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 » Oh mon dieu, on l'a perdu! | Ft Mahlon

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 28 Mar - 23:27
Tout a commencé il y a genre une heure, quand j'ai décidé que j'allais prendre deux séries de shots et que j'allais la vider la plus rapidement possible! C'était une mauvaise idée, vous savez, ce genre de mauvaises idées dont on est persuadé qu'il s'agit de la meilleure qu'on ait jamais eu de notre vie, mais qui finit en général par se retourner contre nous. Comme je vous l'ai sûrement déjà dit, lorsque j'ai bu, j'ai tendance à être plutôt... Tactile. Oui, vous avez bien compris, Tactile. Avec un grand, non, un énorme T! En clair, je m'approche des gens, je salue de parfais inconnus, je leur fais la bise (oh mon dieu, hérésie, comment donc osé-je?) et je... je ne sais pas, parfois je leur roule des pelles sans prévenir. Ça doit être un problème de libido, quelque chose comme ça, qui se déclenche quand je commence à avoir un peu trop d'alcool dans le sang. Enfin, ça pourrait être ça, si je n'avais pas soudainement envie d'embrasser des gens que je n'aurais même pas regardé en temps normal, genre ce mec, là, au bar... Il m'a l'air vachement mignon avec de l'alcool dans le sang.

Je me dirige automatiquement vers le bar en souriant comme un imbécile et j'adresse un grand bonsoir à mes voisins (comme s'ils en avaient quelque chose à faire, ces cons), puis je pose mon regard sur le fameux jeune homme en demandant rapidement un verre à mon barman favoris (enfin, mon barman favoris de ce soir, car j'ai plein de barmans favoris, surtout quand je suis plein, ou presque).

« Heeeeeeey ! Salut Fly !  » Dis-je sans perdre ce sourire débile. « Tu veux un bisou? C'est gratuit! »

(Conscience: On avait dit arrêter de sauter sur les gens Ryû.) Rien à foutre c'est moi qui suis au commande, j'ai décidé que j'embrassais les gens ce soir! Et s'il est pas d'accord? J'men fous, je trouverai bien un moyen de lui faire dire oui! Comme quoi la barrière entre hétérosexualité et bisexualité se fait parfois bien fine avec quelques verres de trop dans le sang. Oh et puis, j'y peux rien si j'aime bien le contact des lèvres des gens! Genre, si j'en avais l'occasion, je crois que je testerais celles de tous les gens présents dans cette salle ! Sauf la moche du fond, là, oui, celle qui geint depuis tout à l'heure avec son verre de vodka en se demandant pourquoi son mec l'a encore trompé. Il t'a trompé parce que t'es moche, maggle! Voilà, c'est tout! D'ailleurs je crois que je devrais aller lui dire, ça faciliterais pas mal sa relation de couple si elle comprenait enfin qu'elle n'a aucune chance avec les hommes. Elle devrait essayer, j'sais pas moi, un lama? Mais ça n'a rien à voir avec le sujet, pas vrai? Je souris un peu et retourne la tête vers mon futur compagnon de beuverie, oui je l'ai décidé.

« J'm'appelle Ryû! Ouais on s'en fout mais j'me présente quand même, c'est bien. »

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 30 Mar - 0:53

We don't have to be ordinary make your best mistakes ‘cause we don't have the time to be sorry. So baby be the life of the party. I'm telling you, take your shot it might be scary. Hearts are gonna break ‘cause we don't have the time to be sorry so baby be the life of the party we are  Ryû & Mahlon

Oh mon dieu, on l'a perdu! .

Ce soir, il fallait sortir, pour se donner bon genre, pour faire de nouvelle rencontre, pour s'acheter de nouveaux amis et pouvoir en utiliser certains à des fins bénéfiques. Bref, le train-train quotidien de Mahlon qui pêcha, dans son portable, quelques contacts pour sortir – bah oui, il n'allait pas aller seul dans une discothèque. Il était franchement inutile de sortir seul. D'ailleurs, il ne comprenait pas les gens qui, sans amis, allaient quand même s'éclater. Il fallait être franchement fêlé ou désespéré pour traîner seul et s'amuser seul. C'est les fous qui font ça, non ? Ceux qui sont bons à enfermer quoi. Prêt pour cette soirée, il prit sa voiture pour se rendre au point de rendez-vous. Il retrouva un de ses amis – qui n'en était pas vraiment, soyons franc, il ne prenait ses personnes que par intérêt – et du patienter dix longues minutes que l'autre pointe le bout de son nez. Quand ce dernier arriva, c'est une soufflante qu'il lui passa. C'est vrai quoi, pourquoi le faire attendre au froid ? L'heure, c'est l'heure, point. Passé le mécontentement, ils pénétrèrent dans les lieux et allèrent automatiquement jusqu'au bar pour se rafraîchir et, surtout, boire. Ils auraient tout le temps pour se rouler un joint ou deux en privé~ ça fait à peine 20 minutes que Mahlon est assit à boire son troisième verres qu'une voix grisée s'adresse à lui. Voix masculine. Lui qui avait l'habitude de refréner les ardeurs des midinettes se voyaient draguer par un homme. L'idée n'était pas déplaisante si ce n'est qu'il préférait draguer que l'inverse mais passons. Il porta son regard sur le parfait inconnu et plissa les yeux. Sa tête lui disait quelque chose. L'avait-il déjà croisé quelque part ? Un bisous... Il soupira et porta son verre à ses lèvres, ignorant délibérément sa proposition. Non, si ce n'était pas lui qui tenait les rênes, ça n'allait pas.

« Ouais, on s'en fout. »

C'est vrai, le prénom importait peu, non ? Le regard de Mahlon glissa de la tête aux pieds du garçon. Ma foi, il n'aurait pas honte d'être vu avec lui puisqu'il était plutôt pas mal. Par contre, son attitude ne trompait pas, il était bourré. Un sourire amusé étira les lèvres du brésilien qui attrapa la nuque du garçon pour l'attirer à lui. Si près que leurs lèvres se touchaient presque. « Dis-moi, t'es gay ou c'est l'alcool qui te fait dire des choses aussi perverse ? » Il humidifia ses propres lèvres de sa langue, sachant que Ryû pourrait voir ça comme une provocation. Il le relâcha et recula son visage, reprenant un verre pour le boire. Il abandonnerait volontiers ses faux amis si encore ce garçon était intéressant. Après tout, bourré, qu'est-ce qu'il pourrait lui soutirer ? Un sourire énigmatique s'afficha sur ses lèvres et il descendit du tabouret sur lequel il était perché. Il fit signe à ses amis qu'il se barrait plus loin et entraîna Ryû avec lui non sans emprunter – voler – une bouteille de vodka qui traînait sur le bar. Son bras passa autour des épaules du nouveau et il l'entraîna à l'écart, sur une banquette. Il l'y poussa et se glissa à ses côtés, lui servant un verre et s'en servant un par la même occasion.

« Alors Ryû, tu fais quoi dans la vie ? » En savoir plus avant d'attaquer, comme un rapace.
(c) crackle bones


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 1 Avr - 21:23
Il m'a mis un vent ! Si si, je vous jure ! Franchement, vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui refuseraient d'embrasser un mec comme moi ? Si j'avais encore toute ma tête, je crois que je lui en mettrais une en lui annonçant qu'on ne refuse pas les avances du grand méchant Ryû ! Bon, si j'avais toute ma tête, je crois que je ne lui proposerais pas de l'embrasser, alors il n'y aurait aucune avance, alors il n'y aurait rien à refuser... On vous a déjà dit à quel point se battre avec une conscience était pénible ? Je vous présente la mienne. Je ris un peu quand il dit qu'on s'en fout ; Enfin ! Il est d'accord avec moi sur quelque chose au moins. Il aurait encore pu s'appeler Barnabé Du-Fond-du-Nil que ça m'aurait fait ni chaud ni froid, ce soir c'est lui qui m'intéresse. D'ailleurs, je continue de le scruter en attendant une réaction de sa part et je me laisse attirer vers lui en souriant quand il me pose une question.

« Ça change rien, si?»

(Conscience : on verra si ça change rien le jour où tu te réveilleras incapable de marcher, imbécile ! ) Mais j'y peux rien si c'est bon l'alcool, bordel ! Je continue à scruter ses lèvres en silence, souriant un peu quand je le vois les humecter, mais quand j'ai cette folle envie de lui sauter dessus pour l'embrasser, il s'éloigne. Non ! C'est la fin du monde, il va partir et je n'aurai pas pu l'embrasser, c'est dramatiquement dramatique, horriblement horrible ! Enfin, ça le serait s'il ne descendait pas de ce tabouret pour m'emmener un peu plus loin et me servir encore un verre.

