Stand by me tonight

Ce message a été posté Dim 15 Avr - 14:27

Stand by me tonight

Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X Il était heureux que cette journée soit terminée. Pas que le costume le dérangeait, il adorait portait des tenues plus originales les unes que les autres, mais il avait hâte de rentrer dans sa suite personnelle. Il n’avait pas cessé de penser à lui depuis qu’il l’avait quitté, parfois il s’était surpris à vouloir le chercher du regard alors, que de son stand, c’était tout simplement impossible. Est-ce qu’il viendrait ? Il ne sait pas. Quelque part, il l’espérait. Son coeur glacé, s’était mis à chauffer tout le temps qu’il était dans son champ visuel. Il ferme un moment les yeux et se dit qu’un bain ne serait pas de refus pour détendre ses muscles et cette fatigue qui s’était accumulée avec le temps. Il avait versé de nombreux pétales de rose pour le bienfait qu’ils apportent ainsi que pour l’odeur dont il apprécie. Il n’a allumé aucune lumière, la lumière artificielle lui faisant mal aux yeux. Dans cette eau chaude et moussante, il ne peut s’empêcher de visualiser son visage. Il se rappelle la douceur de ses cheveux. Il s’était fait violent pour ne pas le prendre dans ses bras pour le sentir contre lui, sentir qu’il était bien devant lui et en vie. Honnêtement, il était le seul qui ébranle sa confiance en lui, en ses idées. Katsura était le seul homme face à qui, il pouvait agir comme un petit garçon sans défense. Il regrette parfois de ne pas l’avoir retenu, de ne pas l’avoir supplié de rester, même Nami lui a fait la morale le soir même de l’avoir laissé quitté le Japon sans lui dire pour son cancer. Kagetora aurait pu utiliser cette excuse, mais il n’avait pas voulu gâcher la vie de famille et de bonheur de son aîné. Il avait déjà assez souffert et, il se rappellerait toujours sa joie quand il avait tenu ce petit être entre ses bras et qu’il l’avait félicité. Quelqu’un d’innocent avait eu plus besoin de son sempai que de lui. De plus, il n’avait pas eu envie que celui-ci reste par pitié, inquiétude ou autres.

Alors de quoi ils avaient parlé lors de leur dernière entrevue ? De pas grand-chose, si ce n’est qu’ils étaient restés silencieux la plupart du temps, observant la scène. Tora lui avait souhaité bon courage pour sa carrière solo et lui avait offert un porte bonheur, ainsi que l’une de ses guitares. En lui disant, qu’ainsi, ce serait comme s’il l’accompagnait. Ils n’avaient pas parlé de ce qui s’était passé le soir même de l’enterrement. A ses yeux, Katsura s’était laissé faire juste parce qu’il était trop gentil, pour consoler l’un et l’autre tout simplement. Au fond, il s’en voulait de s’être laissé aller à ses fantasmes.. Alors, qu’il avait enterré un homme qu’il a aimé et aime encore malgré toutes ces années. C’était compliqué… Il avait encore les anneaux, qu’ils avaient achetés ensemble. Ils devaient annoncer la nouvelle le jour de sa disparition. Tora n’avait pu rien dire et a tout simplement garder le silence, et garder cette boite à bijoux précieusement. Il avait gardé d’autres affaires de Kamui, comme ses baguettes de batterie, sa basse aussi sur laquelle, il lui est arrivé de jouer.. Ce soir, il n’a rien prévu, si ce n’est qu’un repas en tête à tête, discuter tranquillement à l’abri des regards et découvrir tout ce qui lui était arrivé depuis leur séparation.

Perdu dans ses pensées, il ne vit pas le temps s’écouler et ne se rendit pas tout de suite compte, que l’eau s’était refroidie. Il se lève de cette baignoire à angle, se rince après avoir ôté le bouchon pour faire écouler l’eau et vider la baignoire. De là, il s’essuie rapidement avec l’aide d’une serviette et va fouiller dans son placard pour chercher des vêtements. Pour être honnête, avec ses cheveux roux, il n’avait pas réellement confiance de la façon dont il devait accueillir son ainé. Il finit par enfiler un pantalon en simili cuir, une chemise bleue, sans oublier d’enfiler ses lunettes de soleil pour allumer l’éclairage artificiel de la suite afin de protéger ses prunelles. Ses cheveux étaient encore mouillés quand, il entendit des coups frappés à sa porte. Son coeur rate un battement, il semble être confiant comme ça, mais la réalité est vraiment tout autre. Il inspire et expire et se dirige vers la porte où, ôte la chaine de sécurité pour ouvrir et se retrouver face à son aîné qui était encore plus resplendissant qu’un peu plus tôt. Son coeur se mit à marteler comme un fou. Il ouvre la porte en grand et se pousse :

« Bonsoir, Sempai, je suis heureux de voir que tu sembles être entier. »

Petit clin d’oeil aux dernières paroles qu’il lui avait lancé. Une fois entré dans sa suite, il finit par refermer définitivement la porte, se retrouvant ainsi dans l’intimité la plus totale.

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Ce message a été posté Dim 15 Avr - 23:55

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X J’étais très professionnel donc malgré cette rencontre avec Kagetora j’avais terminé mon travail sans me laisser distraire, continuant encore de signer des autographes et écouter les fans durant des heures. Ce n’est qu’une fois que tout fut terminé que mon cœur a commencé à battre la chamade, soupirant la main sur la poitrine, je me sentais excité à l’idée de le revoir ce soir et j’avais peur en même temps. Depuis combien d’années maintenant n’avais-je pas ressenti de tels sentiments ? Ça me rendait fou et j’avais l’impression que notre passé commun venait frapper à ma porte d’une façon soudaine et brutale. Une fois seul j’ai sorti cette carte qu’il m’a donnée, l’inspectant et la regardant comme si elle était un objet précieux, même si à mes yeux ça l’était. J’étais partagé de mile et une émotion, c’était un véritable feu d’artifice à l’intérieur et j’étais effrayé de ne pas savoir gérer tout ça. Je suis un homme, un adulte de quarante ans et pourtant face à Kagetora je perdais complètement mes moyens, je ne savais plus où j’étais, ce que je faisais et parfois même je pouvais oublier qui j’étais, c’était difficile de réprimer ces sentiments et de les voir resurgir aussi clairement, comme s’ils avaient juste attendu le bon moment pour me perturber et tourmenter mon existence.

Prenant la voiture jusqu’à mon hôtel où j’avais décidé de rentrer en premier lieu, je me suis retrouvé dans cette chambre, seul. Posant les clefs sur la table de chevet, j’ai retiré ma veste, mon écharpe, restant à faire quelques pas dans la pièce, sortant mon paquet de cigarettes pour m’en allumer une adossé contre la fenêtre que je venais d’ouvrir, la vue était très belle d’ici, donnant sur le plus beau côté de la ville, même si je lui tourne le dos à cet instant, me penchant juste assez pour lever la tête au ciel, laissant mes cheveux tomber dans le vide ou frotter mes épaules. Le temps de fermer les yeux je me retrouve projeté en arrière. Je pense que même si on faisait comme si de rien n’était aucun de nous deux n’a pu oublier cette nuit qu’on a passé ensemble, à ce moment-là Kagetora et moi n’avaient rien à perdre, on était deux âmes en peine et si je l’ai laissé faire ce n’est pas par pitié, dans ma tristesse j’en avais autant besoin que lui et envie aussi. C’était fou, j’ai l’impression parfois d’avoir rêvé cet instant, mais mon corps se souvient et je crois qu’à ce moment, s’il m’avait demandé de renoncer à tout ce que j’avais je n’aurais pas hésité.

Passant la main dans mes cheveux, je soupire avant de me traiter mentalement d’idiot, faut que je me reprenne bon sang. Finissant ma clope, je l’écrase dans le cendrier avant de refermer la fenêtre pour me diriger vers la salle de bain pour prendre ma douche, je n’allais pas y allait comme ça après tout. L’eau coule dans la baignoire et j’en profite pour me déshabiller, laissant exposer mes tatouages dans le miroir en face, attrapant un élastique pour attaquer mes cheveux, je m’installe sous l’eau à bonne température ça me détend un peu après cette longue journée. Surement que si je n’avais pas de projets je pourrais m’endormir comme un bébé en sortant de là, mais je n'étais pas prêt à laisser passer cette opportunité, j’avais raté trop d’occasions dans ma vie, je ne louperais pas celle-ci. Après quelques minutes je m’occupe de m’essuyer, ayant enfilé un peignoir mis à disposition par l’hôtel le temps de sortir une nouvelle tenue de ma valise.

