TENUE † C’était une journée particulièrement ensoleillé. On ne peut pas dire qu’il fasse chaud, mais il ne faisait pas froid non plus. C’était vraiment agréable. J’étais partie tout de même assez couverte, mais au final, c’était vraiment agréable. Appareil photo en main, je jouais un peu les touristes. C’était une journée libre, sans rien à faire, alors j’en profitais pour me libérer l’esprit. Surtout que l’école va bientôt reprendre et ça, j’en ai pas envie. Même si dans le fond… ça serait pas mal, je verrai moins Xian, ce grand stupide. Soupirant, je m’arrêtais dans le parc avant de prendre des photos. Certaines personnes me regardaient, car je faisais des pauses assez bizarres. Mais je voulais de belles photos. Je prenais le chemin du zoo. J’avais envie de faire un tour, alors que je n’y étais encore jamais allée à celui-là. M’arrêtant dans un café, je commandais une boisson et de quoi manger. Assise sur une chaise, attendant que ma commande n’arrive, je regardais mon téléphone, checkant les notifications avant de relever le regard en voyant mon assiette, une grosse salade, avec un smoothie bien frais. Remerciant la serveuse, je me mis à manger tranquillement, en regardant les passants dans la rue. Repas fini, je quittais l’endroit, avec ma boisson en main. Je longeais les rues du quartier, tranquillement en prenant mon temps. Le soleil était à son zénith, c’était agréable. Juste un petit peu d’air frais pour ne pas avoir trop chaud. Tournant à droite, je regardais le gps de mon téléphone avant de voir que je n’étais plus loin du zoo. Il me fallait encore tourner plus loin pour rejoindre la rue principale. Relevant la tête, je me stoppais avant de le regarder. Idiote, sur place, je le regardais de la tête jusqu’au pied et inversement. « Je rêve. » Dis-je en levant les yeux au ciel. Je m’approchais de lui. « Tu me suis maintenant ? La maison ne te suffit pas ? » Dis-je en soupirant longuement. Détournant le regard je me décalais d’un pas alors les gens dans la rue bondée, ne se souciait pas de savoir si on marchait ou pas. Je me retrouvais pile en face de lui. « Ne me dit pas que par pur hasard, t’allais te promener dans le zoo. Je ne te croirai pas. » Il a pas une gueule à aller dans un zoo putain. Secouant la tête, je repris mon chemin. Fais chier.  

TENUE † Il faisait beau, chaud, et c’était le temps parfait pour pouvoir se balader. Alors voilà, pourquoi j’étais dehors, tranquillement à me balader. Non vraiment c’était agréable. Je ne comptais pas rester enfermée à la maison, seule, sans rien faire alors que je pouvais profiter dehors. Bon au moins j’étais sans lui, c’était tout ce que je pouvais espérer. Et pourtant, je redescendais bien vite sur terre, quand je me trouvais face à face avec l’ennemi. Bordel, Tokyo était assez grand, pourquoi je devais le croiser sur Taito ? Pourquoi ? J’avais l’impression d’être maudite. Je sais pas pourquoi. Pour autant, je passais mon chemin, en prenant la direction du parc. Mais bien évidemment, c’était sans compter, Xian qui venait et passait son bras autour de mes épaules. Tout à coup, j’avais l’impression que tous les regards étaient tournés vers lui. Je sentis mes joues s’empourprer doucement. Quel idiot, j’ai honte. « Ça t’étonnerait, mais j’y allais… » « Oui, bien sûr, en sens contraire de l’entrée ? Tu me prends pour une bille ? » Dis-je en plantant la paille dans ma bouche pour aspirer de ma boisson fruité. « Ca pourrait te foutre un choc Nana, mais mon monde ne tourne pas autour de toi. » Je levais les yeux au ciel, alors qu’il me surnommait, encore et toujours par ce surnom. Il ne pouvait pas m’en trouver un autre ? Tsss. « Si tel est le cas, tu ne veux pas me trouver un autre surnom. Je te promets j’accepterai n’importe quel autre surnom. » Je lui lançais un regard tendre en clignant des yeux. J’essayais en clair, de l’amadouer. Quoi ? Ça ne marche pas ? Laissez-moi tester bon sang. M’arrêtant au niveau de l’entrée du parc, je regardais les prix. Y’avait des réductions possible pour les étudiants. Tant mieux. « Dis-moi, j’espère que tu ne te balades pas le cul a l’air et que tu as au moins un short sous ce pull » Soupirant, sans le regarder, toujours dans mon monde, à regarder le plan du zoo, je lui répondis. « T’as qu’à vérifier, et t’auras ta réponse. » Je secouais la tête avant de marcher vers le guichet et m’arrêter. Qu’est-ce que je lui ai répondu ? Je me tournais vers lui en fronçant les sourcils. « Laisse-tomber. » Dis-je à son égard avant de filer au guichet disponible. Je demandais deux billets étudiants. Montrant ma carte, j’attendais qu’il sorte son portefeuille pour montrer la sienne. Rangeant la mienne je pris les billets. « C’est lui qui paie. » Dis-je en l’abandonnant au guichet l’air de rien avant de trottiner vers l’entrée du par cet faire valider mon ticket.