(Ryû, tu vas quand même pas boire ça?) Si! Si si ! Regarde, en plus il boit avec moi l’Apollon ! (En temps normal tu dirais clairement pas ça.) Puisque je dis qu'il est sexy. Bordel de nouilles. (Bien bien, je te le rappellerai demain.)

La question qu'il me pose m'interpelle et je réfléchis. Je fais quoi dans la vie ? C'est une bonne question ça, tiens. Je crois... Je crois... Bon je m'en souviens plus, là, tout de suite, mais je suis sûr que, quoi que ce soit, c'est super intéressant, alors autant improviser !

« Je suis dieu à mi-temps ! » Dis-je avant de reprendre la parole. « Je pourrais l'être à temps plein, mais c'est trop fatiguant alors j'prends souvent congé. »

(Mais bien sûr ! Et l'autre moitié de l'année tu es dentiste ?) Laisse-moi dire ce que je veux, conscience inutile, j'ai envie de me faire un pote. J'ai envie qu'il m'embrasse bordel ! S'il le fait pas, je le fais.

« Et toi, à part être sexy, tu fais d'autres trucs intéressants? » Demandé-je avant de vider mon verre et de m'approcher un peu de cet inconnu, un peu trop peut-être. « Je peux avoir mon bisou ? »

On va dire que niveau crédibilité, je gagne un beau zéro pointé, mais sinon il pourrait au moins me le donner mon bisou, non ? Quoi ? Il veut un truc en échange ? J'peux tout lui donner-là ! (Faut dire que dans cet état tu n'as jamais été raisonnable Ryû, déjà sobre tu fais n'importe quoi et tu m'écoutes jamais...#AssociationContrelaViolenceEnverslesConsciences) Vas-y c'est même pas vrai d'abord ! Je lui adresse un sourire de plus sans le quitter du regard. Allez, il va m'embrasser, je le sens.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 2 Avr - 16:27

We don't have to be ordinary make your best mistakes ‘cause we don't have the time to be sorry. So baby be the life of the party. I'm telling you, take your shot it might be scary. Hearts are gonna break ‘cause we don't have the time to be sorry so baby be the life of the party we are Ryû & Mahlon

Oh mon dieu, on l'a perdu! .

C'est marrant ce que l'alcool peut provoquer chez un être humain. Une totale désinhibition, un relâchement total de l'esprit, de la conscience, du corps, de tout. C'était incontrôlable et c'est ce qui fait souvent peur dans l'alcool. Si on joint à ça un peu de drogue alors c'est l'apothéose. Connaître ou pas un prénom devient inutile dans ces moment-là. Il suffit juste d'avoir une préoccupation spéciale et tout devient futile. On se confine à notre seule envie et en l'occurrence, là, c'était un baiser qui était à l'origine de toute l'attention de l'homme à côté de Mahlon. D'accord, il avait piqué sa curiosité, son envie de jouer. Il avait surtout l'air très éméché et il pensait pouvoir faire quelque chose de lui. Mahlon le scruta, l'observa, de long en large et en travers. Il avait quelque chose d'intéressant, de captivant. Il sortit son portable et prit une photo de lui très rapide, assez pour que le concerné ne s'en aperçoive pas. Il observa le cliché et un sourire apparut sur ses fines lèvres. Ouais, il savait déjà ce qu'il allait faire de lui. Il rangea son portable et bu son verre de vodka d'un trait. Ce qu'il lui dit par la suite ne l'intéressa pas du tout, surtout s'il lui racontait des âneries plus grosses que lui. Mahlon tiqua, tourna la tête vers lui, le trouva bien trop proche. Ryû avait trop d'assurance, il se devait de le remettre à sa place.

« La frustration est délicieuse, n'est-ce pas ? »

Le brésilien posa sa main sur la cuisse du bel inconnu, évitant son visage pour approcher ses lèvres de son oreille et y murmurer quelques mots : « Je n'embrasse pas gratuitement. » Une peinture de lui en échange d'un baiser, c'est un bon compromis, non ? Mahlon éloigna la bouteille d'alcool. Ce garçon était assez bourré, pas besoin de le faire rentrer dans le coma éthylique. Il approcha son visage du sien, leurs lèvres se frôlant un moment. Joueur. Un rictus fit son apparition sur le visage de Mahlon qui inclina la tête. « On va chez toi. J'ai tout mon matériel de peinture dans ma voiture. » Il agrippa le bras de Ryû et le passa autour de ses épaules, le tirant avec lui jusqu'à la sortie. Sa voiture était à quelques pas et il le fit tomber sur le siège arrière de son auto, se retrouvant un instant au dessus de lui. Il aurait pu faire ce qu'il voulait de cet homme. Le torturer, le voler ou le violer, il ne serait sûrement pas en état de se défendre ou de s'apercevoir de quoi que ce soit. « C'est où chez toi ? » Bon, en espérant quand même qu'il s'en souvienne vu son état. Il glissa ses mains le long des côtes de Ryû, tâtant ses hanches et passant même dessous pour tâter ses fesses. Il tira alors le porte-feuille de sa poche arrière et chercha son papier d'identité. Et voilà, il venait de trouver son adresse. « J'ai trouvé. On y va. » En fait, ce n'était vraiment pas loin. A quelque pâté de là. Il n'aurait pas à rouler bien longtemps, surtout que lui aussi avait bu et s'il se faisait arrêter, adieu le permis de conduire. Il s'extirpa de la voiture, referma la porte et se plaça côté conducteur. De là, il démarra et conduit jusqu'à l'adresse qu'il avait entré dans son gps. En un rien de temps, il fut sur les lieux.

A nouveau, il descendit de la voiture et l'aida à descendre également en le tenant contre lui. Mais il fallait encore qu'il le tripote pour pouvoir trouver les clés. Ahlala, finalement, il n'y aura pas eu qu'un baiser n'est-ce pas ?
(c) crackle bones


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Ce message a été posté Dim 5 Avr - 22:36
Si je me voyais, je crois que je serais déjà en train de me mettre des claques ou de m'enfoncer la tête dans un seau d'eau glacée afin de dégriser, car je m'apprête clairement à faire quelque chose de regrettable. C'est vrai quoi, embrasser un mec en soirée n'est pas la mort, mais c'est inadmissible de la part d'un mec comme moi, vous ne pensez pas ? Oh mon dieu, si je pouvais m'empêcher de faire cette connerie, ça serait génialissime, malheureusement je pense que je tends plutôt vers la solution inverse, à savoir réclamer encore, vous voyez ? D'ailleurs ça m'obsède suffisamment pour que je ne remarque pas que mon interlocuteur prend une photo de moi.

La frustration ? Délicieuse ? Non, c'est juste horrible à vrai dire ! Je ferme les yeux en l'entendant répondre qu'il n'embrasse pas gratuitement et je pousse un petit soupir de mécontentement. Sérieux, pourquoi les gens sont aussi peu drôles, hein ? Et en plus il éloigne la bouteille. Mon bébé ! Je crois que je suis à deux doigts de lui faire remarquer que c'est vachement impoli ce qu'il fait là ( Conscience : c'est vrai que toi, tu es le plus poli des hommes, excuse-moi j'avais oublié ! ), mais je me retiens parce que j'ai décidé d'être gentil, parce que Leiko a dit que c'était en étant gentil qu'on obtenait les faveurs des gens.

Je manque de m'approcher encore quand il fait se frôler nos lèvres. Il va encore me feinter, ce con, je le sens, du coup je fais ma créature faible et méfiante. T'en fais pas mon gars, j'arriverai à t'avoir à un moment. D'ailleurs, je commence à me demander si je vais pas gagner la partie là, il sourit (Si seulement tu savais pourquoi, mon pauvre ! )

« D'accord. »

Ça me dérange pas qu'il me peigne vous savez ! J'ai un corps de dieu, faut bien l'immortaliser une fois dans mon existence, vous ne pensez pas ? J'veux dire, il pourrait même peindre dessus que ça me dérangerait pas le moins du monde ! Bref. Je suis mon compagnon de soirée en titubant un peu – ah, l'alcool, le meilleur ami des lignes droites – et je le laisse m'installer dans sa voiture. Sa question m'interpelle et je commence à réfléchir comme je peux. Comme je peux, car avec mon taux d'alcool je crois que j'vais avoir du mal à aller loin.

« Heeey c'est moi qui conduit ! » Dis-je en fronçant les sourcils.

(Si tu conduis, la seule chose que tu embrasseras sera le mur d'en face!) Mais non, j'assure ! J'sais même conduire les mains dans le dos et les yeux bandés ! J'le fais tous les jours ! J'vous jure !

Je ne lui réponds pas, de toute façon je suis trop occupé à réfléchir à ce que je pourrais lui inventer comme adresse, car je pense qu'il ne me croira pas si je lui dis que j'habite au ciel, tout ça, et on se retrouve rapidement dans un endroit qui me semble bien familier.

