Tenue - Noël hein ? C’était un évènement que Schweinsteiger Wolfram détestait le plus au monde car, cet évènement réunissait tout ce qu’il abhorrait dans ce bas monde ! Déjà la majorité des aliments qui se vendaient où qui étaient mis à l’honneur étaient les aliments à base de sucre genre : Les buches de noël, les fruits secs, la pâte d’amande, les pains d’épices et la liste était longue. Après il y avait évidemment les enfants… En même temps, cette fête et la légende du père noël ont été imaginé pour les enfants afin d’égayer leurs journées. De passer un moment en famille… Tiens parlons-en de la famille ou des amis, il n’en avait pas des masses, des amis qui le supportaient dans ce nouveau pays se comptaient sur les doigts d’une seule main mais, ces derniers fêtaient cet autre évènement avec d’autres de leurs proches et puis… Cela lui apportait tout un lot de souvenirs désagréable. Si d’autres préféraient noyer leurs peines dans la boisson et la drogue lui, préférait se noyer dans le sexe. Qu’est-ce qu’il était devenu ? Une âme sans vie en cette période. Une loque, on lui dirait à voix haute qu’il ne s’en offusquerait pas.

En même temps, ce n’était pas comme si les commentaires des autres l’importaient et puis, depuis cette escapade indésirable en compagnie de London, il devait avouer que depuis, il avait une toute autre vision de son colocataire. Il était toujours aussi chiant mais, sa présence était supportable et puis, lui-même se demandait toujours ce qui lui avait pris de l’avoir embrassé deux fois ? Surtout que le dernier, il l’avait fait pour l’embêter, le faire taire pendant tout le reste de la nuit. Il aurait dû être beaucoup plus menaçant.. Comme à son habitude depuis quelques temps, il trainait dans les bars, les rues pour trouver une âme charitable avec qui passer du bon temps. Il en avait trouvé une ! Une jeune femme dans la vingtaine qui semblait avoir un peu le mal de noël. Son histoire l’intéressait peu mais, il lui sortit son plus beau sourire sexy et usa de paroles avantageuses à l’égard de cette inconnue pour qu’elle lui ouvre les portes de chez elle. Tel était le plan initial… Cependant, il fallait que sa route croise celui d’un emmerdeur de première qu’on ne nommera plus ! Il fit les yeux ronds quand il sentit la pression sur son bras, que cette voix qu’il commençait à trop connaitre l’interrompit et surtout son visage avant que son teint ne devienne livide… Comment ça cocu ? Il jeta un rapide coup d’œil à sa conquête de la soirée, celle-ci lui lança un regard noir avant de s’éloigner loin de lui ! Il allait dire quelque chose mais.. La voix de l’anglais le força à se retourner sur lui et…. Sans répondre à sa question, le jeune homme finit par poser ses deux mains autour de son cou avec une expression meurtrière :

« Qu’est-ce que tu as foutu hein ? Non mais sérieusement pourquoi il faut toujours que tu te mêles de ce qui ne te regardes pas ? Tu n’as pas d’amis pour emmerder d’autres personnes ?»

Wolfram fulminait bien qu’il finit par lâcher cet… Argh il n’y avait pas de mots pour décrire ce qu’il pensait de lui… Parce qu’il pouvait encore se rappeler parfaitement de la douceur de ces lèvres... Non.. Il ne devait pas penser à ces dernières et, c’est ce qui le fit baisser sa garde. Comment ça, voir le marché de Noël ? Pourquoi est-ce qu’il devait aller voir un truc qu’il détestait le plus au monde hein ? Le cadet traina des pieds en guise de résistance pour se rendre sur les lieux et quand ce fut fait… C’est blasé qu’il n’hésita pas à donner une claque sur la caboche de ce « singe ». Il est vrai que, pendant un instant, il avait été surpris de voir ce grand sapin brillait mais…

« Super c’est un arbre géant vers avec des lampions et des boules ! Il n’y a que des marmots ici qui plus est ! Je ne veux pas rencontrer des minis Big Ben baveux de surcroît ! Alors maintenant que tu l’as vu on peut partir ? »

Tenue - Un petit rire moqueur ne put être retenu entre les lèvres de l’allemand à cause du dégât occasionné sur la veste blanche de son aîné ! Son petit démon intérieur l’accompagnait évidemment. Au moins Justice était rendue ! Il n’avait qu’à pas le trainer jusqu’à cette place pour regarder le plus grand sapin de noël qu’il n’avait jamais vu de sa vie alors oui, il avait été émerveillé par la beauté de cet arbre et de cette décoration autour. Oui, le cadre était presque féerique mais, noël sans « lui », sans son double, sans sa moitié ce n’était plus noël… Tout ce qu’il voyait c’était son corps fin dans « ce lit »… Il pouvait se rappeler encore de ce corps qui se refroidissait sous ses doigts impuissant qu’il était. Evidemment il ne laissa rien apparaitre et, quand il y pensait, il n’a jamais réellement fait quelque chose d’inoubliable, il s’était privé de certaines actions, pour ne pas laisser son jumeau tout seul ou le rendre envieux. Le voir dépérir, savoir qu’il était en train de dépérir pendant qu’il nageait est probablement ce dont il souffre le plus. Fier comme il est, il se sentait nauséabond et heureusement, qu’il y eu cet « accident » sur London pour l’extirper de ses souvenirs trop douloureux mais, si la magie de Noël permettait de faire rêver les enfants pour lui, seul le souvenir de « sa » mort l’accable. Il se calma aux paroles du plus âgé :

« Et toi, tu devrais arrêter de croire que tout t’ai dû ! Tant que tu ne me réclames rien pourquoi pas ! J’ai pas beaucoup d’argent sur moi !»

