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 sell your hard times (feat. king jiao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 16 Juin - 0:04
i love you so much

If ever you fall in love, do so without reservation, or rather, if you should fall in love simply give no thought to any reservation,  Vincent Van Gogh




Cela doit bien faire sept jours qu'ils sont ici. C'était triste.
C'était, au début, il y a sept jours, quand elle a comprit. Seulement ça lui a prit du temps ; il a fallu qu'elle se retrouve dans l'avion à côté de Jiao et que l'avion décolle pour comprendre que les deux autres n'avaient jamais prévu de partir. Puis vous savez, Amy ne serait jamais venue s'il avait été question de partir avec Jiao seulement. Elle se sent tellement mal à l'aise quand elle se retrouve avec lui depuis leurs rupture, depuis qu'il est venu chez Erin dans un état déplorable, depuis toutes ces choses là. Et elle n'avait plus envie de se sentir mal à l'aise. Elle avait juste besoin de passer à autre chose, ce qui ne voulait pas dire ne plus jamais le voir. Non. Elle était persuadée que ça passerait, comme un mauvais rhume, ça passerait tout seul. Mais cette fois-ci il a été question d'un très long rhume difficile à combattre... Oh, Amy aime Jiao, n'en doutez pas une seconde, c'est simplement qu'elle a besoin de mettre de l'ordre dans sa vie qu'il a secoué. L'hiver est passé. La rhume est parti, même si ça a prit du temps.


Ils sont en Corée du Sud depuis sept jours, à Suwon. Etonnament Amy a suivi sans se plaindre les instructions des deux guignols qui ont organisé ce voyage. Elle n'a pas changé de chambre ; Elle est juste allée d'un lit à un autre, au bout de quelques jours, comme si de rien n'était. Ils avaient déjà tout payé, et elle n'a pas voulu créer de problèmes. Non, les problèmes sont tous parti. Le bruit des draps qui se froissent. Puis ce soleil qui tentent de traverser les rideaux de la chambre d'hôtel. C'est déjà le matin, elle passe ses bras au niveau de sa taille après s'être légèrement étirée.



Amy - Debout... Elle murmure d'un ton légèrement endormi alors qu'elle vient déposer un baiser dans son cou.



Elle attrape quelques minutes plus tard le polaroid sur la table de nuit et vient s'asseoir légèrement au dessus du jeune homme juste le temps de prendre une photo de lui et puis elle sent sa main l'attirer vers lui et un faible rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle met la photo à l'écart, sur la table de nuit puis vient l'embrasser, passant ses bras derrière sa nuque prolongeant le baiser avant de finalement décider de s'écarter légèrement. Elle appuie doucement son front contre le sien avant de lancer d'un ton calme alors que ses mains posées au niveau de ses joues glissent jusqu'aux mains de Jiao ;


Amy - Aujourd'hui... Elle baisse doucement la tête pour regarder leurs mains et s'amuser avec On va pas suivre leurs fichu planning. Elle marque une pause et lève la tête vers Jiao quelques instants avant de poursuivre, le regard toujours posé sur leurs mains. Non, au lieu de ça, aujourd'hui on va aller voir mon père... Un faible sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme l'espace de quelques secondes alors qu'elle ajoute dans un murmure, toujours aussi calme D'habitude j'y vais avec ma mère ou Jun Min ou Erin, mais je vais me contenter de toi, elle lance d'un ton faussement déçu avant de légèrement rire face à l'expression sur le visage du jeune homme puis finalement ajouter un peu plus sérieusement Ca fait longtemps que je ne suis pas allée le voir, et si j'attend plus longtemps, il va sans doute m'en vouloir.


