This is the first time, but you're so ...

Ce message a été posté Mar 21 Avr - 20:56

this is the first time, but you're so ...
Feat JiKyann

Tenue ➦ Après avoir quitté la chambre d'Amy, ayant laissé à l’intérieur les deux autres garçons présents, certain qu’ils aient besoin de se retrouver seul et bien que soucieux pour la jeune fille je n’y avaient plus ma place. Je n’avais aucun mot à rajouter, pas de commentaires constructifs à faire, on a tous nos merdes dans la vie, soit on les acceptent soit on se rebelle pour en faire notre force. Je ne suis pas sans cœur, mais compatir à sa souffrance en exagérant mon inquiétude serait un manque de respect à son égard. Elle est vivante, certes les conditions dans lesquels elle se trouve ne sont pas les meilleurs, mais elle ira mieux, dans quelques semaines ses blessures auront cicatrisé et je me dis que ce sera simplement à Amy de se relever. De faire attention à ses fréquentations, de compter sur les autres, elle est la seule à pouvoir remonter cette pente glissante, tout comme je l’ai fait autrefois j’espère qu’elle en sera capable et qu'elle trouva le soutient qu'il lui faut pour l'y pousser.

Mais laissons ça de côté, en toute honnêteté, maintenant que j’ai quitté la pièce et que je me retrouve à marcher dans ce couloir ou l’odeur de médicaments et de désinfectant typique des hôpitaux caresse mes narines, les murs blancs, le silence... mes pensées sont toutes tournées vers Ji Hyuk, mes pas s’arrête, est-ce qu’il m’a suivi ? Je suis sorti un peu plus vite que prévu, ça m’énerve. Qu’il dise être le copain d’Amy, puis « quand on était ensemble ? » et encore sa façon de ne pas me regarder dans les yeux et de me fuir comme s’il avait un truc à se reprocher, je me sens mal. Je suis venu pour le soutenir suite à ses SMS, je sais que cet endroit ne lui apporte rien de bon, mais... Il m’agace quand il fait ça ! Je serre les poings et serre les dents, je ne suis pas facilement énervé, on peut même dire que le mot « zen » ou même « cool » a été fait pour moi, pourtant quand ça le concerne je me sens vite oppressé. Je déteste ça, les sous-entendus, les regards fuyants, ces choses que je ne peux pas maitriser et que j’ignore. Puis cette histoire que j’ai lu sur le twitter de l’autre gossip comme quoi mon copain aurait embrassé mon meilleur ami et ...

Bref je n’en ai pas parlé parce que je pense que ce sont des bêtises, pourtant on dirait que ça me travaille un peu, devrais-je lui demander ? En rire ? Je ne sais plus quoi penser, il semblerait que mon esprit est totalement embrouillé par les évènements et que je lâche un peu prise, pourtant je soupire fortement avant de me frotter l’arrière de la tête et de me retourner. Tombant face à mon amant qui ne me regarde toujours pas... Quoi ? Je mords ma lèvre et me rapproche de lui en l’attrapant par la main, le tirant sans un mot a l’extérieur de l’établissement, trouvant un endroit calme et à l’abri des curieux je le plaque contre le mur en le forçant à me regarder avec ma main qui maintient son menton.

« Regarde- moi ! » Lâchais-je simplement dans un regard fort, légèrement en détresse. « Pourquoi tu fuis, quoi, c’est cette histoire de copain ? Tu es sortie avec elle ? Tu m’as trompé, tu caches quelque chose ? Pourquoi tu ne me regarde pas ? » Je n’aime pas avoir l’impression qu’il est mal à l’aise, pas avec moi. Je suis son mec et je ne doute pas de lui, je balance ce qui me passe par la tête pour le mettre au pied du mur, mais je lui fais entièrement confiance, alors qu’il me fasse confiance aussi, s'il m’avait affronté avec ses iris plantés fièrement dans les miens montrant qu'il n'avait rien à se reprocher je n’aurais pas eu besoin de lancer cette conversation. Ce n’est pas mon genre de m’énerver bordel... C’est sa faute ça !

« Est-ce que je t’ai donné l’impression à un seul moment de douter de toi ? » Demandais-je plus calme en le libérant de mes mains. Soufflant doucement. C’est la première fois que je lui rentre dedans de cette façon, mais je pense que c’est mieux pour nous deux et je veux qu’il comprenne que je ne suis pas influençable par les apparences, je suis son copain, celui qui est là en soutient, pas son bourreau.

Ce message a été posté Mar 21 Avr - 23:11

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Qu'est-ce qui allait se passer maintenant que nous avions quittés la chambre d'hôpital où séjournait Amy ? Seul à seul, dans ce dédale de couloir et cette forte odeur qui ma pique les narines. ça me rappel toujours des mauvais souvenirs, comme si la vie s'acharnait à me remémorer ces moments difficiles. Heureusement, Amy n'a pas terminé comme ma soeur, et je n'ai pas eu à subir une seconde fois cette phrase qui peut briser une âme, la faire voler en éclat. Elle allait mal, son copain la battait et je n'ai jamais rien vu, ni entendu. En même temps je passe le plus clair de mon temps à l'université ou à mon boulot, négligeant trop souvent la case "maison". Normal que je n'ai jamais fait attention à cela, surtout en rentrant si tard ou autant crevé. Le monde pourrait prendre feu, un météorite s'écraser dans le quartier, que je n'y prêterai aucune importance. Malgré ma culpabilité, ce n'est pas à moi d'arranger les choses, mais plutôt à Amy de faire ses choix. Il est sûr qu'elle ne puisse vivre de la sorte encore bien longtemps, et Junmin, ainsi que ce Jiao, pourront mieux l'aider que ses propres voisins.

Kyann était sortit comme une fusée de la chambre, m'attendant à peine pour foncer loin de cette pièce où nous y avons laissés les deux garçons avec Amy. Notre présence n'était pas indispensable et à mon avis, mon copain doit avoir des choses à me dire, pour filer aussi vite. Résigné, je ne l'ai pas lâché d'une semelle en fixant toujours le sol, craignant qu'il s'énerve pour la suite des événements. J'ai dit être le petit ami de la blonde par mégarde, puis que nous sortions ensemble - en tant que potes - et j'ignore encore ce qu'il peut avoir dans la tête. En tout cas, il m'est difficile de l'affronter franchement la tête haute et les épaules droites. Certes, je suis celui qui lui ait demandé de venir, pensant être seul avec Amy, mais je ne m'attendais pas à une situation au fil des minutes qui s'écoulaient. à présent, j'ai l'impression de sentir un froid entre nous et d'être le principal coupable. Il se prend la tête, ça se voit à sa façon de bouger ou de cogiter silencieusement sur place. Je ne lui connais pas ça, je crois même ne jamais l'avoir vu énervé ou angoissé. Kyann est l'exemple même du gars sympathique et peace and love. Cette fois-là, il me paraît plus perturbé et troublé qu'autre chose. Je dis ça, mais je n'ose même pas le regarder en face, à peine poser mes yeux sur lui.

Sentant son regard sur moi, je rentre ma tête dans mes épaules en essayant de me faire tout petit, mais le blond en décide autrement en attrapant ma main, m'arrachant un hoquet de surprise. Mes jambes cherchent à rythme à suivre pour ne pas être distancé par celles de Kyann, sans perdre mon équilibre et me vautrer après avoir loupé une marche. Il est rapide, comme désireux de sortir de ce bâtiment. Je ne m'attends pas à quitter l'agitation et l'indiscrétion de la foule pour rejoindre un coin tranquille et à l'abri. Plaqué contre le mur, je me pince les lèvres en gardant ma tête baissée, attendant qu'il parle pour savoir ce qu'il pense. Au lieu de cela, je sens sa main me forcer à relever la tête et nos regards se croisent enfin après tout ce temps. Qu'est-ce que je peux lui répondre ? Je ne trouve pas mes mots pour m'expliquer et je me justifier, détournant mes iris vers un autre point. Je ne sors pas avec elle, pas dans ce sens-là du moins. Je ne le trompe pas non plus, ce n'est pas mon genre. Je ne cache absolument rien... Alors pourquoi je me sens si gêné et mal à l'aise.

Sans dire un mot, j'encaisse ses mots en déglutissant, ravalant difficilement ma salive en me pinçant plus fortement les lèvres. Je n'ai rien fait de mal, pourtant. Quand il me relâche, ma tête retombe mollement et mon regard persiste à examiner le sol dans le moindre grain de poussière. « Je n'ai rien fait. » C'est la seule chose que je parviens à dire, sans continuer pour autant. Je n'ai rien fait de mal pour nous, pour notre couple. Je n'ai touché personne, embrassé personne, rien qui ne puisse nous causer du tord. Par moment, il m'arrive de mal m'exprimer et je le regrette aussitôt ou parfois bien après... Comme tout à l'heure, et ma joue s'en souvient encore. « Je voulais juste ne pas la laisser seule... J'ai parlé trop vite. »

Rouge comme une tomate, je pose mes mains sur son torse pour l'éloigner un peu et reprendre mon souffle. « Tu m'étouffes... » ça devient suffoquant d'être à l'étroit. à moins que je me sentes moi-même oppressé ? Un soupir m'échappe et je ferme mes paupières pour calmer les battements de mon coeur. Je parle toujours trop vite, même maintenant. « Ce n'est pas ce que je voulais dire... Kyann... » Quel andouille, je vous jure. Il ne m'étouffe pas à proprement parlé, c'est la situation qui me rend dingue et me coupe l'air. Je n'ai rien vu venir pour Amy, ni pour cet enfoiré qui ose prétendre être son « copain ». Bon dieu, comment j'ai pu être si stupide ? Comment je n'ai pas pu l'aider et lui sauver la v- Elle n'est pas morte, Jihyuk. Amy est toujours vivante, calme-toi. Doucement, je porte ma main à ma bouche, cachant l'effroi qui m'envahit. Ce n'était pas Min Ah et nous n'étions pas ce soir-là non plus. Ma main glisse sur mon visage, comme pour emporter et effacer ces mauvais souvenirs. Ils me rendent dingue à nouveau, limite sur les nerfs.

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 0:11

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Tenue ➦ Je ne suis pas vraiment énervé à proprement parler, je ne me souviens même pas la dernière fois que j’ai vraiment été en colère, même lorsque ma jambe a été écrasée je n’avais personne à « maudire », quand je me suis laissé taper pour « protéger » Ji Hyuk, je n’avais aucune haine, tout ce que je voulais c'était qu’on ne le touche pas. Prendre des coups ne me fait pas peur, la douleur ne m’effraie pas, mais mon cœur souffre quand mon petit ami me « repousse » même si ce n’est pas par les mots, ce sont ses actes qui parlent. Il ne me regarde pas, il me fuit encore, qu’est-ce j’ai fais ? Je suis simplement venu le rejoindre inquiet pour notre voisine et pour lui, je sais ce que les hôpitaux peuvent éveiller après ce qu'il a vécu, je connais son histoire... Mais il me met à l’écart, que ce soit intentionnel ou non, ça me fait souffrir. Je voudrais qu’il s’appuie sur moi, que malgré ses erreurs il me fasse face sans honte parce qu’il sait que je le crois, que je ne suis pas stupide au point de prendre au sérieux ce genre de choses, mais non... Il est tout l’opposé. Comme s’il n’arrivait pas à m’affronter, je suis perdu. Où est-ce que le chemin a mal pris son tournant au juste ? Et pourquoi je me sens si aigri ? Je l’ignore et au final tout ce que j’arrive à faire c’est l’attraper par la main sans le moindre mot pour l’emmener à l’extérieur dans un rythme rapide et résolu. Je me fiche bien des regards qu’on peut porter sur nous, des questions qu’on pourrait solliciter par nos agissements, tout ce qui m’intéresse pour l’instant c’est de mettre les choses au clair avec mon petit ami, à quoi ça nous mène à agir ainsi ? Je veux le comprendre davantage. Je veux qu’il me regarde dans les yeux, qu’il me voit, si seulement il regardait il pourrait y voir que je n’ai aucun doute le concernant, si seulement il ne cherchait pas à le détourner encore pour des raisons que j’ignore... Suis-je si intimidant à ses yeux ? J’en rirais presque, non en fait... j’en ris. C’est un truc de fou, me prendre la tête de cette manière c’est une première, il me rend dingue... Mais il l’avoue lui-même, il n’a rien fait ! Je continue de le regarder dans le vide, vu qu’il ne semble pas vouloir en faire autant. Se doute-t-il du mal que ça fait quand il agit ainsi ? Je me mords la lèvre avant de lâcher mon emprise sur lui, il me pousse, j’aborde un geste de recul alors que des aiguilles traversent mon cœur par centaines. Je l’étouffe ? Jusqu'où souhaite-t-il me faire mal ? Est-ce sa propre douleur qu’il me fait subir malgré lui ? Inconsciemment essai t-il de déverser sa peine et ses émotions qui doive doucement le submerger ? Même si c’est douloureux et agaçant, mes pensées ne vont que dans « sa » direction.

« Je vois. » Soufflais-je doucement comme un gong de résignation, m’adossant au mur, je mets les mains dans mes poches sans rien dire, je ne suis pas devin, comment pourrais-je devinais ce qui se trame dans sa tête ou son cœur sans qu’il ne m’en parle. Frustré par mes propres pensées je tape contre le mur violemment, je le regrette vite, je n’aime pas la violence et moi-même je ne pensais pas taper si fort... Je soupire, au moins ça m’empêche de perdre mes pensées initiales de faire l’idiot en agissant sous le coup d'une impulsion.

« Ce n'est pas grave. Tu peux dire ce que tu veux Ji Hyuk... Je ne vais pas me vexer. » Je me mets devant lui remarquant qu’il n’est pas bien, c’est encore pire pour moi, cette vision de mon petit copain souffrant intérieurement ça me tue... Je continue de le regarder, sachant pertinemment qu’il ne le fera pas de son côté, finalement j’ose souffler. « Pourquoi tu ne me dis pas ce qui te tracasse ? Même si je le sais au fond, mais si tu ne m’en parle pas toi-même comment je peux te soutenir ! » J’avais l’impression d’être un boulet... Certes j’en suis un, mais en quelques minutes je remarque que mon amant n’arrive pas à me faire face, puis qu’il garde sa douleur pour lui, à quoi je sers au juste ? Je lâche un « tcht » contre moi-même avant de m’approcher pour l’enlacer, mais je ne le fais pas, reculant de deux pas... Je n’ai pas vraiment envie de « l’étouffer » même si j’ai dit que je ne me vexe pas, ça ne change pas le fait que ça m’a quand même fait mal, pourtant je sais qu’une fois cette « crise » passé, cela ira mieux, vu que je ne reste jamais enfermé dans le « passé ». Pour le moment le seul pour qui je suis inquiet c’est lui, depuis le début il est l’unique personne qui m’importe vraiment, aussi cruel que ça puisse être. Ces histoires de « copain » ou autres je le crois quand il dit qu’il n’a rien à se reprocher, alors maintenant je dois faire quoi pour qu’il s’appuie sur mes épaules ?

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 1:04

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Tenue ➦ C'est souvent à l'abri des regards qu'il est plus facile de verser des larmes. Pourtant, plaqué contre ce mur avec ce flot de sentiment incertain, je n'ai pas tellement envie de pleurer comme un bébé. Kyann m'a tiré jusque là à travers les couloirs et les escaliers du bâtiment, juste pour me forcer à le regarder en cherchant la raison de mes agissements. Je ne le regarde pas en face, je fuis même ses yeux comme la peste, et quand j'ose ne serait-ce voir ses pieds, mon coeur s'emballe et se jeter du haut de mon torse pour terminer à mes chevilles. Je ne suis pas très fort en anatomie humaine, mais je sais à quel point ça fait mal de tomber d'un point à un autre, surtout quand c'est haut. Et là, c'est directement la chute libre jusqu'au fin fond de l'infini. En gros, même si je suis face à lui, écrasé sous le poids de sa colère et incapable de fuir, je ne parviens toujours pas à l'affronter, ni même à parler comme je le voudrais. Où est mon soucis, hein ? à quel moment j'ai perdu consistance devant mon petit ami ? Depuis quand je me réduit à ce point à l'état de rien du tout ? Il ne m'intimide pas d'habitude, pire encore, j'arrive toujours à lui tenir tête. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Aujourd'hui, je m'étale littéralement devant lui comme une lavette, même pas foutu d'exprimer le malaise qui me tord les entrailles et me ronge l'estomac à m'en nouer la gorge. Je n'ai rien fait, justement. à ce moment-là, ça devient un gros problème quand on se replie sur soi-même en sachant parfaitement qu'on n'a rien fait. J'ai dû louper un épisode dans ma vie, à moins que ce soit une saison entière. Dans tout les cas, mes iris ne se décident pas à rencontrer les siennes, les mots sortant à peine de ma bouche. Je ne voulais pas dire une telle bêtise, ni faire croire n'importe quoi. Pourtant, le mal était fait et je m'en souviens encore rien qu'en sentant la peau de mon visage palpiter et chauffer. J'ai tellement eu peur pour Amy, que ce soit en la retrouvant chez elle ou en attendant devant la porte des soins intensifs. Je déteste cette foutue porte et cette putain d'attente. ça me rend fou rien qu'en imaginant l'angoisse que j'ai déjà ressentis quelques mois auparavant. Et s'ils m'avaient annoncés sa mort ? Rien qu'à cette idée, je meurs moi-même de l'intérieur.

J'étouffe. Voilà la seule chose que je parviens à prononcer en repoussant Kyann. Je m'en veux aussitôt en réalisant à quel point ça doit le blesser que j'agisse de la sorte, mais... Je ne tiens pas à lui en parler. Je ne veux pas encore ressasser le passer et le ramener au présent. Il ne devrait même pas resurgir, ni me hanter. J'ai promis que cela ne m'affecterait pas et que je vivrais à sa façon, au jour le jour. Ma soeur ne fait pas partie de cette époque, de cet instant-là, et pourtant je la vois partout. Il voit. Pourquoi ça m'énerve de l'entendre dire ça ? Il voit quoi au juste ? Il ne voit rien! Bon sang, je n'ai aucune envie de passer mes nerfs sur lui. Je l'aime trop pour déverser cette rage et cette tristesse qui m'envahit et me rende si désagréable. Perdu dans mes pensées, je ne le vois même pas s'adosser au mur, mon regard toujours porté sur le sol dégueulasse et sombre. Aussi sombre que l'amertume qui me ronge. Son coup me fit sursauter et relever la tête, portant enfin mon regard dans sa direction. Qu'est-ce qu'il lui prend de faire ça ? Il va se faire à la main en tapant si fort! Qu'est-ce qu'il lui arrive, sérieux ? J'ose me poser la question alors que je suis le seul coupable, celui qui le pousse à bout en passant sous silence, en gardant la moindre émotion pour moi. Je suis égoïste. Il ne va pas se vexer ? En est-il si sûr ? Il ne sait pas de quoi je suis capable quand la haine s'empare de moi. Il ne connait pas ces tics et ces tocs qui me rendent si mauvais et si repoussant. Il n'a pas vécu avec moi quand le chagrin m'a rendu fou et a refermer toute les portes de mon esprit. Il ne sait pas jusqu'à où je peux le blesser...

Mon regard le fuit à nouveau quand il se poste devant moi, légèrement tourné vers le côté pour échapper à ses yeux. ça se bouscule en moi et il ne devrait pas secouer davantage ce sac déjà bien rempli. « J'ai pas envie d'être soutenu, justement! » ça éclate. Le sac se craque et déverse, sans que je ne puisse le retenir, ni le reboucher. J'ai besoin de crier, de faire sortir l'air de mes poumons, d'expulser cette rage qui m'oppresse et me dévore. Je dois vider mon sac, m'énerver un bon coup, chialer s'il le faut, même si les larmes ne se décident toujours pas à venir. Je me sens vide à nouveau, seul à l'intérieur, abandonné dans mon être. Je le déteste ce sentiment. « Je n'ai pas envie d'en parler... Je n'ai pas besoin de toi! » Merde, merde, merde. Ce n'est pas ainsi que je voulais le dire. Je divague, me laissant glisser contre le mur pour m'accroupir et me recroqueviller. Pourquoi faut-il que la situation m'échappe et dérape ? J'aimerai juste me jeter dans ses bras et le serrer contre moi, pleurer contre son épaule en lui disant combien c'est douloureux de vivre une telle chose à nouveau, même si Amy est toujours là. Quel copain merdique je fais, sérieusement. Même pas capable de s'excuser, ni même de parler. Il le sait pourquoi je vais mal, mais même avec ça, je n'arrive pas à le dire. C'est plus fort que moi, ça fait juste super mal de repenser à elle.