Il roula des yeux devant la stupidité de son cadet. Il allait tomber malade en accrochant ainsi sa veste à la taille et puis… Non il n’avait qu’à faire ce qu’il voulait. Qu’il tombe malade c’est son problème s’il était inconscient alors, il n’avait pas à s’en mêler mais, malgré tout, que cela lui plaise ou non, il était quand même inquiet pour ce dernier. S’il n’était pas là, il ne lui arriverait que des ennuis ou bien, la Poisse leur tombe dessus quand ils sont réunis parce que tous les deux, sont nés sous une mauvaise étoile ? Il secoua doucement la tête avant de se faire entrainer par London sans pour autant chercher à se débattre. Il pourrait retirer son poignet de sa main mais, aussi bizarre que cela puisse paraitre, il ne trouvait pas cela désagréable. Au contraire, il regardait sans voir. Se fichait littéralement de ce qui était autour d’eux ! La seule chose qui le préoccupait en réalité, c’était cette pression sur son poignet. Elle n’était pas forte mais, plutôt légère comme une plume. Il déraillait vraiment depuis cette « nuit » passée à cet hôtel. Il ne vit pas à quel stand ils s’étaient arrêtés jusqu’à ce que Mr Marmot élève à nouveau la voix et… Un sourire espiègle se dessina suivit d’un rire empli d’une certaine ironie puisque, comparé à son interlocuteur, il venait d’avoir une toute autre vision qui n’était pas amusante ou si mais, elle n’était en rien innocente :

« Je suis certain que le costume t’irais mieux qu’à moi ! Après tout pour t’avoir fait cocu, il faut bien que je me fasse pardonner et, j’ai toujours aimé chevauché ~»

Murmure t’il dans un souffle alors qu’il avait rapproché son visage si près du sien que leur nez et leurs lèvres se frôlaient. Au vu de son expression, il s’écarta pour s’esclaffer à en pleurer « presque ». Il se redressa pour le suivre les mains dans les poches, pris d’un élan, (son côté emmerdeur reprenant du service et peut-être par esprit de vengeance) il posa un bras autour de son cou pour le rapprocher de lui :

« Puisque, tu as cassé mon coup de la soirée tu comptes me rembourser comment ? Pour le coup je pense que je vais me faire entretenir par toi ! Allons-y faire ce manège de noël !»

Il ne se gêna pas de le trainer jusqu’à un manège à sensation où il y avait une musique qu’il détestait le plus au monde… La chanson du « père noël, vive le vent et cie » devant le grand huit version traineau père noël ! Si on enlevait la chanson, l’attraction le tentait beaucoup plus !

« Allez faisons cette attraction !! Par contre tu chantes, je t’étrangles et je ne rigole pas où bien… Héhéhéhéhé …. Non j’ai beaucoup mieux !!»

Il avait une drôle de lueur dans son regard, visage qu’il a encore une fois positionné près du sien, son regard dans le sien. Cette lueur était mauvaise voir perfide ! De là, il donna une grande claque dans le dos de son aîné avant de se diriger vers un traineau du père Noël et fit :

« Allez dépêche-toi de payer l’attraction sinon, je me casse !! Allez allez !! Je veux faire cette attraction !»

Oui, Schweinsteiger Wolfram était rancunier, joueur et gamin. Et vu toutes les fois que son aîné lui a fait le coup, il comptait bien s’en donner à cœur joie ce soir ! Après tout, il n’aime pas Noël alors, cela ne le dérange pas de rentrer au dortoir et d’aller dormir ! Le plus envieux ce n’était pas lui, c’était Big Ben ! Lui, il s’avançait déjà vers un traineau pour y prendre place et là, il fit signe à son compagnon de soirée pour dire à voix haute :

« Darliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing je t’attends !! Tu n’as pas honte de me faire attendre ainsi ?»

Tenue – Wolfram prenait un malin plaisir à le mettre dans une situation embarrassante en son sens. S’il savait que dans un futur proche, il s’en mordrait les doigts de l’avoir cherché ainsi, peut-être qu’il aurait revu à la baisse ses agissements mais, son prénom signifie tout. Il était un loup impulsif qui suivait ses instincts. Il ne possédait pas le meilleur qui soit ou du moins, pas le plus fin pour lui éviter de tomber toujours un peu plus pour cet idiot même si, pour le moment c’était juste au stade d’une amitié légèrement douteuse. Car même pour s’amuser, le jeune Germano n’aurait pas crié devant plusieurs témoins qu’il était en couple avec un homme. Il ne l’avait jamais fait même avec ses conquêtes d’un soir. Pourtant il aurait pu mais, il avait toujours le chic pour sortir avec des personnes dont le monde autour de lui trouverait quelque chose à redire ! Pourtant, ce soir, il l’avait fait et ça le faisait bien marrer, surtout la réaction de son aîné qui, reprit rapidement à la suite :

