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TENUE ••• Être alité a ses avantages, comme ses désavantages. Nous ne pouvons pas nager à cause de nos blessures, mais London peut toujours surveiller les membres du club tandis que j'observe ou fais le larbin. J'apporte des serviettes, du matériel, des bouteilles d'eau, etc. Dire que je me plaignais de nager des heures sans souffler, maintenant je me plains de ne pas nager du tout. Quand nous ne sommes pas en cours ou à la piscine, nous sommes dans le dortoir ou chez moi. Pour ce soir, nous sommes dans mon appartement à Ginza, avec nos animaux de compagnie. Lonkas dort sur le canapé, alors que Roxy est dans la panière du chat à mâchouiller un os en plastique... La logique des animaux. Assis sur le canapé, je caresse la boule de poil en regardant un drama à la télé, captivé par l'histoire romantique entre les deux protagonistes. Dehors il fait gris, le temps a vite changé ces derniers temps. Je suis toujours en pyjama, même si je suis debout depuis un petit moment. C'est Dimanche, autant traîner à ne rien faire quand on en l'occasion. « Tu devrais venir voir ! » Criais-je à London, je ne sais où, à faire je ne sais quoi. Avec son bras immobilisé, sa liste des choses à faire les doigts dans le nez se réduit à peu de chose. De toute façon, il n'a pas besoin de faire des miracles dans cet appartement. J'en oublie mes médicaments, ainsi que refaire mes pansements. Tant que je ne touche pas les zones sensibles, ça ne me fait pas mal. En gros, rester le cul dans le canapé me permet d'être tranquille, jusqu'au prochain faux mouvement ou maladresse de ma part. Comme se manger un coin de meuble dans la hanche ou mal se réceptionner sur ma cuisse, ce genre de petit désagrément qui m'arrache toujours un grognement. Le pire, c'est quand Lonkas s'allonge sur mon bras ou quand Roxy me saute dessus avec son jouet dans la gueule. à chaque fois, on dirait qu'ils font exprès pour me faire souffrir, ces sadiques. D'ailleurs, je sens le chat bouger et venir se rouler en boule sur mes genoux, dans un concert de ronron digne d'une machine à laver.

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MACFLY

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TENUE ••• Depuis que je porte ce plâtre j’ai vraiment l’impression que chaque journée est une épreuve. C’est difficile pour dormir, je ne peux pas me mettre comme je souhaite, forcé de rester droit pour ne pas écraser mon bras. Je ne parle même pas de m’habiller, je mets trois heures pour enfiler un vêtement, user d’une seule main est compliqué, heureusement je peux encore compter sur l’aide de mon petit ami. C’est chiant, parfois embarrassant, toujours à demander de l’aide forcément... Ce n’est pas faute d’essayer, même quand je vais faire quelque chose que sais impossible, je tente toujours avant, abandonner n’est pas dans mes habitudes après tout. Assis sur le lit dans la chambre je regarde mon téléphone, mon père et ma mère sont tous les deux venus à Tokyo il y a quelques jours, on a dû raconter tout ce qui s'était passé, nos blessures étaient bien assez visibles pour preuves et ils ont réussi à faire en sorte que mon ainée soit enfermée dans un hôpital psychiatrique à Londres. Je ne me suis pas vraiment mêler du résultat final, je sais que mes parents sont mitigés, fille, fils, pour eux j’ai déjà mal tourné depuis que je suis venu au Japon entre ma relation avec un homme et ça... Honnêtement ça me gonfle les histoires de famille, puis je ne sais même pas où est Zeno non plus, heureusement que Loukas est à mes côtés parce que sinon j’aurais fini seul dans ce merdier. Soupirant, j’entends sa voix m’appeler, posant le téléphone je le rejoins en jetant un œil à l’écran. « Tu regardes quoi ? » Le questionnais-je en m’asseyant sur le rebord du canapé. Mes yeux se posent sur Lonkas qui s’est installé sur mon copain, venant le caresser. « Il ne touche pas tes blessures ? » En le voyant se frotter contre lui c’est la première chose à laquelle je pense. « Tu as changé les bandages et pris tes médicaments ? » ça me fait penser que je dois changer le mien au visage, mon bras lui est déjà bien protégé...

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TENUE ••• Je conçois que ça ne doit pas être facile tous les jours avec son bras, autant pour s'habiller que faire des choses du quotidien. London ne doit pas m'appeler à chaque fois qu'il a besoin, mais quand je suis dans les parages et que je le vois galérer, je ne peux pas m'empêcher de venir l'aider. C'est mon petit ami, pourquoi devrais-je l'ignorer ou le laisser se débrouiller seul quand il ne parvient pas toujours à accomplir une tâche simple comme enfiler un pull ou une veste. Puis, ça me fait plaisir de lui venir en aide, peu importe la raison. Je ne sais ce qu'il fait tandis que je suis avachi sur le canapé, devant la télé. L'histoire avec sa soeur me paraît loin désormais, je n'ai pas vu ses parents en face à face mais ce n'est pas plus mal. Ils ne doivent pas m'aimer, quant à moi, je n'ai aucun intérêt pour eux. Au moins, ils ont embarqués la soeur, c'est déjà ça de fait. Peut-être qu'à l'avenir nous ne serons plus embêté par qui que ce soit, j'espère. Quoi qu'il reste encore son frère, mais je doute que celui-ci débarque un jour en voulant nous séparer ou quoi. Si c'est le cas, London a vraiment une famille de fou. La tête dans mon drama, j'interpelle London pour qu'il vienne voir. « De l'autre côté du mur. » C'est le nom du drama, et l'histoire se déroule les trois quart du temps dans le métro de Tokyo. Ils auraient dû le nommer autrement, genre « à l'autre bout des rails » ou « rendez-vous à la station prochaine ». En vérité, c'est complètement niais et surjoué, mais dès que ça devient sérieux, je me tape des barres. Lonkas prend ses aises, me massant le bide de ses courtes pattes. « Parfois, mais ça va. » Le pauvre n'a pas un guide de mes cicatrices, puis je pense qu'il s'en fiche que je sois marqué un peu partout. « Non, pas du tout. Et toi ? » Je suis toujours en pyjama, puis je préfère quand il m'aide avec mes pansements. Quant aux médicaments, ce n'est qu'un petit oublie de ma part, comme tant d'autre. « J'ai vraiment besoin que tu me le rappelle. » Plaisantais-je, lorgnant mon petit ami avec ce regard digne de l'acteur principal du drama à la télé.