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 2:00

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Hier encore tout était parfait, aucun nuage a l’horizon on avancer en harmonie et main dans la main vers un futur qu’on a choisi ensemble. Des sentiments puissants nous reliant, je me suis simplement rendu compte que Ji Hyuk était la seule source vitale à mon bonheur. Combien de fois lui ai-je répété « fais-moi confiance » je ne les compte plus moi-même, mais je lui ai toujours demandé de croire en moi, je lui ai encore et encore que je serai toujours là. Mon cœur ne bat que pour lui, sa seule présence me suffit, tant qu’il est à mes côtés rien ne peux me freiner, mais aujourd’hui une chose invisible s’est brisée. Sa peur, sa douleur l’empêche de me voir, il se terre dans ses pensées et son passé, laissant la perte de sa sœur le rattraper. Il ne me voit pas... Mon cœur se serre, un froid parcourt mon corps, je suis en colère... Oui d’une certaine manière je le suis, je déteste sa façon de me mettre à l’écart et de s’entêter à vouloir souffrir tout seul, alors quoi ? Il espère que je m’en aille et le laisse pleurer seul, est-ce que c’est ce que je devrais faire ? Peut-être importe ce qui « devrait » être, je suis mes propres envies et mon propre chemin, mes propres choix et ma propre conscience. Ces mots sont vraiment blessants, mais je ne veux pas m’énerver pour ça, je peux comprendre pourquoi il agit ainsi... Je n’ai pas perdu un membre de ma famille, mais moi aussi j’ai dû tirer un trait sur une chose que je ne reverrai jamais. Ce n’est certes pas de la même ampleur, mais je connais cependant cette douleur, le fait de vouloir la surmonter seul, de ne pas vouloir d’aide ou en parler à quiconque en pensant pouvoir la gérer... Et je me suis voilé la face pendant ce temps, jusqu’à ce que Ji Hyuk me fasse craquer en ouvrant la porte de mes secrets. Aujourd’hui celui qui fuit et se voile la face en ne voulant pas accepter sa douleur ni mon aide, c’est lui. Alors oui, je tape contre le mur, la douleur est cette fois physique, mais elle est passagère, cela guérira bien assez vite... Je ne dois pas laisser mon agacement prendre le dessus et rester calme, l’affronter comme le Kyann que je suis est non pas avec ce sentiment qui m’a tout a coup assailli. Au point où j’en suis-je pourrais réellement prendre tout ce qu’il veut si ça peut le soulager, peu importe si c’est blessant ou que ça me brise lentement, je suis fort, assez pour résister et encaisser... Je ne sais pas comment faire honnêtement, j’ai l’impression qu’il a haussé une barrière entre nous alors que nous avions le champs libre, il n’y avait plus rien à cacher, pourquoi... C’est la question que je me pose sans en connaitre la réponse.

Je lui fais face lui demandant de me parler clairement, comment je peux le soutenir s’il refuse de me mettre dans la confidence, mais... Il refuse apparemment, il ne veut pas être soutenu ? C’est quoi cette blague ? Il semble totalement désorienté et malgré la douleur dans ma main, je serre fortement les poings en me faisant saigner, Ji Hyuk est vraiment... #crack : une nouvelle déchirure, mais je la surmonte, je ne montre rien, même s’il dit ne pas avoir besoin de moi je resterai là... Je l’observe se laisser aller contre le mur, sans un mot, je soupire, respire, rien de ce qu’il dit n’est vrai... Il veut juste s’en convaincre. Je me laisse tomber au sol et le regarde sans un mot. Je resterai muet, mes iris le détail, son visage, ses expressions, sa posture, je l’observe attentivement, mais aucun son ne filtre mes lèvres.

Je sors mon portable en pianotant quelques trucs sans faire « attention » à Ji Hyuk, si je dois l’ignorer pour qu’il aille mieux, je le ferai, si je dois l’agacer, je le ferai, si je dois juste me taire, alors je le ferai aussi... Mes phrases ne l’atteignent pas, je suis son petit ami, mais à ses yeux, en ce moment qu’est-ce que je représente au juste ? Un obstacle ? Suis-je un maillon faible ou un maillon fort ? Je l’ignore. Continuant de m’intéresser plus à ce que j'écris sur mon téléphone qu’à mon amant, j’attends qu’il se décide, que ce soit pour me hurler dessus, me traiter d’insensible idiot ou de petit ami indigne, je m’en fiche, il peut même me prendre comme punching ball, la douleur m'importe peu... tout ce que je veux c’est une réaction de sa part qui me laissera une ouverture pour reprendre les rennes, qu’il ouvre les yeux et se rende compte qu’il est le seul à se laisser tomber dans ce cercle vicieux.

Sa sœur est morte ? Amy est vivante. Il a surmonté cette disparition à mes côtés et aussi douloureux que ça puisse être de se remettre dans une situation identique, la conclusion est différente.

Je me demande maintenant.. Aura-t-il besoin de moi, où vais-je devoir jouer les poupées silencieuses jusqu’au bout ?

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 2:45

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Ne lui ai-je pas dit qu'il était ma drogue, mon oxygène, que j'étais accro à lui et que sans ça, je finirai forcément par mourir ? Ne lui ai-je pas répété une bonne dizaine de fois d'affilé que je l'aime et qu'il est précieux à mes yeux ? Ne me suis-je pas sacrifié pour manger un truc que j'ai horreur à travers un baiser à la noix de coco ? Combien de petite chose et de petite attention ai-je échangé avec lui jusqu'à présent ? Beaucoup, et ce n'est peu dire. Alors pourquoi faut-il que cela prenne un tournant aussi dangereux et déstabilisant ? à ce moment-là, j'aurai préféré être enfermé chez moi, à double tour, et attendre que ça passe pour retourner le voir avec un sourire. Enterrer mes peurs au fin fond de mon coeur et continuer à vivre sans m'en soucier. Sauf qu'il était là avec moi, proche de moi, son regard posé sur moi, trop de chose autour de « moi ». Comment fuir et le cacher quand ses yeux ne se détournent pas une minute ? Je ne peux pas relever la tête et bomber le torse en affichant un air fier et heureux, alors que je me sens dévasté et anéanti devant lui. Il voudrait m'aider et j'en ai conscience, pourtant je ne veux pas qu'il se mêle de ce soucis et s'encombre avec. C'est à moi de le surmonter, de l'évincer, pas à Kyann de le supporter et de s'en déranger. Chacun à sa part des choses à faire, et mon copain devrait juste patienter en attendant que la tempête à l'intérieur de moi se calme. Plus il reviendra vers moi avec l'intention de m'en sortir, plus je m'enfoncerai en broyant du noir et en le blessant. Il ne mérite pas d'avoir mal, ni de sentir son coeur se fêler. Je ne veux pas le perdre, mais je voudrais qu'il me laisse pour cette fois. N'est-ce pas bizarre comme sentiment ? N'est-ce pas complètement contradictoire ? Aimer mais ne pas vouloir faire souffrir. Espérer de l'aide mais repousser son sauveur. Pleurer et ne pas vouloir de bras pour nous enlacer. Dépérir mais ne pas attendre de corde de secours. Néanmoins, je suis bien l'idiot qui a poussé Kyann à parler, à se dévoiler, à vider son sac. Mais maintenant, c'est moi qui construit les barrières et l'empêche d'y entrer. C'est moi qui garde ma peine derrière mes portes closes, qui retient tout dans un placard scellé et qui attends que le temps rouille la serrure pour ne plus jamais s'en inquiéter.

Qu'il se tape la main contre le mur me surprend et me donne une mauvais impression de la situation. Il ne se ferait jamais mal si quelqu'un n'allait pas... Et je me doute que le soucis vient de mon comportement, de ma façon d'être distant et de toujours le repousser. Il a beau me faire face, me secouer par ses mots, vouloir me réveiller en touchant une corde sensible ou disant me soutenir. ça ne change rien, ni ma rancoeur, ni ma peur, ni ma tristesse, rien de rien. Au final, j'en deviens juste blessant et désagréable, comme si le faire souffrir pourrait m'aider à remonter la pente. Je glisse vers le fond, sans jamais trouver d'appuie à quoi me tenir. Mon corps se recroquevillant sur lui-même après s'être laisser aller contre le mur, me mettant en boule comme un chaton abandonné et frigorifié. Je m'en veux de dire cela à la seconde où les mots résonnent dans ma tête. Je n'ai pas besoin de toi. C'est faux. J'ai besoin de lui, de sa présence, de son regard rassurant, de sa voix grave et accueillante, de ses bras chaud. J'ai tellement besoin de mon Kyann. Malheureusement, je ne l'avoue pas et attends bêtement que les choses se tassent, le regard dans le vide et la mine indifférente. Il est là, près de moi, pianotant sur son téléphone en « m'ignorant » comme convenu. C'est une bonne chose qu'il ne fasse pas attention à moi, je préfère largement cela.

Mon coeur se serre, il pique, me brûle, me consume. Je suis idiot d'être comme ça, de ne pas réclamer une aide à celui qui compte le plus pour moi. N'en a-t-il pas fait assez pour moi ? J'en ai marre de toujours l'embêter avec ma soeur. Elle est morte, elle ne pourra jamais revenir, et je continue à penser à elle comme on pourrait penser à quelqu'un de vivant. « Et si j'aurai été à sa place... » Je baragouine doucement en reprenant bruyamment ma respiration, une seule fois, un seul souffle, puis je redeviens aussi silencieux qu'une tombe. « Si Minah était là, elle serait adorée... Même par Jun Min et ce gars. » Je parle pour moi-même, me doutant sans trop me douter que Kyann pourrait m'entendre. Min Ah était parfaite, belle, souriante, gentille, parfois autoritaire quand il le fallait. Je ne suis qu'un sale gosse, ronchon, stupide, à peine convainquant. Un nouveau soupir et je tourne mon visage pour le cacher entre mes genoux serrés, étouffant un sanglot. Mes barrières se brisent comme un barrage près à succomber aux flots, aux torrents. « J'aurai préféré qu'elle ne soit pas morte. » Un spasme me secoue brusquement et je sens ma bulle éclater pour y déverser toute ma douleur et ma peine, tâchant mon pantalon d'uniforme avec mes larmes.

« Ky-kyann... Je suis vr-ment désolé... » Je ne sais même s'il a entendu entre mes reniflements et ma bouche collée contre mon genou, étouffant ma voix et la réduisant à un charabia incompréhensible. Comment je ferais sans ma bouffée d'air pour vivre, hein ? J'ai besoin de lui, bien plus que je ne le laisse voir de l'extérieur. à lui de le comprendre et de passer outre mes barrières. Sans ça, il perds du chemin et gagne en éloignement.

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 3:53

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Chaque mot échangé est ancré dans mon esprit, c’est pourquoi je ne doute pas de ses sentiments envers moi, je le sens au fond de lui, cette détresse qu’il camoufle comme pour m’empêcher de l’atteindre, mais quand je lui ai répété que je l’aimais encore et encore... Ce n’était pas pour abandonner face à la première difficulté qu’on allait rencontrer, on a une montagne bien plus grande à affronter dans le futur et je dois être capable de soutenir mon petit ami pour lui donner la force de charger à la conquête de sa liberté. Aujourd’hui son moral est au plus bas, ses pensées ne sont pas tournée vers moi, ses iris ne me regardent pas, comme s’il était plus obnubilé par un fantôme du passé. Me faire mal pour garder ma force était une manière de contrer ses sentiments néfastes devant la dureté de ses mots, mais je vais bien... Je peux saigner, m’érafler, je veux garder le cœur assez fort pour qu’il puisse rebondir sur moi. Plus que son soutient, je veux être son « tout ». Qu’il ne voit que moi, qu’il me regarde et puisse se relever en se rappelant qu’il doit vivre dans le présent. Quitte a ce qu’il souffre, je veux souffrir avec lui et partager sa douleur, s’il pleure je veux être cette épaule sur qui il déversera ses larmes. S'il a peur, je veux être celui capable de le rassurer, je veux qu’il attrape la main que je tends vers lui, qu’il soit capable de me laisser entièrement entrer dans sa vie et non pas juste me le faire croire. N’avons nous pas parlés mariage ? Maison ? Futur ensemble, se promettant un amour éternel ? Il doit arriver à surmonter cette épreuve pour me ramener à lui... Il doit le faire par ses propres moyens. C’est pourquoi après qu’il m’ait rejeté en me lâchant qu’il n’avait pas besoin de moi, je me suis terré dans le silence, plus aucun son ne passa la barrière de mes lèvres. Recevoir ce genre de phrase de la part de la personne qu’on aime le plus est comme se prendre une lance de feu en plein cœur, mon corps pourrait s’embraser, mais pas de plaisir cette fois... Pourtant je ne laisserai pas ce genre de détails me perturber, je le connais... Chacune de ses facettes, quand il m’a fui avant que notre relation ne devienne officielle il était pareil, tentant de contrer ce que son cœur lui dictait. Je ne tomberai pas dans le piège, je fais genre de « l’ignorer » le temps qu’il se décide à réagir, tapant quelques mots sur mon portable, je ne fais plus attention à lui, du moins en apparence, car ce que je marque sur mon clavier me trahirait immédiatement...

Mes mains s’arrêtent de pianoter sans pour autant le regarder, entendant ses phrases qu’il murmure, je comprends ce qu’il raconte, je l’entends... S’il avait été à sa place ? Il est sérieux ? Je mords ma lèvre inférieure en laissant tomber mes bras au sol, il ne me voit pas, bien trop recroquevillé sur lui-même. Levant mon regard dans sa direction, a ses derniers mots, du moins avant qu’il ne lâche prise en laissant sa peine éclater, ses larmes couler, je me redresse en faisant quelques pas silencieux vers lui... Mon cœur souffre avec lui, le voir comme ça, j’ai tellement envie qu’il me demande de l’aide, qu’il compte sur moi. Pouvoir le prendre dans mes bras est aspiré sa douleur. Même si ces mots sont étouffés je les ai clairement entendu, tombant à genoux devant lui, je passe mes bras autour de lui pour le ramener contre ma poitrine, le serrant fortement, une de mes mains dans ses cheveux, je clos mes paupières soulager de voir les barrières se briser.

« Souviens-toi ce que tu m’as demandé Ji Hyuk. Qu’est-ce que je ferai si tu venais à disparaitre, tu te rappelles ma réponse ? » Je resserre l’étreinte en caressant de façon rassurante son dos. « Je ne te pardonnerai jamais si tu penses que tu aurais dû mourir à sa place, jamais. Il pourrait y avoir une centaine de Min Ah, si ça signifie te perdre je n’en veux aucune. » Je souffle tandis que je le laisse inonder mes vêtements, il en a mis du temps à laisser sa douleur se montrer... « Tu es vraiment... » Je me recule pour le regarder, me fera-t-il face cette fois ? Mes mains enlaçant son cou pour qu’il garde la tête droite levée vers moi. « Ne dis plus que tu n’as pas besoin de moi, parce que moi je ne peux pas vivre sans toi... » Mes lèvres viennent se poser sur ses flots coulant sur ses joues, avant de revenir l’enlacer pour qu’il puisse se calmer dans mes bras.

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 15:10

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Tenue ➦ Ma soeur n'était qu'un obstacle dans ma vie, maintenant qu'elle n'en faisait plus partie. Je sais que rien ne pourrait me la redonner, ni les pleures, ni les cris, ni les coups, ni rien du tout. Encore moins faire du mal à mon copain qui reste avec moi, malgré que je sois mauvais et désagréable, même si je suis submerger par la haine et la colère, la tristesse et la peine. Il reste à mes côtés, quitte à se faire physiquement du mal pour ne pas céder. Il ne me quitte pas alors que je plonge au plus profond de ma désolation, comme si une enclume me retenant la cheville et me faisait couler dans ce flot de noirceur et de sentiment négatif. Je sais très bien que Min Ah ne représente plus grand chose comparé à cette montagne que peut être mon père. Je sais que seul lui pourrait réellement me faire du mal et m'anéantir, mais là, maintenant, ce n'est pas à lui que je pense. Les souvenirs refont surface et même s'ils m'envahissent, je ne veux pas que Kyann se mêle de ce soucis et me laisse gérer comme je le peux. évidemment, c'est impossible de surmonter la mort seul. Le blond a pu passer à autre chose après son accident et la perte de motricité, de sa jambe. Il a pu trouver autre chose, se rattraper à une branche, mais moi... Moi, j'ai la sensation que ma branche a été trop lourde pour que je puisse en saisir une seconde. Peut-être que ce garçon pourrait abattre ce morceau de bois qui m'empêche de remonter à la surface, et me servir de parachute, de bouée, ou qu'importe tant que ça me sauve. Alors pourquoi je le rejette ? Pourquoi est-ce que je dis une telle chose ? Je n'ai pas besoin de lui. C'est faux. J'ai autant besoin de lui qu'un poisson à besoin d'eau, qu'un humain a besoin d'air. Je mens ouvertement pour protéger mes barrières, sans me soucier qu'il passe sous silence et m'ignore finalement. C'est mieux ainsi, hein, c'est mieux ? Je deviens dingue à me parler mentalement à moi-même. à moins qu'un fantôme rôde dans ma tête et que je crois encore qu'elle m'écoute. Jihyuk, faut que tu vires cette ombre de ton esprit, que tu supprimes Min Ah de ton âme. Elle ne peut plus rien partager avec toi, fais-toi une raison.

Et si... Si j'étais mort à la place de Minah ? Si Minah était au Japon à ma place ? Et si... Si... C'est stupide de penser ainsi, mais mes songes ont dépassés ma parole et je les entends résonner à mes oreilles. Il a dû entendre mes craintes, mes doutes, mes désires insensés. J'ai peur. Peur de ce qu'il pourrait penser de moi à présent. Il aime un gars complètement timbré, vivant toujours dans le passé malgré lui, partagé entre deux temps que peut être ses souvenirs et ses envies de grandeur, entre sa soeur et son père. Qu'est-ce qu'il a pu trouver de bien chez moi ? Je crois que je perds pieds. Ma carapace vole en éclat au moment même où je me sens trop écrasé par tout cela, laissant mes sanglots me secouer, mes larmes couler. C'est trop pour moi, je ne pourrais jamais tenir seul face à tout ça. J'ai entièrement besoin de lui, de sa présence, de son « tout ». Qu'il ne me tourne pas le dos, qu'il me retienne encore et encore, qu'il me garde avec lui qu'importe les événements. Je m'excuse entre deux reniflements, même si ma voix ne ressemble à rien, qu'elle saute de temps en temps, qu'elle se coupe à chaque nouvelle inspiration. Je cède à cette part de tristesse, je cède mon monde à Kyann. Je m'ouvre entière à lui en briser les barrières, en virant les portes. J'ai besoin de toi.

Ma tête se décolle de mes genoux quand je le sens m'attraper dans ses bras et me serrer contre lui. Il est là, quoi qu'il arrive, Kyann est toujours là. Je suis trop stupide pour le repousser de la sorte et vouloir l'écarter de mes soucis. Il est ma moitié à présent, une seconde part de moi. Je ne peux m'en débarrasser. Je ne veux pas m'en débarrasser. Ses caresses dans mes cheveux m'apaisent et me calme, elles soulagent les battements effrénés et douloureux de mon coeur. Cette question. étrangement, elle m'arrache un sourire tordu à travers mon visage souillé par les larmes. « Tu as dit que... Tu ne pourrais pas vivre sans moi. » L'avouer à voix haute me redonne envie de pleurer et je m'en veux d'avoir pensé une chose aussi atroce. Kyann ne pourrait vivre sans moi et il n'aurait sûrement jamais pu vivre avec ma soeur jumelle si c'était moi le malheur de l'histoire. Doucement, je me cale contre lui en fermant mes paupières, ronronnant presque sous ses caresses dans mon dos. Ses mots achèvent cette envie de pleurer, redoublant ces perles salés qui ne cesse de creuser des sillons de plus en plus large sur mes joues rouges, imbibant ses vêtements. Mes paupières s'ouvrent à nouveau et je croise ses iris en me pinçant les lèvres, l'affrontant enfin dans un combat silencieux, ses mains m'empêchant de laisser ma tête tomber. Les mots sont encore difficile à venir, tandis que l'eau s'échappant de mes yeux retracent ses doigts avec humidité et chaleur. « Pardonne-moi... Je m'en veux tellement. » Je parle alors qu'il m'embrasse les joues, récoltant les larmes qui n'arrêtent plus de couler. Un sourire maladroit au bord des lèvres, je viens les déposer sur sa mâchoire, puis je cherche ses lèvres pour les sceller. Détachant mes lippes sans pour autant m'éloigner de sa bouche, je le regarde une nouvelle fois dans les yeux, osant enfin me confier. « Elle me manque terriblement... Venir dans cet hôpital m'a... Juste rappelé ô combien ça fait toujours mal... » Je ne veux pas fermer mes yeux et revoir les images de ce soir là. Je ne veux pas que Min Ah hante encore et toujours mes songes, la moindre de mes pensées. « Kyann. Je veux partir d'ici. » De cet hôpital, de ce coin à l'abri, du périmètre. Je veux retourner dans un endroit saint qui ne ravive aucune douleur, aucune peur.

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 20:47

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Tenue ➦ Je ne pouvais pas en vouloir à Ji Hyuk de ramener les souvenirs de sa sœur après ce passage à l’hôpital, dès le début je savais que cela risquerai de le bouleverser, de le faire déprimer en superposant le passé au présent. Mais je suis là, mon rôle de petit ami et aussi de passé outre tout ça, tenté de passer au-dessus de la douleur qu’il tente de me faire ressentir à cause de ses propres blessures. Ses mots seront effacés bien assez vite, pour le moment tout ce qui m’importe est qu’il ouvre les yeux, qu’il s’appuie sur mon épaule, elle est là pour ça, pour qu’il ne souffre jamais seul, bien que je préfère encore qu’il ne souffre pas du tout. Me dresser contre son père, affronter des montagnes plein plus grande que moi je pourrais le faire, je n’ai pas peur de m’écraser dessus, j’aurais qu’à me relever jusqu’à ce qu’on ait réussi à la gravir, mais là, c’est contre un fantôme que je dois lutter. Comment vaincre quelque chose qui n’est pas visible ? Le seul qui peut y faire face et me demander de l’aide c’est Ji Hyuk.

