Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Who did that !? ft. Akira

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 24 Fév - 1:00

What the hell !?

featuring Akira



Tenue ↠ Me faire ranger les labo juste parce que j'ai un peu fait le con avec quelques produits, c'était pas cool. Pas comme si j'avais blessé quelqu'un sérieux, je maîtrisais la situation. Ce prof peut pas me saquer de toute façon, il rate pas une occasion pour me faire chier celui-là. Et bah là c'est réussi. Punaise je lui aurais bien fait ravaler son sourire satisfait avant de me laisser tout seul. Ce que j'aimerais foutre la merde ici juste pour le faire rager. Mais bon, si je fais ça, je suis bon pour des semaines de nettoyage et pas sûr qu'il me fasse nettoyer que les labo cette fois. Je soupire en prenant le maximum de récipients vides dans les bras histoire de faire le moins de voyage possible à la salle où sont stocké tous ces trucs. Pour être honnête, j'ai zappé comment elle s'appelait et je m'en tape un peu, là je suis plus concentré pour ne rien faire tomber, si non je suis dans la merde. Le plus dur, ça a été d'ouvrir la porte et la caler avec le morceau de bois avec les bras chargés comme ça. Franchement, ils auraient pu faire une porte qui se referme pas toute seule, et surtout qu'on puisse ouvrir des deux côtés parce que ça sert à rien d'avoir une porte qu'on peut pas ouvrir de l'intérieur, faut m'expliquer la logique. Au moins une porte qu'on puisse pas ouvrir de l'extérieur sans une clé, mais de l'intérieur ça sert à rien. Je dépose tous les récipients sur la table central et repars en trainant des pieds, je rangerais tout une fois que j'aurais tout ramené là-dedans. Je sens que ça va vite me soûler ça. En plus c'est pas comme s'il m'avait demandé de ne nettoyer que la salle où on a eu cours, non, bien sûr que non, ça n'aurait pas été drôle si non. Il a fallu que je me tape TOUS les labo un par un. Est-ce qu'il a conscience du nombre de labo qu'il y a dans cette putain de fac ? Je vais passer ma nuit ici si ça continue et j'ai une course à gagner moi. « Uehara, comme tu te crois si malin tu vas nettoyer les laboratoires. Tous les laboratoire » Marmonnais-je en imitant la voix du prof. J'ai même imité le rire qu'il m'a sorti après m'avoir dit ça, le tout accompagné d'une grimace plus que ridicule. « Espèce de vieux croulant, j'espère que t'auras une crise cardiaque en montant dans ta caisse merdique. » Ouais, on pouvait le dire, j'avais grave la mort.

J'ai dû mettre au moins deux heures à vider toutes les salles, la table de la réserve était pleine à rat-bord, j'avais l'impression de jouer au Kapla en posant les derniers flacons. Faut vraiment pas que quelque chose bouge si non tout se pète la gueule. Ouais je préfère faire ça plutôt que de ranger directe, mais la flemme nous fait faire des choses complètement connes. Bon, j'ai pas mis trop de temps pour nettoyer les salles, un coup d'éponge sur les endroits les plus salles, table comme sol, parce que ouais, je vais pas me faire chier à passer la serpillière, et l'histoire était réglée. J'avais plus qu'à retourner dans la réserve pour ranger tout mon bordel et le tour était joué. Il était pas trop tard donc si je me bougeais, je pouvais arriver à temps pour faire la présentation des voitures. Je me suis donc hâté de commencer à ranger tout le bordel qu'il y avait sur la table, tout bien à sa place comme ça ce vieux crouton va pas me faire chier après, en faisant, bien sûr, très attention en prenant les objets les plus en équilibre. Il y avait quand même des trucs en verre dans le lot, plein de trucs en verre. Mais bon, il fallait bien que ça arrive, à peine j'avais commencé à ranger les premiers trucs qu'un tube à essai roule sur la table et explose à mes pieds, juste au moment où je suis super concentrer pour prendre un récipient en plastique entouré de becher et d'erlenmeyer. J'ai de bons réflexes d'habitude, mais là, si je bougeais d'un pouce, c'était toute ma montagne de verre qui s'effondrait et je préférais pas prendre le risque. « Et merde... » Ai-je juré une fois capable de voir les dégâts sans risquer de tout faire tomber. Bon, je ramasserais plus tard, pour le moment je vais un peu sécuriser la zone du bureau.

Je n'étais même pas dans la réserve depuis deux minutes que quelqu'un fit son entré dans la pièce. Je ne le connaissais pas, surement un autre élève de royal. A vrai dire, je n'y ai pas fait attention, je continuais de ranger ma montagne tranquille, non sans lui lancer quelques regards quand même, histoire de voir s'il mettait mon oeuvre en péril. Bon on va dire que ma technique n'est pas digne d'un scientifique du coup je peux comprendre s'il est choqué de voir un tel bordel. « Fait gaffe c'est fragile. » Sans blague, pas besoin d'une analyse pour savoir que la moindre secousse peut tout faire tomber, mais bon, mieux vaut prévenir que guérir. En plus, le pauvre tube à essai gisait toujours par terre, et marcher sur des bouts de verres ça reste pas cool. Là tu vois, si je décide de tuer ce gars, c'était une grave erreur qui pourrait me coûter la prison. Quand tu vois qu'avec le moindre petit faux-pas on arrête des criminels maintenant, vaut mieux faire gaffe. Parce que oui, je me suis pris d'un soudain intérêt pour la criminologie, c'est incroyable de savoir comment les flics fonctionnent, dommage que ça ne leur sert pas à arrêter tous les criminels.

J'étais perdu dans mes pensées, trop occupé à ranger la table que je n'ai même pas vu la porte se fermer lentement. Ce n'est que lorsqu'un bang a retenti que ça m'a alerté. C'est vrai qu'il faisait plus sombre d'un coup. Je me suis précipité vers la porte mais impossible de l'ouvrir de l'intérieur. « YAH ! » Je me suis acharné dessus mais rien à faire. Qui a bien pu enlever la cale ? Je l'avais bien mise pourtant. Je me suis tourné vers le gars qui était arrivé il y a peu, l'air clairement énervé. « Qu'est-ce que t'as foutu putain !? » Et voilà, j'allais rater ma course maintenant.

© As

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 28 Fév - 15:46
On m’a envoyé récupérer de vieux pots à échantillons dans la réserve pour le cours d’épidémiologie de demain. J’ignore totalement où se trouvent ces derniers, comme c’est la toute première fois que l’on m’y envoie, mais j’ose espérer que l’endroit est assez rangé pour que je m’y retrouve et sorte rapidement. Je n’aimerais pas faire attendre mon professeur plus que de raison, sans compter sur tout le travail que nous avons à faire, les cours passés. Après avoir demandé plus de précisions au professeur, j’abandonne la classe et prends la direction de la pièce où devraient se trouver, en toute logique, les objets que je suis venu trouver.

La porte est déjà ouverte lorsque j’arrive au-devant. Je fronce les sourcils et essaie de voir si quelqu’un se trouve à l’intérieur, mais je n’entends rien de plus que du bruit. Sans doute le concierge ou un autre étudiant. Quelqu’un qui aura une bonne raison de se trouver là. Je ne suis pas particulièrement curieux lorsqu’il s’agit de ceux qui m’entourent, et ça n’est pas forcément un mal. Certains abusent largement de la bonté et de la bavardise des autres. On peut rapidement tomber sur plus mauvais que soi.