TENUE † « Hmmm... J'aime bien Nana. Ca te va bien. Sinon gros boobs ? » Gros… Boobs ? Je levais les yeux au ciel, avant de lâcher un soupire assez audible, donnant part alors, de mon agacement. « Tu veux que je te raconte une histoire ? C’est une fille, normale, qui a des gros seins. Et tous les jours elle reçoit le même genre de question. Ils sont refaits ? Ce sont des vrais ? Je peux toucher ? » Je marquais une pause. « Je te rassure, ceux qui veulent toucher son les femmes. Plutôt crever si c’est un homme. Mais franchement. Vous allez finir par me faire complexer avec ça. » Et c’était sincère. J’avais beau dire que oui, c’est naturel, et que oui ben j’y peux rien, on me fait toujours des réflexions. C’est chiant. Et qu’il ne s’y mette pas, par pitié. Le voyant dos à moi, je tournais la tête pour voir ce qu’il faisait. Il n’allait tout de même pas regarder sous mon pull ? De toute façon. Je n’ai rien. Enfin si. J’ai mon shorty. Bon c’est un dessous. Pas un short. Mais soit. Sentant sa main se poser sur ma taille je fronçais les sourcils en me stoppant de marcher quelques secondes. Sa tête sur mon épaule, je tournais le visage pour le regarder. De le voir si près, je pouvais voir un de ses boutons. Haha. « Ne me tente pas autant, tu sais. Parce que ca me donne des idées pas très religieuse » Je pouffais doucement avant de lui tapoter la cuisse. « On est pas dans un film porno. On ne choppe pas dans un zoo. Alors arrête de penser à ça. Monsieur le pervers. » Je ne parlais pas trop fort, parce que bon… Je n’avais pas forcément envie qu’on nous entende parler de ça. Allant au guichet, je montrai ma carte avant de partir en trottinant, pour qu’il paie. Passant mon ticket, je gardais le sien en main, prenant un plan du zoo en attendant qu’il arrive. Je ne sais même pas pourquoi je l’attends en fait. Sentant son bras autour de mes épaules, je le laissais faire avant de reprendre la marche. « Qu'est-ce que tu es venu faire ici toi aujourd'hui ? Tu es une amoureuse des animaux ? » « Yep. J’aime les animaux. Même si je préfèrerai qu’ils soient en liberté… Mais malheureusement, certains sont mieux traité ici que dehors. Genre le braconnage tout ça… » Je regardais le plan avant de relever la tête. « Tu veux commencer par quoi, Wei ? » Je lui montrais la carte pour qu’il choisisse.

