TENUE † Il ne fallait pas lui demander pourquoi, mais c’était comme ça. Yuzu avait eu envie de voir son professeur. Celui avec qui elle s’entendait bien… Takeru. Elle aimait l’appeler par son prénom, mais pas en face de lui. Elle n’osait pas, de peur qu’il vienne à lui dire qu’elle n’avait pas le droit de l’appeler comme ça. Elle s’était bizarrement, faites plus ou moins belle, allez savoir pourquoi. Elle était prête à aller le voir, surtout qu’elle savait où il habitait. Oui, elle l’avouait, elle l’avait déjà suivi, juste par curiosité. Après tout il sait où elle vit ! Alors c’est donnant-donnant. Alors qu’elle le voyait dans la rue, elle s’apprêtait à lui faire un coucou ou à hurler pour qu’il se retourne, mais pour autant, elle fronça les sourcils en le voyant se diriger vers une boite de nuit. Alors ok. Il était tard. Elle n’avait aucun droit d’aller voir un professeur dans la nuit, mais elle savait que quoi qu’il arrive, il lui aurait ouvert sa porte. C’était son seul ami… Marchant d’un pas déterminé, elle le suivit l’air de rien. Elle remerciait ses efforts vestimentaires, car elle put passer, sans qu’on lui demande ses papiers. Elle n’était pas majeure, elle n’avait rien à faire ici… Elle se faufila un peu au travers des gens. Mais ce n’était pas du tout facile. En plus il faisait sombre, malgré la lumière intense des lasers. Elle pestait intérieurement. Où était son professeur ? A force de faire le tour de la boite, elle finit par le voir. Dans une compagnie, qui lui fit un peu mal au cœur. C’était quoi ça ? Pourquoi elle avait mal dans cet organe ? S’approchant en poussant les gens, elle essayait de cacher sa frustration et sa peine sur son visage. C’était pas facile, parce qu’elle savait pas trop pourquoi elle réagissait comme ça. Elle s’arrêta devant lui, ou eux. Elle se fichait des hommes qui étaient avec lui. C’était cette femme en train de limite avoir un rapport sexuel avec lui, qui la dérangeait. « Takeru !! » Elle hurla assez fort, pour qu’il l’entende au travers de la musique. Elle se mordit la langue sauvagement avant de sourire et lever la main pour lui faire un petit coucou. « Je savais pas que tu venais ici toi aussi. » Elle essayait de paraître normal avant de juger du regard la fille. « Tu fais des choses un peu bizarre, quand même… » Bon, elle était pas naïve hein. Vierge mais pas stupide. Mais comment pouvait-il embrasser une femme qu’il n’aimait pas ?

TENUE † Il ne fallait pas lui demander pourquoi, mais elle était assez agacée de ce qu’elle était en train de voir. Elle ne pensait pas devoir subir ça quand elle l’a suivi. En fait, elle ne s’attendait à rien… Elle était bien trop innocente pour se dire qu’il avait des aventures avec des femmes… « Hi… Hisagi ? » Même lui n’y croyait pas. Elle voyait bien qu’elle dérangeait, mais elle ne comptait pas partir pour autant. Il pouvait rêver. Elle n’avait plus envie de partir en fait. Donc il allait devoir faire avec. Bras croisés sous sa poitrine, elle attendait qu’il se bouge ou qu’il dise autre chose que son nom de famille. Tous les regards étaient sur elle, et elle ne put s’empêcher de foudroyer du regard cette femme totalement dégueulasse. Le voyant enfin bouger, elle sourit en le voyant la virer de sur ses genoux. Mais il ne semblait pas vouloir parler devant les autres. « Bordel, mais qu’est-ce que tu fous là ? » C’était une question un peu stupide, elle avait le droit d’être là, où elle voulait. Elle était tellement blasée qu’elle soupira en haussant les épaules. Elle était proche de lui, et ça lui suffisait à présent. « Écoute, je suis juste en bonne compagnie. Il n’y a rien d’étrange de passer du temps avec des potes » « Des potes ? La langue de cette femme t’arrivait directement dans la gorge. Une amie peut faire ça ? » Elle le toisa du regard en attendant sa réponse. Non parce que bon, elle était vierge mais pas stupide. Et qu’il ne lui réponde pas oui, parce qu’elle risquait de péter un plomb sur cette réponse… « Et toi ? Ne me dis pas que tu es venue seule… » Elle avait envie de lui dire qu’elle était venue le voir, qu’elle voulait passer la soirée avec lui, qu’elle avait juste de sentir sa présence à ses côtés… Mais elle avait un peu trop de fierté pour le coup. Elle ne saurait l’expliquer, mais c’est comme si un petit diable sur son épaule lui disait de dire autre chose. « Si, ce n’est pas comme si j’avais des amis, hein. » Elle avait l’impression de ne pas contrôler sa bouche, mais elle faisait avec. « D’ailleurs, je devrais peut-être aller danser sur la piste, par là-bas, je vais faire comme toi, m’amuser avec comme si c’était des amis. » Sur ces paroles, elle partit vers la piste de danse. Elle était bornée quand elle s’y mettait. Ichigo en faisait même les frais.