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TENUE ••• Parfois je tente de me débrouiller seul même avec cette « handicap » mais c’est plus pour ne pas jouer la facilité en comptant sans arrêt sur Loukas. Bien entendu je sais qu’il est là et si je n’y arrive vraiment pas alors je lui demande, bien souvent c’est lui qui me remarque entrain de galérer et vient m’aider. En attendant je l’ai rejoint lorsqu’il m’a appelé, me sortant de mes pensées pour poser un regard sur l’écran de télé. « Je ne connais pas. » Je suis plusieurs mangas et anime que drama, mais si ça plaît à Loukas c’est peut-être que ce n’est pas si mal. Assis sur l’accoudoir je remarque surtout notre chat qui se frotte contre lui, faisant une simple remarque en craignant qu’il touche ses blessures, en même temps ce ne serait pas sa faute, mais autant ne pas aggraver les choses en laissant faire. Plus important, est-ce qu’il a pris son médicament ? Et changeait ses bandages ? Sa réponse me fait sourire, je m’en doute. « T’es pas sérieux. » Me moquais-je. « J’allais les prendre. » Dis-je en me levant pour aller les chercher dans le sachet de la pharmacie, avec un verre d’eau, ça suffira pour nous deux puis de toute façon je n’aurais pas pu en ramener un second avec une seule main valide. Lui donnant le sien, je le laisse commencer. « Laisse-moi t’aider avec tes bandages. » Je dois aller prendre ce qu’il faut dans la salle de bain, mais j’avais oublié qu’il regarder son film. « Sauf si tu veux que j’attende que ce soit terminé ? » Je ne voudrais pas le déranger pendant qu’il est en plein visionnage. Si ma main était opérationnelle je pour m’occuper de celui de mon visage seul, mais c’est compliqué.

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TENUE ••• London n'a pas à se sentir gêné par mon aide, au contraire je suis content de pouvoir lui prêter main forte avec ses soins. Changer un pansement ne relève pas de l'intelligence, même sans être médecin, je suis capable de soigner la plaie sur sa joue. Puis, je le fais de bon coeur. L'interpellant depuis le salon, je lui indique le drama que je regarde mais il ne semble pas connaître. C'est un nouveau drama, m'enfin on s'en fiche. C'était juste pour qu'il rapplique en vérité. J'aurai pu l'appeler pour qu'il regarde One Piece ou Naruto avec moi, juste pour qu'il soit là dans la même pièce. Lonkas est confortablement installé sur moi, pour une fois qu'il profite de son maître... Ce chat dort presque toute la journée, mais d'habitude il le fait seul dans son coin. Là, il reste avec moi, du coup je n'ose pas l'embêter avec une position particulière pour éviter mes blessures. Mes soins ? Je n'ai pas à mentir à London, je n'ai rien fait pour l'instant. « Je ne l'ai jamais été. » Plaisantais-je, même si ça une part de vérité. J'ai rarement été sérieux avec les choses qui m'entourent, sauf avec London. « Tu n'es pas sérieux non plus. » Puisqu'il n'a pas encore prit les siens, mais tant mieux, comme ça nous les prenons ensemble. London ramène les médicaments et un verre d'eau pour deux, attrapant ce dernier pour avaler mes remèdes. « Avec plaisir. » Ce n'est pas évident de se soigner, je peux le faire pour la hanche ou la cuisse, mais je galère toujours pour le bras. « Pourquoi faire ? Je peux continuer à regarder en même temps, non ? » à moins qu'il veuille que je me déplace dans la salle de bain ? De toute évidence, ce n'est pas mon drama qui me dérange, je peux l'arrêter si besoin et le reprendre plus tard. « Je peux le regarder après. » Ce n'est pas ça qui m'importe, mais plutôt de déloger la boule de poil. Lonkas ronronne toujours, m'arrachant un sourire et une expression de tendresse. « J'ai de la peine pour lui. » Dis-je, glissant mes doigts dans sa fourrure. Je vais devoir le déplacer, ça me brise le coeur.

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TENUE ••• Honnêtement c’est chiant. Jour après jour j’ai l’impression de devenir fou avec ce bras immobilisé, ce n'est pas facile pour gérer et être autonome, heureusement je ne suis jamais seul, j’ai un petit ami pour m’aider aussi et puis je sais que même sans demander il prendra l’initiative de lui-même, Loukas a beau être insouciant ou semblait indifférent à beaucoup de choses avec ses sourires permanents et son tempérament calme, mais je il est attentionné quand ça me concerne et observateur aussi j’imagine. L’ayant rejoint il me parle de son Drama que je ne connais pas avant que je ne l’interroge sur son traitement et ses bandages. Sa réponse ne m’étonne pas à dire vrai. « Mais c’est moi qui y pense là, gros mâlin. » Rétorquais-je à son accusation sur mon « manque de sérieux », bien que ce soit loin d’être faux. Le sourire sur les lèvres je suis parti prendre nos cachets et un verre d’eau, le laissant prendre le sien avant de prendre le mien, le verre est encore à moitié plein, comme quoi c’était suffisant. Je propose de l’aider pour ses pansements, j’ai beau n’avoir qu’une main valide je peux le faire étape par étapes, ça met plus de temps certes, mais nous ne sommes pas pressés pas vrai ? « Je pourrais me vexer, tu comptes regarder la télé alors que je suis là. » Je plaisante, c’est marrant de jouer le jeu, mais il a raison, il peut parfaitement continuer à le regarder pendant que je le soigne. Ce n’est pas le temps qu’il manque pour qu’il puisse regarder son épisode de toute façon, ayant ramené tout ce qu’il faut je regarde Lonkas et vient l’attraper pour le poser sur le canapé plus loin. « Quel sentimental. » Je me moque de lui, le chat se rallonge tranquille, on les couve déjà bien assez l’un et l’autre. J’attrape un côté de son haut en le fixant et lui montrant l’autre du regard pour qu’il le soulève, faut le retirer pour que je m’occupe de ses bandages, sauf que j’ai qu’une main, donc faut qu’il m’aide. « Ça te fait toujours aussi mal ? » Le questionnais-je en détachant lentement le pansement de son bras en me débrouillant très bien, même dans mon état.

