OOOOOOOOOOOOOH Nice to see you Chibisuke [chibisuke]

Ce message a été posté Sam 26 Juil - 10:32

Je ne sais pas pourquoi je suis né...
Mais je n'ai pas le temps de me poser la question.

La vie c’est comme le courant, on ne peut pas l’arrêter. M’enfin c’était le cadet des soucis de cet homme qui était en train de partir dans des grands délires sur les étoiles dans son cours d’astronomie où la majorité des élèves dormaient sur leurs bureaux. Ils ne se réveillaient que lorsque leur professeur avec des rastas, une énorme chemise à carreaux avec des trous rouge et noire et ne parlons pas du vieux jean complètement délavé déchiré de part en part avec des chaussures trouées criait pour un oui et pour un non. Il avait même sauté une fois de plus sur son bureau pour crier un :

«UUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUNE PUNAISE !!! Vite qu’on me l’enlève s’il vous plait !!! Ah mon spray je veux mon spray qu’on me sauve s’il VOUS PLAIT !!! PARS SALE BETE ALLEZ OUSTE T APPROCHE PAS DE MOI !! DU VENT ET …….»

BOUM

«AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH JE SAIGNE JE SAIGNE JE VAIS MOURIR !! QUE QUELQU UN M AIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIDE !!»

Un autre bruit pouvait se faire entendre, de tomber de son bureau, cet imbécile venait de se prendre les pieds dans la lanière de son énorme sac trébuchant en avant qui poussa toute la salle de cours à être plongée dans l’hilarité. Quel péquenaud. C’est ce que vous vous dites hein ? En tout cas, la sonnerie retentit et aucuns n’eut pitié pour ce professeur encore plus « nul » que cette prof de sport qui criait à tut tête de la surnommer Yankumi. Il y avait encore plus déluré qu’elle.. De belles grosses larmes de crocodile était apparues aux coins de ses iris et il avait même tendit un bras en avant pour essayer d’appeler à l’aide mais, il finit par se retrouver rapidement tout seul dans sa salle de classe. Abandonné de tous n’est-ce pas malheureux ? Pitoyable ? Sérieusement vous pouvez y aller avec ses lunettes aux branches rouges enfin tout était rouge et les verres étaient ronds et gros. Cependant, ses rastas lui donnant une allure crade il faut le dire n’était qu’une perruque. La preuve est qu’il soupira tout en se grattant sa fausse tignasse en se plaignant sagement de ces étudiants sans cœur avant de se mettre à ricaner tout seul. Il se releva pour prendre la punaise délicatement et ouvrir la fenêtre pour qu’elle parte.

«HAHAHAHAHAHAHA !»

Fou vous pouvez le dire !! Des neurones avaient probablement grillés de son inutile cerveau du moment !!! Il ne tourne pas rond ce type je vous le dis !! Il se décolla du rebord de la fenêtre pour effacer le tableau et ranger ses affaires déjà bien désordonnée de sa valise. Redressement des lunettes sur son nez le voilà le dos vouté quand il ouvre la porte de sa classe et en sors. Il mit son sac devant son visage et regarde de tous les côtés d’un regard anxieux et c’est sur la pointe des pieds qu’il se dirige vers la sortie enfin… C’était avant que par inadvertance, il rencontre ce qu’on appellerait dans un jargon : Des Loubards ou des armoires à glaces au choix. Quand ils virent le professeur relevait timidement la tête et commençait à bégayer :

« J…e. Suis…. Dé… So… Lé…. Si… Vo..US.. Vou…lez..bi..en m’exc..user… et..me lai…ssez… le..pass..ag..e.. je.. vous… en…serez… rec..onn..aissant ! »

D’autres éclats de rires apparurent, provoqués par cette réaction. Des gosses de riches sans aucuns doutes. Des sourires mauvais éclairèrent leurs visages. Une voix s’éleva, son col fut resserré autour de son cou comme un étau et, le voilà qu’il déglutit. Des excuses ? Des excuses pour l’avoir bousculé ? Il avait une apparence de pouilleux et son visage pâlit par la peur… Ce n’était pas sa faute s’il était un tout petit professeur de rien du tout si ? HEIN ??? Ils voulaient s’amuser avec lui ? Il y avait bien une solution qui pourrait plaire aux deux parties non ? Une âme chevaleresque qui allait venir le sauver lui, le professeur sans défense ? Devait-il commencer à prier pour sa vie ? Toutefois, il ne voulait pas que son visage se retrouve écrabouillé contre un mur…. Pourquoi, fallait-il qu’il soit la cible favorite ? Il essaya de parler à nouveau mais, ce fut un échec puisqu’il fut cogné rudement contre le mur. Des élèves passaient par là mais, évidemment aucun n’osa lui porter secours… Est-ce que cela allait être sa dernière heure ? Non, Cho-Yun ne voulait pas mourir. Comment ne pouvaient-ils pas avoir pitié de lui et voilà qu’ils le trainaient vers le terrain vague….

« AUUUUUUUUUUUUUUU SECOUUUUUUUUUUUUUURS !!! JE VEUX PAS MOUUUUUUURIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR !! »

Et voilà qu’il gesticule dans tous les sens comme un poisson prit dans les filets qui essaie de s’échapper. Les bras bougeaient rapidement et étaient tendus dans l’espoir que quelqu’un attrape ces mains tremblantes. Toutefois, il avait beau crier tout ce qu’il reçut comme réponse malgré la tonalité aigüe employée tant, il était terrifié ce fut juste des regards curieux, de pitiés et d’amusement. Peut-être qu’il valait mieux que cela soit le professeur clochard qui soit la proie à ces brutes sans cœurs !! Aucune âme charitable quelle triste vie. Alors voilà comment allait se terminer sa vie ? N’est-ce pas triste ? Lui un jeune homme de 24 ans, professeur juste une semaine. Est-ce qu’ils pourraient au moins lui laissait faire son dernier testament ? Après tout, même les condamnés à mort avaient le droit à leurs dernières volontés. Ils allaient bien le lui laissaient hein ? C’est ainsi qu’il se retrouva jeté dans la terre fraîche du terrain et les 4 tyrans autour de lui. Une grimace, des tremblements de peur, des éraflures sur ses mains, déjà que ses vêtements étaient déchirés, là, ils étaient en lambeaux. Il se mit rapidement en position courbette et c’est à genoux les deux mains jointes qu’il …

« Je… pe..ux… fa..ire…me..s … dernières…volo..ntés ?? »

Il était vraiment au bord des larmes causées par la peur mais, ce ne fut qu’un autre éclat de rire qu’il reçut en guise de réponse. Il regarda de partout avant de regarder le ciel comme s’il attendait que ce dernier lui envoie le meilleur gardien du ciel. Une dernière prière avant de rejoindre le ciel et de faire un signe de croix avant de dire sur un ton solennel :

« Ange de Dieu, toi mon Gardien, à tout instant veille sur moi. La nuit, le jour, le soir et le matin, toute ma vie soit mon soutien. Garde-moi de tout mal et guide-moi vers la vie éternelle. Amen. »

Et le voilà en train de répéter ça comme un mantra espérant toujours qu’il va être sauvé de ces méchants qui lui veulent du mal. Soudainement, l'enseignant se mit à partir dans un délire des plus impressionnants. Oui oui, le voilà qu’il parlait de son chien Boom Boom… Son pauvre chien qui lui avait sauvé la vie plusieurs fois et qui mourut de maladie en passant par son poisson rouge ou sa pauvre mère grand qui avait eu mal au dos et dont il n’est pas allé voir en lui apportant de bons mets faits pas sa mère et qu’il regrettait. Ou bien de sa pauvre mère qui était couturière et qui travaillait jusqu’à épuisement et il s’excusait d’être né dans ce genre de famille. Il mentionna même qu’il s’en voulait de ne pas avoir été un bon fils en n’étant pas avocat comme ses parents le souhaitaient et d'être qu’un professeur misérable peureux dont la vie était emplie de dettes. Pour tout vous dire… Les 4 brutes étaient éberluées par tout ce flot de paroles… Il se mit même à se jeter dans les jambes du « chef » pour lui demander le visage ruisselant de larmes :

« EST-CE MA FAUTE ??? DITES MOI POURQUOI JE SUIS COMME CA !!!? JE M EN VEUX VRAIMENT !!! VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ?? POURQUOI MERE GRAND EST MORTE POURQUOI MON PAUVRE CHIEN BOOM BOOM EST MORT A MA PLACE HEIN ??? DITES MOI ??? »

Tous se mirent à reculer et même le chef à qui il tenait la jambe essaya de lui faire lâcher prise mais, il finit par lui donner un coup de pied pour être libre avant de tomber à la renverse et de dire à ses gars de déguerpir au plus vite mais, c’était plus parce qu’ils entendaient des pas approchaient et qu’ils pensaient avoir un fou devant eux.. Ce qui n’était pas si loin de la vérité. C’est ainsi qu’ils le laissèrent là, livré à lui-même allongé sur son dos, les yeux levés au ciel… Enfin presque seul…

Ce message a été posté Dim 27 Juil - 17:02

Tenue ▬ Des bruits de pas, une voix qui résonnait dans le centre commercial pour annoncer les réclames du jour mélangé aux musiques en tous genres des boutiques, des enfants qui courent partout criants à leur parent de leur acheter le nouveau jouet dernier cri. Des ados se tenant la main marchant amoureusement le long de l’allée centrale, des regards échangés, des sourires forcés, des portes-monnaies qui se vide et des regrets d’avoir trop dépensé. Les chariots qui roulent essayant de se frayer un chemin dans la foule et devant une boutique de peluche... Moi. Qu’est-ce que je fais planté ici, seul à fixer la vitrine ? Un regard m’a attiré, ses poils bicolores et sa tête ronde... Ses oreilles adorablement mignonnes, ce ventre bien arrondi. Je veux ce panda. J’entre dans la boutique montrant simplement du doigt ma future acquisition, aucun mot, aucune expression, pas de geste inutile. Je pourrais être facilement comparé à un robot ou un être froid, mais je me sens au fond assez gêner d’avoir mis les pieds dans cette enseigne à jouet. Peluche dans les bras, je parais tout de suite plus accessible, la vendeuse me lance un regard chaleureux auquel je ne réponds pas et détourne la tête après avoir posé l’argent sur le comptoir. Bien trop d’argent, j’avais oublié de récupérer ma monnaie, mais je m’en étais pas rendu compte assez tôt et forcément personne ne m’avais couru après pour me le rappeler. Tant pis.