« Dois-je te rappeler qui est-ce qui a donné le ton ? »

Le ton de la soirée commençait relativement bien. Le jeune homme était vraiment en forme. Bien qu’il n’aurait pas cru que ce « gamin » ose malgré ses menaces, chantonnait une chanson qu’il déteste le plus au monde. En plus, il chantait faux à lui en casser les oreilles. Il était prêt à se boucher ces dernières mais, c’était sans compter que lorsque le traineau prit de la vitesse et qu’ils commencèrent leur première descente, le Big Ben avait emprisonné son bras et avait continué de chanter ou crier cette « horreur ». Il grimaça pendant la descente ne profitant pas vraiment de cette descente comparé à la seconde et aux suivantes mais, d’un côté, quelque chose en lui appréciait ce contact. Le fait d’avoir l’incarnation de Peter Pan accroché à son bras c’était… Il sourit amusé sans s’en rendre compte en regardant l’attraction que lui indiqua le plus vieux. Il acquiesça seulement avant de regarder droit devant lui et de lever leurs mains liées ensemble en synchronisation avec son autre bras en l’air pour crier un :


« HOURRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA»

Il s’était mis à rire et à chaque montée il criait « oooh » avant de se remettre à crier « hourra » aux descentes même pendant les loopings pourquoi ? Aucune idée mais, c’était vraiment amusant. Il sentait la pression sur sa main mais, cela ne le dérangeait pas. Loin de là même contrairement, à la soirée dans cet hôtel, peut-être parce qu’il était pris par l’adrénaline ? Mais, le fait que son colloc’ montre un peu sa « frayeur » était un peu comme s’il se reposait sur lui non ? Du moins, cette idée lui permettait d’éviter de penser à de vieux fantômes et, le ravissait. Evidemment, il n’avait pas oublié sa petite « punition ». Il se demandait quelle tête il ferait quand « Bambi » la subira. Il en riait d’avance. En attendant, il profitait allègrement de cette proximité et puis, il faisait le grand Huit gratuitement que demander de mieux hein ? Peut-être une belle femme d’âge mur ? Non, il ne pensait pas à cela, à croire que London déteignait sur lui car, c’était son âme d’enfant qui venait enfin de sortir. Pas cet enfant grognon, cet enfant qui ne demandait qu’à se montrer mais, qui n’a jamais réellement eu l’occasion. Quand le tour fut terminé, il sortit le dernier du traineau avant de quitter cette chaleur liée à l’étreinte de leurs mains. Les cheveux en bataille à cause de la vitesse et de la brise ventée, il arrêta de rire.

« Si cela continue je vais devoir me promener avec des poches de glace !!! Ou peut-être que je devrais souscrire mes mains à une assurance !»

Parce que sa main était précieuse, c’était avec elle qu’il faisait tout et pour un nageur la main était… Pourquoi il bloqua à cette pensée ? Un nageur hein ? Il resta un moment silencieux et pensif mais, très vite il se reprit pour s’avancer vers London. En effet, ce dernier n’avait pas oublié qu’il avait outrepassé « l’interdiction » qu’il lui avait si gentiment imposée. Il ne comptait pas le laisser s’en sortir ainsi et, c’est avec trois pas de grandes enjambées qu’il se planta devant l’anglais pour ricaner :

« Avant de faire la pendule… Je crois que nous avons encore quelques petits comptes à régler tous les deux ~»

Impulsivement il posa brusquement ses lèvres sur celles de London. Etait-ce vraiment par punition ? Ce n’était encore là, rien qu’un smack où il n’avait pas fermé les yeux mais, si il s’amusait, peut-être que c’était aussi pour retrouver cette douceur qu’il avait ressenti lors de leur escapade ? Le jeune homme s’écarta rapidement de lui avec un sourire avide :

« Je te smackerais à chaque fois que tu feras l’imbécile ! Mais, je pourrais faire pire si tu joues vraiment avec mes nerfs ! Bon allez !! Allons-nous attaquer à cette pendule et évidemment c’est encore toi qui paie !!»

Il croisa ses bras derrière la tête et marcha en direction de cette attraction. L’attraction qui tanguait dans les airs jusqu’à 90 km/h dans le sens d’une aiguille d’une montre. Ils allaient un peu se retrouver la tête en bas et, il était heureux de ne pas porter de lunettes car, il était certain qu’elles auraient finit au sol. Comme un vrai gamin et pour oublier ce doux contact « dangereux » il se retourna pour dire :

« Ah oui ! Après cette attraction je veux boire et manger des Takoyakis !»

Oui, c’était un merdeux ! Schweinsteiger Wolfram était un morveux à l’état pur et il le prouvait en cet instant !

