This is the first time, but you're so ...

Ce message a été posté Mar 28 Avr - 4:16

this is the first time, but you're so ...
Feat JiKyann

Tenue ➦ Chacun doit posséder ces limites en ce bas monde. Kyann n'est pas doué en cuisine et ne prends pas tellement soin de sa santé, mais je suis sûr qu'il ferait n'importe quoi pour moi. Autant essayer de faire cuire un oeuf que lire une ordonnance. Quant à moi, je ne sais pas dessiner, ni coiffer. Alors j'ai entièrement confiance en lui pour ce genre de chose. évidement, ce ne sont pas des tâches très importante, puisque je sais faire les trucs quotidiens et ménager seul. Au pire, je peux toujours me dire qu'il me sauvera des flots si un jour je tombe à l'eau. Faut bien un faille chez moi! Shôta me trouvait déjà parfait dans mon genre avant d'en apprendre plus sur moi. Et encore, il n'a vu que le côté artistique de ma personnalité, pas « petite femme au foyer ». Je fais des excellents ragoût de pomme de terre. Ce sujet à part, je ne met pas longtemps à soigner ses mains et à les remettre presque à neuf sous sa nouvelle peau de tissu. Celui-ci est fin, ça ne devrait pas trop le gêner. Surtout quand je lui demande sincèrement de me dessiner, qu'importe la position ou ses envies. Je lui accorde ce qu'il désire, sans rechigner. Dommage oui, comme il dit. Pour cette fois, il ne saura rien de mes fantasmes que je garde secrètement pour moi. Puis, il a suffisamment d'imagination pour les deviner seul. Ce n'est pas bien difficile quand il me connait de la sorte, presque sur le bout des doigts.

Pour l'homosexualité, même si cela est autorisé et possible au Japon, je ne pense pas que mon père serait d'accord d'emmener son fils sur l’hôtel et de le voir jurer fidélité à son mari. Ce serait un désastre pour lui, pour ma famille, même si ma mère serait contente pour moi que je trouve l'amour, l'unique et le vrai. Enfin bref! Je préfère encore nos petites bulles et nos cachotteries, quitte à vivre dans l'ombre des couples hétéros. Je sais que Kyann ne veut pas ça, qu'il voudrait s'afficher et nous montrer mais... J'ai peur. Peur que ça dérape et que rien de bon ne nous arrive. à ce moment-là, je regrette franchement d'être un homme et de ne pouvoir être sa « femme », bien que là encore, je sais que ça ne lui plait pas. Je suis comme lui, mon corps est le même, mais il m'aime ainsi et sans penser de travers. Je devrais être super heureux, pourtant je ressens une pointe d'amertume dans cette situation. Même si je ne suis pas une fille, je sais aussi bien me débrouiller qu'elle. à mon avis, faut pas être trop débile pour savoir passer l'aspirateur et faire à manger, mais je ne vais rien dire pour ne pas blesser mon petit kyann l'incapable. « Tu as l'air si sûr de toi, c'est frustrant. Tu ne regrette pas que je sois un homme et que je ne puisse pas t'apporter ce qu'une femme pourrait te donner ? Des compliments venant des autres, des enfants, des regards jaloux... Le crier haut et fort... » Je ne doute pas de notre couple, au contraire, mais des fois mes pensées sont étranges. Il pourrait être un bon père de famille, si j'étais une femme.

ça n'empêche que l'on passe des bons moments ensemble, et que même s'il m'empêche de boire mon café à deux reprises, je suis bien heureux de pouvoir l'embrasser et sentir ses mains sur mon corps. Il sait quoi faire pour me faire tourner la tête et perds mes moyens, autant que toutes mes convictions. Qu'ai-je dit en revenant de l'hôpital ? Pas d'effort physique, ni de câlin trop poussé... Et me voilà à faire une séance de strip-tease devant mon petit ami en jouant de sa patience. Il sait que j'aime ça, prendre mon temps pour voir son désir augmenter. Un jour, il ne va plus se contrôler et me coincer dans un coin pour me prendre sauvagement. Bon, je vais peut-être un peu loin et nous ne sommes pas dans cinquante nuances de grey. Quoi que, ce ne serait pas déplaisant de goûter à ce petit délire. Bref! J'en reviens à mes moutons ou au moment où je me présente à moitié nu devant lui, quémandant presque qu'il me retire mon dernier vêtement. C'est même mon intention, bien que je communique avec les yeux et qu'il comprenne de suite où je veux en venir. Sauf que Kyann retourne mes petites manigance contre moi et s'amuse à me faire languir à mon tour. Je déteste quand il fait ça et que j'y prends un plaisir fou. Rien que sentir ses douces lèvres contre la peau sensible de mon bas-ventre, ça me donne chaud. J'en soupire d'aise, prêt à fermer les paupières si je ne tenais pas à ce contact visuel et intense avec lui. Je le dévore même des yeux, attendant qu'il termine son manège pour passer aux choses sérieuses. Ce boxer est de trop, et il doit le comprendre s'il plonge ses pupilles dans les miennes. ça me donnerait presque envie de plus, si je ne tenais pas à rester « calme » pour la soirée, histoire de ne pas refaire un malaise comme la fois dernière. Depuis ce jour, je fais plutôt attention à moi, surtout pour ne pas refaire peur à mon copain ou le déranger à nouveau. Ce n'est pas trop le sujet pour l'instant, je m'inquiète plus pour ma santé mentale qu'autre chose. Que ce soit sa langue ou son souffle, j'en frissonne aussitôt.

L'art, ça ne se discute pas. J'y comprends pas grand chose en crayon ou en papier, mais Kyann est un expert. Ses mains sont très douées, autant pour parcourir avidement mon corps à la recherche du moindre détail, que pour les coucher sur une toile avec précision. Rien que pour cela, j'admire mon petit ami. Il fait des merveilles avec si peu, alors que moi il m'en faut toujours des tonnes pour être impressionnant. Je ne peux détourner mes yeux, la température grimpant à vu d'oeil sur mon épiderme qui en frissonne. Je l'ai cherché à le traiter de menteur, sentant ses doigts se jouer de mon lobe pour me faire gémir doucement et gesticuler un peu. « J'ai rien dit. » Ma voix est rapide et à peine compréhensible, sûrement dû à l'adrénaline qui me submerge. J'en voudrais toujours plus, mais ce soir nous apprendrons une nouvelle étape dans l'histoire d'un couple... L'abstention. Il n'a pas fini de me retourner le cerveau avec ses baisers, lèvre par lèvre, bisou par bisou. Je ne cesse de soupirer contre son visage, marquant l'instant dans ma rétine, avant de terminer complètement décoiffé sur son canapé. J'ai l'air d'un fou, d'un shooté, d'un mec qui réclame sa dose d'érotisme et son manque de sexe. Ces émotions se traduisent facilement dans mon regard pétillant d'envie et de frustration à la fois, comme si je voyais un jouet qui me plait dans une vitrine sans être capable de l'acheter.

Je me laisse alors choir sur le canapé, prenant une place plus ou moins confortable pour l'observer. Il est sexy avec ce regard façon da vinci, même si j'ignore à quoi il ressemble ce gars-là. Il a des yeux d'artiste, une expression de dessinateur, une façon de faire bien à lui. Mon coeur s'emballe à nouveau, faisant circuler le sang jusqu'à mes joues et même mes oreilles. Je l'aime, bon sang que je l'aime. « Tout le temps... Mais nous ne sommes pas tout le temps... » C'est illogique, je ne sais même pas ce que je raconte, de toute façon. à le voir se concentrer, paupières closes et respiration bien dosée, un fin sourire s'installe sur mon visage et je deviens rapidement chaleureux et amoureux. Il débute et je ne cesse de l'examiner en détail, observant son bras bouger, son crayon tracer des lignes que je ne peux voir. Tant pis, le résultat n'en sera que meilleur. J'ai confiance en lui, je sais déjà que son dessin sera magnifique. Un crime ? Je ris légèrement en plissant mes yeux, ne tenant pas à bouger alors que je suis correctement calé contre le dossier. Je ne sais comment réagir à ses yeux, ni à sa façon de m'analyser comme un rayon x. Je me sens réellement à découvert, comme si ma peau était transparente. C'est flippant à penser ainsi.

« Que trouves-tu sexy ? » Je fais la conversation avec le sourire, avant de me mordiller la lèvre de manière sensuelle. En même temps, je pense au fait que je sois « couché » sur du papier, à la vue de n'importe qui. à part Kyann, je ne tiens pas à être maté dans cette tenue... Imaginez si quelqu'un tombe sur son carnet et le feuillette l'air de rien. Surprise! Un jihyuk tout nu. Bon sang, ce n'est pas le moment de plaisanter avec soi-même, surtout quand mon copain est à fond dans son oeuvre. Sa question me fait finalement rire, malgré moi. « Je suis à poil, Kyann... Comment veux-tu que j'ai chaud ? » Je demande en souriant, juste avant d'hausser mes sourcils d'une façon provocatrice, le coin de mes lèvres se creusant en un rictus sournois. « à moins que tu fasses allusion à ce regard de braise que tu me lances à chaque coup de crayon ? Dans ce cas, oui... J'ai super chaud. » Je le nargue et lui tire la langue, reprenant ensuite un faux air sérieux pour qu'il ne perde mon expression de base Il aurait dû l'enregistrer, puisque je change facilement de tête.

« Tu devrais faire des concours de dessin... Peut-être qu'ils remarqueront ton talent et que tu deviendrais célèbre ? Un picasso, c'est bien non ? » Je lui épargne mes jeux de mot avec Picasso, sinon on ne s'en sort pas. Un Kyann De Vinci ou un Kyann Van Gogh. Mieux qu'un Jihyuk bruel ou Garyuk. Je sais pas pourquoi, je me met à rire tout seul comme un idiot, les larmes aux bord des yeux. Voilà, je savais bien que je craquerais bientôt à force de cogiter avec moi-même et mon humour. Kyann a du soucis à se faire s'il veut un dessin net et précis, parce que je n'arrête plus de rire, portant ma main proche de mon visage contre ma bouche, cachant mon grand sourire. C'était la goutte de trop, même s'il ne doit rien piger à mon fou rire du moment.

Ce message a été posté Mar 28 Avr - 15:16

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Les défauts, les qualités, on est tous doté de certains attributs tout comme d’un talent spécifique. Savoir tout faire reviendrait à se prendre pour superman et non je ne suis pas un superkyann comme dirait surement mon amant. Je sais faire des choses peu « ordinaire » qui ne sont pas forcément utile dans la vie de tous les jours, mais c’est complémentaire avec les aptitudes de mon petit ami qui est si doué dans les tâches ménagères, la cuisine, les activités plus associées à la « femme » de la maison, sans être macho, vu que des hommes font ça très bien, la preuve. J’aurais pu apprendre aussi, mais mon enfance a été bercée par un ballon rond dans lequel je tapais toute la journée sans m’arrêter, arpenter les collines, trouvant refuge sur les terrains, je n’avais pas le temps de découvrir comment cuire un œuf, mais si je devais le faire pour Ji Hyuk, je suis certain que j’y arriverai... J’aurais cette « motivation » pour m’appliquer et même s'il risque d’y avoir des morceaux de coquille dedans, ce ne sera que plus croustillant Keke. Quoi ? Une chose est sûr je suis un chanceux, pouvoir manger les plats fait pas mon chaton c’est un privilège, pour moi il est le meilleur et je n’ai pas gouté de repas plus délicieux que les siens ! Enfin je suppose que certaines recettes de « maman » sont encore présentes et reste dans le top classement, mais peut-être que si je présente mon petit ami à ma mère elle pourrait lui apprendre !? C’est une idée des plus alléchantes. J’ai déjà hâte d’y être.

S’il y a bien une chose sur laquelle nous sommes légèrement en désaccord c’est le fait que je n’ai aucune raison contrairement à lui de cacher notre relation. J’aime ce qu’on partage, vivre dans notre petit nid d’amour secret, dans nos bulles, loin de tout seulement « nous ». Mais un jour je veux être capable d’officialiser notre relation, de ne pas avoir à attendre qu’il fasse nuit pour lui tenir la main à l’extérieur, de pouvoir l’embrasser où j’ai envie, me fichant des regards des autres, je veux imposer notre amour comme un gros égoïste et j’en suis fier. Même même si à l’heure d’aujourd’hui j’en fais souvent à ma tête et que je guide Ji Hyuk sur mes pas, lui faisant faire des choses complètement folles, ce que je continuerai à faire à l’avenir, je sais aussi qu’il ne veut pas que cela remonte aux oreilles de son père et je n’ai aucune envie que ce dernier m’enlève mon copain sous prétexte que des rumeurs circulent, alors jusqu’au moment où on ira l’affronter ensemble, j’accepte de garder simplement notre « cocon » tant que je suis avec lui, c’est suffisant au fond. Pour moi il est ma « petite femme » certes, il est celui qui prend soin de ma santé, de mon estomac, de la maison, puis bien entendu de mon cœur et mon corps à ne pas négliger. Et lorsque je l’écoute parler, je soulève un sourcil pour répondre.