Mon regard se pose finalement sur l’autre étudiant, lorsque je l’aperçois, visiblement occupé à édifier une structure instable et non-identifiée. Qu’est-ce ? Il a l’air appliqué, en tout cas. « T’en fais pas, j’y toucherai pas. » Mon regard la parcourt de bas en haut, mais je m’abstiens de tout commentaire. J’ai moi aussi quelque chose à faire, et pas vraiment de temps à perdre.

Je continue mon chemin dans la pièce, manquant de trébucher sur ce qui doit être mon ombre – la maladresse ne me ressemble pas, mais j’étais trop attiré par le bruit, pour une fois. Mon attention a été détournée par sa colonne. Mes sourcils se froncent quand j’entends la porte se refermer derrière moi. Ce n’est pas bien grave. Son commentaire me fait ouvrir grand les yeux et je lève les mains au ciel, innocent. « J’ai trébuché et je me suis rattrapé ! » Puis, je réalise que son énervement n’est sûrement pas dû à sa structure, toujours debout. « Il y a un problème ? » Et c’est alors que je réalise, sous mon pied, la présence d’un petit morceau de bois. J’ai marché dessus en reculant. « Oh… »

D’un coup, je me fais plus sérieux. Comment ? J’ignore si nous pouvons facilement faire intervenir quelqu’un à cette heure, et encore moins s’il y a du réseau dans cette pièce. Mes yeux se posent sur l’écran de mon téléphone. Aucun. C’était à prévoir. Prévenir quelqu’un pour qu’il vienne nous ouvrir aurait été bien trop facile. Ça enlèverait tout le challenge. Le rire nerveux qui m’échappe résonne dans la pièce réduite alors que je laisse retomber mon portable dans la poche de mon pantalon. « Un plan ? » Pourquoi dois-je toujours me retrouver dans des situations aussi compliquées ? Ne puis-je pas, pour une fois, m’en sortir sans avoir à jouer les héros ? Ça devient ridicule.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 7 Mar - 23:54

What the hell !?

featuring Akira



Tenue ↠ J'ai pas vraiment remarqué qu'un autre élève était arrivé dans la pièce, du moins, jusqu'à ce qu'il arrive dans mon champ de vision. J'ai juste levé les yeux une demie seconde vers lui puis je me suis reconcentrer sur mon château de verre de plastique et de produit chimique. J'espère qu'il y a rien de trop dangereux quand même, je voudrais pas tuer ce pauvre gars en faisant exploser la réserve. Bon, je lui dis quand même de faire gaffe à mon édifice parce que c'est sur ma poire que ça va retomber si je pète tout et là c'est pas qu'un soir à ranger les labos, c'est le reste de l'année à nettoyé tout le campus qui m'attend. Ce croûton est près à tout pour me faire chier. Heureusement que t'y touchera pas, si t'as besoin d'un truc demande, au moins j'aurais moins la mort si ça tombe à cause de moi. Je continue de fixer le gars quand il reluque ma tour et le suit du regard lorsqu'il continue son chemin. Ouais passe ton chemin ça vaut mieux. Arf je deviens un connard, j'ai tellement la mort que ce con m'ait collé ! On est plus au collège putain. Je reprends mon occupation, passant au-dessus du tube à essai que j'ai cassé encore plus en marchant dessus je crois, mais c'est pas grave, t'façon il va aller à la poubelle.

Mais bon, j'ai même pas pu choisir le prochain item que j'allais retirer, complètement replongé dans mes pensées, que j'entends un gros boom pas très rassurant. Putain dites moi que c'est une blague... Je me tourne vers la porte, malheureusement close. Putain la poisse. J'ai eut beau courir vers là porte, ça n'a rien changé, la porte était déjà fermée et à cette heure-ci, va chercher quelqu'un pour t'ouvrir. J'ai pesté avant d'accuser l'autre gars qui était avec moi. Je ne savais même pas si c'était lui mais là c'était un peu l'événement de trop, c'était foutu, j'allais louper ma course. Putain, ils vont croire que je me suis dégonfle, moi, Uehara Kô. L'autre mec a levé les mains au ciel comme si je lui pointais une arme dessus. J'ai poussé un lourd soupir lorsqu'il me demande s'il y avait un problème. Bien sûr qu'il y en a un, un gros même ! Je lui désigne la porte d'un coup de tête, mais il a l'air occupé à regardé ailleurs. Je suis son regard et ce que je vois sous son pied me donne très envie de péter les plombs et de lui foutre mon pain dans la figure. Ok Kô, on se calme, il a pas fait exprès, garde ton self-control. J'inspire profondément et expire toute aussi profondément. Tu peux pas frapper tout le monde dès que quelque chose t'énerve. Je le regarde checker son téléphone pour du réseau. Bien sûr qu'il n'y en avait pas, si non ce ne serait pas drôle. Je soupire lourdement en regardant un peu autour de moi, à la recherche d'un truc à faire. « On défonce la porte. » Dis-je, on ne peut plus sérieux. Bah on a pas trop le choix, même si je doute que j'arrive à quelque chose avec une aussi lourde porte en métal. Je me tourne vers la porte et je commence à donner de grands coups de pied dedans. Comme je m'en doutais, ça ne marchait pas du tout et hors de question que je le fasse avec l'épaule, ce serait encore plus inutile et je risque de me la péter pour rien. « J'ai l'impression qu'on va devoir attendre bien gentiment que quelqu'un vienne nous ouvrir... » C'est vraiment une grosse connerie d'avoir foutu une porte qui s'ouvre pas de l'intérieur surtout que comme un con j'ai laissé les clés dans l'un des labos, j'aurais pu ouvrir si non. Quel con.

Je me suis éloigné et j'ai reporté mon attention sur ma tour, autant s'occuper si on était bloqué là, puis je veux pas qu'on voie le bordel que c'est, si c'est mon prof je suis dans la merde. « Si non tu étais venu foutre quoi ici ? » On était bloqué, autant faire la conversation. En même temps, j'essayais de sortir un becher entour de tout plein d'autre trucs, presque en train de loucher sur le truc et la langue légèrement sorti. Je devais avoir l'air fin comme ça. J'étais tellement concentré d'ailleurs que je n'ai même pas écouté le gars, ce n'est que lorsque j'ai réussi à sortir le truc, en rattrapant de justesse un autre récipient qui tombait que j'ai reporté mon attention sur lui. « T'as dit quoi ? J't'ai pas écouté j'étais concentré avec cette merde. » Je lui ai montré le récipient et je lui ai souri. Espérons qu'il ne le prenne pas trop mal.

© As


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 24 Mar - 22:29
J’ignore comment nous en sommes arrivés là, dans cette réserve fermée à clé, sans aucune chance de nous en sortir, du moins à première vue. Un coup de chance, du destin, du sort. Appelez ça comme vous voulez, j’ai juste l’impression de m’être mis dans une situation impossible et, avouons-le, assez pénible. Je dis assez, mais c’est un euphémisme. Je ne suis pas le plus sociable des hommes et, même si j’ai quelques facilités à m’approcher des autres depuis que je me suis rendu en Amérique, je mentirais en affirmant que je suis parfaitement en mesure que discuter avec eux. Cela reste assez difficile. J’étouffe un hoquet de surpris quand il propose de défoncer la porte. Son ton sérieux ne me dit rien qui vaille et, plus objectivement, je doute qu’il soit en mesure de défoncer une porte comme celle de la réserve. Rien que part son système de fermeture, on peut comprendre qu’il ne s’agit pas d’une porte ordinaire, au bout de laquelle de fortes épaules et un peu de volonté finissent par arriver à bout. Oh non, celle-ci est robuste et ne se laissera pas faire aussi facilement. Hélas. « Je ne sais pas si… » Mais l’autre étudiant a déjà commencé à frapper le panneau qui nous obstrue la route. En retrait de quelques pas, je l’observe sans mot dire, préférant garder toute réflexion pour moi, de peur d’être, sait-on jamais, pris pour cible à la place de cette porte. « Autant dire que nous sommes coincés… » D’une main, je dégage mon front tout en poussant un profond soupir, désolé d’avoir causé une situation si fâcheuse, avant de m’éloigner et de prendre place sur une caisse dont je vérifie le contenu – quelques livres soigneusement empilés – afin de ne pas risquer de m’écrouler de tout mon long.

