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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 16 Oct - 21:07
Tenue Un verre, deux verres, trois verres. Je ne comptais plus, restant au comptoir pour boire sans réfléchir et oublier simplement. J’étais triste, réellement et j’avais besoin d’un exécutoire sans réellement le trouver. Appeler Kô ? Hors de question. Il Nam ? Non plus. Je ne savais pas réellement à qui en parler. C’était tellement con, vraiment. Je ne comprenais plus rien et j’avais juste envie de me défouler et pourtant malgré toutes les parties de baseball que j’avais fait, rien ne marchait. Je ne comprenais plus rien. Attrapant mon verre, je le bus en entier avant d’en demander un autre. Refusé. Comment ça j’étais trop bourrée? Plissant le nez, j’attrapais le verre pour le balancer sur le serveur. « Connard ! » Crachais-je alors que je passais au-dessus du comptoir pour lui faire la peau. Attrapant tout ce qui passait sous mes mains je les balançais sur lui avant de finir au sol comme une vulgaire chaussette. Gémissant sous la douleur je les laissais me maitriser au sol avant de me jeter à l’arrière du bar dans le bureau du patron. Plissant e nez, je lui fis un fuck avant de tomber au sol. Mes jambes ne me tenaient plus. Ah bordel, j’allais pourtant bien, je le jure.  Le hoquet s’invitant, je soupirais en penchant ma tête en arrière. Pourquoi il me gardait enfermé ce vieux schnock là ? Voyant deux officiers de la police débarquer, je poussais un soupire. « Ah… Ce n’est pas vrai. Je dois aller bosser, libérez moi. » Oui, tout à coup, j’avais souvenir, que je devais bosser. Tentant de fuir, évasion raté sous mes jambes qui me firent à nouveau tomber au sol, je les laissais me passer les menottes et me trainer dans la voiture en me jetant dedans comme une vieille merde. La tête cognant la vitre je poussais un faible cri. Ca faisait mal ! Me relevant comme je pouvais, handicapé sur le fait d’avoir les mains attachée au dos, je soupirais en les laissant faire. Je n’avais pas mon mot à dire de toute façon. Une fois au poste, sac à main et chaussures furent confisqués. Démenotté, l’un d’eux me jeta dans la cellule de dégrisement avant une autre femme qui puait. Et pas l’alcool. Ça semblait surtout être une sdf. Soupirant, je me laissais tomber au sol en cognant ma tête au sol. « Aïe, putain. » Dis-je en riant franchement. C’était trop drôle. Mal au ventre de rire, je soupirais en fermant les yeux un moment. Comment j’allais sortir de là moi, bordel ? Je pouvais appeler personne… Zero ? Non, surtout pas. Kô ? Il Nam ? Rah… Loki ? A cette heure-ci ? C’était peut-être une solution… Mais… J’avais trop honte. J’étais chez les flics. Me redressant franchement, je soupirais en faisant du bruit avec ma bouche avant de rire à nouveau et me laisser tomber au sol tout en gémissant. La vie était trop dure et compliquée. Autant passer la nuit ici, demain je serais libre. Tant pis pour le travail. Tant pis si Jae me nique encore plus qu’il aille se faire enculer ce sale chameau de mes deux. Continuant de rire comme une hyène à cette pensée, j’entendis l’un des officiers me dire de faire moins de bruit. « Oh ta gueule le poulet. » Dis-je en m’étalant sur le dos en soupirant. « Ton tuteur arrive. Fais-toi petite si tu veux qu’on te laisse sortir. » Mon quoi ? Tuteur ? Quel tuteur ? Qui ça ? Hein ? Me redressant je le foudroyais du regard avant de roter. Ah fais chier. Je retombais en arrière. Tant pis. Qui vivra verra.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 24 Oct - 13:29
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avec hirako rukia

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tenue ⊰ Petit jour sabbatique, cela n’avait jamais tué personne. Alors le voilà flemmardant sur son canapé aux côtés de son fils. Enfin, aux côtés. C’était vite dit. L’un était affalé sur l’autre. Sa tête sur l’épaule d’Ichimaru, il entendit son téléphone sonner. Pestant, il le chercha sans bouger de sa main mais sans victoire, il se redressa pour au final le retrouver dans le plie du canapé. Un numéro qu’il ne connaissait pas : logique, qui avait les flics dans son répertoire ? Surtout lui, n’est-ce pas. Soupirant, décrochant sous un air peu agréable, il laissa le jeune homme parler, lui expliquant la situation. Rukia. Ah ! Cette femme, il allait finir par la tuer. Raccrochant, le bras laissé tombé, il regarda son fils d’un air désolé et désespéré. Je suis désolé fils, je dois aller chercher une conne. Elle est chez les flics. Enfin, ne laissant pas le temps à son enfant de lui poser une quelconque question (parce que les questions dans gosses c’est toujours chiant hein, ne nous mentons pas), le mafieux se dirigea à l’entrée, attrapant ses clés et son porte feuille. Je fais au plus vite fils ! Ils n’avaient pas souvent de soirée comme ça et juste quand l’occasion se présentée, il fallait qu’il soit emmerdé. Pestant tout au long de la route, il arriva enfin au post. Sortant de son véhicule ma fois qui passait peu inaperçu, deux flics qui se trouvaient devant le regardèrent, interrogateur. S’en tapant allègrement, il pénétra dans les lieux en allant directement à l’accueil. Je suis ici pour Hirako Rukia. Le jeune homme hocha le visage, comme soulagé qu’elle s’en aille… Aie, il s’attendait au pire. Patientant, signant en attendant l’autorisation de sortie, Jae vit arriver la jeune femme… Bon dieu, vue l’état, il hésitait à la faire monter dans sa voiture ; du moins elle resterait la tête perchée par la fenêtre si elle voulait vomir ! Hochant la tête pour remercier le policier, l’Oyabun regarda la jeune femme l’air de dire « Si tu dis quoi que se soit j’te crève. » Venant poser sa main sur son bras, l’aidant à marcher et la poussant en dehors du bâtiment, il descendit les escaliers avec elle en ouvrant la portière côté passager. La laissant rentrer, il alla à sa place, démarrant en partant. Il ouvrit donc la fenêtre du côté de Rukia, se garant finalement sur un coin, à côté d’un parc. Bon c’est quoi ce bordel ? La prochaine fois que tu m’fais bouger j’te tue Rukia. Tu m’casses les couilles, même quand tu bosses pas. Oui, elle lui avait empêché d’être avec son enfant. Et bordel, c’était la seule chose qu’il attendait dans sa semaine : pouvoir être avec son fils. Qu’est-ce qui c’est passé ? Tu t’mets juste mal pour le plaisir ou ça se passe comment ?
 