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TENUE ••• Les soins n'ont jamais été chose facile pour moi, principalement parce que je manque trop souvent à ma tâche. London a raison, je ne suis pas sérieux. En même temps, les seules fois où je me suis vraiment fait mal, c'est quand j'ai chuté de cette falaise sur une hors piste et quand je suis tombé de mon skate durant une compétition. En dehors de ça, je n'ai jamais vraiment eu besoin d'être soigné ou quoi. London me rappel à l'ordre, étant tête en l'air et distrait par la télé. « Vrai, tu marques un point. » Concluais-je, le sourire aux lèvres. S'il ne l'avait pas dit, je n'aurai pas pensé. Il s'occupe donc d'aller chercher nos médicaments, me laissant le premier tour. J'avale tout ce qu'il faut d'une traite et rends le verre à moitié vide ou plein à mon copain, pour qu'il puisse ingurgiter les siens. Son aide n'est pas de refus, autant que j'aime l'aider en retour. Il me parle de la télé mais c'est le cadet de mes soucis, je peux m'en priver quelques minutes. Sa réponse me fait rire, comme toujours. Je n'ai vraiment aucun sérieux dans la moindre chose que je fais ou qu'il se passe. « Parce que je ne dois pas la regarder quand tu es là ? ça serait difficile dans ce cas. » J'ironise un peu, mettant le doigt sur le fait qu'il est assez souvent chez moi. Soit je regarderais mon drama plus tard, soit je peux toujours l'écouter d'une oreille ou le regarder d'un oeil. ça ne m'empêche pas de faire deux choses à la fois, même si on peut croire le contraire. London se charge de prendre ce qu'il nous faut pour se soigner, virant Lonkas au passage. Pauvre chat, il était si bien calé. « J'ai un grand coeur, que veux-tu. » Si gros qu'il ne tiendrait pas dans mes deux mains réunis. Lonkas ne semble pas dérangé, puisqu'il s'est aussitôt rendormi. London est déjà pressé de me dévêtir, une main sur un bout de mon pull. J'ai mes deux mains, c'est plus simple pour moi de le retirer en deux temps trois mouvements. Heureusement que l'appartement est chauffé, étant torse nu. « Non ça va, je me sens mieux. » Je me suis déjà cassé des côtés et bien d'autres os, ces coupures ne sont trois fois rien comparé à ça. « J'ai beaucoup plus mal quand tu retires le sparadrap. » Riais-je, non loin de la vérité. ça colle tellement que j'ai la sensation que le pansement m'arrache la peau en même temps. Je l'aide un peu en tirant ou appuyant sur ma peau pour la séparer sans accrochage, grimaçant à cette impression que j'ai décrite plus tôt.

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TENUE ••• Même si je n’étais pas plus sérieux que lui en général, j’avais vraiment envie de guérir vite. La nage me manque. La seule chose qui me permet de ne pas trop y penser c’est d’être avec Loukas, mais cela n’empêche pas que pense à faire la remarque sur les cachets et bandages contrairement à lui qui semble ne pas y avoir du tout pensé. Hochant la tête fièrement, en effet, je manque un point et je compte bien en marquer d’autres en le rappelant à l’ordre autant de fois qu’il faudra. Les médicaments pris je fais ma petite remarque sur son drama, le fait qu’il puisse regarder la télé en ma présence quoi, ça peut-être vexant non ? Je plaisante évidemment, il fait ce qu’il veut, mais c’est amusant de jouer les gars voulant toute son attention, bien que ce ne soit pas totalement faux non plus. « Peut-être que je devrais venir moins souvent alors ? » Gonflais-je les joues avant de retirer Lonkas de ses jambes, faut qu’on se mette au boulot donc il ira dormir ailleurs, j’aime mes animaux, je suis très proche de notre chat aussi, mais je sais faire la part des choses malgré tout. « Grand cœur et petit cerveau. » Le narguais-je en riant un peu, l’incitant à retirer son haut. Une fois qu’il est torse nu je peux voir ses pansements, jaugeant un peu en l’interrogeant. « Tant mieux, ça me rassure. » S’il a moins mal c’est bon signe, la peau cicatrise vite, donc une fois que les points seront retirés tout irait bien. « Vraiment, tu n’aurais pas du me le dire. » Tirant la langue. « Je pourrais faire semblant de prendre mon temps. » Ce serait sadique, mais je n’ai pas envie de le faire souffrir, c’est juste pour l’emmerder comme d’habitude. Retirant les sparadraps avec son aide, laissant voir ses coupures, suivant les instructions pour nettoyer et bander chacune des plaies, ça prend un peu de temps vu que je fais tout avec une seule main, mais je me débrouille plutôt bien. Le haut est fait, il reste la hanche et sa cuisse normalement. « Plus que le bas. » Ajoutais-je pour qu’il se déshabille, je veux tellement l’aider que je ne réfléchis pas au fait qu’il puisse s’occuper de certaines blessures seul.

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TENUE ••• Si London ne pensait pas à nos médicaments, je ne le ferais pas à sa place. Je suis plutôt tête en l'air, même sur les choses sérieuses comme les soins, la guérison, etc. Faut dire qu'il a sûrement très envie de retourner nager et que si il se néglige, il ne guérira jamais. Je peux le comprendre, mais même si je ne peux nager, je peux toujours faire autre chose comme du skate, du vélo ou du roller. ça ne m'arrête pas pour autant, et en même temps, je respecte les avertissements du médecin par rapport à la piscine. La télé semble déranger mon copain, mais je peux l'arrêter si ça l'embête vraiment que je focalise mon attention sur l'écran. Mon drama n'est pas important, je sais que je peux le regarder plus tard. « Et me laisser seul ici ? » Rétorquais-je malicieusement. Il veut vraiment que je sois seul dans cet immense appartement ? Avec un chien et un chat comme unique compagnon ? Il serait beaucoup plus triste que moi, haha. Finalement, il vire le chat et libère mes jambes. « Coeur de pierre. » Je ris, gardant ma petite répartie d'imbécile. Sous ses indications, je retire mon haut et le laisse juger par lui-même. Pour le rassurer, j'avoue ne pas ressentir autant de douleur, puis il a raison, ça cicatrice assez vite. Bientôt je n'aurai quasiment plus rien et il sera le seul à devoir recevoir des soins, pour son bras. « ça ne me dérange pas. » Qu'il prenne son temps, moi je ne suis pas pressé. Enfin, même si l'idée qu'il s'amuse à décoller le pansement seconde par seconde me fait froid dans le dos. C'est horrible quand ça se détache de la peau et des poils. Aie. Je dis ça, mais je n'ai pas versé une seule larme quand il a retiré les sparadraps. Ma peau est légèrement irrité, mais rien de grave. London s'occupe de mes plaies, le laissant faire sans bouger. Quand il a terminé avec mon bras et réclame le bas, je défais le nœud de mon pantalon de pyjama et le tire pour qu'il glisse jusqu'à mes genoux. « C'est bon comme ça ? » Que je puisse m'en occuper seul ou pas, ça ne me gêne nullement. J'aime quand il prend soin de moi, quitte à oublier que je suis un grand garçon et que j'ai deux mains actives.