J’avais fait un achat impulsif, mais ce n’était pas le premier, dans mon dos trôner un nouveau sabre que j’allais rajouter à mon énorme collection exposée dans ma chambre, je suis un gars bizarre et pas toujours facile à cerner, mais on me dit souvent que c’est ce qui fait mon « personnage » soit. La seule chose pour laquelle je n’émets aucun détail et où mon sérieux fait peur c’est lorsque cela à un rapport avec mon protégé. Jia Heng. Ce quui au début n’était censé être qu’une mission, un sujet à surveiller au risque de ma vie était devenu bien plus important à mes yeux. Je ne comprenais pas a quel point, mais ça fait bien longtemps que j’ai dépassé le stade de simple garde du corps dans cette histoire.

Sur le chemin de l’université, plusieurs regards se posé sur moi, des messes basses et des rires étouffés. Mais au moindre de mes gestes et un seul regard de ma part, le silence dominé. Je n’avais pas conscience du ridicule quel qu’il soit et je m’en fichais un peu, faut dire que j’étais légèrement naïf sur les bords. Pas après pas, je me retrouve dans le gymnase, libérant mes bras de mon adorable achat que je posais sur une chaise libre. Commençant à m’étirer, sentant mon corps bien trop tendu, ce fut les cris résonnant à l’extérieur qui avait réveillé mon ouïe brutalement. Marchant d’un pas lent et pourtant décidé, je rejoins la sortie pour observer ce qu’il se passe de loin, un groupe de jeunes entourant un type qui je dois dire me paraissait assez louche... Je ne suis aucun cours en dehors des arts martiaux, donc je ne connais pas les enseignants de cette école, je pensais tout simplement que c’était un élève qui se faisait brimer et je m’approchais, espérant qu’ils s’en aillent avant que je ne doive m’en mêler... Jia Heng me le reprochera surement si je me bats et me fait remarquer, mais fermer les yeux sur l’injustice n’a jamais été une chose aisée pour moi. J’étais prêt à dégainer mon sabre tout neuf n’importe quand, bien que contre de tel lavettes mes poings seuls suffiraient largement.

Par chance avant que je n’atteigne le petit groupe ses derniers avait commencé à fuir dans la direction opposée... Toujours aussi inexpressif qu’à l'accoutumée je me tiens face à cet énergumène allongé sur le sol. Observant plus sérieusement, je m’approche encore et... encore, jusqu’à m’accroupir pour voir son visage de plus près. Je n’affichais aucune expression de surprise, pourtant intérieurement c’était la bamboula, des mots incompréhensibles fusés dans tous les sens, essayant de décrypter les raisons qui faisaient que ce type se trouvait face à moi, sans aucune réponse valable ou satisfaisante.

Mes premiers mots dans un ton des plus froid étaient.

« Gege... ? » J’aurais voulu être doté d'une capacité aisée à exprimer mon étonnement, mais c’était plus fort que moi. En tout cas il avait le don de faire des apparitions là où je ne l’attendais pas... Sun Cho Yun... mon « grand frère » enfin vraisemblablement il était mon cousin, mais je l’avais toujours considéré comme plus que ça et la plupart de mes souvenirs les plus marquants autres que ceux avec Jia Heng était en sa compagnie. Ça faisait des années que je n’avais plus eu de nouvelles et sachant nos métiers respectifs, il est courant qu’on ne revoie jamais les membres de notre famille... J’en étais même venu à penser qu’il était peut-être mort quelque part.

« Qu’est-ce que tu fais déguisé en... cette chose ? Et ces types tu aurais pu les faire taire en une seconde. T'as perdu un pari ? » Sait-on jamais... Il avait une dégaine affreuse, la preuve je ne l’avais pas reconnu immédiatement.

Ce message a été posté Dim 27 Juil - 20:07

*La vie est belle, ah… Que j’ai la flemme de me lever…. Peut-être que je pourrais faire une sieste ici non ? Oh tiens ce nuage… Il m’a l’air bien appétissant comme cet oiseau là… Au barbecue ça doit être délicieux non ? J’aimerais bien voler pour attraper ce nuage qui me fait de l’œil. Il doit avoir un goût sucré sans aucuns doutes*

Un goût sucré ? Il ne pense qu’à manger ma parole !!! Ils y sont peut-être allés vraiment trop fort avec cet abrutis de première !! Non mais, ne serait-ce pas de la bave qui commence à apparaître sur le coin de ses lèvres là… Toutes ses spéculations se dissipèrent quand soudainement, une tête apparut dans son champ de visions brisant ainsi tous ces délires de comment cuisiner un nuage… Ouais, encore fallait pouvoir l’attraper. Malgré tout, cette apparition inattendue semble l’avoir réveillé puisqu’il cligna plusieurs fois des yeux et, à l’entente de cette voix un sourire des plus béats éclaira son visage souillé par la terre et l’herbe ne s’offusquant aucunement pas du ton froid usé par son cadet. Mais quelle était magnifique cette apparition ! Certes, il aurait préféré avoir apparaître Beyonce devant ses yeux afin de pouvoir faire du bouche à bouche ou bien la cuisiner de biens des manières mais, il se contenterait de « ça ». N’écoutant qu’à moitié ce que lui raconta son cousin… Oui oui, cet enfant froid, au corps fin, au regard d’aigle était son cousin aussi difficile que cela puisse paraitre c’est vrai et d’ailleurs, ce dernier se mit à lui sauter à son cou avec des larmes dans le coin des yeux :

«CHIBIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISUUUUUUUUUUUUUUUUUUKEEEEEEEEE !!»

*SMACK*

Un froid venait soudainement de tomber. Un grand blizzard ! En effet, cet écervelé venait de l’embrasser sur les lèvres ou plutôt venait de lui faire ce qu’on appelle un smack mais, avant de lui faire un énorme bisou bien baveux sur la joue où le bruit résonna !! Les bras autour du cou du nouvel arrivant, la bouche en cœur avec les yeux emplis d’étoiles il finit par le saluer en lui disant :

« MON SAUVEUR !!! SI TU SAVAIS COMMENT J AI EU PEUR !! J AI CRUS QUE MA DERNIERE HEURE EST ARRIVEE !!! MAIS HEUREUSEMENT ILS ONT ETE EFFRAYES PAR MON CHEVALIER NOIR !! DIEU A EXHAUSE MES PRIERES IL M’A ENVOYE LA DERNIERE PERSONNE QUE JE VEUX A MA MORT § »

De nouvelles perles s’étaient mises à rouler sur ses joues avant de bien enfoncer son visage contre le torse de son cadet avec une poigne ferme. Non mais, n’était-ce pas des reniflements qu’on entend ? Cho-Yun était un type des plus étranges qu’on puisse trouver sur le campus. Peut-être que c’était en fait un martien qui s’était échoué sur notre belle planète bleue qui sait ? Personne ne peut le savoir excepté lui et, encore au vu de sa personnalité, ce n’est pas certain. Des tremblements plus forts… Hey, est-ce qu’il a vraiment eu peur ? Sun Cho-Yun qui pleure… Qu’est-ce qui lui arrive ? mais, si on tend l’oreille d’un peu plus près…

«HIHIHIHIHIHI Je mentais !»

Il s’était écarté de lui et lui offrit un clin d’œil tout en tirant la langue avant de se mettre à rire aux éclats. Cet homme devait impérativement se faire soigner mais, l’espoir qu’il guérisse un jour est mince. C’était évident qu’il mentait. Tout ce qui sort de la bouche de cet homme n’est qu’un ramassis de mensonges. Toutefois, il était quand même heureux de revoir son tendre cousin, le seul membre de leur famille excepté son père dont il se souciait et encore, pour son père… Il se fichait bien de ce dernier en vérité. Cho n’est pas quelqu’un de foncièrement gentil malgré les apparences mais, lui-même ne le répète jamais assez : Ne jugez jamais un livre à la page de couverture. Vous serez surpris. Une fois que le rire s'était tût, il se releva pour se retrouver en position assise avec un genou replié vers lui comme si de rien n'était.