TENUE † « En quoi ca peut te déranger que je sois là ? J’ai bien le droit de fêter mon anniv avec qui je veux » Non, parce qu’elle n’en avait pas envie. De l’avoir vu embrasser cette nana, ça l’avait mise dans tous ces états. Elle ne saurait expliquer le pourquoi du comment, mais elle avait senti son cœur s’emballer avec férocité. La douleur dans sa cage thoracique a été à tel point qu’elle en avait mal encore. Son sang avait affluait à toute vitesse dans sa tête, et tout ce à quoi elle pensait, c’était de taper cette femme, bien plus âgée qu’elle. Elle ne voulait pas voir son sensei dans les bras d’une femme. Elle ne supportait pas la vue. Elle était énervée, la mâchoire serrée, tout ce qu’elle avait envie de faire, c’était de le rendre jaloux, de lui rendre la monnaie de sa pièce. Sans attendre, elle lui fit part de son idée, elle aussi, elle va aller s’amuser. Elle va aller danser autour de ces hommes qui n’attendent qu’une chose, de la chair fraîche à se mettre sous la dent. Alors elle l’abandonne sans plus rien dire, agacée, énervée, éreintée, elle danse, elle le voit cet homme s’approcher d’elle, pourtant, son sensei l’attrape par la main. Elle le laissait faire, elle se laisser attirer vers lui, dans un endroit plus calme. Elle pouvait sentir les effluves de son parfum. Si elle s’écoutait, elle s’approcherait un peu plus pour le sentir. [color#cc6666]« Bordel arrête de jouer à ce jeu. Tu veux qu’il t’arrive une connerie ou quoi ? T’es inconsciente ma parole… »[/color] À l’heure actuelle, elle s’en foutait un peu. Fallait pas oublier qu’elle avait tenté à plusieurs reprises de se suicider. Alors bon. « Je sais très bien ce que ce genre de mec peuvent penser d’une meuf comme toi. » Donc, il s’inquiétait un minimum pour elle. Il ne voulait pas qu’un autre homme la touche. Alors pourquoi, elle, elle devait accepter, qu’il puisse embrasser une femme sous ses yeux ? C’est bizarre cette pensée. Elle n’a jamais réellement fantasmé sur son sensei, mais là, elle avait envie de l’embrasser aussi, pour voir ce que ça faisait. « Écoute sur ma présence ici et avec qui, je n’ai pas d’explications à te donner Hisagi. Alors laisse tomber » Elle claqua la langue sur son palais, agacée comme pas possible. Les larmes lui montaient aux yeux. « Tu sais pourquoi je suis là ?! » Elle hurlait, parce qu’elle était énervée. Mais seul lui pouvait l’entendre, au vu de la musique super forte. « C’est ton anniversaire et je le savais ! Alors je me suis dit que j’irai te voir pour te le souhaiter ! Je suis venue les mains vides car je n’ai pas d’argent, mais je me suis dit que ça serait bien de souhaiter l’anniversaire à mon seul ami ! » Elle marqua une pause avant de pointer du doigts ses amis et cette meuf, moche. « Mais faut croire que je suis la seule à pas avoir d’ami. Je n’ai pas ma place ici. Tu me l’as bien fait comprendre. Je croyais qu’en dehors de l’école on était un minimum proche. » Surtout avec tout ce qu’il a fait pour elle. Yuzu se mit à déglutir avant de lâcher un « laisse tomber. » pour l’abandonner là.