© GASMASK

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Ce message a été posté Lun 22 Juin - 21:14
but i love you to the moon and back

Even if my lips are dry, I need to say this I adore you, I adore you, enough to get dizzy + adore u



Comment tout ça s’est déroulé ? Il ne sait pas, mais ils en sont là et c’est tant mieux. Rapidement et court, c’était regarder l’horloge, cligner des yeux, puis se dire que tout passe lentement, qu’il va finir par mourir en regardant l’horloge de l’aéroport, puis l’avion et ils étaient ensemble dans cette chambre comme si de rien n’était, une semaine après. Ensemble. C’était irréel, un peu intangible, allait-il couler à un moment donné, le ciel allait-il tourné, ils étaient ensemble. Le soleil qui entre difficilement dans la chambre, son souffle léger, les problèmes qui semblent loin. Le réveil qui fait oublier un peu tout, les pensées qui se confondent dans le brouillard matinal, un goût de légèreté et de confusion. Le voyage, une trêve, une pause, une respiration, oui, définitivement, tout est loin sans vraiment l’être.

Jiao s’était posé la question. Étaient-ils en train de se retenir en arrière ? Quand il la sent, la voit, qu’elle apparaît dans sa réalité à nouveau, la question semble perdue. Elle ne sert à rien cette question. Maintenant, c’était plus, est-ce que c’est bien réel, est-ce qu’il va se réveiller en tombant du lit. Son rythme cardiaque qui s’accélère, les papillons qui veulent apparemment saccager son estomac, ses cheveux qui le chatouillent légèrement par endroit. Un jour, il lui volera son appareil photo, tous les appareils photos sur Terre, et elle ne pourra plus jamais prendre de photo de sa tête à moitié réveillée et aux cheveux complètement décoiffés.

Jiao s’amuse en retour avec les mains de la jeune femme, c’était réel, c’était doux. « Si tu préfères qu’on reste ici.. » on ne change pas les vieilles habitudes de pervers incontesté, même dans ce genre de moment, il faut croire. Au moins, elle n’en tient pas rigueur et il pourrait presque se sentir coupable d’avoir de telles pensées quand elle lui propose quelque chose d’aussi important. Il prend les choses trop à cœur peut-être, s’inquiète rapidement, bien sûr qu’elle a dû déjà le visiter et que ça doit sembler à la limite du commun pour elle, qu’elle ne va pas tomber en dépression, finir en larme, bonne à enfermé à l’asile psychiatrique parce qu’elle aura tué toute les personnes aux alentours pour se venger. Il cherche loin notre américain là, essaye de se calmer tandis qu’elle fait tout pour ne pas le calmer, se contenter de lui. Les doutes, ça s’en va pas immédiatement, même pour quelqu’un qui ne doute jamais et surtout pour quelqu’un qui ne doute jamais. Prendre au pied de la lettre, faire la même tête que la mère de Bambi en face du chasseur. Elle rigole. C’est qui le mal ici, satan réincarné, c’est elle, il lui a transmis sa malédiction.

Pendant qu’une de ses mains continue de jouer avec la sienne, l’autre vient caresser sa joue doucement pour la rassurer, ça ne se voit pas mais il est légèrement amusé par sa remarque, en temps normal et à une autre personne, il aurait rétorqué qu’il est mort et qu’il ne peut pas lui en vouloir. C’est pas le genre de remarque à donner, là maintenant, un peu de bon sens le retiens de lui dire ça, « Mieux vaut partir maintenant alors, faudrait pas qu’il vienne nous hanter pour se venger n’est-ce pas ? » le bon sens semble vite reparti. « Ne culpabilise pas de ne pas venir plus, l’important, c’est que tu es là, maintenant. Avec moi. » le bon sens, où es-tu, loin, parti en vacance. C’était surtout pour lui qu’il rajoute la fin, comme si dire oralement qu’ils étaient là ensemble ajoute du réalisme.

