ootd ∞ J’enfilais doucement ma paire de chaussures avant d’attraper ma veste en quittant la chambre. Ce soir je comptais profiter des derniers jours de vacances avant de jouer les pseudo-élèves modèle - on y croit. J’ai eu vent d’une soirée qui se déroulait dans un bar que je connaissais et fréquenter régulièrement. Ça aurait été idiot de louper ça. Je me demandais la petite Senna. Ce serait amusant, tient. Voilà maintenant 5 ans qu’on se connaît, qu’on s’amuser a jouer comme deux enfants au jeu du chat et de la souris. Bon, j’avoue qu’un mec sensé aurait laissé tomber et cessé de courir après une fille comme elle qui ne cesse de mettre des vestes. Mais elle m’amusait assez et égayait un peu mes journées. J’aimais bien la voir énervée, c’était puéril, je suis le premier à le reconnaître, mais elle avait déclaré la guerre quand je suis revenue dans cette maison. Néanmoins, je ne m’en plaignais pas.
Enfin bref, j'attrapais les clés de mon bolide préféré, la prunelle de mes yeux. Le fait de pouvoir juste conduire ma moto me rendait heureux comme un enfant. C’était tout con, je suis le premier à l’admettre, mais on avait tous ses passions. Je dévalais rapidement les escaliers. Je repérais brièvement la mère de cette teigne que je convoitais depuis longtemps et que je saluais brièvement. Pourquoi Senna n’était pas aussi mignonne que sa mère franchement. Ça aurait été plus facile. Enfin bon, je m’engouffrais dans cette pièce obscure qu’était le garage. Plusieurs voitures l’occupaient ; la mienne, celle de mes parents… Je me dirigeais vers mon véhicule a deux roues noir. Rien que sa vue me faisait sourire. J'étais prêt à monter dessus, cependant un truc m’interpellait. La voir si bancale était bizarre. Instinctivement, je vérifiais les pneus avant de me rendre compte qu’il y en avait un qui était dégonflé. Un sourire narquois aux lèvres. Cette garce de Senna. Putain, j’espère qu’elle est immunisée contre la mort… J’essayais de contenir ma rage. Je me rendais en premier lieu dans la cuisine et parfait, cette idiote s’y trouvait. Sans même émettre un seul mot, j'attrapais son bras d'un geste virulent, exerçant une certaine pression sur sa peau. Je la traînais de force jusque dans le garage. Je poussais la jeune fille contre une voiture et la foudroyer du regard.
▬ T’es sérieuse là ?
Lançais-je sèchement. Il était difficile pour moi de rester calme. Je poussais un lourd soupir avant de passer ma main sur le visage.
▬ Tu sais, je m’y suis fait a tes conneries de gamine, mais là, toucher à ma moto, crois-moi, t’es allée trop loin
Je m’en fous qu’elle s’amuse à me piquer ou détériorer des trucs dans ma chambre, mais ma moto ça, ne valait mieux pas y toucher franchement. Et Senna l’avait fait.
▬ Tu veux vraiment finir à la morgue ou quoi ?