Tenue – A sa question de : « Faire pire » sa mine déconfite, cela ne fit que faire rire un peu plus l’Allemand et sa seule réponse fut un clin d’œil. Cela suffit à parler pour lui ! En même temps pourquoi gaspiller sa salive alors que ces expressions étaient très compréhensibles ? Evidemment il ne s’attendait pas à recevoir un coup derrière la tête qui le fit un peu grimacer avant de se masser à l’endroit que son aîné l’avait touché !! Celui-là n’attendait rien pour attendre et, c’est pour cette raison qu’il partit à nouveau à sa suite ! Quant à ses dires sur sa main « chaude », le jeune homme n’avait rien répondu parce que pour le coup, il avait été pris au dépourvu. Qu’est-ce qu’il aurait pu répliquer à ça ? D’un côté c’était vrai, toutefois, fierté oblige il avait préféré opté pour l’indifférence. Il s’engouffrait dans quelque chose d’étrange. Il avait l’impression de glisser sur une pente bien trop raide au risque de se blesser voir pire. Malgré tout, Wolfram préféra se concentrer sur l’attraction et le présent, il aura tout le temps de réfléchir à plus tard sur ce qu’était en train de devenir leur relation. Amis ? Il ne saurait trop le dire…. Bien qu’il pourrait possiblement le considérer comme tel…. Bien que là, la seule chose qui était dans son esprit c’était de s’installer dans la nacelle !! Il voulait faire cette attraction le plus rapidement possible mais, encore une fois il devait attendre son aîné qui devait payer. Il pourrait presque en rire en réalité mais, il ne fit rien. Prenant ses aises sur la « banquette » de l’attraction, le jeune homme écouta la question de son cadet…. S’il l’avait déjà fait hein ?

« Une fois chez « moi »… Mais, c’était beaucoup plus grand !»

Dans son chez « lui » c’était en Allemagne. Peut-être que London se sentait nostalgique lui aussi ? Il n’eut pas le temps de demander qu’il sentait de nouveau ses doigts emprisonnés dans les siens. Cela ne faisait-il pas trop ? Etrangement, il préférait qu’il s’accroche à lui qu’à quelqu’un d’autre au moins, il ne se sentait pas mis de côté par ce dernier. Il se mit à laisser échapper un rire bref avant de se reprendre :
« Ainsi que faire mes devoirs, et tout ce qui m’incombent comme manger, me laver…»

A cette autre allusion « sale » qui n’était rien d’autre qu’une blague de mauvais goût peut-être pour son aîné, il s’était de nouveau rapproché de son visage, planta ses yeux dans les siens avant de lui donner un petit coup de boule sur le front pour regarder de nouveau droit devant lui.

« Je blaguais détends-toi quoi que…»

Un autre sourire mutin mais, il ne continua pas. Comment pouvait-il continuer alors que le manège s’était mis à bouger ? Il se mit à crier fort quand ils commencèrent à monter avant de se retrouver de nouveau la tête à l’envers !! Il se marrait bien lui parmi les cris !!! Il n’avait pas le temps de voir ce qu’il y avait en bas, tout allait vraiment trop vite et même si son cœur, s’était mis à accélérer à cause de la vitesse, n’était-ce non plus à cause de cette main qui revenue trouver la sienne ? En tout cas, il se laissa guider par son compagnon et, leva à nouveau ses bras en l’air avant de rire et crier comme un dératé. Un cri, un rire qui se mélangèrent à celui de son acolyte mais, aussi des autres clients qui, pour la majorité étaient des adolescents de leur âge ! A chaque tour, il avait l’impression de voler, qu’il allait être propulsé au loin et, ce sentiment de liberté, de ne penser à rien et de se laisser entraîner par l’euphorie le rendait heureux ! De plus, il n’était pas tout seul. C’était inespéré qu’il rencontre London, que ce dernier l’invite surtout à participer à toutes ces attractions mais son subconscient le remerciait. L’attraction se termina et, sa gorge le brulait d’avoir trop crié… A ce rythme il allait devenir aphone mais, il se doutait que son aîné en était au même point.

Il faillit tomber pour sortir… Il dû se tenir sur le manège et ne voulant pas être ridicule comme le plus vieux qui, à cette vision créa une autre vague de fou rire, il préféra se laisser tomber au sol et attendre un peu avant de le rejoindre sur les marches quand il était certain de ne pas se tourner en ridicule. Evidemment, n’étant pas complètement remis de ses émotions, il ne perdit pas de temps pour tomber à ses côtés. Ou plutôt, Big Ben le tira et, il se figea quand ce dernier décida de s’occuper de ses mèches de cheveux !! Il resta interdit et étrangement silencieux et son cœur, cognant nettement un peu plus vite qu’auparavant… Il ne comprit pas ce qui se passait pour lui jusqu’aux prochaines paroles de son interlocuteur. Un autre rire franc brisa le silence et, il se releva pour mieux se dépoussiéré et lui balancer :

« J’ai crus que tu ne me le proposerais jamais ! Allez viens on va trouver un truc cool ! Espérons juste ne pas tomber de nouveau sur le chef de la dernière fois !»

