Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 Magic Words (that can open any door) ☸ Han Byul

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 8 Sep - 22:59


Le deuxième vendredi du mois d'octobretenue



Yeux plissés, sourcils froncés, elle regarde l’étendue de bois ornée d’une poignée l’empêchant d’accéder à son appartement : la porte. Toujours là au mauvais endroit, toujours fermé lorsqu’on a besoin désespérément d’avancer. Les portes qui se ferment pour ne jamais s’ouvrir, les portes qui se claquent car on est indésiré, les portes qu’on oublie en pensant qu’elle ouvre vers de mauvais endroits. Il y a différente type de porte et cette satanée porte. La jeune femme avait beau frapper, pousser, maudire, elle refusait obstinément d’obtempérer.

« Sésame ouvre-toi » tonna-t-elle sérieusement face à celle-ci avant de poser sa tête contre le bois froid, debout, face à cette planche sans-cœur.  Elle avait trop bu, elle manquait de lucidité, cruellement. La vision dédoublée, les pensées incohérentes, cette cacophonie muette bourdonnant dans ses oreilles, si elle n’avait rien de tout ça, elle aurait réalisé qu’elle n’était pas où elle pensait être. Cependant elle n’apprend pas de ses erreurs, car elle ne la voit pas, alors elle continue. Chaque fois qu’elle sent monter cette ivresse en elle, elle revient sur ses pas, devant cet appartement. Constamment, sans savoir pourquoi. Sans jamais vouloir le réaliser.

Le son de la pluie résonne de façon plus intense. Un escalier conduisant vers le haut tandis que l’autre conduit vers le bas, deux portes se faisant face et au milieu d’elle, une grande vitre donnant vers l’extérieur du bâtiment. De l’air s’engouffre à l’intérieur, la vitre est mal fermé, l’air est saturé par l’odeur de la pluie, légèrement iodé. Elle décolle sa tête de la porte et se laisse tomber en arrière avant de reculer sa jambe pour garder l’équilibre. Son regard éteint se pose alors sur le paysage nocturne qu’offre la capitale nippone. Doucement, sa main pousse la vitre pour l’ouvrir davantage et elle commence à fredonner. Sa première note est claire, légère, et laisse d’autre note résonner dans l’air humide. Les notes s’enchaînent et se dessine alors la mélodie. Elle tend la main, ravivant alors des souvenirs. Ne pars pas, lui avait-elle crié mais il ne s’était pas retourné, il l’avait laissé là, seule, sous la pluie. Serait-il resté s’il avait su qu’à cet instant précis, elle s’était perdue ? Au croisement de sa vie. Sa voix se brise, elle sanglote.


Elle tente d’essuyer les larmes qui lui brouille la vue mais en vain, c’était la faute de lui, les gouttes lui entraient dans les yeux. Ça piquait. Ça faisait désespérément mal. Elle retourne sur ses pas, espérant de pouvoir remonter le temps, faire disparaitre ce chagrin en elle. « Sésame, ouvre-toi » sa voix se fait plus suppliante. Ici, à l’extérieur, elle ne se sentait pas en sécurité. Mais la porte ne bougeait pas, imposante et entêté. De la mélancolie, elle passe à la frustration. Inclinant légèrement la tête, réfléchissant, elle cherchait d’autre formule magique. « Kaméhaméha ? » chuchota-t-elle dans l’espoir de voir le bois exploser, mais toujours pas. Exaspérée, elle commence à frapper à la porte de sa main droite, et puis de ses deux mains. « Promis, c’est la dernière fois que j’oublie mes clefs. Allez, laisse-moi passer. » À cet instant, elle rêvait de devenir la femme invisible pour traverser la porte ou alors pouvoir devenir raplapla pour passer sous la porte. Elle commence à jurer, de la même façon qu’un enfant le ferait : je vais le dire à … que tu ne…

Pendant plusieurs minutes, elle continue à toquer que ce soit avec ses mains, ses coudes, sa tête, ses genoux. Et puis, pouf. Un bruit sourd puis le silence. Allongée sur le sol, elle venait de glisser. C’ était moche, mais elle ne sentait pas la douleur, du moins pas encore. Ce n’est qu’à ce moment, dans cette position qu’elle vit que de l’autre côté de la porte, il y avait de la vie. Voleur ? Assassin ? FBI ? ET ? Elle commençait à flipper. Hic.