TENUE † « T’es toujours aussi agaçante quand tu veux » Elle se trouvait elle-même agaçante de toute façon. Pourquoi ? Parce qu’elle ne comprenait pas réellement pourquoi elle agissait ainsi. Elle aurait pu faire demi-tour, elle aurait pu le laisser avec ses amis, s’amuser. Mais la simple vue, de cette femme, à moitié sur lui, sa langue dans sa bouche… Non, ça l’avait révolté. Elle en devenait folle. Elle ne voulait pas qu’il ait ce genre de fréquentation. Il n’en avait pas le droit. Ça l’énervait. Elle avait envie de devenir folle, rien que d’y penser. Pour autant sans avoir le temps de ne rien dire, il la traînait devant ses potes et elle compris qu’ils s’en allaient. Lui et elle. Elle et lui. Tous les deux. Il foutait tout en plan, pour elle. Elle avait envie de sourire. Pourtant, tout ce qu’elle réussit à faire, ‘était de fusiller du regard cette femme qui devait avoir le double de son âge. « Viens, on y va… » Elle le laissa faire, sans rien dire, sans rien faire. Elle suivait la cadence, dehors le temps c’était un peu rafraichi, ou alors c’est juste elle qui avait froid dans cette tenue. Elle n’en savait trop rien. Il avait l’air énervé, elle avait foiré sa soirée. Elle ne culpabilisait pourtant pas. Elle était contente qu’il ait tout plaqué pour elle. Oui, pour elle. « C’est quand même gentil d'avoir pensé à mon anniversaire. Merci. » La petite Yuzu, fixa la bouche de son sensei. Il souriait et ça lui plaisait. Elle le laissa faire, il touchait ses cheveux, les ébouriffait. « Je ne veux pas que tu croies que tu ne peux pas compter sur moi en dehors de l’école. » Elle avait presque des papillons dans les yeux. Elle ne saurait dire pourquoi, mais son cœur s’emballait. Elle aimait quand il lui parlait de la sorte. « Je t’ai fait une promesse il y a plusieurs mois, je compte bien la tenir. » Ses mains sur ses bras, elle le laissait faire avant de s’approcher de lui. Passant ses bras autour de sa taille, elle colla son corps contre le sien. Son visage enfouit dans son cou, elle humait l’odeur avant de le serrer un peu plus contre elle. « Joyeux anniversaire, Takeru. » Elle l’appelait par son prénom. Ils étaient seuls, alors, elle pouvait bien non ? Frissonnant un peu de froid, elle se permit de lui faire un bisou sur la joue. Innocent. Sur cette joue, qui appartenait à son professeur. « Je veux pas te perdre. » Ajoute-t-elle avant de cacher son visage.