Oui, bien qu’il pourrait le rembourser. En réalité, il avait quand même son portefeuille sur lui, il ne s’appelait pas Wakabayashi London lui ! Il le suivit mais, il aurait mieux fait de prendre les rennes surtout quand, il entendit cette abominable autre chanson de noël et voilà que l’autre horloge ambulante s’était mis de nouveau à chantonner jusqu’à ce que leurs regards s’affrontèrent et, il riait intérieurement mais, c’était déjà bien trop tard…. Il avait chanté trop de vers pour qu’il l’épargne et voilà qu’un drôle de lutin se présenta sous leurs yeux !! Il était prêt à se moquer de lui, et son regard était le miroir de celui de London. Sur le point de faire demi-tour, ce qui le retint, c’était sa curiosité de comprendre ce que l’autre homme était train de leur dire. Un plan où ça ? Un couple ? Un couple avec lui ? Ce géant ? Et puis quoi encore ? Pourtant, quand son regard tomba sur la branche de gui en levant la tête sa tête eu le tournis à cause de son cœur. Une fois la surprise passée, que son cœur s’était remis à battre après s’être arrêté, il se tourna vers l’anglais après tout, il lui devait une punition… C’était l’occasion rêvée pour ça et puis… C’était la tradition n’est-ce-pas ?

Profitant de la stupéfaction de son « compagnon », il lui attrapa le col de son t-shirt pour plaquer fortement ses lèvres contre les siennes à nouveau mais, cette-fois-ci, parce que les lèvres de son aîné étaient entre-ouvertes, il en avait profité pour y glisser sa langue qui « gratta » doucement ses incisives avant d’emprisonner sa jumelle et, pendant ce temps son autre main, bloqua sa nuque fortement. Il devrait se retirer mais, étrangement, cette douceur, cette sensation électrique qui avait jailli dans son corps dès qu’il avait forcé l’échange et qui s’écoulait en lui… L’empêchait de se reculer. Il était pourtant doux et malgré tout, le baisé était sur le point de devenir vorace mais, quand il s’en rendit compte, il s’écarta brusquement ! Essoufflé par ce baisé n’écoutant pas les félicitations du lutin, le cœur palpitant à pleine allure il finit par dire :

« Je…. Je suis désolé mais, je t’avais prévenu ~»

Comment essayer de se tirer de cette situation des plus embarrassantes… Il avait failli perdre le contrôle… Heureusement qu’il s’était repris. Il s’écarta, regarda le ciel avant de se racler la gorge et de reprendre :

« Bon allez, c’est moi qui paie le repas tu veux quoi ? Surtout que je pense avoir assez pour ce qu’ils servent !»

Tenue – Wolfram se sentait étrange mais, ce qui l’avait retenu d’aller beaucoup plus loin, c’était la résistance venant de l’anglais. De la peur ? C’est ce qu’il avait cru voir dans son regard… Cela l’avait perturbé pendant quelques temps.. Et puis, le fait que ses jambes flanchent, n’était-ce pas la preuve de son « innocence » ? Il aurait pu se moquer de lui pour l’enfoncer mais, cela ne l’amuse pas réellement de le voir dans cet « état ». Qui sait, peut-être que dans la soirée, il y ferait allusion, il ne semblait pas pouvoir s’en remettre et pour ça il n’y que deux options possibles bien que les deux en même temps l’étaient tout autant. Lui-même, avait encore le cœur qui battait et, c’est pour cette raison que pour ne pas montrer ce « trouble » qui l’avait surpris en le prenant, il lui avait proposé de payer leur encas car, sa bonne âme le perdra et puis, cette année il n’avait personne à qui offrir de présents et de toute façon, il espérait que les fêtes passeraient vite ainsi, il n’aurait pas à s’en faire. Il sentit une pointe de déception quand l’aîné passa à côté de lui sans lui jeter un regard. Est-ce qu’il avait vexé ? Peut-être traumatisé ? Il lui adressait encore la parole mais, une tension s’était installée entre-eux. Au début, il l’observa simplement, les mains dans les poches, l’esprit toujours tourné vers ce baisé qui lui avait donné chaud. Il devrait peut-être s’excuser. Il était au courant que Wakabayashi était puceau et, que c’était probablement le premier véritable baisé qu’il avait eu. Ne voulant pas perdre la face et, parce qu’il était stupide ne répondant pas à la phrase lancée par son interlocuteur il…

« Si tu veux quelque chose ce serait bien mieux de me regarder en face non ? Et puis, tu as de la chance que ton premier « véritable » baisé soit donné par un Apollon tel que moi ~»

Ce petit n’était pas en train de se jeter des fleurs… Pas le moins du monde. Il était évidemment en train de s’en jeter bien que, il le regretta assez rapidement et se décida de lever le nez en l’air. Wolfram se dit qu’il devrait arrêter de le regarder tant qu’il n’aurait pas compris la raison de son acte. D’accord, ils s’étaient retrouvés sous une branche de gui mais quand même… Il n’y avait pas besoin d’y mettre autant d’ardeur si ? Il se le demandait vraiment... Quand il entendit une chanson de noël, son sang se glaça… Il détestait les chants de noël parce que cela lui rappelait trop, ces chansons qu’il pouvait entendre dans les rues, pendant que lui se dépêchait de se rendre à l’hôpital. Pendant qu’il pleurait, criait, il y avait tous ces musiques qui étaient parvenues à ses oreilles ! Toutes ces lumières qui brillaient à travers la vitre… Non, pendant une fraction de seconde, il se tendit et eut la vision de son propre « lui » qui n’était autre que Karlz….