Il est … Il n’y a pas de mots assez puissants pour le définir. Non pas qu’il soit cannibale bien qu’il a vécu pendant trois ans dans une forêt où il ne vivait que de la chasse. Peut-être qu’il portait encore en lui ce côté indigène qu’il avait développé là-bas ? Personne ne sait, en même temps, il ne parle jamais de son passé même à ceux à qui il a promis fidélité tout comme de ses entrainements, avec ces voleurs, ces missions d’infiltrations à travers le monde… Rien n’est sorti de sa bouche.. Les seules choses qui en sortent ne sont qu’inepties ou bêtises dont nos oreilles se passeraient très bien. Il ne s’est pas demandé une seule seconde si son smack avait ébranlé son pauvre cadet, et le moment où il va reprendre la parole est d’autant plus redouté.

«Sinon ça va depuis le temps ?»

Et ben, il était temps que quelque chose de sensé sorte de cette bouche mais, cela aurait dû être l’une des premières choses qu’il aurait dû lui demander. Il se comportait comme s’ils s’étaient quittés la veille alors que cela faisait 4 longues années que leurs routes ne sétaient pas croisées. Après tout, dans la famille c’était monnaie courante de ne pas rendre de comptes entres membres. De toute, le concernant c’était d’autant plus véridique et excusable puisqu’il est catalogué de « banni ». En effet, cette famille ne vivait que pour protéger des familles importantes, surtout les hommes qui deviennent où sont à devenir des gardes du corps pour la famille du protégé de son vis-à-vis. Toutefois, lui n’a pas suivi ce chemin. Cela aurait pu être lui à la place de son cousin mais, sa mère qui était la sœur défunte du père du plus jeune, s’est mariée à un homme de main de la plus puissante triade qu’on puisse trouver en Chine. Alors, à la base leurs rôles ont des similitudes à ne pas en douter mais, ils n’ont que la base. Tout ça pour expliquer le fait qu’ils ne soient pas envoyés de belles cartes postales à noël ou aux anniversaires ! Malgré tout, Cho-Yun ne semble pas être dérangé ou touché par les années qui s’écoulent puisque comme la dernière fois, il n’a jamais fait trop de cérémonies dans leurs retrouvailles. Ou du moins ne s’est jamais réellement inquiété de combien d’années encore s’étaient écoulées. Et puis, ce n’était pas comme s’il était surpris à le voir. Après tout, être dans le corps enseignant a du bon puisqu’il peut avoir accès aux dossiers de tous les élèves et, c’est à cette occasion qu’il était tombé sur son dossier à lui et celui de son protégé qu’il n’a encore jamais rencontré et dont il se fiche éperdument aussi. Sa famille et lui, peuvent être les favoris de la famille de sa mère au niveau de la protection, ils ne sont pas les siens alors, l’intérêt qu’il leur porte est approximativement vers les -100 %. Oui cela existe bien mesdames et messieurs dans son esprit un peu tordu ~

Ce message a été posté Jeu 31 Juil - 16:57

Je ne sais pas vraiment ce qui était le plus surprenant, est-ce le fait que mon cousin se trouve dans cette école ou qu’il agisse comme un abrutit de première. Je suis assez bien placer pour savoir qu’il n’a rien d’un idiot et que se laisser tabasser n’est pas dans ses habitudes à moins qu’il soit en mission et c’est la seule option qui me venait à l’esprit. J’avais beau m’être consacré au combat et la garde rapprocher toute ma vie j’avais dû suivre des cours pour développer ma perspicacité et mon intelligence afin de ne pas tomber dans les pièges de mes « ennemis » et surtout ceux de mon protégé. Quand on est garde du corps on a une vie en plus de la nôtre entre nos mains et bien que la mienne m’importe peu et que la mort ne m’a jamais effrayé je ne laisserais personne poser un seul doigt sur Jia Heng. Nous avons tous grandi avec un but, à notre naissance nos rôles étaient déjà décidés et on n’avait pas notre mot à dire. Je parle bien sûr d’un cas général de notre famille. Chaque cas, chaque mission étaient confidentiels, personne ne savait vraiment qui surveillé qui et c’était mieux ainsi. Je ne me pose jamais de question, bien que je fus proche de mon cousin, je n’ai jamais été curieux de sa mission, je l’admirais plus qu’autre chose et je voulais devenir fort, toujours plus pour le rattraper.

Aujourd’hui les années ont passé et j’étais content de voir qu’il était toujours vivant même si mon comportement ne laissé toujours rien paraître, comme d’habitude aucune expression ne daigner s’affichait sur mon visage. Même lorsqu’il cria un surnom qui me rappela des souvenirs avec cet air vraiment stupide et qu’il me fit un smack je n’avais pas bronché. Sincèrement son geste me donnait simplement envie de lui foutre mon poing dans la tronche... Mais je m’abstenais en continuant de le fixer abattu par son comportement. Suite à ses mots un soupir de désolément sorti de mes lèvres, il était insupportable, enfin je dois avouer que si j’en étais capable je serais clairement entrain de rire aux éclats, parce que même si de mon point de vue, le personnage n’était pas crédible, connaissant le vrai Cho Yun, il était vraiment à fond dans son rôle. Agaçant, il faisait pitié et donner envie de le fracasser, c’est qu’il avait vraiment toujours son don pour faire des infiltrations, même les plus farfelus.

Son « je mentais » pu faire afficher une esquisse à peine visible sur mes lèvres, mais il devait se douter que je n’étais pas dupe face à son attitude, je ne suis pas né à la dernière lune. Je l’observe toujours, me redressant et croisant les bras, j’avais beau être son cousin je le trouvais véritablement louche comme gars.

« Cho Yun, c’est la dernière fois que tu violes mes pauvres lèvres... Tu ne voudrais pas traumatiser ton cousin pas vrai ? » Dire ça en gardant son sérieux ça devait être d’autant plus flippant et bizarre en fait... Mais je n’avais jamais dit être quelqu’un de normal, on est de la même famille, je suppose qu’on a une certaine déficience en commun à la naissance. Mon manque d’expression en avait fait fuir plus d’un et j’étais souvent incompris, soit... ça ne me dérangé pas vraiment.

« Je vais bien. » Répondis-je d’un ton neutre avant de reprendre. « Je fais mon travail comme toujours. » Je n’avais pas vraiment envie de rentrer dans les détails concernant le fait que Jia Heng était devenu plus qu’un « travail » et de toute façon je ne voyais pas qu’est-ce que cela viendrait faire dans notre conversation.

« Et toi ? Tu sembles en forme en tout cas. » Vu sa dégaine et son engouement je n'avais pas besoin de dessin pour voir qu’il se porter bien. Je commençais à marcher vers le gymnase en lui faisant signe de me suivre.

« On sera plus tranquille à l’intérieur, si on te voit discuter sérieusement ça pourrait détruire ta couverture. » Comme je l’ai dit plus tôt je ne suis pas idiot (enfin ça dépend pour quoi), je pouvais comprendre un minimum de truc sans l’entendre de la bouche du concerner. J’ignorais la raison, mais je ne pense pas qu’il fasse ça par plaisir, qui aimerait passer pour le plus abruti des gars volontairement. À peine rentré je posais mon sabre neuf sur la chaise où était également mon adorable panda et je sortis deux canettes de mon sac, plus très fraiche mais on fera avec, avant d’en balancer une à Cho Yun.

« Une chose est sûre, tu es doué pour jouer l’imbécile. »

Ce message a été posté Ven 1 Aoû - 18:36

L’expression du visage qui ne change pas, une fine ligne, tellement fine qu’il est difficile pour un œil non avisé de dire qu’il s’agit d’un sourire. Le comportement de son cousin l’amusait oh, évidemment, il était quasi sûr que son cousin l’a peut-être tué une ou deux fois dans son esprit. Il ne put s’empêcher de sourire comme un idiot avant de se projeter en arrière, le dos touchant la terre aride en cette saison de l’année avant de ramener rapidement ses genoux contre son torse pour se balancer fortement en avant pour que ses pieds atterrissent à plat sur l’herbe. Il était en position affaissée pour une demi seconde quand il raidit ses jambes pour se retrouver à la hauteur de son cousin bien que à la hauteur ne soit pas totalement vraie puisque, son cadet mesurait 4 centimètres de plus que lui et 4 centimètres ça y fait l’air de rien ! Il s’étira et se mit à rire avant d’ébouriffer avec force les cheveux de son cousin avec les deux mains, mains qu’il redescendit sur son visage pour étirer ses joues ! Oui et en plus, il n’y allait pas de mains mortes le petiot. Il était là à les tirer comme si son cadet était élastique mais, qu’est-ce qu’il faisait encore comme conneries celui ? Il fit une moue un peu contrariée et tira plus fort avant de les lâcher pour que cela rebondisse avec un sourire satisfait avant de se mettre à les taper ! A croire qu’il voulait se faire frapper, il n’y avait pas d’autres explications plausibles à cette question.