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 0:06
Tenue Gémissant de douleur, le hoquet s’invitant, je ruminais sur le sol en me demandant qui pouvait bien venir me chercher. Riant comme  une idiote, je soupirais avant d’entendre la porte s’ouvrir. Bon dieu. C’était pour moi ? Non. C’était pour l’autre. Ah… Me laissant retomber alors que je m’étais redressée, je lâchais un faible cri sous la douleur. Rire. A nouveau. C’était trop drôle de se faire mal à la tête. Ah… J’étais bien là… « On est venu vous chercher, levez-vous. » Hey… Soit plus gentil connard. Claquant ma langue contre mon palet, je me redressais avant de me lever. Aie… J’avais mal partout. Titubant, je manquais de tomber, me rattrapant au policier avant de rire comme une idiote. C’était trop drôle putain. Ayant du mal à respirer tellement je riais, je le laissais me trainer alors que je marchais tant bien que mal. Relevant la tête pour voir qui était venu je me figeais en poussant un faible cri. Comment ? Pourquoi ? Ah… « Pourquoi vous l’avez appelé lui ? » Dis-je à voix basse au flic, mais en fait… C’était tout sauf une voix basse. Finissant à côté de lui, je me tins à lui manquant de tomber. La tête qui tournait, je récupérais mon sac que le flic me tendit, le remerciant en me penchant en avant, manquant de tomber, me rattrapant à Jae. Celui-ci me tenant fermement, il me raina dehors bien trop vite. Trop vite. Il allait trop vite. L’air frais dehors me fit frissonner alors que le hoquet ne me quittait pas. Montant dans sa putain de voiture luxueuse je m’éclatais la tête contre la vitre, la fraicheur de celle-ci me faisant du bien. Les yeux fermaient, je commençais plus ou moins à m’endormir. Sentant la voiture bouger, je soupirais en me laissant glisser le long du siège. Maman que j’étais bien là. La vitre s’ouvrant, je manquais de me prendre le bas de la portière me redressant plus ou moins. Aish… Il pourrait prévenir ! « Bon c’est quoi ce bordel ? La prochaine fois que tu m’fais bouger j’te tue Rukia. Tu m’casses les couilles, même quand tu bosses pas.  » Sursautant, je me tournais vers lui sans trop comprendre. Mais j’avais rien demandé moi. Pourquoi il m’agressait comme ça. J’étais… Innocente. « Qu’est-ce qui s’est passé ? Tu t’mets juste mal pour le plaisir ou ça se passe comment ? » Plissant le nez, je lui lançais un regard de reproche avant que le hoquet ne me fasse sursauter. « Mais… Mais… Mais c’est pas moi. » Dis-je en panique. C’est vrai… Je ne l’avais pas appelé moi… Fouillant dans mon sac, je pris mon téléphone et me mit a chercher dessus en ayant du mal. Wow. Je savais plus lire. « Regarde. Pourquoi ils t’auraient appelé hein ? » Dis-je en montrant son contact du nom de… Satan. Me mettant à pleurer comme une idiote je laissais ma tête tomber sur le tableau de bord en jetant mon téléphone dessus. « Pour une fois que je fais rien de mal… Puis qui voudrais appeler ce genre de contact pour quelqu’un qui est au commissariat ? » Dis-je en me redressant, ne sachant pas trouver de position confortable. « Je… J’ai une tête à boire pour le plaisir ? » Dis-je en soupirant avant de poser, ou plutôt claquer, mes mains sur mon visage pour les laisser glisser me faisant faire une drôle de grimace. « Je…  Je… » Mordant mes lèvres je baissais la tête cherchant à respirer calmement alors que les larmes coulaient de plus en plus sur mes joues. M’essuyant du revers de mes mains je cherchais à parler sans le pouvoir la gorge nouée alors que les bruits de mes pleurs se faisaient de plus en plus attendre. « J’essaie de … D’oublier mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas comment faire. » Dis-je d’une voix à peine audible. Frottant mes yeux je tentais de calmer ma respiration alors que je cherchais l’air, comme si mes poumons n’arrivaient pas à récupérer l’air que je respirais. « Je mérite ce qui m’arrive. C’est Dieu, ce fils de pute, qui me punie. J’ai une vie de merde jusqu’au bout. » posant ma tête sur le dossier du fauteuil, je restais comme ça en pleurant sans pouvoir m’arrêter.


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Ce message a été posté Jeu 29 Oct - 13:16
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avec hirako rukia

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Mais… Mais… Mais c’est pas moi. Alors c'était qui ? Le pape ? Les nerfs commençaient à lui monter mais la jeune femme reprit rapidement en sortant son téléphone. Regarde. Pourquoi ils t’auraient appelé hein ? Elle vint lui montrer son écran et il baissa son regard sur ce dernier. « Satan » ? Une putain de drôle d'appellation mais il n'avait pas le droit de la blâmer pour cela et d'ailleurs, même en conscience personnelle il ne le ferait pas. Cela l'amusait, au contraire. Elle le voyait donc ... Comme un putain de démon. Au fond, plus on est craint, mieux l'ordre y est : en toute règle générale. La laissant déblatérer il ne savait quoi, sa tête posée sur son siège, fixant l'horizon devant lui, Jae se redressa lorsqu'elle commença à pleurer. Putain ça craignait ! J’essaie de … D’oublier mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas comment faire. Elle jouait la dépressive ou ça se passait comment ? Les yeux ronds en voyant ses larmes continuer de couler, cela ne s'arrêtait pas. La calmer ? La réconforter ? Il n'était pas là pour ça bordel ! Elle n'arrivait même plus à respirer normalement sous ses pleurs. Le mafieux lâcha un long soupire et ouvrit si portière, sortant en claquant la porte, allant du côté de Rukia en ouvrant à son tour, l'attrapant par le bras en la tournant, de sorte que ses jambes soient à l'extérieure ; doucement tout de même : pour ne pas qu'elle tombe, ni qu'elle se mette à lui vomir dessus, il vint s'accroupir à sa hauteur en retirant ses talons. Laisse le où il est le bon Dieu. Se levant, l'aidant à faire de même, il la souleva ensuite telle une princesse (en vue de son état, il n'allait pas la bouger dans tous les sens), fermant la portière à l'aide de son pied et la ferma en appuyant sur la clé. Marchant tranquillement, Rukia étant un poids plume, le mafieux la posa lorsqu'ils furent dans l'herbe, dans le parc. Marche un peu, prend l'air, ça va te faire du bien. S'asseyant sur un banc, il prit son téléphone, envoyant un sms à Maru. Je rentre dans pas longtemps, excuse moi fils. Soupirant en le rangeant, il leva son regard sur la danseuse. Et qu'est-ce que tu essaies d'oublier ? Non il n'était pas psy, mais si elle devait se sentir mieux en parlant au lieu de pleurer, bah il préférait !
 