TENUE † La petite Yuzu laissa son professeur lui tenir le visage entre les mains. Elle ne disait rien, elle le regarda faire. Elle aimait bien quand il faisait ça. « Je suis ton prof et ton ami, je ne vais pas te laisser tomber. » Heureusement qu’il n’allait pas la laisser tomber. Parce que sinon, elle allait hurler et à nouveau lui casser les pieds s’il l’abandonnait. « Bon… Tu me dois une soirée Hisagi. J’espère que tu sais faire les gâteaux. » Gâteau ? Bien sûr. Même un enfant pouvait en faire un, c’était tellement facile… « Bien sûr. Par contre, vous pouvez m’appeler Yuzu hein. On n’est pas à l’école là. » Elle se permettait bien de l’appeler par son prénom, il pourrait faire l’effort de faire la même chose, non ? Grimaçant à son poke, elle finit par sourire malgré elle. Il était âgé, mais seulement dans le chiffre, parce qu’il faisait parfois, très gamin. Elle adorait. « Je plaisante mais bon, je me vois mal finir mon anniversaire tout seul. Tu me tiens compagnie ? » Elle roula les yeux au ciel avant de le suivre. « Si y a tout ce qu’il faut chez vous pour faire un gâteau, j’en ferai un gros. Sinon on peut s’arrêter à une supérette ? » Elle se mit à réfléchir sur ce qu’elle pourrait faire comme gâteau. « Un au chocolat ? Un brownie géant ? Avec de la chantilly ? Vous avez du champomy ? » Elle n’avait pas honte de boire des trucs pour enfant. Elle aimait ça, c’était du jus de pomme pétillant, c’était cool. « Sinon on achète des paquets de bonbons ? » Elle proposait tout ce qui lui passait par la tête, plus pour arranger son professeur qu’autre chose, c’était son anniversaire, alors il avait bien le droit de choisir. « Ou on achète des glaces ? » Elle ne s’arrêtait plus.

TENUE † « Hmmm… On verra bien. » La petite Yuzu fit une mine boudeuse. Il n’était pas vraiment réceptif. Elle aimerait bien qu’il l’appelle Yuzu. C’était son prénom après tout. « Pourquoi ? On se connaissait avant que tu ne sois mon prof ! Tu pourrais faire des efforts quand même. Je ne suis pas ton élève en dehors du lycée… » Elle avait raison, elle le pensait d’ailleurs. Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus ! Il pouvait l’accepter, comme une amie, en dehors du lycée. Sinon, juste pour le faire chier, elle était capable de l’appeler par son prénom en classe et non en tant que sensei. Elle pouvait être vicieuse quand elle s’y mettait, et il le savait parfaitement. Non ? Bref, elle était déjà ailleurs, quand il parla de gâteau et tout ça. Elle voulait bien lui en faire. Elle était un peu douée. Ce n’est pas compliqué de toute façon de faire de la pâtisserie, non ? « Hé, calme toi un peu, on ne va pas faire une soirée entre collégiens » Bim, prends-toi ça dans la gueule. Voilà ce qu’elle était en train de penser. Et puis elle était au lycée ! Pas au collège ! « Je ne vais pas t’obliger à me faire un gâteau je plaisantais. Tu es vraiment adorable de vouloir faire ça pour moi » « Je suis au lycée, pas au collège. Méchant ! » Dit-elle en boudant. Au fond, Yuzu était encore jeune et boudeuse pour un rien. Elle avait des réactions d’enfant, il ne fallait pas lui en vouloir. Mais pas le temps de bouder plus que ça, puisqu’il lui attrapa la main pour la tirer de l’autre côté de la rue. Elle le suivait, sans souci, elle serrait même sa main, très grande, comparée à la sienne. Entrant dans la petite boutique, elle se trouva bien vite dans le rayon des friandises. « Prends ce que tu veux, ca me fait plaisir. » Elle le fixa d’un air méfiant. « Tu veux que je grossisse c’est ça ? » Dit-elle avant de prendre un paquet de barre chocolaté. En fait, elle en prenait plusieurs de différentes marques. « Tu veux qu’on mette des bougies sur ta barre de chocolat ? Quoi que… T’es trop vieux, toutes les bougies ne tiendront pas. » Elle se mit à rire, avant de partir en courant pour éviter de recevoir son châtiment.