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TENUE ••• Faut bien qu’un de nous deux y pense, de toute façon ce n’est pas comme si le traitement était facultatif, on ne pouvait pas l’oublier ou passer à côté si nous voulions guérir totalement et ne pas souffrir, en tout cas je sentais la différence quand je prenais mes médicaments ou non, la douleur s’éveille et ça m’empêche de ne pas passer à côté. Loukas est motivé par ce qui se déroule à la télé, son drama que je ne connais pas. Je le taquine en jouant les outrer ou les jaloux selon le point de vue, mais en réalité je m’en fiche. Rester seul ici ? « Comment tu faisais quand on ne sortait pas ensemble ? » Il était seul non ? Par contre si je devais mettre ma menace à exécution j’emporterais Lonkas ou Roxy avec moi sans aucun doute. Seulement je n’ai aucune intention de le faire. « Faut bien combler avec ton cœur d’artichaut. » Dis-je après avoir viré Lonkas de ses jambes et suite à sa remarque. Le laissant retirer son haut, l’aidant comme je peux avec ma main, je commence à retirer les pansements et à soigner les plaies, ça semble allé déjà beaucoup mieux et ça me rassure. Je ne mets pas si longtemps même avec un seul bras valide, mais il reste encore ses deux coupures, la hanche et la cuisse. Réclamant qu’il baisse son pantalon, c’est bien le seul moment où je pourrais lui dire ça sans m’enfuir en courant haha, enfin, je hoche la tête a sa question, le concentrant déjà sur ces dernières plaies. Rebelote, enlever le sparadrap, désinfecté, remettre un pansement. Au bout de quelques minutes j’ai terminé la hanche, passant à sa cuisse. « Bientôt fini. » J’imagine que c’est long aussi pour lui, malheureusement je ne peux pas faire plus vite, peut-être que j’aurais dû le laisser gérer, mais prendre soin de lui c’est aussi mon rôle de petit ami, je veux faire ce que je peux faire. Je galère un peu à retiré le pansement, secouant ma main je m’abaisse pour m’aider de mes dents, tirant finalement pour le virer totalement, soupirant, il était bien scotché celui-là. Faisant comme les autres, j’arrive au bout, content d’avoir tout fait seul comme un grand.

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TENUE ••• La douleur ne me fait pas peur, mais j'avoue que je vis mieux sans. ça ne veut pas dire que je vais penser à mes médicaments quand j'ai mal, ce serait trop beau. Du coup, il le fait pour deux. Mon petit ami fait des siennes, m'amenant un drôle de sujet sur le tapis. C'est vrai que je vivais seul avant d'être en couple avec lui et ça ne me dérangeait pas tant que ça. Je vivais bien, et aujourd'hui je vis mieux. « J'étais un solitaire endurci. » Plaisantais-je, avec une part de vérité. Je ne connaissais pas ce bien fait d'être avec lui, alors je n'avais aucun soucis à me faire. Désormais, c'est différent. S'il venait à me laisser seul, je ressentirais ce manque que je n'ai éprouvé par le passé en étant déjà seul. CQFD. Si son coeur est de pierre, le mien est un artichaut. Nous faisons la paire, chacun équilibre la balance de l'autre. « Je t'accorde ce point. » Je ricane, loin d'être vexé par son commentaire. Je sais déjà que je suis trop gentil, trop naïf et maintenant, trop sentimental. Décidément, trop de trop. Le chat à côté de moi, je peux me dévêtir et laisser l'opportunité à London de soigner mes coupures. Les cicatrices sont belles, du moins, pour le moment. Les points n'ont pas sauté, c'est déjà une bonne chose. Le plus dure, c'est de retirer le pansement qui colle tellement bien à la peau. Ensuite, c'est une routine banale. Quand il a terminé avec mon bras, il attaque la hanche. Je me retrouve en boxer sur le canapé, loin d'être gêné. Il m'a déjà vu sans, après tout. Une fois la hanche faite, il s'occupe de ma cuisse, la pire marque que sa soeur m'ait administré. « Prends ton temps. » Je ne suis pas pressé, puis j'ai complètement détourné mon attention de la télé pour l'observer faire. Si ce n'est pas un bon copain qu'il a là. Quand il use de ses dents, je me crispe légèrement, partagé entre la crainte qu'il me mordre et une pensée déplacée. « Quand il s'agit de me soigner, tu n'as pas peur. » Me moquais-je, une fois qu'il a terminé. Dans d'autres circonstances, London ne se serait pas autant rapproché de moi. Ou de ma cuisse, particulièrement.

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TENUE ••• Un solitaire endurci hein ? Je ne peux m’empêcher de sourire, aujourd’hui j’ai brisé sa solitude tout comme il a comblé la mienne, nous avons mutuellement trouvé notre place l’un avec l’autre et de façon naturel. En tout cas il peut me traiter de cœur de pierre, avec le sien il comble facilement mes défauts haha, c’est un véritable artichaut et il le sait parfaitement. Ses sourires, son comportement trop gentil, c’est le type idéal pour vivre au pays des bisounours je vous assure. Dans tous les cas cela ne m’empêchent pas de prendre soin de lui, même avec une seule main je me donne à fond pour bien m’occuper de ses blessures, terminant de refaire ses pansements du haut, il me reste encore sa hanche et sa cuisse, lui faisant comprendre de retirer son pantalon, je termine par celle qui semble être la pire de toutes ses coupures, mais ce n’est pas facile, donc je m’aide avec mes dents, faisant bien attention à ne pas le blesser plus, je ne suis pas idiot après tout. Par contre je ne réalise pas que mon geste puisse être osé ou je ne sais quoi, n’ayant en tête que les soins de mon copain. « Peur de quoi ? » Je le regarde ne réalisant pas de suite de quoi il parle. De toute façon pour le soigner je n’aurais peur de rien, c’est ma priorité, qu’il aille bien. « À toi de t’occuper de moi ? » Dis-je en pointant du doigt la blessure que j’ai au visage, je peux bien le laisser faire après tout, souriant en attendant, ça ne sera pas long, je n’ai que ce pansement à refaire, heureusement d’ailleurs, mon bras est bien suffisant à mes yeux, c’est encombrant et fatiguant. « Fais ça bien, je me suis appliqué. » Le taquinais-je en me moquant un peu de lui, gardant mon esquisse sur les lèvres.

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TENUE ••• Nous nous complétons, c'est le sens d'un couple non ? Nous ne sommes pas similaire, mais ce sont nos différences qui nous attirent l'un vers l'autre. C'est une tête de mule, tandis que je suis une bonne poire. Chacun comble les défauts de l'autre, ou améliore ses qualités. Il me connait et je le connais, c'est bien pour cette raison que l'on s'entend si bien. Il m'a cerné aussi vite que je l'ai cerné, voilà. London se donne à fond pour me soigner, même avec un bras dans le plâtre. Il défait les pansements, soigne la plaie et refait le pansement ensuite. Une fois, deux fois, cela jusqu'à arriver à la dernière cicatrice. Je me réjouis d'avoir des chauffages chez moi et de les avoir allumé surtout, parce qu'être en boxer dans mon salon ne serait pas bien accueilli avec une température trop basse. Pendant qu'il s'escrime avec le sparadrap, je l'observe et plaisante, loin de perdre mon humour déplacé. Peur de quoi ? Roulant des yeux, je retiens un petit rire. « Quel innocent. » Fis-je, haussant les sourcils de manière provocatrice. Il n'a vraiment pas compris ma blague ? Ahlala. Il n'arrange rien à mon hilarité avec sa question ou sa suggestion, le doigt pointé vers son visage. « Je m'en occupe. » Je roucoule presque, me redressant sur le canapé sans pour autant penser à remettre mes vêtements dans l'immédiat. Les mains dans les affaires médicales, je fouille pour prendre ce qu'il me faut d'essentiel. « Tu me prends pour quoi ? J'étais médecin dans une vie antérieure. » La plus antérieure qui soit, parce que je n'ai aucun don dans ce domaine. Je commence par retirer son pansement, délicatement, lentement, pour ne pas lui faire mal. ça aurait été peut-être moins désagréable avec de l'eau pour humidifié le sparadrap, mais tant pis. La plaie à l'air libre, j'imite les gestes de mon copain en prenant soin de ne rien oublier. Nettoyer, désinfecter, bander. étape par étape, je reproduis ce qu'il a fait sur moi, jusqu'à obtenir un résultat satisfaisant. « On dirait que j'ai réussi. » Lançais-je, fier de moi.