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Ce message a été posté Ven 30 Oct - 23:37
Tenue Pleurant comme une idiote, dans cette voiture, devant lui, je baissais le regard en essayant de me contenir alors que lui, sorti de la voiture. Passant ma main sur mon visage, j’essayais de réfléchir, malgré mon mal de tête qui commençait à s’intensifier. La porte s’ouvrit à côté de moi, laissant place alors à un homme inconnu à mes yeux. Ce Kang Jae qui était. Bizarre. Le laissant faire, je reniflais doucement mes yeux se fermant à moitié. Sortant mes jambes de la voiture, je laissais ma tête tomber en le regardant enlever mes chaussures. Pourquoi il faisait ça ? « Laisse le où il est le bon Dieu. » Plissant les lèvres, je ruminais toute seule en posant mes mains sur ses épaules. Mais qu’est-ce qu’il foutait bon dieu ? Se relevant, il m’aidait à me relever, alors que mes jambes ne me tenaient plus, pour me prendre dans ses bras. Je rêvais. Ce n’était pas possible autrement. J’étais dans un rêve. Kang Jae de la sorte ? J’étais toujours endormie dans la cellule. Me posant à terre, je soupirais en sentant la fraicheur de l’herbe sous mes pieds. C’était agréable. « Marche un peu, prend l'air, ça va te faire du bien. » Me tournant vers lui, je relevais le visage pour le regarder avant de plonger mes mains dans mes poches sans pour autant bouger. J’avais l’impression que si je bougeais, j’allais m’effondrer et ne plus jamais pouvoir me relever. Reniflant longuement, les yeux remplis de larmes, je fiais le sol en crispant mes orteils teint en rouge foncé. « Et qu'est-ce que tu essaies d'oublier ? » Me tournant vers lui, je me surpris à sourire faiblement, avant de marcher lentement vers lui. Titubant un peu en me rattrapant in extrémis, je me mis à rire nerveusement. « Lui. » Bah oui, j’essaie d’oublier lui. « L’amour … Ça sert à quoi ? Si c’est pour nous faire souffrir ? J’aurai aimé pouvoir rester avec lui et pouvoir dire que je suis toujours avec lui, mais… Ce n’est pas possible. Je dois être idiote pour l’aimer toujours après trois ans de séparation. Mais… Je n’arrive pas à l’oublier. » marmonnai-je faiblement, la tête basse. Me tenant comme un piquet devant lui, mains liés devant mes cuisses, je fixais le corps de mon bourreau. « J’aimerai pouvoir faire comme lui… Me trouver quelqu’un d’autre et pouvoir dire que j’aime une personne. Je ne sais pas s’il sort vraiment avec cette fille, je l’ai simplement appris de son frère mais… Je… » mordillant mes lèvres je reniflais en laissant les larmes couler toute seule. « Je voudrais qu’on me dise comment tourner la page. Je ne veux pas continuer à souffrir. Je me sens stupide. L’amour c’est… Des tas de regrets et de souffrance. » Dis-je doucement en relevant mon regard vers lui. « J’ai mal… Je me sens étouffé, je me sens… Vide… Je me sens… Je veux sourire, je veux…Je veux juste avoir une personne dans ma vie qui puisse me faire à nouveau sourire. »


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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 0:48
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avec hirako rukia

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La voilà à déblatérer ses problèmes personnels. Au fond, Jae se maudissait de lui avoir poser la question pour acte de bonne conscience et acte de plaisance pour sa voiture. Attrapant une cigarette dans son paquet, l'allumant pendant qu'elle parlait - qu'elle parlait d'amour surtout, le brun prit une grosse bouffée de sa nicotine et releva le regard sur la demoiselle lorsqu'elle eut terminé son grand monologue. Ouais. Finalement, continue d'appeler le bon Dieu. Hop, petite touche de cynisme et d'ironie, ce n'était pas avec lui qu'il fallait parlait de ce genre de problème. Autre, il aurait était à l'écoute, mais là, aucunement. Enfin, si parler lui faisait du bien, autant qu'elle fasse, mais qu'elle ne s'attende pas  à une réponse concrète digne d'un Shakespeare moderne. Roméo & Juliette c'était pas son délire et quand bien même l'histoire était connue, pour lui tant que ça finit pas en baise. Bref. Elle semblait un peu plus posée et réfléchie - ou presque parce que ce n'était qu'une façon de parler en vue de sa dégaine et sa tête. Le père se leva en gardant sa clope entre ses lèvres. Bon, ça fait dix minutes que t'es debout et t'as toujours pas vomis t'es tripes : c'est un bon signe. - Bouge toi. Non, il n'allait pas la porter tout le temps non plus, fallait pas rêver parce que de toute manière les princes charmants c'était mort et même à l'époque des casques de fer c'était à prouver. Marchant en ayant sa main droite dans sa poche, il avançait cependant doucement : ne sait-on jamais si elle décidait de faire la crêpe en plein milieu de la pelouse. Visiblement ça allait, lui ouvrant la portière en la laissant rentrer. Passant sa main libre dans sa chevelure ébène, il lâcha un soupire audible en fermant, faisant donc le tour pour rejoindre son côté en terminant sa clope, la jetant sous son pied. Entrant à sa place, il démarra sans rien dire, partant de là en roulant vite, comme à son habitude, mais moins en fin de compte ne voulant pas se faire retapisser la moquette et le tableau de bord ! Il savait où vivait la demoiselle mais prit une route bien différente, vers les quartiers huppés de Shibuya.

Arrivé devant chez lui, ouvrant le garage automatiquement lorsque la voiture était placée devant, il pénétra à l'intérieur en sortant naturellement, allant chercher Rukia. La faisant sortir, fermant sa portière en la poussant légèrement, il lui indiqua de prendre les escaliers extérieurs. La suivant, soupirant parce que ça n'allait pas assez vite, il ouvrit la porte d'entrée en la poussant un peu. Bouge toi. Retirant ses chaussures à l'entrée, chose qu'elle n'avait pas à faire du coup, il pinça ses lèvres en regardant son fils toujours sur le canapé. J'arrive fils. Poussant Rukia jusqu'aux escaliers, il lui indiqua de monter, les mains dans les poches, désespéré. La guidant dans le couloir bordé du verre, il savait très bien que son enfant serait ... Très curieux. Mais il lui expliquerait lorsqu'ils seraient au calme.