«Allez me dit pas qu’un petit bisou de rien du tout t’a traumatisé !!? C’en était même pas un tellement c’était bref !!! SOURIS LA VIE EST BELLE !!! Tu ne vas pas m’en vouloir à moi ! TON COUSIN FAVORI ! LE MEILLEUR COUSIN QUE TU N AS ET N AURAS JAMAIS !! Tu en as de la chance !!! En plus ce sont nos retrouvailles alors fais un petit sourire !!»

Et voilà qu’il recommençait à les tripoter !! S’il s’amusait ? Oh que oui, il en avait de la patience le petit ! Ils sont rares les personnes à rester de marbre face à ce comportement des plus enfantins. La dernière fois, il avait été un peu plus sérieux puisqu’il avait incarné la place d’un homme qui ne vivait que pour la cuisine. Oui il avait joué le rôle du cuisinier d’une famille politique importante pour débusquer le traitre. Un rôle dont il s’était amusé à prendre l’accent et à faire ses corvées de nettoyage et de cuisines par les autres petits commis qu’il avait terrifié et menacer de découper en rondelles s’ils ne s’occupaient pas des tâches ingrates. La cuisine italienne cela allait un temps, il avait appris à faire deux plats d’ailleurs, il s’était amusé à gaver son chibisuke avec sa nourriture. Les retrouvailles étaient très joyeuses mais, là il venait de monter à un niveau supérieur de sa connerie. Il finit par le lâcher avec une mine complètement triste et grommela même dans sa barbe, la tête légèrement tournée sur le côté. Il soupira.. Intérieurement la réponse de son cousin l’amusa. C’était pas étonnant qu’il soit si « froid ». Il fut éduqué de la sorte. Enfin il ne considérait pas son cousin de glaçon, en fait, il lui reprochait de ne pas faire un effort pour être joyeux. Travail comme toujours, réponses réellement bateau !!

«OUI MON COUSIN CHERI JE T’AIME MOI AUSSI !! JE VAIS MIEUX MAINTENANT QUE TU ES LA !! MOI AUSSI JE T AIIIIIIIIIIIME MON CHIBISUKE TU ES LA SEUL PERSONNE QUI M IMPORTE !!»

Il lui prend quoi à ce gus ? Et voilà qu’il avait sauté au cou de son cadet pour le serrer fort dans ses bras et de déposer fortement ses lèvres sur la joue !! Avant de se détacher avant de se prendre un coup et de lui tirer la langue comme un véritablement gamin. Il avait bien entendu son cousin, il était heureux de savoir qu’il se portait bien mais, il préférait faire l’andouille comme toujours et ne répondre qu’aux questions qu’on lui posait donnant ainsi l’impression qu’il n’a que faire de ce qu’on lui disait. Il s’inclina malgré tout afin de remercier Ayden de sa quiétude à son sujet ou tout du moins de son intérêt pour lui. S’il allait bien ? Est-ce que la question méritait même d’être posée ? Son attitude parlait pour lui-même si, il fallait reconnaitre qu’on ne savait jamais. Il ment comme il respire. Avant de se mettre à sauter et faire la danse de la joie en guise de réponse ! Cho-Yun n’avait pas manqué l’information, il se doutait qu’il était ici pour son protégé comme lui mais, il n’avait pas envie de parler de ce qu’il faisait. Il ne l’a jamais fait toutefois, il ne voudrait pas que son cousin se retrouve embarqué dans une histoire compromettante à cause de sa propre mission. Quand il le vit partir en direction du gymnase et son signe, il tendit un bras vers lui tout en criant :

«Aaaaaaah je vois tu préfères un endroit plus intime !! Ah que mon chibisuke est tout mignoooon j’aaarrrrrrrrrive»

BAM

Et voilà qu’un drôle d’oiseau se retrouver la tête première cassant ainsi un de ses verres et l’autre glace se retrouva fissurée pendant que son visage quant à lui, était recouvert de terre. Il supplia son cousin de venir l’aider à se relever en remuant les deux jambes :

«Viens m’aider !!! Je vois plus rien.. Mes lunettes sont cassées Chibibisuuuuuuke !!»

Evidemment, ce n’est pas son cousin qui l’aida à se relever. Il se remit en position assise, pendant qu’un petit sourire orna une fraction de secondes son visage et que son regard était devenu plus prononcé avant de se gratter cette potiche qui commençait à le démangeait. On aurait dit un singe pour sûr qu’il aurait de nouveau provoqué l’hilarité. Yun se releva pour enfin rejoindre le plus jeune sans un mot même, pour commenter ce que son cousin lui avait dit. En même temps, c’est vrai, c’était une couverture mais, contrairement à ce qu’on pourrait le penser lui, ça l’amusait de passer pour le naze de service, il pouvait encore mieux endormir son monde et, c’était vraiment géant. Personne ne pourrait le soupçonner d’une fraude ou bien d’un meurtre ou alors, envoyer plusieurs personnes chez les cliniques de chirurgies. A peine franchis l’entrée du gymnase il rattrapa au vol la canette de coca et il referma la porte en silence avant que son regard se porte sur un objet pelucheux et qui semblait plutôt appétissant… Non… ne me dîtes pas.. N’écoutant encore rien pour ne pas changer, il passa très vite son cousin pour se retrouver assis sur la chaise et…

«BEEEEEEEEEURK !!! Il est pas très comestible ton panda ! Tu devrais porter plainte moi je dis.. Tu crois que si je me mets à le brûler il sera meilleur hein ?»

Fit-il avec un sourire … Non sérieux ? Qu’est-ce que... Enlevant la tête du panda qui n’avait rien demandé de sa bouche, il s’arrêta net en sentant du tonnerre dans l’atmosphère.. Il…

«Hahahaha je rigolais hein !! Tu sais que j’adore les pandas en peluche !! Ok.. Je repose sur sa chaise !! Voilà Pandinou tu bouges pas !! Allez viens on devient amis ! Voilà top là mon frère… Tu vois je n’ai aucune mauvaises intentions envers Pandinou !! Aaaaaah me fait pas ses yeux… Je suis tellement terrifié.. Tu serais triste sans moi.. Moi ton cousin d’amour !»

Est que les chevilles vont bien ? Rien n’est moins sûr comme sa tête ! De plus un cousin d’amour ? Un cousin empoisonné oui… Non mais, ce spécimen il fallait se le coltiner. En tout cas, il ne semblait pas vouloir être sérieux pour un sou alors, qu’ils n’étaient que les deux d’entre-eux. Enfin sautant de la chaise, il finit par ouvrir la canette pour la lever à la santé de son cousin et en boire une grosse gorgée. Il était plus perrier Tranche… Incroyable n’est-ce-pas ? Vous n’y croyez pas ? Pourtant c’est la vérité, il ne boit que ça même s’il tient à l’alcool, rien de mieux qu’un bon perrier avec des tranches de citrons au bord de la piscine. Ne se gênant pas pour rôter, il finit par enlever cette perruque qu’il jeta au loin tout comme ses lunettes qui ne lui servaient plus à rien. Il sortir de son sac qu’il avait laissé tomber quelques lingettes pour s’enlever cette terre collante de son visage. De là, il s’attaqua à l’élastique qui tenait ses cheveux en petite queue de cheval et secoua la tête pour que ses cheveux viennent brosser son visage. Il n’y avait pas à dire…

«Ça tient chaud ce truc. C’est mieux ainsi ! En tout cas tu as bien grandi depuis la dernière fois… Chibisuke~ Toujours aussi sérieux ! Merci du compliment cela me va droit au cœur ! »

Ce message a été posté Ven 1 Aoû - 21:17

Barge... Totalement fou, mon cousin était d’une espèce évoluée, une créature en voie d’extinction, non mais sérieusement on le dirait sorti tout droit de ses films comiques et chacune de ses phrases me donner envie de rire tellement c’était ridicule, mais comme toujours ça bloqué au niveau de l’expression faciale. Je ne sais pas si un jour je serais doté d’une capacité à montrer plus de chose aux gens, mais au fond je l’espérais. Ce n’était pas quelque chose inclus dans ma mission et j’avais été élevé pour agir et obéir, sans me poser de questions, alors forcément j’étais devenue en apparence en tout cas quelqu’un de fermer et d’assez froid, ce n’était pas nouveau. Un petit bisou de rien du tout ? Je ne me souviens pas avoir embrassé qui que ce soit dans ma vie, le plus innocent des baisers peut me traumatiser... Bon ok, je mens. Dire que ça me traumatisé c’était un peu poussé ! Mais dans tous les cas je n’y étais pas habitué, bien que cela ne soit pas assez fort pour m’arracher une réaction. Je n’avais rien répondu, ignorant simplement son délire puissance mile, j’avais vraiment envie de le frapper pour lui remettre les idées en place. Vraiment ! Il me tripote un peu trop, mes pauvres joues venaient de subir une épreuve dont elles seraient bien passé, mais que voulez-vous... On n'a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Sur l’échelle de dix avant que je n’envoie mon poing il était déjà monté a cinq. Je n’étais pas un gars avec beaucoup de conversation, j’aimais parler, mais je ne savais pas quoi dire ! Je n’avais pas de sujet très intéressant à aborder et du coup encore une fois je paraissais être le gars le plus distant. Quelquefois je prenais sur moi, mais le seul avec qui je peux vraiment le lâcher c’était Jia Heng. Et au fond, cet imbécile aussi, mon cousin m’avait connu plus bavard et joyeux qu’aujourd’hui, enfin l’époque de l’apprentissage on s’amusait bien, même si j’avais déjà pas mal de souci avec mes émotions.