Il sursauta quand il sentit à nouveau son bras se faire emprisonner par celui de London qui, à son goût était trop surexcité et, son sang ne fit qu’un tour ! Il ne voulait plus les entendre sinon, il allait devenir fou. Il n’écoutait déjà plus ce que ce dernier lui disait ! Il voulait s’enfuir de cet endroit surtout que… Des souvenirs douloureux étaient en train de le frapper. Alors la joie de London, il ne pouvait pas la partager comme il aurait aimé pouvoir le faire ! Cette pensée le surpris… Cette envie qu’il ne soupçonnait pas non plus… Il n’avait rien attrapé de ce que le Saxon lui disait… Enfin, il se fichait bien de savoir si c’était un saxon ou anglophone tout ce qu’il désirait c’était que ce dernier arrête de le regarder avec des yeux si pétillants… Un regard qu’il s’étonna d’apprécier. Il le vit lui tirer la langue. Cette langue qu’il avait envie de capturer à nouveau avec ses incisives cette fois, avant de se donner une grande claque mentale.

« Tu disais ? J’ai surtout envie de rentrer ! Ces illuminations et ces mélodies me rendent malade…»

La fin de sa phrase, en regardant le stand était à peine plus haute qu’un soupir. Il détestait de voir ces sourires… Un jour à partager en famille hein ? La bonne blague ! Il n’avait jamais connu que compétitions l’empêchant de passer du temps avec son aîné. Il ne regardait plus son acolyte de soirée et décida de reprendre la parole afin de faire abstraction de ces mélodies dont il en avait marre.

« Je pensais que tu allais rentrer voir ton ancêtre Big Ben pendant les vacances ! Tu n’as pas le mal du pays ? Je pensais qu’un gamin comme toi, aurait plus hâte de rentrer voir papa et maman !»

Pourquoi engager la conversation sur son pays natal ? Il n’en savait rien… C’était une discussion comme une autre ! Il était content que la queue devant le snack ne s’éternise pas. Il commanda juste une barquette de Takoyakis et une bouteille d’eau. Quant au reste, il montra l’argent qu’il avait emporté avec lui pour que London ne commande pas excessivement à moins, qu’il veuille à nouveau courir… Parce qu’évidemment sa commande à « lui », n’était pas couteuse et, c’était mieux ainsi. Une façon à « lui » de se faire pardonner ! De plus, malgré qu’il soit plus « vieux » et plus grand… Il se débarrassa de sa veste pour lui balancer sur la tête !

« Tiens le Haricot géant ! Je n’ai pas envie d’être à ton chevet si tu attrapes la crève et de plus, un capitaine malade et absent… Cela ne portera que préjudice à ton club ! Enfin je dis ça pour toi, car, je ne serais pas celui qui te soignera n’y compte même pas !»

Tenue – Ce serait un euphémisme de dire qu’il n’était pas surpris par l’expression peinte sur le visage de l’anglais ! Il l’était mais, qui ne le serait pas quand il se retrouve à être excité pour tout et que là, il lui présenta une expression sombre ? Cependant, il resta silencieux et l’écouta répondre à sa question. Il semblait vraiment peiné, peut-être qu’il l’avait jugé trop rapidement. Ce sourire lui disait qu’il était un imbécile d’avoir cru qu’il était un fils à papa et que rien de bien sérieux n’a pu lui arriver. Malgré tout, il ne faut pas être un des frères Lumières pour comprendre que cela mussé quelque chose. Il le considéra pendant un moment et remarqua qu’il était gelé. D’où le fait qu’une fois, la commande passée, le jeune homme décida de lui refiler à sa manière sa veste. Evidemment, cette dernière était « courte » pour London mais, au moins cela le protégeait aux endroits « clés ». Il ne fallait pas se leurrer. Il se mit à rire tranquillement à sa question où il lui tira la langue mais, tout ce qu’il trouva à faire, c’est de lui donner un coup derrière la tête pour lui bruire un : « Baka ». Il n’avait pas besoin de veste même s’il reconnaissait que l’hiver japonais était costaud. Dans le nord de l’Allemagne qui est un pays pouvant être considéré comme Nordique, il y était habitué. Pendant les entrainements, il avait nagé dans des eaux froides. Il n’y avait rien de mieux pour travailler son apnée même si, il fallait le dire…. Il n’y restait qu’une demi-heure pour éviter les engelures ou les maladies telles que la pneumonie. Son père lui avait dit qu’une fois, nager dans le froid était le meilleur entrainement qui puisse être car, c’est combattre contre le Sommeil engendré par le froid. C’était aussi là, le meilleur moyen d’apprendre à éviter les mouvements inutiles alors oui… Il y était peut-être plus préparé que London qui avait éternué et tremblait de froid.

Ils s’étaient retirés du snack avec leurs commandes pour aller un peu plus loin, au calme et surtout loin de ces chansons qui le rendaient mal à l’aise. Une fois assis, Wolfram sur le point de commencer à avaler ses takoyakis s’arrêta quelques secondes pour :

« Il n’y a pas de quoi !»