La voyant tituber vers une chambre, il posa sa main sur son épaule pour la faire bifurquer. Non celle là c'est ma chambre, tu prends l'autre toi. Soupirant bruyamment, il ouvrit la porte d'une des chambres d'amis - aussi grande que les autres. Bon t'as la salle de bain sur la droite, toilette sur la gauche. Si tu gerbes tu nettoies j'men tape. Tu fais pas chier, bonne nuit. Claquant la porte en sortant, descendant tranquillement, il rejoignit son fils sur le canapé. Me pose pas de question.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 1:28
Tenue « Ouais. Finalement, continue d'appeler le bon Dieu. » Ben tiens. Il était trop gentil c’était à prévoir, il n’allait pas le rester longtemps. Même dans mes rêves ça ne durait pas longtemps. Vie de merde. Hoquetant doucement, je le fixais en soupirant, restant juste là, perché, sans pouvoir bouger, ayant l’impression de peser six tonnes, au moins. Ca tanguait tellement… Ou c’était juste ma tête qui tournait toute seule ? J’avais l’impression d’avoir tourné sur moi-même une vingtaine de fois et de mettre arrêté. J’avais envie de mourir alors que je cherchais à faire quelque chose. Quoi ? Je n’en savais rien. « Bon, ça fait dix minutes que t'es debout et t'as toujours pas vomis t'es tripes : c'est un bon signe. - Bouge-toi. » Vomis mes tripes ? On pouvait vomir ses tripes vraiment ? Wow. Je ne savais pas. Est-ce que ça faisait mal ? Ou pas ? Si ça devait faire mal, non ? Sortir ses boyaux par la bouche devait vraiment être atroce. Je ne préférais pas savoir. Souriant faiblement à cette idée, j’hoquetais à nouveau avant de fermer la bouche. J’étais bizarre. Montant dans la voiture à nouveau, je me laissais tomber dedans en soupirant, comme si ce fut l’effort de toute ma vie. Penchant la tête en arrière, je le laissais tomber contre la vitre, sous un bruit sourd n’ayant pas mesuré la force. La douleur me faisant rire, j’essuyais mes joues, ou mes larmes coulaient toujours sans que je sache pourquoi je pleurais. Fallait que j’arrête de pleurer. Le hoquet ne me quittant pas, je fermais les yeux, en laissant la voiture avancer, sans même me demander ou on allait. Tout ce que je voulais, c’était juste… Juste… Oublier. Essayant de ne pas m’endormir, je quittais la voiture une fois garée, sans trop comprendre ou on était. Je voyais kedal. Montant des escaliers qui ressemblait plus à l’Himalaya qu’à des escaliers pour moi, bufflant comme un bœuf, j’entrais dans une demeure, laquelle, j’en savais rien. « J'arrive fils. » Fils ? Me tournant sur le coup, je le regardais comme s’il venait de dire Voldemort, alors qu’il se mit à me pousser. Manquant de me fracasser la tronche sur les marches, je montais en me dirigeant vers une pièce avant qu’il ne m’attrape et me tire ailleurs. « Non celle-là c'est ma chambre, tu prends l'autre toi. » Sa chambre ? J’étais chez lui ? Hein ? Entrant dans la pièce qu’il ouvrit, je me stoppais en tanguant sur place. « Bon t'as la salle de bain sur la droite, toilette sur la gauche. Si tu gerbes tu nettoies j'men tape. Tu fais pas chier, bonne nuit. » Droite, gauche, je tournais la tête alors que la porte claquait derrière moi. Portant ma main à ma bouche, je m’avançais doucement dans la chambre fixant le lit avec envie. Un vrai lit mon dieu. Restant longuement à le regarder je tendis les bras pour me laisser tomber dessus avant de tomber au sol. Je n’avais pas sauté ? Ah non. Dans ma tête si mais pas en vrai. Me fracassant au sol, dans un bruit plus qu’énorme, je lâchais un cri sous la douleur avant de rouler au sol et rire comme une idiote. Rampant jusqu’au lit, je montais dessus tant bien que mal, glissant sur la couette avant de retomber au sol. « Maman. » Dis-je en m’enroulant dans la couette au sol. Ne bougeant plus, momifié, je m’endormis.

Ouvrant doucement un œil, la tête douloureuse, je clignais des yeux en fixant le plafond blanc lumineux. Eblouis je tournais la tête avant de me cogner contre quelque chose de froid. Aie. Me redressant le corps totalement ankylosé, je me rattrapais dieu sait ou en me sentant glisser. Putain mais où je suis ? Ouvrant les yeux, je soupirais en me regardant. Totalement nue dans … Une baignoire ? Me redressant d’un seul coup, je passais par-dessus celle-ci, atterrissant par terre en gémissant de douleur. Mais bordel ou je suis ? Et qu’est-ce que je foutais dans une baignoire ou l’eau coulait encore ? Coupant l’eau, je me relevais en cherchant une serviette pour m’essuyer. Qu’est-ce que j’avais foutu la nuit dernière putain ? Retournant dans la chambre, comme si je connaissais les lieux, j’attrapais mes fringues éparpillées avant de les jeter. Ca empestait l’alcool à trois kilomètres. Grimaçant j’attrapais simplement ma veste pour l’enfiler. Assez longue pour couvrir mon corps, je cherchais ma culotte avant de la trouver sous la table de chevet. Mais qu’est-ce que j’avais foutu ? L’enfilant, je quittais la chambre en titubant, finissant de la mettre avant de regarder autour de moi et descendre les escaliers. Clope. Besoin de clope. L’odeur de clope. Tombant sur un ado je le regardais longuement en haussant un sourcil. C’est qui ? Gauche, droite, personne d’autre. Sans un moment je m’approchais en attrapant le paquet de clope sur la table devant lui pour en prendre une. Autant faire comme chez moi au point où j’en étais. L’allumant je tirais longuement dessus sans arrête de le fixer. Il avait l’air… Pourquoi il me regardait aussi bizarrement que je le regardais bizarrement. Lui aussi se souvenait de rien ? « T’es qui ? » Demandai-je en clignant des yeux. Voix enrouée, rauque, cassée et détruite par l’alcool et la clope, je toussais fortement avant de le regarder à nouveau. « On a baisé ensemble ? C’est ça ? » Pourquoi je serais là sinon, putain ? Le voyant s’étouffer je reculais doucement surprise. C’était quoi cette réaction de puceau putain.


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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 12:16
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avec hirako rukia

merci
Installé donc aux côtés de son fils, ne lui donnant aucuns commentaires, il leva les yeux vers l'étage en entendant un bruit sourd, suite à la chute de la demoiselle sur le sol. Mais elle est tarée c'est pas possible. Le désespoir se lisait sur son visage, il n'en pouvait plus ! Ne prenant cependant pas la peine de se bouger, ayant déjà assez perdu de temps pour elle, il se disait que s'il y avait quoi que se soit, elle réparerait, de son plein gré ou non.