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 15:12
TENUE † Allongée sur le lit, téléphone en main, je m’occupais de mes instagrams, avant de regarder l’heure. Il allait falloir que je descende pour aider ma mère. J’étais restée toute la journée dehors. Boulot. Surtout des shootings pour faire la nouvelle collection de cet été. Et je devais en poster pas mal. Ma mère ne disait rien, c’était les vacances, je pouvais faire ce que je voulais à mon âge. Elle savait que je travaillais, mais pas dans quoi. Valait mieux pas qu’elle le sache de toute façon. Soupirant longuement, je souris en me redressant. Tout à l’heure en rentrant j’étais passée par la case du garage pour prendre ma vengeance. Il le méritait, avec la journée qu’il m’avait fait passer hier… C’était rien contrairement à tout ce qu’il avait pu me faire. Même si cet enfoiré… Je fermais les yeux avant de secouer la tête. Il ne pourrait pas être boutonneux ? Et laid ? A force, je dois avouer, qu’il ne me laisse pas indifférente… Mais plutôt mourir que de l’admettre. Me relevant je m’étirais avant de quitter ma chambre. Chambre, que je fermais à clé derrière moi. C’est ça quand on vit avec un fouineur casseur de pied. Descendant sans un bruit, je rejoignis ma mère en cuisine avant de soupirer silencieusement. Cuisiner ne me dérangeait pas. Mais je devais l’avouer, là, j’étais fatiguée de ma journée. Faisant craquer ma nuque et mes doigts, je m’installais sur une chaise avant de me mettre à cuisiner. Ce n’était pas bien méchant aller. Discutant avec elle, je lui fis signe de partir se reposer. J’avais bientôt fini, alors qu’elle aille se reposer un peu, ça ne lui ferait pas de mal. Me retrouvant seule dans la cuisine, je me levais pour tout ranger, avant d’aller me laver les mains. Torchon en main, je m’essuyais avant de sentir une pression sur mon bras. Pas besoin d’être devin pour savoir de qui il s’agissait. Il me faisait mal en plus. A peau nue, je grimaçais avant de me retrouver contre la voiture. Je me frottais le mollet. « T’es sérieuse là ? » Bon. Il réagissait vraiment mal, quand on touchait sa moto. Ca va, il a passé l’âge de faire mumuse, il pouvait le regonfler son pneu de merde. « Tu sais, je m’y suis fait à tes conneries de gamine, mais là, toucher à ma moto, crois-moi, t’es allée trop loin. Tu veux vraiment finir à la morgue ou quoi ? » Je me redressais en croisant les bras sous ma poitrine. Regarde plongé dans le sien je levais les yeux au ciel. « Oh ça va. Avec la journée que tu m’as fait passer hier. Je me venge comme je peux. J’innove. C’est qu’un pneu. J’aurai pu la rayer, ou la brûler. Ou que sais-je encore. » Il allait pas en faire un drame. « Si tu veux tant sortir que ça, t’as qu’à prendre la voiture. » Je tapotais sa voiture avant de plisser les lèvres. « Ah… J’ai laissé le couteau dans la cuisine… J’aurai pu crever un pneu de ta voiture aussi. »
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 18:42
SENNA & XIAN
you'll die tonight
ootd ∞ La journée que je lui ai fait passer hier ? Je levais quelques instants au ciel, essayant de me remémorer ce que j’ai pu faire. Ah oui, la disparition de ses petites affaires telles que son téléphone, ses écouteurs…. Et même son chat que je me suis amusé a planquer dans le garage. J’avoue, sadique mais marrant. Cependant, elle avait dépassé la limite, et cette limite c’était ma bécane. Je riais jaune quand elle évoquait une liste non-exhaustive de torture sur mon véhicule. Non, cette fille était définitivement suicidaire… Je l’aurais balançais du premier étage sans hésitation. Mais ce qui me faisait chier, c’est qu’elle continuait de me provoquer, voulant encore s’en prendre à ma voiture. Je soufflais un rire, agacé parce ses dires. Je pouvais bien rire, mais ça, ce n’était pas pardonnable. J'attrapais une de ses mèches entre mon pouce et mon index
▬ Oui, tu n’as qu'à faire ça. La prochaine fois, moi, je te couperais les cheveux. Ce n’est pas grave ça repousse après tout
Vu que pour elle déchiqueter des pneus ou rayer une peinture ce n’était rien. Mais l’histoire de lui couper les cheveux, c’est une idée à garder tiens. Au moins je sais que l’a elle me prendra un peu plus au sérieux et qu’elle ne peut pas se foutre de moi ainsi.
▬ Ne me tente pas Nana.