« C'est fun ! On dirait chez moi! » Dis-je d'un air émerveillé alors qu'il me tripote pour une raison que j'ignore. « Viens ! »

Instinctivement, peut-être même un peu trop, je lui prends la main et je l'emmène à mon étage en titubant, laissant tomber mes clés au passage, ce qui me condamne à retourner en arrière pour les ramasser et ramener mon grand ami vers mon appartement.

« Allez, Sésame ouvre-toi ! » Dis-je en riant un peu. « T'as vu ! J'crois qu'on est chez moi en fait. »

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Ce message a été posté Mer 3 Juin - 13:58

Oh mon dieu, on l'a perdu!
 
between the drinks and subtle things.
Comment c'était-il retrouvé là, avec un homme d'âge mûr qui lui faisait des propositions douteuses ? Si seulement il avait pu savoir qu'il s'agissait d'un professeur de son école, il se serait fait une joie de le mettre dans le pétrin jusqu'au coup. Il faut dire que Mahlon n'avait pas de compassion, de pitié ou même de regret, il était juste un type qui aimait s'amuser même si parfois c'était sur le malheur des autres. Dans tous les cas, cet homme était déjà bien grisé par l'alcool et il n'en était pas moins manipulable à souhait. Qui sait, peut-être que chez lui, Mahlon pourrait lui dérober quelques biens précieux qu'il pourrait revendre pour un peu d'argent. Il ne se dérangeait pas pour se faire du bénéfice aux détriments des autres. Il était persuadé que cet homme ne se souviendra même pas de ce qu'ils aurons fait donc il aura oublié le fait qu'il l'a vu glissé des choses dans son sac.

Revenons-en à nos moutons. Les deux hommes sortaient de la discothèque pour se rendre dans la voiture tant adorée de Mahlon. Il aimait sa voiture et il en prenait grand soin. C'était sa femme à lui qu'il était sûr de ne jamais tromper. Il était fidèle à sa voiture, c'était déjà pas mal. Aussi, il espérait vraiment que Ryû ne dégueule pas sur sa banquette. Il aurait une réel raison de l'égorger et d'abandonner son corps derrière un tas de poubelles dans une ruelle miteuse où il finirait rongé par les rats. Bref, passé son idée de meurtre, il se mit en route non sans avoir cherché l'adresse au préalable sur sa victime. Il n'en pouvait plus de l'entendre gémir des paroles qui le faisait grincer. C'est chiant un homme quand il est bourré. Mahlon n'eut pas à le supporter bien longtemps puisqu'ils arrivèrent à destination très vite. Il se gara et descendit de la voiture. Avant que son comparse ne l'entraîne, il eut le temps d'attraper la petite valise dans son coffre qui contenait ses pinceaux et ses peintures. Ça serait con de prévoir tout un art et oublier les outils. Il vérifia que les portières de sa voiture était fermées et le suivit jusqu'à son bâtiment.

« T'es vraiment un type chiant quand t'es bourré. » Dixit le fait qu'il fasse tomber ses clés. D'ailleurs, pour éviter de passer trois heures dans le hall, Mahlon arracha les clés des mains de son propriétaire et ouvrit la porte de l'appartement, le poussant à l'intérieur sans douceur. « Et si tu te mettais à poil pour qu'on commence ? » A poil, rien que ça. Mahlon n'avait pas l'habitude de passer par quatre chemins. C'était toujours direct avec lui. Il fallait aller à l'essentiel. Il referma la porte de l'appartement et se dirigea au petit salon, n'oubliant pas de traîner Ryû avec lui. Il le poussa sur le canapé, étant sûr qu'il y tomberait de toute façon et se contenta de préparer ses outils. Pas de toiles en vue, il avait prévu, de toutes évidences, de lui peindre directement sur le corps. Scène érotique et franchement étrange, vous ne trouvez pas ? « T'es pas encore déshabillé ? Si tu veux que je t'embrasse, il va vraiment falloir que tu y mettes du tiens. » Il lui dit ses mots tout en le menaçant de son pinceau propre. Pour se mettre à l'aise, Mahlon ôta sa veste qu'il jeta négligemment sur le dossier d'une chaise.

Son portable, il le posa en évidence. Après l'avoir peints, il avait prévu de le prendre en photo sous toutes ses coutures. Il ne laissait jamais un de ses travaux sans la moindre preuve, sans la moindre photo. Il aimait les ouvres qu'il faisait et c'est comme s'il était devenu totalement arrogant. Tout ce qu'il faisait était parfait selon-lui. Un tantinet trop d'ego ? Certainement.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 5 Juin - 16:09
Si la maturité était une question d'âge, je crois que j'en serais le premier informé. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas parce que j'ai passé la trentaine que je me comporte plus maturément qu'un adolescent et, si je devais être tout à fait honnête, je dirais même que je dois connaître quelques étudiants qui possèdent bien plus de jugeotte et de savoir vivre que moi. Mais bon, on peut pas tout avoir dans la vie, et j'ai eu la chance de naître avec un sex-appeal supérieur à la moyenne, alors je ne vais blâmer personne et, au contraire, tenter d'en profiter ! D'ailleurs il serait peut-être temps qu'il m'embrasse, ce con, au lieu de me dire que je suis chiant.

« Mais non, je suis pas chiant, je suis adorable! Je chie des paillettes, moi, maggle! » Mais oui bien sûr... Et puis quoi encore? « TOUCH MY BODY! BODY! ♪♫ »

Il m'a demandé de me foutre à poil, non? Bah moi j'le fais en musique et danse les gars! Enfin, plutôt en a capella car j'ai un peu trop bu pour avoir la présence d'esprit d'allumer la radio afin de laisser ces demoiselles chanter à ma place et que, franchement, j'ai plus de talent qu'elle dans mon petit doigt! Bon, peut-être pas, mais si j'avais commencé à chanter le Gangnam Style ou essayé de faire une imitation de Robbie Williams, les choses se seraient sans doute passé bien différemment qu'en imitant les autres. J'aurais pu chanter les AOA aussi, mais j'crois que j'aurais eu l'air encore plus con, puis j'connais pas bien leurs chansons encore alors...Ouais, c'est mieux! Mlaheureusement, je n'ai pas le temps de me déshabiller que monsieur je-veux-pas-te-donner-un-bisou m'a déjà poussé sur le canapé et me rappelle que j'dois me bouger si j'veux mon baiser.

« Oui oui ! Roh. » Me plains-je un peu avant de me redresser et d'ouvrir ma chemise qui rejoint rapidement le sol de l'appart. «  Tu veux que j'enlève tout? Genre, tout tout? »

Je réfléchis un peu et, sans attendre sa réponse, je commence à enlever le reste de mes vêtements. Hm, en temps normal, je serais beaucoup plus pudique, mais je crois que j'ai oublié qui j'étais, là, tout de suite. Je fais signe à mon chat qui passe par là, ce dernier semblant vraiment se demander où il est tombé, et je regarde autour de nous en réfléchissant un peu.

«  Tu comptes faire quoiiiiiiii? » Demandé-je en m'approchant de ce cher Fly.

Je m'éloigne un peu, quelques secondes plus tard, sans attendre d'avoir eu ma réponse  (je crois que mon esprit passe du coq à l'âne un peu trop facilement, à cet instant), et je baisse les yeux vers mon propre corps... Moment de silence... Long moment de silence... Prise de conscience, peut-être ? Il n'en est rien, car quelques secondes plus tard, je reprends soudainement la parole pour m'exclamer :

« Putain j'suis trop hot quand même ! »

Oh oui, terriblement, et j'aurais presque envie d'aller me mettre à la fenêtre pour exposer ma beauté au monde. Heureusement, j'ai encore un minimum de conscience, mais vraiment un minimum, et je préfère garder cette beauté secrète, histoire de ne pas frustrer le reste des hommes de ce monde. Mais putain, qu'est-ce que je suis bon !

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 14 Juin - 13:34

Oh mon dieu, on l'a perdu!
between the drinks and subtle things.
Ce type était exaspérant. Peu importe qui il était, il faisait partit de la catégorie des gens bourrés « lourd ». Du genre gros lourdingue qui fait chier les minettes en boite de nuit. Le genre de mec qu'on a plus envie de frapper qu'embrasser quoi. Sûrement que Mahlon aurait dû y réfléchir à deux fois avant de se lancer là-dedans. Mais une petite voix lui disait qu'il n'avait pas forcément frappé à la mauvaise porte. Il fallait qu'il fasse confiance à cette petite voix intérieure. Il l'observa faire l'imbécile un moment avant qu'il ne daigne ôter sa chemise. Un brin voyeur, Mahlon préférait regarder que toucher réellement, si vous voyez ce que je veux dire. Il aimait les corps nus, autant sexuellement qu'artistiquement, mais jamais il ne les touchait de façon sexuel, passer à l'acte ne lui viendrait pas à l'idée. Il était toujours aussi pur qu'un enfant, même si on aurait jamais douté de ça et qu'on aurait plutôt pensé de lui être un pervers sexuel. Jamais il n'a couché avec qui que ce soit, préférant plutôt chauffer qu'agir. Mais bref, ça n'était pas le cas là maintenant. Il ne chauffait pas mais observait et, en plus, il ne comptait pas chauffer mais travailler. « Oui, tout. Enlève tout. » Là, au moins, c'était direct.