tenue ⊰ Claquant la porte, entrant tranquillement dans sa demeure, il vit là Rukia debout face à son fils. On a baisé ensemble ? C’est ça ? Les yeux ronds, le brun arqua un sourcil en voyant son fils s'étouffer. Arrivant derrière lui, il posa doucement sa main dans son dos. Finit d'te préparer fils, je t'amène chez Tsubame. Piquant la cigarette de son fils, la coinçant entre ses lèvres, il lança ensuite un regard à la danseuse, entre le mauvais et la normalité. Il souri cependant à son enfant en le suivant du regard lorsqu'il vint à monter, puis, se retrouvant seul avec elle, il glissa l'une de ses mains dans sa poche. Récupère t'es affaires et habille toi j'te ramène en même temps. Pour son fils, il ferait des aller-retour toute la journée s'il en avait besoins ! Pour elle... Ah, non. Il ne valait mieux pas y penser ! Les bras croisés, appuyé à la table haute, il la regardait. Et pour ta gouverne tu n'as baisé avec personne - n'adresse pas la parole à mon fils et fait comme si que tu n'existais pas : c'est mieux pour toi. Ou comment défendre son petit contre tout... Et n'importe quoi ! Pas qu'il ne voulait pas qu'ils ai un contact, mais en vue de l'état de la demoiselle, y avait plus présentable. Soupirant largement, attendant donc les deux, il indiqua à Ichimaru de partir devant. Une fois que la demoiselle fut présente, il se décala et descendit jusqu'au garage en ayant fermé derrière elle. Slalomant entre ses trois véhicules, il grimpa dans son véhicule. Sortant tranquillement, il mena tout d'abord son fils chez sa petite-amie, comme tous les matins depuis une certaine période. Là, il emprunta une route différente de la sienne, n'allant jamais vers chez Rukia. Il s'arrêta devant le grand portail, s'attrapant une cigarette. Fait attention la prochaine fois. Je ne viendrais pas te chercher et je te laisserais crever dans la rue. Une fois, pas deux. Il avait été conciliant et généreux. Lorsqu'elle fut en dehors, il tourna son visage vers elle, sa fenêtre étant ouverte. Et dit lui d'aller se faire foutre. Un conseil venant de sa part ? Oui. Il avait vu l'état dans lequel elle était, à cause d'un homme visiblement. Il trouvait cela tellement puéril.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 12:52
Tenue « Finit d'te préparer fils, je t'amène chez Tsubame » Sursautant au son de la voix de Kang Jae, je me figeais pour deux raisons. La première qu’est-ce qu’il foutait là ? La seconde. Fils ? Fils … ?? Le regardant avec de gros yeux ronds, je déglutis en ayant qu’une envie. Fuir. Mais pourquoi… J’étais là ? J’étais ou ? Chez… Lui ? Mais comment. Tentant de réfléchir, ma tête se mit à me dire stop. Comme si on me donnait des coups de marteaux sur la tête. J’avais vraiment trop bu hier soir… Mon dieu. Interceptant son regard, je reculais de deux petits pas en baissant la tête, rentrant mes mains sous mes manches, honteuse. Je ne sais pas ce que j’avais fait, mais dans tous les cas, je l’avais fait. « Récupère t'es affaires et habille toi j'te ramène en même temps. » Mais… Mes affaires puaient l’alcool à dix kilomètres au moins… « Et pour ta gouverne tu n'as baisé avec personne - n'adresse pas la parole à mon fils et fait comme si que tu n'existais pas : c'est mieux pour toi. » Il voulait pas que je me suicide aussi, non ? Plissant le nez j’essayais de comprendre comment ce gosse pouvait être son… fils ? Mais quel âge avait Kang Jae ? Il avait trente ans passé ? Il avait fait de la chirurgie ? Ça se passait comment le délire là ? Ce gosse devait même pas avoir vingt ans. Fallait qu’on m’explique… « D’accord. » Dis-je en m’inclinant devant lui pour la première fois de ma vie. Autant se faire réellement petite. Montant les escaliers en mode, je pèse six tonnes, je rentrais dans la chambre et observais celle-ci plus en profondeur cette fois. Alors. C’était la maison de Kang Jae ? M’habillant, je rangeais au maximum, faisant le lit et fouillant partout à la trace de vomis ou autre truc suspect que j’aurais pu faire. Mais non. Rien. Nettoyant rapidement la salle de bains, je descendis en voyant le coréen attendre devant la porte d’entrée. Passant je me fis petite en suivant tout le monde vers une des voitures. Moi aussi avant j’avais une Porsche… Montant à l’arrière, j’attachais ma ceinture sans un mot et regardais la route. Le gosse avait l’uniforme de l’école RPS… Décidément… Il fallait que je trouve, comment il pouvait être son fils. Croisant le regard du gamin dans le rétro je détournais le mien mal à l’aise. Une fois seule avec lui dans la voiture, je m’enfonçais un peu plus dans le siège histoire de me faire petite. Sans parler, je me demandais, comment, il connaissait si bien mon adresse. Comme ça, d’un coup, pouf. Devant chez moi, dans ces ruelles merdiques et chiantes à trouver en général quand on ne connaissait pas. C’était suspect. Vraiment suspect. « Fait attention la prochaine fois. Je ne viendrais pas te chercher et je te laisserais crever dans la rue. » Déglutissant, je me détachais en marmonnant un, d’accord, avant de sortir de la voiture. « Et dit lui d'aller se faire foutre. » Sursautant au son de sa voix, je me tournais vers la fenêtre en me penchant pour mieux le voir. De quoi il parlait ? Qui devait aller se faire foutre ? Cherchant tout en fronçant les sourcils je ne préférais rien dire. Si en plus il se rendait compte que j’oubliais tout à chaque cuite il allait péter un câble. Non ? « Je… Euh. Merci. » Dis-je en me penchant faiblement avant de me redresser pour partir et me retourner à nouveau vers lui. « Tu veux monter prendre un café ? Je…Te dois bien ça. Pour ce que tu as subis. » Dis-je en passant ma main sur ma frange mal à l’aise. « Enfin, non. Pourquoi tu accepterais de monter chez moi…C’était maladroit. Pardon. Je suis désolée pour tout. » Dis-je en lui tournant le dos, cherchant les clés du portail pour l’ouvrir. Comme si Kang Jae allait dire oui, oui, buvons un café ensemble. Abrutie. Secouant la tête, je soupirais en retournant mon sac à main entier pour trouver la clé. Ce portail était toujours aussi casse pieds.


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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 13:51
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Tu veux monter prendre un café ? Je…Te dois bien ça. Pour ce que tu as subis. Haussant un sourcil, le brun secoua légèrement son visage : elle ne se souvenait de rien, il le savait et ce n'était pas difficile à s'en rendre compte. Mais voilà, il ne pouvait pas la blâmer pour quelque chose que tout le monde avait fait au moins une fois dans sa vie. Lui aussi, ça lui était arrivé de finir mal et dans le même état, bien que ça daté ! Enfin, non. Pourquoi tu accepterais de monter chez moi…C’était maladroit. Pardon. Je suis désolée pour tout. Elle était agréable, un tantinet douce et maladroite. Le brun la fixait sans grande conviction ni sans grande haine, ce qui changeait énormément. Écoute Rukia. Je dois aller bosser. Repose toi et prend une douche surtout. Fais-toi belle et je viens te chercher ce soir. Tu te feras pardonner. En attendant, reprends du poil de la tête : tu crois que j'accepterais de sortir avec toi dans cet état ? Souriant très légèrement, il tira une latte de sa cigarette avant de se remettre droit sur son siège. 19:30. Sous ses derniers mots, le mafieux repartit sans attendre de réponse : elle n'avait pas le choix de toute manière, avec ce qu'elle lui avait fait la veille ! Enfin... Cela sonnait plutôt comme un rendez-vous. Sortir en compagnie d'une femme d'une manière normale... Depuis quand cela n'était pas arrivé ? Ah ! Elles pouvaient se compter sur les doigts d'une main. Lui et la gente féminine c'était tout un art. Et puis, d'un autre point de vue, pourquoi la brusquer après ce qu'elle venait de vivre ? Une soirée de merde, des sentiments horribles et un réveil pas spécialement agréable. Restons gentil juste une journée encore. Le reste serait plus dur et elle allait devoir rattraper également les heures de travail qu'elle avait loupées ! Enfin, pour ce qui aller constituer sa journée, le mafieux ferait du non-stop. Il se rendait au QG à Shibuya, y passerait la journée - dans ses dossiers, papiers, affaires et missions. Il terminerait juste à temps pour aller chercher la danseuse. Pas une seule seconde à se poser. - Encore une journée de merde en perspective : en espérant qu'elle la rende un peu meilleure.