© cn.june

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 9 Sep - 17:51
Narae & Han Byul
Magic Words ♦



Une soirée au calme, devant un jeu vidéo. J’adore sortir et m’amuser, mais une soirée chez soi de temps en temps, en tête à tête avec soi-même, c’est bien agréable. Sans pour autant être un vrai geek, j’aime les jeux. Je possède une DS, une PS3 et plus récemment un PS4. On s’en moque je sais. Tout cela pour dire que ce soir, c’est plateau repas devant Until Dawn ce nouveau jeu, sorti cet été qui fait un carton. Je n’ai pas pu me le procurer avant et j’ai réussi à résister à la tentation d’aller lire deux-trois trucs à son sujet pour ne pas me spoiler. C’est le genre de jeu très immersif, mais j’adore et puis cela a beau être un survival-horror, il en faut plus pour m’effrayer, malgré quelques screamer bien placés. Rien de tel pour se vider la tête des études et du travail, qu’un bon jeu. J’étais vraiment bien installé, mais des coups à la porte me tirent de mon cocon de tranquillité. Bizarre … Je n’attends personne. Je me lève et regarde à travers le judas de la porte. Oui, je suis du genre à ne pas ouvrir si je n’ai pas envie de voir la personne qui vient.

Encore elle … Cela faisait longtemps, je l’avais presque oublié. Ce n’est pas la première fois qu’elle vient frapper à la porte. Je lui ai ouvert une fois et elle était persuadée d’être chez elle. Je lui ai simplement refermé la porte au nez. Quoi ? Ce n’est pas sympathique c’est ça ? Combien d’ivrogne vous avez laissé entrez chez vous, dites-moi ? Bon, j’y vais peut-être un peu fort, mais bon … Toutes les fois où elle est venue, elle finissait par repartir à force d’être ignorée. Je n’ai qu’à faire pareil. Je crie victoire un peu trop vite, quant au bout de quelques minutes je n’ai toujours rien entendu. Des coups contre la porte se font à nouveau entendre. Je soupire, mais reste assis pour le moment. Je reporte mon attention sur mon jeu. Je ne sais pas combien de temps s’écoule, mais je finis par remarquer que je n’entends plus rien, ni coups sur la porte, ni charabia incompréhensible. Je tends l’oreille, non il n’y a vraiment plus aucun bruit. Je me lève et ouvre lentement la porte d’entrée. Elle est peut-être partie ?

Je regarde dans le couloir et je ne vois rien avant de baisser les yeux. L’inconnue qui vient toquer à ma porte, visiblement toujours ivre, est allongée par terre. Est-ce qu’elle dort ? Je reste quelques secondes à l’observer, puis je m’apprête à faire demi-tour, avant de me stopper. Je ne vais tout de même pas la laisser ici ? Je n’ai jamais culpabilisé de la laisser dehors alors qu’elle était ivre et qu’elle pouvait tomber sur n’importe qui, mais … Là j’ai des doutes. Est-ce que je devrais la faire entrer ? Dans ce cas adieu ma soirée tranquille, dans le canapé devant un bon jeu … Je soupire une nouvelle fois. Mademoiselle la casse pieds ne perd rien pour attendre. Je m’accroupis en face d’elle et je la prends dans mes bras pour la relever. Elle ne devait pas complètement dormir, car ses yeux s’ouvrent. Qu’elle profite de mon élan de générosité pour ce soir. Je referme la porte derrière moi et je guide l’inconnue jusqu’au canapé. Ici au moins même si elle s’endort, elle ne risque rien. Décidemment … À croire que je suis destiné à ramener des filles ivres chez moi. Non, non, n’aller rien vous imaginer. C’est juste que l’autre jour, j’ai rencontré Yeo Jin dans un bar, elle a fini bourrée et je n’ai pas eu le cœur de la laisser rentrer seul, qui sait quel taré elle aurait pu croiser. J’ai un caractère de con, mais je ne suis pas sans cœur. Elle ouvre à nouveau les yeux et semble un peu confuse.