La question de l’étudiant m’arrache un sourire, en dépit des conditions dans lesquelles nous nous trouvons, et dont nous ignorons si elles vont s’améliorer ou non. « Je venais récupérer des pots à échantillons pour un cours. » Mon ton est clair, mais ma voix se noie rapidement sans le bruit que fait l’autre élève. Par réflexe, mon regard se pose sur la pile d’objets à laquelle il semble en train de toucher, qui m’intrigue énormément depuis que j’ai mis les pieds dans la pièce, et, quand il reprend la parole, je ne peux m’empêcher de rire légèrement, sans méchanceté aucune. « Je disais que je venais chercher des pots à échantillons. » Mais dans l’immédiat, ce n’est plus le problème.

Les mains enfoncées dans les poches de mon pantalon, je m’approche de l’étudiant et du tas d’objet qu’il côtoie, scrutant du regard la structure qui, si je dois donner un avis, me semble particulièrement instable. Mon opinion ne regarde que moi, évidemment, et je n’aimerais pas fâcher quelqu’un. Alors, songeur, je fixe le sommet de l’édifice de désordre – car toute œuvre mérite d’être nommée, après tout – et je le désigne d’un signe de la tête. « C’est toi qui a monté ce truc ? » Pas que ça nous aide, mais avec un peu de chance… « T’as pas une solution miracle, là-dedans ? » Évidemment, je plaisante. Je ne suis pas du genre à enfreindre les règles ou à me mettre en danger. Seulement, parfois, il m’arrive de faire des blagues… Je devrais y réfléchir à deux fois.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 4 Avr - 23:28

What the hell !?

featuring Akira



Tenue ↠ C'était vraiment mon jour de chance aujourd'hui. Non seulement j'étais collé, mais maintenant j'étais coincé dans cette putain de réserve alors que j'avais une course à gagner. Quelle idée de foutre une porte pareil aussi. Bon, il faut trouver une solution, pas question que je me tourne les pouces. Ma première proposition, défoncer la porte. Surement pas la meilleure. Tout ce que j'ai réussi à faire c'est me défoncer le pied mais ça je passe au dessus sans problème. Pas comme si je ne m'étais jamais blessé avec le parkour. J'aurais dû écouter l'autre gars, il a l'air un peu plus réfléchi que moi. En même temps c'est pas difficile, mais bon, qui ne tente rien n'a rien. Bon, en attendant, j'ai tenté et j'ai quand même rien et je dois avouer que sur le coup là tout de suite, je sèche. Je sais pas trop quoi faire, le téléphone capte pas, la porte est trop lourde pour la défoncer et je ne suis pas vraiment sûr qu'on nous entende de l'extérieur. Je soupire lourdement, retournant près de ma pyramide. « Tu peux pas si bien dire... » On était coincé comme des rats putain. J'ai recommencé à trifouiller ma sculpture improvisée, histoire de finir de ranger comme ça, si ça pouvait faire passer le temps, j'étais pas contre. Bon, je tape quand même un peu la discute à l'autre élève, il était là maintenant, ce serait con de rester dans notre coin. Bon, tentative bidon parce que j'ai rien entendu de ce qu'il a dit avec le bruit que je faisais. Je me suis arrêté juste pour entendre ce qu'il disait quand même, après lui avoir gracieusement et poliment demander de répéter. Je hoche la tête pour lui faire comprendre que j'avais entendu et je jette un rapide coup d'oeil à la pyramide avant d'attraper ce qu'il cherchait, j'en avait posé au bord de la table donc c'était facile à prendre. « Si jamais on sort d'ici. » Lui dis-je en lui tendant les récipients, un léger rire traversant mes lèvres. Je me suis vite remis à tripoter mon tas d'objets, remettant chaque chose que j'arrivais à extirper à sa place.

J'ai bien vu que l'autre élève était intrigué par mon oeuvre, ça me faisait rire la façon qu'il avait de la reluquer. Je sentais qu'il voulait me poser des questions, faire des remarques à son propos, mais il ne le fit pas. Au lieu de ça, il me demande juste si c'est de moi. « Ouaip. La flemme de faire des aller-retour. J'aurais peut-être du finalement. » Dis-je en riant. On aurait presque pu entendre l'amertume dernière ce rire, mais il était trop court pour l'entendre vraiment. En même temps, qui aime être enfermé dans une pièce sombre, sans réseau, avec des tas de bocaux et de produit chimique. Et c'est là que je tilte. Une solution miracle ? Des produits chimiques ? Pourquoi j'étais collé déjà ? Un sourire extrêmement de savant fou se dessine sur mon visage alors que je lève les yeux vers lui. « Tu sais que t'es pas con toi. » C'est tout ce que je lui ai dit avant de recommencer à farfouiller dans ma sculpture de verre et de plastique, beaucoup plus ardemment cette fois. Je regardais attentivement chaque flacon de produit qui me tombait sous la main, en gardant quelques uns de côté de temps en temps et, une fois que j'avais ce qu'il me fallait, j'ai juste pris un récipient au pif avant de commencer à faire mon mélange. Évidemment que je savais ce que je faisais, les trucs qui explosent, ça me fascine. Enfin tous les trucs dangereux me fascinent mais c'est une autre histoire. A chaque fois que je faisais des trucs un peu trop dangereux pour la classe et qu'on me foutait en colle, je retenais ce que j'avais fait. Après tout, qui sait, si jamais j'avais besoin de cramer certains assassins. Ouais ça faisait psychopathe dit comme ça mais croyez moi, je le suis pas vraiment. Enfin, je nourris juste une certaine haine contre certaines personnes bien spécifique mais c'est tout je le promets.

Une fois ma préparation prête, je m'approche du gars, le récipient en main. Pour le coup, j'étais grave pas récuré, lancer ça dans une pièce fermée, sans aucun moyen de s'échapper et avec plein de produit chimique, c'était la pire idée du monde. « Au fait, si on crève, je m'appelle Uehara Kô. » Je lui ai tendu ma main libre, histoire que je sache qui est mon compagnon d'infortune. J'avoue que sur ce coup là, je priais pour qu'il m'arrête parce que je sais que si j'avais été seul, j'en aurais été capable. Là emporter quelqu'un d'autre dans ma connerie... Nan c'était pas génial génial.