Mais au lieu de ça il me repousse en me disant simplement qu’il n’a pas besoin de moi, inutile de dire que cette phrase est douloureuse, pourtant je la mets de côté encore une fois, mais je ne vais pas pour autant lui faciliter la tâche en le prenant dans mes bras de force, non... Je vais attendre qu’il me réclame, qu’il m’appelle, qu’il ait besoin de moi tout simplement. C’est donc ainsi que j’ai simplement pris place dans le silence en face de lui, aucun son, aucun mot, aucun regard, je le laissais réfléchir et mettre les choses au clair comme un grand... Puis ses premiers murmures résonnent, chacun d’eux sont des poignards, je déteste l’entendre dire ce genre de chose, on ne change pas le passé et est-ce qu’il serait vraiment capable de renoncer à cette vie qu’on est en train de bâtir pour laisser sa place à sa sœur ? Quand les barrières se brisent et qu’il me laisse enfin accéder à son monde, lorsqu’il m’ouvre les portes et laisse les larmes couler sans les retenir, que sa voix me réclame, je ne mets pas longtemps à venir proche de lui et le prendre conte moi, l’enlaçant fortement. J’en avais besoin autant que Ji Hyuk, de le sentir enfin lâcher prise en ma présence, qu’il m’accorde le « plein » pouvoir, je ne veux pas qu’il mette des limites entre nous. Mes mots commencent à sortir et je lui pose une simple question, il y répond naturellement et je souris doucement. Comment pourrais-je vivre sans lui ? Je suis sûre que sa sœur devait être une personne fascinante, mais à mes yeux elle n’aurait jamais pu l’égaler.

Ses yeux laissent couler ses larmes à flot et je me fiche bien que mes vêtements en soit trempés, qu’il laisse tout s’échapper, ça ne pourra que lui faire du bien... Le forçant à me regarder, je peux enfin plonger mes iris dans les siens sans y lire une envie de me fuir, j’ai cette drôle d’impression qu’il m’a fallu une éternité pour qu’il me voit de nouveau, ses longues minutes m’on semblait des heures. Récoltant de mes lèvres ses perles salées qui ne cessent de coulées. Sentant ses lèvres se poser sur moi, cherchant les miennes je lui montre le chemin pour les lier dans un doux et chaleureux baiser. Puis à peine séparé, il se confie à moi et je caresse son visage de mes pouces avant de coller mon front contre le sien.

« Je sais chaton. » C’était simple, mais le ton de ma voix était calme et réconfortant, je ne suis pas idiot, depuis le début c’est ce qui m’inquiète le plus, vivre ce genre de situation pour lui ne peut être qu’une torture le ramenant dans des souvenirs qu’il n’a pas besoin de raviver. Je me relève en le redressant dans mon élan, le serrant contre moi une dernière fois, je laisse mon bras tomber laissant ma main rejoindre la sienne, l’attrapant en entrelaçant nos doigts je le tire doucement pour qu’il avance.

« Rentrons à la maison ~ » Je ne dis rien de plus, le guidant jusqu’à chez nous sans un mot, nos pas sont en rythme et je ne le lâche pas, je me fiche de ce qu’on peut penser. Les minutes s’écoulent et le trajet qui m’avait semblé si long pour l’allée, me semble tout à coup bien court, nous voilà devant notre immeuble. Appuyant sur le bouton pour appeler l’ascenseur, je le pousse à l’intérieur, les portes de métal se referment, je plaque mon amant contre l’un des murs en fer et je l’embrasse amoureusement dans de nombreux petits baisers, un fin sourire sur mes lèvres.

« Aussi douloureux que ce soi, ne me met plus jamais à l’écart, je suis le seul capable de te faire oublier et te faire avancer. » Je le regarde sincèrement, pour moi ça ne faisait aucun doute, je prendrais possession de toutes ses pensées si cela peut l’aider à ne plus succomber au passé. Puis les portes s’ouvrent et on fait face à l’appartement d'Amy, je fixe l’endroit clos, pour regarder mon petit ami en resserrant l’étreinte de nos mains. Ouvrant la porte de chez moi, je soupire doucement en allumant toutes les lumières, virant ma veste, je souris a mon amant en le ramenant contre moi une nouvelle fois.

« J’ai dit à Amy que j’arrangerai sa maison, tu veux m’aider ou tu préfères m’attendre ici ? » Regardant l’heure je repris. « On peut aussi le faire demain, dis-moi ce que tu veux qu’on fasse bébé. »

Ce message a été posté Mer 22 Avr - 21:42

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Tenue ➦ J'ai l'impression d'avoir perdu des années en l'espace de quelques minutes, me refermant sur moi-même comme une huître, gardant ma coquille scellée et difficile à briser. Combien de temps s'est écoulés avant que je n'éclate en sanglot et réclame mon petit ami ? Je sais très bien qu'il ne peut pas affronter un fantôme comme il pourrait le faire avec mon père ou autres, mais moi non plus, je ne parviens pas à la battre et à vaincre. Ma soeur est toujours là dans un coin de ma tête, elle hante et m'empêche parfois d'avancer. Quelle honte, jusqu'à quand vais-je devoir supporter une telle chose ? Je crois qu'au moment où j'ai imaginé les places inversées, mon coeur s'est tellement serré que je me suis senti stupide et bon à rien. Kyann n'a pas besoin de ça, il n'a sûrement pas envie de visualiser les mêmes horreurs que moi. Pire encore, il n'a encore moins besoin d'entendre de telle parole, de telle bêtise. Je l'aime et je le fais souffrir. Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Du moment où je sais, où je comprendre même, qu'il est plus important qu'un souvenir, je ne fais que pleurer et le réclamer. Min Ah ne peut pas me prendre dans ses bras, ni me rassurer que demain sera meilleur qu'hier. Min Ah appartient à un autre univers bien éloigné du notre, un univers qui ne peut se mélanger avec celui dans lequel nous vivons avec Kyann. à ce moment-là, je réalise assez tard que j'ai réellement besoin de lui et que mentir ne m'apportera rien. Je ne le protège pas de mon malheur, et je ne me fais pas du bien non plus.

Si les minutes ont filées à vitesse grand V tout à l'heure, à présent, elles semblent comme suspendu dans le temps. Je ne me suis pas pressé pour quémander la présence de kyann, mais sûrement ai-je eu besoin de refaire de l'ordre dans ma cervelle. Min Ah va là, dans le passé. Kyann va là, dans le présent et le futur. Ce fut un peu compliqué de ranger les bonnes choses à leur place après ce coup de massue dû à ces souvenirs troublants, mais j'en suis venu à bout. Mon copain reprend sa place initiale dans ma vie, tandis que je le sens me serrer contre lui pour me border et me calmer. Je me sens bien ainsi, à verser toute les larmes de mon corps dans son vêtement. Je n'en suis pas désolé pour cela, après tout, c'est lui qui m'a ramené contre son tee-shirt dans une douce et pourtant forte étreinte. Sa chaleur se propage dans mes membres gelés, réchauffant doucement mon corps jusqu'à mon âme. Kyann, c'est un peu comme mon soleil. Il m'éclaire, me guide, me tient au chaud, me permet d'être heureux et aussi rayonnant que lui. Min ah, c'est l'inverse, une lune en pleins soir d'hiver. Je ne dois pas vivre la nuit, mais le jour. Tel que mon copain ne peut pas vivre sans moi, et moi sans lui. Même si j'ai pensé le contraire tout à l'heure en pleurnichant sur les chances de ma soeur si elle était vivante à ma place. De tout façon, on ne peut rien changé à la vie, ni au passé, ni aux choses qui doivent arrivées. C'est ainsi, qu'importe la situation, il y a des choses qui ne peuvent être modeler ou échangé.

Les yeux dans les yeux, nous pouvons enfin nous affronter dans un combat visuel et prenant. Il était temps, devait-il penser depuis le temps que je détourne mes pupilles pour éviter de croiser les siennes. ça me gênait pour cette histoire avec Amy, puis pour la haine des deux jeunes hommes et enfin, ces mauvais souvenirs qui me hantaient depuis mon arrivée dans cet hôpital. à force d'accumuler, ça ne donne rien de bon. Kyann a dû s'en rendre compte, c'est même sûr et certains. Il est toujours là à sécher mes larmes et taire mes pleures, tandis que je réclame un baiser en embrassant sa joue, puis en cherchant sa bouche. J'aime le sentir contre moi, pouvoir serrer mes doigts autour de sa veste, sentir son souffle sur ma peau ou ses mains sur mon visage, mon cou. Une façon particulière de me raccrocher à lui et de ne pas vouloir m'en détacher, pour rien au monde. ça fait du bien d'être de nouveau comme avant, de l'embrasser sans peine, sans hésitation, et même de me confier à lui. Elle me manque, mais il le sait mieux que n'importe qui sur cette planète. Je me permet simplement de rayer les hôpitaux de ma vie, quitte à mourir vidé de mon sang sur le bord d'un trottoir, jamais je ne remettrais les pieds dans un tel endroit.

Rentrer, c'est la seule chose que je désire à présent. Fuir ce bâtiment qui me fait de l'ombre et me donne la sensation d'étouffer. Kyann le comprends une nouvelle fois et me tire avec lui, quittant le sol. Main dans la main, je regarde rapidement ces dernières avant de remonter mes yeux jusqu'à son visage et sourire. Rentrons, je suis bien d'accord. Surtout parce que je l'ai proposé en premier et que j'en meurs d'envie! C'est limite vital pour moi. Pas besoin de mot durant cet énième trajet jusqu'à chez nous. Le rythme de mon coeur, le son de son pas sur les pavés, sur la cadence de nos respirations en commun, il n'en faut pas plus pour m'occuper l'esprit et penser à autre chose. La distance se creuse entre nous et l'hôpital, et dans un autre sens, elle se réduit jusqu'à la résidence. L'immeuble se profile devant nous et je suis bien heureux de le revoir, même aussi vieux et croulant qu'auparavant. Cette fois-ci nous ne prenons pas les escaliers, favorisant l'ascenseur et l'intimité que l'on peut y obtenir une fois les portes fermées. Intimité qui se réduit à nos lèvres scellées dans plusieurs petits baisers amoureux et passionnés, mes paupières closes pour apprécier cet instant reposant et pleins de douceur.

« Je te le promet. » Je souris doucement, avant d'hausser un sourcil en le regardant. « Tu n'es pas un peu prétentieux, là ? » Genre, « je suis le seul », c'est une phrase pleine de prétention, non ? Bah je m'en fiche, j'aime ça. Il peut même me dire qu'il est le seul à pouvoir me regarder et pas les autres, que je serais quand même d'accord. Les portes s'ouvrent et nous quittons la cabine pour rejoindre le couleur et la porte de chez Amy. Aah, douce douleur au coeur. Je ne tiens pas à voir l'étendu des dégâts une seconde fois, même si j'aime beaucoup la blonde qui vit à l'intérieur. Mes yeux se ramènent à lui quand il serre nos doigts, puis il se dirige vers chez lui pour ouvrir la porte et y entrer. Je le suis sans un mot, retirant aussi ma veste d'uniforme que je plie et dépose dans un coin. Juste à temps avant qu'il ne me reprenne dans ses bras.

Je l'avais oublié ce détail, sûrement à cause de ma crise. Le faire, ne pas le faire, attendre, y aller avec lui. Je ne sais pas, ça m'embrouille. Je réfléchi rapidement en regardant aussi l'heure, même si je m'en fiche qu'il soit minuit passé ou presque cinq heures du matin. C'est Amy, quand même. « Je viens avec toi. Tu ne pourras pas tout ranger correctement et puis, tu es trop maladroit pour certains trucs de fille. » Je m'auto-proclame l'égal d'Amy en matière de connaissance féminine. Non mais sérieusement, je ne peux pas laisser Kyann tout faire tout seul en broyant encore du noir. « Allons y maintenant, sait-on jamais s'il la relâche demain matin et que nous sommes encore au lit. » Sait-on jamais, hein. Puis, ça nous évitera de rester à ne rien faire chez lui ou chez moi. Quant à faire des trucs cochons... Autant avouer que je n'ai pas trop la tête à ça ce soir-là.

Je décide finalement à sa place en me détachant de lui pour tirer sur son bras et le forcer à me suivre en dehors de son appartement, fermant sa porte derrière nous. C'est complètement fou, mais en partant avec les urgences, personne n'a pensé à fermer la porte à clé. Il suffit que j'abaisse la poignée pour qu'elle s'ouvre dans un silence de mort et que la pénombre nous accueil. Avec la lumière du couloir, on distingue à peine le bordel dans la pièce, on pourrait presque croire que rien n'est arrivé. « Et dire que nous vivons à côté et qu'on n'a rien vu, ni entendu venir. »

Ce message a été posté Jeu 23 Avr - 3:37

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Tenue ➦ Je me souviens de cette détresse qu’il affiche, celle qu’il avait ce soir-là dans le parc avant qu’il ne me dévoile toutes son histoire sans savoir qu’on serait aussi lié quelques mois plus tard. Ses larmes coulaient sur ses joues, ses mots étaient étouffés par la peine, la colère et tout son corps semblait réclamer de l’aide, criant sa rage silencieusement. Je ne le connaissais pas à l’époque, mais il est mon amant aujourd’hui et il peut tenter de me fuir, de me garder à distance, il doit être capable de me parler comme il a réussi à le faire face à cet inconnu que j’étais. Dorénavant je compte bien devenir son pilier, s'il pleure je sécherai ses larmes, je lui redonnerai le sourire et lui répèterai sans cesse combien je l’aime et que j’ai besoin de lui. Aussi douloureux soit-il, le passé doit rester le passé et ne jamais venir se mélanger au présent, les souvenirs peuvent demeurer dans l’esprit, les bons moments, il peut craquer de temps en temps sous le manque de la personne disparut, mais ça ne doit jamais l’empêcher d’avancer. Dire des choses inutiles comme « et si j’étais mort a sa place » ou autres trucs du genre c’est une torture pour moi, un acte cruel envers l’homme qui l’aime plus que tout. Ji Hyuk doit faire face au fantôme de sa sœur et arrivé à lui dire « adieu » je ne peux pas le faire pour lui... Mais, je pense que mon petit ami en est capable, c’est pourquoi je lui laisse l’occasion de le faire sans le forcer. Reprendre ses esprits et se calmer un peu pour enfin me remarquer.

Par chance il finit par le faire dès l’instant où ses lames se mettent à couler et le tenir contre moi est un véritable soulagement, me laissant traverser ses barrières qu’il venait d’instaurer c’était ce que j’attendais en demeurant muet. Mon amant peut vraiment être têtu, mais heureusement je le suis bien plus que lui et quoiqu’il se passe jamais je ne l’abandonnerai, peut importe les mots qu’il serait capable de me jeter à la figure pour me faire fuir, je resterai telle son ombre ancré à ses côtés. Notre étreinte est douce et chaleureuse, même si mon torse s’humidifie sous les assauts larmoyants de Ji Hyuk, je veux qu’il continue de compter sur moi, dès maintenant et à jamais. Je veux le soulager de ses maux, le réconforter quand ça ne va pas, qu’il oublie cette obsession de vouloir agir seul, car dès l’instant où il a accepté de sortir avec moi, dès qu’on a avoué nos sentiments, il ne l’était plus. Ses doigts s’agrippant fortement à moi, ses iris rencontrant les miens, des caresses sur son visage, un baiser amoureux et rassurant, tout reprenait peu à peu sa place. Mais on ne pouvait pas rester ici, je ne laisserai plus Ji Hyuk mettre les pieds dans un hôpital si c’est pour le retrouver aussi perdu et désorienté. Attrapant sa main, je me fiche complètement des postes que pourraient mettre le Royal Shit sur internet, je me fous des rumeurs ou des gens qui pourraient nous voir, je garde fermement ses doigts entre les miens pour le conduire jusqu’à la maison, un endroit où il serait à l’abri et où ses souvenirs sont beaucoup plus « joyeux » que ceux qu’il laisse actuellement derrière nous. Le silence sur le trajet n’est pas pensant ou lourd, il est calme et serein, dans les sons de nos pas, les battements de nos cœurs, de légers regards échangés, la pression de nos mains se resserrant. Rapidement on se retrouve devant notre immeuble et je profite du temps qui nous ait donné dans l’ascenseur pour le plaquer et l’embrasser. Une petite série de baisers remplis de douceur et de passion, la douleur ressentie plus tôt a disparu dans nos étreintes.

« Je préfère ça » lançait contre ses lèvres que j’embrasse à nouveau dans un léger sourire, ça faisait du bien de se retrouver ainsi, même si notre « éloignement » n’avait pas duré longtemps, je ressentais pourtant un sentiment de « manque » et j’étais en train de le combler en le gardant contre moi. Je prends une expression des plus sérieuses pour répondre à sa remarque :

« Quand ça te concerne, je suis le seul. Prétentieux ou non, ça ne change rien. » Je souris, fixant son regard pour demander. « Pourquoi tu y trouve un truc à redire ? » Lui tirant légèrement la langue, les portes de la cage s’ouvrirent et on se retrouva devant l’appartement d'Amy pendant quelques secondes, avant de l’emmener chez moi. Histoire qu’on se mette à l’aise, ce que je fis une fois rentré en enlevant ma veste, le regardant en faire de même je reviens à l’assaut d’une nouvelle étreinte, incapable de rester loin de lui bien longtemps, mais je lui propose de ranger l’appartement d'Amy, je lui avais dit avant de partir et je ne voulais pas qu’elle rentre chez elle en se retrouvant avec des affaires retraçant son agression, ce serait quand même cruel. Elle peut jouer les fortes, je pense qu’elle gardera des séquelles et vaut mieux lui éviter celle qu’on peut arranger. Cependant, je sais aussi que mon petit ami n’est pas dans la meilleure forme mentale et je peux très bien remettre mes plans à demain pour me reposer à ses côtés, regarder la télé, manger un truc, bref rester sage, mais au calme. Quoi qu'il décide je ferais comme il voudra, non pas parce que je suis un homme soumis et sans personnalité, mais parce que je veux rester avec lui. Puis il m’annonce qu’il m’accompagne et honnêtement...

« Tu marques une point ! » Dis-je en riant de bon cœur, je suis sûr qu’elle pourrait retrouver du liquide vaisselle à la place du gel douche ! Enfin façon de parler, mais je suis un boulet quand ça concerne l’organisation et le ménage, il y a qu’à voir mon appartement... Bien que je fasse -un peu- des efforts grâce à Ji Hyuk, puis il passe beaucoup de temps ici, donc il s’en occupe pas mal, donc oui il est beaucoup plus doué que moi pour ça... Surement que c’est à cause de ce genre de détails que je le domine kekeke. Quoi ? C’est hors contexte ... Haha. Déposant un baiser sur son front je hoche la tête.

« Ok, allons faire un peu de ménage alors ! Huhu, ça craint. » Dis-je surtout pour moi, si j’avais su que je dirais ce genre de chose en riant. Bon au moins on est tous les deux ensemble, ça peut être fun mine de rien. Ji Hyuk tire mon bras après avoir brisé notre étreinte et je le suis sans broncher à l’extérieur de mon appart, pas besoin de fermer à clef on est juste à côté, puis on pourrait avoir besoin de quelques trucs à prendre chez moi pour nettoyer une fois rangé. En tout cas c’est une chance que personne n’aient pensés à fermer la porte de chez elle, sinon on aurait dû renoncer pour ce soir, le concierge doit surement dormir à cette heure-ci, donc lui demander de nous ouvrir... Ça aurait été peine perdu. La porte ouverte, j’écoute les mots de Ji Hyuk en le regardant amoureusement, frottant ma main sur sa tête avant d’allumer la lumière de l’appartement.

« On ne pouvait pas deviner, quand une personne ne veut pas qu’on découvre quelque chose, on ne peut pas le faire pour elle chaton. Moi aussi je pourrais m’en vouloir, mais ce qui est fait est fait, on ne peut rien changer, alors ne pense pas à ça et mettons-nous au boulot ! » Un petit clin d’œil je fais quelques pas en sentant des « crack » sous les pieds, surement des morceaux de verre qui se sont brisé... Les meubles son un peu en bordel, pas mal de choses sont tombés et brisé tel que des vases ou de la vaisselle... Je soupire en levant les bras au-dessus de ma tête pour m’étirer fortement, genre comme si je faisais quelques échauffements, commençant à remettre la table à sa place, relever les chaises qui ont dû tomber, je ne sais pas ce qui s’est passé ici, mais plus que la « violence » c’est comme si une tornade était passé par là.

« L’appartement est petit, ça ne devrait pas être long. » Je m’accroupis pour ramasser les verres comme un idiot, ne pensant pas que ce serait plus simple avec une pelle et un balai... Non forcément je ne suis pas doué pour ça, faut pas l’oublier et résultat ... Je grimace en sentant un morceau entrer dans ma peau, le sang coulant sur ma main... « Zut~ » Oui ce n’est pas bien grave, continuant malgré tout quitte à en ressortir les mains lacérées par mon manque de talent visibles.

« On devrait lui demander de nous payer un repas quand elle sortira ~ » un petit rire, de toute façon il y a eu plus de peur que de mal dans cet histoire, donc autant se dire que tout s’arrangera et rentrera dans l’ordre bien assez vite.

Ce message a été posté Jeu 23 Avr - 17:32

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Feat JiKyann

Tenue ➦ C'eut été un acte complètement stupide que de vouloir éloigner de moi la seule personne qui m'aime à ce point dans ce monde. J'ai cru pouvoir l'affronter seul, m'imposer mes limites en m'enfermant quelques minutes dans mon monde, chasser ce fantôme par moi-même, mais au final, je n'ai fait que du mal à mon petit ami en disant que je n'avais besoin de lui. Une fois que les larmes ont éclatés au grand jour et que les portes se sont à nouveau ouverte, Kyann en a profiter pour s'y infiltrer et reprendre sa place, détrônant par lui-même cet esprit qui hante le miens. Je ne cesse de pleurer, blessé et meurtri par les images du passé, par ces douloureux souvenirs qui reviennent me briser. Sans mon copain, sans ce singe, sûrement que je ne pourrais pas remonter cette pente. Il m'aide, me protège, veille sur moi. Avec encore un peu de difficulté, je m'ouvre à lui, avouant ô combien ça fait toujours aussi mal de vivre ainsi, avec son image dans ma rétine, avec ses sourires derrière les paupières et sa voix ancrée dans mon ouïe. Je l'adorais ma jumelle, elle était tout pour moi et nous n'étions jamais l'un sans l'autre... Être ainsi violemment séparé d'elle, ça laisse quelques séquelles. Il sera plus dure que prévu de refermer les plaies qu'elle m'a laissé en me quittant, et Kyann doit sûrement avoir du boulot pour les panser une à une, jusqu'à la dernière. Ce n'est pas en me disant une seule fois « je vais y arriver » que cela marche forcément.