Je regardais quelques instants ma moto que je ne pourrais pas utiliser ce soir. Ça m’agaçait sérieusement. Je posais ma main sur son délicat cou avant de soupirer et me mordre la lèvre
▬ Je te jure que là, j’ai envie de te briser le cou, là
J’étais vraiment remonté putain. Je pouvais m’amuser de ses bêtises, parfois sadiques qu’elle faisait, mais là, j’aurais presque préféré qu’elle me foute un coup de couteau. Je retirais ma main de sa peau avant de passer ma main dans mes cheveux.
▬ Je te l’ai dit à mainte reprise de pas toucher a ma moto. Tu peux pas rester tranquille ne serait-ce que quelques jours non ? Tu attends vraiment que je t’achève ? Dit-le moi, ca peut se régler vite et bien.
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 19:08
TENUE † La journée d’hier avait été… Palpitante. Il ne m’avait pas lâché une seule seconde. C’était comme une partie de ping pong. Il envoyé la balle je la lui renvoyé, et ainsi de suite. Une partie qui durait depuis cinq ans. Cinq ans de souffrance. Bordel que ce gosse allait me pourrir la vie. Le voir me toucher les cheveux, je plissais mon nez. Pas que je déteste, au contraire, en fait c’était ce que je préférais le plus. Mais ça… Je ne comptais pas le lui dire. « Oui, tu n’as qu'à faire ça. La prochaine fois, moi, je te couperais les cheveux. Ce n’est pas grave ça repousse après tout » Je souriais en coin. Il disait ça car j’étais en étude de coiffure ? Mes cheveux étaient précieux, il n’avait pas intérêt à y toucher. Sinon ce n’est pas les cheveux, moi, que je vais lui couper. « Un pneu ça se change, après tout. » Je jouais avec le diable, je le savais. Mais pour le coup, il me gonflait, et pas qu’un peu. Je doute qu’il apprécie que je puisse lui dire ce genre de chose. Mais moi, je me permettais. « Ne me tente pas Nana. » Je fermais mes yeux avant de taper du pied. « Encore ! Encore et toujours ce surnom ! ARRÊTE ! » J’élevais la voix pour lui montrer mon mécontentement. Je n’aimais pas ce surnom. Et depuis des années maintenant, il m’énervait à me le sortir quand j’étais énervée. Sentant sa main sur mon cou, je déglutis en relevant le regard vers le sien. Je pouvais y lire la colère et la haine. J’assumais, tellement ma bêtise. Mais lui aussi s’en était pris à quelque chose de cher. « Je te jure que là, j’ai envie de te briser le cou, là » Passant ma langue sur mes lèvres, d’un air provocateur, je penchais ma tête en arrière comme pour lui donner la permission. Mais je savais qu’il ne le ferait pas. D’ailleurs, il enleva sa main bien vite. « Je te l’ai dit à mainte reprise de pas toucher à ma moto. Tu peux pas rester tranquille ne serait-ce que quelques jours non ? Tu attends vraiment que je t’achève ? Dis-le moi, ça peut se régler vite et bien. » Je pouffais de rire avant de claquer ma langue contre mon palais. ME décollant de cette voiture, je posais ma main sur son torse pour le pousser en arrière. Le faisant reculer contre le mur, j’attrapais son menton avant de faire une grimace. « Et toi, je t’ai dit de ne pas toucher à mon chat. Tu m’as cherché la première. Mon bébé ne t’a rien fait. Alors laisse-le tranquille. Ne pose pas tes mains pleines de doigts sales, sur lui. » Dis-je d’un ton calme. Je le lâchais en le repoussant. Agacée je tournais un regard vers sa moto en levant les yeux au ciel. « C’est un prêté pour un rendu. On va dire ça, hum Wei. » Je tournais le visage vers le sien en le foudroyant du regard.