TENUE † « Yah. Ne soit pas si susceptible voyons. Sinon j’arrêterais de te faire plaisir » La jeune fille, fit une moue rapide. Fallait pas non plus qu’il se ravise et qu’ils finissent par partir, sans acheter toutes ces barres chocolatées qui pouvaient se retrouver dans son bidou. Non, au contraire, alors elle se servait généreusement. En tout cas, elle ne perdait pas de temps pour le narguer sur son âge, après tout, il était bien vieux face à elle. Alors autant en profiter pour le taquiner sur ça. Bien vite, elle se mit à courir dans la boutique avant que celui-ci ne la rattrape. Corps contre corps, elle frissonna en sentant une sorte de chaleur dans tous son être. Elle avait aimé ce pseudo câlin. « 29 ans en age, mais dans ma tête je suis encore plus jeune que toi » Yuzu, fit une drôle de tête en l’entendant dire ça. Plus jeune qu’elle ? Elle en doutait fortement. Mais bon, c’est cool, qu’il soit si ouvert d’esprit quand même… Ce n’était pas donné à tout le monde ça… « Mouais, n’en reste pas moins, que dans un an, t’as trente ans. » Elle lui tira la langue, avant d’aller à la caisse. Rapidement, il paya le tout. Elle le suivit, sans un mot, sans broncher, jusque chez lui. « Installe-toi et fait comme chez-toi. » Yuzu enleva ses chaussures sans attendre. Entrant dans son appartement, elle regarda un peu partout curieuse de voir enfin, l’endroit où il vivait. C’était plutôt simple et à son image en fait. « Pas de jus de pomme pétillant, mais du thé glacé, ca te va quand même » « Tout me va, merci, Takeru. » Dit-elle en s’asseyant sur son canapé. Sans aucune gêne, elle regardant encore son appartement. « C’est sympa chez toi. » Elle le regarda longuement avant de croiser ses jambes. « Faudrait que je vienne squatter plus souvent. »

TENUE † « Pourquoi tu plombes mon humeur comme ça. C’est mon anniversaire quand même » La petite fille se mis à ricaner. Bien évidemment qu’elle n’allait pas rester sans rien faire. Elle aimait le narguer sur son âge. Il fera de même quand elle aussi, elle fera vingt-neuf ans. Si bien évidemment, ils étaient toujours en contact. Mais elle espérait que ça soit le cas. « Arrête de râler. C’est le but d’un anniversaire. Jouer sur l’âge. » Tout le monde le faisait, non ? En tout cas à ses yeux, oui. Elle se plaisait déjà chez lui. Et elle osait même dire qu’elle viendrait squatter ici plus souvent. Elle le voulait et elle le ferait. Oh que oui. « Quoi je te suffis plus en cours, tu veux aussi me supporter chez ici ? » Elle sourit fortement en hochant la tête. « En cours je dois faire comme si tu n’étais que mon professeur… Là au moins, je peux te parler librement. T’appeler par ton prénom et t’emmerder à ma guise. » Elle fit une moue en souriant en coin. Yuzu, c’était un vrai petit démon en fait. En tout cas, ça lui plaisait de l’entendre lui dire de venir quand elle voulait. Elle espérait juste qu’il soit là, quand elle viendrait… Sinon ce n’est pas drôle. Mais en tout cas, elle était bien contente de l’entendre lui dire ça. Buvant sa boisson, elle fronça les sourcils en le sentant poker sa joue. Assise à côté de lui, elle posa son verre avant de le regarder en fronçant les sourcils. « D’ailleurs tant que j’y pense, tu m’as mentit petite teigne… La première fois qu’on s’est rencontré, tu m’as dit que tu vivais dans le quartier alors que ce n’était pas le cas... » Yuzu roula des yeux. « Attends… Un inconnu me demande de me ramener chez moi, franchement, si tu étais une fille sans défense… Tu n’aurais pas fait pareil ? Par sûreté ? » Parce qu’elle, elle avait beau savoir qu’il l’avait « sauvé » elle avait quand même eu peur. Et puis, à l’époque, elle ne voulait pas qu’il sache où elle habite. « M’enfin, de base on aurait jamais dû se recroiser. Mais le destin a fait que tu es devenu mon professeur. » Ajoute-t-elle en souriant, quelque peu contente. L’observant un moment, elle finit par se redresser avant de surplomber son corps du sien pour le prendre dans ses bras. Totalement affalée sur lui, telle une grosse baleine elle le serrait fortement contre lui. « Merci. Parce que grâce à toi, je suis toujours là. Et puis, je t’aime bien. »