Quand Ryû eut enfin obéit, Mahlon l'observa dans son plus simple appareil et inclina la tête, détaillant chaque partie de son corps. Là, ça faisait affreusement pervers, n'est-ce pas ? Il imaginait tout un tas de courbe sillonner sur son corps, parfaire le contour de ses traits corporels... Il avait de quoi travailler et, en plus, il était inspiré. L'art ne se parlait pas, il se dessinait. Il s'avança, avec son pinceau, de ce type qui, encore une fois, se complimentait et posa sa main sur son épaule, pressant vers le bas pour le mettre à genoux. D'accord, ce geste pouvait prêter à confusion mais il n'y eut rien d'autre. Mahlon débarassa la table basse en fichant tout son contenu au sol et poussa lentement Ryû à s'y allonger, comme un offrande. Et il en était une à ses pinceaux qui n'attendaient que de courir le long de son corps. « Essaie de pas bouger. Si tu te tiens bien, tu auras mes lèvres autant de fois que tu le désires... » Il lui adressa un sourire amusé, se penchant vers lui pour déposer un baiser au coin de ses lèvres, ne lui donnant alors pas ce qu'il voulait tout de suite. Il attrapa de la peinture noir et entreprit de dessiner enfin sur sa peau, faisant courir le pinceau sur ses abdos, sur ses côtes et descendre sur son ventre. Il attrapa de la peinture rouge et orange, s'amusant avec un jeu d'ombre et de reflet. Bien vite, un immense dragon avait prit place sur le corps de Ryû comme semblant s'enrouler autour de lui, comme si le dragon avait prit vie pour agripper le corps de Ryû. Ryû était l’appât, la bouffe même du dragon. Jamais Mahlon n'avait eut un aussi beau résultat. Alors que le dragon avait presque pris vie, il attrapa de la peinture rouge sang, semblant vraiment être comme du sang, et il dessina plusieurs touche sanglante à l'art, le coté morbide ressortant instantanément. Le dragon avait la gueule dans le cou de Ryû et semblait arracher sa peau, il fallait que tout soit assez réaliste. Un spectacle vraiment spectaculaire qu'en photo, on pourrait croire à une scène réelle et non pas un dessin.

Face au début de son œuvre, Mahlon se sentit satisfait. Il était ravi. Alors qu'il faisait descendre une pâte du dragon le long de la cuisse de Ryû, il n'oublia pas de frôler son anatomie. Ce qui faisait de lui un homme, un sourire pervers dessiné sur ses lèvres. « Tu as un beau corps, mais ce qui fait de toi un homme semble désespéramment endormi. Es-tu impuissant ? » Moqueur, sournois, il continua son travail jusqu'à être satisfait. Encore un peu d'ombre par-ci, par-là, puis il attrapa son portable, coinçant son pinceau entre ses lèvres. « Ferme les yeux. Bouge pas. » Il attendit que Ryû obtempère et pris plusieurs clichés sous différent angle. Vraiment, c'était parfait. Un corps nu, sous l'emprise d'un dragon. Ryû allait mourir sur ses clichés mais était on ne peut plus vivant au réel. Du moins, il l'espérait. « J'ai terminé. » Il agrippa les cheveux de Ryû pour le redresser et plaqua ses lèvres sur les siennes. Son paiement était annoncé. Il profita du baiser, il fallait l'avouer, menant la danse et ne lui laissant aucune chance de se soustraire, puis il le relâcha et rangea ses affaires.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 18 Juin - 20:04
QUELLE VIE LES AMIS. Franchement, ce gars pourrait m'embrasser quand je lui demande au lieu de me faire languir comme ça. Bon, j'ai compris, il veut voir mon corps divin, en rêver la nuit, et je ne peux qu'être d'accord avec lui, parce que je suis vachement plus sexy que le reste du monde, mais il pourrait quand même m'embrasser, ça lui coûte, genre, rien du tout ! (Toi, par contre, tu risques de le payer cher demain, Ryû...) Quoiqu'il en soit, maintenant que je suis totalement nu, comme l'a demandé mon très cher compagnon de soirée, puisque visiblement c'est la chose la plus importante si je veux obtenir le baiser que je convoite tant, il n'a plus à se plaindre, si ? Je fronce un peu les sourcils quand il s'approche de moi et m'incite à m'agenouiller. Woh, je fais encore ce que je veux, non ? Non ? Bon bah d'accord ! De toute façon, je doute d'avoir assez d'esprit disponible pour parvenir à tenir tête à un gars comme ça, même s'il n'est pas bien épais, lui non plus. Une fois encore, je me laisse faire, bien que je ries comme un con au moment où il me fait m'allonger sur la table basse. Wouh ! Je m'amuse ! Enfin, en vrai je m'amuse pas vraiment, mais les gars, y a un mec qui m'a demandé de me foutre à poil et je sais pas du tout ce qu'il fait.

« D'accord, d'accord ! Alors j'vais être sage. »

Oui oui, comme un gosse qui espère avoir un cadeau du père Noël, sauf qu'un gosse ne se serait pas déshabillé pour le père noël, à moins d'être sérieusement tordu, ou à moins d'avoir un Père Noël qu'il faudrait arrêter sur le champ, car franchement ça serait louche, vous voyez ? Le baiser qu'il vient de me donner suffit à me calmer, alors je le laisse faire ce qu'il veut, même si je fronce un peu les sourcils et redresse la tête pour voir ce qu'il fait lorsqu'il commence à ... me peindre dessus. Boh bah ok Billy ! Tu fais ce que tu veux, c'est pas comme si j'en avais quelque chose à foutre de toute façon ! Je ferme un peu les yeux, résistant à cette terrible envie de me lever et d'aller me promener dans l'appartement parce que je me fais un peu chier, et un peu plus tard à celle de dormir, je dois l'avouer, jusqu'au moment où je l'entends me poser une question qui m'arrache un rire.

« Naaaaaaan!T'as juste pas ce qui faut ! »

Pourquoi j'ai envie d'embrasser un mec alors que j'aime les femmes ? Comme ça, pour le trip, parce que c'est fun et que putain elles sont trop bonnes les nanas ! Ah, je n'aide vraiment pas les clichés, mais putain faut pas être chelou pour aimer les femmes en petite tenue, si ? Je ricane après quelques secondes. Franchement, comme si j'allais m'éveiller devant un homme, putain, j'suis Katsura Ryû, moi, pas Asano ! Oh, celle-là est petite, très petite même. Deux fois ? Ok, ok, le monde peut me blâmer pour tant de moquerie, mais j'y peux rien si mon élève en jeu vidéo à des fréquentations et des attirances particulières. Une fois encore, je me mets à rire tout seul, mais je me calme et ferme les yeux quand monsieur le peintre me demande de le faire. Bah bien, maintenant j'ai envie de pioncer ! Rah, ces artistes. En plus j'arrive pas à voir ce qu'il a fait... Mais ça doit être parce que je suis pas vraiment en état d'analyser un putain de dessin.

Quand je l'entends déclarer qu'il a finit, je suis presque trop heureux. Vous savez ce que ça veut dire ? Vous savez ce que ça veut dire ? ? Ça veut dire que je vais recevoir mon dû ! Le pire, dans toute cette histoire, c'est sans doute la volonté que je mets dans ce baiser alors que j'ai précisé un peu plus tôt qu'il n'avait pas ce qu'il fallait. Oh, c'est bon les gars, j'ai bu, il a des lèvres, une langue, c'est largement suffisant pour faire mon bonheur, là, tout de suite, même si ce que je raconte peut sembler terriblement suspect. Je fronce un peu les sourcils quand il m'abandonne, légèrement frustré, et je m'approche de lui alors qu'il commence à ranger ses affaires.

« Eh Fly, tu vas où comme ça ? Tu m'as dit que j'avais tes lèvres autant de fois que je le désirais! »

Retenez bien ceci, mes amis, un Ryû bourré à une très bonne mémoire lorsqu'il s'agit d'un pacte, et l’apollon en a fait un avec moi juste avant de se mettre à dessiner, alors... Il n'a plus qu'à s'y tenir, sinon je vous promets que je vais le séquestrer dans ma cuisine ! Une chance qu'il soit un homme et que la seule chose qui m'intéresse vraiment soit sa bouche, bordel.

« En plus t'embrasses bien, ça serait dommage de partir maintenant. Tu restes ? »

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Ce message a été posté Mar 23 Juin - 19:02

Oh mon dieu, on l'a perdu!
 