« Regretter ? Haha, je ne regretterai jamais. Le fait que tu sois un homme me convient parfaitement, c’est parce que tu es toi que je t’aime autant, je n’ai pas besoin d’enfants, de compliments, ton regard me suffit et tu me suffit largement. Alors ne t’inquiète pas, je suis réellement comblé comme ça, ne souhaite pas devenir ce que tu n’es pas bébé. Tu es parfait. » Je souris amoureusement, il n’a pas besoin de se poser ce genre de question, tout ce qu’il me faut pour être heureux, c’est lui, sa présence, son sourire, ses regards, notre complicité, notre amour, qu’est-ce que je pourrais souhaiter de plus. Après avoir décidé d’un commun accord dans des baisers et caresses mutuelles de le dessiner nu, je le regarde se déshabiller et sentir cette chaleur traverser chaque pore de mon corps, chaque parcelle de ma peau sent la température augmenter quand je peux enfin le rendre fou alors qu’il venait de s’amuser à me faire patienter en me faisant languir de ses gestes sensuels et de son regard de braise. Chacun de mes mouvements, mes baisers sur son épiderme, me gratifie de petits soupirs qui me donne envie de continuer, il semble apprécier, mais je ne peux pas approfondir davantage malgré tout le désir que je ressens à cet instant. Soulevant mon regard pour croiser le sien et tenir l’échange visuel enflammé, jouant de mes lèvres sur sa peau de façon plus sexy, descendant jusqu’à la bordure de son caleçon que je taquine doucement pour le retirer, ce vêtement est de trop pour notre petite séance. Remontant pour tracer le corps de mon amant du bout des doigts, le caressant avidement, tout comme le baiser que je viens chercher, avant de lui souffler quelques mots, me traitant de menteur je me venge à ma façon en venant taquiner son oreille et la mordiller, jouissant de ses gémissements qu’il laisse échapper, c’est vraiment difficile de le pousser à bout sans pouvoir justement passer à l’acte. Son corps qui se tortille doucement contre moi, comme s’il se prenait une légère décharge électrique, je souris à sa rectification en déposant un bisou entre sa joue et son oreille, susurrant. « Je préfère~ » Lui faire perdre ses moyens c’est une chose que j’adore, le voir à ma merci, me suppliant presque de ne pas m’arrêter, c’est sadique, mais tellement bon. Moi aussi je tiens difficilement, prenant sur moi pour ne pas craquer alors que je le couvre de baisers et de caresses avant de l’installer sur le canapé, m’éloignant pour tenter de reprendre mon calme et de ne pas me laisser emporter par mes envies non dissimulées qui me donnent chaud.

Installé sur mon siège, prêt à me mettre au boulot, je récupère mon souffle en respirant doucement calmant les pulsassions de mon cœur et l’éveil de mon corps. Ancrant mon regard dans le sien de façon sérieuse et appliquée, j’aime le détailler comme si je pouvais voir en lui, il est magnifique. Il me complimente à son tour et je ne peux m’empêcher de jouer sur les mots, il me trouve seulement beau « comme ça » ? Je pourrais être vexé. Devrais-je être sérieux en permanence ? Ce serait triste non ? Enfin je souris à sa réponse. « Je vois, tout devient plus clair de cette manière, merci beaucoup chéri. » Je le taquine de nouveau, mais il faut dire que sa phrase manquée quand même de « sens » pourtant ça m’a suffi, je garde le « tout le temps » en mémoire et ça me convient parfaitement. Alors que je commence à tracer les traits sur ma feuille après avoir bien repris ma respiration et mon sérieux, je ne veux manquer aucun détail et mon regard est franc et professionnel, j’aime chacune des courbes que je dessine, chaque centimètre de son corps où mon regard se perd, alors oui à mes yeux c’est un crime d’être aussi sexy, de me rendre fou comme il le fait, d’être si parfait. Je le vois rire doucement et je souris simplement, quant à sa question je tire la langue sans dire un mot. Du moins jusqu’à ce qu’il agisse de manière sensuelle et que je soupire doucement en posant mes iris dans les siens.

« Franchement... Qu’est-ce que je pourrais trouver sexy, question difficile... » Il peut comprendre tout seul non, puis je reprends mon dessin, une chose est sûre je ne laisserai pas ce croquis être vu par quelqu’un d’autre que moi, je veux garder son expression, son corps inscrit sur le papier comme un trésor, je pourrais lui donner la version originale et garder une copie s’il le désire, mais possessif comme je suis, je ne laisserai les yeux de personne se poser sur le corps nu de mon petit ami, dessin ou non. Je lui demande alors s’il a chaud, mais contrairement avec ce qu’il insinue dans sa réponse c’est de l’autre sens que je parle. Souriant malgré tout je le relooke toujours autant pour répondre. « Crois-moi, j’avais bien remarqué que tu étais à poil. » Lui rendant son sourire en soulevant un sourcil de manière évidente. Mon regard brulant de désir malgré mon sérieux me trahis, mais comment rester de marbre devant lui, c’est comme s’il s’offrait à moi dans cette position, cette « tenue ». Je lui tire la langue.

« Ne t'enflamme pas tout de suite~ » Je tente de garder cependant mon sérieux pour ne pas perdre le fils de mon « œuvre » reprenant mon coup de crayon pour y loger son expression, je zoom sur lui avec mon regard et à sa question j’arrête mes mouvements. « Je pourrais avoir moins de temps pour toi, tu pourrais résister ? » Je lui fais un clin d’œil taquin. J’aime vraiment dessiner, mais j’aime aussi la coiffure et le stylisme, c’est pourquoi je ne peux pas me jeter à l’aveugle dans une seule chose, j’ai encore le temps de mes études pour choisir vers quoi je vais guider mes pas. Terminant son visage, ce dernier se déforme sous le fou rire de mon amant et j’écarquille légèrement les yeux en le fixant tandis qu’il ne semble pas vouloir se calmer, rire communicatif, il me fait sourire bêtement cet idiot, mais je ne comprends même pas pourquoi il rit... Voilà qu’il a perdu son sérieux, c’est malin. Je pose mon carnet sur la table, me levant pour m’approcher de lui en me faisant une place a ses côtés, je le regarde se marrer, cachant sa bouche avec sa main, je viens la retirer d’un geste rapide pour rapprocher mon visage du sien et arrêter net son rire en l’embrassant. Gardant les yeux ouverts pour le fixer dans ses prunelles, il va se calmer oui ! Enlaçant mes bras autour de lui, je m’écarte lentement pour lui souffler.

« Baka~ ne bouge pas autant. » Je lui tire la langue et histoire qu’il reprenne l’expression qu’il avait plus tôt je refais un tour sur son cou, je laisse même une marque intentionnellement pour pouvoir la rajouter sur mon dessin, revenant mordre son oreille tout en chuchotant contre elle. « Laisse-moi terminer où tu pourrais subir la force de mon désir et je ne suis pas sûr que tu pourrais le supporter ~ » Je me recule pour le regarder et relever ses mèches de cheveux, disant avec sérieux. « Reprends bien la pose, j’aurais bientôt terminé. » Un petit sourire je me redresse avec l’intention de retourner à ma place.

Ce message a été posté Mar 28 Avr - 19:57

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Feat JiKyann

Tenue ➦ La cuisine s'apprends rapidement, avec un peu de patience et de la pratique. Je suis sûr que Kyann pourrait arriver à quelque chose s'il se donnait la peine de vouloir apprendre. Ce n'est pas bien dure de mettre une casserole d'eau sur le feu, attendre que l'eau bout et y plonger des nouilles. Un jour, je prendrais le temps de lui montrer deux ou trois trucs simples et rapides, histoire qu'il ne se retrouve pas sans manger si je venais à ne pas être là. Parce que le konbini du coin, ce n'est pas de la bonne nourriture. Il devrait le savoir, je lui fait la morale à chaque fois qu'il en achète ou qu'on y va. Même sa mère devrait lui dire ô combien ce n'est pas bon, ou jamais meilleur que des légumes fraîchement découpés et cuisiner. D'ailleurs, je n'y pense pas tellement, mais un jour je vais devoir rencontrer ses parents, sa famille. Dans le fond, mieux vaut que je n'y pense pas. Déjà que je suis angoissé par mon père, si en plus je dois ajouter le côté « kyann » à la liste, je ne suis pas sortie de l'auberge. Il y a trop de chose à revoir dans notre couple, comme notre désaccord sur la vision de nos sentiments envers les autres. Si mon copain veut les montrer à tous, moi je tiens à les garder pour nous. C'est privé, secret défense. ça ne doit surtout pas remonter jusqu'aux oreilles de mon géniteur, encore moins que ça se sache de partout en Asie. Rien que d'y penser, ça me stresse rapidement. Je ne veux pas être séparé de lui, sous prétexte qu'un homme ne doit pas aimer un autre homme, que les personnes du même sexe ne sont pas fait pour s'aimer et vivre ensemble. Je connais mon père et il est très terre à terre, toujours bloqué à l'époque de ses grands-parents. Il ne m'autorisera jamais ce genre de relation, et c'est justement pour cela que je sais à quoi m'en tenir. Kyann croit aux miracles, il se dit que rien ne pourrait nous arrêter mais... à part faire une croix sur ma famille, rayer mon père de mon arbre généalogique, rien ne sera comme nous le voudrons. Plus tard, il le saura. Pour le moment, je le laisse rêver et y croire.

Penser ainsi m'amène à douter très légèrement de notre situation. Ne serait-il pas mieux avec une femme ? Ne regrette-t-il pas que je sois un homme ? Je me pose beaucoup trop de question et je tiens à lui en faire part, pour être rassuré et éloigner mes craintes. Comme prévu, Kyann sait s'y faire avec les mots et je bois littéralement ses paroles en le regardant avec émerveillement. Pas besoin d'être une femme pour être un couple parfait, nous le sommes l'un pour l'autre, c'est le plus important pour s'aimer à en crever. « ça me rassure. » Je souris à mon tour, un tas de sentiment se reflétant dans mes yeux. Je ne suis sûrement pas une femme, mais je n'ai pas besoin de cela pour être utile et amoureux. Finalement, ça m'aide bien à avancer de parler avec lui, quitte à poser nu pour son dessin. Jusque là, ça devait être compliqué d'avoir un croquis face à face, avec des expressions bien à moi que lui seul peut voir. C'est facile de me dessiner dans mon dos quand je ne le regarde pas ou quand je dors, mais ça ne transmet pas autant d'émotion. ça rajoute un + à notre relation, d'être si complice et prêt à tout. De ce fait, je commence à me dévêtir sous ses yeux, non sans jouer de sa patience pour augmenter le désire qui circule dans nos veines. De toute façon, ce mec-là est à moi, j'ai bien le droit de prendre mon temps et de lui demander n'importe quoi... Comme terminer de me déshabiller. Là j'avoue, je ne pensais pas me prendre à mon propre piège et ressentir autant de frisson. Ses lèvres sur mon épiderme me font tourner la tête, son souffle contre le bas de mon ventre m'arrache des soupirs d'aise, la sensation du tissu quittant ma peau et dévoilant la dernière partie de mon corps me font rougir. Je suis entière à découvert, sous ses yeux, les miens plongés ardemment dans les siens. Ce n'est pas humain de me faire vivre tant de réaction, au point où je ne sais plus comment reprendre mon souffle discrètement. Qu'il me touche ou m'embrasse n'est pas tellement dérangeant, qu'il s'en prenne à mon oreille et la taquine, là c'est autre chose. Il sait que je suis sensible et que je réagis aussitôt à ce genre de geste. Un gémissement, le rouge qui colore mes joues, le sang qui grimpe de partout et palpite contre ma peau tendue. Adieu raison et conscience, je perds de plus en plus pied.