Il faisait chaud et l’entendre crier et agir comme un idiot ce n'était pas génial pour avoir une conversation plus « simple » parce que peut-être qu’au fond, le mot « sérieux » était un peu trop fort dans notre contexte. Marchant vers le gymnase, un bruit me fit me retourner et forcément qu’elle ne fut pas ma surprise en voyant Cho Yun la tête au sol. Je n’étais pas habitué à le voir aborder une telle attitude, bien que cela m’ait légèrement choqué au début, je commençais à m’y habituer ou devrais-je dire... qu’il ne semblait pas vouloir s’en détacher et je pouvais comprendre qu’il était à fond dans son rôle, j'allais pas le forcer à enlever son déguisement. Mon cousin est le meilleur, même pour moi je ne me suis jamais voilé la face, je suis fort, je suis doué et j’ai été entrainer pour tué s’il le faut, mais je ne me suis jamais comparé à Cho Yun. Il est mon grand frère, mon modèle, je ne suis pas quelqu’un d’ambitieux, tant que je peux protéger Jia Heng ça me suffit, je ne souhaite pas être classé numéro un et entre lui et moi, la différence est bien trop grande.

Je n’avais pas besoin de savoir par quoi il était passé, je n’avais pas envie de lui demander les rôles qu’il avait joués. J’en connaissais certain, mais nous ne trainions pas ensemble et on se voyait rarement, c’était comme ça. Donc bien sûr je ne connaissais que ce qu’il voulait bien me dire et inversement, je ne parlais pas de moi ou en tout cas, pas plus que nécessaire et l’essentiel suffisait amplement. L’ignorant de nouveau j’avais soupiré avant d’entrer donc dans ma tanière comme je pouvais l’appeler. Je passais le plus de temps ici, c’était un peu ma deuxième maison... Enfin je n’ai pas vraiment de chez moi quand on le voit ainsi, je ne retournerais jamais chez mes parents et la famille Li dont je m’occupe m’hébergé par obligation pour la protection de leur fils. Suite à plusieurs histoires que je ne raconterais pas, nous avons fini ici et ma maison c’est le dortoir aujourd’hui. La vie est ainsi pour un garde du corps, au final mon chez moi sera l’endroit ou sera Jia Heng.

Ouvrant ma canette j’avais un mauvais pressentiment en sentant l’agitation dans mon dos, me retournant je n'avais put m’empêcher de lâcher ce que je tenais entre mes mains et d’envoyer des éclairs avec mon regard sur le geste qu’étais en train de faire Cho Yun. M...ma... peluche. Je venais de l’acheter et il l’a mise sans aucun scrupule dans cette bouche qui ne raconte que des merdes ! Il la touchait, la critiquer et voulait la brûler . Depuis quand il serait comestible au juste ? C’est une peluche ! Je soupire et le chiffre sur l’échelle avait grimpé de cinq. Vous savez compter ? Faites-le calcul.

Je n’avais même pas écouté ses excuses et ce qu’il dit après, bien trop occuper à regarder ma pauvre peluche qui venait elle aussi d’être violé par cette... ce... truc qui me sert de cousin.

Le « cousin d’amour » résonna dans la pièce et à mes oreilles, mais là je ne ressentais rien de tout ça, non j’avais simplement envie de l’étriper vivant ! Je m’étais avancé près de lui, assez froidement d’ailleurs, et bien qu’il me parlât encore après avoir viré la moitié de son déguisement, j’avais juste frappé fortement contre lui pour le faire dégager de la chaise et le jeter par terre ! Sisi j’étais en colère. J’hésitais à approcher ma main de ma peluche... elle était trempée par sa bave et si je le pouvais je pleurerais là tout de suite.

Je lançais un regard qui en disait long sur mes pensées mes envies de meurtre et automatiquement le premier mot qui en sortit fut :

« Imbécile. » suivit d’un « triple andouille.» terminant par « T’es trop con.» Toujours aussi inexpressif et d’un ton glacial, brrr il fait froid d’un coup.

« Oublie le compliment, je pense en fait que c’est dans ta nature d’être idiot. » Mais bon j’allais lui pardonner hein... oui... surement.

« T'es prof de quoi au juste ? » Demandais-je en essayant de changer de sujet et en même temps savoir si mon protégé participer a son cours, sait-on jamais.

Ce message a été posté Sam 2 Aoû - 9:51

Parle mon coco parle, bien qu’il capta enfin que son cousin était juste devant lui et avant même de lever son visage avec une expression un peu effrayée et un sourire montrant son stress, il se prit un coup de poing dans le ventre avant de tomber de la chaise mais, c’est là qu’on voit que tout ceci n’est qu’un coup de bluff son numéro de peux puisqu’il roula sur une de ses épaules. Il se retrouva ainsi les genoux à terre avant de mettre ses mains sur son ventre où le coup de poing de son cousin était chaud. Il n’y était vraiment pas allé avec toute la délicatesse du monde mais, qu’il laisse libre à la colère même s’il le nommait de tous les noms d’oiseaux lui firent un peu oublié le picotement dans son abdomen. Cho-Yun avait réussi à énerver son cousin !! Un sourire idiot illumina tout son visage avant de se mettre subitement à se morfondre en se courbant pour changer de son expression quasi béat à une expression effarée, choquée du geste de son petit chibisuke !!

«AIE AIE !!! J’AI MAL !!! TU AS VOULU ME TUER AU QUOI ??? TU PREFERE TA PELUCHE QUE MOI ?? JE NE SUIS QU’EN UN SEUL EXEMPLAIRE MOI !! Mon cousin me déteste !! C’est bon je peux mourir… PLUS PERSONNE M’AIME !!»

Et voilà que de nouvelles et grosses larmes de crocodiles firent leur apparition et qu’il s’était mis à pleurer en se jetant au sol et entrant sa tête dans ses bras croisées. Jean qui rit, Jean qui pleure vous connaissez ? Ce type est fou mais, attendez qu’est-ce qu’il est en train de faire là ? A quattre patte comme cela ne semblait pas avoir attendri son cousin sur sa pauvre cause. Ouais… Pauvre.. Il fallait vraiment qu’il en fasse tout un fromage mais, il semblait vraiment blessé que son cousin choisissait une peluche qui avait la même tête que toutes les autres peluches de pandas. Il fouilla dans son sac pour en sortir un pistolet.. Non ? Qu’est-ce qu’il foutait cet imbécile avec une telle arme hein ?? Se relevant, il mit le canon de l’arme sur sa tempe pendant que son index était sur la détente, il renifla pour finir par reprendre la parole d’un air ai sérieux, triste et d’un ton solennel :

«Chibisuke j’ai été content de te revoir. Dis à mon père que je m’excuse d’avoir échoué. De n’être qu’un bon à rien ! Je m’excuse pour ta peluche. Cette vie n’est plus pour moi.. J’ai été mis à la retraite.. Chibisuke me déteste ! Je n’ai plus de raisons d’exister !»

Le pire et que son doigt tirait de plus en plus sur la détente. Il n’allait quand même pas faire ça hein ? Pourtant il semblait sérieux mais soudainement quand il tira, ce fut de l’eau qui en sortit. Et, il en profita aussi pour viser le visage de son cousin avec un visage des plus réjouit qu’on puisse trouver. PSHT PSHT !C’était un pistolet à l’eau. Il s’était même mis à ricaner !!

«Ahaha tu aurais vu ta tête !! C’est trop marrant !! Tu pensais vraiment que j’allais mettre fin à ma vie ? Tu es vraiment trop mignon Chibisuke !!»

Et le voilà qu’il était en train de se rouler presque sur le sol avant de se remettre assis, les jambes croisées pendant qu’il arrêta de tremper son adorable cadet. Ne tremblant pas une seule seconde de la terrifiante aura de son cousin. Il n’aimait vraiment pas les blagues ou quoi ? Aucuns sens de l’humour. Il avait vécu dans un Monastère jusqu’à présent !! Heureusement, qu’il était ici, maintenant il allait pouvoir refaire toute son éducation. Bien que l’intensité de son rire diminua pour disparaitre et finir par reprendre :

«Allez c’était qu’une blague !! Tu ne vas pas m’en vouloir pour ça hein ? En tout cas, je te trouve drôle mignon en colère !»