Comment un mec aussi bourré pouvait faire exactement ce que l'autre voulait ? C'est un peu comme si Mahlon pouvait le pousser à faire des choses complètement débiles. Imaginez qu'il le mettait dans une situation très étrange, qu'il prenait une vidéo ou des photos et qu'il les avait en sa possession, il pourrait lui faire tout un tas de chantage, il pourrait même lui ruiner sa réputation. On peut tout faire à un homme quand ce dernier est bourré. C'était jouissif, d'un côté, de se dire qu'on a le contrôle sur tout et l'autre sur rien. C'était vraiment jouissif d'être le roi de la situation. Vraiment. Mais pour l'heure, Mahlon avait prévu autre chose comme de le coucher et de lui peindre dessus. L'art corporelle était encore plus magnifique que sur une toile. Il aimait tellement cet art là qu'il aurait pu payer pour la réaliser. Mais le pied, là, c'est qu'il ne le payait qu'avec des baisers, ça n'était vraiment rien en fin de compte. Comme si c'était clairement gratuit. Il prenait tout son temps, faisait en sorte d'être parfaitement concentré et son dessin s'acheva. Assez pour soulager le jeune homme qui avait bien manqué de s'endormir sur sa table basse. Les photos bien au chaud dans son téléphone portable, Mahlon le rangea dans sa veste et rangea tout son attirail, près à décamper. Mais c'est sans le refus de l'homme qui s'était soudainement rapproché. Reste à ta place mon coco, c'est moi qui garde les rênes. Mahlon se retourna pour lui faire face, abandonnant sa valise et son rangement pour l'instant.

« Et que feras-tu de mes lèvres à part les embrasser ? Devrais-je te payer encore plus ? »

Il inclina la tête. Il n'avait pas ce qu'il fallait, c'est bien ça que Ryû lui avait dit. Alors pourquoi vouloir ses lèvres comme s'il était une femme dont il pourrait abuser toute la nuit ? En fait, il était un hétérosexuel qui criait l'être sur tout les toits... mais en fait, ça pouvait très bien caché un penchant pour le sexe masculin. Un sourire amusé s'afficha sur les lèvres de Mahlon qui hocha la tête, posant sa main sur la joue de Ryû, la lui caressant. « Tu as raison, mes lèvres sont toutes à toi. Tu devrais en profiter~ » Dit avec un petit sourire tout à fait innocent qui cachait tout un tas d'informations douteuses. S'il devait rester, ça serait toute la nuit. Au petit matin, Ryû à jeun le trouvera et regrettera amèrement d'avoir été bourré la veille. Ils auront fait l'amour toute la nuit et Ryû n'aura plus qu'à le supplier de ne rien dire à personne. Enfin faire l'amour toute la nuit ? Non, Mahlon n'en était pas à ce stade. Mais il pourrait prétendre le contraire. Il pourrait très bien mentir et lui dire qu'il l'ont fait plusieurs fois et qu'il semblait aimé, malgré qu'il n'ai pas ce qu'il faut là où il faut. Un air taquin, joueur, intéressé s'afficha sur le visage de Mahlon qui hocha la tête.

« D'accord, mais j'exige de dormir dans ton lit... avec toi... Autant que tu profites de mes lèvres toute la nuit, non ? Ou au moins jusqu'à ce que tu t'endormes. Ça serait con que je reste là mais que tu ne profites pas. » Et Mahlon comptait profiter de cet instant pour mettre son plan à exécution. Il s'approcha de lui, frôlant ses lèvres. La seule chose que Mahlon laissait aux autres de toucher était ses lèvres et seulement des mains sur son corps, rien d'autre. Et quand on essayait d'aller bien plus loin, il inventait une excuse pour ne pas que ça se fasse. En parfait puceau, il avait bien trop peur de passer le cap. Qui l'aurait cru ? Il préférait s'amuser de la crédulité et de la faiblesse des autres pour faire croire à des choses alors que rien ne s'est passé. Absolument rien que des baisers pour Ryû, qui croira pourtant avoir couché avec lui une fois le réveil et l'alcool estompé.  


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Ce message a été posté Mer 24 Juin - 17:28
Il pensait quoi, l'apollon, que j'allais le laisser sortir comme il le voulait sans exiger mon dû ? Ce mec m'a dit que je pouvais avoir ses lèvres autant que je le désirais, alors il va me laisser l'obtenir, hm ? Je suis vachement casse-burnes quand je veux, et j'avoue que, sur le moment, je n'ai même plus la présence d'esprit de me dire que non, c'est un homme, je ne devrais pas insister autant pour qu'il m'embrasse mais, écoutez, j'ai même pas fait attention aux putains de photos qu'il a faite de moi, et je me soucie encore moins de toute la peinture qu'il a mis sur mon corps, à part quand je tente de voir ce que ça représente, sans succès de mon point de vue. Ça ressemble peut-être à quelque chose, mais je doute que je sois capable de le deviner en étant le propriétaire du corps, hm ? Je fronce un peu les sourcils avant de protester et, quand il reprend la parole, j'ai bien envie de lui répondre qu'il a intérêt à le faire, mais je n'en ai pas le temps puisqu'il me donne raison, ce qui m'arrache un sourire carrément lubrique. Me voilà le plus heureux des hommes ! Comme quoi il m'en faut peu pour être heureux quand je suis ivre !

« Tout ce que tu veux ! Vraiment ! » Tout ? On a comme un doute, quand même. « T'inquiètes, j'te ferai rien de louche ! »

Comme je l'ai dit un peu plus tôt, il n'a pas ce qu'il faut. Après, je dois bien avouer que je n'ai pas assez de limites pour résister à l'envie de l'embrasser, mais ça me dérange pas... Enfin, ça ne me dérange pas en tant que bon homme bourré. Quelle joie. J'ai simplement envie de faire la fête, de sauter partout et de lui montrer à quel point j'embrasse bien, moi aussi. D'ailleurs, je ne mets pas bien longtemps à venir rechercher les lèvres du peintre sans vraiment me soucier de la décence de ce baiser. Je dois avoir besoin d'affection, quelque chose comme ça, ou alors douter sérieusement de mes tendances, mais je crois que c'est plutôt la première solution. Oh mon dieu. Quand je mets fin au baiser, je souris un peu avant de me mordre un peu la lèvre.

« Faudrait qu'on aille s'allonger, j'tiens pas debout. »

Bah quoi ? J'ai trop bu, beaucoup trop, et j'ai juste l'impression que j'vais m'écrouler si j'continue comme ça, alors il vaut mieux qu'on se couche avant que je ne l'entraîne dans ma chute et qu'on se blesse, vous trouvez pas ? Je ris un peu après ma proposition. Je compte pas lui faire de mal, je compte pas lui faire des choses louches non plus, mais... J'ai vraiment besoin de me coucher, allez ! Je reviens chercher ses lèvres, comme elles m'appartiennent pour la nuit. C'est cool d'avoir quelque chose à soi, hm ? Dommage que ça ne soit pas un peu de fierté.

« Tu veux pas enlever aussi ? »

Trop tactile ? J'vous en foutrai moi des trop tactiles, c'est juste histoire d'être, je sais pas moi, d'être quittes ? Oh oui, qu'on soit quitte et que je puisse le tripoter un peu. Enfin... Enfin voilà, c'est difficile quand même la vie, hein ?

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Ce message a été posté Jeu 25 Juin - 20:48

Oh mon dieu, on l'a perdu!

Mahlon n'arrivait pas à savoir si cet homme disait vrai ou non. Quelqu'un d'hétéro ne prendrait pas autant de baiser à un mec, non ? Il n'en demanderait pas autant, ou pas pour s'amuser en tout cas. Là, Ryû agissait comme un parfait gay qui ne s'assume pas. Est-ce que c'était le cas ? Est-ce qu'il n'osait pas avouer ses déviances sexuelles ? Beaucoup de personnes n'osent pas, par peur du regard des autres, par peur de briser leur conviction. Leur famille leur avait sans doute apprit que le mal était d'être différent, et la différence ne pouvait pas plaire, ou quelque chose comme ça. Alors, forcément, ils imaginaient qu'aimer une personne du même sexe pouvait être dangereux voir impossible pour rentrer dans l’échelle sociale. C'était bien trop compliqué pour que Mahlon n'y fasse vraiment attention. Il prétexterait que ce mec était seulement bourré et qu'il ne savait plus du tout ce qu'il faisait. « Rien de louche, hein ? Parce que ce n'est pas déjà louche ce que tu me demandes ? » Ils ne se connaissaient même pas et il lui demandait de rester, rien que ça c'était louche. Ils n'étaient plus à un baiser près, ça c'était encore plus louche. Alors quoi ? Est-ce que cette soirée devait être une nuit louche également ? Mahlon ne le laisserait pas aller au bout des choses si encore Ryu se trouvait une attirance pour vouloir coucher avec lui. C'était hors de question. Il ne coucherait pas. Il ne donnerait pas ses fesses et ne tremperait sa nouille nul part. En revanche, qui interdisait de ne pas pouvoir échapper à quelques caresses louches ?