Finalement prêt, j’attrape une de mes vestes et enfile mes chaussures, détachant mes cheveux en reprenant mes clefs sur le meuble. Je quitte la chambre, éteignant toutes les lumières et fermant la porte pour prendre l’ascenseur jusqu’au rez-de-chaussée, filant vers le parking pour reprendre ma voiture, je conduis jusqu’à l’hôtel où réside Kagetora partant à la recherche de sa chambre. Une fois devant, j’hésite une seconde avant de finalement frapper.. Attendant le cœur battant, jusqu’à ce qu’il ouvre et que mon regard croise le sien. Il ne porte plus son déguisement, ça me trouble bien plus de le voir ainsi...

« Ah ? Oui, moi et ma main avons survécu. » Dis-je en faisant quelque mouvement avec celle-ci, fermant et rouvrant mon poing, plaisantant simplement. Entrant à l’intérieur, laissant Kagetora fermer la porte, cette fois nous sommes vraiment seuls et dans l’intimité.

« Tu restes ici combien de temps ? » Demandais-je en jetant un œil à la chambre.

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Ce message a été posté Lun 16 Avr - 13:07

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X Ses lippes se retroussent doucement à la réponse de son aîné. Il était pied-nu, les cheveux encore complètement humides et pas du tout coiffés, mais c’est avec les lunettes sur le nez, qu’il l’observe sans aucune discrétion. Son coeur rate un battement, mais Kagetora se bat continuellement pour être maitre de ses émotions. Il a l’impression que le toucher, lui brûlerait les doigts. Cela devrait être interdit, d’aimer quelqu’un si fort, si fort au point que vous avez envie de tout foutre en l’air. Cependant, il était toujours marié apparemment et rien que ça, le freine dans ses envies, de lui dire de vive voix qu’il veut le toucher et pas seulement de manière décente. Qu’il veut l’embrasser à pleine bouche, le découvrir encore et encore. Déjà qu’il lui semble même difficile pour lui de le prendre simplement dans ses bras. Il finit par le laisser entrer dans cette suite, se trouvant au 52 étages. Elle est dotée d’une surface de 400m carrés, de meubles uniques et d’oeuvres originales installées sur une grande bibliothèque, répartie en deux pans sur chaque côté où se trouve un grand écran dans le salon. Plus loin, un lit king size, un piano à queue devant une baie grande et magnifique baie vitrée menant sur un grand balcon permettant une vision panoramique sur la ville qui brillait de mille feu. En plus de trouver une salle de bain en quartz où se trouve douche, baignoire, deux lavabos, un wc séparé et une surtout, dans cette même chambre, se trouvait un bar, des canapés confortables et même un spa privatif dans une autre salle… Mais, ce n’était pas le plus important. Le plus important, une fois que la porte fut fermée, c’était de se concentrer sur son aîné. Lui faisant signe de s’avancer et de s’assoir sur le canapé, il se dirigea derrière le bar et le frigo pour lui demander :

« Tu veux boire quelque chose en particulier sempai ? »

Il n’avait pas répondu à sa question, mais il l’avait entendu. D’ailleurs, quand il commença à remplir deux verres identiques, pour accompagner son aîné, il finit enfin par répondre :

« Je repartirai demain en fin d’après-midi et toi ? »

Les affaires n’attendaient pas et il était certain qu’une immense pile de paperasse s’était accumulée alors qu’il n’était arrivé qu’hier. Autant vous dire qu’être gérant d’une si grande agence, cela prenait beaucoup de temps et d’énergie. Ceci dit, il ne regrettait pas son choix, comme le fait qu’il ait commencé à lancer une ligne de vêtements. Il adorait dessiner, alors il était toujours à la recherche de nouveaux partenaires, surveiller les moindres faits et gestes des personnes qui travaillaient selon ses modèles. Kagetora était minutieux et intransigeant sur le travail. Même au niveau des mannequins, il préférait être celui qui les sélectionne, car il n’aimait pas quand un mannequin de par ses formes, était trop différent des autres ou bien, parce qu’il ne trouvait pas que malgré sa beauté, une de ses robes était bien mise en valeur. Puis, ce n’est pas seulement les robes.. Il écrivait aussi des haïkus et des nouvelles.. Alors, son éditeur, lui rappelait aussi parfois qu’il devait écrire pour vendre, promouvoir des ouvrages aussi.. Bref, il avait tant de projets en tête et, il n’était pas prêt de s’arrêter. Revenant vers son invité de la soirée, posant son verre et prenant place à ses côtés une fois qu’il fit un autre aller retour pour placer, des chips, des olives et d’autres appéritifs, il finit par demander :

« Que veux tu manger ce soir ? Je n’ai qu’à commander pour qu’on nous l’apporte. »

Propose t’il d’une voix calme et grave. A travers ses verres feutrés, il ne peut s’empêcher de l’observer tout en croisant ses jambes et prenant une gorgée de sa boisson.

« Alors, dis moi, comment se passe ta vie de famille avec le travail ? J’ai été surpris quand tu as arrêté ta carrière solo, tu as arrêté parce que tu as eu un problème ou pour autre chose ? »

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Ce message a été posté Lun 16 Avr - 15:38

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X Je détestais ça. Le fait d’être avec lui, de le voir face à moi en ressentant toutes ses choses alors que je ne pouvais franchir la limite. Cette sorte de barrière qui nous empêcher d’être honnête, de nous parler librement, de nous aimer sans compter. Face à lui je suis partagé entre deux forts sentiments, la raison et la passion. Si je craque je serais incapable de revenir en arrière et j’avais fait trop d’erreur par le passé pour que je puisse à nouveau faire un faux pas. Le regarder suffisait à faire battre mon cœur, admirer ses cheveux humides dans lesquels j’aimerais passer mes doigts, je voudrais me perdre dans ce regard qu’est le sien, bien que caché par cette paire de lunettes... Je savais comment il pouvait me regarder et j’en frissonnais rien qu’à l’imaginer, le remerciant presque de ne pas me faire supporter une telle épreuve. J’acquiesce à sa demande, le laissant nous servir un verre, peu importe la boisson, je n’étais pas difficile. J’allais éviter de me souler car je n’ose imaginer ce que je pourrais dire sous son influence, ça aide à délier les lèvres et parfois un peu trop. Heureusement je tenais bien l’alcool. J’avais eu le temps d’admirer la chambre, les meubles, c’était vraiment une belle suite. Retirant ma veste pour la plier et la poser sur le dossier du canapé, je m’installe en soufflant un « hum » à sa réponse concernant son séjour ici.

« Demain aussi, j’ai encore du boulot qui m’attend en rentrant. » On arrête jamais, je pense que c’était aussi le cas de Kagetora, pour ma part je pourrais prendre plus de jour ici, mais je n’en voyais pas l’utilité. J’étais seul. Attrapant le verre que Tora avait apporté, je croise les jambes et bois une gorgée, réfléchissant à ce qui pourrait bien me tenter, bien que je sois surtout venu pour le voir lui, même si partager un bon repas étais une bonne idée et que j’approuvais totalement, je n’avais pas réfléchi à ce qu’on ferait en réalité. Cette pensée me fit sourire finement, posant le verre encore à moitié plein.

« Quelque chose de bien américain ! » J’avais passé plusieurs années ici donc je connaissais leurs spécialités, comme les bons gros steaks, des trucs énormes qu’on ne trouve pas au pays du soleil levant. Même si on avait de l’argent j’étais toujours très modeste dans mes choix, j’adorais cuisiner donc je commandais rarement des plats, mais ce n’était pas vraiment l’idéal de s’occuper du repas moi-même ici... Levant mes yeux sur lui, il était difficile de détourner le regard, je faisais attention à ne pas trop le fixer ou m’arrêter sur les détails qui m’attirait comme ses mains ou son visage. Le raclant la gorge, je finis par détourner mes iris à sa question, ma vie de famille hein ? Je souris un peu ironiquement à cette pensée, ce n’était qu’une façade, sauf que d’un point de vue extérieur personne ne pourrait savoir comment ça se passe réellement dans ma vie.

« Je crois que je n’ai jamais était fait pour fonder une famille. » Soufflais-je un peu navré de l’avouer ainsi. Ce n’est pas Kamui que je remets en question, mais cette image de famille parfaite, cette vie que j’ai choisi et qui ne m’a finalement pas rendu heureux, cette femme pour qui je ne ressens rien et qui porte malgré tout mon nom. Je soupire en m’adossant un peu plus au canapé.