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 20:01
SENNA & XIAN
you'll die tonight
ootd ∞ Je me doutais que ca se changeait n’était pas si compliqué mais elle croit que j’ai le temps de m’occuper de ses conneries à chaque endroit où elle sévissait ? Bordel, tellement j’étais en colère, je ne pouvais même pas me délecter de sa crise lorsque je prononçais ces deux syllabes. Mais même si elle taper du pied hurlait, criait, rien à foutre. Ce ne changera jamais. Je l'appellerais comme ça jusqu'à la fin de ses jours. Et le fait qu’elle me provoque de cette manière, la voir se donner à moi pour que je l’achève n'arrangeait pas du tout ses affaires. Manuellement, je reculais quand elle me poussait jusqu’a buter le béton de la pièce. Je soupirais et roulais tout simplement les yeux , l’écoutant d’une oreille me parler de sa boule de poil. « C’est un prêté pour un rendu. ». Je massais doucement mon menton tout en soufflant un rire.
▬ Mon cul…
Elle était sérieuse ? Non, je ne suis pas d’accord, tout ce que je pourrais lui faire ne serait pas une vengeance adéquate pour mon petit bijou. A mon tour, j’attrapais son poignet puis je la plaquais violemment contre le mur et coincer son bras contre ce dernier. A force de provocation, elle allait finir à voir plusieurs bleus. Mais elle saura que j’ai aussi mes propres limites.
▬ Ca va, tu parles comme si j’avais foutu un coup de pied dans ta bestiole. Mais je me dis que c’est ce que j’aurais dû faire.
Je suis pas du genre à vouloir maltraiter les animaux, mais elle va m'y pousser a force. Tout comme elle, je saisissais son menton, la forçant a tourner le visage. Je me rapprochais doucement de son oreille, continuant dans un susurre.
▬ Et puis si mes souvenirs sont bons, n’est-ce pas toi qui a déclaré les hostilités quand je suis revenu dans cette maison ? Tu n’as ce que tu mérites si-je puis dire
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 21:35
TENUE † Ça allait partir en couille, ne me demandez pas pourquoi, mais je commençais à le connaître le petit. Pas comme si je l’avais fait mais presque. En attendant, je n’allais pas me laisser marcher sur les pieds, et ça, il le savait très bien. Je ne serai pas Senna, si je le laissais faire. « Mon cul… » Ouais, ouais, ton cul. Je levais les yeux au ciel, avant qu’il ne m’attrape par le bras pour me plaquer contre le mur. Grimaçant sous la douleur, je serrais les poings sans rien dire. Même s’il me faisait mal. « Ça va, tu parles comme si j’avais foutu un coup de pied dans ta bestiole. Mais je me dis que c’est ce que j’aurais dû faire.» je lui donnais un coup de pied dans son tibia, sans trop mesurer ma force. « Tu le fais, t’es mort. Et encore. La mort c’est trop généreux. » Crachai-je en tremblant d’énervement. Essayant de défaire son emprise, il m’attrapait le menton, pour se rapprocher de moi. Ce gosse, il m’imitait, il ne savait donc pas innover ? Pathétique. « Et puis si mes souvenirs sont bons, n’est-ce pas toi qui a déclaré les hostilités quand je suis revenu dans cette maison ? Tu n’as ce que tu mérites si-je puis dire » Je repoussais sa main avant de soupirer. « Si tu ne m’avais pas gonflé avec ta drague à deux balles, on en serait pas là. » Clairement oui… Surtout depuis tout ce temps. « Putain Wei, t’en as pas marre ? Ça fait cinq putains d’années ! Tu devrais te lasser à force…. Pourquoi tu t’acharnes, ça ne fait que te rendre encore plus pathétique tu sais… » Je ne lésinais pas sur les mots, exprès, pour le faire réagir, parce que bon… Cinq ans quoi. « Tu veux tant me baiser que ça ? C’est quoi ? Un pari que t’as fait ? Si tu n’arrives pas à m’écarter les cuisses quoi ? Tu dois du fric ? Ta vie ? Autre chose ? Arrête. Franchement. Arrête le massacre. »