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TENUE ••• Surement qu’un autre aurait aisément compris le sous-entendu de Loukas, seulement je n’ai jamais eu cet esprit mal tourné, s’il ne m’explique pas ou ne me fait pas prendre conscience de la chose en question je ne saurais pas de quoi il parle. C’est peut-être idiot ou absurde, mais c’est comme ça. Par contre si je venais à comprendre mon comportement changerait surement, j’ai vraiment fait un geste osé pour le soigner, mais dans ma tête la seule chose à laquelle je pensais c’était les soins de mon copain, mon désir de faire ça bien. « Pourquoi tu dis ça ? » Il sourit, rit, affiche des expressions diverses, mais je n’ai pas encore la réponse, lui demandant surtout de me soigner, même si contrairement à lui je n’ai qu’une seule plaie sur le visage et Dieu merci. « Pour quoi devrais-je te prendre ? » Je souris, le taquinant ouvertement en le laissant pourtant faire sans broncher, totalement confiant de ses capacités, en même temps je sais qu’il fera toujours de son mieux pour moi, comme je l’ai fait pour lui, même sans connaissance dans le domaine. N’empêche que la seconde partie de sa phrase me fait rire, ce qui n’est pas conseillé quand il s’apprête à s’occuper de mon visage. Je ressens quand ça tire et qu’il enlève le sparadrap, mais c’est supportable, je me contente juste le regarde faire, mon regard le fixant et jugeant de son sérieux à cet instant, je ne peux m’empêcher de sourire discrètement alors qu’il nettoie la plaie et refait le pansement. « Tu en doutais ? » Genre, il pensait ne pas en être capable. « Tu veux que je t’applaudisse ? » Me moquais-je en lui tirant la langue de manière provocante, c’est marrant de l’embêter, au moins avec Loukas au moins ça ne risque pas de finir par des embrouilles, il ne prend rien mal cet idiot.

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TENUE ••• D'habitude London sort des phrases à double-sens qui me font toujours rire, et d'habitude il comprend quand je plaisante en retour. Sauf que là, on dirait qu'il n'a pas assimilé son geste avec ma blague osée. C'est amusant, mais en même temps c'est plutôt frustrant. ça risque d'être difficile de le guider sur cette voie s'il ne pige rien. Bon, faut dire que je n'ai pas choisi le moment idéal pour déconner, tandis qu'il me soigne avec autant d'attention et de délicatesse que son immense corps en est capable. Sa question me fait sourire mais je reste évasif dans ma réponse. « Oh, pour rien. » Il n'y a pas plus innocent que moi. Une fois mes soins terminés, c'est à mon tour de m'occuper de sa blessure sur sa joue. Pour quoi ? Mon sourire ne veut plus partir, s'élargissant davantage. « Tout, sauf un charcutier. Pour ton bien. » J'affiche une mimique sadique, lâchant un petit rire de méchant dans les dessin animés. Pourtant, je suis le plus délicat qu'il soit avec sa coupure, prenant soin d'être tendre et doux dans mes gestes et mes actes. Quand le pansement est de nouveau collé, je peux officiellement dire que c'est terminé et que j'ai assuré comme un chef. « Peut-être ? ça t'aurais fait peur si j'avais douté plus tôt ? » Décidément, je n'arrête pas de plaisanter et de ricaner, mais maintenant qu'il est soigné, il n'a plus aucune raison d'avoir peur ou de douter de moi. « Tu devrais, pour m'encourager pour la prochaine fois. » Genre, il va devoir le faire à chaque fois que je le soigne. Avec sa langue dehors, il me provoque ouvertement. Je profite de cette occasion en or pour me rapprocher furtivement de lui et coller mes lèvres contre les siennes. Il a de la chance que sa langue soit rentrée dans sa bouche avant, sinon je l'aurai attrapé et mordu. Même si ça ne m'empêche pas de la réclamer en tirant sur sa lèvre inférieure, désirant prolonger l'échange de manière plus ... profonde.

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MACFLY

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TENUE ••• Il est certain qu’en temps normal je peux comprendre les paroles de Loukas ou les sous-entendus, sauf qu’à cet instant je crois que je n’avais qu’une seule chose en tête, c’était de le soigner et pour ça je n’ai pas du tout eu peur de me rapprocher de lui à ce point. En réalité j’en ai marre d’être effrayé, depuis ce qui est arrivé avec ma sœur je ne pense plus à tout ça, j’ai eu peur de perdre Loukas ce jour-là ou même d’y rester... J’avais peur, j’étais inquiet. Mais c’est terminé. Il ne m’explique pas en détail ses pensées ce qui me pousse à essayer de les deviner, mais rapidement je suis plus pris au jeu de le taquiner pendant quand soigne ma propre blessure. « Jamais ça ne me serait passé par la tête. » Me moquais-je à nouveau. Finalement c’est assez rapide, même sans expérience mon petit ami sait quoi faire et c’est très vite terminé. « Non, j’ai confiance en toi. » Là je ne plaisante pas, le sourire sur les lèvres je lui demande s’il veut que je l’applaudisse. « Tu as besoin d’encouragement pour soigner ton petit ami ? » De retour à la taquinerie, tirant la langue, Loukas se rapproche pour lier nos lèvres naturellement, closant mes paupières, je ne tarde pas à lui accorder l’accès pour qu’on puisse rendre l’échange plus profond, ma langue trouvant la sienne pour un baiser plus langoureux, si par le passé j’avais peur d’être aussi « ouvert » aujourd’hui je suis capable de partager quelque chose de fort et d’intense, même si j’ai encore des barrières solides à cause de ma phobie, j’aime ces moments. Ma main valide se pose sur son flanc à découvert, vu que cet idiot ne s’est pas rhabillé après les soins.