Est-ce qu’il est au courant qu’il n’arrange en rien son cas là ? Vous savez c’est bien connu que les personnes possédant un incroyable Q.I sont connues pour être victimes de folies. Il y avait du avoir un problème de conception à la base… C’était une possibilité. En tout cas il esquissa rapidement une roulade en arrière pour échapper à une quelconque attaque de son cousin. Son estomac avait asser souffert et rapidement il prit appuie sur ses jambes pour sauter au-dessus de son cousin pour retomber comme une fleur sur ses jambes l’une après l’autre, les mains dans les poches avec un sourire cette fois-ci narquois pour de brèves secondes. Il était peut-être plus petit mais, niveau réactions, même physiquement, il était au-dessus. Il pouvait sauter au-dessus de la tête des hommes sans aucunes difficultés. Un lapin ? C’est un peu ça, bien que pour le saut il avait était dans l’obligation d’écarter les jambes et les resserrer avant la chute ou du moins, cela fut son choix. Il n’avait pas assez pris d’impulsion. Cho-Yun joint ses deux mains ensemble comme une prière pour :

«Je sors le drapeau blanc !! Allez calme, je ne veux pas avoir un combat contre toi !! Je n’ai pas envie de me faire tuer !! Ton seul coup de poing me suffit !! Sinon pour répondre à ta question ! Rassure toi, je ne suis pas le professeur de ton protégé. Je suis enseignant de Biologie et Astronomie !»

Malgré ses airs d’idiots, il n’avait pas oubli d’être bête bien que parfois c’était à se le demander. Si Ayden avait capté qu’il était probablement ici pour une mission. Une couverture dont il s’était amourachement pris au jeu. De son côté, il était certain que son intérêt pour les cours qu’il enseignait ici, n’était pas dénué de tous sentiments concernant le jeune Jia Heng . C’est qu’il tenait vraiment à la vie de son protégé c’était vraiment adorable et, il attendait juste la réponse de ce dernier pour le lui crier dans les oreilles combien il était mignon une nouvelle fois de prendre tellement au sérieux son rôle de garde du corps. Quoi que lui aussi enfin.. Le rôle de baby sitter lui tappait un peu sur le système et ce n’est pas comme s’il surveillait tous les faits et gestes de la demoiselle en question. Frozen Princess était bien assez grande pour se débrouiller seule. Une autre différence entre leurs boulots respectifs. Le rôle de garde du corps, du moins le premier devoir , il ne le respectait pas à la lettre comme les autres hommes de leurs familles.. Il faut l’avouer de ce côté-là aussi, il sortait des sentiers battus. Sun sensei était libre de ses décisions et mouvements. Il n’était pas un chien, et il l’avait assez prouvé les personnes à qui il offrait ses services. Un travail dangereux mais, cela mettait de l’adrénaline dans sa vie. Il n’était tenu que par une promesse qu’il a lui-même faite : Rester fidèle à la famille la plus puissante. Cela s’arrêtait là. Qu’on le comprenne ou pas ? Il s’en foutait, il ne voulait pas être compris. Rangeant son pistolet enfantin, il demanda :

«Tu n’aurais pas d’autres cannettes pour qu’on fête nos retrouvailles ? !»

Ce message a été posté Mer 20 Aoû - 23:43

Je ne m’énerve pas facilement, je suis de nature assez calme, j’ai grandi comme ça, mais je ne supporte pas qu’on touche à mes affaires, enfin je viens de l’acheter et elle était toute neuve, toute propre je l’ai même mise sur la chaise pour pas qu’elle se salisse par terre et lui il la gobe. Comment je suis censé réagir, je crois que je pourrais sourire des nerfs là tout de suite, mais j’ai plus envie d’attraper mon nouveau sabre et de le découper en rondelles, je vous assure. Je ne l’avais pas frappé fort... De toute façon il n’était pas le genre de gars à tomber de douleur devant un coup de poing, sinon le mythe serait vraiment cruel et toute mon admiration tomberait à l’eau. Ce type a de bons réflexe et je sais que tout n’est que comédie. Je soupire en l’écoutant, gardant mon visage de marbre et mon regard froid dans sa direction.

« Tu es soulant gege. » Quoi, je devenais méchant ? Il avait qu’à faire attention aux affaires des autres, je n’ai même pas eu le temps de lui donner un nom. Je l’essuyais de toute cette salive qu’il avait laissée sur elle, sans tenir compte de ce que mon imbécile de cousin était en train de mijoter. Mais lorsque je remarqua du mouvement, ma tête se tourna dans sa direction et toujours sans aucune expression, je m’étais relevé en croisant mes bras, le voilà avec ses fausses larmes à me faire une mise en scène. Le voir avec une arme ne m’étonnait pas plus que ça, bien que nous soyons à l’école et que donc ça me surprend qu’il ait une telle chose sur lui... Je n’utilise pas d’arme à feu ou très peu, je me bats au sabre et à mains nues, étant entièrement un maitre d'arts martiaux je n’ai jamais voulu rechercher la facilité en me baladant avec un pistolet sur moi. Je respecte ceux qui savent s’en servir et l’arme en elle-même, mais ce n’est pas pour moi. Je peux protéger Jia Heng sans avoir à m’en servir, c’est en tout cas ma conviction.

Je ne savais donc pas si cette arme était réelle ou non et connaissant mon cousin, je ne serais pas étonné qu’elle le soit pour être franc, mais il appuie dessus en faisant ses dernières prières et devant son cinéma je souris. Oui je souris, vous avez bien compris. Avant de dire simplement.

« Tire. » Je ne suis pas idiot, il n’allait pas se tuer ici, un homme comme lui, sérieusement il pensait que j’allais tomber dans le panneau ? De l'eau sortie de son arme et suite à sa réplique qui me semblait une nouvelle fois en trop, je vins lui donner un coup de poing au-dessus de la tête comme pour lui faire comprendre avec des gestes qu’il est con, mais vraiment.

« Achète-moi une nouvelle peluche et je te pardonnerais... Surement. » C’était un bon deal non, je gagnais un panda et lui mon pardon. Lorsqu’il sauta au-dessus de ma tête, je trouvais ça cool. J’avais repris un visage inexpressif rapidement, mais j’aimais le voir en action malgré tout et bien que ses agissements me tapé sur le système parce que j’avais cette impression de parler dans le vide ou à un gamin en déficience mental, il comprenait très vite ou je voulais en venir dans mes paroles. Il connaissait mon protégé et ça ne me plaisait pas plus que ça. Je fais confiance à Cho Yun, il est surement l’un des seuls en dehors de Jia Heng à qui je fais réellement confiance, mais je n’aimais pas qu’on tourne autour de celui pour qui je pouvais mourir volontiers. Content tout de même qu’il n'ait pas à supporter le caractère fatiguant de Cho, ça ne devait pas être facile de l’avoir comme professeur... C’est là que j’étais également soulagé de suivre mon cursus d'arts martiaux sans avoir besoin de personne.

À sa dernière question je montre mon sac du doigt.

« Tu penses réellement que j’ai une machine à soda là-dedans ? » Sans broncher, je m’avance de lui et le fis se tourner pour qu’il aperçoive une réelle machine juste derrière lui. L’avantage du gymnase, c’est qu’il est super bien emménagé.

« Prends-moi en une tant que t’y est, je n'ai pas pu profiter de ma canette à cause de toi... » Dis-je en regardant cette dernière au sol... je n’avais pas d’expression ok ! Mais je n’étais pas quelqu’un de froid et d’insensible, je savais m’amuser et agir comme tout le monde, juste qu’on ne deviner pas toujours quand je le faisais.

Ce message a été posté Dim 24 Aoû - 14:38

«Je suis juste saoulant ?!!! Tu me déçois Chibisuke !!!»

Con ? Il n’y avait pas d’autres mots pour le décrire, il continua son cinéma et, de grosses larmes de crocodile apparurent au coin de ses yeux !! Comment ça « Tire » ? Cho Yun avait le cœur brisé. Son petit chibisuke ne l’aimait plus !! Il ne tarda pas à jour avec son pistolet à l’eau avant de cacher ses yeux à l’aide de son avant-bras et de se mettre à pleurer à chaudes larmes

«CHIBISUKE ME DETESTE !!! IL M’AIME PLUUUUUUUUUUS !!! MON KOKORO EST BRISE !! Bouhouhou»

Il n’y avait pas à dire, il était un cas à lui tout seul. Même les psychiatres n’en voudraient certainement pas ! Exaspérant ? Un peu oui. Il ne broncha pas au coup de poing de son cousin au-dessus de sa tête bien qu’il n’aurait pas reculé non plus si ce dernier avait décidé de le poinçonner car, il aimait tellement son cousin que pour lui c’était des poings d’amour enfin cela dépendait de la force mais, qu’on l’aime ou qu’on le déteste… Il ne laissait personne indifférent. Nul ne sait ce qu’il pense, ni ce qu’il aime réellement. Il pourra dire que sa boisson préférée c’est un Perrier avec une tranche de citron la vérité est qu’on n’en sait strictement rien. Personne n’est arrivé à résoudre l’énigme qu’il est à lui tout seul mais, que voulez-vous ? Il préfère qu’on ne sache rien de lui. Si on en revient à nos moutons, il se mit à réfléchir… Une peluche hein ? Ah vraiment qu’est-ce qu’il pouvait être mignon. Il sauta malgré tout au-dessus de lui et répondit quelque chose de sensé avant de poser une question idiote où il reçut une réponse logique mais, tout ce que trouva à dire cet énergumène c’est :

«Bah je pouvais toujours tenté hein ! Après tout Mary Poppins dans son sac elle a bien une lampe, un parapluie et compagnie tu aurais pu avoir d’autres canettes !!»