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 23:14
SENNA & XIAN
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ootd ∞ Je grimaçais légèrement de douleur en sentant son coup. Mais ce n’est pas ça qui me poussera à la lâcher ; pas tant que lui aurait bien expliquer comment ça fonctionnait ici. Ses menaces me passaient au-dessus de la tête. Néanmoins, je ne pouvais pas me retenir doucement. Enfin, elle pouvait comprendre ma colère quand on touchait à mes affaires auxquelles je tenais. Bon, il restait qu’à voir si elle les appliquera. J’avais l’impression que ces petits jeux étaient un cercle qui prendra fin seulement lorsqu’un de nous deux mourra. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire lorsqu’elle évoquait notre première rencontre. C’est sur, je n’ai pas joué la carte du gentleman ce jour la à son grand damne. Lorsqu’elle se libérait de mon emprise, je finissais par m’éloigner d’elle de quelques pas, continuant à l’écouter déblatérer encore et toujours des conneries. Quelque part, la question était a se poser… A croire que j’avais presque oublié la raison principale pour laquelle je lui tournais autour. J’aurais pu la laisser tomber et continuer a baiser la nana que je fréquente en ce moment, mais je ne sais pas. Je n’arrivais pas à la lâcher. Senna n’était pas comme les autres, bien au-delà du fait qu’elle me fasse tourner en bourrique depuis toutes ces années. Je ne saurais dire de quoi il s'agissait. Mon visage s’était doucement assombri.
▬ Si tu étais un pari, il y a bien longtemps que j’aurais gagné
Lançais-je froidement. Elle ne savait foutrement pas de quoi elle parlait. Je n’ai jamais parlé d’elle à mes potes, je sais très bien ce qu’ils en penseront et qu’ils diront au fait que je l’ai pas mis a poil. Ou même ceux qui n’hésiteront pas à tenter de me devancer. Mais bon, pas besoin de parler de ces cons. Je devais régler mes comptes avec elle. « ça ne fait que te rendre encore plus pathétique, tu sais… ». Ces mots qui résonnaient dans mon esprit m’agaçaient.
▬ Qu’est-ce qui peut m’empêcher de prendre, là, contre cette voiture ?
Sans faire ni une ni deux, j’attrapais son bras brusquement contre le capot de ma voiture. La jeune fille, dos à moi, je laissais mon poids s’abattre sur elle, plaquant ses doigts contre la carrosserie. Je laissais ma main livre caresser sa peau remontant doucement le long de sa cuisse.
▬ Avec une jupe aussi courte, arracher ton sous-vêtement ne me prendrait même pas deux secondes
Je continuais à continuer ma course, m’arrêtant a une certaine limite. Alors que de mon autre main je vins délicatement caresser ses cheveux bruns ; un contraste entre la brutalité entre ma main sur sa cuisse et la douceur de l’autre dans ses cheveux. Je poussais un lourd soupir avant de m’éloigner d’elle et la laisser respirer
▬ J’aurais pu te sauter depuis bien longtemps Nana, mais je ne l’ai jamais fait et je ne le ferais jamais, du moins pas de cette façon. Parce que ça, ça aurait été vraiment pathétique…
Je sais que je peux être un véritable enfoiré, cependant, je ne m’abaisserais a abuser d’une fille...