© As


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 8 Avr - 1:46
Cette porte ne peut-elle pas s’ouvrir, mue par je ne sais quelle force mystique ancestrale de notre beau pays ? Autant rêver. Elle ne bouge pas d’un cil, à l’instar de ce sentiment de profonde stupidité que j’éprouve depuis que nous sommes enfermés dans cette pièce par ma faute. Car oui, messieurs dames, c’est bien de ma faute que nous sommes coincés ici, dans cette salle trop petite, avec autant d’objets dangereux que d’ustensiles bizarres. C’est parce que j’ai été suffisamment bête pour reculer et heurter le petit morceau de bois qui bloquait l’entrée et l’empêchait de se refermer. Ah, oui, Asano Akira mériterait des félicitations pour son exploit. Un soupir m’échappe alors que mes yeux se posent sur la lourde porte qui nous sépare de l’extérieur, peut-être pour toujours. Non, je dramatise. Je ne dois pas commencer à imaginer le pire de cette façon, sinon le pire arrivera bel et bien !

Au contraire, il faut essayer de trouver une solution. Cette pièce est pleine d’objet, n’y a-t-il pas quelque chose qui nous permettrait de rejoindre l’extérieur ? Une clé magnétique, par exemple ? Me voilà encore en train de raconter des conneries : j’ignore totalement comment fonctionne cette porte, comment elle s’ouvre et les raisons pour lesquelles une personne a eu l’idée stupide de l’inventer. À cause de cet homme (ou de cette femme, qu’en sais-je encore ?) deux étudiants risquent de mourir de faim et de soif à l’intérieur d’une réserve ! La preuve, je divague déjà. Cela a néanmoins le don de me remonter le moral et, un sourire aux lèvres, je continue mes recherches, arrêté par la question de l’autre garçon, à laquelle je réponds avant de le voir poser l’objet de ma quête devant moi. « Oh, merci ! »
Mais encore faut-il trouver un moyen de sortir, maintenant.

Je m’empresse de saisir les différents tubes pour les mettre en sécurité, craignant quand même une perte d’équilibre de la tour que mon camarade d’infortune a édifiée. Si cette chose ne se casse pas la figure, je ne m’appelle pas Asano Akira. C’est un miracle si la structure tient debout, non ? « C’est un peu comme un Jenga amélioré. » Ajouté-je en un rire franc. Jenga. Combien de temps ai-je passé, à jouer à ce jeu en compagnie de mon frère ? Généralement, je gagne : il est trop pressé, trop hâtif dans ses gestes, ce qui le mène constamment à l’échec. Moi, à côté, je suis particulièrement calme. Comme quoi, chaque tempérament possède ses avantages et ses inconvénients.

Et l’un des inconvénients, c’est de ne pas tenir compte de toutes les possibilités sombres et obscures lorsque je fais une blague. Je m’en rends compte lorsqu’il me répond et replonge dans sa structure instable, visiblement à la recherche de quelque chose. Des flacons ? Mais que compte-t-il faire avec ça. Mon regard s’arrondit aux limites de ma physiologie et, quand je le vois composer une mixture étrange, je m’éloigne de quelques pas. « Je… Je sais pas si c’est vraiment une bonne idée. » Le mélange est pourtant fait, qu’avons-nous à perdre ? La vie ? Oh, cette babiole inutile. On peut parfaitement s’en passer. J’émets un rire nerveux, tendant malgré tout la main pour saisir celle du dénommé Kô. « Asano Akira, mais Aki suffit amplement. » Je la récupère bien vite, me mettant à chuchoter, comme si la mixture était douée d’ouïe. « Tu sais ce que tu fais, au moins ? » Avec un peu de chance, il était étudiant dans le département scientifique de l’université ? Ah, ce doux rêve… Je me remets rapidement à ma distance de sécurité, trop anxieux à l’idée de voir tout exploser. De toute façon, le souffle nous tuerait sur le coup.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 14 Avr - 0:05

What the hell !?

featuring Akira



Tenue ↠ Bon, en réfléchissant bien, on allait finir par trouver une solution non ? Je dois avouer que, pour le moment, à par frapper la porte sans cesser jusqu'à ce qu'elle daigne s'ouvrir, je n'ai aucune idée. Et, bien entendu, je suis bien conscient que ce que j'ai en tête ne fonctionnera pas parce que je finirais par mourir de fatigue avec un pied ou une épaule cassée. Bon, en attendant de trouver autre chose, ou alors que quelqu'un vienne nous ouvrir autant s'occuper. Et comme je n'étais pas seul, je faisais la conversation. Il était venu chercher un truc ici, ce serait con qu'il reparte sans du coup je lui donne ce qu'il voulait, espérons que le prof à qui il devait le rapporter ne perde pas patience et s'en aille sans lui. Je lui souris quand il me remercie. Il avait l'air sympa comme gars, je suis content de ne pas être coincé avec un coincé, je suis pas à l'aise avec ces gens. Mon sourire s'agrandit quand je le vois m'aider à ranger. Ouaip, il a l'air vraiment cool. Ma structure improvisée commence à considérablement se réduire, et ça c'est cool, on finira par en voir le bout ! Je rigole au commentaire de mon compagnon d'infortune. C'est vrai que ça avait des faux airs de Janga. Un Janga pour les plus aguerris genre avec beaucoup plus de difficulté ! « J'avais pas vu ça comme ça tiens ! » Dis-je très amusé par la comparaison, ça rendait tout de suite la corvée plus amusante. Je ne jouais pas beaucoup à ce jeu plus jeune, étant fils unique et beaucoup trop occupé à faire des conneries, mais je dois avouer que j'aimais bien. Quand j'étais vraiment petit, je me souviens vaguement avoir joué à ce genre de truc avec ma mère, jeu que je perdais toujours avec mes petits doigts boudinés de bambin, mais elle m'avait appris quelques tours, c'était cool.

Et puis il m'a donné cette sublime idée. Bien sûr qu'il y avait de quoi faire dans ma tour ! Si non je ne m'appelais pas Uehara Kô. J'ai trifouillé un peu, juste de quoi trouver les produits qu'il me fallait avant de les mélanger et d'en sortir un liquide transparent un peu jaunâtre. Le gars avait l'air pas très confient. J'avoue que moi non plus, c'était une petite pièce mine de rien et on avait pas vraiment où se mettre à l'abri. Bon, après faut pas abuser, je viens pas de fabriquer une bombe nucléaire, ça fait pas une grosse explosion donc si on est assez loin, ça devrait le faire. Au pire on se brûlera un peu ? Je me présente quand même, au cas où ça tournerait mal, qu'il sache qui maudire s'il meurt quoi. M'enfin je finirais surement en enfer de toute façon, si tenté qu'il existe. « Aki, c'est cool ! » dis-je, un sourire aux lèvres, parce que ouais, fallait quand même détendre un peu l'atmosphère. Une fois la poignet de main faite, je reporte mon attention sur la porte, essayant d'évaluer un minimum les dégâts. Le problème, c'est que je le faisais jamais quand je m'amusais avec les mixtures en cours. Je me souviens être allé à l'hôpital parce qu'un truc avait explosé sous mon nez et m'avait brûlé les deux bras presque jusqu'aux épaules (j'avais éloigné ma tête du récipient je suis pas con à ce point quand même). Mais bon, c'est qu'un détail. Enfin, ce n'était pas les mêmes ingrédients Là, si mes souvenirs sont bon, ça fait une réaction que quand ça touche le métal. Je crois. Je sais plus en fait. Je sais même pas si je l'ai su un jour, je me souviens juste qu'on m'a dit que l'un des produits faisait une réaction au contact du métal, je sais plus quelle réaction ni rien par contre. Je regarde Akira, l'air un peu paumé. « Plus ou moins ? » Je regarde la porte, puis autour de moi, puis je reporte mon attention sur lui. « T'inquiète, cache toi derrière la table et ça devrait aller. » Ouais, plus ou moins. J'essayais de me faire rassurant, mais bon, pas sûr que ce soit efficace. Pour ma part, j'ai juste mis des lunettes protectrices, comme si ça allait aider. C'est cool, si je finis carboniser, au moins je serais pas aveugle, génial !