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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 16:07
Tenue « Écoute Rukia. Je dois aller bosser. Repose toi et prend une douche surtout. Fais-toi belle et je viens te chercher ce soir. Tu te feras pardonner. En attendant, reprends du poil de la tête : tu crois que j'accepterais de sortir avec toi dans cet état ? » Surprise, je me retournais vers lui pour le voir sourire faiblement. Clignant des yeux en entrouvrant la bouche, je le regardais sans pouvoir le quitter du regard. Frissonnant légèrement j’entendais l’heure qu’il dit avant de le voir partir. Déglutissant, je me redressais avant de regarder la route qu’il venait de prendre. Me faire belle ? Me faire pardonner ? Sortir avec moi ? Mais qu’est-ce que c’était que tout ça. Fermant la bouche, je clignais plusieurs fois des yeux avant de monter. Entrant chez moi, je fermais la porte, enlevais mes chaussures, me déshabillais et me laisser tomber sur mon futon. Gémissant longuement je m’étirais avant de me laisser emporter par le sommeil. J’en avais besoin. Mon téléphone sonnant, je le cherchais à tâtons avant de décrocher et le coller à mon oreille. C’était Kô. L’écoutant parler, je dormais à moitié, me sentant plus ou moins partir avant qu’il ne me dise l’heure qu’il était en me sermonnant de toujours dormir si tard. Quoi ? Seize heures ? Me levant d’un bon, je me tins la tête avant de gémir longuement. Raccrochant après lui avoir dit que j’avais un rendez-vous important ce soir, je me levais et mis de la soupe à cuir. Pendant ce temps je filais sous la douche et me lavais assez rapidement. Coupant le feu sous la gazinière je baillais longuement avant de boire ma soupe brulante. Frissonnant, je me sentis tout de même mieux. Fouillant dans mon placard, je sortis une tenue pour l’enfiler et me maquiller. Je ne savais pas trop ce qu’il avait en tête mais… Je n’étais pas tranquille non plus. Il s’agissait quand même de Choi Kang Jae… Pas de n’importe qui… Et rien que le fait qu’il puisse me dire ça… ça m’intriguait. Pourtant, je n’arrivais pas à m’enlever de la tête son sourire. Il savait sourire. Ça faisait bizarre… Coiffé et parfumé, je me regardais dans le miroir avant de regarder l’heure. C’était bientôt l’heure. Attrapant mon petit sac à main Chanel, le seul que je n’avais pas revendu, je mis mon portefeuille et mon téléphone dedans. Clé en main, je partis pour descendre et l’attendre devant le portail. Entendant un bruit de voiture assez… Puissante, je relevais la tête pour voir une Lamborghini noir s’arrêter devant moi. Clignant des yeux je déglutis en me penchant pour ouvrir la portière. Oui c’était bien Kang Jae. Sans un mot, je montais dedans, fermant la portière et m’attachais. Posant mon sac sur mes cuisses découvertes, je tournais le regard vers lui. « Tu as passé une bonne journée ? » Demandai-je d’une petite voix assez… Timide. Oui. Timide. J’avais beau réfléchir, beau me demander ce qu’il c’était passé hier soir. J’avais un trou énorme. Ma soirée c’était arrêté dans ce bar. Qu’avais-je fait pour impliquer Jae là-dedans ? Baissant la tête pour regarder mes jambes et ma jupe, je l’attrapais de mes doigts fins pour serrer doucement ceux-ci sous le stress.


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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 17:56
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Un rapide retour chez lui, Kang Jae fila à la salle de bain. Ponctuel, il ne supportait pas arriver en retard, même si cela concernait Rukia. Oui, Rukia. Mais quelle idée de l'inviter ? Putain Jae réveil toi : c'est une femme qui bosse pour toi. Ouais et alors ? Finalement, lorsqu'elle fermait sa grande gueule elle était plutôt agréable. Bref, ce n'était pas le moment de la juger. Une douche, ses cheveux laissés naturels, il partit dans sa chambre récupérer ses affaires, s'habillant. tenue ⊰ Partant de chez lui en ayant tout récupéré dans sa veste, il prit sa petite dernière, arpentant la route avec un plaisir fou. Arrivant donc rapidement devant chez la demoiselle, il la trouva déjà devant. Non, il était à l'heure ! Heureusement. La laissant s'installer, il tourna son visage vers elle sous sa question. Tu as passé une bonne journée ? Elle était timide ? Et bien plus douce que d'habitude. Il ressentait cette timidité oui. Mais il la sentait stressée aussi. C'était étrange. Aussi étrange que son sourire pour la belle. Banale. Ce qui équivalait à chiante finalement. Avoir une discussion normale entre eux ? C'était tout aussi étrange ! Et toi, comment tu te sent ? Roulant en même temps, ne changeant pas ses habitudes de grand fou, il arriva rapidement au centre-ville. C'est qui ce mec ? Bien sûr il parlait de celui d'hier soir. Si elle devait encore revenir en pleurant vers lui à cause de ça, ça le saoulerait trop ! Et je suppose que tu ne te souviens de rien, pour hier soir. Lâchant un soupire, il reprit. Tu t'es retrouvée chez les flics. Ils m'ont appelés. Quand je suis venu te chercher tu étais tellement dans un état second que je ne t'ai pas faite rentrer tout de suite. On s'est arrêtés dans un parc et comme tu ne m'avais toujours pas vomis dessus, je t'ai ramener chez moi. - Quand on était dehors tu m'as expliqué que tu avais bu pour oublier un type. - Ton histoire ne m'intéresse pas mais prend en compte le fait que tu as loupé un jour de boulot, que tu as foutu tout le monde dans la merde là-bas. Parce que oui, personne pour la remplacer sur le coup : ils avaient fait avec ce qu'ils avaient et heureusement qu'il y avait toujours des volontaires ! Alors soit tu te bouges toute seule et tu lui fais un gros doigt... Soit c'est moi qui m'en occupe. Et je présume que tu te doute que ce ne sera pas joli. Pour l'un, ou pour l'autre !
 