C'est dans un état partagé que je me retrouve sur son canapé. Il m'a laissé sur ma faim, malgré tout. Mon corps en redemande, il réclame toujours plus, quitte à passer pour un pervers ou un chaud lapin. Je m'en moque, Kyann me donne toujours et éternellement envie. Ce sentiment doit parfaitement se retranscrire dans mes orbes embuées de plaisir et de désir, celles-ci braquées sur lui que je sois assis ou quand je m'allonge sur son canapé pour prendre une position définitive. Il est sexy avec son air sérieux... Lui aussi, c'est un crime de l'observer et de ne pouvoir le toucher. Nous sommes deux idiots qui s'interdissent bien des choses, par principe et peut-être un peu par repos. On ne risque pas d'être cardiaque plus tard! Ou c'est une légende urbaine ? Bah, je m'en fiche. Je n'ai que mon petit ami dans le collimateur, le dévorant du regard pendant qu'il me détaille de ses iris envoûtantes. Il est beau tout le temps, mon amoureux, mais c'est difficile d'être clair quand moi-même je ne le suis pas. Il se moque de moi, mais je ne relève pas et souffle doucement en tirant la moue. Rira bien qui rira le dernier, Lee Kyann. Je le laisse donc à sa contemplation et à son sérieux, me contentant de le regarder faire sans pouvoir bouger d'un millimètre. C'est bien de prendre la pose, mais c'est aussi très fatiguant. Plus les secondes avancent, plus je ne sais que faire à part parler et m'occuper l'esprit. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il trouve de sexy chez moi ? Je ne suis pas très musclé, ni très gros, plutôt grand à l'inverse et sûrement plus enfantin qu'adulte. Qui y a-t-il de sexy à ressembler à un gosse ?

« Tu pourrais presque être pédophile... » Je marmonne dans ma barbe invisible, soulignant bien le fait que j'ai une bouille angélique et rien de très viril à côté. Puis, je ne suis pas à sa place non plus. Comment je pourrais deviner pour lui, hein ? à moins que ce soit comme avec lui, quand j'éprouve autant de bonne chose à le voir faire un truc ou un autre ? J'en sais trop rien et ce n'est pas trop le truc que je veux savoir. Ce dessin, il le fait pour lui, pour m'avoir à jamais dans son carnet. Habillé ou nu, il peut bien faire comme il le désire tant que ça reste pour lui. Je sais où trouver le modèle, je n'ai pas besoin d'avoir l'original ou même une copie. Même, je préfère largement qu'il le garde comme un trésor, à double tour dans un coffre. Chaud ? Il ne croit pas si bien dire, même si je suis complètement nu et sans même une couverture. En même temps, il ne fait pas froid dans l'appartement de Kyann, mais je ne pense pas qu'il parle réellement de cela. à mon avis, il fait allusion à la situation et dans ce cas là, je peux nettement approuver. Il fait une chaleur à crever, une température étouffante et lourde, pour la peine. Qu'il me regarde de la sorte ne fait qu'augmenter les degrés, mais aussi la couleur cramoisie de mon visage. Ne te gêne surtout pas, Kyann. Pourquoi il ferait de tout façon ? « Tu te rince bien l'oeil, hm ? » C'est évident qu'il le fait, d'abord pour son dessin, puis pour lui. Ou l'inverse, difficile à mettre des priorités à ce moment-là. Dans tout les cas, nous sommes fidèles à nous-même. « Tu sortiras ton extincteur, au pire. » Encore une sale allusion perverse, mais je n'ai pas honte de jouer avec les mots et les expressions.

Mon copain dessine comme un professionnel, avec ce regard sérieux et concentré, cet air de grand peintre et cette expression à vous retourner le cerveau. Pourquoi est-il là devant moi, plutôt que dans une salon spécialisé ou je ne sais quoi servant aux dessinateurs ? Kyann m'apporte rapidement une réponse que je trouve valable et un peu égoïste venant de moi. « Non, je ne pourrais pas me passer de toi cinq secondes. » Même si je m'en passe quand je vais à l'école ou au boulot, et cela dure plus de quelques pauvres secondes. Mon petit ami serait incapable de choisir un domaine de prédilection entre dessin, coiffure et stylisme. Je ne peux décider pour lui, malheureusement. C'est seulement à lui de choisir et de chercher le pour ou le contre. Perso, je ne fais qu'observer et attendre, que ce soit maintenant ou plus tard. Moi-même, je ne sais où me diriger. Qu'importe, je me perds dans mes stupides pensées en imaginant Kyann peintre, ou Kyann façon Picasso, tout déformé et à peine reconnaissable. Bref, fou rire assuré. Je ne m'arrête plus de rire, me retenant de me tortiller sur le canapé, ma main plaquée sur mon visage pour cacher mon sourire et étouffer mon rire. Je n'en peux plus, à ne rien faire, je fais n'importe quoi. Les larmes aux yeux, je ne vois même pas Kyann s'approcher, ni se placer à côté de moi et je crois y faire attention seulement quand il retire ma main pour m'embrasser aussitôt. Là, il capte même toute mon attention. Mes lèvres se mouvent doucement contre les siennes, les paupières ouvertes et mes iris ancrées dans leurs jumelles. C'est lui qui me déplace à me toucher et à me prendre dans ses bras! « Yah! C'est toi qui me bouge, là. » Je me défends au mieux, ne parvenant même pas à lever un bras pour le « taper » gentiment. Il m'a eu avant, de toute façon.

C'est beaucoup trop simple de me faire plaider sous ses baisers ou ses morsures. à peine frôler t-il la peau de mon cou que je frémis, soufflant doucement d'aise en le sentant marquer mon épiderme. Mon fou rire s'est arrêté instantanément, même mon sourire s'est fait la malle pour arborer une mine déconcentrée et submergée par le bien-être. Un nouveau gémissement m'échappe, accentuant mon état déjà bien fébrile. Haan ~ Faut pas qu'il me dise de tels choses, sinon je serais capable de désobéir et d'être un mauvais garçon. « Je serais curieux de voir... Et si tu ne termines jamais ce dessin ? » Je le provoque avec un sourire en coin, le scrutant de ce regard scintillant et profond. Mes cheveux ne font qu'ajouter un air revêche et désirable à mon apparence, même s'ils me retombent à moitié devant les yeux et que je vois Kyann par pan de couleur foncée. Je devrais changer cette couleur aussi, pour les éclaircir. « D'accord, petit singe ~ » Et je me replace correctement comme avant, ma main se reposant à côté de mon visage. « Tu crois que tu pourrais vendre tes dessins ? Je te vois bien dans un parc à tenir un stand d'art pour trois sous. » Je devrais surtout arrêter de parler, mes yeux toujours posés distraitement sur lui. Non, en fait, je serais trop jaloux qui dessine quelqu'un d'autre que moi...

Ce message a été posté Mar 28 Avr - 23:08

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Feat JiKyann

Tenue ➦ L’idée de cuisiner ne m’a jamais traversé l’esprit, quand j’ai commencé à vivre seul parce que mon frère ne voulait pas m’héberger, j’avoue que le konbini m’a réellement sauvé même si ce n’est pas une nourriture seine et bien que je fus habitué à manger de bon repas que ce soit grâce à ma mère qui adore faire de la bonne bouffe ou en tant que sportif pour pouvoir garder la cadence et l’énergie pour mes matchs sans cependant être ballonné, je me suis fait à ce mode vie sans lequel je serais surement mort de faim à l’heure qu’il est. Et soyons clair je serais capable de faire exploser l’immeuble si je venais à toucher le four, alors autant éviter de prendre des risques et puis j’ai eu ma dose de catastrophe naturelle pour un bon moment, bien que là ce serait moi qui l’aurais déclenché donc... Naturelle ? Pas vraiment. Mais si mon petit ami devient mon professeur je pourrais peut-être réussir à faire le minimum un jour, bien que j’apprécie grandement l’idée de manger à chaque repas ce qu’il me prépare, c’est mon petit plaisir personnel et je compte bien continuer ainsi, je peux passer des heures à le regarder faire, simplement en l’observant calmement assis derrière lui, son expression, ses gestes, l’odeur des ingrédients qui cuisent. Contrairement au père de Ji Hyuk, ma famille semble tout de même plus « ouverte » je ne les imagine pas une seule seconde repousser mon copain, au contraire ils seront certes surpris au début et chercherons à savoir si c’est « sérieux », mais je pense qu’en voyant mon bonheur ils seront tout aussi comblés de le compter dans notre famille. Ma mère pourrait lui demander de cuisiner avec elle, pendant que je discuterai avec mon père dans le jardin, je me dis que Ji Hyuk risque de bien s’entendre avec ma génitrice, puis il est mon soutien, ce que mes parents ont eu peur d’affronter après mon accident j’ai pu le laisser sortir et le surmonter officiellement parce que mon petit ami était là, aujourd’hui le vide que j’avais enfermé dans mon cœur a été recouvert par l’amour que j’ai pour lui, rien que pour ça, ma famille devrait lui en être reconnaissant et je suis sûr qu’ils le seront. Pour son père à lui, je ne pense pas qu’il sera facile de le convaincre, mais je n’abandonnerai jamais Ji Hyuk, même s’il venait l’enlever j’irais le chercher, je foncerai dans le tas de ses gardes du corps, mais je récupérerai toujours l’homme que j’aime. J’affronterai cette montagne tant qu’il ne capitulera pas et je suis bien sûr de moi ! Je ne veux pas que mon chaton perde sa famille pour protéger notre relation, mais notre amour ne peut pas être perturbé et entaché par des idéaux dépassés.

Vivre seulement dans notre monde pour l’instant ça me suffit largement, mais quand on va prendre de l’âge, commencer à vivre ensemble, bosser, je veux pas cacher le fait qu’on soit en couple, c’est normal non ? De toute façon une fois qu’on emménagera est-ce que ce ne sera pas déjà une façon de l’officialiser dans le silence ? Certes tous les colocataires hommes ne sont pas homos ni en couple, mais aucune femme ne sera dans notre entourage et je serais bien trop possessif avec lui pour que cela ne soit pas flagrant, bref... On verra bien le moment venue. Je sais que Ji Hyuk est facilement rempli de doutes et dans ces instants tout ce que je peux faire c’est être honnête et lui dire qu’il n’a pas besoin de se prendre la tête avec ce genre de détails insignifiants. Femme, homme ? À mes yeux il est parfait tel qu’il est, je n’ai pas besoin de femme tant qu’il est avec moi, est-ce que si je lui demande s’il me préfère en femme il acquiescerait ? Je pense que ce serait vexant, on s’aime pour ce qu’on est, tel qu’on est et non pour ce qu’on pourrait être ou représenter. C’est ainsi que je le rassure sur ces pensées qui s’évadent de temps à autre et qui ont besoin d’être remis en place.

Dessinée est une passion, un plaisir, j’adore ça ! Mais j’aime encore plus lorsque l’homme que j’aime se déshabille pour que je le couche nu sur la toile. Mon esprit s’embrouille à cause de tous mes sentiments qui se mélangent, le désir, l’envie, l’impatience, mais je dois me faire violence et accepter l’abstinence pour cette bonne cause. Or, cela ne veut pas dire que je n’en profite pas, le corps presque entièrement nu devant moi, ce serait un crime gravement puni que de résister à cette peau si blanche et gouteuse qu’il m’offre en cadeau. Des baisers, je ne compte plus le nombre déposé et des caresses, c’est parfait difficile de le désirer sans cesse, il a fait de moi un véritable nymphomane, avec lui en tout cas je pourrais accorder une séance ou deux de sexe quotidiennement, peut-être que cette braise en moi diminuerait un peu au lieu de s’enflammer dès qu’il créait l’étincelle. Son oreille est comme un bonus, une façon de le faire frémir et perdre pied plus rapidement, le sentant trembler et gémir, l’excitation grimpe en force avec la température qui augmente toujours. Mordiller cet endroit m’assure des joues rougies et des sons érotique qui me pousse à la tentation, mais je résiste en le posant sur le canapé après de nombreux baisers bien mérités, pour m’installer. Me calmer n’est pas chose aisée, mais je finis par y arriver. Respirer, expirer, je dois me contenir, même si mon esprit est flou, guidé par mon envie de lui faire sauvagement l’amour, j’arrive à garder mon sérieux et tel un professionnel que je ne suis pas, à me préparer mentalement au croquis qui va naitre sur cette feuille blanche.

On se complimente l’un l’autre, Ji Hyuk n’a pas conscience de ce qu’il dégage, son visage, son expression, sa position, tout chez lui est sexy à souhait. En temps normal je le trouve adorable, mignon, beau, magnifique, mais dans ses moments là c’est un véritable péché. Et à sa remarque mes mains s’arrêtent de dessiner pour le fixer en hochant la tête de manière faussement désespérée.