« Je n’étais pas présent pour eux, mes absences étaient devenu un fardeau, j’ai dû faire un choix. » Arrêter la musique pour passer du temps avec ma famille, être plus « présent », pourtant ce n’est pas ce qui s'est passé vu que je me suis engagé dans une autre carrière où je me suis isolé, rien n’a changé au final. Jouant avec mes mains que je regard un peu honteux, je suis conscient de mes erreurs, que ce soit en tant que mari ou surtout en tant que père, mais ça ne change rien. Je ne peux pas changer ce que je suis, j’ai vraiment fait de mon mieux toutes ses années pour oublier, pour ne pas ressentir le manque, pour ne pas avoir de regret, mais j’ai échoué. J’ai beau être doué dans ma vie professionnelle, niveau personnel je suis vraiment un cas désespéré.

« J’ai l’impression d’avoir tout raté encore une fois. » Tout comme je l’ai fais avec lui par le passé, mais je prends une inspiration avant de sourire comme pour ne pas qu’il prenne ça trop au sérieux, je ne suis pas venu ici pour me plaindre ou parler de mes problèmes.

« Parle-moi plutôt de toi. » Concluais-je en redressant le regard pour de nouveau l’observer.

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Ce message a été posté Lun 16 Avr - 16:51

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X La tentation et l’envie sont deux des fléaux de l’homme contre lesquels il doit lutter encore une fois. Il est marié, père qui plus est et doit-il mentionner le fait qu’il a failli se marier avec son frère aîné ? Bien que cela, c’était plus pour ne pas rester seul. Malgré son amour sincère pour l’homme, celui n’a jamais pu effacé constamment celui qu’il porte à l’homme ici présent. Ce homme devant lequel il est en émoi, qu’il pourrait carrément à en perdre la tête, si ce n’est pas déjà le cas quelque part. Il l’avait quitté sans attendre sa réponse, car il ne souhaitait pas se noyer de faux espoirs. Il n’était plus en âge de se laisser tromper par ce sentiment qu’est l’espoir. Kagetora a toujours su ce qu’il voulait, la preuve aujourd’hui, sur le plan professionnel, il pouvait concurrencer Meryl Streep dans le film : Le diable s’habille en Prada. Il était un homme qui était très pointilleux sur les petits détails, la folie des Grandeurs ? Oui et non, disons surtout qu’il n’aime pas perdre et faire moins bien que les autres. La recherche de perfection chez lui, et comme une seconde nature et pourtant, face à Katsura.. Il était incapable d’effectuer un geste envers lui, sans que celui-ci ne soit pas considéré comme déplacé. Il avait mal, terriblement mal, et se sentait être dans le Corps de Eve, devant la pomme défendue. La tentation d’y goûter, d’y toucher le démangent. Sauf, que réprimer autant ses sentiments, cela le détruit aussi. Il s’était battu contre sa leucémie pendant 13 ans en gros. Si on compte les huit premières années où, il n’a fait que des rechutes, qu’il a essayé de nombreuses méthodes en plus de se rendre à l’hôpital et les 5 années à suivantes en rémission.. Où chaque jour, la peur de retomber dans le cauchemar de la chimio et des rayons furent présentes. Seulement, il ne s’était pas laissé abattre. Il s’était battu, pour avoir la force de le revoir.. De « le » revoir lui, mais quelque part, s’il était heureux d’être face à lui, savoir qu’il était toujours marié, lui donnait l’impression que le Destin lui jouait un mauvais tour. Comme quoi, tout ce qu’il pouvait faire, c’était de dévorer du regard, de le toucher de ses prunelles bleues. Et cette pensée, lui rendaient les mains moites. Il revint avec deux verres de rosé pamplemousse. Le vin et le saké, deux boissons que Kagetora aimait par-dessus tout. Au moins, les deux rentraient demain, quelque part cela le rassure, mais l’inquiète.

« Si tu veux, selon ton départ, je peux changer l’heure du mien puisque nous avons la même destination je pense. »

Un moyen de pouvoir profiter encore de lui. C’était une torture, qu’il s’infligeait à lui-même, cependant, il ne pouvait pas laisser passer sa chance de pouvoir profiter de sa présence physique. Il était comme un enfant qui ne souhaitait pas lâcher son ours en peluche. Il était faible face à Katsura, celui-ci lui demanderait n’importe quoi, il le ferait. Il avait peur de se recevoir un « râteau » dans cette proposition « équivoque ». Toutes ces années à ne le voir qu’en magazine.. A entendre sa voix à la radion.. Un supplice de tantale.. Ce soir aussi, il le subissant, plus fort que tout, parce qu’il était là physiquement, mais qu’il ne pouvait pas céder à ses désirs, lui brûlant les entrailles. Une légère esquisse faire son apparition.

« Un truc de bien américain hein ? Je te laisse choisir, après tout c’est toi le connaisseur du pays. »

Il se leva pour lui ramener plusieurs prospectus concernant les restaurants des alentours et même de la restauration rapide sait-on jamais. Il connaissait l’appétit vorace de son aîné. Parler de bouffe, n’était qu’un leurre, en réalité, le savoir près de lui, est-ce qui occupait tout son esprit. L’observer discrètement, se concentrer sur chaque trait de son visage, le son de sa voix.. Curieux, il lui avait demandé la raison de cette reconversion, mais aussi comment était sa vie de chef de famille. Ses réponses le rassurèrent et le réjouissent un peu, mais une forme de culpabilité grandit en lui. Il ne semblait pas heureux et quelque part, une certaine colère aussi s’empare de lui. Il l’avait laissé filer, parce que son fils avait besoin de lui, qu’il pensait que c’était tout ce qu’il voulait et, il apprenait aujourd’hui, que cela ne semble pas être le cas… Il se rappelle une vieille conversation qu’il avait eu avec Kamui, quand ils avaient appris pour son mariage et le fait qu’il allait devenir père.. C’est comme s’il avait sentit le danger, peut-être qu’il aurait mieux de suivre son plan.. Plus encore quand il lui révèle d’avoir tout raté. Sa mâchoire se crispe, il reste calme :

« Tu n’as pas le droit de dire que tu as tout raté quand tu as pris une décision en ton âme et conscience. Ce n’est pas une première que tu sois maladroit, c’est aussi exaspérant que mignon. Tu es surtout trop gentil et lent pour certaines choses. Mais ça fait le charme de Sempai. Si j’avais su, j’aurais suivi le plan de ton frère, voler ton fils à la maternité. »

Il prit une gorgée de son vin, laissant planer le doute sur le fait qu’il était sérieux ou non dans ses propos. Kamui lui, avait élaboré tout un tas de plans pour faire capoter le mariage, du genre crier qu’il était contre et qu’il ne voulait pas de sa belle-sœur. Il sourit en pensant à « lui ». Finalement, il était aussi coupable de l’état actuel des choses. Faisant tourner son verre il reprend pour parler de lui et lui faire face :

« Comme tu as pu le voir, j’ai servi de modèle il y a quelques années pour le personnage de Genesis dans le jeu Crisis Core.. J’ai fait comme un pèlerinage pendant quelques années dans les endroits les plus reculés d’Asie, dans des monastères. Je suis resté quelques années au Tibet. Je suis finalement revenu au Japon réellement qu’il y a trois ans.. J’ai écrit et composer pour des groupes qui furent nos rivaux ou même nouveaux groupes, jouer un peu le mannequin à droite et à gauche, doubler des personnages d’anime, j’ai travaillé aussi en tant qu’ingénieur du son, j’ai écrit des nouvelles et des Haïkus qui trouvé public sous le pseudonyme Vlade. Récemment, je suis devenu le nouveau Ceo de l’agence Dreamin Entertainement, à côté de cela, je viens aussi de lancer ma première collection de robes. Je compte en faire d’autres plus tard. »

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Ce message a été posté Lun 16 Avr - 17:52

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X La tentation, c’était une chose horrible. Parfois j’aimerais juste ne pas écouter ma raison et céder, ne pas penser aux conséquences et simplement à l’instant présent. ça faisait si mal. Pourquoi faut-il qu’après toutes ces années je sois encore amoureux de lui ? Quel genre de destin est-ce ? Une sorte de mauvaise blague c’est ça ? Aimé est douloureux, au fond je ne suis tombé amoureux qu’une seule fois et cette personne est en face de moi. J’avais plein de projet quand j’ai accepté de me marier ou que j’ai vu le visage innocent et larmoyant de mon fils, mais je ne suis pas arrivé à surmonter le manque et l’absence de cet homme pour laisser la place à cette femme. J’aime mon enfant plus que tout, mais ce n’est pas le même amour bien sûr, je suis resté uniquement pour lui, d’une certaine façon même aujourd’hui je reste encore marié pour éviter que Kamui soit partagé dans un divorce, il est grand c’est vrai. Il a gagné en indépendance et je suis sûr qu’il ne fera pas les mêmes erreurs que j’ai pu faire, je ferais tout pour qu’il suive sa voie et ne laisse personne l’en empêcher. Vivre pour les autres est un véritable cauchemar. Je veux être égoïste et n’écouter que moi, je veux connaitre cette luxure, ce plaisir qui m’a marqué à vie. C’est terriblement frustrant d’agir comme un gosse quand on est un homme mature et adulte, du moins en apparence. J’ai accompli des tas de choses au cours de toutes ces années, je me défonçais en tant que chanteur, j’ai conquis des villes entières et laissé ma trace en représentant le Japon. Seulement, ce frisson, cette adrénaline, une fois qu’elle est retombé je suis vide. Je me sens comme mort à l’intérieur par moments, je me suis souvent demandé ce que ferait mon frère à ma place lui qui semblait pouvoir tout réussir... Mais c’est simplement parce que j’ai encore peur d’échouer, à force c’est devenu une mauvaise manie....