La première vague est passé, et je suis enfin heureux de pouvoir le regarder franchement et à nouveau dans les yeux. Nos lèvres se retrouvent comme avant, dans un baiser langoureux et pleins de sentiments. J'ai cru, l'espace de quelques minutes, ne plus jamais en partager des comme ça avec lui. Heureusement, Kyann est bien plus fort qu'un fantôme, et il ne s'est pas laissé abattre par l'image envahissante de ma jumelle. Son reflet ne pourra peut-être jamais disparaître de la surface de ma conscience, se terrant dans un coin de ma tête, mais je sais que mon copain sera toujours plus fort, plus imposant qu'elle. à présent décidé, nous pouvons partir de cet endroit main dans le main et éviter encore de replonger, surtout pour moi. Je ne suis pas déçu de partir d'ici pour rejoindre la maison, me fichant pas mal que des passants puissent nous voir ou nous juger. Il est tout ce que j'ai de plus précieux et personne ne pourra me l'enlever, qu'importe la situation. Nos mains se balancent doucement en rythme, nos pas nous rapprochant doucement de notre résidence qui fini par se dessiner au loin. Ce lieu par contre m'a beaucoup manqué et c'est le coeur tambourinant que je le suis à l'intérieur, m'enfermant avec lui dans l'ascenseur. Cette cabine est témoin d'énormément de chose entre nous, des baisers, des caresses, des mots, des regards. Les murs sont imprégnés de plusieurs souvenirs délicats et romantiques, amoureux ou torrides. Je ne me lasserai jamais de ses lèvres, de ses baisers, de cette chaleur qui me monte aux joues et me réchauffe le coeur. S'il faut promettre pour cela, alors je lui accorde tout ce qu'il veut.

Un sourire se peignit sur mes lèvres que je n'éloigne des siennes, heureux que les choses se soient finalement arrangés. Mon copain semble bien prétentieux en se déclarant être le « seul » dans ma vie, celui qui a droit à tout, celui qui me monopolise avant les autres. Ce n'est pas un reproche, puisqu'il est mon copain, l'homme que j'aime et que je veux aussi pour moi seul. Personne ne s'approche de lui, personne n'a le droit de le « toucher » comme moi je peux le toucher. En bref, je pourrais être aussi prétentieux que lui en déclarant une telle chose. « Bien sûr que non. » Mon sourire l'élargit et je lui vole un énième baiser après qu'il est tiré sa langue. Quelques minutes plus tard et nous sortons de l'ascenseur, passons devant l'appartement d' Amy, pour rejoindre le siens. Je retire ma veste en même temps que lui, juste avant qu'il ne revienne à la charge pour un câlin dont j'en profite largement. Puis le sujet qui fâche me tombe dessus et malgré l'angoisse qui me tord les boyaux, j'accepte quand même. Quand j'y pense, Amy se sentira sûrement plus à l'aise dans un environnement rangé et nettoyé, plutôt qu'un appartement en désordre et sale. Quant à l'autre connard qui lui sert de copain... J'espère pour lui qu'il ne remettra jamais les pieds ici, dans cette résidence. Non seulement je lui fracasse le crâne contre le mur, mais j'appelle aussi les flics. C'est décidé, Amy ne revivra pas cet enfer tant je vis ici, tant que je suis son ami.

« J'ai toujours raison. » Je lui fais un clin d'oeil en tirant à peine ma langue, fier de moi. En même temps, qui est l'idiot qui fait son ménage ? Moi. Qui doit lui faire à manger pour ne pas qu'il crame la baraque ? Moi. Qui s'occupe de ses lessives et d'étendre son linge sur le balcon ? Toujours moi. Non mais franchement, je suis le seul apte à faire réellement le ménage chez Amy, sans foutre plus le bordel. Effectivement, on se demande pourquoi ce n'est jamais moi le dominant dans notre couple, pff. « Venant de toi, ça fait peur. » Fis-je en ricanant de son baiser sur mon front, défaisant notre étreinte pour le tirer à ma suite hors de son appartement, puis vers celui de notre voisine en commun. à voir de loin et dans la pénombre, ça ne semble pas si en désordre et dévasté. Je déglutis en imaginant la scène une fois que la lumière brillera dans la pièce, serrant fortement la main de Kyann en reprenant mon souffle. ça me fait mal au coeur de penser à tout ça, de me dire qu'on n'a rien pu faire pour éviter le pire, que Amy a souffert juste à côté de nous. Je ravale une nouvelle fois ma salive à sa caresse, hochant doucement la tête avant d'affronter l'appartement de la jeune blonde. Comme prévu, il est sens dessus dessous, à peine reconnaissable.

Ne pas y penser et se mettre au boulot, c'est le mieux qu'on puisse faire. J'acquiesce doucement de la tête en me pinçant nerveusement les lèvres, acceptant le fait qu'Amy ne voulait rien montrer et qu'on a été suffisamment stupide pour tomber dans le panneau. Comme paralysé, je regarde mon copain marcher dans la salle en entendant des bruits de verre craquer sous ses pieds, grimaçant à cette sensation. Il s'occupe déjà de remettre la table en ordre et je viens rapidement l'aider à replacer les chaises autour de celle-ci. Que s'est-il passé pour que les meubles soient aussi décalés et ébranlés ? Je n'ose imaginer l'épreuve par laquelle est passée Amy avec ce sale type, mordillant ma lèvre avec stresse. « C'est le même que les notre... » ça m'angoisse encore plus d'admettre cela. Je ramasse quelques objets au sol pour les ranger dans le meuble approprié et de nouveau à sa place, quand Kyann se coupe avec un éclat, attirant aussitôt mon attention. Mais quel boulet! Il fait comme si de rien, continuant son petit ménage sans même se soucier de son doigt en sang. Il m'agace quand il agit avec autant d'insouciance, tandis que je me ronge les sangs.

« Tu peux toujours essayer, chéri ~ » Je me rapproche de lui, attrapant son bras, puis sa main pour regarder son doigt blessé. « Tu devrais me laisser faire pour les trucs qui coupent, hm. Occupe-toi de remettre les meubles en place. » Mais avant qu'il ne fasse quoi que ce soit, je porte son doigt à ma bouche et le glisse entre mes lèvres pour « sécher » le sang, histoire qu'il arrête de couler. « Fais attention à toi, s'il te plait... Je ne tiens pas à t'emmener à l'hôpital pour des points de suture. » Disais-je en venant lui taper le front avec une pichenette. Je le laisse enfin, cherchant un balais pour m'occuper de ramasser les débris par terre et les jeter comme il faut à la poubelle. Faudrait aussi passer un coup de serpillière... Il y a du sang un peu partout.

Ce message a été posté Jeu 23 Avr - 21:31

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Tenue ➦ Tout rentré doucement dans l’ordre et je récupérais enfin mon petit ami dans un esprit qui lui ressemblait plus que ce qu’il avait bien voulu me montrer durant ses dernières minutes à sombrer dans le passé. J’étais bien décidé à lui faire oublier sa douleur et le manque qu’il ressentait, je prendrais tellement de place dans son cœur et dans ses pensées que son âme tout entière sera liée à la mienne, je comblerais se vide laissé par sa sœur, même si je sais qu’elle demeurera toujours dans un coin de sa mémoire je compte faire en sorte que ses souvenirs le fassent sourire avant de le faire pleurer ! C’était une mission que je m’imposais en tant que petit copain, le voir dévasté ne faisait du bien ni à lui, ni à moi, nous n’avons pas besoin de ça, des obstacles bien plus durs et fort se trouverons sur notre route et on devait rester uni et solide pour y faire face de front. Mais maintenant qu’il était calmé on devait simplement s’éloigner de cet endroit, ce lieu qui ravive les blessures qui cicatrice doucement dans le cœur de mon amant. Il nous fallut quelques minutes pour rentrer chez nous, un trajet calme, mais apaisant. Tout comme lui, j’avais besoin de sa chaleur, de le sentir contre moi et je ne me prive pas de me servir une fois les portes en métal se refermant sur notre passage, sentant les secousses de la machine qui monte nous ramenant à nos appartements, profitant de plusieurs échanges doux et amoureux, passionné et chaleureux. Je veux qu’il me voie, qu’il ne se détourne jamais de ma présence, que ses yeux ne cesse de se poser sur moi. Je déclare sans gêne et sans aucune hésitation que je suis le seul, peut importe les raisons, je veux être cette « unique » personne capable de le soutenir, de le toucher, de l’aimer, de le regarder, de l’embarrasser, le seul qui remplisse ses pensées et comble ses désirs, le seul auquel il montrera ses faiblesses et ses craintes, ses larmes et ses doutes. Le seul devant qui il se déshabillera et succombera à ses pulsions, le seul qu’il verra. Oui, je veux être sa moitié au singulier. Est-ce trop demander ? Je m’en fiche bien, quand ça le concerne je deviendrais égoïste et possessif, mettant des peaux de banane sur la route de mes « rivaux » bien que personne ne soit apte de me détrôner, j’en suis convaincu. Après tout qui serait capable de l’aimer comme je l’aime ? D’un amour incommensurable, infini, sans limite. Je pourrais mourir pour lui et même survivre aux maladies incurables, je ne le laisserai jamais seul, jusqu’à la fin je tiendrai sa main, car mon bonheur se trouve à ses côtés.

Heureusement que cela ne le dérange pas, j’aurais pu sentir un miroir se briser dans mes pensées s’il avait osé plaisanter sur ça, haha ! Non plus sérieusement, nous sommes bientôt arrivé et je profite surtout de ce « dernier » baiser qu’il m’offre avant de quitter l’ascenseur. Chez moi, on se met à l’aise dans un nouveau câlin, j’aimerais simplement le garder contre mon torse et ne plus avoir à le lâcher, juste le serrer et l’aimer sans compter les secondes qui passent, pourtant je dois briser ce moment pour lui parler de l’appartement d’Amy, je sais que ce n’est pas facile pour lui, nous avons des visions différentes et des ressentis opposés aussi, bien que nous sommes tous deux inquiets pour la jeune fille bien entendu, il est plus démonstratif que je ne peux l’être, mais ça fait partie de moi. Pourtant, il faut avouer que seul je ne serai pas allé bien loin, vu mon talent inné pour le ménage... Un désastre, par chance ma « petite femme » fait les choses pour moi, il est beaucoup plus doué que je ne le serai jamais, je pourrais y mettre toute la bonne volonté du monde, je suis un cas désespéré. De toute façon, même si aujourd’hui je fais des études de stylisme, de coiffure et que je dessine super bien, malgré mes doigts agiles dans ses moments là, je reste un ancien footballeur assez « brute » sur les bords, donc, autant dire que je n’ai jamais vraiment aidées aux tâches ménagères et mon appartement en a fait les frais avant de « le » rencontrer. Enfin par chance mon copain accepte de me suivre malgré la dureté de la mission et vient à mon aide et bien entendu il a raison sur un point, si je m’y rendais seul je crois qu'Amy m’aurait maudit pour le restant de sa vie. Évitons les dégâts inutiles. Je fais confiance à mon petit homme de ménage, surtout qu’il semble avoir une énorme confiance en moi ! Ça fait plaisir~ et je le comprendre à 100% je n’aurais aucune confiance si j’étais à sa place... pff, dure réalité.

En route pour la porte voisine et si quelqu’un vient nous demander le silence je lui balance du thon à la figure ! J’ai des réserves de toute façon. Il serre ma main fortement tandis que je tente de le rassurer, certes on n'a rien vu, mais on ne pouvait pas savoir, puis on n'est pas tout le temps là, on profite aussi de notre vie de « couple » et forcément si Amy ne montre aucun signe on ne peut pas le deviner. Les bruits je ne les ai jamais entendus et bien sûr que j’aurais voulu lui venir en aide plus tôt, pourtant on ne peut pas revenir en arrière et il va falloir vivre avec ça, le passé est le passé, mais on peut faire en sorte que cela ne se reproduise pas et c’est clairement ce qu’on fera. Mais pour l’instant on a du boulot, vu l’état des lieux on comprend vite comment elle a fini à l’hôpital. Les meubles sont dérangés, déplacé, retourné, les verres au sol brisés, du sang, des étagères renversé, bref... Bien que j’ai l’impression de marché sur des « crack » permanent, je m’occupe de remettre la table en place et de ranger les chaises aidé par mon petit ami, concernant le fait que l’appart est petit, je sais bien que c’est le même que nous, mais vu l’espace on aura plus de facilité à tout remettre en ordre.

Ramassant des verres au sol sans rien pour protéger mes mains, il arrive ce qui devait arriver et je me coupe le doigt, bien entendu bien que ça surprenne un peu sur le coup ça ne m’arrête pas et je continue mon entreprise, grognant simplement à chaque petite lacération que je peux me faire, mais c’est le risque du métier ! Non en fait c’est juste que je suis trop débile pour comprendre qu'il y a des moyens plus faciles et rapide de faire ça. Je n’inquiète pas mon amant pour si peu, ce n’est pas grave, ça guérira vite, un peu de salive et le tour sont joués ! D’ailleurs en parlant de salive, après m’avoir rejoint il ne se prive pas de lécher ma blessure pour arrêter le sang de couler et je le regarde en souriant chaleureusement tendis que mon imbécile de cœur loupe un battement.

« Si j’ai droit à ça dès que je me coupe je veux bien me lacérer partout~ » Je lui tire la langue, un peu de légèreté ça ne fait pas mal. « Ne t’inquiète pas, je ne te laisserai pas y remettre les pieds de sitôt ni pour si peu. C’est juste des petits bobos ~» Un doux sourire, il m’a demandé de m’occuper des meubles alors je me redresse et frotte mon front où il venait de me faire une pichenette en grimaçant un peu. Le regardant s’occuper de ce côté, je vais à l’opposer pour ramasser une des étagères et reposer tous les objets tombés dessus, j’avoue que je ne sais pas du tout comment elle avait arrangé ça, mais tant pis, tant que c’est propre et remis en place, ça devrait aller. Passant au prochain, je déplace les meubles en les faisant glissé sur le sol, mais vu le boucan que ça fait je :

« Bébé, vient m’aider à porter s’il te plaît deux secondes. » Autant ne pas réveiller tout l’immeuble intentionnellement. On le remet donc en place et je tente de nettoyer en donnant un coup sur le dessus du bois, malgré tout c’est fatigant de faire le ménage. Je m’étire et il ne semble presque plus y avoir de verre sur le sol, mon petit ami est un génie ! Je me rince les mains grimaçant en voyant la « saleté » mêlé au « sang » de mes coupures, puis les essuyant, l’appartement semble reprendre forme doucement.

« Bon, le plus gros est fait. Il reste plus qu’à nettoyer le sol non ? » Je m’approche de mon copain, me positionnant derrière lui pour l’entourer de mes bras et déposer un rapide baiser dans son cou, pour souffler à son oreille. « Ça va ? »

Ce message a été posté Jeu 23 Avr - 22:46

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Entre ces murs de fer, à l'abri des regards et des mauvaises rumeurs, nous pouvons nous embrasser comme si notre vie en dépendait, parler comme si nous étions autour d'une tasse de thé. Plus rien ne compte quand je suis tranquillement avec lui, dans un endroit où je me sens en sécurité et au chaud dans ses bras. Il peut bien être prétentieux, égoïste et possessif, cela ne me dérangera jamais. J'aime mon copain comme il est, et je ne voudrais pas qu'il change pour une quelconque raison. C'est une sorte de primate attaché à sa banane, même si m'imaginer en fruit jaune et à la forme subjective ne me fait pas réellement plaisir. Un singe n'aime rien de beau et de glamour, de toute évidence. J'aurai dû le comparé à une abeille ou le surnommer mon « bourdon » pour ainsi me voir comme une fleur et avoir une belle image de moi-même. Des fois, je me trouve idiot à penser ainsi, à chercher des intérêts qui sont justement... Sans intérêt. Tant que nous nous appartenons mutuellement et amoureusement, nous ne sommes pas obligé d'être toujours l'un sur l'autre, ou l'un après l'autre. Quoi que, ça ne me dérange pas d'être h24 avec Kyann et de tout partager avec lui. Presque tout. Je ne tiens pas à le supporter dans les toilettes, par pure intimité. Je m'égare encore dans mes songes tandis qu'il m'embrasse à plusieurs reprises et que je lui rend tendrement sur la fin, juste avant que les portes ne s'ouvrent et qu'on quitte l'ascenseur. Ce fut bref mais intense, court mais appréciable. Je prendrais plus souvent l'ascenseur pour mériter une telle scène romantique et appétissante. De toute façon, qu'importe l'endroit ou le moment, Kyann est toujours fidèle à lui-même. ça ne l'arrête jamais, et je suis sûr que même à la télé, il oserait m'embrasser devant la caméra et des milliers de personnes. à mon avis, il risquerait sa peau et son statut de « couple ». Je suis loin des projecteurs et des groupies, puisque je ne sais même pas quoi faire plus tard... Même si Shôta m'a déjà donné l'envie d'être une « idole » en me proposant son aide. à l'époque, j'avais trop peur de mon père pour accepter... Mais aujourd'hui ?

Chez lui, je ne me gêne pas pour retirer ma veste et profiter du câlin qu'il m'offre, bien heureux que la situation soit rentré dans l'ordre. Un petit quart d'heure plutôt et j'ai bien cru qu'il m'aurait abandonné comme une loque en me traitant de nul. Kyann est parfait, même quand ça ne va pas, il m'encourage et me soutient toujours. Si je pouvais, je resterai des heures contre lui à me délecter de ses bras et de sa chaleur, mais malheureusement, toute bonne chose a une fin. Nous ne pouvons pas nous éterniser chez lui pour la simple et bonne raison que l'appartement d'Amy est en bordel, ravagé comme après le passage d'une tempête. J'approuve donc pour un brin de ménage et de rangement, surtout en pensant que la blonde serait mieux et beaucoup plus à l'aise dans un chez soi en ordre. Ce n'est pas tellement pour me faire plaisir que j'y vais, mais surtout pour le bien être de ma voisine préférée. Je suis peut-être chiant et d'une apparence « coincée » mais je ferais beaucoup pour les gens que j'apprécie. Quitte à affronter une pièce submergée de mauvais souvenirs et d'images traumatisantes. Entre nous, niveau ménage, j'assure beaucoup plus que ce macaque. Il est peut-être fortiche en coiffure, en sport et en dessin, mais il a du mal à manier un balais sans se manger le manche dans le lustre. j'ai confiance en l'amour de ma vie, mais parfois faut savoir voir la réalité en face. Il est bon pour couper ma frange, mais ce n'est pas une lumière pour laver le parterre.

Prenant mon courage à deux mains, je me force à faire un pas dans l'appartement voisin, constant l'étendu des dégâts. Du verre partout, des meubles en désordre, la décoration sens dessus dessous. Bref, je n'ai même plus l'impression que ce soit chez Amy. Suis-je déjà entré chez elle avant ça ? Je ne m'en souviens même pas, mais je sais qu'elle venait chez moi quand elle ne voulait pas être seule. Si j'aurai su, je l'aurai retenu chez moi pour toujours. Culpabilité à part, nous avons du pain sur la planche! à commencer par replacer la table et ses chaises, notant que Kyann n'a pas tord. C'est petit, comme chez « nous ». Ce serait plutôt rapide et facile de ranger et de faire le ménage. En deux temps trois mouvement, nous aurons déjà terminé. évidement, on mêle souvent la parole à nos actes et l'affaire prend toujours plus de temps que si nous ne disions jamais rien. Entre nous, je préfère entamer un bon sujet avec mon copain et m'occuper l'esprit tout en ramassant ce bordel, plutôt qu'écouter le silence et ruminer dans mon coin. Pour cela, Kyann est très pratique. Il parle pour quatre, amène de la bonne humeur et il ne coûte pas si cher. Un bon produit pour la consommation de tous les jours.

Ironie à part, je ne préoccupe pas tellement de lui, me doutant qu'il n'est plus au niveau maternelle pour se débrouiller seul. Encore là, j'ai eu tord. Ce gars n'a pas dû perdre ses attitudes de footballeur, ramassant les morceaux de verre comme il pourrait faire un tacle à un adversaire, avec douceur et délicatesse. Il me désespère à ne pas faire attention et à continuer sans se soucier de ses petites blessures. On choppe des bactéries pour moins que ça, il le sait ? Non, bien sûr que non. Kyann est stupide et ignare, pas foutu de faire les choses intelligemment comme en prenant un balais pour réunir les débris coupants. Je le laisse faire, jusqu'à qu'il m'agace réellement et que j'attrape sa main pour venir lécher son doigt. Je vous jure, c'est un bon à rien quand il s'y met... Mais je l'aime au point de « soigner » sa coupure comme un petit chat, avec ma langue et ma salive. Ce n'est pas propre, mais comme lui, je m'en moque. « Si tu le fais exprès, je te jette involontairement dans la baignoire et allume sans le vouloir l'eau froide. » Je souris franchement en le regarde, une pointe de malice dans le regard. Il sait que j'en suis capable si je le veux, qu'il ne me provoque pas.

« Des hommes sont morts pour « si peu »... Ils ont attrapés des malades incurables et ils sont maintenant six pieds sous terre. ça non plus, je ne veux pas le revivre. » Je parle d'enterrement, bien sûr. Il ne doit pas prendre des petits bobos à la légère, je suis très sérieux là. Ma pichenette était bien mérité, puis je lui demande d'être utile à quelque chose qu'il sait mieux faire que moi; utiliser sa force. Pendant qu'il s'occupe du plus lourd, je vais chercher le balais et débarrasse le sol de ces nombreux éclats et saleté. Rien qu'avec cela, ça semble beaucoup plus présentable. Quelques tâches sombres colorent encore le sol, et je songe rapidement à laver celui-ci à grande eau, bouillante et savonneuse.