Un haussement d’épaules accompagna ses paroles ! Pas besoin de rajouter quoi que ce soit d’autre. Quand il prit un takoyaki dans sa bouche il fut incapable de retenir le plaisir que cela lui procura quand le goût se répandit sur sa langue. Gustativement, c’était probablement la meilleure chose d’après lui qu’il n’avait jamais mangé depuis son arrivée au Japon ! Il lâcha même un « Mummy » ! Il souriait de plaisir mais, la joie éprouvée à cause de cet « achat » se calma au point de disparaitre. Le plus jeune ne consentit pas à le regarder ou à donner une réponse à son aîné, la réponse particulièrement puisque son regard, il le posa malgré tout sur ce visage qui lui paraissait plus angélique et mignon qu’il ne lui avait jamais apparu jusqu’à aujourd’hui. En même temps, il était difficile de résister à cette bouille et surtout quand son pouce se posa sur la commissure de ses lèvres. Il se stoppa net à ce geste alors, que son cœur se remit à battre. Inconsciemment, il attendait son prochain geste, le londonien l’embrasserait à ce moment-là, il lui céderait l’accès comme ses lèvres. Déception fut au rendez-vous quand il se retira pour porter plus d’attention à sa canette ! Quand il le vit et l’entendit s’étouffer, il lui offrit quelques claques dans le dos pour y dessiner par la suite, de grands cercles doucement !! Il lui offrit un sourire compatissant, avant de prendre sa bouteille d’eau pour la lui tendre :

« Tu vois le sucre c’est vraiment mauvais !! Bois de l’eau c’est beaucoup plus saint et cela glisse tout seul !»

En effet, le sucre c’était ce qu’il détestait plus que tout ! Normal alors qu’il ne soit pas bien gros puisqu’il évitait tout ce que les gens ordinaires « mangent » habituellement ! Quand il a faim, il préférait de loin se rassasier sur du salé que du sucré. C’est bien plus consistant que le sucré même si, les aliments contenaient du sucre. Normal que pour le sportif qu’il était autrefois et les autres, on leur recommande du sucre lent. Le régime d’un sportif de haut niveau était dur. Bien que pour lui, cela ne l’était pas réellement puisque il ne pourrait jamais tomber en manque de sucre ! Offrant sa bouteille d’eau et regardant l’attraction en face d’eux, après un petit silence, son expression devint plus sérieuse et grave se rappelant chacune des paroles prononcées par l’allemand. Il aura beau dire ce qu’il voudra… Il pouvait toutes les retourner contre l’anglais ! Et puis, c’était peut-être l’occasion pour lui, de lui poser cette question qui lui tracassait la tête… Il croisa ses jambes et regarda un peu ses takoyakis pour mieux inspirer et expirer.

« Je déteste Noël en général ! Tout ce qui s’y rapproche de près ou de loin ! Même la nourriture en réalité parce que je déteste le sucré ! Quant aux chants c’est lié à une l’une des raisons pour lesquelles j’ai abandonné la natation ! Tu l’as dit toi-même, tout le monde possède un monstre camouflé dans son placard !»

Il se mit à rire jaune avant de s’enfiler plusieurs takoyakis dans sa bouche comme pour s’empêcher de rajouter quelque chose d’autre. Evidemment, il n’avait pas répondu franchement à la question mais, ce n’était pas une période qu’il aimait réellement ! Cette période de l’année était propice à ses démons intérieurs. Pendant un instant, son sourire était devenu triste et il finit par se retourner après avoir pris une gorgée d’eau pour l’aider à avaler.

« Merci pour les manèges ! C’était un chouette cadeau ces deux tours ! N’empêche que moi aussi j’ai une question… Je comprends que tu sois puceau et je respecte ça mais… Toi, c’est autre chose non ? Ton corps s’est crispé quand je t’ai embrassé tout à l’heure et, même dans cette chambre d’hôtel… Tu semblais paniqué… Et je sais que j’embrasse comme un dieu mais, tu es la première personne à t’effondrer… Mais, si tu ne veux pas en parler c’est ton droit !»

Tenue – « Donc si ce n’est pas le sucre, c’est ton idiotie ?»

Wolfram le cherchait bien qu’il, se doutait que c’était « ce » geste inattendu de sa propre initiative qui en était la cause de ce petit mal dont l’anglais se remettrait sans peine. En même temps, rare étaient les personnes qui mourraient étouffer en buvant un peu de coca bien que… Ca existait mais, cela restait malgré tout, des cas rarissimes. Du moins, il n’était pas matheux alors bon les statistiques et tout le tralala autant qu’il les laisse à son colocataire qui l’était plus que lui ne le sera jamais ! En attendant, il avait mis un peu de temps pour donner la réponse que son acolyte de la soirée lui avait demandé. Qu’est-ce qu’il pouvait ou pas lui dire ? Il était en mesure d’ignorer la question et continuer de jouer le blasé de la vie pourtant, peut-être que c’était parce qu’il n’était pas en mesure de penser à autre chose qu’à son frère il avait parlé sans réellement donner un indice. Cela ne regarde que lui et, ce n’était pas aujourd’hui qu’il lui en ferait part. Il n’était pas assez proche de l’anglais pour ça et toutes les familles possèdent un passé qu’il ne vaut mieux pas déterrer. Il était ainsi et, rien ne changerait ce fait !