« Avec plaisir. » Je ne pourrais pas refuser, je suis déjà terrorisé à l’idée que ce moment soit comme un rêve, qu’une fois de retour à Tokyo il ne sera qu’un souvenir parmi tant d’autres et qu’on reprendra nos vies à distance. Mais au fond à quoi je m’attends . Comme si je pouvais arriver et chambouler la vie de Kagetora. Je suis un idiot, clairement. L’espoir n’est pas un sentiment positif quand il est mêlé à cette sorte d’angoisse, cette crainte d’être forcé de laisser le passé à sa place et de ne pas le ramener dans le présent. Pour le repas je pensais à un truc d’ici, que ce soir un steak ou un hamburger. C’est le genre de chose dont les enfants raffolent, mais les adultes aussi ! Je prends les prospectus avec un sourire confiant, regardant les différents restaurants qui livre aux alentours. J’en trouve un où j’ai déjà mangé avec Kamui, ils font réellement des viandes énormes. Tapotant du doigt sur le papier pour montrer à Kagetora. « J’espère que tu as faim, parce que les assiettes sont monstrueuses ! » Il y a des frittes avec, mais rien que le steak suffit, même si je le mange entier sans problème. J’aime manger donc rien ne m’arrête.

Finalement je reprends mon sérieux pour parler de ma famille, de mes doutes aussi ou de mon ressenti, je suis honnête. J’ai essayé, mais il faut se faire une raison, je suis nul pour ces choses-là. Ce sentiment d’avoir fait les choses de travers n’est pas récent et ne date pas d’hier. Cela remonte déjà à plusieurs années, à chaque fois que je tiens à quelqu’un je me retrouve bêtement à faire mal les choses ou ne pas savoir comment m’y prendre. J’ai loupé une histoire qui m’aurait surement rendu heureux avec Tora, tout comme je n’ai pas été présent pour Kamui, combien de temps encore vais-je échouer et me retrouver avec ce sentiment d’être seul sans savoir comment faire ?

« Je ne sais pas comment je dois prendre ça. » Je ris après avoir entendu ses remarques, le fait qu’il me dise que je suis exaspérant, lent, trop gentil ou encore mignon semble en totale contradiction, mais il a raison. Je suis maladroit et je pense que ça ne changera pas, ça fait partie de mon caractère, de ma façon d’être. Malheureusement je n’ai aucun moyen de revenir en arrière pour recommencer ou corriger mes fautes, je dois vivre avec.

« Kamui est loin d’être une erreur, j’ai faits un choix pour lui, je me suis sacrifié pour cet enfant, mais même si je suis loin d’être un bon père je suis fier de lui. » C’est ma seule fierté, pour moi sur le plan personnel c’est ce que j’ai réussi de mieux, cet enfant. J’aurais aimé que notre relation soit aussi parfaite, mais là ça coince, parce que son imbécile de père est un abruti qui passe à côté des bonnes choses. Soupirant, je reprends en le regardant.

« Pourquoi il voulait voler mon fils ? » Je ne savais pas qu’ils avaient eu ce genre de « plan » mais en même temps je ne sais pas trop ce qu’ils ont pu dire quand ils étaient ensemble, j’aimais mon frère plus que tout... Mais il était mon rival aussi, même si Tora l’a choisi, je jalousais cette relation qu’ils avaient et par moments j’envier tellement Kamui que je pouvais le détester. Le perdre m’a simplement fait prendre conscience de ma faiblesse. Me penchant pour reprendre mon verre et boire une nouvelle gorgée, il était super bon ce vin. Plus j’écoutais Tora parler de lui et plus il m’impressionnait. Tout semblait si rempli, si simple, si ordonné. Il savait ce qu’il faisait et où il allait, j’admirais ça, vraiment.

« Tu es un peu trop impressionnant, tu vas me faire me sentir pitoyable à côté de toi. » Je plaisante, mais j’avoue qu’il avait vraiment parcouru un beau chemin, les voyages, la musique, la mode, il mélangeait l’art et les univers.

« Au moins tu es libre. » Il n’avait aucune attache, rien pour l’empêcher d’avancer ou de faire ce qui lui plaît.

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Ce message a été posté Lun 16 Avr - 20:25

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X « Ne t’inquiètes pas pour moi va, au pire, je te donnerais mon assiette, fais toi plaisir. »

Il le laisse appeler pour commander le meilleur hamberger du coin apparemment le : Double Bacon Lovers de Burger King. Il avait pris aussi des frites, une bière, et parce qu’il ne voulait pas paraître un petit joueur par rapport à son aîné, il prit aussi un King Deal Boeuf. Au moins, il aurait de quoi se remplir la panse, même si au final, ce qu’il voulait vraiment remplir, c’était tout autre chose. Il était heureux de savoir qu’il acceptait qu’ils fassent le voyage tous les deux. Au moins, il pourrait profiter encore pendant une dizaine d’heures de sa présence. Elle lui avait trop manqué, c’était un miracale qu’il n’est pas débarqué du jour au lendemain devant la porte de Katsura, juste parce qu’il s’était sentit toutes ces années, misérable et bien seul. Il avait eu beau dire le contraire à Nami qui l’a invité plusieurs fois à s’installer en Italie, il avait toujours refusé les appels de sa meilleure amie. Il n’y est allé que lors de cet accident qui l’a complètement tétanisé. Il avait eu peur de la perdre, mais elle s’était rapidement remise et aujourd’hui, des années plus tard, elle pétait le feu.

Quant au ressentit du plus âgé, cela lui fit mal de savoir qu’ils ont été séparés si longtemps pourquoi en réalité ? Non, il ne regrettait rien, Kamui jr avait besoin de son père, mais il semblerait que son aîné ait encore gaffé. Comme il lui dit sans arrière pensées, Katsura a toujours été très maladroit, mais il espère malgré tout qu’il soit proche de sa chair et son sang. Kagetora est franc et direct, il l’a toujours aidé, parfois il prenait des gants, mais son caractère était entier. Excepté ses sentiments pour le vieux qui le rend si faible, si petit.. Il espérait ne pas l’avoir blessé dans ses propos, car ce n’était pas le but recherché et sourit mystérieusement suite à l’entente de son rire. La plus belle mélodie à ses oreilles. Cela lui avait vraiment manqué d’entendre son rire. Prenant une autre gorgée de son verre, il l’observe avec tendresse et en même temps, une certaine passion faussement voilée dans ses prunelles. Il est heureux que son sempai ne le remarque pas. C’était difficile d’aller à contre courant de ses sentiments pour lui. Il ne dit rien, car il sait au combien cet enfant a su apporter de la joie et du bonheur au moins un peu. Il ne connaît pas exactement la situation, il laissera Katsura lui parlait s’il en trouve le besoin où l’envie. S’il approche de lui, il redoute qu’il puisse entendre son coeur battre avec violence contre cette poitrine. Il avait l’impression de jouer un équilibriste et qu’il est sur le point de basculer à chaque nouveau pas sur sa corde. Il l’aime à en crever, mais il réprime tout cela, encore une fois. Quant à sa question concernant l’idée saugrenue de son frère il..