Il se lève pour commencer à prendre des affaires et s’habiller, lâchant à contrecœur Amy et ses mains et Amy, déposant un baiser sur sa joue. « Tu sais.. Parfois je me demande. Si elle est morte ou si elle est en vie, si elle a refait sa vie, si j’ai des frères et sœurs. » Il arrête sa recherche intensive dans ses affaires mais n’arrive cependant pas à la regarder en parlant, il lui avait déjà dit avoir préféré qu’elle apprenne tout ça autrement, ou plutôt, ne pas du tout être venu dans cet état-là. Sa fierté était encore en deuil. « Mais on n’est pas là pour moi aujourd’hui. » il sourit, continue, ce n’est pas une esquive pour une fois «Parle-moi de lui, j’aurais aimé connaître le père de la plus belle personne sur Terre ..après moi » S’empêcher une telle fin prévisible, c’est pas dans ses cordes, mais il faut prendre les compliments de Jiao comme ils viennent. Il s’assoit par Terre, toujours indécis, n’ayant jamais visité personne à aucun cimetière, existe-t-il un dress code secret, doit-il porter un short par cette chaleur progressivement étouffante. Se ramener déjà, ça doit suffire, ramener la présence du Grand Jiao au commun des mortels et des moins mortels.

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Ce message a été posté Mar 23 Juin - 3:18
love

If ever you fall in love, do so without reservation, or rather, if you should fall in love simply give no thought to any reservation,  Vincent Van Gogh



tenue


Le père d'Amy. Honnêtement, c'est un sujet qu'elle n'abborde pas souvent. Généralement elle ne sait pas comment l'abborder. Oh, elle sait comment expliquer à quelqu'un qui n'est pas proche d'elle et qui lui demande ce que fait son père, qu'il n'est plus de ce monde. Même si au départ, au tout début elle pouvait à peine en parler. Progressivement, elle a apprit à rester calme et mettre de côté ses émotions, les enfermer dans un tirroir. Mais pendant de nombreuses années, elle a trouvé tout ça injuste ; tout ça difficile à vivre et si elle n'avait pas rencontré Erin, et si elle n'avait pas rencontré Jun Min à cette époque là, elle ne sait pas quel genre de personne elle serait devenue. Doucement, sa main vient pincer la joue du jeune homme quand il parle d'être hanté par son paternel. Mais un faible sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'il se lève et lui laisse cette place où elle fini par s'asseoir en tailleurs, la fatigue étant partie depuis bien longtemps déjà.


Elle l'écoute, elle a besoin de l'écouter et de comprendre certaines choses. Il l'a tellement écouté au final. Mais ce n'est pas une question de donner pour recevoir. Non. Simplement, mademoiselle en a juste besoin. Oh, ce n'est pas comme si elle pouvait en dire quoi que ce soit. Non, ce n'est pas ça. Et avant même qu'elle n'ait le temps de lui poser une question, il change de sujet pour en revenir au paternel d'Amy. Un faible rire lui échappe, ses paroles sont si prévisible, du moins la fin était prévisible. Elle secoue doucement la tête avant de regarder les draps légèrement froissés et lancer, hésitante ;


Amy - Hm... Elle lève les yeux vers Jiao qui semble ne pas pouvoir se décider et sort du lit pour s'asseoir à ses côtés et commencer à chercher avec lui Premièrement, c'était le genre de personne à rire beaucoup et faire rire les gens. Elle pose une chemise au niveau de son torse pour voir si celle-ci va bien avec le bas puis prend un autre haut pour le poser sur ses genoux après l'avoir plié Il avait l'air de tout le temps prendre les choses à la légère mais... En réalité, il faisait tout pour régler les problèmes discrètement. Um...


Elle plie les hauts que finalement, Jiao ne compte pas mettre et ajoute d'un ton toujours aussi calme en continuant à chercher le reste des vêtements ;


Amy - Un jour il m'a dit que je ne devais pas être triste s'il partait... Honnêtement, j'ai mis du temps à comprendre mais, maintenant ça va mieux... Elle relève la tête vers lui avec un faible sourire et reste assez silencieuse quelques secondes avant d'ajouter Tu sais... Je ne pense pas qu'il t'aurais apprécié au départ elle dit d'un ton faiblement amusé Quand j'étais petite, j'étais le genre de gosse qui disait inconsciemment qu'elle allait se marier avec son père. Donc il ne t'aurais pas beaucoup apprécié au départ, sans te connaître... Mais il aurait été du genre à t'imposer sa présence, traîner un peu avec toi durant le peu de temps libre qu'il aurait eu, dans un bar probablement, ou dans un café. Et là, après avoir discuté, sans doute beaucoup trop, vous seriez devenu un peu plus proches petit à petit. Et sans s'en rendre compte, il aurait fini par te traiter comme son propre fils, sans être trop envahissant...