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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 18:25
Tenue « Banale. » Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je le regardais en coin, mes yeux se fixant sur son sourire alors que je détournais à nouveau le regard. C’était bizarre, c’était trop bizarre. Pourquoi ? Son sourire était mignon. Et… Non. Stop. Arrête de penser. « Et toi, comment tu te sent ? » Inspirant longuement, je sentis mon buste se redresser avant de s’affaisser à nouveau en expirant l’air que je venais de souffler. « Je me sens mieux, merci. » Être poli avec lui, était tout aussi bizarre que le reste. Mais… J’avais comme l’impression de ne pas avoir le choix. Ne plus se souvenir était affreux. Qu’avais-je bien faire ? Ça me tracassait tout comme j’en avais honte sans même le savoir… « C'est qui ce mec ? » Tournant le visage vers lui, je penchais la tête en le regardant, sans comprendre. Qui donc ? De qui il parlait ? « Et je suppose que tu ne te souviens de rien, pour hier soir. Tu t'es retrouvée chez les flics. Ils m'ont appelé. Quand je suis venu te chercher tu étais tellement dans un état second que je ne t'ai pas faite rentrer tout de suite. On s'est arrêtés dans un parc et comme tu ne m'avais toujours pas vomi dessus, je t'ai ramené chez moi. - Quand on était dehors tu m'as expliqué que tu avais bu pour oublier un type. - Ton histoire ne m'intéresse pas mais prend en compte le fait que tu as loupé un jour de boulot, que tu as foutu tout le monde dans la merde là-bas. » Me sentant blêmir en me figeant, mes doigts se mirent à trembler avant de détourner franchement la tête et la baisser. Oh mon dieu. Portant une main sur ma frange, je la triturais en l’écrasant sur mon front, totalement gêné, passant du blême au rouge pivoine. Ayant chaud, j’essayais de comprendre comme j’avais pu me laisser aller ainsi ? « Alors soit tu te bouges toute seule et tu lui fais un gros doigt... Soit c'est moi qui m'en occupe. Et je présume que tu te doutes que ce ne sera pas joli. » Hein ? Pause, on stop tout. Pourquoi… Pour… Pourquoi il devrait s’en mêler ? Mordillant ma lèvre inférieure je baissais encore plus la tête totalement honteuse en fermant les yeux. Mon dieu, je me maudissais. Pourquoi il avait fallu que ça tombe sur Kang Jae ? Comment la police l’avait appelé lui et pas un autre ? Fallait qu’on m’explique ça aussi, rien n’indiquait que c’était la personne à appeler en cas d’urgence. Surtout au vu de son pseudo sur mon téléphone. « Je suis désolée. Sincèrement. Je… Je ne recommencerai plus. Je ne sais… pas quoi dire. J’ai honte. » marmonnai-je d’une petite voix en relevant le regard vers lui. « S’il te plait… Je… Ne t’en occupe pas. Je m’en occuperai. Je… Tu peux me faire tout le mal que tu veux, mais pas aux autres. » Marmonnai-je doucement en faisant ressortir ma lèvre inférieure avant de la mordre. « Ca n’arrivera plus. Je suis vraiment désolée… » Ajoutai-je en détournant le regard tout en fixant la route via le fenêtre à gauche. Soupirant légèrement je laissais ma main tomber sur ma cuisse pour agripper à nouveau ma jupe. Croisant doucement mes jambes un frisson s’empara de moi. « Je ne sais pas réellement ce que je t’ai raconté sur lui et je me sens terriblement honteuse car je n’aime pas raconter ma vie aux autres. Tu en as fait les frais hier soir, et même si j’ai ruiné ta soirée, ruiné le boulot, ruiné ton moral et tout ça… » Je me stoppais de parler avant de le regarder à nouveau, un regard légèrement brillant, un faible sourire sur les lèvres s’incrustait sur mon visage. « Merci pour t’être occupé de moi, et encore désolée. » Mon sourire s’élargissait, sincère malgré tout. Ce genre de sourire qui d’habitude n’était réservé qu’aux personnes avec qui j’étais proche. Soupirant je me laissais aller, oubliant l’instant de quelques secondes de qui il était souriant alors au maximum, le regard chaleureux et reconnaissant.


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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 19:14
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Elle avait honte, disait-elle. Il comprenait. Après tout ils n'étaient absolument pas proche. Du moins, on avait connut mieux comme relation entre deux êtres. L'écoutant sans rien répondre, il tourna le visage vers elle lors d'un arrêt, aussi fréquents soient-il dans la capitale. S’il te plait… Je… Ne t’en occupe pas. Je m’en occuperai. Je… Tu peux me faire tout le mal que tu veux, mais pas aux autres.   Visiblement il avait touché ; sans le vouloir, une corde sensible de la demoiselle. Je n'y toucherais pas Rukia, tant que tu reste sérieuse dans ton boulot : ce qui n'a pas été le cas hier soir. Ça n’arrivera plus. Je suis vraiment désolée…  Hochant simplement et légèrement le visage, il espérait qu'elle soit sincère : du moins pour sa survie à elle. Je ne sais pas réellement ce que je t’ai raconté sur lui et je me sens terriblement honteuse car je n’aime pas raconter ma vie aux autres. Tu en as fait les frais hier soir, et même si j’ai ruiné ta soirée, ruiné le boulot, ruiné ton moral et tout ça…   Il est vrai que tu as mal choisis ta soirée. Pour une fois qu'il était avec son fils. Pour une fois qu'ils avaient une soirée ensemble. Bref, c'était passé : rabâcher les faits passés était inutile.  Merci pour t’être occupé de moi, et encore désolée. A cette phrase, il venait de se garer. Alors, il tourna son visage vers elle. De rien. Oui, c'était tout. Mais il ne l'avait pas envoyé chier et il n'avait pas été désagréable. Soit plus prudente quand tu sors seule. Elle avait eut de la chance en clair d'être amené chez les flics. Dieu sait ce qui aurait pu se produire. Sortant de son véhicule, les portière se levants par le haut, le mafieux sortit tranquillement, fermant une fois que la demoiselle soit elle aussi en dehors. Pénétrant dans l'un des bras les plus huppé de la ville, le serveur le salua, il fit de même, les plaçant dans un coin privé : au moins, c'était plus calme ! En face de la demoiselle, s'asseyant, toute la pression de sa journée redescendit d'un coup. Passant sa grande main sur son visage, il soupira pour lui-même. La fatigue, la fatigue ! Tu devrais être souriante plus souvent. Ironique sans l'être, ne pouvant s'empêcher quelque part d'emmerder la jeune femme, cette fois-ci plutôt gentiment, il laissa le serveur apporter la carte à Rukia. Lui n'en avait pas besoins, l'employé savait déjà ce que son supérieur prenait. Une fois la commande passée, elle fut donnée en l'espace de quelques secondes. La rapidité envers le patron : c'était le mieux ! Sur son verre de rhume se trouvait là une cerise... Putain, il détestait ça. Mais relevant son regard, il vit que la jeune femme... Avait l'air d'être attirée par cette dernière ? L'attrapant avec deux de ses doigts, il lui tendit. Comment devait-elle la prendre ? Comme elle voulait.