Je me retrouve donc face à la porte, lunettes sur le nez et solution en main. Ce nom lui va encore plus mal qu'avant dans cette situation d'ailleurs, c'est fou. Bon, si je lance le truc, le temps que ça atteigne la porte, j'ai le temps d'au moins me jeter à terre, ça peut le faire, j'espère. Je me suis mis le plus loin possible de la porte, presque à côté de la table. J'espère juste que ça va pas faire tomber ma tour. Je respire un grand coup et je lance vite le récipient, me jetant derrière la table comme si ma vie en dépendait. C'était le cas, du moins, je le pensais. Une seconde, deux, cinq, dix, toujours rien. J'ai regardé Akira avec de grands yeux avant de d'oser passer ma tête de derrière la table pour voir la porte. Il y avait bien le récipient en morceau, le liquide rependu sur le sol et la porte, mais rien ne s'était passé. Je me suis relevé doucement relevé pour m'approcher, histoire de voir ce que ça avait fait. Ca avait bien fait quelque chose, mais pas de clé magique, pas de gong qui a sauté, pas de serrure qui s'est ouverte, le liquide jaunâtre était juste devenu bleuâtre sur la porte. Alors c'était ça l'effet ? Ca changeait de couleur ? C'est quoi ce résultat digne d'un cours de lycéen ? Me dites pas que j'ai appris ça au lycée je n'écoutais rien du tout ! Bon, aujourd'hui aussi mais c'est un autre problème. « Bon... Le point positif c'est qu'on est toujours en vie. » Dis-je à l'intention d'Akira. Toujours enfermé, mais en vie, c'était pas négligeable quand même.

© As


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 24 Avr - 1:31
Je ne me suis jamais autant remercié de ne pas avoir peur des espaces réduits qu’aujourd’hui. De quoi aurais-je l’air, enfermé dans cette salle avec un type dont j’ignore tout (à part sa passion particulière pour les constructions d’objets divers) ? Sûrement du dernier des idiots… Je peine à croire que je me retrouve une fois de plus dans une situation aussi problématique ! À croire que les puissances cosmiques sont contre moi aujourd’hui. Voyons le bon côté des choses : je ne suis pas seul, c’est déjà bien ! Imaginez-moi un peu : passer la nuit entière, seul, dans cette réserve. Ça, ça tient du cauchemar, même sans avoir peur du noir ! Pas que je sois particulièrement peureux, mais on peut admettre ce qui est : c’est carrément flippant !

En plus, mon compagnon d’infortune ne semble pas motivé à m’aider à être plus rassuré. Quel idiot j’ai été ! lui proposer de chercher une solution dans le tas de vieux objets qu’il a empilés comme un castor qui construit son barrage ! Ça m’apprendra à parler avant de réfléchir. Mon regard, suspicieux, se pose finalement sur la mixture jaunâtre qui se trouve dans son flacon. J’ignore si je peux vraiment lui faire confiance, mais à l’entendre, il sait ce qu’il fait : pourquoi douter ? Parce que je pourrais y laisser ma vie ? Parce que j’ignore tout de lui ? Parce que nous sommes dans une pièce difficile d’accès ? Ah, foutaises ! Mon sourire se crispe un peu à cette idée, bien malgré moi. S’il fait sauter cette pièce, on est tous les deux dans la merde. Et pas qu’au niveau de l’administration. « Bon… Je te fais confiance, mais fais gaffe quand même ! » Il doit s’en foutre, mais j’ai au moins tenu mon rôle dans cette histoire.

Sans attendre, je m’exécute et m’approche de la table qu’il m’a désignée, m’accroupissant afin de ne pas risquer d’être soufflé par l’explosion (comme si ça allait vraiment me protéger si tout pétait…) avant de fermer les yeux. Les mains sur les oreilles, même. Pour un étudiant en médecine, je dois avoir l’air bien pitoyable, mais je n’ai plus vraiment fait de chimie depuis quelques années. Comment suis-je censé m’en rappeler, hein ? Puis, pour ma défense, j’ignore les produits qu’il vient de mélanger ! Mon cœur bat à cent à l’heure ; peut-être suis-je vraiment en train de paniquer, pour une fois ? Je ferme les yeux et croise les doigts pour ne pas être en train de vivre mes derniers instants.

Quand je remarque, après un instant, que je suis toujours en vie, je fronce les sourcils et me redresse avant de jeter un regard à celui qui avait tenu notre vie entre ses mains. Rien ? « C’est non-négligeable comme résultat. » Un rire m’échappe alors que mes yeux se posent sur le liquide bleu qui trône à la place de la solution miracle qu’avait pondu mon camarade. Si ce n’est pas malheureux, cette situation. « Tu m’en voudras pas si je mange ton corps, si tu meurs le premier ? » Je ris comme un idiot, fier de ma blague débile, avant de regarder autour de nous. « Je trouve ça dingue, pas avoir de système d’ouverture interne, pour les cas comme celui-ci. » Je souffle doucement, puis fronce les sourcils. « Il n’y a pas une aération dans cette pièce, à tout hasard ? » J’ai peut-être regardé trop de films d’espionnage…

Reste que cette idée, si elle semble saugrenue au premier abord, me paraît pertinente. Nous avons besoin d’une aération afin de pouvoir respirer ici, et j’ose espérer que nous en trouverons une assez tôt. Je me lance rapidement à la recherche d’une telle aération, ou d’un interrupteur. Quoi que ce soit, en vérité, qui puisse nous aider à trouver la solution à ce véritable casse-tête.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 22 Mai - 17:24


What the hell !?

featuring Akira



Tenue ↠ Bon, on peut pas dire que mon petit mélange ait eu l'effet escompté. Moi qui pensais que ça allait faire sauter la serrure. Pff, que dalle oui. Bon, au moins on était en vie, on va pas se plaindre. Le résultat m'arrache quand même un soupir, je m'attendais à mieux franchement, je suis déçu. Je me suis tourné vers Akira, lui jetant un regard presque désolé. Mais bon je ne peux m'empêcher de rire en l'entendant. « Encore faut-il que je meure le premier. » Dis-je en lui faisant un clin d'oeil. J'avais des ressources mine de rien. Je suis retourné près de ma sculpture histoire d'y mettre encore un peu d'ordre et surtout, histoire de trouver autre chose qui pourrait nous aider. A vrai dire j'avais peut-être une idée, encore faut-il qu'il y ait ce que je cherche et visiblement c'est pas dans ma tour. Akira propose les bouches d'aération, ouais c'est vrai qu'il doit forcement en avoir une, je cherche avec lui un peu partout, au sol, au plafond partout, et c'est près du plafond que je vois la bouche d'aération. « Elle est là regarde. » Je la montre du doigt avant de m'approcher un peu plus, elle est située un peu haute mais si on monte sur un truc on peut facilement l'atteindre. Par contre il y a un peu plus problématique, c'est que le conduit est pas très large et surtout qu'il est bien fixé au mur, même après avoir sautillé pour l'atteindre et l'avoir secoué un peu, la grille semblait bien résistante. « Bon va falloir un truc pour l'ouvrir, mais ça m'a l'air bien étroit. » Je regardé mon compagnon d'infortune de haut en bas avant de reprendre. « Mais je pense que toi tu pourrais passer plus facilement. » Il est plus fin que moi, y a pas de doute là dessus, mais je pense pas que ça va être de la tarte. « T'as un couteau sur toi ou un truc du genre ? » Si j'avais eu accès à ma voiture ou au moins à mon sac, j'aurais pu te sortir ce que tu voulais, mais là j'avais rien pris du tout, même pas ces foutus clés qui auraient tellement facilité notre sortie. Je regarde autour de moi, fouillant partout, les étagères, ma tour, partout juste au cas où il y aurait un truc mais il n'y avait rien d'assez solide ou fin pour pouvoir dévisser les visses.