Alors que Mahlon allait à nouveau parler, les lèvres de son modèle vinrent s'écraser contre les siennes. Il n'émit aucune résistance. C'était après tout le prix à payer. Il avait presque l'impression de vendre un peu de son corps pour la peinture, c'était à la limite d'être gênant. Quand le baiser prit fin, il planta son regard dans le sien, se demandant s'il ne devrait pas simplement l'assommer pour abréger tout ça. Il n'aurait qu'un coup à lui donner à l'arrière du crâne après tout... Mahlon hésite un pas vers l'arrière, mais déjà les lèvres revenaient contre les siennes. Il râla contre, soupira et happa celle de son partenaire sous le même mouvement. Comment pouvait-il être autant accro des baisers ? Qui lui en avait donné autant envie ? Était-ce une peine de cœur ou quelque chose dans le genre ? Un manque inconsidérable de tendresse en tout cas. Il lui mordilla la lèvre inférieure, faisant un nouveau pas vers l'arrière, s'arrachant de ses lèvres finalement. Juste un coup sur la nuque et ça serait réglé... Mais non. Il avait un autre plan à mettre à exécution. « J'enlèverais ça quand on sera dans ta piaule. »

Il agrippa le bras de Ryu et le tira derrière lui. Il se trompa de deux porte avant de tomber sur celle de la chambre dans laquelle il le poussa, le faisant instantanément s'écrouler sur le lit. Il savait que Ryû ne pourrait pas le violer, il suffisait de voir combien il n'avait pas assez de force pour lui faire face dans cet état. Alors il ôta son haut... puis son bas. Se mettant exactement dans la même tenue que lui. Soit complètement nu. Il grimpa sur le lit, au dessus de lui, agrippant ses mains qu'il plaqua contre le matelas. Il le surplombait, il le dominait complètement. « C'est dommage que tu ne veuilles pas. J'suis sûr que tu apprécierais ma bouche sur une autre partie de ton corps. » Un sourire en coin et il roula sur le côté, s'étalant sur le matelas en poussant un soupir de satisfaction. C'est pas tout mais il avait franchement mal au dos depuis tout à l'heure. Il faudrait peut-être qu'il pense à porter un peu plus souvent sa ceinture chauffante. « Tu fais quoi dans la vie en fait ? T'es gigolo ? » Quoi ? Ça se pourrait, non ? Il n'imaginait juste pas qu'il pouvait être... professeur et encore moins dans son école. Sinon, forcément que ça aurait été encore plus drôle de jouer avec lui...


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Ce message a été posté Dim 28 Juin - 16:27
Certaines personnes possèdent l'alcool collant. Très collant. Et si vous voulez mon avis je suis précisément de ces personnes qui, lorsqu'elles ont bien trop bu, se comportement comme de véritables ventouses à baisers et à câlins. J'ai besoin d'affection, j'ai envie qu'on me mmontre qu'on m'aime, même si ce n'est pas le cas. Je crois qu'en vérité ça vient un peu de mes problèmes sentimentaux passés, avec mon ex, avec cette pétasse qui a décidé de se barrer avec mon pote et mon argent, parce que j'étais trop bien pour elle, sûrement. J'ai juste envie de péter des briques lorsque j'y pense, mais je vais éviter d'effrayer ce gars, il risquerait de partir en courant et de ne plus jamais revenir, or il m'a promis ses lèvres pour la nuit, alors il n'a pas intérêt à partir! Je devrais vraiment arrêter, là, tout de suite.

« Bah non. » Dis-je en haussant un peu les épaules.

Ce que je demande n'est absolument pas louche. J'pourrais lui demander bien pire, vous savez! Mais non, c'est juste une putain de bouche sur la mienne, c'est pas comme si je lui demandais autre chose et qu'il avait soudainement envie de partir au loin, en exil, à un endroit dont je ne connaîtrais même pas l'existence! Ah, si seulement je pouvais réaliser à quel point je suis dans une mauvaise posture, là, tout de suite. Et s'il pouvait m'embrasser aussi, putain. J'veux juste ça, j'veux juste qu'il m'embrasse. Et j'crois que je devrais sérieusement arrêter de boire et de me mettre dans de tels états simplement parce que j'ai besoin d'un peu d'affection. C'est ça, ne pas se remettre d'une histoire. Mais putain, ça date de quatre ans maintenant, je devrais déjà l'avoir oubliée, surtout si ça me pousse à embrasser des mecs aussi.

Un moment plus tard, après un nouveau baiser, nous nous retrouvons dans ma chambre, et je me retrouve plus précisément sur mon lit alors qu'il se déshabille. Bordel, ça tangue un peu ici. J'ai l'impression d'être sur un bateau ! Enfin soit, c'est pas le plus important. Le plus important, c'est quand il me maintient contre le matelas et que mes yeux se lèvent vers lui. Il fait quoi là? Hein? En entendant ses propos, je ne peux m'empêcher de ricaner un peu.

« Fais gaffe, ça pourrait sonner comme une proposition. »

Oh, sa bouche est à moi pour la nuit, mais je ne pense pas en faire n'importe quoi non plus. Mais qu'il commence pas à dire des choses louches, lui! Il a pas les boobs, il a pas ce qu'il faut, j'risque d'être déçu comme jamais, là. D'ailleurs, quand il roule sur le côté et me demande le travail que je fais, je reprends en riant un peu.

« J'te l'ai dit! J'suis dieu à mi-temps! » Ce qui veut dire que... ? « Et prof le reste du temps, mais c'est nul alors faut oublier ça. Dieu c'est mieux. »

Sur ces mots, je me redresse un peu et je me place à mon tour au dessus de lui pour l'embrasser à nouveau. Ah, si j'avais moins bu, j'aurais tellement honte de moi-même. J'aurais tellement honte de profiter de quelqu'un comme ça. Autant le dire, ça fout un coup à la fierté de voir qu'on est réduit à chercher un peu d'affection comme ça. Et encore, de l'affection, on peut pas vraiment dire qu'il y en ait beaucoup dans ces baisers. Je mordille un peu la lèvre inférieur du peintre qui a vraiment de la chance de ne pas être une femme... Quoique, je ne pense pas être du genre à forcer les choses, ou du moins pas si on me dit clairement que ça ne plaît pas alors... Bordel, l'avenir serait tellement plus brillant s'il était une femme, déjà que je vais me demander ce que je fous couvert de peinture, je vous laisse imaginer ce que je penserai le lendemain au réveil si je découvre un homme nu à mes côtés.

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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 12:47

Oh mon dieu, on l'a perdu!

Ryû était vraiment collant. Bon, d'un côté, ça aurait pu être pire mais il se tenait bien quand même. Heureusement qu'il ne lui demandait pas autre chose que des baisers quoi. Il aurait pu demander carrément de coucher avec, en gros. Il y avait l'alcool violent, et c'était un peu le cas de Mahlon. Saoul, il était plutôt impulsif, cherchait la bagarre ou alors il était dans son coin, à draguer ouvertement aussi. En gros, Mahlon avait tout les symptômes d'alcools qui puissent exister. Soulagé, Mahlon profitait de la situation pour avoir ce qu'il voulait, c'est à dire une oeuvre et des photos. Normal, demander à un mec de rester et de l'embrasser à tout bout de champ ce n'est pas louche... Mahlon en doutait beaucoup. Ryû était même carrément louche si on regarde bien. Peu importe, il n'était pas dangereux, pas encore du moins. Il prétextait ne pas avoir de soucis particulier et d'envie particulière sauf ses lèvres, ça, Mahlon était capable de lui offrir. Avec un peu de chance, au réveil, ça pourrait être encore plus bénéfique pour lui. Il pourrait lui faire du chantage. Diffuser les photos sur le net, voir même une potentielle vidéo de leurs ébats ou avoir tout ce qu'il voulait. Une idée malsaine germait dans son crâne, une idée vraiment malsaine mais plaisante. Il n'avait aucun remords, il n'avait pas non plus de principes. C'était pas gênant selon lui. Ryû aurait du se méfier. Il aurait du se douter que tout ça lui coûterait beaucoup d'ennuis mais grâce à l'alcool, il ne réfléchissait pas à tout ça et aux conséquences qui suivraient.