« J’ai l’air si viril que ça à côté de toi ? Arrête de dire des bêtises et essaye de te mettre à ma place, si tu pouvais voir ce que je vois tu ne penserais pas comme ça, crois-moi. Baka~ » sérieux celui-là. Puis il a peut-être une bouille d’ange, mais je suis bien placé pour savoir que c’est un petit démon qui aime me rendre fou, un véritable sadique se jouant de ma patience très souvent. Dire qu’il est un ange serait une publicité mensongère ! En tout cas le dessin avance bien et j’aimerai maintenant y retranscrire entièrement cette expression qu’il affiche, cette chaleur qui rougit son visage, ses yeux qui brille et me regarde avec cette lueur envieuse. J’en profite pour le questionner justement sur la température, il faut dire que moi je ne vais pas me plaindre du spectacle quand il me dit qu’il est à poil, j’avais bien deviné ce détail haha.

« À ton avis ? Tu es à moi donc j’ai le droit de regarder chaque endroit et de même te violer du regard, tu ne penses pas ? » Je lui tire la langue, avant de sourire de manière aguichante. Puis il faut bien que je l’observe minutieusement pour le dessiner tel qu’il est sur mon carnet. Je pouffe à sa nouvelle réplique en riant discrètement, s’il commence comme ça je ne vais pas m’en sortir, mais...

« Quand tu veux, il est toujours prêt. » Un petit clin d’œil, je tente de finaliser le croquis en me concentrant de nouveau et en agissant avec une précision qu’on ne devinerait surement pas en me voyant au quotidien, chaque coup de crayon est organisé et préparé, dans ma tête le dessin est déjà terminé, mais je dois réussir à le poser tel qu’il est sans rien oublier, je veux qu’il soit tout simplement parfait, mon plus beau chef-d’œuvre. Je suis heureux de l’entendre me comparer à Picasso, mais devenir célèbre a des contraintes et je doute qu’il soit pour, donc sa réponse ne fait que confirmer mes pensées. Je souris en disant simplement : « Ça tombe bien, moi non plus. » Pour le moment je ne suis ambitieux que de profiter pleinement de mon amant, ce n'est pas mal non ? Pour le coup mon choix de carrière viendra plus tard, j’ai encore le temps de me décider sur la branche que je choisirai. Mon petit ami me surprend alors en se mettant à s’esclaffer d’un coup, je l’observe dans son fou rire essayant d’en comprendre les raisons, mais je n’en ai aucune idée. J’aimerais finir le dessin, mais je m’accorde une petite pause pour le rejoindre et le surprendre en relevant sa main cachant sa bouche, pour en capturer ses lèvres. Taisant immédiatement son rire pour profiter de cet échange avide et passionné, je me contiens difficilement assis sur ma chaise malgré le fait que je le fasse parfaitement, c’est un supplice pour mon cœur. Je passe mes bras autour de lui pour me coller davantage dans une étreinte amoureuse, nos iris ne se quittent pas, se dévorant du regard comme nos lèvres se mouvant avec désir.

« Un fou rire pendant que je te dessine, tu es incorrigible petit chat, tu le sais ça ? » Mais je reviens à l’attaque en passant dans son cou pour le sentir trembler quand je l’embrasse et le marquer pour montrer qu’il m’appartient, j’aime laisser ma trace sur son corps, parfois dans des endroits visibles, d’autres moins, mais je suis possessif avec lui et il ne va pas l’oublier de sitôt. J’adore quand il laisse sa voix s’échapper à cause du bien-être qu’il ressent, chacun de ses gémissements et un cliquetis qui me conduit peu à peu vers la limite du supportable comme des portes qui s’ouvrent une à une jusqu’à la dernière qui pourrait me transformer en bête sauvage.

« Je te montrerai après, pour le moment je dois finir le dessin, je ne peux pas débuter quelque chose sans le terminer, malgré toute l'envie que j’ai de m’occuper de toi~ » Lui demandant de reprendre la pose pour que je puise en venir à bout rapidement, je m’assoie à ma place me concentrant de nouveau en guidant ses gestes pour qu’il bouge de quelques centimètres pour être parfaitement positionné. Son visage a repris des couleurs et la lueur de ses yeux est encore plus brulante qu’auparavant, c’est parfait. Je souris en incrustant ses détails sur le papier, d'une façon adroite et concentrée, mon crayon glisse avec aisance et je suis fier de voir peu à peu le résultat s’afficher. À sa question je ne m’arrête pas, levant juste le regard vers lui une seconde dans un petit sourire amusé, pour répondre en même temps que je m’occupe des « ombres » sur la feuille.

« Je n’ai pas besoin d’argent et je préfère dessiné ce qui me plaît, rester assis toute la journée dans un parc, tu penses que ça me correspondrai ? » Je lui tire la langue doucement avant de jouer avec les effets sur son « corps », ses cheveux tombant, j’ai réussi à les reproduire du premier coup et je suis fier de moi, je fonce légèrement ses joues pour offrir cette teinte rosée, les derniers traits, les détails de ses muscles, tout annonce la fin du croquis après avoir bataillé un moment pour que ça soit idéal, combien de minutes sont passées, je ne sais pas, mais je me suis plongé dans la finition et voilà... C’est terminé. Un soupire soulagé et fier s’échappe de mes lèvres tandis que je regarde Ji Hyuk en souriant, me levant pour le rejoindre, je lui tends le cahier.

« T’en pense quoi ? Maintenant tu peux me dire si j’ai l’air d’un pédophile ? » Est-ce qu’il peut imaginer ce que j’avais devant mes yeux pendant tout ce temps ? Un gamin ? Non... Un homme désirable et sexy qui me rend complètement dingue, voilà tout. Je m’accroupis face à lui en tapotant ma bouche avec mon index.

« Embrasse-moi. » J’ai fait du bon boulot non ? Je mérite une récompense !

Ce message a été posté Mer 29 Avr - 0:31

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Je songe souvent à l'avenir, tandis que Kyann vit l'instant présent. Mais à ce moment même, est-ce qu'il ne se projette pas au-delà d'aujourd'hui en pensant à notre situation, à notre couple et au fait que l'un tient à garder le secret, tandis que l'autre voudrait le montrer au grand jour. Un jour, nous serons bien obligés de quitter nos appartements miteux et trop petit pour trouver un logement plus grand et spacieux, même si nous y songeons pas dans l'immédiat. On y pense, et c'est déjà beaucoup pour se voir plus tard, que ce soit dans deux ou trois ans, dans dix ans ou plus. J'espère juste une chose, que mon père ne soit plus un problème pour nous et que je sois toujours avec lui sans l'ombre d'un doute. Comme ceux que je peux avoir en parlant femme et sexe. Pas le fait de coucher ensemble, mais surtout que je ne sois pas une femme et que je ne pourrais pas lui donner une famille. De toute façon, je ne pense pas qu'il m'aurait choisi moi si c'est pour vouloir une femme et des enfants. Par moment, je suis vraiment stupide de réfléchir la-dessus. Je sais parfaitement qu'il m'aime moi pour ce que je suis, et non pour ce que je ne pourrais être. à ce moment-là, notre orientation sexuelle n'aurait plus aucun sens, non ? Nous ne serons plus homo, ni particulier. Pas besoin de rentrer dans le moule pour être bien, parfois faut savoir déborder. Je me sens rassuré à ses mots, encore plus heureux d'être un homme et de l'aimer ainsi, tel quel. Si jamais je doute à nouveau sur « ça », je sais que Kyann me rassurera à chaque fois et qu'à la longue, je n'y songerai même plus une seule seconde.

Nu devant lui, je teste un peu sa patience et son contrôle, me doutant parfaitement qu'il pourrait céder à ses envies et laisser parler son coeur. Si je lui donne physiquement envie, qu'est-ce que je devrais dire, moi ? Peut-être qu'il porte encore la moitié de sa tenue et que je ne peux que baver sur ses « abdos » mais c'est déjà pas mal dans ce genre de situation, surtout quand ses lèvres se baladent sur mon épiderme à découvert et sensible au moindre de ses gestes, de ses touchés. Il ne cesse de m'affaiblir, de me rendre sensible et à sa merci. Encore quelques secondes à vivre cette torture et je ne serais qu'un pantin dans ses filets, raccroché à lui par des fils dorés. Je sais pas, mais Kyann doit posséder un mode d'emploi spécial « Jihyuk » pour savoir comme me mettre hors circuit ou me faire rougir sur demande. Mon oreille est l'accès facile, ce petit bouton qui actionne bien des options chez moi. Puis, y a aussi la clavicule qui me rend dingue et les aines jusqu'à l'intérieure des cuisses. Mon copain le sait pour les avoir déjà trouvé dès le premier soir. Je n'ai plus aucun secret pour lui, de mes points sensibles, à mes points forts. En attendant, c'est lui qui doit tenir le coup et ne pas se faire avoir par gémissement sensuels et aguicheurs. S'il tombe dans le panneau, c'en est fini de nous, de son dessin, de ma position. Bref, son carnet ne lui servirait plus à rien et j'aurai perdu l'occasion de rester au calme pour la nuit. Finalement, mon blond prend sur lui et me dépose sur son canapé, avant de filer sur sa chaise, armes en mains. Je suis un peu à l'ouest, envahis par une déferlante de sentiment. à sa place, je n'aurai pas tenu deux secondes sans vouloir prendre l'autre et le retourner comme une crêpe. Il sait se gérer et ça me rend encore plus fou et fragile. Mon mec est un putain de maître Yoga, abandonné à la patience et à la fitness. Quoi que, j'ai des doutes pour le dernier point.

Il me trouve sexy, moi aussi. Je le trouve beau, lui aussi. Nous ne cessons jamais de nous complimenter l'un l'autre, ou souvent en retour. C'est la vérité à nos yeux, qu'importe si son vis-à-vis le contre dit. Kyann est un modèle d'homme, de son regard perçant à sa voix rauque. Peut-être n'est-il ni géant, ni baraqué, ni macho, mais pour moi, c'est un « homme ». Mon homme. à côté de lui, j'ai l'air d'un gamin, d'un sale gosse comme on me le fait parfois remarquer, d'un bébé, d'une petite fille à la limite. J'en viens à penser que mon copain n'est pas seulement gay, mais pédophile à la fois. Si je pouvais voir ce qu'il voit, hein ~ J'en vois déjà beaucoup de lui, n'est-ce pas suffisant ? « Tu es beaucoup plus viril que moi, Kyannou ~ Sinon tu ne serais pas le dominant dans notre couple. » Mon sourire s'élargit, taquin et amusé. C'est tentant de toujours ramener le même sujet, le même point, sur le tapis. Je suis fétiche, alors je suis le dominé. Il est robuste, alors il est le dominant. Cliché, cliché. Depuis tout à l'heure, il me traite de baka et c'est franchement agaçant! Je ne suis pas idiot, pff. Comment veut-il que je garde cet air amoureux et au bord de l'acte sexuel, s'il me traite toujours de baka. Bon, je tiens le coup, parlant le plus possible pour m'occuper pendant que je suis allongé sans rien faire sur son canapé. Discuter du beau temps serait ennuyant, lui, il préfère poser des questions sur la température. Je suis nu, qu'est-ce que je vais avoir chaud ? Quoi que, il me donne forcément chaud à me décortiquer de ses yeux de braise, ses yeux de lynx, qui n'en perdent pas une miette. Il se rince bien l'oeil, à mon avis.

« Si tu pouvais me violer autrement qu'avec tes yeux, haan ~ » Je le fais exprès, lâchant un petit râle de déception en roulant des yeux. Pas ce soir, mais je me garde et m'économise pour la prochaine fois. Je plisse les paupières à son sourire, me mordillant doucement la lèvre inférieure. Qu'il retienne bien mes expressions, parce qu'elles ne seront pas toute semblable. à trop parler feu, la conversation dérive sur des répliques terribles et des sous-entendus étranges. Fusée, extincteur, banane. Décidément, je vais finir par lui donner un petit nom affectueux. « J'aurai presque envie de m'enflammer ~ » Fis-je en souriant une nouvelle fois, divaguant davantage avec mes bêtises. Si j'avais la chance d'être bourré, sûrement serais-je dix fois pire que là ? J'en sais rien, puisque je n'ai toujours pas réussi à me saouler. Mon état mental ne s'arrange pas quand je parle de Picasso et de devenir célèbre avec ses dessins. Je ne pourrais pas me passer de lui bien longtemps, et ma main droite ne me suffira jamais comparé à lui, ne pas l'entendre serait une torture affreuse, comme de ne pas pouvoir le prendre dans mes bras. Je suis égoïste, mais j'aimerai qu'il ne soit rien pour personne, juste que pour moi. Je suis content qu'il le pense aussi, souriant aussitôt, avant de me mettre à rire comme un perdu. Je sais pas, mon cerveau a dû se court-circuiter et faire des petites étincelles dans ma tête, au point que j'en ris de bon coeur. Kyann ne doit rien comprendre, et moi non plus pour le coup, jusqu'à qu'il se rapproche et prenne mes lèvres en otage. Je remplace mon fou rire par un échange salivaire bien passionnant et difficilement sage, malgré les excès de sauvagerie qui pointe une seconde sur deux. Mon rire n'est pas toujours pas partie, resurgissant à sa petite remarque, même s'il semble plus doux et calme. L'un contre l'autre, les yeux dans les yeux, je peux lui répondre sans repartir à m'esclaffer. « Désolé, je t'ai imaginé en Picasso... Le tableau. » Avec le nez à la place d'un oeil et la bouche de travers, bordel. Voilà, je perds aussitôt mon sérieux et me remet doucement à rire.