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TENUE ••• La partie n'aurait pas été la même si je ne savais faire un bandage ou un pansement, heureusement pour London, je ne suis pas si nul que ça pour les soins. Faut dire que je me suis déjà pas mal blessé par le passé, fallait bien que je compte sur moi-même plutôt qu'un autre. Finalement, mes bêtises m'ont bien aidé jusqu'à présent, surtout en terme de débrouillardise. Sa coupure soignée et protégée, les soins sont définitivement terminé. Je sais bien qu'il a confiance en moi, dans n'importe quelle situation, mon copain peut compter sur moi et ne jamais douter. Je pourrais faire tout et n'importe quoi pour lui, même si ce n'est pas dans mes habitudes ou que je n'y connais rien. Là, c'était plus simple et facile, mais y aura sûrement d'autres occasions où je devrais me mouiller un peu plus. « J'ai toujours besoin d'encouragement, même pour rien. » L'attention, c'est ça le plus important, non ? Je profite de l'ambiance et de la proximité pour venir l'embrasser, liant nos bouches puis nos langues dans une danse entraînante. L'une de mes mains se pose contre sa joue intacte, tandis que l'autre attrape doucement son épaule comme pour le tenir en place. Je sens la sienne contre mon flanc, frissonnant à ce contact frais contre ma peau brûlante. ça ne me ralentit pas dans mon baiser, insistant pour le rendre plus indécent, plus humide, jusqu'à manquer d'air et reprendre mon souffle contre ses lips. « Arrêtons-nous là avant que je ne dérappe. » Plaisantais-je, quittant sa joue pour chopper sa deuxième épaule, mes yeux plongés dans les siens avec un sourire. Je ne veux pas que mon impatience prenne le dessus sur ma raison et soit sourde aux appels de détresse de mon petit ami. Je me connais, je sais que je peux devenir irrécupérable et intenable, au grand damn de London.

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TENUE ••• Loukas est un petit ami en or, attentionné, présent et patient envers moi. Je ne suis peut-être pas celui qui va sans arrêt le complimente, l’encourager, étant plus habitué à le taquiner et le provoquer comme on le fait depuis le début de notre amitié, mais ça ne veux pas dire que je n’en suis pas capable. Loukas sait parfaitement que j’ai confiance en lui, même si c’est un joyeux luron et que parfait ça m’agace, les seules fois où j’ai douté de lui il m’a rassuré et ma jalousie était coupable. Je sais que je pourrais encore me montrer odieux, égoïste, distant, mais toutes les facettes que j’ai ne font qu’exprimer au fond mes sentiments pour lui et ça ne changera pas, tant qu’il arrive à passer outre. Je ne compte pas reculer face à son baiser, j’en ai envie aussi, l’embrasser c’est ce qui est devenue ma façon d’exprimer mon amour physiquement, je ne suis pas un petit ami parfait et j’ai plus de défauts que de qualité, ma phobie aurait pu devenir une barrière à notre relation, mais là encore il ne m’a pas abandonné et quand j’en ai l’occasion comme à cet instant je donne vraiment tout ce que j’ai, que l’échange devienne plus profond et langoureux ne me fait pas peur, avant lui jamais je ne me lâcherais de cette manière, mais je n’ai qu’à fermer les yeux et laisser la magie opérer, ma main sur son flanc dénudé, la sienne sur ma joue, ce sont de simples contacts, mais qui réchauffe à l’intérieur. Quand le baiser prend fin j’ai l’impression qu’il a aspiré tout mon air, reprenant mon souffle en le regardant. Ses mots sont prévenants, mais en même temps me blessent un peu. Ce n’est pas comme si j’étais capable de le laisser « déraper » de toute façon, mais ça ne fait que me renvoyer à la gueule le fait que je le prive de ce qu’il désire une nouvelle fois. « Retiens tes ardeurs, nous sommes blessés. » Je joue sur l’humour avant de me relever. « Rhabille-toi avant d’attraper froid idiot. » J’évite le malaise de cette manière, allant jouer avec Roxy qui secoue la queue en me voyant approcher, le caressant un peu pensif.

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TENUE ••• Nous avons chacun notre façon de nous comporter, nous sommes comme deux faces d'une même pièce. Un côté idiot, joyeux et confiant, l'autre méfiant, jaloux et taquin. Si nous étions les mêmes, ce ne serait pas aussi marrant. London me connait mieux que quiconque, il sait comment je réagis ou comment je vais agir. à contrario, je connais London et je sais que ses défauts ne sont pas encombrant pour moi, qu'ils peuvent être plus une force qu'une faiblesse et que même s'il veut être blessant, cela ne brisera jamais ce que je ressens, ni ce que je veux. Sa phobie, son caractère, sa jalousie, tout ceci ne causera jamais la fin de notre relation. Quand nos lèvres se joignent, j'en ai la conviction formelle. Nous sommes fait pour être l'un à côté de l'autre jusqu'à nos derniers jours, ensemble quoi qu'il arrive. Je ne veux pas me séparer de lui, volant son air et perdant le mien par la même occasion. Quand nos bouches se séparent, je le regarde et plaisante, le coeur battant si vite que je l'entends cogner contre mes tympans. Je pourrais craquer à tout moment mais il ne faut pas, c'est trop sensible pour lui. Ce n'est pas parce que je dis une telle chose qu'il doit le prendre personnellement ou se sentir blessé. Ce n'était pas mon intention, vraiment. « Tu as raison. Heureusement que tu es intelligent. » Rétorquais-je, n'ayant pas remarqué la légère blessure infligée par mes paroles. Me rhabiller ? Je ne risque pas d'attraper froid dans un appartement surchauffé, mais je me contente de l'écouter et récupère mes vêtements pour les renfiler. Une fois ma tenue sur le dos, je souffle et me rassois sur le canapé. « Si j'attrape froid, tu t'occuperas de moi ? » Je souris, l'observant jouer avec notre chien. Roxy est adorable, mais pas autant que London. D'ailleurs, Lonkas est revenu se coller à moi, en boule contre ma cuisse. « Qu'est-ce qu'on ferait sans eux. » Fis-je, mes doigts dans son pelage doux.