Il avait levé le doigt en direction du toit très fier de ce qu’il venait de dire. En vérité, il se foutait un peu de son cousin mais, que voulez-vous hein ? Il pleuvra certainement des vaches quand il ne se foutra pas de quelqu’un. Sur, ce il accourut vers le distributeur pour prendre deux boissons. Un cola et… Un oasis pour lui ! Il avait envie de changer, ne jamais rester sur les même boissons. Quand ce fut fait, il acheta aussi des friandises. Son péché mignon même si, en fait c’était plus pour se donner un genre. C’est ainsi qu’il lança une canette au plus jeune avant de s’assoir et d’ouvrir le sachet du brownie acheté avant d’en mordre un énorme morceau !

«HMM C’hé CRO BON !!! Meilleur que ton panda !! Quoi que tu crois que si je lui mettais du sucre glace par-dessus il ne serait pas un peu plus appétissant ?»

Il s’était léché les lèvres en disant cela mais, quand il vite le regard de son cousin, il finit juste par terminer ce qu’il était en train de manger. Vraiment son cadet n’avait aucun sens de l’humour. Bien qu’en fait, il avait été sérieux. Il devrait essayer de mettre du sucre sur une peluche ah ben tiens !!! Sur la prochaine peluche qu’il allait lui acheter, il allait devoir essayer avant !!! Mais, c’était le bon plan ça !!! Toujours la bouche plein et postillonnant ainsi un peu le sol et ceux qui se trouvait à proximité et à sa hauteur il continua :

«Aché déft’en twa !! Che plachais !!»

Traduction : Détends-toi !! Je blaguais !! En effet, il faut dire que le regard de son Chibisuke était effrayant et, il ne voulait pas subir sa colère enfin… Faisant des roulades comme un petit singe il vient prendre le nouveau jouet de son cousin et l’admira sur toutes les coutures avant d’en faire l’idiot avec ! Le gardant dans son fourreau il s’amusa à couper de l’air à la verticale des deux mains comme un vrai débutant pour en venir même à frapper doucement à l’arrière de la tête son cousin ! Un petit rire gêné franchit ses lippes :

«Oups désolé !! J’ai pas fait exprès !! Et puis avoues que je ne t’ai pas fait mal ! C’est impossible ! Tu as la caboche tellement dure !! Je le sais puisque j’ai la Même !! AAAAAAH si ce n’est pas mignon tout ça !! On a un point commun !!»

Et voilà qu’il s’était mis à enlacer son cousin fortement le sourire élargit. Il sautilla tellement qu’il leur fit perdre l’équilibre à tous les deux et qu’il se retrouva allongé sur son chibisuke et en position au-dessus. De là son expression changea du tout au tout ainsi que son sourire qui était plus..

«Il n’y a pas à dire tu as vraiment bien grandit depuis la dernière fois.. Et pour me faire pardonner.. Je vais te dire quelque chose… « Nous ne sommes pas les seuls » dans cet établissement !»

Un sourire mystérieux avec un ton assez suave et un peu chantant.. Des paroles sussurées comme si c’était un secret qui ne devait jamais être révélé. Ce qui est un peu le cas en déféfinitif et au fond, il s’amusait vraiment. Il lui avait soufflé cela alors que seulement quelques millimètres séparaient leurs visages et que ses mains l’aidaient à se maintenir un peu lévitation par rapport son « lui ». Son regard était bien ancré dans le sien. Il le surplombait et quiconque entrait dans cette pièce pouvait se faire des idées fausses. Leur position actuelle était capable de pousser l’imagination fertile de plusieurs filles en chaleur. Yunnie se dégagea soudainement et abandonna le sabre pour aller ouvrir sa canette et reprendre à manger un dragibus. Et comme si de rien n’était avec son expression tout aussi enjouée, il proposa :

«Tu en veux ? Ou tu veux des barres chocolatées ? Si tu ne te décides pas je mange tout !»

Ce message a été posté Dim 28 Sep - 14:56

À nous voir agir personne ne pourrait se douter qu’on n’a pas eu de nouvelles l’un de l’autre depuis des années. Et bien que je l’admire énormément et cela depuis toujours j’ai grandi entre-temps. Je ne suis plus cet enfant collé à ses jambes pour qu’il m’apprenne des choses, le seul truc qui est à noter est que dans toute ma famille ce mec est le seul que je puisse considérer comme tel bien qu’actuellement j’aie surtout envie de le tuer pour son comportement agaçant et fatiguant. Insupportable était un mot trop faible pour le décrire, mais malgré tout je sais et il le sait aussi que ce n’est qu’une couverture. Ce gars que je trouvais si cool et fort n’aurais jamais perdu sa valeur à ce point et c’est pour cette raison que je supporte ces retrouvailles, aussi bizarre soit-elles.

Autant dire tout de suite que ses larmes n’ont aucun effet sur moi, seul mon regard posé sur lui avec un visage inébranlable continue de le fixer, légèrement désespérant. Il pose vraiment des questions et fait des remarques inutiles, la réponse qu’il offre à la réflexion que je lui ai faite lorsqu’il prit mon sac pour une machine à soda réussi à m’arracher un sourire discret avant que je ne lui dise à mon tour.

« C’est vrai qu’il m’a été reporté que j’avais des airs de Mary Poppins... J’aurais pu avoir les mêmes pouvoirs, mais désolé de te décevoir faudra faire sans. » Ironique, ironique. S'il se foutait de ma gueule, je pouvais aussi le faire. On est cousin ce n'est pas pour rien et bien que je ne sois pas doué avec les expressions ni le plus bavard du monde, quand je suis « à l’aise » moi aussi je me lâche. Attrapant la canette qu’il me lança, je le regarde mangé comme un goulu son morceau de gâteau, mais sa remarque concernant mon adorable panda me refroidit et un regard noir se pose sur lui une nouvelle fois. Je ne démordais pas, même si c’était pour « blaguais » il avait souillé ma nouvelle acquisition et ce n’était pas bien passé...

« La prochaine fois si tu recommences je ne serais pas aussi gentil tu sais ? » Oui oui, je n’aime pas vraiment qu’on touche à mes affaires et je crains le pire lorsqu’il prit mon nouveau sabre, mais je lui faisais confiance, il n’allait pas faire le con hein... Mouai. Je n'aurais pas dû avoir d’espoir, aussi petit soit-il car il réussit quand même à me donner un coup avec. Bien sûr cela n’avait eu aucun impact sur moi, c’était léger et j’avais la tête dur, ce que mon cousin ne manqua pas de rappeler.

« Heureusement qu’on a quelque point commu... » Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’il m’avait enlacé et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire je me retrouvé au sol, ayant basculé après qu’on ait perdu l’équilibre. Profitant de cette « proximité » je soutiens son regard sérieusement, je n’imaginais pas du tout que quelqu’un puisse entrer et nous voir ainsi, je ne pensais pas non plus au scandale que cela pourrait faire ou si toute cette histoire arrivée aux oreilles de Jia Heng... Non pour moi il n’y avait rien à craindre, je suis naïf parfois et trop « innocent » pour remarquer certaines choses pourtant visibles. Mais c’est mon cousin, il n’y a pas de mal non ? Bien qu'ont soit les seuls a le savoir. Bref, ce qu’il m’avoue eu pour effet de me faire oublié un instant son comportement. M’asseyant, restant au sol lorsqu’il se relève. Ouvrant ma canette que je pose à côté de moi, je continue de le regarder, tandis que je finis par répondre.

« Qu’est-ce que tu veux dire, c’est assez vague comme indice. Et puis qu’est-ce que ça m’apporte de le savoir au juste ? » Je pouvais paraître insensible, mais je ne vois vraiment pas en quoi ça me regarde qu’il y soit d’autre gens comme nous ou ce genre de chose, la seule personne qui m’importe est Jia Heng. Si par contre ces « personnes » en veulent à mon protégé, là ça serait différent. Buvant une gorgée de ma boisson, je tends la main vers lui à sa proposition.

« Donne. » Dis-je simplement restant assis au sol. Il devait me trouver changé aussi par rapport a ce que j'étais dans le passé, mais je suis beaucoup plus confiant et direct qu’autrefois.

« Enfin bon, tu as l’air de t’amuser dans ton rôle, c’est le principal. » Constatais-je naturellement, bien que je préférais voir mon cousin actif, sérieux et « fort », avoir en face de moi un personnage comique et différent ce n’était pas inintéressant. Puis il était toujours aussi impressionnant, ça mes yeux pouvait le remarquer, après tout c’est ce qu'il est et peu importe la manière dont il est vêtu ou ses mimiques, les « professionnels » ne sont pas dupe.

Ce message a été posté Mer 8 Oct - 11:45

«Mais….. Mais… Chibisuke !!! Ces petites bestioles mielleuses cela se reproduit treize à la douzaine tous les jours voir par milliers moi… Tu ne retrouveras jamais quelqu’un comme moi !»