- Tu te sens bien ? demandai-je.

C’est plutôt directe, mais vu l’était dans lequel elle est, c’est qu’elle a beaucoup bu et cela ne serait pas étonnant qu’elle se sente mal. Je n’ai jamais été très doué pour prendre soin des autres, mais bon … Je n’allais pas la laisser dormir sur le palier …

Spoiler:

Codes par Wild Hunger.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 13 Sep - 22:02


Le deuxième vendredi du mois d'octobretenue



Dans son seul instant de lucidité, l’ombre de sa conscience se promettait de ne plus jamais confondre eau minérale et vodka, de ne plus croire ce stupide serveur aux yeux de renard. Maintenant, elle en payait le prix. Ses émotions étaient inconstantes, elle passait de l’euphorie au désespoir, plus les stimuli étaient nombreux et plus ils affectaient son inconscient. Le carrelage glacé refroidissait le feu qui tantôt ardent, l’avait poussé à s’exciter sur la porte. Sa joue collée au sol, les yeux ouverts, elle suivait du regard l’ombre qui s’approchait de la porte de l’autre côté. Un intrus, fallait-il qu’elle appelle la police ? Le froid lui aspirait toutes ses forces, elle ne savait plus où est-ce qu’elle avait fourré son engin de technologie avancée. La porte s’ouvre, elle retient son souffle.

Des bras qui l’entourent, la tendresse qui en échappe rend étrangement ce premier contact rassurant; peut-être était-ce la chaleur qui se dégageait de ses mains. L’étudiante trouvait cela apaisant mais la sensation fut de courte durée. Dès lorsqu’il la souleva, le vertige la prenait. La jeune femme avait beau avoir l’appétit vorace, lorsqu’elle avait bu de trop, on pouvait dire qu’elle avait le cœur solide mais l’estomac fragile. Repose-moi, ses mots ne franchissaient pas le seuil de ses lèvres, au contrairement elle se faisait un honneur de sceller ses lèvres, elle pressentait le pire arriver. Expirer, inspirer profondément, elle priait pour que son malaise ne soit que temporaire.

Le trajet depuis la porte au canapé est court, « Tu te sens bien ? » Elle fronce les sourcils, pour tenter de mieux l’apercevoir, ce voleur qui contre toute attente lui demandait si elle allait bien. Elle était méfiante, si elle lui disait oui, l’assommerait-il pour mieux la voler ou bien, si elle disait non, la laisserait-il agoniser ou pire encore, pourrait-il toujours abréger ses souffrances. La demoiselle passa sa main dans ses cheveux avant de les ébouriffer, elle essayait tant bien que mal de rassembler ses pensées. « Que faites-vous… » elle porta soudainement sa main devant sa bouche. Elle avait des remontées gastriques, elle voulait tout simplement vomir. Elle se lève et se précipite dans la salle de bain. Salle de bain qui au passage avait changé de place, elle ouvre les portes qu’elle voit jusqu’à tomber dans la bonne pièce et vomir. Concrètement, elle avait bu sans rien manger, elle avait l’impression de perdre les eaux.

Après avoir tiré la chasse d’eau, elle se rinça le visage rapidement avant de tituber vers la porte et finir par s’adosser contre le mur pour ne pas perdre l’équilibre. « Vous là, pouvez-vous me passer un de mes tee-shirt propres… » C’était à contrecœur qu’elle demandait de l’aide, elle flippait d’un autre côté mais dans cet état, elle ne pouvait rien faire. Même pas fuir, ni même appeler de l’aide. Sa colocataire semblait être absente, ou était-elle retenue en otage quelque part ? Elle commence à paniquer. « Riko… ! Riko, es-tu là ? »

© cn.june

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 19 Sep - 12:11
Narae & Han Byul
Magic Words ♦