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TENUE ••• Même si nous sommes différents on s’est toujours complétés, autant par notre comportement que nos caractères opposés. Je pense qu’il est important de connaitre l’autre et de savoir prévoir ou réagir en circonstance. Si je me montre aigri, jaloux ou même blessant, je sais que Loukas ne me laissera pas tomber pour ça, il tentera de comprendre et de me rassurer comme il l’a fait par le passé. Tout comme je sais qu’il est trop gentil et je canaliser cette partie de lui en le mettant en garde ou en lui rappelant encore et encore ce « défaut » que je ne déteste pas, mais appréhende parfois. Après nos soins mutuels on partage finalement un baiser, être phobique ne m’empêche pas de me donner entièrement quand on a ce genre de moment un peu plus intime, je suis un gros sentimental sous mes airs de sale gosse, j’apprécie juste être ainsi, je pourrais dire que je ne pense à rien mais c’est faux. Le cœur battant j’ai des tas de choses qui me traverse l’esprit, mais une fois le baiser terminé les mots de Loukas pourtant loin d’être vexant ou blessant m’ont encore une fois laissé un gout amer. Depuis ce qui s’est passé avec ma sœur j’ai peur de le perdre et d’avoir des regrets, j’y pense encore la nuit, parfois ça se finit en cauchemar en ne pouvant stopper ce couteau. Je suis toujours frustré, peu importe le nombre de fois qu’on en parle ou que je me dis qu’on est bien ainsi, j’arrive à me morfondre en solitaire, en silence, peiné d’être différent et de devoir nous infliger cette situation inhabituelle. Si encore j’étais seulement asexué et que je ne ressentais aucun désir, mais ce n’est pas ça le problème... Je sais que sans cette peur j’aurais autant envie que Loukas que notre relation évolue, mais même avec ce désir, je suis bloqué et à chaque fois que des mots me le rappellent je me sens mal. Au quotidien je vis bien, mais suffit que Loukas me fasse comprendre qu’il pourrait dépasser les limites pour me rappeler que c’est ma faute s’il ne peut pas le faire. Finalement je lâche une phrase ne laissant pas paraître mes pensées, c’est la vérité, nous sommes blessés. Seulement, même sans cela ça n’aurait rien changé. « Et heureusement que tu es idiot. » Pour ne pas voir ou lire en moi. Ça sonne comme une simple taquinerie alors que je me lève en lui disant de se rhabiller, allant voir notre chien. Besoin d’espace ? Peut-être. « Je m’occupe déjà de toi non ? » Je souris en continuer de jouer avec Roxy pendant que Lonkas retourne sur mon copain. « Ça te ferait peur d’être seul avec moi ? » Sans les animaux. Je plaisante évidemment. « Mais tu as raison. » Les bêtes c’est une compagnie dont il est difficile de se passer et je n’ai aucune envie de le faire. « Tu comptes regarder la suite de ton drama ? » Histoire de savoir si je me trouve une activité en solitaire ou si on fait quelque chose ensemble.

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MACFLY

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TENUE ••• Peu importe les défauts de London, je ne pourrais jamais lui en vouloir de me faire une crise de jalousie, de colère ou de me reprocher quoi que ce soit sur mon comportement un peu trop mièvre. C'est vrai que j'ai tendance à tout prendre à la légère ou à voir que le bon côté des choses, sans prendre en compte le mauvais. J'ai un regard large, mais pas assez pour comprendre où est le mal dans les agissements des gens, de ceux qui m'entourent. London est là pour palier à ce défaut, qui à la base devrait être une bonne qualité. Comme quoi, nous ne sommes pas tout blanc ou tout noir. Se faire soigner par mon petit ami m'a lancé dans un sujet plutôt délicat sur l'attirance physique et l'envie de l'autre... J'aurai mieux fait de me mordre la langue plutôt que plaisanter, sachant qu'il a la phobie des rapports sexuels. London ne laisse rien paraître mais en me répétant mes mots dans ma tête, je me doute que ça a fait son effet déplaisant. Combien de fois lui ai-je dit que ça allait ? Que je n'avais pas besoin de plus tant que les sentiments sont présent et qu'il m'aime autant que je l'aime. Je peux être embêtant là-dessus, lâcher des blagues en rapport à son problème, mais jamais je ne le jugerai ou voudrais dépasser ses limites comme un pauvre égoïste. London ne devrait pas se prendre autant la tête, ni déprimer pour une chose dont il n'est pas coupable, ni fautif. Encore une fois, mon copain ne laisse rien entrevoir, jouant de la situation pour passer outre mesure. Je ne peux pas lui en vouloir de changer de sujet ou de ne pas exprimer ce qu'il ressent réellement. Finalement, l'ambiance reste légère, sans s'emporter sur un terrain glissant. « Oui. » Pense-t-il vraiment que je suis idiot au point d'être aveugle ou de ne pas réfléchir ? Je sais que je le blesse, je ne suis pas stupide à ce point-là. Mais si je m'excuse, il va comprendre que je ne suis pas idiot. London s'éloigne pendant que je remets mes vêtements et m'installe à nouveau avec Lonkas sur le canapé. « Oui, mais je parle pas d'habitude. » J'ai dit « si j'étais malade », donc ça ne concerne pas le reste du temps où il est au petit soin pour moi. « Pourquoi aurais-je peur de toi ? » Il m'intrigue, qu'est-ce qui pourrait être aussi effrayant ? Je n'ai pas peur de London, au contraire. Il confirme mes paroles et je souris, avant de reporter mon intention sur la télé. « Non, pas de suite. Tu veux faire quelque chose ? » Comme quoi, je ne suis pas bête pour voir que mon drama n'est pas le centre de son intérêt et que ce serait mieux de se trouver une activité à deux.

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TENUE ••• Même si je sais que Loukas ne me forcera à rien, même si au quotidien cela ne m’inquiète plus autant qu’avant, je dois tout de même supporter ce poids dont je ne peux me détacher et ses remarques maladroites me font simplement prendre conscience que je ne suis pas encore libéré de ça. Cette lourdeur. Je voudrais m’en débarrasser et me sentir plus léger, mais ça semble encore irréel pour moi.  Je pense en effet que Loukas est idiot, surement un peu trop parfois, mais c’est mieux ainsi, je n’ai pas besoin de m’expliquer ou d’entrer sur un sujet sensible. « Tu parles pas ? » Je le regarde et souris. « Je prendrais toujours soin de toi, malade ou non, pourquoi tu demandes quelque chose d’évident. » Comme je le disais, c’est un véritable idiot mon copain.  « Je ne sais pas, pourquoi à ton avis ? » Je me redresse et soupire. « Peut-être que je cache une grande folie, regarde ma famille. » Entre mon frère hors norme, ma sœur psychopathe, je pourrais être dangereux. Enfin, moi j’ai plutôt hérité d’une phobie rare dont je me serais passé, finalement j’ai ma dose dans cette histoire.  N’ayant pas envie de regarder la télé je l’interroge pour savoir si c’est ce qu’il compte faire, devrais-je me trouver une occupation en solitaire ? Finalement non. Il n’a pas l’intention de continuer son drama et ça m’arrange. Me rapprochant du canapé, je me laisse tomber en arrière en gardant le bras levé, faisant fuir notre chat par la même occasion et je prends sa place, posant ma tête sur les genoux de mon petit ami tout en réfléchissant. « Je ne sais pas, qu’est-ce qu’on pourrait faire ? » Je l’interroge au cas où il aurait une idée.  « Je serais bien allé à la piscine, mais ça me frustre de ne pas pouvoir me baigner... » Il s’en doute forcément. Puis je n’ai pas vraiment envie de sortir, il fait froid dehors. « On pourrait faire les décorations de noël ? »