« C’était une des idées pour faire capoter ton mariage. Kamui n’a jamais voulu d’Himiko comme belle sœur. Il n’a jamais pu te le dire ne voulant pas blesser son précieux petit frère et ne voulant que son bonheur. »

Maintenant que cela remonte depuis si longtemps, il ne se voyait pas cacher les réelles émotions de Kamui. Quant à lui, il préférait garder ses sentiments et réflections pour lui. Kamui n’était pas le seul qui ne souhaitait pas de ce mariage. Il avait été assommé anéanti même quand il était venu leur annoncer son mariage et le fait qu’il allait fonder une famille. Il avait porté un masque tout le long de la cérémonie, mais il aurait aimé être à mille lieux de cette cérémonie qui a fait venir du monde au vu de la belle famille de Katsura. Quand le sujet se tourner vers lui, il y répond dans les grandes lignes, exposant aussi ses futurs projets et, ce fut à son tour d’éclater de rire avant de finir son verre.

« Je suis flatté de voir que je t’impressionne, mais tu n’as pas à rougir, tes œuvres se sont vendues comme des petits pains et j’ai vu que tu avais commencé un nouvel ouvrage. Tu as quand même conquis aussi avant, ces état d’Amérique du Nord. »

Il était fier de l’impressionner, cela a toujours été l’un de ses buts à atteindre, surtout avant qu’il ne se mette en couple avec Kamui, il avait espéré que malgré son refus de répondre à ses sentiments, il le verrait comme quelqu’un, capable de pouvoir rester à ses côtés. Sauf, qu’il ne l’a pas été assez suffisamment tôt. Quant au fait qu’il était libre, son expression se ferma un moment, et reprit posément :

« Hmm,, Oui, mais à quel prix ? J’ai payé le prix fort pour l’avoir cette liberté et je la paie encore.. La liberté à un coût et contrairement à toi, je n’ai rien d’autre. C’est la seule façon que j’ai de laisser ma trace si je venais à disparaître. »

Suite à ses paroles, il n’avait cessé de le regarder à travers ses verres feutrés. Les battements de son coeur et la douleur qu’il ressentait, lui remplissaient les oreilles. Il avait gardé le silence pour laisser Katsura faire sa vie très loin de lui. Toutefois, il ressentait encore ce vide à l’intérieur de lui qui ne pouvait être comblé que par la présence d’une personne. Finalement, il se relève quand il entend quelqu’un toquer à sa port après ce flottement de silence. Il se lève et va ouvrir la porte, après avoir sortit son portefeuille pour tendre des billets en prenant les sacs à papier chargé. Il y avait aussi des desserts.. Une fois la porte refermée, il revint les bras chargés et sur un ton plus léger :

« Je crois que notre commande est terminée. Tiens, sempai tout cela est pour toi.. Tu m’épateras toujours.. Tu mets tout cela où sérieusement ? »

Non, parce qu’il était resté un petit gabarit et c’était plus pour le taquiner. Après avoir fini de tout déballer, il prit place sur un pouffe en face de lui et ouvrit une sauce pour tremper une de ses frites :

« Cela me rappelle quand on a fêté notre première victoire on s’était rendu à un mcdonald’s tu m’avais impressionné à manger autant avec les autres.. Mais, ce soir c’est encore plus énorme !. »

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Ce message a été posté Lun 16 Avr - 22:25

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X Le pire c’est que je pourrais facilement être capable de manger les restes de son assiette. Je me souviens à l’époque lorsqu’on sortait en groupe, certains des membres étaient rapidement rassasiés, alors que de mon côté je me demandais comment ils faisaient pour manger si peu, j’avais beau manger, j’avais rapidement encore faim, c’était comme ça. Par chance je n’ai jamais eu un métabolisme qui m’a fait payer les frais de mon appétit d’ogre, sinon je serais énorme à l’heure d’aujourd’hui. La commande passé, on pouvait attendre d’être livré, j’en avais presque l’eau à la bouche à force de penser à ce repas, ça change de nos plats japonais traditionnels. Étrangement ça permettait un instant de penser à autre chose, comme à mon ami à mes côtés. Je ne sais pas si je tiendrais toute la soirée sans parler de « nous », mais vu ma maladresse je doute que ce que j’aimerais dire sorte aussi bien que je voudrais, autant ne pas faire l’idiot... De toute façon à quoi ça servirait de parler aujourd’hui ? Je ne savais même pas ce qu’il pensait de tout ça, certes je suis partie, je me suis marié, j’ai eu un enfant. Pourtant, il n’a pas essayé de me retenir non plus. Le pire c’est que s’il l’avait fait, j’aurais pu tout abandonner, mais notre histoire est maudite. On est sur des destins croisés, de temps en temps nos routes se retrouvent, mais nos chemins se séparent, sadiquement et douloureusement.

J’ignorais que mon frère ne souhaitait pas mon mariage, seulement à l’époque avais-je une autre alternative ? Elle était enceinte et plus encore, Tora était avec Kamui. La personne que j’aimais en aimer une autre et ce n’était pas n’importe qui, mon propre sang, tout était si compliqué. Je pense que c’est pour cela que j’ai décidé de me concentrer sur le boulot en ne prenant pas le reste aussi sérieusement que j’aurais dû. S’impliquer, espérer, tous ces sentiments font souffrir et j’avais eu ma dose. Si on n'avait pas couché ensemble peut-être que j’aurais abandonné, me disant que Tora ne ressentais plus rien pour moi de toute façon, mais cette nuit tout a basculé, notre souffrance, notre douleur, on l’a fait taire de la manière la plus démonstrative possible. Les années sont passées, pourtant je n’ai jamais oublié ce que j’ai ressenti, son regard, son touché, pour la première fois nos sentiments battaient à l’unisson sans pudeur.

« Mon bonheur hein. » Je souris tristement, il n’aurait pas pu l’avoir. Ce n’était pas mon mariage qui me rendait heureux. C’est un coup du sort au final parce que le seul capable de me rendre heureux était son propre petit ami et mon frère est mort. On pourrait croire qu’il nous a laissé l’opportunité, le champ libre pour qu’on saisisse l’occasion avec sa disparition, mais c’était trop nous demander il faut croire. Lorsqu’il me parle de sa vie, de ses projets, de tout ce qu’il a accompli je suis impressionné, vraiment. Je ne mentirais pas sur ça et même si je plaisante vis-à-vis de ma propre carrière, je suis satisfait de ce que j’ai accompli aussi.

« Tu as raison. » On avait fait notre route, autant lui que moi en suivant nos envies, continuant de briller même 17 ans après la fin de Dark Moon dans nos domaines. Une chose est sûre, Kagetora me faisait penser à un électron libre, mais qui s’imposer plus de chose à lui-même encore qu’aux autres, la perfection, le travail acharné, il devait vraiment être occupé...

« C’est faux. » Je le regarde sérieusement, je n’aime pas le fait qu’il parle de « disparaitre », mais il a déjà laissé sa trace à travers les gens et en moi. Je n’ai jamais pu me détacher de lui, jamais put effacer sa présence, au fond il n’en a surement pas conscience, mais lui et moi sommes pareils. J’ai payé le prix moi aussi de mes choix. Certes, je laisse un garçon avec mon sang, mes gènes, une nouvelle génération derrière moi. Mais la solitude je l’ai ressenti comme si j’étais prisonnier dans une cage sans que personne ne puisse me sortir de là sauf lui. Il a la clef de ma liberté depuis toutes ces années. Ce sont des émotions difficiles à exprimer, mais qui font partie de moi au quotidien. Dans ce silence j’avais l’impression que Tora pouvait entendre les battements de mon cœur, essayant de les dissimuler en buvant mon verre, le finissant d’une traite, le livreur choisit ce moment et j’ai l’impression d’être sauvé par le gong. C’est de plus en plus dur de discuter, abordant des sujets sensibles, déliant nos lèvres pour nous confier, mais où est la limite ?

« Là-dedans. » Je masse mon estomac comme un gosse pour répondre à sa question. J’avais encore ces petites manies, ces mimiques ou un sourire innocent malgré mon âge et mon vécu.

« Sache que je n’ai aucune limite, surtout avec les bonnes choses. » Forcément, ça semble logique, mais manger était un plaisir après tout. Sortant l’assiette du burger, c’était vraiment gros, il n'y a pas d’âge pour être émerveillé devant ce genre de plat. « La première fois que j’ai emménagé ici je voulais tout gouter, il y avait tellement de choses et de recettes différentes, c’était juste la folie pour mon estomac. » Je ris encore, mais j’avoue que j’ai frôlé à plusieurs reprises la crise de foie à trop manger de conneries.