Les yeux rivés sur l'écran, je continue de jouer, jusqu'à remarquer que je n'entends plus de coup sur la porte. Laissant le jeu sur l'écran d'accueil, je me lève intrigué. Elle est peut-être partie ? Je colle mon oreille à la porte pour écouter, mais aucun son, à part celui de la pluie, n'est perceptible. J'ouvre lentement la porte et je ne vois pas l'inconnue. Je baisse les yeux pour la trouver allongée à même le carrelage froid du couloir. Je soupire. Hésitant quelques secondes, je finis par me baisser pour la relever et la faire entrer dans l'appartement. Certes elle est venue m'importuner un bon nombre de fois et elle vient de gâcher ma soirée jeu vidéo, mais … Je ne pouvais pas la laisser à l'extérieur dans son état. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver. Imaginez que demain elle fait la une des journaux parce qu'un fou furieux à profiter de son état … Je secoue la tête pour repousser mes pensées qui partent un peu trop loin. Je l'installe sur le canapé. Ma question est un peu idiote, elle a visiblement trop bu et elle est blanche comme un linge. Elle n'a pas l'air d'aller bien.

Elle commence à parler, mais elle s'arrête brusquement. Je la vois se lever pour ouvrir toutes les portes de l'appartement avant de trouver la salle de bain. Je vous épargne plus de détails. Une légère grimace se dessine sur mon visage. Être malade à cause de l'alcool ce n'est jamais agréable, cela m'est déjà arrivé. J'entends l'eau couler et elle ressort de la salle de bain.

- Euh … Je suis désolé, mais tu n'es pas chez toi et je doute avoir des vêtements féminins ici …

Je souris légèrement, il n'y en a même aucun. Une de mes conquêtes pourrait avoir oublié quelque chose, mais non, puisque je ramène que des hommes chez moi, même là je ne pourrais pas avoir quelques vêtements féminins qui traînent. Cependant, je comprends qu'elle soit confuse si elle a bu autant.

- Je peux te prêter un des miens si tu veux ?

Bon il risque d'être un peu grand, malgré ma silhouette frêle, un tee-shirt à moi serait large sur elle. Je n'ai que ça à lui proposer, car je peux comprendre qu'elle veuille enfiler quelque chose de propre. Les siens ont l'air un peu mouillé, sûrement à cause de la pluie. Je sors de mes pensées en l'entendant appeler quelqu'un. Riko ? Qui est cette Riko ?

- Il n'y a personne de ce nom-là ici, me contentais-je de dire.

C'est peut-être le prénom de la personne avec laquelle elle vit. J'ai bien l'impression que cette inconnue est persuadée d'être chez elle. C'est fou comme l'alcool peut perturber les sens. Elle commence à paniquer, alors je m'approche d'elle. Je pose ma main sur son épaule et lui parle calmement.

- Eh, tu n'es pas chez toi, mais je te promets qu'il ne t'arrivera rien ici. Je te raccompagnerais chez toi demain matin, ce n'est pas prudent de sortir dans ton état.

J'ai beau avoir un caractère et une personnalité pas toujours très sympathique, je n'ai pas un mauvais fond. Cela me rappelle le matin où Yeo Jin s'est réveillée ici après avoir trop bu la veille. Je ne la connaissais pas, mais je l'ai ramené ici, pour ne pas la laisser seule dans la rue en étant ivre. C'était trop dangereux. Elle aussi a eu peur que je lui fasse du mal. Je fais si peur que cela ? Je sais bien que ce n'est pas cela, l'alcool est responsable dans les deux cas et quand on n'a pas l'habitude de se réveiller chez un inconnu, je comprends que cela puisse faire paniquer. Surtout que Yeo Jin ne se souvenait pas de la veille. Ce qui risque d'être le cas pour Narae aussi, elle a l'air bien atteinte par l'alcool dans son sang.

   
Codes par Wild Hunger.

Contenu sponsorisé
Ce message a été posté
 

Magic Words (that can open any door) ☸ Han Byul

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» DOOR
» nothing is happening (feat. lim han byul)
» Kagawa Shin ~ Because the paradise is the door of hell
» i don't have enough words to say sorry
» Bad secret - Han Byul
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Royal Private Schools ::  Memories, memories! ::  les archives du forum ::  Les RPS useless-