Relevant la tête du sol, je porte mon attention sur Kyann quand il me parle, trottinant jusqu'à lui pour l'aider à déplacer plus silencieusement son meuble. Je m'en fiche du voisinage, sérieusement. Ils n'ont pas été foutu de bouger leurs fesses quand le pire est arrivé... Je n'étais pas là à ce moment-là, et Kyann dormait à point fermé. Celui du dessous aurait pu très bien l'entendre et avertir les flics pour une quelconque raison, mais non. Même avec l'arrivée des ambulances, ils ne se sont pas secoués. J'en profite pour passer le balais à des endroits accessibles grâce à mon blond, terminant ainsi la pièce. Un soupir m'échappe et je m'adosse contre le dossier du canapé en regardant le salon. Quelle galère. « Hmm. » Répondis-je positivement en hochant distraitement la tête, les yeux rivés sur les tâches. Je me décolle rapidement avant que Kyann ne m'enlace par derrière et embrasse mon cou, m'arrachant un nouveau soupir et un frisson. « Fatigué, mais ça va. » Je lui souris doucement, me tournant pour être face à lui. « Je vais m'occuper de laver par terre, si tu veux rentrer maintenant. J'arrive dans cinq minutes... Prépare de quoi désinfecter tes mains, idiot. » Il ne peut pas rester avec des écorchures pareilles, minuscules ou pas. ça fait toujours mal, qu'importe la profondeur ou la largeur de la blessure.

« Ah, ouistiti! Je veux bien un café au lait ~ » Moi et mes envies du soir. Je lui fais un « zou » des mains pour qu'il sorte de là et me laisse terminer, partant cherchant un saut pour le remplir d'eau chaude et de produit pour le sol. Cinq minutes, il ne me faudra pas plus de temps pour nettoyer ces tâches et faire briller ce parquet. J'ai surtout pas envie que Kyann marche dans le mouillé et me face des traces partout... Il en serait capable, mine de rien. Imaginer une telle terreur me fait bêtement rire, tandis que je plonge ma serpillière dans le saut pour commencer à frotter énergiquement le sol.

Ce message a été posté Ven 24 Avr - 20:37

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Comment ne puis-je pas être possessif quand je l’aime plus que ma propre vie, je damnerai pour lui, il est donc normal que je veuille être le « prioritaire » de tout ce qui le concerne, avoir le plus grand des privilèges et qu’il obtienne tout de moi en retour. Dans cet ascenseur il n’y a que nous, personne pour nous observer ou nous juger, personne pour nous arrêter ou nous gêner, aucune caméra n’a été installé dans ce vieil endroit pour filmer les quelconque débats des impatients et heureusement. Je suis peut-être fou et imprudent, mais pas vraiment pour le voyeurisme gratuit haha. Bref, ce ne sont que des baisers amoureux qu’on échange, mais ça fait du bien, simplement de le tenir contre moi et de laisser cette chaleur nous envahir, si je devais inventer une pierre précieuse elle porterait son nom, car il est à mes yeux le plus beau et le plus grand des trésors. Depuis qu’on peut vivre librement notre amour mes journées sont comblées à ses côtés et je compte bien continuer ainsi, partager et profiter de chaque instant. Mais notre « voyage » arrive au bout et on finit par en sortir laissant notre petit moment intime derrière nous, mais c’était loin d’être le dernier et dans d’autre circonstances je pourrais même le bloquer pour en profiter héhé, oui j’ai des idées tordues, mais ce n’est pas nouveau. En tout cas je ne reste pas bien longtemps loin de mon amant et de ses bras, un besoin, une envie, un ... Enfin je suis toujours tenté de le toucher, de lui crier silencieusement « je suis là » en permanence, je sais que ça peut être un tort pour moi, mais je ne peux simplement pas m’en empêcher, je sais être raisonnable, mais le sentir contre moi, sa respiration si proche, son souffle sur ma peau, ça me faisait juste du bien et j’en oublié complètement les mots « blessant » qu’il avait pu balancer, heureusement

Mais pas le temps de faire durer ce câlin, bien que je n’aurai pas été contre cinq ou dix minutes de plus je dois avouer que malgré l’heure j’aimerais aussi ranger l’appartement de notre voisine, autant le faire le plus vite possible, ainsi elle n’aura pas de mauvaise surprise en rentrant, et c’est d’un commun accord qu’on décide donc de s’y mettre ensemble. Mon petit ami me connaît bien et sait a quel point je suis une catastrophe dès qu’il est question de ménage, même si j’aurais tout fait pour ne pas le rendre encore plus bordélique qu’il devait l’être, je ne suis pas sûr que j’y serais arrivé malgré toute ma bonne volonté. Ji Hyuk est l’homme à tout faire dans notre couple, celui sur qui je peux compter en permanence pour laisser la maison propre, pour le linge et la cuisine, c’est ma petite « femme » rêvé, une vraie perle. L’appartement est vraiment saccagé et chaque endroit où se pose notre regard prouve l’étendue des dégâts, mais on n'a pas le temps de s’arrêter et de s’en vouloir pour ce qui s'est passé, moi en tout cas je ne peux pas le faire, je ne suis pas insensible, mais je ne peux pas prendre le tort et dire « j’aurais dû », cependant je ne ferme pas les yeux non plus... Mais cette histoire est un peu compliquée il faut bien l’avouer.

Une fois à l’intérieur on s'est mis à ranger, la table et les chaises remisent en place, je fus idiot de m’attaquer au sol en tentant de ramasser les verres à mains nues, mes pauvres mains avec lesquelles je dessine, coiffe et bosse en général... Je suis clairement inconscient, mais je n’ai pas vraiment l’esprit très vif dans ce genre de moment, un boulet ne change pas si facilement. Le fait que je puisse en ressortir blessé ou que ça puisse même être dangereux ne m’arrête pas pour autant, mais heureusement mon petit ami est là pour me le rappeler venant lécher une de mes coupures, je dois bien avouer que j’aime énormément cette vision, mais autant me calmer tout de suite... Bien que je n’hésite pas à le lui faire comprendre à ma façon.

« Sans le vouloir ? Involontairement ? Tu es vraiment doué petit chat, mais tu sais, tu risquerais de finir dans la baignoire avec moi avant de t’en rendre compte, donc réfléchi bien avant~ » Je lui tire la langue, autant déconner et s’amuser comme d’habitude, on ne peut pas indéfiniment laisser les évènements nous tracasser, surtout lui en fait. Mais à sa prochaine phrase je le regarde silencieusement et viens cogner ma tête contre la sienne dans un «paf » assourdissant, bien que ce ne soit pas douloureux pour lui dire simplement.

« Ne t’inquiète pas, je ne compte pas mourir et t’abandonner. » Je me prends une pichenette avant de me redresser, le sol , c'était fini pour moi, je m’attelai a d’autre choses que je maitrise plus, pousser des meubles, les remettre à leur place, ramasser les objets ce n’était pas bien compliqué. Tout était remis en ordre de mon côté et il ne semblait plus que le sol à laver. Mais je n’avais pas pu m’empêcher d’enlacer mon petit ami par-derrière et de lui demander comment il allait. Il me fait face et je lui souris chaleureusement, quand il me « jette » dehors pour terminer tranquillement je n’insiste pas, déposant rapidement mes lèvres contre les siennes dans un baiser rapide, hochant la tête.

« Ok. Et je t’ai dit que ça allait, ce n’est pas important~ » mais je risque de tomber face à un mur en disant cela, je le fixe et reprends. « Bien chef, je prépare ça, mais je t’attends pour que tu t’en occupe Keke~ » Tirant la langue un peu air légèrement coquin, je recule jusqu’à la sortie et me retourne à sa demande.

« Je te prépare ça, dépêches-toi~ » disparaissant du cadre de la porte je retourne dans mon appartement pour allumer la cafetière, sortant le lait du frigo, je pose tout sur la table basse, il m’a demandé de prendre tout ce qu’il faut pour désinfecter mes plaies, mais je ne sais même pas si j’ai ce genre de chose dans ma pharmacie. Tournant en rond dans la pièce, je souffle pour rouvrir en grand la porte d’entrée et jeter un œil dans celui d'Amy discrètement, espionnant doucement à l'intérieur, genre... Il ne m’a pas vu, bien sur ! Je suis tellement invisible c’est bien connu~

Ce message a été posté Ven 24 Avr - 21:52

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Tenue ➦ Amy a été l'une des rares personnes à me surprendre au téléphone avec mon père, la mine contrarié et triste. Elle est cette fille qui comprend que quelque chose ne va pas, que quelque chose cloche. Elle a su remarquer que certains personnes ne m'apprécient pas, parfois même venant du côté de ma famille Japonais. Je ne vois pas souvent ma tante, ni mes cousins, et pourtant je ne m'entends pas avec tous. Amy s'est donné le devoir de m'occuper l'esprit, de me changer les idées, de me faire sourire et oublier mes soucis. Je l'apprécie énormément pour sa simplicité, son humour un peu rasoir, et sa façon de rire d'un rien. Juste pour cela, je ne peux laisser son appartement autant en désordre ou juste avec le souvenir d'une mauvaise passe. L'ascenseur devra attendre un peu, autant que l'appartement de mon copain dans lequel nous faisons qu'un simple passage pour se dévêtir et se préparer mentalement à bosser. Il est tard, mais ça n'empêche pas d'être « motivé » et prêt à tout pour notre voisine. On la connait, on sait qu'elle n'est pas méchante et qu'elle ne mérite pas cela. Je suis d'humeur à déplacer des meubles et à faire le ménage, de toute façon. Puis, nous avons tout le temps avec Kyann de profiter l'un de l'autre. Il sait déjà qu'un petit quart d'heure chez la blondinette ne pourra jamais être plus que des heures ensemble en solo. Ce n'est pas un balais qui aura raison de moi, ni quelques débris ou meuble en bazzart. Nous vaincrons cette difficile épreuve pour mériter un moment à deux, en amoureux, bien blotti l'un contre l'autre. J'imagine déjà très bien le reste de notre soirée, ou plutôt nuit vu l'heure avancée qu'il doit être. Même si j'ai cours demain, ça ne me dérange pas de veiller avec lui, tant que je suis dans ses bras, dans son lit, contre son torse, son corps, sa peau. ça me fait rougir de le visualiser, coupant aussitôt la connexion avec mon cerveau quand nous nous rendons chez Amy. Dieu merci, je ne veux pas partir dans des romans d'amour avec mon esprit inventif et créateur.

De nous deux, je suis sûrement celui qui rempli le plus le rôle de la femme. Ménage, cuisine, lessive, entretient divers et variés. Je sais à quoi sert tel ou tel truc, comment mélanger tel ou tel ingrédient, faire attention à ne pas rétrécir le linge en se trompant de produit ou de bouton. Bref, je comprends rapidement pourquoi la domination n'est pas mon truc et que je me laisse trop souvent avoir par Kyann. Lui, il est habile avec ses doigts pour le dessin et la coiffure, puis il a dû être résistant et super rapide par le passé, avant qu'il ne perde l'usage de sa jambe. ça me fait toujours un coup au coeur quand j'y pense, et j'aimerai le « soulager » avec ce soucis. Comment ? Aucune idée. En attendant, ce n'est pas de ça que je devrai penser, mais plus au logement d'Amy. Il est tout retourné comme après le passage d'une tornade, preuve qu'une violente scène s'est belle et bien déroulé ici. Cela aussi, ça me fait mal au coeur. Imaginer ma blonde favoris se faire taper dessus par un couillon de la sorte. ça me répugne, me révulse, et je ne sais même pas ce qui me retient de retrouver ce con pour le rouer de coup à mon tour. Peut-être parce que ce n'est pas mon rôle et qu'elle a d'autres « chevaliers » pour lui venir en aide. Même si je n'aime pas Jun Min et que ce Jiao m'a laissé une première mauvaise impression, je ne doute pas qu'ils seront toujours plus utile que Kyann ou moi. Encore une fois, bref. Mieux vaut laisser ça de côté et revenir à nos occupations.

à peine à l'intérieur de l'appartement dévasté, Kyann ne manque pas de faire l'idiot et de se couper avec des morceaux de verre. Je le savais... J'aurai dû lui apprendre l'utilité du balais bien plus tôt. Tant pis, peut-être qu'il pigera que ses mains ne sont pas faites pour être jeté dans des éclats tranchants. J'espère, parce que je ne veux pas le traîner à l'hôpital et revivre ces saletés de souvenir. S'il croit que je n'ai pas vu, il se fourre le doigt dans l'oeil. Ce sont bien des choses qui ne peuvent échapper à mon regard de lynx, surtout pas quand il lâche un stupide « zut ~ » comme si ce n'était trois fois rien. Je suis le premier à dire cela quand je me prends des coups, mais quand ça vient de Kyann, je suis aussi le premier à râler et à m'inquiéter. Tel un chat, je lui lèche le doigt en me plaignant comme à mon habitude, parlant de douche et d'eau froide. Haha, je devrais me souvenir de la fois dernière dans sa salle de bain. « Tu es un singe fourbe et malin, Lee Kyann. Tu aurais presque le mérite de finir dans un cirque. » Je lui tire aussi la langue pour l'imiter. « Entre nous, ça dépend ce que l'on pourrait faire dans la baignoire, haha. » Chassez le naturel et il revient au galop, non ? Je suis un peu pervers avec mon chéri, mais n'est-ce pas normal ?

« Gné!? » Sursautais-je en sentant sa tête cogner contre la mienne suite à ma phrase. Il est sérieux à me taper comme ça ?! Hmpf, heureusement. L'air dédaigneux, je fronce mon nez dans une grimace pour seule réponse. S'il venait à mourir et à m'abandonner, j'irai cracher ou pisser sur sa tombe. Retour à l'envoyeur et je le « tape » aussi sur le front, petite leçon de moral à part. Pendant qu'il s'occupe de remettre le plus gros en place, je passe le balais pour me débarrasser des débris et cie. à première vue, ça reprends de la forme! à deux ou trois détails prêt, son appartement est comme neuf. Notre tâche touche à sa fin et j'en suis bien content, même si le sol n'est pas tout à fait terminé. Loin d'être étonné, je profite de son étreinte pour souffler un coup et réclamer un peu de tendresse. ça fait du bien d'être avec lui. Je n'imagine pas s'il m'aurait délaissé à l'hôpital à cause de mon comportement d'abruti. Ce n'est pas tout, mais faut terminer, et c'est sans le brusquer que je le met dehors, non sans l'embrasser avant. Puis, faut aussi qu'il pense à ses mains abîmées et au fait que je ne lâcherais pas l'affaire. Il le sait, je peux être très borné.

« Kyann. » Tout de suite, fis-je avec mes yeux lançant des éclairs. On ne discute jamais les ordres d'une femme! Même si je ne suis pas une femme, bon sang. Lui alors, il comprends vite la situation. « T'inquiète pas pour ça, j'avais déjà prévu de jouer l'infirmière. » Je lui souris avec une bouille innocente et angélique, le regardant reculer vers la sortie avant de l'interpeller pour un café. Oui, c'est futile comme demande, mais j'en meurs d'envie après ce ménage. C'est un amour, qu'est-ce que je ferais sans mon macaque ? Rien, sûrement rien. Je serais encore plus inutile sans ma moitié, sans ce renforcement qui rembourre mon coeur. « Je me dépêche, file~ » Avec ma main, je lui intime de filer, puis lui fait un « coucou » d'au revoir en agitant doucement mes doigts. ça ne me prendra pas plus de cinq minutes pour laver ce sol et retirer au mieux les tâches de sang.

Kyann en moins, je vais chercher le sol pour le remplir et y plonger la serpillière dedans. Pensant à tout, je commence par le fond de la pièce pour revenir vers l'entrée, prenant mon temps pour frotter les marques tenaces. C'est difficile à retirer sans me casser le dos ou les mains avec le manche. Pff, ça ne part pas si facile en fin de compte... Curieux, je m'en vais fouiller dans ses placards de cuisine pour trouver un produit efficace. J'ignore si Amy connait quelque chose en ménage, mais je ne trouve rien d'intéressant pour virer du sang d'un parquet. Mince, ça me complique un peu la tâche. Je prends donc mon portable pour naviguer sur le net à la recherche du solution, tapant une question rapide dans la barre de recherche google. Ne pas frotter. Ne pas utiliser de l'eau chaude. Oups ? Je ne suis pas si bon en ménage, réalisant que leurs méthodes sont trop compliqués, à part pour imbiber une éponge d'eau froide et l'astiquer doucement. Il ne me reste qu'à faire cela, à quatre pattes sur le sol, les cheveux à moitié dans les yeux. ça ne me manquait pas cette mèche... Je râle, m'irritant la main à passer et repasser l'éponge sur les tâches de moins en moins rouge. Je ne peux pas faire mieux, me redressant en m'essuyant le front d'un revers de main. ça fatigue, mine de rien. Pour cette fois, ça sera bon. Dans le pire des cas, je reviendrais demain.

« Terminé~ » Je rince la serpillière et l'éponge avec de l'eau, puis le seau que je range à sa place. Le sol séchera tout seul, sans moi. Je tourne les talons pour me diriger vers la porte, remarquant une ombre se profiler devant l'entrée. « Je ne t'avais pas dit d'attendre chez toi ? » Il se moque de moi... D'un bond, je passe l’encadrement dans un « bouh », puis je ris en posant mes yeux amusés sur lui. Il ne m'a pas attendu du tout, ou surtout dans le couloir. « J'ai fini, viens. » Sans lui laisser le choix, je referme la porte de chez Amy et attrape la main de Kyann pour le tirer dans son appartement, un sourire au coin des lèvres. Enfin, nous pouvons être tranquille tous les deux. Je n'attends que ça depuis une bonne demi-heure, juste pour me jeter sur ses lèvres à peine arrivé dans son entrée.

Ce message a été posté Sam 25 Avr - 15:25

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Tenue ➦ Je n’aurais jamais imaginé devoir ranger l’appartement de la blonde ni y mettre les pieds sans qu’elle soit présente, ça paraît étrange quand on y pense, mais si les rôles auraient inversé je pense que j’aurais aimé qu’elle en fasse de même, soulagé un peu sa « douleur » indirectement c’est la seule chose qu’on soit capable de faire actuellement. Je ne passe pas beaucoup de temps avec Amy, on se croise comme des voisins ordinaires, on parle quelques fois, elle vient surtout chez moi me prendre des ingrédients en pensant surement que je suis un supermarché ambulant, mais je me rend compte qu’en dehors de ça il n’y a pas grand-chose que je connaisse la concernant ou qu’elle connaisse sur moi. Je suis étrange, ça je pense qu’Amy n’a pas pu passer à côté, mais sinon... Pourtant je n’hésite pas une seconde pour choisir d’enlever les traces de ce moment qu’elle aimerait surement oublier et tirer un trait dessus. Mon petit ami à mes côtés la tâche devient plus « plaisante » malgré l’endroit et les raisons, il suffit qu’on soit tous les deux pour que j’ai cette impression d’être capable de tout, comme si des ailes me poussaient dans le dos ! Bon mon caractère n’y est surement pas pour rien, mais par exemple, ses verres au sol, je suis tellement motivé à les enlever du chemin que je ne réfléchis pas une seconde en pensant que c’est normal de se couper, oubliant qu’il y a d’autre moyen plus « pacifiste » et rapide que de foncer dans le tas. Ji Hyuk est occupé de l’autre côté et je ne comptais pas lui laisser faire tout le boulot, même s'il était cent fois plus doué que moi... Mais il a remarqué mes blessures, peut-être aurais-je dû être plus discret ? Enfin, il semble rapidement inquiet en rouspétant après mon idiotie, léchant le sang de ma coupure, si je peux gagner ce genre d’attention à chaque fois que je me lacère involontairement avec du verre, je serai prêt à plonger nu dans ses éclats tranchant haha. À sa « menace » je ne manque pas de lui expliquer qu’il pourrait le regretter et finir dans l'eau glacée à mes côtés.

« Un cirque ? Tu pourrais supporter de me voir enfermer hum ? » Je rigole en imaginant nos rencontres à travers des barreaux, ce n’est pas très intime... L’ironie parfois amène a de drôle d’image, par contre la suite de ses mots m’intéresse davantage. Je suis un cas désespéré. Je le regarde d’un air coquin en lui disant simplement. « C’est sûr que si on fait monter la température, ça pourrait rapidement devenir agréable~ » un petit clin d’œil, être deux pervers ça aide grandement dans un couple. Mais je casse un peu l’ambiance en venant lui taper la tête avec la mienne pour lui faire entrer fortement dans sa cervelle que je ne compte pas mourir et l’abandonner, même si le destin venait à être contre moi, je me battrais contre lui jusqu’au bout, mais je ne laisserai jamais mon petit chat seul, même si je ne connais pas le futur et encore moins de quoi sera fait demain, je compte bien profiter d’une vie pleine à ses côtés. Il me rend mon coup et me frottant le front je me remets au boulot, si on veut partager un petit moment tous les deux tranquilles autant qu’on termine rapidement ce qu’on a à faire ici. Je m’occupe des choses que je suis capable de faire seul et très vite l’appartement reprend forme, autant de mon côté que celui de mon chaton, il ne reste que le sol et pour ça je fais confiance à mon amant. Mais avant tout j’ai besoin d’un câlin, une sorte de régénération indispensable, mon petit ami finit cependant par me « mettre dehors » pour pouvoir finir la dernière étape en me demandant de désinfecter mes coupures, je lui répète que ce n’est rien, mais avec lui c’est comme parler à un sourd, du coup je capitule et lui demande de s’en occuper pour moi, huhu apparemment c’était ce qu’il avait prévu, super !