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 23:36
TENUE † « Si tu étais un pari, il y a bien longtemps que j’aurais gagné » Je le regardais longuement, hésitante sur mes paroles à venir. Alors pourquoi ? Pourquoi continuait-il ainsi ? Est-ce qu’il m’aimait ? Est-ce qu’il me faisait le remix d’un mec dans les mangas, qui drague de façon inapproprié, la fille qu’il aime ? Non, par pitié, ne me dite pas que c’est ça. Je ne veux pas vivre ce genre de chose. Je ne suis pas ce genre de fille. C’est vrai que j’aime les hommes un peu macho. Mais là, c’est tordu et flippant. Il va trop loin. Cinq ans. C’est long. Je suis un peu perdu. J’essaie de le raisonner, alors pourquoi me sort-il ça. Comment. Comment aurait-il pu gagner ? En me violant ? Je lui aurai bouffé sa queue. Mais pas de la façon dont il espèrerait. « Qu’est-ce qui peut m’empêcher de prendre, là, contre cette voiture ? » Hein ? Gémissant alors qu’il me tordait le bras, je me retrouvais face au capot de la voiture, alors que mon corps était légèrement penché en avant. Son corps était contre le mien. J’avais l’impression d’être ailleurs. Mes oreilles bourdonnaient, mon cœur s’affolait, j’avais du mal à respirer. Non, en fait, j’étais en train de suffoquer. Je ne respirais plus sous le choc. Il avait dépassé la limite. Pourquoi faisait-il ça ? Tout ça pour un pneu de moto… Il est trop con. Je pouvais sentir sa main sur ma cuisse. C’était déroutant. « Avec une jupe aussi courte, arracher ton sous-vêtement ne me prendrait même pas deux secondes » Déglutissant, je serrais les poings en essayant de le repousser. Pour autant, j’étais écrasé contre le métal froid de la voiture. Son corps était chaud, son parfum m’enivrait. Je pouvais sentir son souffle sur mon cou, son haleine me titillait les narines. Sentant sa main dans mes cheveux, je fermais les yeux. C’était… Bordel. « J’aurais pu te sauter depuis bien longtemps Nana, mais je ne l’ai jamais fait et je ne le ferais jamais, du moins pas de cette façon. Parce que ça, ça aurait été vraiment pathétique… » Eloigné de moi, j’inspirais longuement avant de glisser sur la voiture et me retrouver à genoux sur le sol. J’avais l’impression que mon cœur allait quitter ma poitrine. Même si j’avais « confiance » en lui. Parce qu’en cinq ans, il n’avait jamais fait rien de plus que de me toucher les cheveux, le visage, ou la cuisse et les bras, je savais qu’il n’irait pas plus loin. Pourtant là. Il venait de me faire peur. Déglutissant longuement je passais ma main sur mon visage. Je n’allais pas pleurer de peur devant ce connard. « J’ai simplement dégonflé ton pneu. » marmonnai-je doucement. La gorge enrouée par la peur, je toussais un peu. « Il te suffit de prendre la pompe et de le regonfler. » Ajoutai-je en me relevant avec difficulté. Cherchant la pompe du regard, je marchais en sa direction avant de la prendre. Elle était lourde, très lourde mais je m’en fichais. Me tournant vers lui je vins la plaquer contre son torse. « Tu sais combien de femmes sont violées par jour sur terre ? six cent quatre-vingt-cinq. »Je marquais une pause avant de rire nerveusement. « Une personnes toutes les deux à trois minutes. Ne refait plus jamais ça. Pas avec moi. » je le regardais droit dans les yeux avant de lâcher cette foutue pompe de merde. « Si t’agissait normalement. Sans vouloir forcer la chose, t’aurais sûrement eux une chance, espèce d’abruti. »
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Ce message a été posté Lun 27 Mar - 14:27
SENNA & XIAN
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ootd ∞ ▬ Ce n’est pas seulement à cause de la moto...
D’accord, je suis le premier à reconnaître que j’ai été un peu trop loin cette fois. Rien ne pouvait justifier mon geste. J’ai été simplement vexé par ses propos et le fait qu’elle parle sans même savoir m’avait vraiment poussé à bout. Et bon dans ces cas-là, j’agissais de manière un peu trop impulsive comme maintenant. Je voulais aussi lui faire comprendre que si j’avais absolument voulu l’avoir, je n’aurais pas attendu que 5 ans s’écoulent. Mais je ne veux pas me vanter d’avoir violé une fille ; il y a aucune fierté. Et surtout, je ne pourrais plus me regarder dans une glace.