TENUE † « Tu ne devrais complexer pas pourtant au contraire, tu devrais en être fière. T'es bien foutue. » Bien foutue ou pas, d’après lui, ce n’était pas une excuse. Les gens pourraient être plus compréhensible, et surtout moins sans gêne. Car certaines choses ne sont font pas. Lui le premier, je suis prête à mettre ma main au feu qu’il aimerait toucher ma poitrine, donc bon… Il n’était pas mieux placer pour me donner des conseils. En tout cas, ça me faisait doucement rire ce qu’il me disait. On dirait presque une parole de gourou pour m’amadouer et me faire venir dans ses bras. Je suspecte vraiment trop Xian. Faut dire qu’après cinq ans… y’a de quoi… « Ouais, je vais essayer. » Dis-je en soupirant. Enfin bon. Pas grave, j’avais mieux à faire que de me préoccuper de mes seins là. Je voulais aller au zoo, et m’amuser avec les animaux. J’espère d’ailleurs que les pandas, ne sont pas en train de dormir, je voulais les voir actifs. C’est cool les pandas. Ça donne envie de leur faire des câlins. En tout cas, après le passage des boobs, on se mit à parler de ce que je portais sous ce pull. Bah dis-donc. La conversation était fabuleuse. « Je suis juste un homme qui aime la compagnie féminine. Est-ce un crime ? » Je souris doucement en passant mon bras autour de ses épaules pour le baisser à ma hauteur. « Un jour tu attraperas une mst et je rigolerai. » Je lui pinçais la joue pour le taquiner avant de rejoindre l’intérieur du zoo. Une fois dans le zoo, il passa son bras autour de mes épaules, comme si j’étais sienne. Je ne répliquais pas, le laissant faire en discutant animaux, pendant que je regardais le plan du fameux parc où nous nous trouvions. « Hm... Moi qui pensais que ta boule de poil était juste là pour te tenir compagnie quand je n'étais pas à la maison » Je levais les yeux au ciel. « Si tu savais comme je ne remarque même pas tes absences. Tu ne me manques absolument pas. » Et c’était véridique, ce n’était pas un mensonge. Bon, avec tout ça, faudrait peut-être trouver ou nous allons aller en premier lieu. « Si tu veux on va voir les reptiles. Ca doit être sympa. Bon, j'espère ca ne te dérange pas... Aller, on y va » Je relevais le regard, mais avant même de dire quoi que ce soit, il m’attrapait la main pour me tirer en direction des reptiles. « Ça te correspond bien. T’es un chasseur de proie. » Je faisais référence à lui et moi. Ça faisait cinq ans qu’il tentait de me chasser, sans y arriver. « Cependant, je suis sûre que les crocodiles et les alligators sont meilleurs chasseurs que toi. » Et hop, une petite pique pour le narguer.

TENUE † « Tu l'as vu toi-même, je sors toujours protégé. » Il était stupide de penser qu’une MST pouvait s’attraper que par le sexe. La bouche, pouvait être porteuse de maladie aussi. Je le regardais, en me demandant, concrètement, combien de fois est-ce qu’il couchait avec une fille par mois. Dans ma tête, je le voyais comme un gros baiseur. Et je me demandais comment il faisait. Pas que la ville soit petite hein. Mais il fallait tout de même les trouver les filles avec qui baiser. Et je ne le voyais pas coucher avec la même à chaque fois. Il avait l’air d’être le gars à constamment changer. « Hum. Je sais quoi t’offrir pour ton anniversaire. Des capotes. » C’est pas cher. Cool. Je ne me ruinerai pas. « Small size, c’est ça ? Encore moins cher. » Je le narguais avant de rire doucement. Soit. On n’allait pas continuer de parler de cette chose, qu’il avait entre les jambes. Ça ne m’intéressait guerre. Mais Xian, ne serait pas Xian, s’il ne ramenait pas tout à lui. Pensant que mon chat, comble son absence. C’était devenu une habitude, qu’à force, plus rien ne m’étonnait venant de lui. « Tu dis ça devant moi, mais je suis sure que tu ne peux plus te passer de moi » Je levais les yeux au ciel. « L’espoir fait vivre va. » Dis-je en riant un peu. Parfois c’est à se demander s’il n’avait pas des sentiments pour moi. Mais je préférais ne pas y penser. Je n’avais pas envie d’y réfléchir et de me retrouver comme ces stupides filles de série, à tomber amoureuse du garçon, simplement en s’imaginant qu’il nous aime. Bruh. Finissant par aller voir les reptiles, il me tirait par la main, mais je ne pus m’empêcher de lui lancer une pique. Ah que c’est drôle. Au fond, je crois que je me suis habituée à sa présence, et à son côté pot de colle. Parce que je rentre de plus en plus dans son jeu, et c’est tout de même dangereux. « Mais comme eux, quand j'ai faim, je vais chercher de quoi me rassasier. Donc disons que je ne perds pas totalement au change » « Avec combien de filles tu couches par mois ? » Ouais, finalement, je l’ai posé la question. Car la curiosité était plus forte que je ne l’aurais cru. « Avec toi, c'est seulement que je dois user d'autres ruses de prédateur. » Je pouffais doucement avant de lui tapoter doucement la joue. « Eh ouais mon ami. Je suis sûre que si j’étais comme les filles avec qui tu couches, tu me dénigrerais haha. » Je me détournais de lui, avant de regarder un crocodile dans sa marre. On pouvait voir sa gueule sortir de l’eau. Il dormait ? Bonne question j’en savais rien. En attendant je pris mon appareil photo pour immortaliser ce moment.