Je soupire lourdement, je commençais vraiment à perdre patience, voir même à désespérer. Comment on allait sortir de cette prison. Je cherche tout de même ce que je cherchais tout à l'heure, ça ne coûte rien d'essayer après tout. Je le trouve finalement sur l'une des étagères, ranger à sa place en fait. De l'acide, si ça se trouve ça pourrait faire fondre le métal. Je n'y crois pas vraiment mais je tente le tout pour le tout. Je prends quand même des gants pour manipuler le truc, j'ai pas vraiment envie de perdre un doigt à cause de cette merde. Je me dirige d'abord vers la porte, autant essayer dessus. J'en verse un peu sur le coin, là où se trouve la serrure mais à part abîmer la porte, ça n'a pas vraiment de grand effet. Je pourrais verser tout dessus et voir si ça arrive jusqu'à la serrure, mais je préfère le garder pour la bouche d'aération. J'espère au moins que ça va marcher, se serait con que ça soude la grille plus qu'autre chose. Je me tourne vers Akira, lui montrant le flacon. « Tu penses que ça ça marcherait pour faire céder la grille ? Ça va pas nous compliquer la tâche ? C'est pas le plus puissant acide, mais ça a eu une réaction sur la porte. » Je laisse un blanc avant regarder le flacon que j'avais jeté contre la porte, en morceau. « Une meilleure que l'autre. » Dis-je en relevant la tête, ouaip, ça avait très légèrement creuser le métal, avec un bon litre de ce machin, voir deux je pense qu'on aurait réussi, mais on a juste ce que j'ai dans les mains donc ce sera problématique.

© As


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 3 Juin - 20:30
Je ne pensais pas me retrouver coincé dans une réserve avec un autre étudiant un jour. À croire que tout arrive vraiment. Mes yeux rivés sur la porte qui nous sépare de l'extérieur, je suis désolé de constater que la mixture de mon camarade n'a pas eu l'effet escompté. Il commence déjà à déteindre sur moi, avec ses mauvais plans. Pas que ça me dérange, là, tout de suite. J'aimerais sortir de cette pièce avant de devenir totalement fou. Tout ce que je peux faire, c'est une petite blague nulle, en espérant détendre l'atmosphère qui se fait particulièrement tendue à cause de notre incapacité à sortir. Ce n'est quand même pas difficile de passer devant la réserve et d'ouvrir la porte, si? Encore faudrait-il qu'ils sachent que nous sommes à l'intérieur.

« Pas faux, pas faux. Surtout que niveau résistance, je tiens genre 10 minutes en cas d'épidémie zombique. » Et oui. J'ai déjà essayé de regarder des vidéos de personnes qui explique des moyens de survivre dans de telles conditions mais... non, je n'y arriverais jamais, si ça devait se produire. Un rire m'échappe malgré moi à cette pensée. J'ai le don d'imaginer des scénarions stupides.

Mon regard se lève dans la direction que m'indique Kô. Une bouche d'aération, parfaite, si belle. Si vieille, aussi. C'est notre seul espoir, pour l'instant. Quand je vous disais qu'il déteignait sur moi, ce petit. Un sourire fleurit à mes lèvres et j'approuve d'un signe de tête les paroles de mon compagnon d'infortune. « Il doit bien y avoir quelque chose pour ça..., commencé-je en fronçant les sourcils après avoir constaté la même chose. Après, oui, je m'en fais pas trop, je suis plutôt fin. Au pire, je sors et je viens t'ouvrir? » Mais pouvons-nous y parvenir? Je pince les lèvres en réfléchissant à la situation dans laquelle nous nous trouvons. « Non, pas de couteau. » Je réfléchis et m'éloigne de la bouche d'aération, la main au menton, à la recherche d'une solution. Voyant Kô près de la porte, je me saisis d'une flasque visiblement vide, proche de moi, et d'une paire de gants de protection. « Qu'est-ce que c'est? De l'acide? » Incroyable, ce que cette école renferme. « On peut essayer, mais il faudra quelque chose pour ouvrir de l'autre côté aussi, de toute façon. » Je jette un regard à la bouteille que je tiens dans les mains et je la jette au sol après m'être éloigné de Kô de quelques pas. Je me penche alors pour ramasser l'un des plus longs éclats, les mains protégées par les gants de protection. « Le verre est fin, ça devrait suffir pour dévisser quelque chose. J'espère. » Comme quoi les vidéos sur les zombies, ça aide parfois.

Je m’éloigne de quelques pas, posant les yeux sur l’aération en essayant de me raisonner. C’est la meilleure façon que nous avons de sortir d’ici, à moins que quelqu’un ne se ramène pour nous ouvrir la porte. Soudainement, j’ai une illumination, je pose la main sur le bras de Kô pour l’interpeller. « Il nous faut du feu. Enfin, de la fumée. » Je désigne de l’autre main le détecteur de fumée dont le voyant rouge clignote au plafond depuis le début, mais auquel nous n’avons pas prêté attention.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 15 Juin - 1:35


What the hell !?

featuring Akira



Tenue ↠ Toutes nos tentatives avaient été un échec. C'était assez désespérant d'ailleurs, j'avais l'impression qu'on allait jamais sortir d'ici. Mais bon, au moins je n'étais pas seul, ça faisait de la compagnie. Si j'avais été tout seul je crois que j'aurais jeté une table sur la porte. C'était à tester mais je sais que ça n'aurait rien fait, du coup je finis de ranger un peu tout en trouvant et essayant des solutions pour sortir, je suis sûr que si je pars sans ranger, mon prof trouverait un moyen de me faire chier et me coller, que j'ai été bloqué ou pas. Mais bon, Akira est plutôt cool donc ce n'est pas aussi désagréable que ça aurait pu l'être, même si ça le reste quand même pas mal, surtout que j'ai une course à faire, j'ai pas vraiment envie que les gens pensent que je me suis dégonflé. Pourquoi je me dégonflerais de toute façon ? C'est qu'une banale course, je cours contre les mêmes gens avec les mêmes voitures et même s'ils ont amélioré les leur, la mienne aussi l'est donc je suis sûr que j'aurais gagné quoi qu'il arrive. M'enfin ça me fait quand même perdre pas mal de fric et puis si c'est Kakuzu qui gagne, ce con va être insupportable, encore plus qu'il ne l'est aujourd'hui. Mais j'ai quand même espoir, on va sortir d'ici et je me pointerais sur le champ de courses pour casser quelques gueules parce que je vais avoir besoin de me défouler un peu sur une tête de con qui se prend pour le roi du monde alors que c'est qu'une merde. Mais bon, passons, ce qu'Akira m'a dit m'a tout de même fait rire. Une épidémie de zombie ? Je pourrais peut-être survivre, c'est même plutôt probable, je sais manier les armes à feu, je suis doué au corps à corps, je suis un pilote expérimenté et en plus je fais du parkour ce qui peut-être plutôt pas mal pour prendre un peu de hauteur et être hors de porter des zombies. « Je pourrais bien être le genre à me sacrifier pour sauver tout le monde personnellement. » Je rigole à nouveau, c'est sûr que vu sous cet angle, je serais le premier à mourir si jamais je me retrouve en groupe.