Elle passe la main dans les cheveux de Jiao et inspire doucement avant d'ajouter ;


Amy - Voila, je pense que ce sera très bien comme ça... Un faible sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'elle attrape une de ses robes, la blanche.


Elle part se changer assez rapidement dans la salle de bain, met simplement du rouge à lèvre et du mascara avant de sortir, tout en s'occupant de ses cheveux qu'elle fini par lâcher de toutes façon. Elle n'a pas spécialement faim, boit simplement un verre de lait de soja qu'elle a laissé dans le mini frigo. Elle n'a pas vraiment faim. Oh, ça viendra plus tard sans doute. Plus tard. Puis, ils finissent par partir au bout d'une vingtaine de minutes, prendre un bus; Séoul n'est pas si loin que ça. Ils prennent place au fond du bus et elle appuie doucement sa tête contre la vitre, demandant au jeune homme ;


Amy - Ton père, tu pense que je pourrais le voir un jour ? Je veux dire, pas tout de suite, quand tu seras prêt, simplement.


Elle n'était pas sûre qu'il ait le même genre de conversation qu'Amy et sa mère, et elle ne lui en voudra pas de ne pas avoir été présentée. Chacun prend son temps au final.



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Ce message a été posté Jeu 27 Aoû - 5:28
wo zai zhe li

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Evidemment que Jiao sait qu’il ne l’aurait pas apprécié au départ, Jiao n’est pas exactement le gendre idéal décrit dans les médias. A vrai dire, il n’a rencontré aucun paternel d’aucune conquêtes, ou plutôt, pas dans un contexte favorable. Pas de rencontre amicale du type ‘ah, c’est vous qui baisez ma fille’ avec un sourire entendu au visage, c’était plus des sourires du type ‘je vais te casser la gueule’ et violemment et avec une batte de baseball. Enfin, il y a survécu, se dit qu’il aurait pu se débrouiller à apparaître comme une personne normale au début et hésite à contester la version d’Amy avant de se laisser à la laisser parler.
Et après, que dire de plus. La description que fait Amy de son père l’a étonnement touché, le Jiao qui n’arrête pas de répéter à qui veut l’entendre et surtout qui ne veut pas l’entendre que la pitié c’est pour les faibles, Jiao qui se prend pour un roi ayant un droit de vie ou de mort sur ses sujets, à ce moment, il aurait aimé donné un droit de vie à son père, même milles ou plus, créer un remède miracle pour le faire revivre, retourner dans le temps, a des envies de banalités et de choses faisables en soit. Cela ne dure qu’un instant, il se rappelle qu’il n’aime pas la pitié et qu’Amy n’en a pas besoin, qu’elle a appris avec le temps. Il essaye de se le répéter en sentant ce creux si familier se former au fond de sa gorge, et parvient à parler malgré tout, si familier.

« J’aurais aimé le connaître, vraiment. » Que doit-on dire dans ce genre de cas ? Qu’il comprend sa douleur ? Qu’il est désolé ? Le jeune homme ne s’est jamais retrouvé dans cette situation, lui qui arrive à se tirer de tout et n’importe quoi, pourquoi a-t-il si souvent cette sensation d’être désarmé face à elle. Fait chier bordel pétition. Il lui lance un regard qu’il espère vouloir faire comme dans les films, comme dans ces livres, vouloir ‘tout dire’ sans avoir réellement la notion de ce que le tout est, tandis qu’elle part mettre sa robe. Tiens, il n’a même pas relevé que ses cheveux à lui n’étaient pas au top, que son ce sera très bien concernait ses cheveux à lui, que c’est un drame de sortir comme ça, il traîne sans râler sur le temps de préparation d’une fille consubstantiellement trop long. Range le verre de la demoiselle, enfile des sneakers blancs après avoir hésité vingt ans sur le potentiel de respectabilité du blanc dans un cimetière, ils sont partis.