TENUE † « Je te le redis… Ca peut toujours se vérifier. » Je levais les yeux au ciel à cette énième proposition. Ce n’était pas la première fois qu’il la faisait. En cinq ans, il avait eu le temps de me la proposer. « Je te le redis… Ça ne m’intéresse pas de voir cette chose. » Soupirai-je en souriant en coin. Pas que ça soit un mensonge, c’était la vérité, mais si monsieur aimait me coller pour atteindre son objectif, moi j’aimais le rembarrer, même si parfois ça devenait dur. Car je ne le détestais pas tant que ça, et visuellement parlant ce con était mignon. En attendant, c’était bien beau tout ça, mais il ne répondit pas à ma question. Si moi, j’étais ne serait-ce qu’un poil comme lui, il me le foutrait sur la gueule. Pétasse, pute, trainée, tout ce qu’il pourrait dire pour insinuer que je couchais trop. Heureusement que je n’étais pas ce genre de fille. Il serait sûrement choqué d’apprendre que je suis vierge. Jamais je n’étais allée jusqu’à la conclusion de l’acte… Peur ? Non… Juste que… J’ai besoin de temps, je ne couche pas le premier soir. Ni le second. J’ai besoin de sentiments, d’une alchimie… Coucher avec quelqu’un que je ne connaissais pas ça me paraissait un peu bizarre… « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » « Parce que t’es ce genre de mec macho. » Dis-je en soupirant doucement. Ou me trompais-je ? Ma vision de Xian était un homme macho. Autant comme ça qu’au lit. Je crois ? Ça je n’en sais rien. C’est ma vision des choses. Appareil photo en main, je me mis à prendre des photos des animaux. « Il y a un truc qui me perturbe… Tu sais bien plus de choses sur ma vie privée que moi de la tienne » Je secouais la tête amusée. « Toute la fac connait ta vie de queutard, tu sais… Y’a pas une gonzesse qui sache pas que t’écarte des cuisses en masse. » Quel stupide. Rapidement, il m’arracha l’appareil des mains. Me tournant vers lui agacé, je le vis le placer au-dessus de sa tête.« YAH ! » « Je te le rendrais simplement quand tu répondras à mes questions. » Je lui donnais un coup dans l’épaule avant de sauter pour récupérer mon due, sans pour autant y arriver. Une main sur son épaule pour me tenir, je levais la main pour essayer de le récupérer. J’étais même sur la pointe des pieds. « Alors dis-moi un peu plus sur ta vie sexuelle, qu’est-ce que je dois savoir ? Tu vas me dire que ces dernières années, tu n’as connu aucun mec ? » Hein ? Surprise de sa question, je ne bougeais plus avant de frissonner. Reculant, je baissais mon pull en rougissant avant de regarder autour de nous. Pas grand monde. Bon. Heureusement que je portais mon shorty noir. C’est moins provocateur qu’une culotte. « En quoi ça te regarde ? Je n’ai pas une vie sexuelle trépidante contrairement à toi. Et je ne vois pas pourquoi je t’en parlerai. » Dis-je en détournant le regard agacé. Après tout, le seul à me faire du bien c’était Bob, mon sextoy. Et ça j’allais pas lui en parler.

TENUE † « Pas toutes les nanas de la fac vu qu'il y en a qui accepte encore que je me glisse entre leurs jambes » Il est bête ou quoi ? Bien évidemment qu’elles vont les écarter leurs cuisses de grognasse. Il est riche, il est beau, il est connu dans le cercle des filles… Qui refuserait de se faire prendre par Wei Wu Xian ? L’un des meilleurs coups de la fac. Est-ce qu’il savait que les filles se filaient le mot ? Ce n’est pas bien difficile de savoir qui est un bon coup, qui ne l’est pas et j’en passe. Même quand il n’était pas avec moi, cet idiot me pourrissait la vie. Puisque j’entends aussi les bruits de couloir… « Laisse-tomber. » Je secouais la tête désespérée, alala. Les mecs, ça met toujours trois plombes à comprendre les choses. J’vous jure… En attendant, ce gros porc, venait de me prendre l’appareil photo et moi comme une idiote, je tentais de le récupérer, mais ce n’était pas totalement ça. Pas que je sois petite, mais c’est lui qui est plus grand que moi. Et je n’avais