Fin du fou rire, quand Kyann se perd dans mon cou pour le mordre, le lécher, le marquer. Il a touché un point sensible, encore une fois. Je gémis malgré moi, perdant toute trace de rire pour trembler sous ses intentions, le souffle court et les larmes brillantes dans mes orbes. ça me coupe la respiration, visualisant déjà cet ovale ou ce rond dans ma nuque, preuve que je suis entièrement à lui. Il est fou de jouer ainsi avec moi et ma résistance... Je pourrais rendre les armes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je ressens déjà quelques électrochocs au niveau de mon bas-ventre, bloqué entre mes cuisses serrées et superposées l'une sur l'autre. Hmpf, un refus. Je fis la moue en gonflant mes joues et en pinçant enfantinement mes lèvres pour bouder comme un gosse. « Réserve-toi pour la prochaine fois, dans ce cas. » Définitivement, qu'il accumule bien cette scène et s'en souvienne pour demain ou plus tard. Kyann repart à sa place tandis que je reprend ma pose, mes sentiments décuplés par cette petite pause bien mérité. Interdiction de rire, juste de jouer la carte de l'érotisme à fond, sans plaisanter. J'ignore si mon copain parvient à tout capter ou si moi-même j'arrive à bien le retransmette, mais je patiente en posant des questions. Il ne perds pas sa concentration, dérivant à peine ses yeux de sa feuille pour me sourire et me répondre.

« Non, c'est vrai. » Puis je ne pourrais rester sans lui, parce qu'il est sûr que ma présence serait de trop. Même si je suis avec lui dans ce parc, que pourrais-je faire de plus que l'observer en silence pendant qu'il se concentre ? Non, définitivement non. Je préfère encore l'avoir pour moi et en profiter à ma manière, sans le partager, ni lui ni son talent. Pendant que je me perds dans mes pensées, Kyann termine son croquis avec un sourire fier et une expression joyeuse. J'en déduis que je ne suis pas si moche, même sur du papier. Son boulot touchant à sa fin, il se relève pour me tendre son cahier et je le récupère délicatement pour y déposer mes yeux dessus. Wow, c'est juste magnifique. Tellement beau que je doute fortement que ce soit moi le modèle de ce chef d'oeuvre. « Qui est-ce ? » Fis-je d'une façon sérieuse, avant de rire et de lui tirer la langue. « Tu me vois vraiment ainsi ? J'ai l'air beaucoup plus ... En forme sur ton dessin. » Dans le sens où je me demande vraiment si mes hanches sont si bien courbées ou mon fessier aussi bien rebondit et arrondit. Et cette expression sur mon visage... Je ne me pensais pas ainsi.

Mes iris se relèvent vers lui et son visage, captant son mouvement de toi puis le son de sa voix. Embrasse-moi, en voilà une demande bien précise et envieuse. Je ne perds pas une seconde pour attraper sa nuque de ma main et rapprocher son visage du miens pour l'embrasser brusquement, cognant nos dents et agressant limite sa langue de la mienne, mordillant ses lèvres toutes les deux secondes à mouvoir celles-ci. D'un geste soudaine, je le tire vers moi pour qu'il grimpe sur le canapé et se positionne au-dessus de mon corps, sans cesser de l'embrasser. Je crois que j'ai fait tomber son carnet par terre mais je n'ai pas le temps de vérifier, continuant de lui rouler une pelle digne de ce nom. C'est sa récompense pour dessiner à la perfection, pour être si fort avec ses doigts. « Je t'aime. » Je sépare à peine nos lèvres pour parler, essoufflé et à bout de force. « Tu as vraiment un don, Kyann... C'est magnifique ce que tu as fait. » J'en serais presque jaloux, si je n'avais aucun talent dans aucun domaine. Je me rattraperais le jour où je danserais devant lui, ou qu'on chantera ensemble... Qu'importe, j'ai juste envie de profiter de sa chaleur pour l'étreindre et le garder contre moi avec force et réconfort.

Ce message a été posté Mer 29 Avr - 7:59

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Feat JiKyann

Tenue ➦ La seule personne capable de me faire voir un futur derrière ces instants présents que je privilège, c’est Ji Hyuk. Je le dis encore et toujours, vivre au jour le jour c’est ma devise, ce qui arrivera demain ne m’intéresse pas, mais parce que je l’aime et que l’idée que tout puisse s’arrêter subitement ne me traverse pas l’esprit fait que je peux me projeter dans notre avenir commun, depuis peu en tout cas ça m’arrive de temps en temps de penser au futur. C’est étrange comme le fait de tomber amoureux peut avoir des répercussions sur certains de nos habitudes, moi-même je ne me rends pas vraiment compte de ses « égarements » et au contraire si je pense ainsi n’est-ce pas parce que j’ai confiance concernant notre histoire ? Cependant, je garde quand même cette idée qu’on ne sait pas ce qui va se passer ni comment ou quand on affrontera son père, comment on officialisera notre relation, comment on va avancer en gardant ça secret, nous sommes quand même assez transparents sur nos sentiments, nos regards nous trahissent, nos gestes, nos attentions, nos appellations, nous prenons des habitudes quand nous sommes seuls, personne ne sait si on arrivera à agir comme des « voisins », des « amis », rien que de penser ainsi mon cœur se serre, je n’aime pas cette idée... Le fait qu’on puisse me voir simplement comme un proche dans son entourage alors que je suis son petit ami, c’est quand même cruel non ? Mais on aura tout le temps de voir ça ensemble plus tard, pour le moment on a d’autre chose beaucoup plus intéressante à faire. Après l’avoir rassuré sur ses doutes qui semblent le submerger inutilement dans le sens où, à mes yeux il ne pourra jamais être aussi parfait que tel qu’il est actuellement. Une femme ? Toutes celles avec qui j’ai eu une relation, je ne m’y suis pas attaché, je n’ai porté aucune attention et je ne me souviens même pas de leurs prénoms... Il faut croire que j’étais simplement « destiné » à trouver Ji Hyuk sur ma route et qu’il soit celui qui sera lié à moi éternellement ? C’est une idée qui me plaît, alors je vais la garder.

Nous sommes réellement de chauds lapins, l’un comme l’autre on est remplis de désirs et d’envie sexuel très rapidement quand nous commençons à nous chercher, j’ai besoin de le câliner, de l'embrasser, de le tenir contre moi, de le rendre fous comme l’effet qu’il a sur moi. C’est un « jeu » où on tente désespérément de faire perdre pied à l’autre en finissant par tomber au piège de ses intentions. Tout comme mon petit ami lorsqu’il commence à se déshabiller réveillant en moi des émotions, des sensations, une énorme tentation et une frustration de ne pas pouvoir le toucher, le coucher, le caresser, le couvrir de baiser pour s’unir dans une union endiablée. Oui j’aimerais vraiment que le schéma tourne de cette façon, surtout que mon petit ami joue encore de son sadisme à me faire languir avec son regard chaud et aguicheur, alors forcément, la température grimpe rapidement... Puis comme je disais, les rôles sont inversés et je suis maintenant celui qui a les pleins pouvoirs sur son état, mes doigts caressant sa peau au rythme de mes baisers qui s’accentuent de son ventre descendant toujours dangereusement vers la source du plaisir protéger encore par son boxer que je fais rapidement glisser le long de ses jambes pour lui retirer. Nu, totalement face à mon regard enflammé qui ne se prive pas de le dévorer. Pour ma part il m’a seulement demandé de retirer mon haut et je ne vois pas l’utilité de le dessiner en étant à poil si ce n’est de lui donner une raison de fantasmer sur ses désirs surement bien présents dans son esprit en ce moment. Il est sensible à mon toucher, je peux le sentir frémir sous mes doigts, j’aime toucher son corps qui s’abandonne au plaisir, je serai tenté de continuer ainsi jusqu’à ce qu’il craque et m’implore de faire plus, toujours plus. Je dois bien avouer que je prends énormément sur moi pour ne pas répondre à ses soupirs, à son souffle qui s’accélère et au mien qui suit la cadence, ses gémissements quand je taquine son oreille, je suis à deux doigts de succomber, mais j’ai une « mission » et je vais chercher la motivation de remettre « ça » a plus tard pour prendre place quelques pas plus loin sur une des chaises faisant face au canapé et surtout au magnifique modèle qui se trouve dessus. Les compliments fusent entre nous, se renvoyant la balle, comment ne pas penser qu’il est la plus belle personne que j’ai rencontrée et à cet instant il est plus sexy qu’il ne semble le croire, je ne veux pas de remarque du style « l’amour rend aveugle » je vois parfaitement tel qu’il est... Ji Hyuk est peut-être du style « mignon », mais il sait très bien comment agir devant moi et ses expressions changent tout au tout, sauf que ça, il ne semble réellement pas en avoir conscience. Comment me voit-il quand mon regard brule en le fixant, certes je suis plus « homme » que lui si on en juge la virilité, il est celui que je domine dans nos actes charnels après tout. Je souris à sa remarque en jouant avec mes sourcils tout en plantant mes iris dans les siens du genre « Hun hun~» Prenant un air plus convaincu.

« En effet, vu de cette manière j’ai le beau rôle~ » Je lui tire la langue légèrement taquin. Tout en le dessinant, mon regard se posant sur lui n’a rien d’innocent, il est celui qui éveille mon appétit, convoitant chacune de ses réactions, j’ai chaud, mon corps brule à cause de ce désir qui ne cesse de monter sans pouvoir être rassasié, comment je fais pour résister ? C’est la question que je me pose alors que mon petit copain est devant moi, nu et prêt à l’emploi, mais non... je continue mes coups de crayons en lui demandant s’il n’a pas trop chaud, bien entendu il faut lire entre les lignes et Ji Hyuk le comprend bien. J’avoue que pour me rincer l’œil je le fais sans avoir besoin de le dissimuler, c’est mon mec après tout, mais dans mon esprit mon regard le viol encore et toujours et mon amant ne m’aide pas vraiment à calmer mes ardeurs. Des frissons me passent dans tout le corps, je me mord la lèvre inférieure et le feu dans mes yeux le fixe chaudement, avant de répondre.

« Ji Hyuk, je l’avais déjà remarqué, mais tu aimes vraiment jouer avec le feu hum ? » Je souris gardant mon « idée » pour plus tard. Il me demande de le violer ? Devrais-je prendre ça pour une invitation ? Entre nous ça ne m’étonnerait même pas. N’empêche qu’à force de faire monter toutes ses tentations, nos sangs qui bouillonne, il va bien falloir calmer tout ça d’une façon ou d’une autre, parce que ce n’est pas facile de retrouver son calme après tant de mise à l’épreuve et je sais ce que je dis, vu comment je prends sur moi pour ne pas quitter mon sérieux et rester concentré sur le croquis que je souhaite terminer sans le bâcler.