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Ce message a été posté Mar 17 Avr - 8:49

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X Parler du passé, crever l’abcès semble être difficile pour tous les deux, c’était à savoir qui serait le premier à craquer à fauter. Peut-on parler de « délit » quand on aime sincèrement une personne. La solitude était son prix pour la liberté. La seule personne capable de rendre son monde plus beau, plus lumineux, se trouvait à quelques mètres de lui, mais il n’arrive pas à lui dire à quel point il l’aime. Il a continué d’écrire des chansons, composer des musiques pour son amant passé, pour lui aussi.. Il a fallu qu’il tombe amoureux de deux frères, mais c’est parce qu’à l’époque il a perdu l’espoir que ses sentiments seraient retournés. Deux ans sans changement, c’est long.. Très long.. Surtout quand, vous êtes obligés de le côtoyer. Katsura l’a blessé au plus profond de lui, il aurait voulu qu’il lui fasse confiance, qu’il le voit pour ce qu’il était à l’instant présent. Il avait 15 ans, mais possédait une « mâturité » qui lui était propre et ses sentiments étaient vraiment sérieux. Il n’a pas pleuré, devant lui, pourtant, il tremblait comme une feuille face au poids de cet amour non retourné. Ce qui s’est passé entre-eux, cette « nuit ».. Il l’avait toujours désiré et il avait eu vraiment besoin de lui plus que jamais. Il avait déjà perdu sa jumelle quelques mois auparavant, et cette perte fut le coup de trop pour son coeur qui souffrait d’une perte dont il est meurtri encore à cet instant présent. Il ne regrette pas ce qui s’est passé, pas une seule seconde. Il aurait pu le retenir, mais il ne l’a pas fait. Parce que c’était trop tard, un enfant à naître avait besoin de ses deux parents pour grandir sur des bases solides, du moins, c’était ce à quoi, il essayait de s’accrocher pour expliquer son silence. Il y avait aussi le fait, qu’il avait peur, qu’encore une fois il le brise avec un simple refus. Quant à parler de disparaître, il ne laissera qu’un nom, des projets, c’est ce qu’il pensait très sincèrement, mais ce « faux » sortit de ses lippes dont il n’avait qu’une envie en cet instant était de les épouser des siennes. Ce seul mot, résonne au fond de lui, et il n’a qu’un seul désir c’est de le prendre dans ses bras, chose qu’il aurait faite si, le livreur n’avait pas coupé cet instant silencieux.

C’était moins une, parce qu’il aurait fait une c*nnerie. Il les sert, après avoir payé et qu’ils se retrouvent que tous les deux. Il pouffe devant la pitrerie de son aîné et commence à manger, en rappelant un souvenir passé où, Katsura avec son frère l’avait surpris en dévorant un nombre incalculable de calories, mais surtout d’hambergers. Il était attendrit par le spectacle qu’il voyait, ses mimiques, son sourire son rire. Prenant aussi son premier hamberger qui était aussi gros.. Il secoue la tête avant de le prendre entre ses dix doigts, de pencher la tête et de donner un bon coup de dents. Il mâche un moment et prend une serviette pour aider à tout pousser dans sa bouche.

« C’est vrai que c’est bon, mais tu n’es jamais tombé malade ? Cela me rappelle quand j’ai gardé Haruto, après l’accident de Nami il y a 13 ans.. Je crois que je n’ai jamais autant mangé de pâtes et de pizza de toutes ma vie !! »

Heureusement, qu’il avait aussi cuisiné aussi, mais il avait tout fait pour essayer d’élever un peu son filleul, ce fut même la seule fois qu’il avait profité pour le revoir, il était déjà un tout petit homme. Bon, maintenant avec toutes les photos que Nami lui envoyait ou lui a montré, il savait comment il était. D’ailleurs, en parlant de cela.

« Et ton fils, il a le même appétit que toi ? D’ailleurs, cela me fait penser que j’ai plusieurs choses à lui donner, de ma part et de celle de ton frère, mais ne connaissant pas ton adresse, j’ai rien envoyé alors, cela s’est stocké avec le temps. »

Ce qui était vrai, avec les années cela s’était stockés, il n’avait rien jeté, mais beaucoup de choses ne seront plus utiles désormais, puisqu’il n’était plus en âge de jouer ou de porter cela sur le dos. Puis, quelque part, il était un peu comme son oncle non ? Il mord à nouveau dans son énorme sandwich difficilement avant de reprendre une frite et de boire une gorgée de bière pour faire passer le tout.

« Il n’y a pas à dire.. Ton appétit n’a vraiment pas changé avec le temps et, regarde, tu te mets de la sauce de partout.. »

Taquine t’il, avant de se pencher pour qu’à l’aide de son pouce, il recueille la sauce au coin de ses lèvres et.. Juste ce geste le paralyse, c’était peut-être le geste de trop.. Son coeur, s’est soudainement mis à ralentir et cela, l’effraie plus que de raisons… Un grand de sable pour faire pencher la balance… Alors, que jusqu’à maintenant, il s’était « battu » contre ses envies, ses désirs.. Il n’arrive pas à détacher son regard du sien, de son pouce, il éparpille un peu sa sauce en passant la pulpe de son doigt de sauce en caressant doucement sa lippe inférieure, du moins la traçant.. Comme s’il éparpillait du rouge à lèvre et ce, très lentement.. Il sait qu’il devrait arrêté.. Il se passe un coup de langue sur ses lippes et finalement, remplace son pouce par ses lèvres. Il ne cherche pas à approfondir, bien que de sa langue, il récupère toute la sauce et s’écarte de quelques pouces pour..

« Excuse-moi.. Katsu.. Mais, tu me rends fou. »

Il s’était rapproché de lui, pour poser son front contre son épaule. Il avait fait une connerie, parce que ce goût salé et sucré sur ses lèvres, il en voulait plus.. Beaucoup plus..

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Ce message a été posté Mer 18 Avr - 21:16

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X Si je n’étais pas parti je n’aurais pas pu vivre aux côtés de Kagetora sans pouvoir le toucher, toutes ses années il était bien trop loin, même si je rêvais souvent de lui, de son visage, ce n’était que des songes qui me ramené en arrière sans que je ne puisse rien faire de plus qu’y penser. Tellement de temps est passé, comment être certain que ses sentiments sont les mêmes qu’avant ? Je l’ai blessé en le rejetant, il m’a ensuite rendu ce même sentiment quand je me suis déclaré bien trop tard, essuyer une nouvelle déception aujourd’hui serait catastrophique. J’ai peur, aussi fou que ça puisse paraître, je suis terrifié par mes propres désirs ou la crainte de consumer un fruit qui une fois fini deviendrait éphémère. Notre relation semble aussi fragile que de la fumée, alors qu’elle pourrait être aussi solide qu’une montagne de lonsdaleia. Je suis venue ici sans savoir ce que j’attendais, tout ce qui m’importait au fond c’était de le voir, de passer du temps avec lui, d’entendre sa voix, cet homme me rend aussi fragile qu’un enfant, habituellement je dis ce que j’ai envie de dire sans me retenir, mais là je n’y arrive pas, perdant plus mes moyens qu’autre chose.

Heureusement le repas arrive et me permet de reprendre contenance, de penser à autre chose et me concentrer sur ces plats énormes. Rien que l’odeur me donnait faim, c’était difficile de résister, de toute façon je ne comptais pas me privé, sortant mon hamburger pour croquer dedans, ce n'était pas facile à manger sans s’en mettre partout, mais c’était tellement bon aussi que c’était une mince contrepartie. Terminant ma bouchée, je souris et secoue la tête a sa question.

« Non, mon estomac est en béton. » Je trouve ça amusant de faire de l’autodérision ou de complimenter la puissance de stockage de mon ventre. Par contre je n’avais pas eu de nouvelles de Nami depuis un moment, en fait en quittant le Japon j’ai un peu perdu le contact avec tous ceux de mon passé sans vraiment le vouloir, on s’est juste laissé vivre en prenant tous des chemins différents, je ne suis pas du genre à taper le nom de mes amis sur internet pour voir ce qu’ils deviennent, c’est idiot, mais je préfère encore l’entendre de leurs bouches, comme je l’ai fait avec kagetora. ça me faisait trop mal de voir des choses sur lui, de lire son nom, d’apercevoir des photos ou des articles pouvant parler de cet homme que j’aime plus que de raison et qui m’était hors de portée. Le temps de pensé à notre ami commun, Kagetora m’interroge sur mon fils et je ne peux que rire en affirmant.