pas de talons aujourd’hui, alors forcément ça ne m’aidait pas… Tout ça pour savoir ma vie sexuelle, qu’est-ce que ça pouvait lui foutre ? Franchement ? « Parce que ça fait un moment déjà qu'on se côtoie. Et tu sais, elle peut devenir facilement trépidante avec moi si tu veux. Il y a rien de compliquer. » Je détournais le regard en passant une main dans mes cheveux. « Je vais devenir folle sérieux. T’as un manque d’affection pour toujours tout lier au sexe ? Ce n’est pas possible. Il paraît que ceux qui en parlent le plus en fond le moins et son nuls. » Je le taclais, exprès, parce qu’à force, il me gonflait à toujours tout ramener autour de son sexe. Il ne sait faire que ça. Baiser. Ce mec est bizarre. J’espérais au moins pour lui, qu’il puisse trouver bonheur dans les cuisses des filles… « A moins que je ne fais fausse route depuis le début... » Quoi encore ? Qu’est-ce qu’il va me sortir comme connerie ? « Tu préfères les filles, c'est ça ? » je le regardais avant de me facepalmer. Bon sang de bonsoir. « J’aurais aimé, pour enfin me débarrasser de toi… Mais non. J’aime les hommes. Tu peux te rassurer. » Soupirant, je l’abandonnais là, pour aller vers la cabane des serpents. Puisqu’il était entêté, autant continuer la visite en discutant. C’est productif. « Prends au moins les photos, tu sais faire ça ? »

TENUE †[coloc=black]« Je te l’ai dit… J’aime avoir de la compagnie. Et évite de parler si tu n’as pas essayé. »[/color] Je levais les yeux au ciel. J’aimais bien le taquiner, pas de ma faute non plus. Il me cherchait, je n’allais pas dire oui et m’incliner devant toutes ses paroles, fallait bien que je le dénigre de temps en temps non ? Et comme je ne compte pas essayer, je continuerai de dire qu’il est mauvais au lit, krkr, parce que c’est pas drôle sinon. En attendant, monsieur, venait de me confisquer mon précieux. Je rêve. Il a de ces intentions. Qu’est-ce que ça peut lui foutre ? J’aurai dû lui dire que j’étais lesbienne, il se serait senti con d’avoir couru pendant 5 ans derrière mon cul. Je ne réfléchis pas assez… Il m’énerve tellement que je suis trop impulsive. Secouant la tête, je l’abandonnais là, autant faire comme bon me semble et aller voir les serpents, c’est bien plus intéressant que lui, pour sur oui. « Je sais faire… Mais je n’ai pas envie de le faire » « T’as jamais envie de rien. C’est dingue, les jeunes, de vrais fainéant. » Dis-je en soupirant fortement pour montrer mon agacement. C’est vrai quoi. M’enfin, au moins, je récupérais mon due. Heureusement, je l’enfilais autour de mon cou, avant de me remettre à faire des photos. « J’aimerais bien avoir ce genre d’animal. Je suis sure que ça bouffe facilement un chat, t’en pense quoi ? » Je lui jetais un regard noir avant de lever mon majeur, sans aucune gêne envers les gens qui étaient autour de nous. « Va te faire foutre. » Dis-je à voix basse pour que seul lui, puisse l’entendre. On ne touche pas à mon chat. Plutôt mourir. Si lui c’était sa moto, ben moi c’était le chat. Soupirant, je regardais les serpents avant de frissonner. C’est immonde ces choses-là quand même… « Tu as eu ta dose de sucre toi… » M’arrachant le gobelet des mains, je le fusillais du regard. « Yah ! Je vais très bien, je peux le finir ! » Je tentais de récupérer mon gobelet, mais sans y arriver. « Au fait, tu as pris ton insuline avec toi ? » Je gonflais mes joues. J’avais toujours mon kit d’insuline et de piqûre sur moi. Il me prenait pour une gosse ou quoi ? Le voyant jeter ma boisson, je poussais un cri avant de lui assener une masse de coup de poings sur son torse et son dos. « YAH ! » Je lui donnais des coups de pieds avant de rager et partir de la cabane des serpents. « Pourquoi je t’ai accepté avec moi ? Ahoum ! » Je marchais vite sans trop regarder ce qui avait autour de moi. Plus loin je serai de lui et mieux ça sera. « T’ira en Enfer Wei Wu Xian ! Je te le jure ! » Que des menaces en l’air.