« Patiente encore un peu, après tu pourras t’enflammer autant que tu voudras~ » par la suite alors que je suis impatient de finir le dessin pour ne plus avoir à résister et pouvoir enfin laisser mon esprit se vider, mon chaton ne trouve rien de mieux que de partir dans un fou rire que je ne comprends pas, qu’est-ce qu’il lui est passé par la tête pour qu’il soit tout à coup plié en deux. Mais c’est l’occasion pour moi de faire une pause en venant le calmer à ma façon, embrassant soudainement ses lèvres à en couper le souffle, la chaleur se propage, tandis que je le tiens dans mes bras, sentant sa peau contre mes doigts, c’est un supplice, une injustice. Je l’écoute alors m’expliquer la raison et mes yeux s’agrandissent lentement... Pouffant immédiatement, pour rire tout en lâchant. « Sérieux, rien que ça ? » Non, mais je sais pas pour vous, mais ça n’a rien de très « sexy » comme image, je devrais presque me vexer, il a dû avoir une de ses visions... Cet idiot. Un court instant nos rires se rejoignent, c’est drôle en effet, mais je suppose qu’avec Ji Hyuk je ne devrais pas être étonné. Or je me calme rapidement pour venir me loger dans son cou, changement d’ambiance immédiate. Je choisis de le marquer fougueusement et passionnément aspirant sa peau avec agilité, puis je dépose des baisers, laissant ma langue se perdre sur sa peau, remontant lentement jusqu’à son oreille, j’aime attaquer tous ses points sensibles et si je ne m’en prends pas à celui qui se trouve plus bas c’est uniquement pour éviter qu’il ne puisse contrôler son érection, mon cœur perdrait toute notion du « devoir » en quelque sorte et serait obnubilé par l’envie de m’occuper de lui, bien que ce soit déjà le cas. Je veux aller plus loin, mais il m’a demandé de le dessiné, si la requête ne venait pas de lui, j’aurais surement été capable de le terminer « après », mais je recherche à ce qu’il soit parfait et pour ça je devais rester concentré. Je souris en le voyant bouder et je viens lécher ses lèvres qu’il est en train de pincer pour le forcer à lâcher prise. Tout en retournant à ma place je me tourne vers lui avant de m’assoir pour le regarder d’un sourire en coin. « La prochaine fois ? » Un ton provocateur et rempli de sous-entendu, qui a dit que je ne reviendrai pas à la charge après avoir terminé ? À sa prochaine question je lui réponds en ne déviant pas ma concentration, j’arrive au bout et c’est là où mon sérieux est au plus haut niveau. Dessiner dans un parc ne me tente que lorsque je suis face à un paysage, des gens, des « choses » qui m’inspirent et me donne envie de reproduire. Je suis un peu un artiste sélectif, j’aime faire comme je l’entends et être payer quelques pièces pour faire des portraits toute une journée, je trouverai ça long. Je laisse une douce esquisse prendre place sur mes lèvres, alors que je reste silencieux le temps de terminer les détails, le dessin semble vraiment être l’un des meilleurs que j’ai pu faire jusque-là, je peux y voir jusqu’aux yeux brillant de mon amant, même l’ambiance qu’il dégage peut se sentir, je suis vraiment fier de moi. C’est pourquoi une fois terminé je ne tarde pas à venir le lui montrer, il va peut-être enfin se voir tel qu’il est à travers mon regard. J’observe ses réactions et cela semble l’impressionner, première étape réussie ! Par contre à sa question je me frotte la tête et soupire, non mais je vous jure... Puis à sa seconde réplique je lui donne un léger coup sur la tête.

« Je n’ai rien exagéré, tu vois ton côté « sexy » maintenant ? » Je ne perds pas de temps pour rejoindre son niveau et lui « ordonner » de m’embrasser, je l’ai bien mérité pas vrai ? Je crevais d’envie de pouvoir laisser de « côté » mon sérieux et enfin faire comme j’ai envie, sa main sur ma nuque, j’ancre mon regard dans le sien amoureusement alors qu’il fait une pression pour ramener mes lèvres contre les siennes. Nos dents se percutent, comme nos langues se mélangent et nos lèvres se mordillent, impétueux et torrentueux, nous n’avons pas de limite, je veux lui couper le souffle, laisser des filets de bave glisser sous l’effet de cette chaleur avide, de ce manque d’air, dû a cette féroce union. Je me suis vite retrouvé sur le canapé grâce a un geste de sa part, surplombant son corps nu, sans pour autant quitter sa bouche, je n’ai plus à prendre sur moi pour garder mon calme. Je me sens beaucoup mieux, j’ai réussi à atteindre mon objectif et je peux profiter de mon petit ami, de nos échanges et de son « je t’aime » qui résonne à mes oreilles alors que mon cœur a passé la vitesse supérieur, que ma respiration se veut suffocante à cause de se baiser qui m’a volé mon souffle.

« Je t’aime bien plus encore~ » Je tire la langue, rappelant mes mots que j’avais prononcés plus tôt, tout en pinçant doucement sa lèvre entre mes dents. « C’est toi qui es magnifique. Si je deviens un artiste, tu seras ma muse. » J’étais sérieux le pire, il serait mon inspiration et surement le modèle parfait à mes yeux, sauf que je serais bien embêté possessif comme je suis pour accepter d’afficher des œuvres sur lui, donc on va oublier cette idée. Un petit sourire je susurre. « Ma muse personnelle bien entendu. » c’est mieux ainsi~ puis je reviens prendre sa bouche en otage, avant de laisser mes lèvres vagabonder sur son cou, ses clavicules, levant le regard amusé sur lui, alors que nos torses se chauffent l’un contre l’autre, une envie de le taquiner traverse mon esprit en même temps que mes pensées déplacées et :

« Tu disais quoi déjà tout a l’heure déjà ? C’est quelque chose du genre, hum... » Je fais exprès de prendre mon temps en jouant sur sa patience. « Si je pouvais quoi ? Je crois que ça commençait par un « v » non ? » Je lui tire la langue et viens loger ma tête proche de son oreille pour y chuchoter. « Mes yeux ont fini de te violer, donc si tu as des suggestions sur le « autrement » je suis tout ouïe~ » J’aime tellement le narguer, surtout quand on peut s’évader sur ce sujet où lui et moi somme plutôt très ouvert, ne connaissant pas nos propres limites. Jouant dangereusement à chaque occasion. Pour terminé je passe juste ma langue sur son lobe, même si on ne couche pas ensemble ce soir ça ne nous empêche pas de nous chercher, bien que l’ont soit quand même maso pour agir ainsi... Vraiment.

Ce message a été posté Mer 29 Avr - 18:59

this is the first time, but you're so ...
Feat JiKyann

Tenue ➦ Il a toujours le beau rôle, de toute évidence. Kyann l'emporte à chaque fois sur la raison d'être et je me sens la plus part du temps comme un petit chaton qui sait à peine marché, guidé par sa maman protectrice et envahissante. Ce n'est pas la meilleure image, surtout quand il me dévêtit entièrement en taquinant mes nerfs et en jouant avec ma patience. ça me donne étrangement chaud et je ne sais que faire de plus que soupirer et attendre que la situation évolue. Elle ne sera peut-être pas à mon avantage, puisque je ne suis pas le dominant et que je ne cherche pas à aller plus loin que des baisers et des caresses. Par contre, elle pourrait être favorable à mon copain si jamais je cède et perds toute conviction. Pour le moment, je gère au mieux ce sang qui aflu en moi comme une tempête, animant mon corps de multiple frisson. Je ne suis pas sa femme, mais qu'est-ce qu'on s'en fiche au final. ça ne m'empêche pas de l'aimer et lui non plus. Nous sommes bien ainsi, à se chercher l'un l'autre, à se tester dans nos limites et nos envies. Je n'ai pas besoin d'être ce que je ne suis pas pour lui plaire. Et à voir sa façon de me relooker et de me dévorer de ses pupilles enflammées, je suppose que je lui plait énormément ainsi. Je m'en sens bien content, gardant au mieux ma pose pour qu'il puisse bien me dessiner et mettre sur sa feuille toute les émotions qui transpirent sur mon visage. Je me sens bien malgré que je ne puisse bouger d'un millimètre. Pourtant, il me donne envie de me tortiller dans tout les sens, de réclamer sa chaleur et ses lèvres, mais je m'abstiens et patiente sans le lâcher des yeux. C'est plus fort que moi, faut que j'ouvre ma bouche pour parler, poser des questions, le chercher ou le taquiner. Il y réponds... C'est comme jeter de l'huile sur le feu. En parlant de feu, il n'a pas vraiment tord. C'est lui qui brûle de base, et c'est seulement moi qui tends la main vers les flammes. Cracheur de feu ou dompteur de flamme, j'en sais trop rien.

« Bravo Sherlock, tu veux une médaille pour ta perspicacité ? » Je le provoque davantage, affichant un large et fin sourire sur mes lèvres. C'est plus facile de tenter quelqu'un, qu'être tenter. Je ne suis pas au bord de la crise d'identité, au vu du sérieux qu'éprouve Kyann à dessiner, même si ses regards brûlent ma peau et font grimper la température interne et externe de mon corps. Quant à lui, je n'ose imaginer ce qu'il ressent à m'avoir dans cette tenue face à lui, à entendre ma voix sensuelle et à subir mes regards de braise. Je pousse toujours le bouchon trop loin avec mon petit ami, mais il l'a déjà remarqué, j'aime jouer avec le feu. « Oui maître ~ tout ce que vous voudrez ~ » Là encore, je ne calme pas mon jeu, même si je change légèrement ma tactique. Tant qu'il craque, moi ça m'amuse toujours autant. Mais ça, c'était avant de l'imaginer en tableau et de partir à rire... Tout seul, avec moi-même. Il ne comprends rien et je m'en doute bien. C'est souvent très difficile de rentrer dans ma tête, surtout quand j'ai une réaction différente de la situation. Je lui explique donc la raison de mon fou-rire, jusqu'à après qu'il soit venu prendre une pause en m'embrassant soudainement. J'ai perdu l'envie de rire dès l'instant où nos regards se sont croisés. En tout cas, il en rit aussi et je me sens fier de moi, juste pour le faire rire à son tour. « Rien que ça, chéri. » Je n'ai jamais dit que cela serait sexy ou que ça l'était forcément, puisque je ris comme un débile. Au pire des cas, je me serais déjà jeté sur lui pour l'embrasser en envoyant valser son carnet à dessin. Manque de pot, je n'ai sûrement pas eu la bonne réaction et Kyann doit en être légèrement déçu. Du moins, je le croyais jusqu'à le sentir dans mon cou et perdre à nouveau mes moyens. Il sait comment me faire changer et il réussit sans mal. Ma peau se fait chauffer à blanc, marquée par les fers brûlants que pourrait être ses lèvres, chatouillée par son souffle. Il ne s'éloigne pas de cette zone, glissant de mon cou à mon oreille en y ajoutant sa langue, puis ses dents. Comment ne pas craquer ? Je gémis doucement, ma main attrapant son avant-bras pour y planter à peine mes ongles. Je ne dois pas craquer et me laisser emporter par cette vague de plaisir, fermant mes paupières pour contrôler cet ouragan qui menace de faire couler mes barrières, mes piliers. Mes yeux s'ouvrent à nouveau en sentant sa langue sur mes lèvres boudeuses et je relâche celle-ci en soufflant tout bas. « Demain, plus tard, dans dix jours. » Répondis-je vaguement en reprenant mon sourire, le rouge aux joues. Je l'invite carrément à le faire plus tard, mais pas dans l'immédiat.

Kyann pourrait être artiste de rue, ou de parc. Prêter son talent à la société et faire plaisir aux gens, comme il peut me rendre heureux simplement en me dessinant. ça ne l'intéresse pas, apparemment... C'est compréhensible dans un sens. S'il préfère immortaliser une scène marquante plutôt que se forcer à reproduire un visage ou un corps, c'est son choix. Je trouve même cela parfaitement normal, et je serais jaloux qui s'occupe des autres à ma place. Qu'est-ce qu'il peut bien dessiner pour être si fier de lui et content à la fois ? Il sourit tout le temps, mais là, ça semble un peu différent de ses habitudes. Je ne le comprends qu'une fois qu'il termine son esquisse et qu'il me tend son carnet. C'est tout simplement... Magnifique. Y a pas de mot pour le décrire, ni même pour expliquer ce que je ressens à ce moment-là. Est-ce vraiment moi ? J'ai plusieurs doutes! Kyann me les sort rapidement de la tête en me donnant un léger coup dessus, l'air de dire que je suis stupide et que je raconte n'importe quoi. Désolé, mais quand je me regarde dans un miroir, c'est surtout pour remarquer mes côtes qui ressortent et le fait que je ne sois pas trop musclé. Mon copain a fait un rendu qu'un miroir ne peut me rendre, ni mes yeux. Je me vois à travers les siens, si puis-je dire. « C'est plutôt toi qui le vois ainsi, non ? » Je ne dis pas qu'il a tord ou que j'ai raison, parce que chacun à sa façon de voir l'autre. Il me trouve sexy, c'est tout à son honneur. Je ne vais pas rechigner là-dessus en jouant le négatif, bien au contraire. C'est mon copain et il m'apprécie tel que je suis, qu'est-ce que je vais aller râler, hein ? J'ai de la chance de l'avoir, voilà tout.