D’un autre côté qu’est-ce qu’il aurait pu lui dire ? Ah si, il avait glissé qu’il détestait les choses sucrées, il lui en avait déjà dit un mot quand ils s’étaient retrouvés bloqués dans cet hôtel qui, était un lieu dans lequel il se sentait bien à contrario de son partenaire qui, semblait apeuré non.. C’était plus qu’il ne lui semblait, il l’avait été…. Une question dont il n’aura aucunes gênes à lui demander dans quelques instants. Il voulait réellement connaitre les raisons de tout ce petit « cirque » qu’il lui avait donné. Cela avait été frustrant pour lui, puisqu’il fut dans l’obligation de dormir sur le plancher. Comme les animaux, il avait dormi sur un tapis. Parfois, l’allemand se disait qu’il était trop gentil ou trop gentleman pour son propre bien…. Il sortit de ses pensées au rire du plus vieux… Est-ce qu’il avait dit quelque chose de drôle ? Il ne le savait pas mais.. Cela semblait être le cas… Il arque un sourcil et essaie de comprendre… Pourtant il avait été sérieux dans sa réponse, peut-être que dans sa canette, de l’alcool avait filtré ? Que plusieurs neurones à cause du froid ont gelé ? Peut-être même son cerveau entier ? Il commençait à le penser sérieusement mais, quand il entendit ses prochains mots, il ouvrit la bouche mais, aucuns sons n’en sorti. Bien qu’un sourire s’était faufilé sur son visage. Maintenant, c’est vrai qu’il pouvait comprendre ce qui l’amusait dans ses révélations. Honnêtement et franchement, sans détours :

Les mômes ! Je déteste les enfants ! Ca pleure, c’est capricieux, ça bave de partout, ça pue… Après il y a le soleil ! Je déteste ce dernier, ça abîme ma peau et je ne supporte pas la chaleur ! Je déteste aussi la macédoine, tout ce qui est légumes mélangés avec de la mayonnaise, je trouve ça abject, les mathématiques, enfin tout ce qui concerne les matières scientifiques et … « Cet homme » !»

Cette information plus appuyée à cause de son intonation devenue plus sombre mais, était sortie naturellement ! Il haïssait son père plus que tout ! C’était même la première chose qu’il devrait mettre sur sa liste ! Evidemment, il n’avait pas donné d’indices sur l’homme dont il parlait mais au moins, il avait été franc ! Il s’était même retourné vers le plus vieux pour lui retourner sa question :

Et toi ? Ah je sais… Tu n’aimes pas être seul, tu n’aimes pas les mômes et, surtout tu n’aimes pas le sexe je brûle ? Tu es simplet en fait… Tu n’as pas joué dans Blanche Neige et les 7 nains ?»

Demanda t’il avant de rire sur sa pauvre « blague » bien qu’il n’était peut-être pas si loin de la vérité. D’ailleurs, en parlant de sexe, il lui avait enfin posé cette question. Il n’était pas une « lumière », il n’était pas « con » non plus et, même les explications qu’il lui livra ne furent pas assez pour le convaincre mais, il l’avait dit lui-même… S’il ne voulait pas le dire alors, il ne le forcerait pas bien qu’il était malgré tout, loin d’imaginer ce qui créait ce blocage et, quand il le saura… Son monde deviendrait un enfer tellement invivable que les crises entre eux seront fréquentes. En même temps, il sera forcé d’agir comme quelqu’un de mâture mais, il ne l’était pas… La patience c’était bien beau mais, il y a certaines choses qui ne peuvent pas attendre et, il le découvrira bien assez tôt… En tout cas, il s’était marré à sa question du « pourquoi il l’avait embrassé » mais, d’un côté, intérieurement, il riait jaune ! Passant à nouveau sa main au-dessus du bonnet pour le lui ébouriffer un peu les cheveux il fit :

Pour mieux t’endormir mon enfant ~ Et puis, tu es assez mignon !»

A ces mots, il se racla la gorge pour rectifier rapidement :

Enfin, quand tu ne parles pas !»

Il lui tira la langue mais, en réalité, il ne comprenait pas lui-même pourquoi il s’était laissé emporter comme il venait de le faire ! Lui – même se rappelait encore parfaitement le goût de ses lèvres ainsi que de leur douceur. Il a failli perdre la tête mais, il était vraiment mignon. Il pinça le bout du nez de son aîné pour lui dire blasé :

Si tu n’avais pas envie de me répondre je t’ai dit que tu n’y étais pas forcé ! Tu es un piètre menteur ! »

Un clin d’œil et voilà qu’il s’enfila un autre takoyaki dans sa bouche avant de remercier son camarade. En effet, il s’était bien amusé mais, fut agréablement stupéfait que cela soit ce dernier qui décide de le remercier à son tour. Son regard s’était posé sur les passants avant de le poser dans le sien, quand il le sentit sur lui. Un léger sourire et il fit tout en se relevant et donna un petit coup à l’arrière de la tête de son camarade :

La prochaine fois, faisant des attractions d’eau ! Ce sera une première pour moi ! Bon et si on allait faire les voitures tamponneuses ? C’est ce que tu voulais faire non ? On va voir qui est capable d’avoir son permis avant l’autre hahahaha !»

C’était avec un ton et regard de défi mais, plus dans le sens amical. Le jeune homme préférait changer de sujet et puis, comme c’était London qui payait autant que ce soit celui qui choisisse les activités ! En tout cas, il se rappellerait de cette journée. Peut-être qu’il pourrait lui donner le goût d’aimer Noël ou du moins le supporter… Wolfram ne préférait pas penser au futur, car c’était trop prise de tête !