TENUE † « Excuse-moi grand-mère » Je plissais le nez à l’entendant dire ça. Ça va j’ai qu’un an de plus que lui, je ne suis pas non plus une grand-mère. Soit, je n’allais pas répliquer, je n’avais pas envie de passer ma journée à m’énerver et autre. Même si je savais que ça allait être dur, vu qu’il était tout simplement présent. J’aurai dû fuir, sans dire où j’allais. Ceci dit, il court plus vite que moi ce gnome, donc forcément… Il m’aurait rattrapé quoi qu’il arrive. Soupirant, alors qu’on se disputer, encore une fois, pour ne pas changer, j’étais assez remonté. Qu’il se préoccupe de mon diabète, ok, je ne lui en veux pas. Mais de là, à jeter la boisson, qui coute assez chère, ça je n’apprécie pas. Monsieur est riche, tant mieux, ce n’est pas le cas de tout le monde… Et puis ce n’est pas une boisson qui allait me tuer. J’ai rien mangé d’autre de sucré. Tsss. Je partais, en marchant assez vite, parce qu’il m’énervait. Mais ça, c’était avant qu’il ne me choppe pour me porter comme un sac à patate. Je lui frappais le dos, avant de poser mes mains sur mon pull pour le tirer. Qu’il ne profite pas de la vue, ce pervers ! Finissant sur un banc, je me massais le dessus des fesses. La douceur, il ne connaissait pas ma parole. « Tu vas arrêter de jouer les hystériques cinq minutes ? » Je levais les yeux au ciel avant de croiser les bras sous ma poitrine. Je boude si je veux. Je fais l’hystérique si je veux. Je suis grande, je fais ce que je veux. J’ai limite envie de lui dire nananaire. Mais bon. Non, j’ai passé l’âge, je crois. « Ca va c’est juste un smoothie, je t’en paierais pleins d’autres si tu veux » « Fais attention, je mémorise ça très vite. » Il a dit qu’il m’en paierait plein, moi je le retiens hum. Ça ne se refuse pas les boissons gratuites. En attendant, j’avais l’impression d’être une bête de foire, parce que les gens nous regardaient, de façon discrète, sans que ça soit discret. Bref, ils me gonflaient tous. Ils voulaient nous prendre en photo ou bien ? « En attendant réfrène des envies. Qu’est-ce que je vais raconter à ta mère si on te fout à l’hosto » J’allais pas aller à l’hosto pour ça… Une piqûre est le tour est joué… C’est tellement rare que je finisse à l’hosto…. Il dramatisait la chose, vraiment. « Et puis je n’ai pas que ça à faire à jouer les garde-malade. Alors on peut continuer la viste dans l'amusement et la joie ? » Je secouais la tête avant de pousser ses mains de mes épaules pour me lever. Je n’avais pas prévu, d’être si près de lui, trop près même. Je n’arrivais même pas à me tenir droite à cause de lui et du banc derrière moi. Me tenant à sa taille je fronçais les sourcils. « Dans l’amusement et la joie. Hm… Alors fais des efforts toi aussi pour ne pas trop me mettre sur les nerfs… » Je ne m’énerverai pas s’il était un poil plus compréhensible et sympa. Le poussant doucement pour que je puisse sortir de là, j’enfouissais mes mains dans les poches de mon pull, avant de partir vers la sortie des reptiles, autant commencer sur de bonnes bases. Allons voir quelque chose de doux. Des pandas. Me tournant vers lui, les joues gonflaient et les lèvres plissaient, sous une grimace indescriptible, je me rapprochais de lui avant de sourire en coin. « On va voir les pandas ? Les pandas c’est mignon et beau. Et c’est gentil. » Pas comme toi, niak.