à son ordre, je n'attends pas cinq secondes pour saisir sa nuque, lui lancer un regard pleins de sous-entendu et rapprocher nos visages dans un claquement de dent. Nos lèvres s'unissent pour permettre à nos langues de se retrouver dans une valse endiablée, nous liant par un lien étroit et humide, remplie d'avidité et de gourmandise. J'en veux toujours plus, appuyant sur sa nuque pour y faire pression et sentir nos bouches s'unir à nouveau, sans se lâcher pour quelques longues secondes. Je ne me suis pas retenu pendant plusieurs minutes pour bâcler notre échange et passer à autre chose. Mieux encore, je le ramène au dessus de moi en éprouvant d'autres sensations beaucoup plus agréable qu'avant. ça me plait d'être allongé en dessous et d'avoir l'opportunité de glisser mes mains sur sa peau, sur ses hanches, jusqu'à me perdre dans le creux de son dos. Je l'aime et je pourrais le répéter indéfiniment, jusqu'à le graver dans sa peau et pouvoir le lire à l'oeil nu. Il me rend dingue, et je voudrais qu'il le soit autant que moi. Partagé ma folie, mes envies, le faire doucement suffoquer sous mes baisers, lui voler son souffle et emprisonner sa force. Ses mots me font doucement sourire, tandis que j'ouvre mes paupières pour le regarder un instant, l'air de dire prouve-le. Pas le temps d'avoir des preuves qu'il me mordille la lèvre avant de parler, une histoire d'artiste et de muse... Je trouve ça très romantique, en tout cas. « Je serais n'importe quoi pour toi. » Je suis très sérieux, quitte à devenir la pire des enflures pour lui prouver mon amour, mais sa muse personnelle est encore mieux. Il lit dans mes pensées en m'embrassant à nouveau, laissant mon coeur battre à tout rompre. J'aime l'idée d'être sa muse rien qu'à lui et de l'inspirer autant. Un nouveau soupir m'échappe quand il dérive de ma bouche vers mon cou, pire encore quand il s'approche de ma clavicule et mon corps se crispe doucement à ce touché. Les os dans ce genre-là, c'est la zone rouge, celle qui me fait lâcher un fusible. Déjà que de base je meurs de chaud, mais alors quand il se "frotte" en me regardant comme un prédateur... C'est dix fois pire.

De quoi parle-t-il ? Dois-je lui avouer que je ne pige plus rien à ses paroles ? Mon cerveau est tout retourné, sens dessus dessous, complètement à l'envers. J'ai perdu le nord du sud, le haut du bas, le jour de la nuit. Qu'est-ce qu'il pouvait ? V ? Je repense à ce signe qu'il fait parfois avec ses doigts, mais je suis sûr que ça n'a rien à voir... Ma respiration double de vitesse, autant que mes méninges cherchant à savoir le sens de sa phrase. ça commence par un v... V... Violer ?! Il vient de le dire, sinon je serais toujours en mode limace brouillée. ça donne matière à réfléchir, même si je me suis juré de ne rien faire ce soir. La soirée a été suffisamment éprouvante pour ajouter une partie de jambe en l'air. Kyann va devoir continuer de me violer par la pensée, à mon humble avis. Il me cherche à laisser traîner son muscle humide sur mon oreille chaude... Je craque. S'il veut du viol, qu'il vienne le chercher. Sans attendre, je le pousse vers le sol pour être au dessus de lui, le regard scintillant d'une nouvelle émotion, la folie. Il peut dire ce qu'il veut, je n'attends pas une seconde pour me pencher vers lui et planter mes dents dans son épaule. Je le marque à ma façon, remplaçant mes quenottes par mes lippes pour lui faire un gros suçon. Mes mains se ramènent sur son torse, tandis que j'appuie mon bassin contre le siens, sentant le tissu de son vêtement contre sa peau à nu, ce qui m'arrache un gémissement incontrôlé contre son épaule. Chaque jour est éprouvant avec lui, et je ne sais plus où donner de la tête. Que je sois triste ou démuni, Kyann trouve toujours une façon de me reconstituer, de me réparer. « Ne dessine personne d'autre que moi, Kyann... Je veux être le seul priviliégé. » Je redresse ma tête pour le regarder dans les yeux, puis reprendre ses lèvres en otage pour un échange plus doux et sincère. Je ne veux que lui, personne d'autre.

Ainsi perché au dessus de lui, jambes pliées pour être assis sur lui, je sentis mon mollet se comprimer subitement et m'extirper un grognement mécontent, mes lèvres se séparant des siennes. Une foutue crampe! Par réflexe, je me courbe le dos avant de déplier mes jambes pour m'allonger sur lui, rouge comme une tomate. Punaise, fallait que ça arrive maintenant! J'étais chaud bouillant pour l'agacer et le faire monter en pression... Et voilà que la mienne redescend avec tristesse. « ça fait mal... » Je chouine en glissant ma main le long de ma cuisse jusqu'à mon mollet crispé et qui me fait toujours grimacer. Si je bouge une nouvelle fois, la crampe va revenir. Pff, j'ai le chic pour gâcher la situation, ce n'est pas possible autrement. « On dirait que ta muse perd de son charme~ » Y a encore matière à rire, même si je me colle contre lui en soufflant faiblement. Je crois surtout que cette journée m'a fatigué et que mon corps lui-même commence à rouspéter et à protester. Il est fragile, malgré tout.

Ce message a été posté Jeu 30 Avr - 3:48

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Céder où ne pas céder telle était la question qui nous traversait l’esprit, surement autant à moi qu’à lui. On dit que le sexe est ce qui permet de garder la flamme allumée, mais pour ma part je n’ai pas besoin de porter l’action jusque-là pour m’embraser, seulement son regard brillant et fiévreux, ses lèvres, les attentions et les caresses, c’est un déclencheur assuré. Il a un pouvoir sur moi, un grand pouvoir et je n’ai aucun doute que notre couple continuera de grandir avec nos sentiments, essayant d’atteindre une limite invisible, un plafond inexistant, car mon amour pour Ji Hyuk va bien au-delà des étoiles. Me voilà poète maintenant. Je ne veux pas qu’il se prenne la tête avec des futilités, il lui suffirait de me regarder, d’observer la vision que je pose sur lui, ma façon de le relooker comme si j’étais prêt à lui sauter dessus dans la seconde, telle une bête sauvage devant sa proie, je suis accro à ce petit homme, mignon, beau, sexy, rigolo, peut m’importe quelle vision il donne, pour moi il est tout à la fois. Je suis ambitieux et désireux de capturer toutes ses facettes, même celles qu’il ne soupçonne même pas ! Voilà pourquoi je veux commencer par ancrer cette image, cette perfection sur le papier, laisser une trace de son état quand il laisse le plaisir et l’envie le tirailler, s’affichant sur son visage doux et rougie. Notre couple est entouré par les flammes, autant par la haute température, que la braise flamboyante, ardente et passionnée, se dévorant dans un torrent brulant. Et Ji Hyuk sait très bien jouer avec, sauf qu’à trop jouer on finit par se bruler, n’est-ce pas là l’expression ? Il me cherche et je tente de garder contenance et convergence, mais c’est difficile, pourtant je souffle et reprends vite ma concentration et mon application dans mon croquis, souriant a sa remarque alors qu’il se moque de moi, mimant un « gnagnagna » avec mes lèvres. « C’est ça moques-toi, on verra qui rira le dernier petit malin~ » Je lui fais un clin d’œil. Il devrait le savoir, que ce soit cette nuit, demain, ou dans les jours à venir, je rends toujours la chose et j’ai les idées et l’esprit entièrement remplis pour mener ça à bien.

Mon amant s'était mis à rire pour une raison qu’il m’explique une fois l’avoir rejoint pour le surprendre dans ma pause et l’embrasser, je ne peux pas m’empêcher de le suivre, autant pour son expression qui se déforme à nouveau que par les figures qui me passe par la tête... Picasso était un grand peintre et aimant le dessin je ne peux qu’admirer son travail, même si cela ne fait que quelques années et il n’est pas mon préféré, ses œuvres sont célèbres, mais c’est loin d’être mon style... Le bordel dans ses toiles, les déformations, certes c’est « l’art », mais bien trop surréaliste à mon gout. Bref, je peux sans peine visualiser la tête que je dois avoir dans son imagination, merci Ji Hyuk de briser ainsi mon image... Tellement sexy, pff, tellement cruel oui. Mais je ne perds pas le nord, lui est en train de laisser la flamme s’éteindre avec ses bêtises et je la rallume presque immédiatement en venant m’attaquer à son cou, le marquant de mon amour, de ma possessivité bien ancré, je veux qu’il devienne bouillant, que sa peau brule la mienne, qu’il se sente imploser sous mes gestes et mon regard. Ses points faibles ne sont plus un secret pour moi et je n’oublie pas à chaque occasion de le lui faire remarquer. Son oreille, ma préférée, accessible et elle déclenche une réaction immédiate. Un vrai bonheur. Le voilà qui retrouve ce désir décuplé, son corps doit avoir envie de se tortiller, mais je suis sadique et je le demande simplement de reprendre la pose, on aura tout le temps de se lâcher, n’est-ce pas lui qui veut nous faire gouter à l’abstinence ? Dans dix jours ? Il rêve. Je suis jeune, beau, en bonne santé et complètement fous amoureux, si je ne le viol par cette nuit, il y passera demain, ce ne sera que quelques heures de répit pour son corps sur lequel j’assouvirai ma frustration qui s’entasse en moi, de ne pouvoir le voir sans pouvoir m’abandonner à cet acte charnel qu’on rêve de pratiquer.

Mais ma concentration a payé et après quelques minutes à me plonger entièrement dans les derniers détails le dessin est achevé. Je suis fier du résultat et c’est ainsi que je le montre à mon copain, je me suis dépassé, il devrait être fier de moi et quoi qu'il pense j’ai retranscrit ce que je voyais. Je le ramène à la réalité et à sa remarque, je souffle.

« En effet. Tu es trop aveugle pour voir ce que je vois, c’est tout~ » Je lui tire la langue, mes yeux une mente pas et c’est ce qui compte n’est-ce pas ? En guise de « remerciement » je réclame un baiser, lui « ordonnant » donc de m’embrasser, ce qu’il fait très rapidement, me laissant guider par son geste pour y répondre de la façon la plus gourmande qui soit, avide et passionné, long et endiablé, nos souffles s’épuisent dans notre échange, mais plus rien ne peut m’empêcher de me laisser aller. Il me ramène sur lui et cette position est toujours aussi alléchante, le voir sous moi me donne cette image de domination, cette envie de le faire frémir dans des ouragans de sentiments et d'émotions puissantes et intolérantes. Il m’aime, je l’aime, c’est un cycle, une vérité et je ne peux me lasser de l’entendre prononcer ses mots, tout comme je ne cesserai jamais de les lui déclarer encore et encore. Il est ma muse, ma source d’inspiration, de motivation, celui qui me donne l’envie de me dépasser toujours plus, me sortant de mon quotidien il est tombé dans ma vie comme un ange tombée du ciel. C’est mon étoile, mon porte-bonheur, mon âme sœur. L’écoutant, heureux je plaque impulsivement mes lèvres contre les siennes, je l’aime bon sang et rien ni personne ne changera ça. Si j’étais croyant je pourrais affirmer que même Dieu tout-puissant en serait incapable. J’écarte ma bouche de quelques centimètres pour le regarder fiévreusement et souffler.

« Sois toi-même. Tu es tout ce dont j’ai besoin. » Mon visage descend jusqu’à son cou, sa clavicule que j’ai envie de maltraiter un peu, pour obtenir l’effet désiré en le sentant se crisper à mon toucher, se retenant surement de se dandiner sous moi, bloqué par mon corps. Et je m’amuse à lui lancer une petite devinette, taquin et joueur, je préfère le laisser gamberger pour s’imaginer ce que je veux lui faire, qu’il comprenne mes intentions premières, ce que je finis par les lui chuchoter à l’oreille, c’est lui qui me l’a demandé plus tôt après tout, il devrait se souvenir de ses mots, parce que moi je ne les oublie jamais. Et finalement je le tente davantage jusqu’à finir au sol poussé par Ji Hyuk, il aime ça... Me retourner ainsi pour finir par terre, n’est-ce pas ainsi que c’est passé notre première fois ? Les souvenirs me reviennent comme si c’était hier, même si cela fait déjà quelques mois maintenant. Les positions inversées, je le détails, l’observe et soupir, grimaçant doucement malgré la sensation qui n’est pas désagréable de ses dents sur ma peau, mon épaule maltraitée par ses quenottes, ma main vient se loger dans sa chevelure humidifiée par la température. Puis je le sens me marquer un sourire aux lèvres, alors que de légers sons franchisse mes lippes. C’est dur de résister à tant de bien-être en même temps qui ne font que mener vers une tentation toujours plus grande. Le corps nu de mon petit ami se frottant contre moi, mes mains se baladant sur son épiderme sans gêne, j’écoute sa demande attendant qu’il lève la tête en le gratifiant d’un regard amoureux et d’un sourire rassurant.