« Quand il était petit en tout cas. » Aujourd’hui je ne sais pas trop, mais ce n'est pas facile de ne pas pouvoir répondre à des questions qu’on me pose sur mon propre enfant. « Quel genre de truc ? Enfin, tu pourras lui donner quand tu le verras. » Lorsque Tora parlait de mon frère j’avais le cœur qui se serrait, tellement de choses que j’ignorais et au fond c’était douloureux d’y penser. J’avais l’impression que Kagetora était toujours avec « lui », être jaloux d’une personne qui n’est plus de ce monde était juste idiot, mais je découvrais encore des choses des années après sur mon ainé, quand avait-il acheté des trucs pour mon fils ? Je balaye ses pensées en venant à nouveau mordre dans mon sandwich, comme toujours sans délicatesse, levant juste le regard à la remarque de l’autre homme présent. Sur le point de prendre un papier pour m’essuyer, quand son geste me paralyse soudainement. Comme si le temps c’était à nouveau arrêté, fixant son regard à travers ses lunettes, j’avais beau ne pas le voir je le sentais sur moi et ça avait le don de me troubler. Ne disant rien, ne faisant rien, j’étais juste sur le point d’imploser totalement, son pouce traçant ma lèvre ainsi n’était pas un geste anodin, pas pour nous. Dès l’instant où ses lèvres on touchait les miennes c’était fini... Le vide complet, tous mes doutes avaient disparu subitement remplacé par des émotions que je ne ressentais qu’à ses côtés, ce baiser fut court, mais il était assez long pour me chambouler.

« Moi aussi... » Mes mots ne semblaient pas très clairs, moi-même je me suis demandé ce que je disais... comme ça on pourrait penser que je me rends fou moi-même, c'était totalement idiot. Du coup je... « Toi aussi ! » Me repris-je bêtement, si je pouvais me cogner la tête devant ma stupidité je le ferais surement... J’étais désespérant, vraiment... Mais j’étais perdu, savoir qu’il pensait ainsi ça me donnait envie de sourire, sentant cette chaleur montée jusqu’à mon visage alors que je me pince les lèvres.

« Tora ? » J’attendis qu’il lève la tête pour me regarder avant d’anéantir la distance à nouveau, il avait fait le premier pas et si je devais exprimer mes pensées avec des mots ce serait loin d’être aussi clair que les actes. Je ne voulais pas l’entendre s’excuser, je n'étais pas désolé. Le toucher me semblait juste irréel, laissant mes mains frôler son visage, j’avais peur d’être trop gourmand, mais je pouvais sentir les battements de mon cœur jouer la plus belle des mélodies alors que j’espérais garder ce baiser actif une seconde de plus et encore une... Puis une autre. Finalement la tentation avait été trop forte, ce n’était qu’une question de temps et nous le savions tous les deux.

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Ce message a été posté Mer 18 Avr - 22:51

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X

J'ai continué à errer sans but, tout seul
Un faible soupir peint une caresse de blanc
Dans la nature éphémère des saisons qui changent
Les larmes inondèrent sans raisons
Encore maintenant je t'aime…

C’était des vers… Des vers qu’il avait écrit il fut un temps, qu’il ne lui a jamais révélé.. Pourtant, il aurait aimé se tenir à ses côtés, qu’il lui permette d’être la personne qu’il lui fallait. Il en avait eu tellement envie, c’était viscéral vraiment.. Au point qu’aujourd’hui, il était un petit garçon tétanisé. Il sait qu’il ne devrait pas. Qu’il ne devrait pas s’attendre à ce que ce soir, cela change quelque chose. Il était marié.. Marié à une femme qui lui avait donné un fils. Qu’est-ce qu’il pouvait lui donner pour combler cela ? Ce n’était pas une compétition, mais quelque part, il avait perdu, tout perdu. Tout ce qu’il pouvait lui donner, c’était son coeur. Son coeur, meurtri par la solitude, la folie d’entendre son nom à la radio, sa voix.. Dans ces moments-là, il avait eu des envies de tout casser, de le retrouver. Le pire fut ses séjours à l’hôpital, avec la morphine, parfois il rêvait qu’il était près de lui.. Ce soir, il l’avait devant lui, mais qu’est-ce qui ne lui disait pas qu’il nageait en plein rêve. Si c’était le cas, qu’on ne le réveille, car cette sauce au bord des lèvres, c’était trop, il ne pouvait pas résister, c’était ainsi. Il passe son pouce afin de récupérer cette sauce tomate et, cela l’électrise, il n’a envie que d’une seule chose : Celle de l’embrasser, de toucher ses lippes.. Son coeur martèle sans s’arrêter, il étend cette sauce sur cette lèvre inférieure avant d’être ce serpent qui se mort la queue. Il ne peut pas résister, il en a marre de le faire.. Il a besoin de savourer de savoir qu’il était bien là. Alors, il comble la distance entre-eux. De là, il sent son excitation s’éveillait, un brasier qui s’illumine dans son bas-ventre mais aussi dans ses reins. Il ne franchit pas la limite du raisonnable, mais, il est dingue de cet homme.. Ce qu’il ne cache pas de le lui avouer en s’écartant de sa bouche dont il a envie d’y revenir. Il tombe à genoux devant son aîné, pendant qu’il pose son front contre son épaule.. Il est paniqué, affronter son regard ? Il ne peut pas, il ne veut pas l’entendre dire ces mots fatidiques qu’il lui a dit une fois. Il est incapable de le supporter, c’est la raison pour laquelle il.. Il se crispe et écarquille des yeux, quand il l’entend, lui répondre que lui aussi.. Est-ce qu’il a bien entendu ? Il ne souffre pas de mirages auditifs hein ? Ou son esprit épuisé, las, fou de cet homme ne déforme pas ses paroles. Son regard.. Il a peur de le faire fuir.. Car, il sait comment il le regarde, avec désir et envie.. Quand il l’appelle par son surnom, l’homme qu’il est ne peut que le regarder et..

Le temps s’arrête quand il sent à nouveau quelque chose de doux sur ses lèvres et cette fois, ce n’est pas lui, qui l’a initié, mais, le plus âgé. Il ferme un moment ses paupières, alors que ses mains se placent sur ses cuisses avant de glisser jusqu’à sa taille pour joindre ses mains derrière ses hanches. Lèvres contres lèvres.. Ce n’est pas suffisant, Katsura venait d’éveiller sa faim, sa gourmandise de lui. Après toutes ces années, il se rend compte à quel point son appétit n’a fait que s’accroître. Il mouve doucement ses lippes pour planter doucement ses incisives afin d’y demander l’accès… Il sait que dès qu’il aura passé la barrière de ses lèvres, il ne pourra plus reculer, il se jettera à corps perdu dans cet acte. Sentir ses doigts sur son visage, cela le mettait dans tous ses états il se colla plus à lui et soupir quand sa langue vint trouver celle de Katsura, pour y commencer un ballet timide au début, comme deux adolescents, mais très vite, cela devint langoureux, rapide, l’impatience de se redécouvrir à nouveau, mais aussi de s’unir, tout cela l’électrise, lui donne la chaire de poule et ses doigts se crispent à son t-shirt. Qu’importe, le sang qui était en train de lui monter à la tête, au coeur, au point que le bruit d’écho de son coeur, chantonne son cri d’appel, espérant que celui de Katsura lui réponde. Il tremblait, devant cet homme qui pouvait le faire plier, le seul qui avait ce pouvoir sur lui, c’était bien cet « homme ». L’échange devint une nécessité pour les deux d’entre-eux, qu’importe, si le souffle manquait, aucun d’eux ne voulait reculer, souhaitant rester liés à l’autre. Malheureusement, ils furent dans l’obligation de s’écarter, leurs souffles chaud se fracassant respectivement sur le visage de l’autre. La poitrine montante et descendante. Kagetora figea son regard dans le sien. Il avait l'air fragile son aîné.. Il posa une main contre sa joue, pour la caresser…

« Dis-moi, que ce n’est pas un rêve et que tu ne vas pas disparaître. »

Kagetora ne voulait plus fuir, plus chercher d'excuse à cette conversation inévitable qu'ils devraient avoir bon gré mal gré sur ce qu’ils voulaient tous les deux ! Mais il y avait une chose ; quelque chose qu'il devait faire avant toute autre. Un regard et il déclarait clairement, sans plus aucune gêne :

« Je ne suis pas certain de pouvoir m’arrêter.. Je te veux Katsura. Sois mien ce soir.. Reste avec moi. »

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Ce message a été posté Jeu 19 Avr - 13:03

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X Est-ce qu’aimer est un crime ? Si je commets un péché alors j’accepte d’aller en enfer pour vivre cet instant présent. Personne ne pourrait comprendre cette explosion d’émotions que son geste vient de déclencher, j’ai espéré pouvoir le toucher dès l’instant où mes yeux se sont posés sur lui plus tôt dans la journée. Combien de fois ai-je rêvé de sentir à nouveau ses lèvres sur les miennes, de sentir son souffle sur mon visage, c’est comme si le monde entier n’existait plus, je perdis toutes notions de temps et mes doutes s’envolaient pour laisser place à l’envi, le désir que je réprimander et garder scellé. Je baisse ma garde, confiant qu’il me rend fou aussi, c’est une réalité à laquelle je ne peux échapper et je n’ai jamais voulu essayer.