« C’est parfait alors, je vais être un patient patient~ » blague pourri du soir bonsoir ! Rigolant bêtement, je finis par sortir de la pièce en entendant sa demande concernant son café, je vais lui préparer ça de suite. Mais j’ai déjà hâte qu’il termine pour le récupérer entièrement pour moi. Dans mon appartement je prépare tout ce qu’il faut pour sa boisson chaude et quelque truc que j’ai pu trouver pour mes mains, mais je ne sais pas si cela sera bien utile, au final je ne tiens pas en place... Je tourne en rond et me rend devant la porte d'Amy, regardant à travers l’encadrement pour chercher mon amant du regard. Me cachant en voyant qu’il semble avoir terminé, mais cet idiot me surprend, il m’a vu ? Ah je le fixe en riant, je ne pouvais pas attendre calmement à la maison, c’est plus fort que moi. Il attrape ma main après avoir fermé la porte de l’appartement de la blonde et nous retournions dans le mien, à peine l’entrée franchie je sens ses lèvres contre les miennes et réponds activement à se baiser que j’attendais avec impatience, le serrant contre moi en posant une main dans son dos, l’autre caressant sa joue, j’accentue l’échange, ça faisait un bien fou. Je sépare nos bouches gardant une distance infime, souriant amoureusement tout en le regardant. « Je t’aime Ji Hyuk~ » Déposant un baiser sur son front, je m’éloigne en voyant que le café était terminé.

« J’ai posé des trucs sur la table, regarde si ça peut servir. » j’ai une boîte à pharmacie, mais depuis que je ne fais plus de foot, je n’utilise plus trop ces choses-là, donc... Prenant une tasse je verse la boisson de mon copain dedans, ainsi que le lait avant de lui apporter, de mon côté je me suis fait bouillir de l’eau pour un cappuccino, puis je le rejoins sur le canapé.

« Prêt pour jouer les infirmières ? » Je lui tire la langue de manière taquine, je le verrai presque avec sa blouse blanche et son petit air aguicheur, haha, mon esprit déraille...

Ce message a été posté Sam 25 Avr - 21:29

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Tenue ➦ Je me maudirais sûrement si Kyann venait à perdre ses mains ou à les endommager davantage avec des morceaux de verre. Rien qu'une coupure a le don de me mettre hors de moi, même si je le cache à merveille et fais en sorte d'être doux avec lui. Je ne peux pas le disputer comme avec un gosse, alors qu'il fait l'effort de bien nettoyer sans trop réfléchir à ses actions. C'est stupide de ramasser du verre avec les doigts, ça ne l'empêche bien évidement pas de le faire. Je comprends qu'il soit sympathique et qu'il veuille aider Amy à tout prix, mais il y a des façons de faire. Ce n'est pas pour autant que je le dispute ou que je lui en veux, même si je préférerais qu'il évite de blesser ses précieuses mains comme il a pu abîmer sa jambe. Ce n'est pas de sa faute, ni dans cette situation, ni dans la précédente, et juste pour cela, je ne peux que gentiment râler en léchant son doigt. Un peu de soutiens n'a jamais fait de mal, ni une pointe d'inquiétude. Quant à ma menace, il l'a mérite largement. Sauf qu'avec lui, c'est comme tendre le bâton pour se faire battre. Il réplique aussitôt et d'une façon agaçante. « Justement. Je n'aurai plus à te supporter. » J'adore le charrier, lui décochant un sourire mesquin et amusé à la fois. C'est plutôt plaisant d'imaginer Kyann derrière les barreaux, à faire des bruits bizarres pendant que je lui lancerais des cacahuètes ou des bananes. Tant pis pour le panneau « interdiction de nourrir les animaux ». Puis, penser à la suite de la scène si jamais je termine avec lui dans la baignoire, c'est plutôt tentant. ça façon de me répondre me donne étrangement chaud et je rougis malgré mon large sourire. « Ce n'est pas difficile avec toi. » De faire monter la température.

Même s'il y a des hauts et des bas dans notre couple, notre imagination arrange souvent les choses. Nous sommes deux pervers qui n'hésitent pas à l'ouvrir pour partager leurs idées folles et parfois répugnante. En tout cas, il m'arrive d'avoir des songes démesurés et quelque peu repoussant. Il y a-t-il une limite à cela ? Je n'espère pas, parce que je compte bien rendre dingue mon copain d'une façon ou d'une autre. Mise à part qu'il manque de me défoncer le crâne à coup de tête, je me raisonne en me disant qu'il ne m'abandonnera jamais et que même dans la pire situation, il sera là. Moi aussi, je me le promet. Qu'importe les événements, je ne le lâcherai pas de si tôt. Retour à l'envoyer, je lui tapote aussi le front avant que nous puissions retourner à nos tâches respectives. Il remet les meubles correctement en place pendant que je balais les éclats de verre et les met à la poubelle. C'est un compris, non ? Chacun trouve sa place dans ce bordel et ce n'est pas plus mal. En nous serrant les coudes, on arrive à tout. Le plus gros à présent fait, je profite de cette étreinte pour souffler un peu avec l'étape finale. Qu'est-ce que je ferais sans Kyann ? Cette question me revient souvent en tête et je me demande jusqu'à quand je vais encore me la poser. Le câlin passé, je fais comprendre à mon copain que je dois terminer le ménage et qu'il peut m'attendre chez lui, en pensant bien évidement à ses mains. Je connais la bête et je sais qu'il peut être têtu.

« J'espère bien, sinon tu te débrouilles. » Ma façon de parler est un peu -faussement- mauvaise, mais je lui souris la seconde suivante pour qu'il comprenne que je plaisante. Sa petite blague difficilement à mon cerveau, mais une fois qu'elle s'y loge, je roule des yeux avec désespérance. Il a un humour, je vous jure. Avant qu'il ne retourne à l'appartement, je me permet de commander un café, puis de le laisser filer pour m'occuper de la serpillière. Il ne me faut pas deux minutes avant de comprendre que je fais une bêtise en frottant les tâches de sang avec de l'eau chaude, mais grâce à internet, je comprends rapidement comment procédé et expédie cette corvée en quelques minutes. J'ai perdu un temps fou pour minimiser les dégâts, mais je me rends compte que Kyann n'est pas totalement retourné chez lui, me surveillant en restant dans le couloir. Son ombre le trahit et je trouve ça irrésistible. Littéralement, je me jette sur lui, tentant de le surprendre à mon tour en lâchant une exclamation soudaine. Suis-je bien, il a dû me voir venir, puisqu'il est là pour me regarder faire. Incorrigible ce macaque, mais qu'est-ce que je l'aime.

L'instant d'après, je lui prend sa main en refermant la porte de chez Amy pour faire les quelques mètres qui nous sépare de chez lui. à peine arrivé que je lui saute au cou pour l'embrasser fougueusement, n'attendant que cet instant pour capturer ses lèvres et voler son air. Kyann ne perds pas une seconde, me rendant mon baiser avec autant d'ardeur, mes mains tenant ses hanches pour ne pas perdre l'équilibre. Ces mots me coupent le souffle, tandis qu'un sourire étire le coin de ma bouche. « Moi aussi je t'aime Kyann~ » Je ronronne presque en fermant un court instant mes paupières, heureux comme jamais. En plus de ça, j'ai mon café qui m'attends ~ Il n'a pas oublié de me le faire, même en venant m'espionner. « Des trucs ? » C'est bien les mecs à nommer les objets ou produits des « trucs ». Je suis un garçon aussi, mais je tente au mieux d'appeler un médicament, un médicament. Pendant qu'il me verse un café, je vais voir ses « trucs » et m'aperçois que ceci est une trousse à pharmacie. Il ne peut pas nommer cela par son nom ? Je souffle doucement en m'installant à la table, fouillant à l'intérieur pour lire les étiquettes en silence. Certains sont dépassés de date et je ricane en le remarquant.

« Tu as de quoi tuer un cheval, tu le sais ? » Fis-je en lui montrant une boite de comprimé datant un peu. Il ne doit pas s'en servir longtemps, à mon avis. Tout souriant, je récupère ma tasse en le remerciant, la portant lentement à mes lèvres pour souffler sur le liquide chaud. « évidement~ Retire ton haut. » Quoi ? Ce sont ses mains qu'il faut soigner ? M'en fiche, je veux le voir torse nu. Un ricanement m'échappe et je pose ma tasse sur la table pour prendre une bouteille de désinfectant et des compresses stériles. « Tu devrais vraiment faire attention à tes mains, bébé... Comment tu vas faire pour me dessiner ou me couper ma frange si tu te les abîmes comme ça ? » Je fais la moue en prenant l'une de ses mains que j'asperge carrément de produit sans alcool, pressant délicatement la seconde d'après le coton par dessus. Elles sont précieuses ses mains, autant qu'il peut l'être pour moi.

« Dis ... Tu pourrais me dessiner ? J'ai envie de te voir dessiner, hyung. » Demandais-je avec ma mine de chaton, venant doucement caresser sa main du bout des doigts. Les deux soignées, je les enroule dans un bandage pour éviter aux saletés de venir se loger dans les coupures. « Voilà! Je le changerai demain ~ ça devrait faire l'affaire pour l'instant. » Fier de moi, je souris en relâchant ses mains, attrapant finalement ma tasse pour siroter mon café au lait. Nous étions bien là, tous les deux au calme.

Ce message a été posté Dim 26 Avr - 5:51

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Tenue ➦ Je pense que le fait que je sois parfois trop inconscient risque de donner quelques sueurs froides à mon petit ami, je pourrais foncer sans réfléchir dans des situations sans me soucier des conséquences, je ne prends pas forcément le temps de réfléchir à des méthodes plus « douce » et accessible, mais mon petit ami le fait pour moi, il le fait même très bien. Je sais que mes mains sont précieuses, certes je ne suis pas un dessinateur super connu et si je devais en perdre l’usage, seul moi et mes proches pourraient le regretter et en pâtir, mais j’en ai besoin pour mon avenir, pour la coiffure, pour tenir un crayon, pour couper la frange de mon copain, en fait si je peux vive sans avoir une jambe à cent pourcents opérationnelle, je ne pourrais surement pas le faire avec des mains inutilisables et j’en ai bien conscience. Mais quelques coupures, quelques lacérations, un peu d’eau et ça part, c’est ce que je me dis, mais encore une fois j’ai totalement tort et Ji Hyuk m’arrête, mon doigt dans sa bouche il faut bien avouer que c’est assez apetissant comme image, mais lui me compare à un singe dans un cirque et quand je parle de cage, sa réponse me blesse, ô mon pauvre cœur en peine, je mime une douleur dans la poitrine, je serais surement un bon comédien si je voulais haha. Genre, il me « supporte » c’est cruel~ Bon je sais qu’il me taquine, mais j’aime faire genre d’être vexé bien que cela ne dure qu’une seconde et que je finisse par sourire en faisant part d’une autre situation qui était plus alléchante que celle de finir derrière des barreaux. Je tapote sa joue en laissant sortir un « héhé » il sait combien j’aime le voir rougir et je ne rate aucune occasion de le lui faire remarquer, il est tellement adorable que j’ai sans cesse faim de lui, moi-même j’ai du mal à comprendre comment je peux être autant accro, mais c’est comme ça. Je tire la langue à sa réponse, il sait très bien qu’entre nous il en faut vraiment peu pour que la température grimpe d’un coup. Le fait d’être « pervers » avec son copain je trouve ça bien mieux que de n’avoir aucun désir comme j’ai pu le vivre par le passé. Je ne me souviens pas de mes rêves, mais quand je peux en faire dans mon sommeil léger, ils sont tous pris d’assaut par Ji Hyuk, je l’aime au point qu’il ne quitte pas une seule seconde mon esprit, toutes mes pensées sont dirigées vers mon petit ami et j’aime que cela en soit ainsi. Et entre nous, le sexe est agréable, alors pourquoi devrions-nous avoir honte de nous désirer ?

Or, ce n’est pas le moment de penser à ça, surtout pas dans l’appartement d'Amy, on doit finir le travail pour rentrer et se poser tranquillement pour le reste de la nuit loin de tout ce qu’on a pu vivre pendant cette soirée, ne pensant qu’à nous et profiter de notre bonheur, la blonde est entre de bonnes mains et je n’ai aucune envie de rester « bloquer » sur cette histoire quand je suis seul avec Ji Hyuk. Après un coup de tête chacun et une mise au point sur le fait que je ne l’abandonnerai jamais, je me suis mis au travail en m’occupant des meubles, il nous a fallu quelques longues minutes pour tout remettre en ordre, mais cela est enfin terminé ! Un petit câlin bien mérité et mon copain me renvoient chez moi pour l’attendre pendant qu’il termine ce qu’il a à faire. Mon humour du soir laisse quelquefois à désirer, mais ce n’est pas ma faute si les mots sont les mêmes avec une signification différente... de temps en temps Ji Hyuk peut vraiment être flippant quand il agit avec ce ton froid et direct ! Mais j’aime aussi quand il agit de manière autoritaire haha. Enfin je finis tout de même par rentrer dans mon appartement et après quelques trucs mis en place, c’est moi qui commence à être impatient et je ne me retiens pas de retourner sur mes pas pour l’attendre, sauf que c’est lui qui me voit... Il me manquait déjà, je suis innocent. C’est sa faute.

Je le laisse me tirer jusque chez moi après avoir refermé la porte, pour enfin l’avoir que pour moi, je suis simplement comblé de le tenir dans mes bras, peu importe combien de fois je peux l’enlacer ce n’est jamais assez, tout comme les baisers, celui qu’on échange en ce moment est toujours aussi passionné et fougueux, amoureux et langoureux, j’aime ses lèvres, mélangeait nos souffles, absorber son air, tout est si délicieux. Et quand je m’en sépare je ne peux pas retenir mon envie de lui dire cette phrase que je répète dès que j’en ai l’occasion, je veux que jamais il ne doute de mes sentiments, je l’aime comme un fou, comme un sold... non stop. Je l’aime simplement sans aucune limite et même « je t’aime » me semble insuffisant pour décrire ce que je ressens. Quand il me rend ma déclaration je souris contre ses lèvres où je viens de nouveau voler furtivement mon cœur battant avant de me séparer de lui pour lui faire son café. Lui indiquant les « choses » que j’ai déposées sur la table. Je ne les ai pas utilisé depuis que je suis ici, donc je ne sais pas ça peut être utile ou non, mais il le saura bien mieux que moi. Préparant les boissons je l’entends ricaner et je tourne la tête vers lui avant de l’entendre et répondre.

« Sérieux, à ce point ? » Je ris doucement en voyant la boîte de médicament pour finalement le rejoindre, m’installant à ses côtés, il allait devenir mon infirmière maintenant, j’avais hâte qu’il s’occupe de moi et quand il me demande de retirer mon haut, je le regarde, le fixant même en haussant un sourcil agitant mes mains devant lui.

« Je pense que vous vous trompez d’endroit docteur~ Essayerez vous de profiter de la situation hum ? » Je lui lance un regard coquin avant de lui tirer la langue et j’attrape le bas de mon t-shirt pour le retirer, me retrouvant rapidement torse nu, je croise son regard et reprends. « Ça te va comme ça ? Pourquoi tu n’en profite pas pour écouter mon cœur tant que tu y es ? » Je lui souris simplement accompagné d’un clin d’œil amusé, avant de lui tendre mes mains blessées. À ses mots c’est un sourire rassurant et amoureux que j’affiche, regardant les coupures sur mes doigts :

« Ne t’inquiète pas mon cœur, je ferai attention, promis. » Tentant de ramener une main vers lui, je me souviens qu’il est en train de les « soigner » et m’abstiens en rajoutant simplement. « En parlant de frange, je pense qu’il serait temps que te la taille. » Autant vous dire qu’une fois ma phrase finit, aussi seine était-elle mon esprit déplacé m’a conduit à avoir une autre image en tête et je ris simplement, bien que « ça » aussi je puisse le faire. À sa demande je ne peux détourner mes iris de son visage et gardant le silence, je le laisse terminer de s’occuper de mes bandages.

« Je ne pensais pas que tu me demanderais ça, mais ça me fait plaisir~ Il y a pas de souci chaton~ » Mes mains libérées je regarde la façon parfaite dont il les a protégés et je souris en attrapant sa tasse qu’il a apportée à ses lèvres pour qu’il l’a posé une seconde, échangeant la chaleur du café contre les miennes.

« Merci~ » Je souris gentiment avant de me lever pour aller chercher mon cahier à dessin dans la chambre, je reviens m’installer à ses côtés, gardant le carnet sur mon genou alors que je bois une gorgée de mon cappuccino.

« Tu sais que je t’ai dessiné au moins une centaine de fois déjà ? » Je lui tire la langue e secouant le cahier à croquis devant lui pour le narguer.

Ce message a été posté Lun 27 Avr - 5:35

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Tenue ➦ Le jour où je ne le taquine plus et que je deviens trop sérieux, peut-être que ça voudrait dire que mes sentiments se sont terni ? Je ne pense pas qu'une telle chose puisse arriver, et je ne l'espère pas du tout non plus. Kyann représente quelque chose de précieux à mes yeux, bien plus qu'un joyaux ou un trésor quelconque. Il est mon or, ma rubis, ou qu'importe tant que ça brille. Alors savoir qu'il se blesse sans faire attention, ni sans même s'en préoccuper, ça m'agace et je le « corrige » tel un enfant. Quant à mes plaisanteries, ça prouve bien que je l'aime. Sans ça, notre relation serait trop plate, pas marrante, et puis j'adore le taquiner les trois quart du temps. Qu'il fasse la moue ou imite un coeur brisé me fait doucement rire, un sourire plaqué sur mes fines lèvres. Nous sommes étranges à agir de la sorte, mais qui pourrait dire qu'on ne s'éclate pas pour autant ? J'aurai limite envie de rire en le voyant jouer la comédie, tapant son dos avec force quitte à lui en décoller les poumons. évidement, je reste plutôt calme mais néanmoins amusé. Après la cage à macaque, nous en venons à la baignoire où je disais le jeter s'il fait n'importe quoi. ça se retourne un peu contre moi, et là encore, je m'en amuse facilement en parlant perversement. C'est plus fort que moi, j'aime imaginer ce genre de situation si elles venaient à arriver. Au final, je rougis bêtement à mes pensées, gonflant mes joues en sentant son doigt contre l'une d'elle. Qu'importe si nous pouvons être critiqués et affichés, tant que je me sens bien avec lui au point d'en être sournois et pervers, le reste n'a pas tellement d'importance. Je ne veux pas qu'il cesse d'y penser avec moi ou même de plaisanter sur ce sujet, tout en le prenant au sérieux. Nous sommes liés pour plusieurs choses, et le sexe en fait aussi partie.

Ranger l'appartement d'Amy n'est pas de tout repos, et je me sens rapidement épuisé à passer le balais ou à ramasser un truc qui traîne au sol. Pourtant, je fais ça en pensant que mon amie serait mieux dans un logement rangé et propre, plutôt qu'une mauvaise scène du passé. Plus nous rangeons, plus je me sens fier et beaucoup mieux. Notre tâche touche à sa fin et je suis content quand Kyann vient m'enlacer. Finalement, on n'arrive à tout comme nous sommes ensemble. évidement, je ne peux pas faire la dernière corvée s'il reste dans mes pattes et re-salit par dessus, donc je le « congédie » dans ses appartements, le temps que je passe un coup rapide de serpillière. Bien qu'il puisse insister ou tenter d'esquiver, je tiens à soigner ses petits coupures et faire l'infirmière. En même temps, je me laisse tenter par mes envies en lui demandant un café. Cela fait, je peux m'escrimer avec ma serpillière ou mon éponge, râlant un peu contre le sang ou le sol. Y a que moi pour discuter avec le mobilier et m'en plaindre. Le parquet vaincu, je me rends vite compte que Kyann est incorrigible et qu'il m'observe sûrement depuis quelques minutes. Il ne peut pas m'écouter et m'attendre sagement chez lui... J'oubliais, ce gars est comme un singe, il ne tient donc jamais en place. Il me manque trop à mon tour et je ne peux pas m'en passer bien longtemps, retournant vers lui sans plus attendre.

Chez lui, je ne perds pas de temps pour goûter à ses lèvres en le tenant par les hanches, profitant de cette énième étreinte pour partager tout l'amour que je ressens pour lui. Je suis bien content qu'on est agit ensemble pour une amie en commun. à présent, je peux ranger "Amy" dans un coin de ma conscience et me laisser envahir par Kyann, prêtant entièrement mon attention rien que pour lui, dévorant ses lèvres avec désire et passion, quasiment jamais rassasié. Cette nouvelle distance m'agace davantage, même si nous ne pouvons rester ainsi pour toujours, perdant sûrement notre souffle à s'embrasser, diminuant les battements de nos coeurs à trop s'enlacer. Je l'aime, moi aussi je pourrais lui répéter inlassablement jusqu'à l'entendre en écho dans mes oreilles. Qu'il s'en souvienne, l'imprime dans sa mémoire, ne le garde que pour lui seulement et s'en rappelle à chaque fois qu'il fait le vide et ferme ses yeux. Mon amour n'a pas de mesure, il s'imprègne dans chacune de nos cellules, jusqu'à me rendre malade. Prendre encore plus de distance après cet énième échange me fait mal au coeur, mais je me force à prendre sur moi en pensant à mon fameux café et à ses blessures. C'est vrai, je dois encore m'occuper de lui, vérifiant sa boite à secours. Autant le dire de suite, j'ai la preuve irréfutable qu'il ne prend pas soin de sa personne, ni de sa santé. J'en ricane malicieusement, lui faisant savoir pour les dates. « Ils sont périmés depuis l'année dernière! » Je jette la fameuse boite pour pas qu'il ne la mélange à nouveau.