Qu’est-ce qu’il ne serait pas prêt à faire pour attendrir son cousin hein ? C’était un sacré numéro à lui seul et d’un côté, c’est sûrement plus plaisant de savoir qu’un autre Yunnie ne ferait pas son apparition du jour au lendemain. Ayden était réellement vieux jeu et moins drôle qu’il le pensait mais, d’un côté il était toujours aussi mignon qu’à ses derniers souvenirs qui remontent. Evidemment, il est conscient qu’il n’était plus du tout ce petit garçon qui le suivait quand sa chère personne avait décidé de partir en expédition pour aller ramasser des plantes dans un milieu hostile. Etrangement, qu’un membre de la famille le suivre avec des yeux gorgés d’admiration pour lui, il s’était étrangement sentit fier et avait aimé ça. Vous vous doutiez bien, qu’il ne lui a jamais montré ses capacités de meurtres devant lui, leur grand-père, le patriarche de la famille ne le lui aurait pas pardonné. D’un côté, quoi qu’il fasse, il n’était que le mouton noir identique à ce fameux tableau qu’il aurait bien aimé volé dans ce manoir de Londres. En attendant, il s’amusa un petit moment avec la nouvelle acquisition de son cousin fétiche. Bien qu’à y regarder il connaissait les autres mais, ils étaient juste des pierres rapportées dont il suivait l’actualité pour se tenir au courant si jamais, leurs chemins se croiseraient.

Excepté Ayden qui est peut-être un coup du destin ? Peu de chances qu’ils se rencontrent tant leurs missions et leurs protégés, n’ont rien à voir de près ou de loin avec la Triade Sun Yee On ou les autres qu’importe ! Son cadet ici présent et lui, ont hérités des plus gros « poissons ». En attendant, sans le faire intentionnellement ou peut-être que si ? Petite vengeance pour le coup auparavant ? La tête du plus jeune reçu un petit coup de l’arme. Arme vite délaissée par le plus vieux puisqu’il s’était « attaqué » au plus jeune en le plaquant au sol. Son expression lui plaisait.. Pendant un moment, on pourrait croire qu’il frôlerait ces lèvres bien fines et tendue vers lui ou embrasserait ce visage, ce corps en dessous du sien. Il n’en fut rien. Jouer avec le feu.. Cho-Yun aimait ça, ce n’est qu’ainsi qu’il ressentait le plaisir de la vie. Laissant trainer son souffle sur ce visage de porcelaine, il glissa quelques mots dont la nature de sentiments qu’ils procureraient ne dépendrait que du jeune chinois.

Maintenant que c’était dit, il le relâcha pour s’asseoir en tailleur en face des paquets de gâteaux qu’il avait acheté au distributeur. Il lui en proposa par politesse bien qu’égoïste comme il était, il aurait tout gardé pour lui. Egoïste ? Un trait qu’il cache bien. Il en prit un au moment de la question de son cousin et tout ce qu’il trouva à dire fut :

«Rien de toute façon comme tu viens de le souligner qu’est-ce que cela t’apporterait que je développe hm ? Continues de faire du bon travail envers Jia Heng sans te préoccuper du reste comme tu le fais toujours !!»
Il lui offrit deux grandes tapes sur l’épaule à l’aide de la paume de sa main droite. Le tout sur un ton très chantant. N’était-il pas en train de se payer sa tête surtout ? Allez savoir, il ne faut pas chercher bien loin en même temps, tout ce qu’il donnait n’était pas gratuit. Un peu comme la loi de l’équivalence. Une vie pour une vie, un service pour un autre etc. Rien n’était gratuit dans ce monde, encore moins son aide et cela s’appliquait aussi à ses connaissances. Il était chiant.. Donner des indices, les mettre sur le chemin et au final.. Tout s’enflamme. Tout brûle et il ne reste que le néant. Quand il entendit la demande de cousin il lui donna un paquet pour qu’il se serve. Ayden était assez grand pour vider un sachet ou non tout seul. Ce n’était pas un enfant bien que même enfant, il le narguait déjà par le passé. Mangeant tranquillement ses chocolats, seul son regard se posa sur son interlocuteur. Il lui en fallait plus pour le faire arrêter de manger. S’amuser hein ? C’était peut-être un peu fort parce qu’il fallait être maso pour aimer se laisser marcher sur la tête toutefois.. Un sourire énigmatique étira son visage :

«C’est divertissant pour le moment !! Un autre défi pour mon jeu d’acteurs ! Tu crois que je devrais recevoir un oscar ? Et puis, cela m’a permis que nos chemins se croisent si ce n’est pas beau tout ça ? On devrait aller se faire des grillades sur la plage !! On a du temps à rattraper !»

Il leva même son pouce en l’air continuant sur sa lancée d’idiot. Des grillades sur la plage ? Dans une autre vie alors. Bien que cela pourrait se faire. Allumer un feu était un véritable jeu d’enfant même à l’ancienne. Disons juste, qu’il n’aurait pas le temps et qu’il détestait manger du sable. Du vent et, ces petits grains de sables se déposaient sur les aliments… Une horreur pour lui. Bien qu’il dira le contraire quoi qu’il ne risquerait pas de toucher un aliment sur le plage. Maintenant, qu’il y pensait en finissant son paquet.

«Hé toi alors ! Tu t’y fais à cette vie d’étudiant ? Tu ne t’es quand même pas foulé en choisissant les arts martiaux comme matières !! Tu aurais pu choisir les sciences on aurait plus passé de temps ensemble !! Tu images Toi et Moi… En train de faire péter un laboratoire ? »

Il s’était déplacé à côté de lui, entoura ses épaules d’un bras pendant qu’il agitait devant leurs yeux, son autre main libre pour essayer de créer l’image du spectacle que cela aurait fait s’ils avaient été ensemble. Dur de les imaginer ensemble hein ? D’ailleurs sans le lâcher il sortit son portable et pencha sa tête vers lui pour lever un peu plus son mobile et offrir un grand sourire :

«Dis Ouisititiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !»

FLASH

Ce message a été posté Ven 31 Oct - 4:59

Cho Yun était vraiment un sacré numéro, parfois je me demandais d’où il sortait, il avait des capacités sur le terrain phénoménales, mais en plus il jouait une comédie parfaite, au point que je haïssais son rôle et ses airs de gamin battu. Cependant, si je n’avais pas fui encore c’est bien parce que je le connais, je le connais parfaitement, c’est mon cousin et plus encore je me suis entrainé avec lui, si quelqu’un peut juger de sa force j’en suis surement l’un des plus proche, mais... je n’en connais pas l’étendue, en fait dans notre métier on est obligé de se surpasser à chaque fois qu’on rencontre un pépin. C’est rare, mais ça arrive.

La chose certaine c’est que je ne savais pas souvent quoi répondre à ses phrases incompréhensibles. Et ses gestes parfois déplacés qui pourtant ne m’embarrassé pas plus que ça. Je l’avais observé et aussi proche soit nos visages une fois au sol, je n’étais pas dupe et avais bien compris qu’il avait trouvé un moyen de « jouer » avec moi et puis il m’avait déjà embrassé une fois, ça suffisait pour la journée. Et pour celle de demain et d’après-demain et d’après-après-demain... ! À sa phrase lorsqu’il daigna ce relevé, je m’étais appuyé sur mes mains au sol pour en faire de même.

« Je n’ai pas besoin que tu me le dises. » Concernant mon boulot envers Jia Heng, je ne doutais pas une seconde de ma protection à son égard, il était tout pour moi, même la mort pouvait capituler devant ma détermination de le protéger. Vidant le paquet de bonbons qu’il m’avait tendus, je le regarde silencieusement écoutant ses propos.

« On devrait en effet, mais je n’ai pas encore de temps pour planifier une telle sortie sur mon planning. » Mon temps appartenait à Jia Heng et je ne pouvais pas vraiment me permettre d’en faire à ma tête. « Pour l’oscar je pense que tu le mériterais, pour ton imbécilité agaçante. » Regardant le plafond d’un air nonchalant pour répondre à ses remarques.

« Pourquoi choisir des matières qui ne m’intéressent pas, alors que je peux m’entrainer gratuitement ? Serais-tu devenu idiot gege ? Puis les explosions ce n'est pas trop mon tripe. » Avais-dit sur un ton léger et amusé. Si je pouvais éviter de tuer des gens pour le « délire » ça m’allait parfaitement. Rapidement je me fis prendre en photo jouant le jeu de son ouistiti pour lui faire plaisir. Bien qu’aucun sourire convaincant ne ressorte sur mon visage après ce « cris ». Mais pour le coup il était temps pour moi d’abandonner mon cousin, a contre coe... non en fait, pas à contre cœur, j’avais subi des retrouvailles assez éprouvantes comme ça.

« Je vais y aller et toi tu n’as pas de cours à donner ? Et n’oublie pas que tu me dois une peluche !» Il n’avait pas intérêt à l’oublier. Un léger sourire avait fini par s’afficher sur mon visage, un sincère et heureux malgré tout d’avoir retrouvé mon cousin.

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» VERY NICE.
» Nice to meet you ~ My name is Park Viktoria ♫
» Nice to meet you
» nice to meet you again
» Takahashi Leo - nice to meet you!

OOOOOOOOOOOOOH Nice to see you Chibisuke [chibisuke]

OOOOOOOOOOOOOH Nice to see you Chibisuke [chibisuke]

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