L'idée d'une bouche d'aération n'était pas stupide, c'était même la solution qui avait le plus de chance de marcher, mais bon, elle était en hauteur, il va falloir un truc pour l'atteindre complètement. J'ai réussi à l'atteindre en sautillant mais c'est pas assez, en tout cas, la grille a l'air bien fixé, il va falloir trouver quelque chose pour l'ouvrir. Et comme je m'en doutais, on a pas de couteau sous la main. En tout cas, Akira est fin, il pourra passer facilement dedans. « Oui, ça semble un bon plan, manque plus qu'a trouver un truc pour l'ouvrir. » Dis-je le regard rivé sur la grille. Je regarde ensuite autour de moi histoire de trouver quelque chose et c'est là que j'ai eu l'idée de l'acide, les visses étaient vielle, ça pourrait peut-être les faire fondre. J'essaye tout de même sur la porte et un léger sourire se dessine sur mes lèvres quand je vois que ça fait une réaction. « Ouais, mais j'ai peur que ça soude encore plus le métal ou une connerie du genre. » Ouais parce que j'ai pas trope envie de bousiller notre seule porte de sortie. « Ouais, pas faux... » Décidément, j'étais à cours d'idée. Mais le bruit qu'à produit le récipient qu'Akira à jeté m'a surpris, je ne m'attendait pas à ce qu'il fasse ça, est-ce qu'il était frustré au point de tout casser ? C'est le genre de gars qui arrive pas trop à contrôlé ça colère peut-être. Mais il a l'air plutôt serein quand même, il a pas la tête du gars énervé, c'est bizarre. « Qu'est-ce que tu fais ? » Ah, bien sûr, le verre. Pourquoi j'y ai pas pensé ? Parce qu'il faut toujours que je cherche le plus compliqué, c'est pour ça, je me crois trop dans un film d'espion ou style 007, ça va pas du tout. « Mais si le verre est trop fin il ne risque pas de casser facilement ? » Ça met arriver de casser un verre juste en le prenant donc je parle en connaissance de cause. Je me baisse pour observer un peu le verre qu'il a brisé, il a l'air fin mais ça pourrait peut-être le faire, c'est du verre résistant qu'ils ont, il faut bien que ça supporte des produits pas mal dangereux et même susceptible d'exploser donc bon, ça pourrait marcher. Je me suis relevé et la main d'Akira a attiré mon attention. Du feu ? De la fumée ? Pourquoi faire ? Je regarde d'abord sa main, plus par réflexe puis lève les yeux vers ce qu'il désignait. Mais oui, le détecteur de fumée. « Tu sais que t'es vraiment pas con comme gars ? » J'ai fouillé dans ma poche et j'en ai sorti un briquet, bah oui, ça aide un peu quand même d'être fumeur occasionnel, ouais je fume pas à proprement parlé mais mes potes fument et ils me taxent tous du feu donc je me dois d'avoir un briquet toujours sur moi. Je débarrasse vite fait ce qu'il restait sur la table, rangeant assez grossièrement, je l'ai déplacé juste en dessous du détecteur de fumée et je suis monté dessus pour pouvoir l'atteindre. J'ai commença à agité doucement mon briquet dessous, attendant patiemment que l'alarme se déclenche s'il y a le feu dans la réserve, ils vont surement venir en courant pour nous ouvrir vu tout ce qu'il y a là-dedans, ils ne pourront pas l'ignorer.

© As


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 30 Juin - 17:11
Sommes-nous condamnés à rester coincés dans cette pièce jusqu’à la fin de nos jours ? J’aimerais pouvoir me rendre aussi petit qu’un poulpe et me glisser dans des espaces de la taille d’une pièce de monnaie, mais ce n’est hélas pas le genre de facultés que nous offre le monde réel. Dans notre monde, la vérité est bien plus dure à accepter : nous sommes pris au piège dans ce local trop étroit, et si nous ne sortons pas vite, nous risquons de devenir fou à mesure que le temps passera. Qui sait, après tout, dans combien de temps on viendra nous ouvrir ? Qui sera la prochaine personne qui aura besoin de venir dans cette pièce ? Nous aurons peut-être le temps de mourir de soif, car je doute que l’acide dont mon camarade a fait usage soit la meilleure des boissons de substitution. La solution ne tombe hélas pas du ciel.

Alors je m’intéresse de plus près au reste des éléments de la pièce. Le commentaire de Kô m’arrache un rire. « Alors on sera deux à mourir. Avec un peu de chance, les autres survivront. » Trop altruiste. Ce sont généralement ceux qui partent les premiers, détruits par leur propre bonté. Je ne me considère pas comme particulièrement gentil, j’ai également de petits moments d’égoïsme, mais il faut avouer que les choses sont bien différentes d’un point de vue extérieur. On m’a souvent reproché d’être trop aimable, trop poli et trop sage. Reste à savoir qui a raison.

J’oublie ces réflexions quand arrive dans la conversation cette fameuse bouche d’aération. Elle pourrait, si je ne me trompe pas, constituer une véritable porte de sortie. Il nous faut juste trouver où elle se trouve, comment l’atteindre et, plus important encore, comment l’ouvrir. Loin de moi l’envie de me contorsionner dans un couloir trop étroit pour un homme, mais je suis prêt à tout, même au pire, pour pouvoir sortir de cette pièce. Kô n’est pas méchant, du moins, il n’en a pas l’air, mais cela vaut mieux pour tous les deux. Personne de sensé n’aimerait être enfermé comme du vulgaire bétail. Si le bétail n’est pas mieux traité, évidemment.

Quand il se ramène avec l’acide, je fronce les sourcils. Il n’est pas bête non plus. « Ouais, y a un risque… » Et celui de me brûler aussi, si j’ai le malheur de toucher un endroit où il y en a encore. Je réfléchis encore, avant de lancer une bouteille vide qui se brille en éclats. Le verre craquant sous mes pieds, je me saisis de l’un des morceaux et m’approche de Kô pour le lui montrer à sa question. Quand il en enchaîne une autre, après mon explication, je regarde l’éclat transparent qui se trouve entre mes doigts et pousse un léger soupir. « Si, mais on ne peut pas savoir sans essayer… » C’est du verre de bouteille, avec un peu de chance, il cassera moins vite, pensé-je un instant. Mais Kô a raison, il risque de se briser et nous retournerons à la case départ, peut-être même blessés. Un soupir me vient à cette pensée.

Alors m’arrive une idée. Dans une pièce aussi recluse que celle-ci, il doit forcément y avoir un détecteur. C’est la meilleure façon d’éviter les incendies dans une réserve, en particulier lorsque celle-ci contient des objets dangereux et qu’elle n’est pas ouverte souvent. Mon sourire s’étire à son commentaire. « Merci, je fais de mon mieux. » réponds-je en plaisantant, satisfait de le voir ensuite sortir un briquet du fond de sa poche. C’est un miracle. Un véritable miracle qui se joue sous mes yeux. Je le laisse grimper sur la table et la maintiens pour être certain qu’elle ne bascule pas et j’attends sagement que l’alarme se déclenche.