La Corée semble souffler un air nouveau sur Jiao qui n’a pas dû prendre de bus depuis l’an 2000. Les vibrations du véhicule, les chuchotements des passagers, le chuintement sourd, le brus freine et il crispe légèrement sa main sur le genou de la demoiselle à ses côtés comme pour la retenir de tomber, se rassurer qu’elle est bien là et lui aussi au passage, non ce n’est pas aussi parce que parler de son père ne lui fait pas extrêmement plaisir, ou un peu. Il prend son temps à répondre mais cela ne change pas son avis premier, évidemment qu’elle le verra.

« Hm, oui ? » puis se rendant compte de la conviction formidablement manquante de son affirmation « Oui. Le fait est que moi, je serais prêt, mais je ne suis pas sûr que lui le sera » sa phrase se termine en un ton amusé, « Je ne le vois moi-même pas tellement, donc imagines ramener quelqu’un et lui annoncer que je vais me marier avec et faire pleins d’enfants, il va faire une crise cardiaque. »

Merci Jiao pour ton sérieux et ta capacité à dévier la conversation, je suis sûre que tu t’attends visiblement à ce qu’elle te frappe et te dises qu’elle ne se mariera pas avec toi, malheur horreur. « Aussi.. toi ? Tu penses pouvoir être prête ? » De toute façon, même si elle l’est, il s’en assurera en la briefant probablement les 48h précédant son entrevue et ceci sans interruption. Pas de pause pour dormir ou manger.

Ils arrivent, descendent du bus qui s’est entre-temps vu suivre un flot de voyageurs montants et descendants. Des personnes âgées descendent au même endroit, Jiao aide Amy à descendre et entends des chuchotements de la part des moins jeunes, étonnées que la galanterie ne se perde pas et rêvant d’un fils comme lui à la place de ce sot de Kwang Hyuk qui n’a toujours pas finit ces études mais que fait-il. Jiao lance un regard ravi vers sa belle tandis qu’ils avancent main dans la main, que Jiao réalise, « Les fleurs ? » mesdames et messieurs, le fils parfait.


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Ce message a été posté Dim 30 Aoû - 20:46
love

If ever you fall in love, do so without reservation, or rather, if you should fall in love simply give no thought to any reservation,  Vincent Van Gogh



tenue





Faire tout ce bout de chemin avec Jiao c'est important. Honnêtement, elle ne sait pas quand elle aura l'occasion de revenir ici à nouveau, alors elle préfère le faire maintenant plutôt que tout le temps se dire qu'elle pourra le faire plus tard. Et puis vous savez, les choses n'ont pas changées, elle tient toujours autant à son père.


Ils se retrouvent finalement dans le bus ; elle devine qu'il n'apprécie pas vraiment le voyage quand elle sent sa main se crisper au niveau de son genou. Ils auraient pu marcher, mais le chemin aurait été assez long avant qu'ils n'arrivent à destination. Mais elle se gardera de lui dire qu'elle apprécie l'effort ; sinon elle risque de ne jamais revoir le visage d'un bus avant un long moment si elle doit sortir quelque part avec lui. Doucement sa main vient attraper la sienne et elle l'écoute répondre à sa question ; au départ, il n'a pas l'air convaincu mais semble assez bien se rattraper quelques secondes plus tard. Le regard posé sur leurs mains et concentrée sur ses paroles, elle ne dit rien jusqu'à ce qu'il commence à s'emporter en parlant de "plein d'enfants". Un faible rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle relève la tête vers lui repoussant doucement son visage à l'aide de la paume de sa main, comme pour faire revenir la raison chez cet égaré.