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TENUE ••• à entendre sa question, je comprends que je me suis mal exprimé. Mon japonais reste à désirer, faut croire. J'ai tellement eu l'habitude de parler Anglais qu'à présent je ne sais employer les bons mots. « Je voulais dire pas en règle générale. » J'ai l'impression que ça va être compliqué à expliquer. « Tu t'occupes toujours de moi, mais je voulais dire uniquement quand je suis malade. » Voyant que ça ne mène nulle part, je me gratte la nuque, embarrassé. Décidément. London a dû piger un minimum pour me répondre de la sorte et ça me touche, droit au coeur. « J'ne sais pas, pour savoir. » Dis-je par hasard, roulant des yeux. Il n'a aucune raison de ne pas le faire, et pourtant. London croit me faire peur ou peut-être pense-t-il que j'ai peur de lui à cause de sa famille ? En voilà une raison infaillible ! Sauf que ça me fait rire de l'entendre énoncer une telle bêtise. « Ce n'est pas parce que ta soeur est folle et que ton père est excessif que tu dois être comme eux. » Sans parler de son frère, mais lui, je le trouve amusant et cool, malgré son côté farfelu. Et puis, je ne connais pas sa mère et il ne me semble pas qu'il m'ait déjà parlé d'elle ? Je devrais l'interroger, qui sait. En attendant il me demande pour mon programme à venir et je lui réponds que la télé peut attendre. Je ne vais pas mettre de côté mon petit ami sous prétexte que je mate un drama. Du coup, j'aimerai savoir ce qu'il voudrait faire. London fait fuir Lonkas et s'installe tranquillement sur mes genoux, je ne serais pas étonné de l'entendre ronronner comme un chat. J'en profite pour caresser ses cheveux, à défaut d'avoir la fourrure du matou. « Prends ton mal en patience. » La piscine peut attendre, puis on vient à peine de change nos pansements ! Il devra oublier l'eau, même une simple douche. « Oui, mais ça risque d'être difficile. » Dis-je avec une petite grimace. « Je n'ai pas grand chose comme décoration. » Noël dernier était le premier que je fêtais ici, mais je n'ai pas songé à racheter quoi que ce soit depuis. « Je pourrais demander à mon père de m'en ramener ou de m'en trouver ? » Un employé de l'hôtel peut s'en charger pour nous et l'apporter ici.

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TENUE ••• Peu importe ce que tente de dire Loukas, je parle mieux anglais que japonais moi aussi, mais dans tous les cas ma réponse est claire, je m’occuperais toujours de lui, il n'y a rien de plus à expliquer. Qu’il soit malade ou pas, il est ma priorité, celui dont je prends soin et prendrais soin aussi longtemps qu’il me laissera le faire. Tout comme je sais que c’est son cas aussi, nous sommes ainsi. On a beau se chercher, se taquiner, se provoquer, s’embêter, se narguer, au final l’un et l’autre on aura toujours cette place privilège, ce « number one » qui clignote en gros comme une évidence. « Essaie de poser des questions qui ont le mérite d’obtenir des réponses que tu ne connais pas la prochaine fois » lui tirant la langue en le cherchant une nouvelle fois, je souris avant de parler de ma famille, de cette folie que je pourrais avoir en moi, mais ça fait rire mon petit ami. « Heureusement pour toi. » Le pauvre sinon. Je ne pense pas avoir hérité de ce grain-là et j’en suis rassuré. Finalement on cherche ensemble ce qu’on pourrait faire, venant prendre la place du chat sur les genoux de mon copain, je n’hésite pas à lui faire part de mon désir de plonger dans l’eau, sauf que je suis bien conscient que je vais devoir patienter pour ça. Mon idée finie sur les décorations de Noël, nous n’avons encore rien exposé alors que ça approche à grands pas et même si nous sommes un peu en avance, ça pourrait occuper notre journée, je trouve que c’est tentant. Me relevant j’attrape son portable pour lui donner avec un grand sourire explicite. « Appel ! » Je pense que si les employés vont les chercher pour nous on aura du stock et j’ai vraiment envie qu’on puisse s’amuser malgré nos blessures, je pense qu’on en a besoin autant lui que moi après les dernières épreuves qu’on a surmontées.

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MACFLY

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feat. lonkas

TENUE ••• London me taquine encore quant à mes questions stupides, mais je n'attendais pas des réponses, puisque je sais déjà comment il agirait avec moi. Que je sois malade ou en pleine santé, il prendra toujours soin de moi, tel le copain qu'il est. Et inversement, je ferais toujours attention à lui. Sa famille ne me fait pas peur, qu'il puisse être comme eux non plus. Je connais London, je sais qu'il n'est pas fou et qu'il ne me cache rien de tel. Sinon, je l'aurai déjà remarqué. Pour moi, London est l'enfant effrayé, qui a peur de se confier entièrement à celui qu'il aime, pour une phobie qui m'échappe parfois. Ce n'est pas un dangereux psychopathe prêt à m'assassiner dans mon sommeil. J'ai confiance en lui, il n'est pas comme sa soeur ou son père, ni comme son frère d'ailleurs. London est London, il est unique à mes yeux. « J'aimerai ta folie. » Lui accordais-je, déjà amoureux de son moindre défaut, de sa plus belle qualité. La folie ne serait qu'un trait de plus dans ce tableau, pas de quoi être déçu ou apeuré. London chasse Lonkas pour s'installer à côté de moi sur le canapé, sa tête sur mes genoux. Pendant que je glisse mes doigts dans ses cheveux, il me parle de piscine et je lui rappel que nous ne pouvons pas dans l'immédiat. Du coup, faut se rabattre sur autre chose d'un peu moins embêtant, comme la décoration de noël. L'année dernière, nous étions chez mes grand-parents en Australie, du coup je n'avais pas trouvé l'intérêt de décorer mon appartement pour le peu où je passerais les fêtes dedans. Sauf que cette fois, peu importe où nous allons en fin d'année, j'ai envie de rendre cet endroit plus chaleureux et festif. London me donne mon portable, le récupérant pour chercher le numéro de mon père. Il doit avoir une réserve dans cet hôtel, ou il peut me trouver n'importe quoi en ville. Faisant signe à mon copain, je porte l'appareil à mon oreille et entame la conversation avec mon père dès qu'il décroche. Je lui demande ce qu'il a et ce qu'il peut m'avoir, obtenant une réponse qui me plait. Une fois raccroché, je dépose mes yeux sur London avec mon beau sourire. « Ils vont me prêter ce qu'ils ont de côté et voir pour me trouver d'autres trucs si besoin. » Quitte à être riche, autant bien faire les choses. Mon père m'a dit de patienter quelques minutes, le temps de tout réunir et de tout monter. ça me laisse le temps pour... Pour n'importe quoi, en fait.

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