Kyann à mes côtés, je prend mon rôle d'infirmière très au sérieux en lui quémandant de retirer son haut, bien que cela ne soit pas utile pour soigner ses mains. Mains qu'il agite sous mes yeux, comme si je loupais quelque chose à l'histoire. « Je ne vois pas de quoi vous parlez, monsieur~ ça pourrait être plus grave que cela ~ » Je prend une voix mielleuse et suave, un sourire garce au visage. Huhu, il ne désobéit pas à mon « ordre » et retire rapidement son tee-shirt pour me laisser voir son torse, je me mordille la lèvre sans me cacher, trahissant sûrement bon nombre de pensée déplacée. « Je n'ai pas de télescope ? » Quoi ? Ce n'est pas ça qu'il faut pour écouter le coeur ? Je fis mine d'être sérieux et un peu blasé par ce manque, même si ce n'est pas le bon objet. Finalement, je redeviens réellement sûr de moi en examinant ses mains abîmées, me retenant de râler comme à mon habitude. « Tu as bien intérêt... Sinon je demande le divorce. » Mes sourcils se froncent et je lui lance un regard faussement colérique, avant de sourire et de continuer mes soins.

Il me prend pour son buisson ou quoi ? Genre, il va me tailler... Non mais attendez, c'est vraiment louche comme remarque! D'ailleurs, mes yeux le toisent d'une manière désespérée. C'est sa tête que je vais tailler en pointe s'il continue de dire des bêtises plus grosses que lui... Puis, j'ai envie qu'il me dessine encore, jusqu'à en avoir marre. Et vu que ne sera jamais le cas, il pourra me dessiner éternellement. Quel superbe plan, non ? Il est d'accord, même content que je lui demande et j'en souris en terminant de bander soigneusement ses mains. Le tout terminé, je suis sur le point de boire une gorgée de mon café quand il attrape ma tasse pour la reposer et m'embrasser. C'est agréable comme remerciement et je souris aussitôt en plissant mes paupières. « C'est tout naturel ~ » Sinon je ne serais pas un bon copain, non ? Pendant qu'il s'éloigne, je reprends ma tasse pour siroter le liquide chaud et attendre qu'il revienne sur le canapé, cahier à dessin en main.

Une centaine de fois. Je me souviens encore de ce dessin que j'ai gardé précieusement chez moi, accroché dans ma chambre. J'aimerai placarder mes murs de ses œuvres telle une tapisserie, juste pour me souvenir de ce don, de ce pouvoir qu'il peut avoir sur moi. « Je le sais que trop bien, ouistiti. » Ma main glisse sur sa cuisse que je tapote doucement, sans perdre ce rictus affectueux. Je me redresse en laissant mes yeux dériver dans la pièce, se ramenant vers ma tasse que j'observe en silence. « Dis... à quel moment n'as-tu pas pu me dessiner ? » Peut-être qu'une scène particulière lui a échappé ? Depuis que nous sommes en couple, je ne l'ai pas trop vu me dessiner, ni dessiner en fait. J'aimerai savoir jusqu'à où il a eu l'audace de me coucher sur papier. « Je pourrais t'accorder une faveur. » Mes lèvres s'étirent et je le regarde à nouveau, taquin.

Ce message a été posté Lun 27 Avr - 13:34

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Tenue ➦ Être en couple avec Ji Hyuk c’est du bonheur à gogo, malgré les petites phases où il me « fuit » car il faut bien avouer que c’est la deuxième fois déjà, bien que la première nous avions seulement fait nos déclarations et qu’il avait une raison de stresser que j’ai bien assimilée, le rassurant comme je pouvais, de toute façon je ne compte pas perdre face à son père, ses peurs, ses doutes ou autres. J’aime son sourire, sa façon de me regarder, de me narguer ou de rouspéter, son inquiétude quand je me blesse, notre façon de jouer et de se taquiner, on vit simplement et profitant tout naturellement du temps et des moments qu’on passe ensemble et qui ne semble jamais suffisant. Il est réellement une parfaite « femme » il a le caractère et les manière, ça m’amuse à chaque fois. Enfin une chose est sûre nous sommes tous les deux pervertis par l’autre, notre esprit est condamné à supporter nos pensées les plus impures et c’est une bonne chose ! Je nous vois déjà dans la baignoire, tous les deux nus comme l’autre soir, sauf que sa voix serait présente et que nous n’aurions pas les limites que l’ont c’était imposé, aah~ tellement tentant et forcément ça fait rougir mon amant. Comment une personne aussi adorable peut-elle exister, il est impossible que je le laisse m’échapper.

Amy sera surement heureuse de retrouver son appartement neuf et propre comme avant cette « épreuve » difficile qu’elle a dû subir, on y a mis notre cœur et finalement sa maison a fait peau neuve ayant fait notre maximum, maintenant on peut enfin prendre une pause et se détendre, enfin avant tout Ji Hyuk doit terminer de frotter le sang au sol, ça serait bien en effet que ce genre de détails ne reste pas visible, ça effacerait tous nos efforts pour lui enlever l’image de son agression. Il me demande à sa façon de rentrer à la maison et puis l’idée de le voir jouer les infirmières pour moi m’enchante vraiment. Bien entendu me demander de rester sagement assis pendant qu’il finit c’est une mission bien difficile pour moi, vu que je suis là, dans le cadre de la porte à le regarder et observer ce qu’il fait, avant qu’il ne me surprenne bien sûr. Maintenant on rentre ensemble laissant de côté toute cette histoire, j’adore Amy, mais mon plus grand centre d’attention se trouve dans mes bras et tout le reste me semble rapidement insignifiant, ses lèvres sont si gouteuses que je pourrais les manger sans m’arrêter, j’aime simplement les embrasser, les mordiller, les pincer, les suçoter, l’assaillir de ma passion et mon ardeur. Je l’aime tout simplement. Ses mains qui s’accrochent à mes hanches tandis que je l’enlace pour approfondir notre échange, je n’en ai jamais assez, Ji Hyuk est ma drogue et je suis complètement accro à lui. Même si je souhaiterais le garder contre moi indéfiniment jusqu’à mourir d’overdose je suis obligé de m’en séparer pour aller préparer son café, mais ce n’est qu’une question de minute avant que je ne le reprenne contre moi, qu’il ne s’en inquiète pas. Boissons faites, il me fait rire avec mes boîtes de médicaments périmés et je lui tire simplement la langue tel un enfant qui découvre une « gaffe » mais ce n’est pas de ma faute si je n’ouvre jamais cette trousse, même quand je suis malade je ne prends rien et dors simplement, il va avoir du boulot avec moi, je suis un véritable boulet avec ma santé.

Puis mon petit docteur profite de la situation en me demander de retirer mon haut, j’avoue que ça m’a un peu surpris, mais je suis plus amusé qu’autre chose, si me voir torse nu peut lui donner des idées je ne vois pas pourquoi je refuserai, retirant donc mon t-shirt après sa phrase à laquelle j’avais simplement décoché un clin d’œil. Me voilà maintenat sans rien sur le haut du corps et j’aime son regard qu’il pose sur moi et son geste avec sa lèvre qui me fait sourire, alors que je lui dis en le regardant de manière sexy. « J’aimerai biens lire dans tes pensées là~ » Je me mets à rire à ses nouveaux mots sans m’en cacher en reprenant. « Vu comme il bat, tu n’as pas vraiment besoin de STETHOSCOPE pour l’écouter tu sais. » Insistant sur le mot de l’instrument, en posant ma main sur mon organe vital en mimant les battements, tapotant dessus. C’est sa faute ça. Oui tout est de sa faute ! Mais je lui tire la langue en me rapprochant un peu de lui. « Pour ce qui est du télescope, ne t’inquiète pas... J’ai d’autre moyen de t’emmener voir les étoiles~ » Je le taquine ne manquant jamais une occasion de le faire, ce serait dommage de ne pas sauter dessus. Puis finalement il s’occupe de mes mains, il est doué et rapide. J’aime aussi le voir avec son sérieux et son implication à faire de son mieux. Aaah~ qu’est-ce que je n’aime pas chez lui... Je soupire à cette pensée positivement bien entendu, avant de lui promettre de faire attention et... « Le divorce ? Rien que ça... » Je mime une mine attristée. Mais mon esprit dérape de nouveau quand je parle de tailler sa frange, forcément quand ça le concerne tout devient pervers et sexuel. Ji Hyuk me demande de le dessiner et j’avoue que ça me fait plaisir, j’adore faire des croquis et il doit le savoir maintenant, je possède déjà une bonne collection le concernant, mais je les fais souvent en douce, quand il ne me voit pas. Lui faisant poser sa tasse, je viens reprendre en otage ses lèvres pour le remercier pour finalement aller chercher mon cahier. Reprenant ma place à ses côtés, je lui rends son sourire sentant sa main sur ma cuisse, je l’observe, l’écoutant. Posant la mienne bandée sur la sienne, je passe mes doigts entre les siens toujours en les observant, avant de lever mon regard vers lui.

« Tu devrais t’en douter tout seul non ? » J’attrape sa tasse et la repose sur la table, me mettant à genoux sur le canapé, je me penche sur lui pour le faire basculer sur le fauteuil, allongé, moi au-dessus je souris simplement en prenant ses lèvres d'assaut. « Une faveur ? » J’élargis mon sourire et passe ma main sous son haut, caressant sa peau en venant loger ma tête proche de son oreille où je chuchote. « Alors laisse-moi te dessiner nu. » Ce sera surement un magnifique croquis. Surtout si en prime il peut se sentir embarrassé par mon regard sérieux que je poserai sur lui et me montrer ses joues rougies, je sens que je vais faire un chef-d’œuvre.

Ce message a été posté Lun 27 Avr - 21:20

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Tenue ➦ En pensant à cette baignoire, je m'imagine aussi une soirée romantique, dîner aux chandelles, chemin de pétales, ambiance bougie dans la salle de bain. ça me donne immédiatement envie de passer à l'acte et d'oublier l'appartement d'Amy, juste pour penser à nous deux et nous détendre dans un flot de sentiment mielleux et tendre. Il ne peut pas me faire plus rêver, mes songes dessinant doucement la situation dans ma tête, nos corps collés l'un à l'autre, la chaleur augmentant autant contre notre épiderme que dans la pièce, les faibles ombres qui dansent sur la paroi en carrelage, le bruit de l'eau qui s'anime au moindre mouvement. Je dois me révolter brusquement pour ne pas céder à la tentation et partir en courant chez lui, l'idée à l'esprit. Au lieu de ça, nous nous occupons tranquillement et sérieusement de l'appartement de notre jeune voisine. Il y a du boulot, suffisamment pour m'effacer le plan de la tête et me concentrer sur mes tâches. D'ailleurs, je crois que je passe beaucoup plus de temps à corriger ou reprendre Kyann qu'autre chose. à deux, nous parvenons plus à ranger correctement le mobilier et à nettoyer l'espace touché. Je suis content de nous, surtout en pensant qu'à présent, lui et moi, on peut rentrer et se câliner tranquillement. Parce que bon, c'est un peu compliqué de prendre du bon temps en n'étant pas vraiment chez nous. Après son étreinte, je l'expulse un peu de l'endroit pour terminer la dernière corvée et être totalement tranquille. Plus tard, je m'occuperai de lui et soignerais ses mains qu'il a su bêtement abîmer, mais avant, je passe la serpillière et retire au mieux les tâches. Ce n'est pas facile, mais j'en viens finalement à bout après quelques minutes à galérer. Cela fait, je le surprends quand même dans le couloir à m'attendre et m'espionner, refermant la porte pour retourner dans notre jardin secret.

J'ai toujours voulu que notre relation rester un secret aux yeux du monde entier, qu'à part nous, personne ne le sache, mais là entre ces murs, je ne me gêne pas pour briser les apparences et laisser mon coeur éclater au grand jour. Personne ne peut nous voir, ni propager des rumeurs, encore moins nous juger, et ça me pousse à toujours vouloir l'embrasser, davantage, avec plus de force et d'amour. Mêlant nos souffles, nos langues, scellant nos lèvres, unissant nos gestes, profitant de notre étreinte, de notre touché. Je ne pourrais jamais me passer de lui, ni de ses bras ou de ses lippes. Il est mon unique et je tente au mieux de lui faire savoir à travers cet intense échange qui me pousse à retenir mon souffle bien longtemps, quitte à manquer d'oxygène. Les minutes s'égrainent et nous sommes bien obligés de nous séparer pour continuer à agir, en commençant par ma dose de café. J'en ai besoin après cette journée, ça me détendra sûrement, même si mon copain a un fait calmant sur moi. Quant à ses médicaments, je lui ferais presque manger pour ne même pas se rendre compte de la date de péremption dépassé depuis des mois. Je suis bien le genre de personne qui fait attention à lui, qui se bourre de médicament au moindre soucis, mais c'est seulement pour guérir en vitesse et ne pas être encombré avec ça. Je suis têtu, la maladie n'aura jamais raison de moi, ni de mes études, encore moins de mon couple. Être malade veut forcément dire; resté cloué au lit, ne pas manger, presque pas boire, être incapable de travailler, ni de parler. Enfin bref, une horreur à mes yeux. Plus vite je me soigne, mieux je me sens. ça devrait être l'identique avec mon petit ami, plus vite il va mieux, plus vite je serais rassuré.

Même si je profite de la situation pour le déshabiller à moitié, bavant sur les lignes de ses abdos finement dessinés, ou sur la couleur mate de sa douce peau. Je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre en m'égarant dans mes songes. C'est uniquement le blond qui les brise en parlant, forçant mon regard à revenir vers lui. « Tu n'as pas besoin de ça pour deviner, non ? » Entre pervers, il devrait déjà les savoir sans que je lui dise à voix haute. Pour son coeur, je ne peux pas l'entendre réellement sans instrument, qu'il soit télé ou texto. Il me reprend franchement sur ce foutu mot, m'arrachant une grimace mécontente et un froncement de nez. Télescope, stéthoscope, c'est pareil. Son coeur bat bruyamment comme le miens, cela arrive fréquemment quand nous sommes ensemble. Je pense que nos organes communiquent entre eux et s'expriment à leur façon, un peu comme du morse. Je devrais lui exposer mes hypothèses pour voir s'il me prend pour un cinglé ou pas, mais en attendant, je ne peux passer à côté de sa réplique cinglante. « Tu possèdes une fusée, c'est ça ? » C'est sans vouloir que je réponds avec un sous-entendu incontrôlé. Je n'ai aucunement prévu de rentrer dans son jeu et de continuer sur la même voix. étoiles, septièmes ciels, fusée, bi-... Bref, pas besoin de dessin. Les taquineries sont rapidement renvoyées à l'envoyeur telle une partie de ping-pong, sans presque jamais perdre la balle.

Ses mains ne sont pas déformés, surtout pas pour des si petites coupures, mais je tiens quand même à toutes les désinfecter et bander proprement ce boulot d'infirmière. Il doit guérir rapidement pour dessiner sans soucis, sans grimacer à chaque pique de douleur dans ses doigts. Il doit faire attention, je veux qu'il le promette et le fasse véritablement, sinon je demande le divorce. Rien que ça, comme il dit. N'est-ce pas beaucoup ? Nous ne sommes pas mariés, mais ça ne serait tardé, non ? En plus, mes chiens approuvent. « Quoi ? Tu ne veux pas m'épouser et faire de moi ta femme ? » Je joue de mes sourcils d'une manière aguicheuse, puis je ris tout seul comme un débile. C'est bien l'une des premières fois que j'accepte d'être une femme, parce qu'il faut forcément un tel rôle dans un couple. Kyann est l'homme, moi je suis la femme. Passons, ça n'est pas intéressant. Mes cheveux captent beaucoup plus l'attention et je le « tape » à sa mauvaise blague. Mieux vaut qu'il me dessine, peut-être ne serait-il pas tenté de dire des bêtises ? Puis, j'aime le voir dessiner et se concentrer sur ces coups de crayon qui prennent lentement vie. C'est fascinant, presque aussi magique qu'une école de sorcier. Kyann, c'est mon Harry Potter des temps moderne.

Je le sais déjà qu'il possède beaucoup de croquis me concernant. Au départ, je trouvai étrange qu'il s'attarde sur moi à ce point, ou même qu'il puisse penser à me dessiner, mais aujourd'hui j'y prend nettement goût. Perdant ma tasse, je lui rends son baiser avec douceur et le regarde s'éloigner pour récupérer des affaires, profitant de sa légère absence pour boire mon café au lait. Avec lui, je n'arrive pas tellement à garder ma tasse en main, la perdant une nouvelle fois de vue face à son assaut. On dirait un gosse qui n'a pas le droit à une sucrerie et que son « papa » lui retire à chaque fois pour le reposer à sa place. C'est rageant ! Jusqu'à qu'il parle, se mette à genou sur le canapé et me pousse à m'allonger sur celui-ci. Là, ça devient rapidement plus... Chaud. Entre ses baisers et mes mains qui glissent dans son dos, je ne peux m'empêcher de rougir à peine. Une faveur, je peux lui accorder n'importe quelle faveur pour son dessin. Parce qu'il m'aura en face, sous les yeux et même sous la main. Par faveur, je sous-entends parfaitement « tout et n'importe quoi », même son plus grand fantasme. Kyann ne perds pas le nord en murmurant à mon oreille, sa main sous mon haut. Je m'en doutais, puisque je tends la perche. « Je te l'accorde, yeobo. » chuchotais-je en retour en ramenant mes mains sur son ventre pour le repousser en douceur. Mes yeux se posent sur lui et je me mordille la lèvre en retirant ma chemise bouton par bouton. Celle-ci s'envole quelques mètres plus loin, tandis que je m'attaque à la fermeture de mon pantalon, prenant un malin plaisir à le retirer sous ses yeux pour terminer en boxer. Debout devant lui, je me rapproche pour attraper ses mains et les poser sur la bordure de mon dernier vêtement, passant un message par le regard. S'il veut me dessiner nu, faudrait déjà qu'il enlève cette limite.

« Je t'aime, Kyann. » Je souffle à son oreille après m'être penché vers cette dernière, un sourire aux lèvres. Mes mains se sont posées sur ses épaules, attendant qu'il agisse à sa guise pour obtenir ce qu'il veut. Manquerait plus qu'une musique d'ambiance, une lumière tamisée et ce cadre serait parfait, romantique et reposant à la fois. Pas besoin de grimper au rideau pour se sentir bien. Pas besoin d'être collé serré pour s'aimer à en crever. Il en faut beaucoup moins pour prouver ses sentiments, pour exprimer ses émotions. Un dessin, une caresse, un murmure, un baiser. Rien de plus pour s'ouvrir et se noyer.

Ce message a été posté Lun 27 Avr - 23:31

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Tenue ➦ Que notre relation reste secrète ce n’était pas ma priorité, si je gardais ça pour nous c’est simplement pour mon petit ami, le jour où il trouvera le courage et que ce sera le moment d’affronter son père pour mettre cartes sur table je compte bien lui imposer d’assumer notre couple devant tout le monde. Deux hommes ensemble ce n’est certes pas un « avantage » dans la société, mais je suis trop amoureux de lui pour vivre sans pouvoir crier qu’il m’appartient. Pour le moment je suis simplement heureux de notre bonheur dans ces bulles que l’ont créé, chez moi, chez lui ou ailleurs à l’abri des regards, c’est toujours « nous » lui et moi sans personne pour juger nos actes et nos sentiments. Le « cas » Amy mis de côté on peut fermer cette parenthèse pour se retrouver et c’est la seule chose qui m’importe. L’étreindre sans tabou et sans restriction, je peux sentir son odeur, gouter ses lèvres, partager sa chaleur, si on me demander de juger sur une échelle du bonheur comment je me sens à ses côtés, la limite serait surement dépassé. Ji Hyuk fait de moi un homme comblé, il m’ouvre toutes les portes sans hésitation pour qu’on puisse combiner notre passion. Notre souffle devient rapidement manquant quand on se lance dans un baiser digne d’un grand marathon, nos respirations s’accélérèrent et le climat semble devenir plus chaud.

À contre cœur je suis obligé de mettre fin à cette ambiance des plus alléchantes qui aurait pu rapidement nous conduire à laisser nos désirs prendre le dessus dans un acte charnel incontrôlable. J’ai préparé son café avec amour, au moins une chose que je sais faire ! Puis nos boissons en main il semblerait que je vais devoir compter sur lui de nouveau pour faire le tri dans mes affaires haha, je suis un véritable cas désespéré et je l’assume complètement. La maladie ne vient pas souvent à moi, apparemment les « idiots » sont immunisés contre elle, c’est une chance, cependant quand je le suis... C’est genre la grosse grippe qui me cloue au lit et bien entendu je suis tellement parfait et autonome, soulever là l’ironie... Que je ne prends pas de médicament, ce qui laisse durer souvent pendant plus de jour qu’il ne faudrait en temps normal... Par chance j’ai un petit ami prévenant qui saura quoi faire dans ce genre de situation, il est vraiment fiable, je suis chanceux.

Très vite sur sa demande je termine torse nu, il faut dire que lorsqu’il me demande de retirer mon haut je ne peux qu’obéir, j’aime tellement sa réaction, sa façon de me regarder et de s’imaginer surement des choses dans son esprit aussi perverti que le mien. Bien entendu je lui dis que j’aimerais lire dans ses pensées, tout en sachant déjà ce qui doit s’y trouver, lui tirant la langue fièrement.

« J’aurais espéré t’entendre me les dire~ Ça a toujours plus d’impact que de visualisé ce que tu es en train d’imaginer, petit coquin ~ » Par la suite il m’éclate lorsqu’il me sort un mot qui n’a rien à voir avec la panoplie du médecin, il faut dire que lorsqu’on a passé beaucoup de temps à l’hôpital on commence à connaitre les instruments lors des examens quotidiens et donc je ne pouvais pas passer à côté de son « erreur » très mignonne au passage. Le narguant dessus comme on en a l’habitude, c’est monnaie courante que de se taquiner, se chercher pour ensuite se renvoyer l’ascenseur. Puis mon cœur lui ne cesse de battre, d’accéléré comme si je faisais un manège à sensation en permanence, et j’adore ça ! Il est le responsable de ses pulsassions qui ne cesse de s’accentuer, entendre nos organes tambouriner à l’unisson, fortement contre nos poitrines c'est la plus belle preuve des effets que nous avons l’un sur l’autre et cela ne semble pas diminuer avec les jours, bien au contraire.