Jamais un son strident ne m’aura paru aussi mélodieux. Aussi beau. Je ferme les yeux et m’éloigne de la table pour permettre à Kô d’en descendre, me couvrant les oreilles pour ne pas trop souffrir du cri de l’alarme qui ne s’interrompt plus. Quand la porte s’ouvre, quelques longues minutes plus tard, j’ai envie de hurler de joie et de sauter dans les bras de mon camarade d’infortune, mais ce n’est clairement pas le moment de se laisser aller à des excès de joie. Je sais que nous n’allons pas passer un bon quart d’heure, à en juger par l’expression des hommes qui se trouvent derrière la porte et qui constatent, à leur grand malheur, qu’il n’y a aucune trace de feu dans la réserve. « C’est de ma faute, dis-je immédiatement, en m’inclinant devant le concierge. Nous étions coincés à l’intérieur et personne ne nous entendait. » J’étudie à la Royal depuis des années. Ils doivent savoir que je ne suis pas du genre à causer inutilement des ennuis. Si cela me permet d’en éviter à Kô, c’est le plus important. Sans lui, nous serions encore à l’intérieur.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 8 Juil - 21:37


What the hell !?

featuring Akira



Tenue ↠ Cette petite aparté sur nos chance de survie en cas d'invasion zombie m'a redonné le sourire. En même temps, resté enfermé dans une réserve c'était vraiment pas drôle. Je lâche un petit rire. « Tant qu'on crève pas pour rien, moi ça me va. » Tant qu'à crever, autant aider les gens, fallait être utile dans la vie aussi et comme jusqu'à présent j'ai pas été le plus utile des humains, disons que ça pourrait être ma petite bonne action de la vie pour racheter un peu mes conneries. Ouais bon, j'ai pas été le plus sage donc je ne pense pas que ça me sauverait d'un quelconque enfer, mais quand même, ça vaudrait le coup d'essayer. En tout cas, je n'aime pas beaucoup le fait qu'on soit enfermé ici et qu'on n'ait aucun moyen de sortir. Franchement ça m'aurait pas tant fait chier que ça en temps normal parce que bon, j'ai rien à foutre de ma vie, mais là, j'avais une course et ça me faisait chier de pas pouvoir la faire, ça me fait un paquet de tune dont je ne verrais jamais la couleur, je vais faire comment pour acheter les jantes que j'ai vu la dernière fois maintenant ? On a quand même tout essayer pour sortir d'ici. Enfin, on a essayé pas mal de chose. Enfin, un peu, mais quand même, je voyais pas comment faire. Autre la bouche d'aération qu'Akira a montré il y a quelques minutes, je ne vois rien d'autre. Encore faut-il l'ouvrir maintenant. Akira à pas l'air trop chaud pour qu'on essaye l'acide. franchement j'avoue que moi non plus, c'est pas l'idée la plus brillante que j'ai eu. Enfin on peut pas vraiment dire que mes idées en générales soient 'brillantes', elles sont souvent stupides et super dangereuses, mais bon, c'est ma façon de vivre alors je ne me rends pas toujours compte. L'idée de mélanger parcours, air soft et course de voitures, par exemple, était de moi et selon moi, c'était une idée de génie. Pour d'autre ça l'était moins. Mais bref, Akira est plus censé que moi, c'est sûr, attrapé un morceau de verre pour l'utiliser comme tourne vice était déjà plus réalisable que la mienne. Mais bon, j'ai peur que le verre soit trop fin et casse. « Fait gaffe de pas te couper quand même. » J'aimerais pas qu'il finisse à l'hôpital avec une entaille à la main et des points de suture, on dirait pas comme ça, mais le verre ça fait des dégâts.

Enfin soyons réaliste deux secondes, on savait tous les deux que ça avait de faible chance de marcher. Mais hallelujiah, Akira a eu l'idée du siècle. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pensé à cette foutu alarme incendie. Pour l'avoir déclencher inutilement des dizaines de fois, j'aurais dû y penser. Je sors mon brique de l'une de mes poches, une chance que ce soit l'un des items que je ne quitte au grand jamais avec mon téléphone et mes clés de voiture. Je débarrasse la table et monte dessus afin d'atteindre le détecteur, sans rien à brûler, le briquet seul n'allait pas faire beaucoup de fumée alors il fallait que je me rapproche le plus possible du capteur. Après quelques secondes de pure tension où je me suis imaginé les pires scénarios, le genre de scénario improbable qui ne se réalisera jamais hein, faut pas me sous-estimer non plus, l'alarme se déclenche et je ne peux m'empêcher de pousser un cri de victoire en sautant de la table. « Ça y est on va sortir d'ici !! » Criais-je tout en secouant énergiquement Akira, beaucoup trop content pour la situation. Nan je ne m'imaginais pas rester toute ma vie ici à boire de l'eau oxygéner et bouffer des cristaux de sel, allez savoir pourquoi il y a ces merdes ici d'ailleurs. Après quelques minutes la porte s'ouvre en trombe et je me met à titiller le bras de Akira, un énorme sourire aux lèvres, beaucoup trop content pour retenir quoi que ce soit. Mais bon, dès que j'ai vu que le concierge était celui qui avait ouvert la porte, je me suis figé d'un coup. Ça, ça sentait pas bon du tout. Je suis resté légèrement en retrait alors qu'Akira prenait toute la responsabilité. Sans vouloir faire le connard, je vais le laisser faire sagement parce que personnellement, je pars perdant dès le début. Le concierge nous regarde tour à tour et finit par me fixer avec un air très septique. Je n'ai pu que lui faire un sourire très gêné et un petit signe de main. Déjà qu'il pouvait pas m'encadrer, j'étais sur de me prendre des mois de corvées. Peut-être même des années de corvées vu qu'il vient de remarquer le briquet que j'avais dans les mains. « J'vous jure pour une fois c'est pas ma faute, la porte s'est refermée toute seule ! » J'ai dit en levant les deux mains en l'air. Eh, il y avait pas le feu, c'était déjà ça, concrètement je n'avais rien fait de mal. « Pensez-vous que je vais croire à ça ? Je ferais en sorte que vous soyez chargé de corvées pendant un bon moment monsieur Uehara. » Il tourna ensuite son attention vers Akira, en pointant son doigt vers lui. « Je ne pensais pas que vous auriez d'aussi mauvaise fréquentation monsieur Asano, vous n'échapperez pas à une punition. Et maintenant hors de ma vue avant que je ne m'occupe moi-même de votre cas. » Ouaip, bah je ne me suis pas fait prier, je me suis vite faufilé entre les hommes, me tournant vers Akira pour lui faire un signe de main et lui lancer quelques mots avant de disparaître. « Merci mec, t'es le meilleur je te revaudrait ça. » Et ce n'est pas des parole en l'air, s'il lui arrivait une merde, il pouvait compter sur moi, même si on se connait pas plus que ça au final.

© As


~fin~

Contenu sponsorisé
Ce message a été posté
 

Who did that !? ft. Akira

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Oda Akira
» Sorry, I can't tell lies... |#| EMI&AKIRA
» ichijô akira ♠ not so bad
» [terminé] Forever Alone! [NIKO&AKIRA]
» More than a brother, you're my friend. || AKIHIRO&AKIRA
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Royal Private Schools ::  Memories, memories! ::  les archives du forum :: Les RPs termines-