▬ Mais tu as raison, je suis un abruti, je ne sais pas faire les choses normalement
Dis-je nonchalamment, presque d’un ton sarcastique. S’attendait-elle a ce que je sois un petit animal docile qui l’appâte patiemment de mots doux ? Je n’ai pas la patience pour, surtout si je n’avais ce que je voulais au final. De plus, ce n'était pas du tout dans ma personnalité. Même mon hypocrisie pouvait avoir ses limites. Je posais la pompe à air sur le sol. Je me courbais légèrement vers elle pour lui faire face puis je posais ma main sur son épaule. Je pouvais voir l’effet que ma réaction a eu sur elle. Je soupirais pour ensuite la regarder avec un peu plus de douceur.
▬ Je te l’ai dit, je ne te violerais jamais. Je te refais plus une telle frayeur et je ne veux pas que tu penses qu’un jour, je te forcerais a coucher avec moi
Non, j’appréciais beaucoup trop sa mère et Senna pour leur faire subir une telle épreuve. Libre à elle de croire si je suis capable d’en arriverait là.
▬ Mais comprend une chose Senna, j’ai ma limite aussi. Autant tu la franchiras, autant tu en pâtiras. Donc c’est seulement à toi de voir jusqu’où t’es prête à aller.
Elle m’avait provoqué, autant avec ses agissements que ses paroles. Je continuais à la regarder avec insistance. Je détaillais chaque trait de son joli visage ; sa cascade de cheveux, ses yeux noisette, ses lèvres rosées… Mais rien. Elle m’attirait toujours autant qu’au premier jour certes, cependant aucun sentiment n’étaient à déceler. Alors pourquoi je m’accrochais autant à elle ? Peut-être le fait qu’elle me résiste autant… J’en savais rien. Je me redressais et me grattais la tête à cette pensée.
▬ Tu peux y aller, je ne te retiens plus.
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Ce message a été posté Lun 27 Mar - 15:37
TENUE † « Ce n’est pas seulement à cause de la moto... Mais tu as raison, je suis un abruti, je ne sais pas faire les choses normalement » Au moins, il le reconnaissait, c’était un grand pas pour l’humanité. Pour lui je n’en sais rien, ce mec m’étonnera toujours. C’est bien un gosse de riche. Soupirant, je fermais les yeux avant de l’entendre bouger. Sentant une main sur mon épaule, j’ouvris à nouveau les yeux pour le regarder. [colo=black]« Je te l’ai dit, je ne te violerais jamais. Je te refais plus une telle frayeur et je ne veux pas que tu penses qu’un jour, je te forcerais à coucher avec moi »[/color] Y’a bien intérêt. Parce que mon genou, c’est dans ses boules que ça ira. Et sans aucune hésitation. Si en cinq ans, je ne l’ai jamais frappé ici. Je le ferai sans gêne pour cette fois. « Mais comprend une chose Senna, j’ai ma limite aussi. Autant tu la franchiras, autant tu en pâtiras. Donc c’est seulement à toi de voir jusqu’où t’es prête à aller. » Pourquoi il faudrait que je me retienne alors que lui, n’a aucune limite ? Sale con. Je plissais le nez sans rien dire. Je préférais rester silencieuse et l’insulter dans ma tête. « Tu peux y aller, je ne te retiens plus. » Inspirant longuement, je le regardais avant de m’approcher d’un pas vers lui. Sans rien dire, je glissais mes mains dans les poches de son pantalon pour y trouver ce que je cherchais. Les capotes. « Fais pas le con. Je n’ai pas envie de faire la bonniche à l’hôpital pour t’amener à bouffer. » Crachai-je en retirant mes mains de son pantalon. Qu’il se protège. Manquerait plus que ça tient. Qu’il choppe une merde et que je doive le subir encore plus. Sans un mot de plus, je quittais le garage en claquant la porte assez fortement. Agacée, je montais dans ma chambre pour me laisser tomber sur le lit. J’avais tout de même la marque de sa main, encore présente sur mon bras. Cet abruti.
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