« Exactement~ Tu devrais le savoir non ? » Quand une allusion perverse en rencontre une autre, je ne peux qu’appuyer ses dires, c’est facile de se laisser guider quand notre esprit mène la danse. Finalement on en vient à mes mains qu’il soigne rapidement en les désinfectant et les bandant, je dois y faire attention je le sais très bien, mais parfois je ne pense pas aussi vite que j’agis et la preuve en est là aujourd’hui, ses écorchures faites par les bouts de verre, mais ça guérira bien assez vite. Puis il me parle de divorce et je montre ma désapprobation en boudant légèrement.

« Bien sûr que si. Je pourrais même t’épouser là, maintenant. Mais, je croyais que tu n’aimais pas être comparé à ma « femme » hum ? » Je lui souris gentiment, après un baiser que je lui réclame soudainement je m’en vais chercher mes affaires pour le dessiner comme il venait de me le demander, j’en mourrais autant d’envie que lui, faire un croquis alors qu’il pose pour moi... Quoi demander de plus au jeune amateur que je suis, mettre mon homme sur papier c’est ma plus belle collection. Il me tend la perche avec sa « faveur » et je l’empêche de nouveau de boire son café pour le faire se coucher sur le canapé, venant l’embrasser, le toucher, c’est difficile de lui résister et je finis par lui proposer de poser nu pour moi. Ce sera surement la plus magnifique de mes esquisses. Il me « repousse » après m’avoir accordé ma demande, pour mon plus grand bonheur, je l’observe se dévêtir d’un regard brulant, mes iris se pose sur chaque parcelle de sa peau comme si j’avais des rayons pour voir à travers, autant dire que regarder sans toucher est bien difficile. Il est joueur, je le sais bien et j’aime le regarder se déshabiller face à moi, faisant grimper la chaleur quand nos regards se croisent, pourquoi faut-il que je sois si fou de cet homme, au point que chaque chose qu’il fait me rende dingue. Mais je prends sur moi comme un vrai professionnel, je vais devoir passer en revue chaque parcelle de son épiderme sous mes coups de crayon et maintenir mes désirs enfermés dans un coffre pendant ce temps.

Mes mains sont guidées par Ji Hyuk sur l’élastique de son boxer et je laisse mes yeux plantés dans les siens tandis qu'un sourire satisfait prend place sur mon visage, je vois où il veut en venir et je vais prendre un grand plaisir à le retirer. Caressant la peau de ses hanches, je viens embrasser son ventre, déposant plusieurs baisers par-ci et là tout en jouant avec la bordure, descendant doucement le vêtement, lentement continuant mon assaut de baisser jusqu’à atteindre son bas-ventre. Reculant, je passe mes mains sous le boxer caressant sa peau, glissant le long de ses jambes pour l’aider à le retirer, son corps nu devant moi est une tentation, un appel au viol, mais encore une fois je me contiens, en me redressant à sa hauteur, capturant ses lèvres avidement, nos torses se frottant l’un contre l’autre, je caresse son dos, dessinant de mes doigts ses courbes, chaque trait de son corps, le dessin n’en sera que plus réussi, même si c’est qu’une excuse pour le « torturer » à ma façon. La chaleur de mon souffle s’écrasant contre ses lèvres, je lui réponds enfin.

« Je t’aime bien plus encore. » Venant loger ma tête dans son cou, je l’embrasse, puis remonte jusqu’à son oreille, léchant le lobe avant de le mordiller, je veux qu’il me montre cette facette remplie de désir, le dessiné quand il est « faible », que son regard brule d’envie, brille en me regardant, retranscrire nos sentiments sur cette feuille blanche. Mes mains baladeuses descendent jusqu’à ses cuisses où je le soulève pour le « poser » sur le canapé, me penchant pour de nouveau soumettre sa bouche à un nouvel échange ardent. Me reculant ainsi, le laissant sur sa faim, je ferme les yeux pour reprendre mon sérieux et calmer cet éveil qui débute en moi et que j’étais à deux doigts de laisser s’échapper. Attrapant une chaise je m’assoie en face, posant mon regard sur lui, en faisant signe de s’allonger.

« Mets toi à l’aise bébé. » Car là j’allais le rendre fou, il allait clairement se sentir observer par mes yeux, mais d’une façon qu’il n’a surement encore jamais ressentie jusque-là.

Ce message a été posté Mar 28 Avr - 0:39

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Il y a que les idiots pour ne jamais tomber malade. N'ai-je pas déjà dit un truc dans le genre, quelques semaines plus tôt ? En tout cas, s'il tombe malade, il aura bien du mal à se soigner avec des comprimés datant de l'air crétincé. Oui, j'invente des mots, mais ça lui va tellement bien. Mon copain est un crétin, mais n'est-ce pas pour cela que je l'aime ? Principalement, oui. Kyann, c'est un tout qui réunit plusieurs choses à la fois. Il peut être stupide comme séduisant, insouciant comme sérieux, amoureux comme désespéré. Quoi que, je ne l'ai pas encore vu désespéré, si ? Bah, nous ne sommes qu'au début de notre relation, je suis sûr qu'il passera par bien des sentiments et des émotions d'ici là. Avec moi, il peut être sûr que la maladie n'aura jamais raison de lui. Super Jihyuk veille sur son cher Kyann d'amour. Guimauve à part, je vais devoir remettre cette boite à jour pour qu'il s'évite l'empoisonnement à coup sûr, et le lavage d'estomac en prime. Du coup, je pense déjà à la poubelle qui ne doit pas être loin, pour jeter les mauvais et garder les bons. Bref, ce n'est pas trop pour ça que je farfouille dedans à la base, mais surtout pour du désinfectant et des compresses. Elles me serviront à soigner ses mains, avec un bandage bien serré et enroulé autour de ses doigts et paumes. Pour le moment, j'ai surtout envie de le voir torse nu et de contempler son corps à découvert. Juste une envie, rien de plus.

« Tu espère trop, Lee Kyann. » Je lui laisse le bénéfice du doute quant à mes pensées tordues, ne préférant pas les dévoiler aussi facilement. On verra plus tard, n'est-ce pas ? Monsieur me reprend sur mon erreur de mot, il me corrige en insistant bien dessus et je me retiens de lui tirer la langue en faisant la grimace. De toute, c'est exactement la même chose. L'un comme l'autre, ils sont « scope ». Pas besoin de stéthoscope avec lui, son coeur bat tellement fort et vite que je peux l'entendre à l'oreille seulement. Je sais pourquoi il est ainsi, puisque je suis dans le même état le trois quart du temps en sa présence. Il fait autant battre mon coeur qu'il peut me faire rougir, si ce n'est dire. ça prouve bien qu'on s'aime comme au premier jour, comme cette fois au parc d'attraction après ce stupide défi de la saint valentin. Saint valentin. C'est lui maintenant, mon valentin. Mon Kyannentin, plutôt. Faut que j'arrête avec mes jeux de mot débile, sérieux. Je vais en perdre un neurone et ce serait dommage de devenir aussi débile que mon petit ami. Qui sauverait le navire s'il venait à tanguer ou à couler, hein ? Faut un amiral, un capitaine, pour sauver les matelots, les bleus.

Je ne réponds pas, roulant des yeux avec un sourire amusé. Si ça continue ainsi, nous n'en finirons jamais avec nos allusions perverses. Autant que je n'ajoute pas de l'huile sur le feu et tente plutôt de sortir le tuyau pour éteindre les flammes... Même dans mes pensées, c'est louche. Bref, faut mieux que je soigne ses mains plutôt que parler pour ne rien dire. Quoi que, c'est important la communication dans un couple, ça favorise je sais pas quoi. Infirmier, oui, psychologue, pas tellement. Cuisinier, femme au foyer, dame de ménage, ça passe encore. Le corps médical, c'est une autre histoire. Puis, s'il ne fait pas attention à ses mains, je le laisse tomber. Il semble triste à cette « nouvelle » et je suis fier de mon effet. Pourquoi je parle de mariage, déjà ? Nous sommes deux hommes et je ne pense pas que cela soit autorisé à ce point. Est-ce qu'ils tolèrent ce genre de relation, pour commencer ? Je m'en moque, moi. Ce n'est pas le monde entier qui me fait peur, mais une certaine personne qui faudra bien évincer un jour ou l'autre. « Je n'aime pas ça, mais je ferais l'effort pour toi. » Que c'est cul-cul.

Un baiser, il m'empêche de boire mon café, puis il s'en va chercher ses affaires à dessin. Je lorgne presque ma tasse avec déception, même si je parviens à en boire deux ou trois gorgées avant qu'il ne revienne sur le canapé. Parcours du combattant avec ma boisson, sérieux. à peine revenu que je lui accorde une faveur pour son prochain croquis, lui laissant le choix de la position. Ne suis-je pas gentil ? Il n'a qu'à demander et je lui donne. Avant tout, je me retrouve allongé sur le canapé, perdant encore mon café, mais je préfère largement l'embrasser et sentir ses mains sur moi, plutôt que boire. ça me donne dix fois plus chaud, en plus de rougir doucement. Nu. Je me doutais qu'il voudrait cet angle, puisque je n'attendais que cela, moi aussi. Je lui accorde aussitôt avant de le repousser pour défaire ma chemise et lui permettre de voir le haut de mon corps. Joueur, le mot est faible. J'aime toujours autant le faire languir et patienter, me découvrant miette à miette pour son plus grand plaisir. Il ne peut que toucher avec les yeux, même si je pense autoriser les mains plus tard, pour les détails de son oeuvre. En attendant, j'ai retiré ma chemise et mon pantalon, le provocant ouvertement avec mon dernier vêtement. à lui de jouer, maintenant.

Un frisson s'amuse à remonter dans ma colonne, hérissant mes poils sur mes bras, m'arrachant un doux soupir sous la tendresse de ses lèvres. Je me suis pris à mon propre piège en voulant jouer de ses réactions... C'est moi qui perd pied à le sentir m'embrasser de la sorte, descendant toujours plus bas jusqu'à la limite de mon sous-vêtement. Celui-ci s'éclipse en même temps, découvrant toujours ma peau blanche. ça me rend dingue, ma respiration s'accélérant un peu plus, tandis que ma peau chauffe sous ses doigts. Je le dévore des yeux, observant les moindre faits et gestes de sa part, jusqu'à qu'il se débarrasse de mon boxer et que je sois entièrement nu face à lui. Là, j'ai encore plus chaud, je bouillonne de l'intérieure comme une marmite sur le point d'être à ébullition. Qu'il m'embrasse ne calme pas mes ardeurs et je lui bouffe limite la bouche en me collant contre lui, mes ongles s'ancrant à ses côtes sans délicatesse. Il me touche, me dessine du bout des doigts, parfaire mes courbes d'un mouvement de poignet pour mieux imprimer chaque parcelle de mon corps. J'ai réellement et totalement perdu pied, tombant doucement dans ce gouffre qu'il vient de creuser pour m'attraper, son souffle chaud caressant mes lèvres rougies et gonflées par l'échange intense.

« Ce n'est pas vrai, tu mens... » Je susurre d'une voix faible pour l'embêter, cherchant un peu la merde. Je n'en mène pas si large quand il se loge dans mon cou et remonte à mon oreille. Pas là, quoi. Je suis déjà pas bien fort de nature, alors s'il s'en prend à mes points faibles, je vais vite déchanter. D'ailleurs, c'est le cas. Je perds de mon souffle en lâchant un léger gémissement, fermant mes paupières pour contrôler cette vague qui s'écrase contre ma conscience. Contrôle-toi, Jihyuk. J'ai beau me le dire, me le répéter... ça ne change rien. Le sang afflue trop vite dans mes membres, m'éveillant malgré moi. Je ne sais même s'il doit dessiner le moindre de mes détails ou si je dois cacher « ça ». Du coup, je rougis fortement à cette pensée, réalisant à peine que Kyann vient de me déposer sur son canapé, le regard embué de plaisir et de songe. Un nouveau soupir m'échappe, tandis que je me laisse retomber de côté, face à lui, ma tête posée sur mon bras et ma main dans le vide. Je ne me cache pas, affichant un petit sourire désabusé en ne cessant de rougir face à autant de sérieux. « Tu es beau comme ça. » Lâchais-je calmement en observant son visage, puis mes yeux redescendent le long de ses bras, jusqu'à son cahier. Je replis mes jambes sur le canapé, laissant bien apparaître la courbe de mes hanches et de mes fesses, ainsi que mes côtes à demi caché par mon autre bras plié et calé à côté de ma tête, sur le premier.

Ce message a été posté Mar 28 Avr - 2:32

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Je ne prends en effet peut-être pas assez soin de moi en matière de santé, je ne m’inquiète jamais et prends trop souvent les choses « cool » surtout quand ça me concerne, depuis mon « accident » j’ai un peu l’impression de pouvoir « tout » supporter et parfois ça peut me porter préjudice. Par contre il faut savoir que si les rôles venaient à être inversés et que c’est Ji Hyuk qui se retrouve au lit, atteint d’une maladie ou fiévreux, qui tousse, vomis ou je ne sais quoi d’autre, je remuerais ciel et terre pour le soigner, appelant les médecins, j’irais chercher les médicaments, je lirais même des livres s’il y avait besoin pour savoir quoi lui donner à manger pour qu’il aille mieux rapidement, comment le positionner, faire tomber sa fièvre, bref, je serais capable de tout. Alors oui, je suis un inconscient de première, mais pas seulement, je sais aussi faire la part des choses et devenir sérieux quand il y en a besoin, après tout ce serait dommage que je ne sois qu’un « idiot » non ? Au moins dans ma trousse il trouve des choses qui lui seront utiles malgré tout pour soigner mes mains blessées par ma bêtise et ça suffira pour aujourd’hui, je n’ai pas besoin de cachet juste d’un liquide sur mes doigts et de quoi les protéger, ce sera rapidement fait, surtout par des mains aussi adroites que mon amant, il est impressionnant, je l’admire quoi qu'il fasse, il a cette aisance et cette aura qui laisse entendre « aie confiance » cette sureté et je ne doute pas une seule seconde qu'il sache très bien ce qu’il a à faire.

« Ah oui ? Quel dommage. » Mon ton se veut ironique, je sais très bien que je n’espère rien du tout, je connais Ji Hyuk et son esprit est un distributeur d’image déplacé tout comme le mien. Quand nous sommes ensemble c’est automatique, on peut rester sage certes, heureusement sinon imaginé un peu dans les magasins, en ville, au restaurant, cinéma etc. ça serait compliqué, quoique... Il y a toujours des toilettes ou des endroits privés... Bref, l’ambiance n’aide pas à rester calme à 100% encore une fois. Puis ces organes qui ne cessent de battre dans nos poitrines criant en permanence des « je t’aime » silencieux. Je ne peux pas lui mentir sur l’effet qu’il a sur moi, sur mes sentiments, mon regard, mon corps, mon cœur, tout dégage le même message. Tous affichent mon amour comme un texte zoomé en x100. Bref je suis loin d’être discret et au contraire, en sa présence, mes pensées, mes envies, mes désirs, tout devient transparent et je ne fais rien pour les dissimuler. Par la suite on en vient à parler mariage, ils ont passé la loi pour approuver les unions homosexuels dans plusieurs Pays. Certes ce n’est pas encore le cas au Japon, mais je pourrais tout aussi bien l’emmener ailleurs pour officialiser notre amour, je serais capable de tout pour répondre à ses attentes, qui sait... peut-être que Tokyo aussi un jour se verra accepté le mariage pour tous ! Une chose est sûre, il est certain que je veux qu’il soit mon homme pour le restant de ma vie, pas ma femme... Je l’aime « lui » et je sais qu’il n’apprécie pas cette appellation qu’il se donne lui-même d’où le fait que je lui fais remarquer, honnêtement je peux m’amuser à lui dire qu’il est ma « petite femme parfaite » mais je ne le verrai jamais comme tel. Je souris en posant ma main sur sa joue dans une douce caresse.

« Je te l’ai déjà dit l’autre jour, tu n’es pas ma « femme », même si tu es surement bien plus douée que n’importe laquelle d’entre elle haha ! » Je ris simplement avant de reprendre. « Si on se marie, tu seras mon homme, mon époux, pas mon épouse, baka~ » Je lui tire la langue avant de l’embrasser après l’avoir une première fois empêché de boire son café, le quittant un instant pour prendre mon cahier à croquis, il me faut mes outils pour répondre à ses attentes. À peine revenue qu’à ses mots je lui fais poser sa tasse une deuxième fois, le faisant se coucher sous ma « pression » sur la canapé, pour des échanges amoureux, des baisers et des caresses amplis de chaleur et de douceur. Je veux le dessiner nu, entièrement nu et il accepte. Il devait se douter que je n’hésiterai pas à le pousser dans ce sens s’il ne m’impose aucune barrière. Je me recule donc pour le regarder défaire sa chemise, craquant toujours autant pour cet air joueur qui aime me faire languir dès qu’il en a l’occasion, mais a trop joué il va se bruler et ce ne sera pas la première fois. Le retrouvant en boxer devant moi, mes mains sur sa peau, c’est à mon tour de profiter, il s’offre à moi tel un cadeau et je ne compte pas le déballer tout de suite. Jouant de mes lèvres sur son épiderme, ma langue suçotant sa peau blanche et si délicieuse, il est la plus belle des gourmandises, la meilleure des friandises. La température va rapidement grimper sous ses élans d’érotisme bien mérité, j’aime moi aussi le faire patienter, le rendant impatient et toujours plus faible, le sentir perdre pied et se laisser succomber à mes caresses dans des soupires qui me donne chaud, rien que le regarder et un supplice, je suis à deux doigts d’oublier ses dessins pour le porter jusqu’à mon lit, j’aurais pu aussi tomber dans mon propre jeu et être piégé par mes démarches, mais je tente de garder une contenance car je veux vraiment le mettre avec cette expression sur papier, qu’il puisse se voir tel qu’il est quand le désir le submerge.

Entièrement nu et à ma merci, je ne me fais pas prier pour laisser mais doigts le parcourir, délicatement je passe sur ses courbes, sa peau qui commence à chauffer sous ses sensations qui ne cesse d’augmenter, puis Ji Hyuk, son regard, je m’embraserai rien qu’en le fixant, capturant avidement ses lèvres dans un échange fougueux et licencieux, je souffle alors une réponse contre ses lippes rougies et gonflées par nos échanges. Je souris à sa réplique, avant de venir le « punir » en remontant de son cou jusqu’à son oreille que je taquine, sachant que c’est un de ces points faibles les plus accessibles et qui m’offre des réactions immédiates, je ne compte pas me retenir. J’aime ce son qu’il laisse échapper et le sentir défaillir doucement.

« Tu disais ? » Je mens hein ? J’attrape sa lèvre inférieure entre les miennes, l’embrassant, faisant de même avec l’autre pour un nouvel échange tout en le mettant sur le canapé. Reprenant difficilement mon sérieux, je n’ai pas le choix si je veux être capable de ne laisser aucun détail m’échapper, je ne suis pas un pro, mais quand je m’engage je vais au bout des choses sans bâcler, surtout pas quand c’est quelque chose qui me plaît. Au compliment de Ji Hyuk je le regarde toujours avec mon regard sérieux justement, mais je souris en lui disant.

« Seulement comme ça ? » L’observant s’installer sur ma demande, je trace du regard tout son corps, partant du haut de sa tête jusqu’au bout de ses pieds, dessinant ses courbes dans ma tête, voyant son visage rougi, les réactions de son corps suite à notre échange, ses yeux brillant, ses cheveux, tout est ancré dans mon esprit et je me rends compte que dessiné mon petit ami dans cette position est bien plus difficile que je ne le pensais, je n’ai jamais fait de « nu » jusque-là, donc... Qu’il soit le premier est logique, surtout qu’il est le seul que je veux dessiner dans sa tenue d’Adam. Je tente de calmer les battements de mon cœur en closant mes paupières et en respirant doucement, je ne dois pas me laisser emporter par mes envies et mon amour démesuré. Une fois prêt, j’attrape le crayon que je tourne entre mes doigts pour vérifier la mobilité de ces derniers malgré les bandages, jetant un regard attentif à Ji Hyuk, c’est d'une manière appliquée que je trace les premiers traits qui sont uniquement la mise en forme de la silhouette, soufflant.

« C’est un crime d’être aussi sexy. » Garder mon sérieux ne veut pas dire que je ne peux pas commenter mon « modèle ». Il doit sentir mon regard sur lui, juger les endroits où je le dépose, ce que je dessine. Est-ce qu’il sent mon envie de le toucher, comme si mon regard devenait mes mains, je parcours sans hésitation chaque recoin, le caresse, l’effleure, avec douceur ou force je descends à la courbe de ses fesses, m’attaquant à son bas-ventre, j’aurais aimé qu’il l’affiche plus fièrement, mais j’aime sa position, il dégage tellement de choses, c’est érotique et sensuel. Mon crayon glisse sur la feuille avec agilité et rapidité, prenant doucement forme, mais je remonte au visage de mon amant, souhaitant retranscrire son expression telle qu’il me la montre, un petit sourire sur mes lèvres je lui dis.

« Ça va, pas trop chaud ? » Mon ton est à la fois calme et amusé, mais je surveille à ce qu’il ne bouge pas, bien que je puisse dessiner des personnes en mouvement comme je le faisais jusque-là avec lui -sauf quand il dormait- là c’est autre chose et tous les « détails » comptes.

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» it's the last time
» what time is it now
» our first time

This is the first time, but you're so ...

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