Sur le lit, Mahlon l'avait immobilisé. Le contact du peau à peau, il y avait déjà goûté mais sans jamais aller au bout des choses. C'est ça qui l'effrayait au plus haut point, sa bête noire, sa phobie. Mais le peau à peau n'avait rien de bien effrayant, au contraire, il se contentait de ça pour son propre plaisir. Un peu étrange, je vous l'accorde. « Mais c'est une proposition. Une bouche, c'est une bouche, les boobs ne comptent pas dans ce moment-là. » Il pouvait comprendre que faire l'acte en lui-même serait gênant pour un mec hétéro, puisqu'il ne passait certainement pas par le même endroit qu'une fille mais pour ce qui était de caresse buccale, c'était la même chose qu'avec une meuf. Soit dit en passant, peut-être que Mahlon cherchait à le pousser dans ses derniers retranchements pour qu'il ai quelques images effrayantes au réveil. Il posa d'ailleurs son portable discrètement sur la table de nuit, filmant en secret. Il n'allait pas se priver de lui faire croire qu'il avait une vidéo de leurs ébats...

Prof ? Vraiment ? Le regard de Mahlon le dévisage. Il est vraiment prof ? C'était encore mieux ça ! Il risquait vraiment sa carrière là, parce qu'il couchait quand même avec un élève même si ça n'était pas le sien ! Un prof ne doit jamais couché avec quelqu'un de plus jeune... enfin, disons avec quelqu'un qui était forcément étudiants peu importe l'école ou la classe. Malsain fut le sourire qui étira ses fines lèvres. Cette fois, le piège était ficelé, il allait se refermer fermement sur le professeur... Tout était en marche. Il ne manquait plus qu'une preuve irréfutable.
Panique, c'est la panique. Il était sur lui et l'embrassait. Non, Mahlon n'aimait pas être dessous. Qui sait ce qui pourrait lui arriver, hein ? Il plaqua ses mains sur les bras de Ryû et roula sur le côté, inversant leur position. Ah, là, il était dessus, il craignait moins. Sans pour autant détacher ses lèvres des siennes, lèvres qu'il mordillait même, il glissa son corps contre le sien. La peinture sur sa peau se reporta contre lui, se déformant sous le mouvement de va et vient qu'il fit sur lui. Bien que leur corps se frôlait complètement, leur hanche se cognant, c'était suffisant pour laisser croire à quelque chose sur la vidéo de son portable. On imaginerait aisément que, par la suite, ils ne s'en serait pas stoppé là. Il se redressa, attrapant son portable pour arrêter la vidéo et le reposa ensuite, ceci sans que Ryû ne puisse s'en apercevoir, puisque Mahlon avait mit sa main devant ses yeux. « Bouge pas... » Une fois son portable reposé sur sa table de nuit, il ôta sa main des yeux de Ryû et observa son corps. La peinture ne ressemblait plus à rien et Mahlon en avait autant sur lui. Un mélange de couleur sur leur corps, adieu le bel œuvre, mais les photos étaient encore là pour attesté l'ancienne beauté de la chose. Mais Mahlon avait de quoi prouver qu'ils l'avaient vraiment fait... leur corps le montrait grâce aux traces de peinture... Il inclina la tête de ryû sur le côté, venant lui mordiller la peau de son cou, sa langue remontant jusqu'au lobe de son oreille qu'il happa entre ses lèvres. « Professeur, c'est pas bien de boire... Il pourrait vous arriver des choses. » Il sourit et laissa sa main glisser entre leur deux corps, jusqu'à l'entre-jambe du professeur complètement saoul. Il releva la tête et planta son regard malicieux dans le sien, glissant sa langue contre ses lèvres comme pour le provoquer et l'obliger à vouloir venir se resservir de ses lèvres. « T'as raison... T'es vraiment un dieu. » Mais le dieu des cons et des naïfs qui n'imagine même pas que tout ça pourrait apporter les ennuis...

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Ce message a été posté Mar 21 Juil - 2:36
J'ai toujours eu beaucoup de mal à me gérer en étant ivre et, ce soir, je dois être en train de réaliser la plus grosse erreur de mon existence. Enfin, la plus grosse avant celle qui suivra, car on n'est jamais au bout de ses surprises avec moi, visiblement. Le pire, dans toute cette histoire, c'est que passer mon temps à embrasser ce type que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam ne me semble absolument pas contraire. J'aime bien, même, pour ne pas dire que je trouve ça tout simplement génial. Pourtant, on ne s'est jamais vu, j'ai une préférence plus que prononcée pour les femmes, leurs formes, leurs poitrines, et je me retrouve à embrasser un gars, sans vraiment me soucier du reste, visiblement. Sans doute un fantasme caché. Oui, ça doit être ça. On a tous des fantasmes contraires à notre personnalité, par moment, non ? Aucune idée, j'suis pas vraiment en état de psychanalyser, là, j'ai juste envie de continuer à l'embrasser, même s'il dit des choses plutôt étranges, là.

« Les boobs comptent toujours. » Marmonné-je un peu alors que l'information faisait son chemin. « Mais si ça t'amuse. »

Non, ça n'a rien d'amusant, je devrais m'en rendre compte, d'ailleurs. Mais non, au lieu de ça, je réponds à sa question avec un naturel presque déroutant et je souris comme un con après l'avoir fait. Mais attendez une minute, je proteste ! Je proteste vivement même, pourquoi est-ce que je me retrouve en dessous, hein ? C'est moi, le mâle alpha, le dominant, le chef ! Bon, peut-être pas là, tout de suite, mais en temps normal, je vous jure que j'ai absolument tout d'un leader, sans oublier que je suis vachement sexy et que toutes les femelles des environs se traînent à mes pieds dans l'espoir de passer une nuit avec moi. Ouais, bah on verra bien si ça n'aura pas changé une fois cette nuit passée, tiens.

Et quelle nuit, hein ! J'ai beaucoup de mal à réaliser ce qu'il se passe. Je sens simplement Fly qui se colle à moi, regrettant amèrement qu'il n'ait pas de poitrine et qu'il ne soit pas un peu moins masculin qu'il ne l'était, alors que je m'accroche un peu à lui, porté par son mouvement plus que suggestif. Bordel, j'aurais du me taper une femme, ce soir, pas me retrouver à onduler dans un lit avec un mec. Un mec vachement étrange, d'ailleurs, puisqu'il vient de m'empêcher de voir et que je n'ai malheureusement pas réussi à m'en défaire, entendant clairement la consigne qui est de ne pas bouger. Je bouge si je veux, non ? Non, j'ai pas envie, c'est tellement mieux de rester allonger à se poser des questions existentielles, comme par exemple pourquoi est-ce que j'ai bu autant, combien de temps je tiendrai avant ma prochaine cuite, quelle est la taille de bonnet d'Emilia Clarke, ce genre de détails. Hey, le dernier, c'est pas tellement un détail !

Je ferme les yeux en sentant ses dents dans mon cou, pas mécontent du tout, avant de l'entendre.

« Mais non ! Il m'arrivera rien, t'inquiètes, j'suis un héros... »

Un héros sacrément plein, mais un héros quand même ! Oh, c'est bon, on ne vit qu'une fois, j'peux bien être ivre, non ? En plus, même si je l'ignore encore, j'aurai l'immense privilège d'afficher une expérience chelou à mon tableau de réalisations grandioses. Oui, parce que ce tableau existe bel et bien, il n'est juste pas matériel et encore moins informatique. Il est dans ma tête, oui, vous avez tout compris. Et j'crois que j'aurai pas mal de choses à y raconter, dans ce putain de tableau. À commencer par le comportement étrange que j'adopte ce soir, et celui de ce mec, aussi.

Je lève les yeux vers lui sans un mot quand je sens sa main à mon entrejambe. Il compte faire quoi exactement, hm ? Même si l'idée semble plutôt claire, à l'instant, j'ai un peu de mal. L'alcool, l'ivresse. Tout ça. Faut vraiment que j'arrête de me comporter comme un pirate alors que j'ai la tenue d'un jouvenceau. Je me mords légèrement la lèvre quand il vient y glisser sa langue, souriant un peu à son commentaire.

« Tu veux me prêter tes mains aussi, maintenant ? »

En voilà encore une que je risque de regretter amèrement. Mais c'est pas grave, on ne vit qu'une fois ! Oui, enfin, je tiendrai certainement un discours différent demain. Pas graaave, on s'en fout ce soir. Enfin, un peu, pas trop quand même, il faudrait pas abuser et vraiment le regretter, pas vrai ? De toute façon, c'est déjà trop tard, je pense. Et sans plus y penser, je le tire un peu vers moi pour l'embrasser à nouveau. Ses lèvres m'appartiennent jusqu'à demain, alors j'en profite tant que je peux, allez !

hrp:

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Ce message a été posté Mer 22 Juil - 14:25

Oh mon dieu, on l'a perdu!