Amy - Tu recommences... Elle dit en secouant doucement la tête Peut être que pour la première proposition je serai d'accord elle dit d'un ton hésitant mais plusieurs enfants ? C'est à dire plusieurs enfants ? Je t'ai déjà dit que j'allais ressembler à une baleine, idiot de Wang.


Heureusement que personne ne comprend le japonais ici. Parce que sinon tous les regards se seraient posé sur eux. D'accord, c'était déjà le cas depuis un moment, mais pas pour les même raisons et Amy ne l'avait pas vraiment remarqué.


Amy - Et toi tu étais prêt peut être pour aujourd'hui ?



Renvoyer la question, un des super pouvoirs d'Amy. De toutes façon, même le fait qu'il lui en parle comme ça la rend nerveuse. N'essayons pas d'imaginer ce que ça donnera en live. Ce qui est certain, c'est que ce sera peut être comique pour Jiao, il devrait emmener une ou deux caméras avec lui pour immortaliser tout ça. En attendant ils descendent, beaucoup de personnes parlent de Jiao dans le bus quand ils descendent. Etonnant que personne ne lui saute dessus ; enfin aucun fan. Ce n'est pas au regret d'Amy, vous l'aurez deviné, elle ne saura probablement pas comment réagir si une horde de saessang se pointe comme ça.


Elle relève les yeux vers lui en posant sa main au niveau de sa bouche, elle avait presque oublié. Commençant à regarder autour d'elle histoire de se repérer, elle tire doucement la main du jeune homme pour qu'ils traversent la route pour se retrouver dans une rue presque déserte. Il y a un fleuriste dans cette rue, elle s'en souvient bien.


Amy - Mon père n'aimait pas beaucoup de fleurs, mais il adorait les azalées. Elles étaient tout le temps à la maison pour l'accueillir.


Ils entrent dans la boutique et ne tardent pas à trouver ce qu'ils cherchent. Dehors le temps est assez agréable. Ils ont juste à se diriger vers la ruelle et remonter la pente. Ils mettent environs une vingtaine de minutes pour y arriver sans trop se presser. Elle se retrouve devant sa tombe en marbre où il y a une photo de son paternel, quelqu'un a dû s'y rendre assez récemment il y a des fleurs. Elle s'accroupi légèrement devant la tombe et se met à parler en coréen ;


Amy - J'ai mis du temps avant de revenir pas vrai ? Je suis désolée... Ce n'est pas parce que je t'ai oublié, au contraire, j'ai beaucoup pensé à toi récemment ; je pense toujours à toi... Au-Aujourd'hui je suis revenue avec une personne que tu n'as sans doute jamais vue, puisque tu ne regardais jamais la télé et ça n'a sans doute pas du changer pas vrai ? elle dit amusée Il s'appelle Jiao... C'est mon petit ami. Je suis sûre que tu l'aurais beaucoup apprécié elle dit en attrapant la main de ce dernier. Moi en tous cas... Je ne me vois plus sans lui.. A-alors, s'il te plait, envoie lui autant de lumière que lorsque tu pense à moi hm ? Tu sais que tu me manque et que je t'aime énormément...


Elle se redresse puis se relève doucement en passant son bras sous celui de Jiao.



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Ce message a été posté Lun 31 Aoû - 3:14
没事。

Even if my lips are dry, I need to say this I adore you, I adore you, enough to get dizzy + adore u



Jiao parle souvent d’avoir pleins d’enfants, pour l’embêter en partie, aussi parce qu’il a mit du temps à se rendre compte qu’il voulait vraiment cela. Etrange pour un gamin de son âge de penser à de telles choses, étrange quand on connaît son histoire, sa personnalité, quand on le connaît tout simplement. Pourtant, quand on voit sa manière de relever les yeux vers Amy, on peut voir qu’il y est sincère. Alors qu’il s’est toujours promis que l’amour ne servait à rien et que c’était no way, qu’il n’allait pas avoir d’enfant, si c’était pour les faire souffrir ensuite, qu’il faudrait un miracle pour faire tenir un couple avec lui de toute manière et pleins d’autre pensées joyeuse. Son miracle lui demande alors s’il était prêt pour aujourd’hui, il répond franchement à son habitude mais doucement tout de même, non sans rire légèrement parce qu’elle tire un point sur ce coup-ci mais qu’il ne s’avouera pas vaincu aussi facilement.