« Tu es déjà le seul. Tu le seras toujours. » Retrouvant ses lèvres, ce genre de baiser est tout aussi bon, chaque échange est différent, chaque émotion transmise l’est aussi. Je le colle davantage contre moi en passant mon bras dans son dos fermement, mais il semble d’un coup agir d’une drôle de façon en se redressant, se courbant et s’agitant, arquant un sourcil, le sentant s’allonger et ses mots... « Mal ? » Je comprends alors la situation en voyant son geste et je « tape » doucement l’arrière de ma tête contre le sol en me mettant à rire, ma main sur mon visage, il me tue. Je le plaque au sol en reprenant le dessus, puis je le regarde amusé. « Ma muse est toujours charmante. Même quand il brise l’ambiance en deux secondes~ » Je lui tire la langue et rit de nouveau, assis sur lui en dessinant sur son torse du bout des doigts, un sourire aux lèvres.

« Demain il fait jour, prépare ton corps, je suis frustré. » Je lui fais un clin d’œil et reviens l’embrasser avant de me redresser en le relevant. « Fais quelques pas, elle devrait partir. Je dois avoir des affaires à toi dans ma chambre, sinon je vais te passer un de mes t-shirts. On va éteindre le feu pour ce soir. » J’ébouriffe ses cheveux de manière taquine, puis j’allume la télé en m’installant sur le canapé ouvrant mes bras. « Mais les câlins c’est autre chose, vient là~ » Regarder un film dans les bras l’un de l’autre quitte à s’endormir ainsi, n’est-ce pas tout aussi romantique ?

Ce message a été posté Jeu 30 Avr - 22:33

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Me moquer de lui est toujours un plaisir, surtout quand il réagit de la sorte et imite à merveille un gamin pas content. Il me fait sourire malgré tout, même s'il me menace et que je le prend en tirant aussi ma langue. C'est ça, je tremble de peur! Pour la peine, je copie son « gnagnagna » pour me moquer encore plus, me retenant de rire. C'est trop simple de jouer avec le feu, et faut dire que Kyann me tends carrément les allumettes. Il m'en faut très peu pour m'enflammer, même sans le toucher directement. Un coup d'oeil, un sourire, un petit geste anodin et c'est un brasier qui se déclare en moi, une déflagration qui me submerge et brûle tout sur son passage. Même si pour l'instant, nous ne sommes qu'à la petite étincelle, à la minuscule flammèche qui ne pourrait, à peine, cramer une brindille ou une feuille. Il en faut toujours plus pour être atteint par le feu, et je n'ai pas encore réussi à mettre ma main dedans. De toute façon, Kyann encaisse pour mieux exploser plus tard, à croire que je n'attends que ça. Ce serait comme gavé une oie pour la manger plus tard, elle n'en est que meilleure. Je joue à ce petit jeu avec mon copain, je le gave pour avoir un succulent morceau. Même si c'est lui qui risque de me farcir, et non l'inverse. Au final, je me met à rire tout seul de ma bêtise, comme si c'était une chose étrange. Certes, ce n'est pas souvent que je prend de tel fou rire, mais Kyann parvient à me calmer aussitôt en m'embrasser. C'est trop simple avec cette méthode, mais bon, je partage la cause de ce rire et ça semble l'amuser aussi. Tant mieux, je me sentirais un peu bête qu'il me trouve étrange et fou à lier. Picasso n'est pas mon style non plus. Je ne pige rien à l'art, mais pour moi, Picasso est quelque chose d'absurde, de trop simple. Même un gosse pourrait faire la même chose et il ne sera pas célèbre pour autant. Après, Kyann peut très bien m'expliquer le pourquoi du comment l'art est l'art, mais ça me dépassera toujours autant. à mes yeux, monet donne un meilleur rendu, ses toiles sont "vivantes" et le résultat est vraiment magnifique. Un jour, nous parlerons art ensemble.

Le petit malin jette littéralement un seau d'eau sur cette flamme avec laquelle il jouait encore, mais superkyann est là pour la raviver et la faire brûler à nouveau. Suffit qu'il aille dans mon cou, qu'il taquine la peau sensible de mes clavicules ou qu'il remonte mordre mon oreille pour que je cède à nouveau. Picasso vient de voler en éclat, laissant place à une envie soudaine de balader ma main sur mon corps pour assouvir ce désir qui m'électrise, mais mon petit ami ne me laisse pas le choix. Je dois reprendre la pose et ne pas penser à ce sentiment qui pulse dans mes veines, qui grimpe en flèche et qui colore mes jours de ce voile rosé. J'ai proposé l'abstinence mais je commence lentement à le regretter, surtout s'il s'éclate à me mordre ou à me lécher, ce serait même impossible de se retenir plus de deux minutes. Puis au final, nous pouvons bien attendre plus tard ou quelques jours. ça ne semble pas lui plaire, mais je m'en fiche un peu. De temps en temps, j'ai besoin d'un peu de repos pour souffler et reprendre des forces. Une journée par-ci ou par-là, ça ne fait de mal à personne. Ce macaque ne doit pas penser la même chose que moi, ce qui le frustre sûrement encore plus. Il s'y fera un jour, jusqu'à s'imposer lui-même un planning pour nos parties de jambe en l'air. Quoi que, je crois que ce genre de chose ne se contrôle pas. Si Kyann le voudrait vraiment au point de devenir dingue, il ne me demanderait même pas l'autorisation pour se jeter sur moi et me dévorer. à mon avis, il prend en compte mes décisions et garde pour lui ses envies. Ce n'est que partie remise, comme nous le pensons tous les deux.

Son dessin achevé, il m'est plus facile de me redresser pour l'examiner, non sans commenter le fait qu'il ne me ressemble pas vraiment. Suis-je aussi beau et sexy ? à nous entendre, on se disputerait presque un morceau de viande. à ses yeux, je suis tel que le dessin. à mes yeux, je suis tel que le reflet simple dans mon miroir. Je vois donc à travers ses yeux, même si je critique légèrement sa vision qui me semble surréaliste. « L'amour ne rends t-il pas aveugle ? » Je lui fais des yeux de biche en souriant tendrement, prenant cet air innocent et mignon. J'ai mon excuse, puisque je suis raide dingue de lui. Pour toute récompense à son baiser, Kyann m'ordonne de l'embrasser. Je lui dois bien ça, au vu de son oeuvre et des compliments qu'il mérite. à la seconde, je lui donne ce qu'il veut. Un baiser qui en vaut mille, un baiser savoureux et goûtu, un baiser doux et amoureux, passionné et rempli de bonne volonté. Je ne cache pas cette étincelle de sauvagerie, ne le laissant même pas respirer deux secondes pour enchaîner sur d'autres échanges. Il mérite un tel traitement, une telle attention, une telle démonstration. Je me donne à fond dans notre baiser, corps et âme, jusqu'à sentir mes doigts refroidir sous la pression que j'exerce dans sa nuque. Au dessus de moi, je ne cesse pas pour autant de mouver nos lèvres ensemble, lui laissant ce plaisir de dominer mon corps, mon âme, ma raison entière. N'est-ce pas un bon remerciement, une belle récompense ? Mon chéri mérite autant, parce qu'il me le rend tellement bien. Nos "je t'aime" mutuel marque notre amour, le note profondément dans une parcelle de conscience, de réalité. L'un comme l'autre, nous ne pouvons plus nous passer de nos baisers, ni de ce toucher ou de ces regards. Finalement, c'est lui qui revient m'embrasser furieusement, m'arrachant un couinement étouffé entre nos bouches. Que les dieux et le ciel en soit témoin, rien ne pourra briser notre amour, ni nos sentiments. Ce serait un crime d'oser nous séparer, un délit de chercher à nous disputer. C'est tellement futile comme réaction que pour rien au monde, je voudrais que cela n'arrive.

Être soi-même, c'est tout ce dont il a besoin. Je le regarde dans les yeux en calculant l'infini dans ses pupilles, rougissant de plus en plus en comptant les éclats dans ses iris. Son geste est vile, tandis que je me retiens de bouger dans tout les sens sous la torture qu'il fait vivre à ma clavicule. Je suis à deux doigt de rendre les armes, de craquer, de sortir le drapeau blanc. Il me parle d'un truc qui m'échappe un peu, à présent que je suis à cent milles lieux de vouloir réfléchir à sa devinette. Il me fait tourner la tête, il me retourne le cerveau, et c'est hébété que j'attends de comprendre ses paroles. à venir droit au but, je pige plus facilement où il voulait en venir jusque là. C'est tentant comme proposition, mais je dois prendre sur moi pour ne pas lui céder et le repousser, terminant au sol en inversant les positions. ça me rappelle bien des souvenirs d'être ainsi, comme une impression de déjà vu, mais je ne laisse pas place à ces images pour mordre sauvagement son épaule et le faire un peu souffrir au passage. J'aime ça, le faire grimacer de douleur et frissonner sous mes assauts de brusquerie. Marquer sa peau à sang, quitte à lui laisser mes dents gravées sur son épiderme foncé et doux. Plus il fait du bruit et plus j'ai envie de le maltraité pour l'entendre davantage, un cercle vicieux qui me pousse à relever les yeux en parlant. Je ne veux que lui, qu'il ne dessine que moi, qu'il ne remarque que moi. Je pose ma marque de possessivité sur lui, souriant à sa réponse. ça me tellement plaisir de l'écouter, de l'enregistrer, de l'emprisonner dans ma tête.

Nos lèvres se retrouvent dans un énième baiser, alternant entre un manque de souffle et une course cardiaque avec les battements rapides de mon coeur. Il me met dans tout mes états, mon corps se collant davantage au siens, tandis qu'il raffermit sa prise dans mon dos, prolongeant un instant notre échange, juste avant la pire chose au monde. Une crampe. Mon muscle s'est joué de moi, se crispant brusquement en emportant avec lui ma cuisse, puis mon mollet. J'ai tellement mal que je me redresse, me tortille quelque secondes, puis m'allonge entièrement sur lui en râlant. Fallait que ça m'arrive maintenant, justement pour m'arrêter avant de commettre l'irréparable. Tandis que je masse la zone douloureuse de ma main, Kyann se tape l'arrière du crâne contre le sol en riant... Qui a-t-il de drôle à ça !? La seconde d'après, je me retrouve sur le dos, les jambes étendus et plutôt soulagées. Si je ne bouge pas et pense à autre chose, ça va rapidement passé. « T'es méchant de dire ça... » Et je fis mine de bouder. Son doigt me concentre et j'essaye de deviner les formes qu'il y dessine. Ma crampe passe aussitôt, bien que des fourmis s'attardent dans ma jambe.

« Je devrais vraiment te discerner un diplôme pour ta perspicacité... Attends, quoi ?! » D'accord, demain il fait jour, mais quoi après ? Je lui lance un regard étonné et légèrement blasé. Il ne pense qu'à ça, ce gros macaque. Malgré tout, je lui rends son baiser en le laissant complètement faire. « Elle est déjà passé, ne t'inquiète pas ~ Et pas besoin de vêtement pour le moment, je suis bien comme ça. » dis-je en râlant un peu de son geste, avant de m'installant avec lui sur le canapé pour me nicher contre son corps et faussement ronronner. Ma crampe est passée, je suis bien à poil et en plus, j'ai une coupe d'enfer, que demander au peuple ? « Oui mon chéri ~ » Je l'attrape rapidement dans mes bras pour le serrer contre moi, souriant tel un idiot. Je suis heureux et même ce film ne pourrait avoir raison de moi... Quoi que si. Je crois m'être endormi au bout de dix minutes, ronflant de fatigue dans cette cage en chaire et en os. Mes rêves ? Je n'ose même pas en reparler à mon réveil, beaucoup trop étrange pour m'y attarder. Une histoire de Picasso qui me cours après pour me violer dans un hôpital, un cauchemar de dingue qui me fait encore peur.

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» it's time to be serious
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» One more time [Ayden ♥ ]
» Tattoo time

This is the first time, but you're so ...

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