TENUE † « T’es trop susceptible franchement, apprends un rire un peu plus sérieux » Je levais les yeux au ciel, et en prime, il me rejetait la faute dessus. C’est quand même lui a jeté ma boisson, il aurait pu la boire. Il en restait plus de la moitié… Est-ce que j’écrasais ses clopes à peine allumée ? Non. Est-ce que je fouillais sa chambre pour jeter capote et autre ? Non. On ne jette les affaires des autres. Ce sale gosse. « Ok, mais ne me refais plus jamais cette tête ok ? » Je souris en levant le pouce en l’air, en guise de réponse, même si concrètement, je fais la tête que je veux quand même. Je suis une adulte. Plus vieille que lui, et puis c’est tout. Il sait très bien que je peux être têtue avec lui. Mais vraiment têtue. Pire que ça… Quand il s’agissait de lui, j’avais un tout autre caractère mine de rien. Ce gosse allait me rendre chèvre au final. En attendant, alors que je me dirigeais vers les pandas, il me reprit la main. Est-ce qu’il faisait ça avec toutes les filles ? J’en sais rien, mais ça me perturbait, est-ce qu’il fallait à tout prix qu’on se tienne la main ? Pour moi, se tenir la main, c’est genre, réservé au couple… Ou alors j’ai une vision de la chose totalement erronée… « Et puis bon, tous les pandas ont leur instinct de survie, je pense pas que tu risques de les trouver aussi mignon » Je le regardais avant de soupirer. « Arrête de contredire tout ce que je dis. Les pandas ont abandonné leur côté carnivore par flemme. Si tu les laisses tranquille, ils ne vont pas te bouffer. » Dis-je amusée. Je regardais pleins de vidéos, et les pandas étaient trop mignons à chaque fois dedans… Le voyant s’arrêter devant une espèce un peu chelou, je me stoppais à ses côtés avant de me pencher par-dessus son épaule pour voir. Il y avait un peu plus de monde devant eux. Sûrement car ils sont… spéciaux ? Berk. « Tu ne les trouves pas mignons eux ? » Je fis une petite grimace. Mignon, mignon… C’était vite vu… « C’est dommage qu’on ne puisse pas les prendre dans nos bras. » Je m’éloignais, en le tirant par le bras pour qu’on continue d’avancer. Restant face à lui, marchant à reculons, j’attrapais sa seconde main, avant de le tirer fortement vers moi pour le voir de plus près. « Moi je le trouve aussi moche que toi. » Je lui tirais la langue avant de pouffer un peu. « Je préfère prendre mon chat dans mes bras, que cette chose hideuse. Non mais attend… Il n’a pas de paupière ! Ses yeux étaient… Bruh. » Je lâchais ses mains avant de poser mes mains sur ses yeux pour tirer ses paupières et les agrandir. « Exactement les mêmes. C’est dingue. Tu devrais aller dans la cage avec eux. » Sans attendre de réponse, je me mis à courir avant qu’il ne me tue.

TENUE † « Fait gaffe le mensonge est un vilain défaut Nana. » Je souriais, tout en faisant une grimace, car son surnom à mon égard. Erk. Je secouais la tête, avant de prendre un petit air enjoué. « Je ne mens jamais, moi, monsieur. » Si l’un de nous devait mentir, je savais très bien que c’est lui qui devait mentir le plus souvent. Je ne pouvais pas dire que je le connaissais par cœur, mais je ne pouvais pas dire non plus que je ne le connaissais pas depuis tout ce temps.  « Pff, on pourrait foutre ton truc poilu avec eux sans problème. » Je secouais la tête en ayant mon petit chat en tête. « N’importe quoi. Mon chat est bien plus beau qu’eux et toi réuni. » On insulte pas mon chat, il en est hors de question même ! C’est le plus beau, et plus gentil et le plus parfait des chats sur la terre… En attendant, je le taquinais, tout en lui déformant le visage, pour bien le faire chier, avant de commencer à fuir. Parce que je le connaissais, je savais qu’il allait se venger. C’était Wu Xian… « Putain sale gamine attend » Qu’est-ce que je disais ? Courant à travers les gens, évitant de les pousser ou de les faire tomber, je finis par me sentir, tirer en arrière, mon bras me faisant tout de même mal sous son emprise. Dos à lui, je gigotais doucement avant de soupirer. « Je vais te foutre avec les aye aye tu vas aimer ça. Bon alors dit moi, c’est quoi ta dernière volonté ? » « Lâche-moi, tu me fais mal comme ça. » Ma dernière volonté, n’importe quoi. Comme s’il allait réellement me jeter avec ces bêtes-là. Je doute risquer quelque chose… Enfin, j’espère sincèrement, qu’il n’allait pas me porter, encore comme un sac à patate. « Je pense quand même avoir une petite idée… » Qu’est-ce qu’il va faire encore ? Tournant le regard vers lui, je frissonnais en sentant ses lèvres dans mon cou. Bon sang, il n’arrêterait donc jamais. Je levais les yeux au ciel avant de rire. « Putain, il t’en faut peu pour être heureux. Un baiser dans mon cou. Ca y est ? Tu te sens bien ? T’as popol qui est dressé ? Ah, en cinq ans c’est la première fois que t’arrive à faire un truc si … Intime. » Je tentais de récupérer mon bras, avant de choisir l’option, de me tourner face à lui en contorsionnant mon bras. Bras qui me faisait mal. « Bon allez, assez jouer, allons voir les animaux et cessons de nous battre sinon on ne profitera pas. »