« Non en effet... Je suppose que c’est la vie, tant qu’on est ensemble, ça ira. »

Maintenant il pourrait sortir un bouquet de fleurs et puis lui chanter un poème pour compléter l’œuvre romantique dans le cadre tout aussi romantique du bus, qui s’éloigne au fur et à mesure que le temps passe, qu’ils se retrouvent dehors à marcher. Il la suit, sans poser de questions, à quoi bon poser des questions quand il est avec elle et puis demander quoi. Non, c’était munis d’une confiance presque aveugle qu’il la suit, elle pourrait l’emmener dans un guet-apens pour le tuer pour toutes les bêtises qu’il a pu sortir dire et faire, ça lui serait égal. Les azalées sont maintenant inscrites dans un coin de sa pensée, rangée avec les informations qui serviront un jour, à côté du fait que la brune est allergique aux crevettes. Puis ils continuent à marcher, il hésite à lui demander quelles fleurs elle préfère, pourquoi, comment, et d’autres questions en vrac, décousues et déliées, et physiquement comment-était-il et est-ce qu’elle se rappelle de l’enterrement et est-ce que ça fait toujours mal est-ce qu’elle croit au Paradis, le cimetière, sa pierre tombale.

Jiao l’observe ensuite, déposer les fleurs, il en aperçoit d’autres déjà présentes et une photo sur laquelle il préfère finalement ne pas trop s’attarder, essayer de conserver un certain mystère autour de son apparence comme pour ne pas se confirmer qu’il était mort alors que son cercueil se trouve presque sous ses pieds. Il pense, divague, reste légerement en retrait derrière Amy non sans perdre une certaine inquiétude en la voyant s’accroupir. C’est un mélange de sentiments indistincts, une soupe de pitié et d’angoisse et en même temps une étrange fierté et un certain contentement, quelqu’un devait s’amuser à ajouter des épices d’émotions par-ci et par-là. Il pense à sa mère finalement, qui est au rang de morte, même s’il sait qu’elle a existé, c’était comme un rêve ancien et flou, comme si elle n’avait jamais existé. Il sait, se rappelle qu’elle est partie, c’était sa phrase fétiche, et on lui répétait que c’était définitif, il n’a jamais osé demander si elle était vraiment morte. Que pourrait-il lui dire s’il était face à sa tombe aujourd’hui ? Une grimace de doute se peint sur son visage, il reconnaît quelques mots coréens, je t’aime, tu me manques, merde, quel égoïste de penser autant à lui alors elle se relève, Jiao glisse un bras contre Amy tandis qu’il se décide à parler à son tour.

« Bonjour, je.. C’est Jiao. » que dire, « Je l’ai dit à Amy tout à l’heure et je le pense toujours autant, mais j’aurais aimé vous connaître. J’aurai aimé pouvoir vous remercier d’avoir fait la plus belle personne qu’il m’ait été donné de rencontrer, mais je suppose que je peux toujours le faire non ? Donc merci, merci beaucoup, merci infiniment. Je ferais de mon mieux pour être là pour elle, mais ça sera assez facile parce que je l’aime et je l’aime plus que tout. » il se retourne vers Amy, l’enlaçant d’une manière de lui demander si elle le savait, qu’il l’aimait à en crever, elle le savait n’est-ce pas, puis se détache lentement en rigolant doucement «  Mince, je parle japonais, tu penses qu’il m’a compris quand même ? »


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Ce message a été posté Mer 2 Sep - 0:41
A LITTLE WALK

If ever you fall in love, do so without reservation, or rather, if you should fall in love simply give no thought to any reservation,  Vincent Van Gogh




La jeune femme aime cette athmosphère plutôt calme ; elle n'a pas à se préoccuper de quoi que ce soit. Elle a juste à apprécier le temps qu'elle passe ici. Et puis mine de rien, si ce n'est pas sa mère qui l'emmène en Corée du Sud, elle n'a pas tant l'occasion d'y aller. Bien entendu quand elle vient sur Séoul elle en profite pour voir ses amis, mais plus que tout, elle préfère rester seule dans des endroits calme. Lorsqu'ils arrivent à destination, elle se sent un peu mieux. Honnêtement, elle pourrait rester longtemps ici ; alors qu'avant c'était le contraire. Quand elle était plus jeune, elle ne le voyait pas de la même façon que maintenant.