Mon cœur résonne en écho avec le sien, comme une paire qui a finalement retrouvé sa moitié. Kagetora ne peut pas imaginer à quel point je suis soulagé et pour une fois je ne veux pas gâcher les choses, me contentant de prononcer son surnom... « Tora » rien que de pouvoir l’appeler après toutes ces années et dans cette situation me donnaient des frissons parcourant tout mon corps, le moindre détail avait son importance. J’avais peur, j’étais effrayé de le voir s’éloigner et de le perdre de vue encore une fois, c’était horrible et je ne voulais pas... Non, il en était hors de question. Lorsqu’il a relevé sa tête, je n’ai pas attendu pour reprendre possession de ses lèvres à mon tour. J’en avais envie, terriblement envie qu'il était impossible de me retenir, plutôt mourir. Sentir ses mains me toucher éveillait une chaleur sous mon ventre, mais aussi dans mes membres, quelque chose d’incontrôlable, de doux et sauvage à la fois.

Ce baiser était comme se redécouvrir, une surface sur laquelle se mouver nos lippes avec douceur et lenteur avant de vouloir s’aventurer en profondeur. J’avais l’impression d’être revenu en arrière, mes sentiments, ce que je ressens est si fort et si imposant. Je ne pouvais pas résister, j’avais besoin de plus, de dépasser les limites et de ne plus réfléchir aux conséquences, à quoi bon ? La seule personne que je voulais était à mes côtés à cet instant, le seul capable de me rendre faible et avide. Du bout des doigts je pouvais le toucher, frôler son visage alors que nos langues se rencontrèrent pour des retrouvailles timides, mais rapidement plus intenses. Je n’imposais aucune résistance, mes désirs étaient identiques aux siens et ça ne laisser pas de place à l’hésitation. Je sentais cette chaleur monter jusqu’à mon visage, mon cœur battre toujours plus fort comme pour répondre à celui de Kagetora. Quitter ses lèvres était comme un supplice, mais le souffle me manquait autant qu’à lui, il n’y avait qu’à voir l’état dans lequel nous étions cherchant à remplir d’air nos poumons devant le soulèvement de nos poitrines assez flagrant. Mes mains avaient glissé jusqu’à sa taille, je le regardais simplement en silence, frissonnant en fermant les paupières une secondes quand sa main vint se poser sur ma joue, le moindre contact de sa part me rend fébrile, complètement faible. Tout comme sa voix... Attrapant sa main je la guide jusqu’à ma poitrine, la posant lentement sur le boucan que faisait mon cœur avant de répondre.

« Comment cela pourrait être un rêve... J’ai l’impression que je vais mourir. » De bonheur bien sûr, je ne veux pas m’enfermer dans un songe, mais vivre ce moment réel et vrai, j’ai passé toutes ses années à espérer, à rêver, cette fois je ne veux pas me réveiller en larmes ou remplies de regret parce que mon cœur me faisait mal à en crever. Il n’y avait aucune erreur, cette fois-ci c’était différent. Ce fut pire encore à ses mots, il était soudainement si franc qu’il me troublait, entrelaçant mes doigts au siens en serrant sa main, je ne veux pas fuir moi non plus.

« Si tu savais combien j’ai espéré t’entendre me dire ça. » ça me rendait fou, comment pouvais-je être aussi amoureux, comment c’était possible d’aimer quelqu’un à ce point ? Je n’avais pas les réponses, mais je savais que quoiqu’il arrive je lui appartenais et lui appartiendrai toujours. J’étais tremblant malgré moi, l’excitation, la joie, l’impatience, ça débordais dans tous les sens.

« Je ne veux pas arrêter Tora. » Soufflais-je en venant retirer lentement ses lunettes, il peut éteindre la lumière si ça lui fait mal, mais je veux le voir et me plonger dans ses magnifiques yeux. « Je suis tout à toi. » Pour une fois j’arrivais à m’exprimer, à être honnête. J’avais trop perdu à me taire et je ne voulais plus que ça arrive. Posant la paire de lunettes sur la table, le fait d’être en contact direct avec son regard ne me laissait pas indifférent et même si mes mains tremblaient, je commençais à défaire les boutons de sa chemise en me pinçant les lèvres me sentant comme si c’était ma première fois...

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Ce message a été posté Jeu 19 Avr - 16:17

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X

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Ce message a été posté Ven 20 Avr - 23:16

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Ce message a été posté Sam 21 Avr - 19:43

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Ce message a été posté Lun 23 Avr - 20:27

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Ce message a été posté Mar 24 Avr - 11:53

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Ce message a été posté Mar 24 Avr - 21:49

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Ce message a été posté Jeu 26 Avr - 10:46

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Ce message a été posté Sam 28 Avr - 14:45

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Ce message a été posté Sam 28 Avr - 16:51

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Ce message a été posté Sam 28 Avr - 23:06

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Ce message a été posté Dim 29 Avr - 12:16

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Ce message a été posté Dim 29 Avr - 22:49

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Ce message a été posté Lun 30 Avr - 10:57

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Vous savez, ça fait mal d'aimer quelqu'un et de ne pas l'être en retour. Mais le pire, le pire est de savoir qu'il vous a aimé, et que vous l'avez simplement raté.

TENUE X

« Répète-le.. Mon surnom.. »

« Appelles moi ».. Cela lui avait tellement manqué.. Il avait cru mourir de bonheur.. Il n’arrivait toujours pas à redescendre réellement de ce nuage lacté de plaisir, de cette joie. Son corps était encore parsemés de tremblements, mais il finit par se retirer, pour se coller à lui, releva son visage, pour caresser le sien, en posant son regard tendre et complètement amoureux sur lui. Un léger retroussement apparaît à ses paroles :

« J’avais averti... »

Répondit-il simplement entre deux respirations saccadées. De son pouce, il caresse doucement la commissure de ses lèvres, et, il lâche un petit soupire de soulagement, tout en essayant de reprendre son calme, mais son coeur continuait de battre la chamade. Preuve qu’il était vivant, qu’il respirait.. Qu’il n’était pas aussi mort qu’il le pensait.

« Je suis.. Rassuré..Je.. M’en.. Serais voulu.. Le ciel aurait dû me damner si.. Cela n’avait pas été le cas. »

Il était sérieux. Pour lui, Katsura était Sa moitié. Le seul avec qui, il avait d’être. Il se laisse embrasser, approfondissant à peine, laissant simplement Katsura prendre le dessus. Il fut surpris par sa demande, pourtant il baissa la tête, ses yeux cachés quelques instants par ses mèches de cheveux. Il relève à nouveau son regard humide. :

« Avant.. Fermes les yeux.. Katsura.. »

Ce ne serait pas comme cette fois-là, où ils ne sont pas restés dans les bras l’un de l’autre. Quand ils se sont rendus compte de ce qu’ils ont fait.. Il a laissé Katsura revenir auprès de sa femme et cela l’a tué de l’intérieur, mais il ne pouvait pas faire autrement. Aujourd’hui, c’était un peu différent. Même s’ils étaient au Japon, il ne l’aurait pas laissé partir. Pas jusqu’à ce que les rayons du soleil fassent leur apparition du moins. Il se relève du lit malgré lui.. Mais, il y avait quelque chose, qu’il avait toujours voulu lui donner.

Il revint avec ce bracelet si précieux pour lui, que sa sœur lui avait offert. C’était un peu son porte- bonheur. Disons qu’il l’avait porté pendant tout le temps de Dark Moon. C’était pour ses débuts, sauf que aujourd’hui, il voulait que l’homme qu’il aime, ait une partie de lui. Il était hors de question qu’il le laisse repartir sans rien. Il revient sur le lit et décide de prendre la main de Tsura pour la lui poser et dire de sa voix rauque.

« Tu peux ouvrir les yeux. »

Ps : Le bracelet

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» you'll die tonight
» Just for tonight.
» Orihara B. Megumi - Everybody stand up
» sometimes when i drop something i’ll just stand there and groan until someone picks it up for me.
» save me for tonight

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