Mahlon pourrait peut-être avoir un certain don de persuasion ? Faire changer l'habitude soudaine de quelqu'un depuis tellement de temps ce n'était pas donné à tout le monde. Entre hétérosexuel et bisexuel, il n'y a qu'un pas. On ne peut pas dire que l'on n'aime pas avant d'y avoir goûté. Si Ryu n'avait jamais goûté à la chaire masculine, il ne pouvait pas dire qu'il n'aimait pas, c'était ainsi. Il fallait tester avant de savoir si nos préférences sont fondées ou non. Pour le moment, avec son attitude, il était plutôt appréciatif de la chose d'ailleurs... Il n'avait rien d'un vrai hétéro à ce moment précis. Il était plutôt comme un bisexuel refoulé, qui se donnait sans vraiment vouloir l'avouer. Qui se donnait même un genre sans pouvoir être vraiment crédible. Ryu jouait le vrai hétéro accompli dans ses paroles mais ses actes, ses gestes et ses dires, étaient tout le contraire. Oui ça l'amusait. Mahlon se délectait de ce moment. Non pas par le fait que tout soit aussi charnel mais parce que Ryu se contredisait tellement que ça en devenait risible.

Il sent ses mains sur lui au moment même où il cale ses reins contre les siens, leur corps ondulant l'un contre l'autre comme s'il s'appelait mutuellement. Si on ne connaissait pas le fond de leur pensée, on pourrait croire qu'ils étaient en manque et qu'ils allaient finir par une partie de jambe en l'air. Un couple normal qui s'adonne à un plaisir charnel. Mais rien du tout. Il s'excitait juste comme il faut, sans ressentir plus que ça. Un héro, hein ? Il lui fit subir une autre morsure dans le creux de son cou, sa langue retraçant la marque laissée avant de remonter jusqu'à son oreille, titillant son lobe. Il semblait si docile maintenant. « Quel héro penses-tu être ? Superman ? » Un sourire moqueur aux lèvres, il le relâcha et se redressa un peu après avoir fait ce qu'il avait à faire avec son portable. Une preuve de plus qu'il avait enregistrée. C'était jubilatoire de savoir que Ryu était prit au piège comme un lapin dans les phares d'un camion.

« Tu veux juste mes mains ? » Un sourire en coin et ses doigts s'enroulaient autour du membre du professeur. S'il avait honte ? Pas du tout, il avait le même objet, à peu de chose près entre ses propres cuisses. S'il était gêné ? Pas du tout, il n'en avait que faire de ce que Ryu pouvait penser et qu'il soit un professeur était encore mieux. Non, ça n'était pas un fantasme, ça pourrait juste lui apporter des soucis. Que dirait-on si l'on apprenait l'aventure de ce professeur avec un élève ? Pour sûr, il perdrait ses fonctions et n'auras plus qu'à chercher un autre travail. Ou bien il devra se taire et faire tout ce que Mahlon veut à l'avenir... pas mal comme plan, non ? Leurs lèvres s'entrechoquent à nouveau et Mahlon grogne contre sa bouche, l'embrassant de façon à la fois obscène et brusque. Ses paupières sont closes, il lui mordille la langue et la lèvre inférieure pendant que ses doigts se resserrent autour de son membre, imprimant un mouvement de va et vient à la fois lent mais fermes. Il n'a plus qu'à prier pour ne pas aimer. Prier pour que son corps ne réponde pas à ce plaisir là. Ou alors imaginer que ça soit une fille et en profiter, c'est à son choix... Mahlon décolla ses lèvres des siennes et plongea son regard dans le sien. « C'est trop tard pour ne pas aimer. Homme ou femme, je suis ton plaisir de la soirée~ » Peut-on vraiment pousser un homme à faire des choses comme ça avec un autre ? Il inclina la tête, souriant en coin, passant à nouveau sa langue sur ses propres lèvres tout en baissant ses yeux vers le membre qu'il tenait entre ses doigts, accélérant le mouvement. Est-ce que l'alcool pourrait complètement lui faire oublier qu'il était un vrai hétéro ? Aurait-il un sursaut de conscience qui le ferait stopper direct ? Ou alors, il était déjà peine perdu... « Est-ce que les boobs comptent même pour faire ça ? » Il ne pouvait pas s'empêcher de le pousser à la faute. Mahlon était même capable de l'embrouiller, de le faire se perdre dans sa propre conscience. Il voulait que Ryu avoue aimer, ou peut-être même qu'il avoue qu'il soit bisexuel juste pour ce soir. Qu'il avoue plein de chose, qu'il abandonne ses principes, qu'il fasse des choses qu'il n'aurait jamais fait en temps normal. Ouais, voilà, Mahlon voulait tout ça et ferait tout pour l'avoir...

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 29 Juil - 18:07
C'est fou, quand même, le point auquel l'alcool rend stupide. Pas stupide, sans doute pas, mais il anéanti clairement les limites que l'on se met habituellement. Prenez-moi, par exemple. En temps normal, il ne me viendrait jamais à l'idée de me coller aussi près d'un homme dévêtu. Une fois ivre, par contre, on pourra constater qu'il arrive des choses bien regrettables, à mon sens. Vous savez, ce n'est pas parce que je me suis toujours demandé si ça faisait la même chose avec un homme ou avec une femme que je suis prêt à faire une chose pareille avec l'un d'entre eux. Eh bien à cause de l'alcool, je suis un peu trop docile à mon goût, mais qui s'en plaint, hein ? Ce n'est pas comme si j'étais en train de gesticuler afin d'échapper au comportement plus que douteux de mon interlocuteur. Comme un con, je me contente de converser avec lui. Voilà qui est bien malin. Je sais que je vais le regretter, je le sens. Faut vraiment que je résolve mes problèmes, un jour, que je consulte un psy ou je ne sais quoi, parce que je vais vraiment avoir des emmerdes, à force. Oh et puis, qui me dit que c'est pas déjà arrivé ?

« J'sais pas, mais sûrement un putain de dresseur de dragons !  »

Oh oui, un dresseur de dragon, c'est tellement cool comme bestioles. D'ailleurs je me demande où est passé le mien, là, tout de suite. Je l'entends pas miauler. La conne a du se cacher dans le fond de son bac à chat, comme d'habitude. Elle me saoule quand elle fait ça. La pauvre, elle doit subir mes conneries et ne peut pas être tranquille, un peu, j'suis sûr qu'elle doit monter une association contre ma personne à l'heure qu'il est. Mais le pire, dans toute cette histoire, c'est qu'elle aurait raison. Moi-même je me mettrais des claques, si je voyais ce que je suis en train de faire. Ce qui est sûr, c'est que je suis pas Superman, là, tout de suite. Franchement, vous voudriez que je fasse quoi ? J'ai même pas le courage de frapper un mec. D'ailleurs, quand il répond à ma question par une autre, je l'observe sans rien dire.

Vous savez, ce n'est pas tant ce qu'il me dit qui m'interpelle, mais plutôt ce qu'il vient de faire. Ce mec aime les kekettes ? C'est ça ? Enfn, j'veux dire, personnellement, à part le mien, j'irais pas toucher l'engin d'un autre gars. C'est pas cool, j'ai dit que je voulais pas qu'il me touche. Bon, d'accord, j'ai dit que si ça l'amusait, il pouvait mais... mais... Je pensais pas vraiment qu'il allait le faire ! J'ai vraiment un problème de raison, une conscience en panne, tout ce que vous voulez. Ou alors j'ai simplement une totale incapacité de prévoir ce que les gens vont faire si je leur fais des propositions étranges ? Sérieusement !

Avant que j'aie l'occasion de dire quoi que ce soit, il revient m'embrasser et je ferme les yeux. C'est quoi le plan, là ? Hein ? Qu'on m'explique, parce que j'ai franchement l'impression d'être en train de mourir. Enfin. D'être en train de... Je sais pas. Je crois avoir atteint le summum de la bêtise depuis quelques minutes, bordel. En plus, ce con, il n'a pas l'air d'avoir l'intention de me lâcher. J'en ai marre d'être un homme, j'veux être une femelle ! Ou un chat, c'est bien, un chat. Oui. Voilà, un chat qui dort, mange et dort encore, et qui se fait pas tripoter par un gars chelou parce qu'il est pété mort.

Quand il abandonne mes lèvres, je le regarde un instant, le souffle légèrement plus court à cause de ses conneries, et quand j'entends sa question, j'y réponds en fermant un peu les yeux.

« Arrête tes conneries maintenant. » Dis-je en plaçant mes mains sur le torse de mon vis-à-vis pour le pousser légèrement. « Allez, lâche-moi. »

Oui, parce que je ne vais pas le jeter non plus, il tient quand même quelque chose qui m'appartient, je vous rappelle. D'ailleurs, ça m'arrangerait beaucoup si le corps humain n'était pas aussi sensible. Je ne suis pas gay putain. J'aurais du choisir une femme, oui, demander à une nana de m'embrasser. Ça aurait été mieux et elle aurait pu faire tout ce qu'elle aurait voulu. Vraiment.

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