Au moment où elle a fini de parler, elle s'apprête à laisser Jiao tout seul mais elle sent son bras légèrement la retenir. Elle vient poser sa tête au niveau de son épaule et ne dit rien, se contente d'écouter ses paroles. Vous savez, ce n'est pas souvent qu'on peut l'entendre prononcer ce genre de paroles. A moins d'être atteint d'alzheimer, vous devez vous rappeler de la façon dont il parlait à Amy quand ils n'étaient pas en couple, et comment elle lui parlait. Ils sont en effet passés par beaucoup de choses tous les deux, ce n'est sans doute pas fini mais quelque part, la jeune femme pense qu'ils parviendront à le surmonter.


Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle hoche doucement la tête en guise de réponse à sa question. Elle passe son bras sous le sien et vient finalement se faufiler dans les bras de ce dernier sans un mot. Inspire légèrement avant de rapidement balayer discrètement ces larmes naissantes et relever la tête vers lui avec un faible sourire alors qu'elle lance ;


Amy - Est-ce que... Est-ce qu'on devrait aller marcher un peu dans le parc ? Ils nous conduit pas trop loin d'un arrêt de bus. Elle ajoute un peu plus bas J'ai vraiment besoin de marcher un peu...


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Ce message a été posté Mer 16 Sep - 19:51
remember this only

Even if my lips are dry, I need to say this I adore you, I adore you, enough to get dizzy + adore u




Il ne pensait pas vivre ce genre d’émotions un jour, non, il ne pensait pas se retrouver en Corée avec en plus Amy, et parler à son père et lui dire ces mots et la prendre dans ses bras, et être si impuissant. Il n’aime pas ce sentiment, il ne peut pas faire revivre son père, mais il peut être là au moins. Elle le sait que malgré tout, Jiao est là, non ?

Il la regarde, prend son visage entre ces mains et caresse lentement ses joues du bout de ses doigts. Le jeune homme se sent tellement mal de la voir ainsi, tellement. Il parvient finalement à parler,

« Evidemment, oui, tout ce que tu veux.. »

Puis finit par embrasser son front et de la reprendre dans ses bras avant de partir main dans la main, de marcher lentement vers l’endroit indiqué par Amy.

« Tu veux qu’on aille quelque part après ? Dans un café.. On peut rentrer directement aussi »

Ils arrivent au parc, des fleurs, beaucoup de fleurs. C’est tout aussi calme, peut-être moins pesant. C’est étrange de se dire que la vie continue, qu’il y avait des oiseaux ici avant et qu’il y en aura après. Est-ce que sa mère est morte ? Est-ce qu’il devrait faire des recherches ?  Il y a même un ruisseau et tout est bien entretenu, des statues ça-et-là. Jiao enlève une fleur d’un des buissons environnant tandis qu’ils marchent, vérifie qu’il n’y est pas d’épine ou d’insecte avant d’arrêter Amy quelques secondes pour lui glisser derrière l’oreille. C’est un silence confortable, il lui sourit maladroitement,

« C’était vrai tu sais, tout ce que j’ai dit tout à l’heure.. Tu me connais, je ne dirais pas ça juste pour te faire plaisir. » Il rigole faiblement avant de continuer, « Je t’aime Amy, et tu ne vas pas te débarrasser de moi facilement, compris ? Aussi.. n'aies pas peur de pleurer, si ça peut te faire du bien.. si tu peux éviter de tremper mes vêtements par contre.. »


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