TENUE †« On dirait que tu as oublié » Bien évidemment que je préfère oublier. Je déteste quand il fait ça. Comme si j’étais sa chose, comme si je lui appartenais. Ce n’était pas le cas, il n’avait pas le droit de faire ça. Je préférais oublier, que de compter le nombre de fois où il m’avait embrassé par surprise. J’allais répliquer, oui, j’allais, mais ça c’était avant de me sentir tirer violemment vers lui, et de sentir ses lèvres s’écraser contre les miennes. La surprise pouvait se lire sur mon visage. Mes paupières papillonnaient, comme si je tentais de comprendre ce qu’il se passait. L’enfoiré. Mes lèvres. Déglutissant, je passais brièvement ma langue sur celles-ci une fois qu’il me lâcha. Je ne m’y étais pas attendu. « Et ça, ça te rafraîchit un peu plus la mémoire ? » Je soupirais longuement, alors que mon cœur s’emballait avec une violence, un peu trop intense. Même si mon visage était dur, je ne pouvais pas nier la réaction de mon corps, qui lui avait aimé… Il m’agaçait. Pourquoi ? Pourquoi après tout ce temps, mon corps faiblit ? Parce qu’il est beau ? C’est stupide. Voilà il m’a embrassé, je peux passer à autre chose. Alors que mon cœur arrête de battre autant. Sentant sa main dans mes cheveux je le laissais faire avant de me recoiffer rapidement. « Bon, allons voir tes pandas avant que tu commences à chouiner » « T’es con, putain. » dis-je simplement en l’abandonnant là, pour aller voir les pandas. Ma tête me tournait, et mon cœur ne se calmait pas. C’était agaçant. Mais je n’allais pas lui montrer que ça m’avait fait quelque chose. Hors de question. Mains dans les poches, je pressais le pas, avant d’arriver devant l’enclos des pandas. Ils étaient quatre, en train de manger des bambous. Je souris doucement avant de m’accroupir et les prendre en photo. C’est tellement mignon. Encore plus quand l’un d’eux roule sur le dos, alors qu’il mange son bambou. Des gosses. Voilà ce que c’était. Restant accroupi, j’essayais de canaliser ma respiration pour calmer mon cœur mais y’a rien à faire. En plus de ça j’ai chaud. Déglutissant, je passais une main dans mes cheveux avant de me relever et tituber en avant me rattrapant au grillage. Voilà ou j’en suis par sa faute.

TENUE [color=#A20003]†« Oh, tu nous fais quoi, là ? » je le sentis me prendre par les épaules. Je passais rapidement une main sur mon visage, en tirant mes cheveux en arrière. Le laissant me tirer vers un banc, je m’asseyais dessus en fermant un peu les yeux. C’était rien, juste la montée d’adrénaline, qui m’avait fait cet effet là, ça arrivait souvent, ça allait passer. C’est de sa faute. Sentant sa main sur mon front, je frissonnais avant d’entrouvrir les yeux pour le regarder. J’ai tenu cinq ans, c’est tout de même pas maintenant que je vais faiblir… hors de question ! « J’espère que tu nous faire pas de l'hyperglycémie. Je t’ai dit que je ne veux pas t’emmener à l’hosto. » Je secouais doucement la tête. « Non, ne t’inquiète pas. C’est juste un petit coup de chaud, rien de bien méchant. » marmonnai-je en raclant ma gorge. Me fallait juste un peu d’eau fraiche et voilà. « Tu m’as dit que tu avais ton insuline avec toi ? Viens, on va trouver un coin tranquille. » je soupirais en prenant sa main pour me lever. Fermant brièvement les yeux, je restais contre lui avant de chercher du coin de l’œil un coin tranquille. « Me faut de l’eau, j’ai soif surtout. » dis-je en marchant vers la petite cabane fermée au public. Surement pour des trucs pour les animaux. Je fis le tour, pour qu’on soit derrière celle-ci, et hormis un mur, personne ne pouvait nous voir. Fouillant dans mon sac, tout en m’adossant contre le mur, je pris mon dextro, pour me faire une piqûre. Mettant la goutte de sang sur la languette, j’attendais le verdict de la machine, avant de commencer à ranger le reste. « Tu vois, je ne suis pas en hyperglycémie. C’est juste un coup de chaud. » Certes mon taux de sucre était un poil haut, mais j’étais dans la norme. Donc ce n’était pas ça. M’accroupissant, je baissais ma tête. « Tu peux aller me chercher une bouteille d’eau fraiche, s’il te plaît ? » et puis me retrouver un peu seule sans lui… Parce que je n’arrêtais pas de penser à ce baiser, putain.