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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 19:47
Tenue « Je n'y toucherais pas Rukia, tant que tu restes sérieuse dans ton boulot : ce qui n'a pas été le cas hier soir. » Je me mordis à nouveau la lèvre inférieure, sans rien répondre, trop honteuse. Au moins, il n’y toucherait pas. Je ne voulais pas qu’il touche qui que ce soit. S’il voulait punir quelqu’un, se défouler, je préférais mille fois mieux qu’il me tape comme la dernière fois, ou me viole comme toutes les fois où il l’avait fait. Mais pas qu’il touche mes amis… Jamais. « Il est vrai que tu as mal choisis ta soirée. » Son fils. Je l’avais oublié celui-là. Il m’intriguait, tout autant que Jae pouvait m’intriguer en ce moment même. J’étais gênée et honteuse, mais j’étais aussi curieuse et surprise de pouvoir ressentir ce genre de choses envers lui. Lui que je haïssais tant. Lui que je maudissais au plus haut point. Fallait pas que je me fasse avoir par son unique jour de bonté de l’année. C’était trop bizarre. Enfin, au moins je pris le temps, sincèrement, de m’excuser. Il le méritait. J’étais vivante et entière. « De rien. » J’avais tout de même l’impression de ne pas être avec le bon Jae. Il avait un jumeau ? Au point où on en était. « Soit plus prudente quand tu sors seule. » Surprise, je tournais le regard vers lui sans trop savoir comment le prendre. Pourquoi ? Il s’inquiétait vraiment de moi ? Non, il s’inquiétait juste de l’argent que je ramenais. Ni plus ni moins. Marmonnant un faible d’accord, je le suivis et sortie de la voiture. Bar très huppé, qui me disait quelque chose sans pour autant connaitre, je me retrouvais, assise face à Jae à l’observer. Penchant la tête sur le côté, je clignais des yeux en le regardant soupirer et passer sa main sur son visage. Il avait l’air fatigué. C’était surement ma faute. Mais c’était la première fois que je le voyais de la sorte. Si… Décontracté, si… Différent. C’était tout de même un peu bizarre. J’étais perdue. Ce n’était pas le Jae que j’avais l’habitude de côtoyer. Ou était sa prestance ? Sa froideur ? « Tu devrais être souriante plus souvent. » Surprise par cette phrase je me reculais faiblement sur la banquette avant de rougir. C’était quoi ça ? Il s’inquiétait pour moi, ou pas. Et maintenant, il me demandait de sourire. Cette journée était à marquer au feutre rouge sur le calendrier. « D’accord. » Dis-je simplement en prenant la carte du serveur. Pas besoin d’aller plus loin. Mes yeux se posèrent sur un de mes cocktails préféré. Le nordic summer. Y’avait de la cerise dedans, fallait pas chercher plus loin. Commandant, le silence s’installa alors que je fixais simplement Jae. De haut en bas. Ou du moins, tout ce que je pouvais regarder. Sa tenue était classe. Il était beau. Je trouve. Enfin. Non. Plissant le nez, j’attrapais mon verre une fois devant moi, avant de regarder le verre de l’homme face à moi. Hey, pourquoi il avait une cerise et pas moi ? C’était quoi cette arnaque ?! Le voyant me la tendre, j’haussais un sourcil avant de me redresser pour me pencher vers lui et l’attraper avec les dents tout en sautillant sur la banquette. C’était mon pécher mignon. « Tu n’aimes pas les cerises ? » Demandais-je en posant le noyau dans le cendrier. « Je trouve ça trop, trop bon. » Dis-je d’une petite voix en souriant faiblement. Elle était bonne en plus. Portant la paille planté dans ma boisson dans ma bouche, je me mis à aspirer très lentement pour déguster les premières goulées. Fermant brièvement les yeux, je bougeais comme une gosse en soupirant de bien-être. « Trop, trop bon. Hm. » Dis-je en soupirant à nouveau. Posant le verre je laissais mes mains autour de celui-ci en le regardant à nouveau. A part boire et discuter ? Je devais faire quoi ? Me taire ? Lui tenir compagnie ? C’était bizarre quand même. Boire un coup avec Jae. On m’aurait dit ça y’a deux jours, j’aurai ris comme une hyène en me fichant de la tête de la personne.


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Ce message a été posté Sam 7 Nov - 17:59
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La voyant se pencher au dessus de la table, lui prendre de ses pulpes sans aucun complexe, Jae haussa les sourcils. Certes, c'était sexy parce qu'en plus de ça il avait eut une vue plongeante sur son beau décolleté, il se demandait si elle resterait aussi décontracté. Tu n’aimes pas les cerises ? Son verre posé sur ses lèvres, il ferma les yeux sous un léger signe de négation. Elle semblait aimer ça. Qu'elle se régale, lui, ce n'était pas son truc. Finissant son verre d'un trait, il lâcha un petit soupire en le posant. J'ai un service à te demander. En retour de celui que je t'ai rendu. Oh bah oui, autant en profiter avec ce qu'il avait subit et supporté. Tu es libre de refuser - c'est entre toi et moi. Rien de plus. Ainsi, cela ne changerait en rien de leur relation "professionnelle" et tantôt "personnelle". Dans deux jours j'ai un événement ; j'ai été invité mais je suis obligé d'y aller. Ou l'inconvénient d'être un Oyabun, un homme influent, un homme riche et important. Tu accepterais de m'accompagner? J'vais m'faire chier et sincèrement perdre une soirée d'ma vie comme ça, ça m'fou trop les boules. Jae n'avait pas prévu de venir accompagner ce soir là, mais si Rukia n'avait rien de prévu et acceptait, cela lui permettrait de passer une soirée bien meilleure. C'était un peu étrange venant de lui, certes, au vue de la relation qu'ils entretenaient, mais c'était ainsi. Au fond ils étaient humains et la jeune nymphe s'y était habituée non ? Alors autant faire avec. En ce qui concerne le fait que tu te sois retrouvée chez moi. Garde ta langue pour mon fils. Si certains était au courant, il fallait bien que l'information soit étouffée d'un autre côté. Je ne t'autorise aucune question à ce sujet. - Tu en sais bien trop déjà. Peut-être plus tard elle pourrait mais à l'instant, jamais il ne dirait quoi que se soit à propos de son enfant. Son unique d'ailleurs, car tout reviendrait à cet énergumène à la chevelure brune. Attrapant son paquet de cigarette, il en sortit une d'un geste du poignet en la pinçant avec ses lèvres, en sortant une seconde de la même manière qui dépassait de son paquet, le tendant vers Rukia. Une scène déjà produite ? Certes, mais sous une vulgarité certaine qui n'était pas à cet instant.

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Ce message a été posté Sam 7 Nov - 21:52
Tenue « J'ai un service à te demander. En retour de celui que je t'ai rendu. » Déglutissant en me stoppant de boire, je relevais le regard vers lui. Ça sonnait bizarre ça non ? Un service… A me demander ? J’avais tout à coup envie de partir en courant. Quoi que. La dernière fois que je l’avais fui en courant, ça c’était terminé en…. Bref. « Tu es libre de refuser - c'est entre toi et moi. Rien de plus. » Okai. Ça sonnait encore plus bizarre ! Libre de refuser ? Alors qu’il venait de me dire clairement, en retour de celui que je t’ai rendu. Ouais. J’avais le choix, mais pas trop non plus. Bravo le coréen, tu sais choisir tes mots. « Dans deux jours j'ai un événement ; j'ai été invité mais je suis obligé d'y aller » … Et donc ? Me redressant, je le regardais sans le quitter du regard. Qu’est-ce qu’il me voulait ? « Tu accepterais de m'accompagner? J'vais m'faire chier et sincèrement perdre une soirée d'ma vie comme ça, ça m'fou trop les boules. » Mon visage se décontracta d’un coup. C’est… Tout ? Bon dieu, je m’attendais à… Je ne sais pas. Tout sauf… ça. Venant de lui c’était… Surprenant. Pourquoi moi ? Car j’étais devant lui là, ce soir ? Si Georgette du coin avait été là il lui aurait demandé ? Soirée ? Lui ? Invité ? Ça sonnait comme une soirée mondaine riche et bourgeoise, avec toutes ces filles en chaleurs attendant qu’un prince charmant de la soirée leur écarte les cuisses. Pour y avoir assisté avec mes parents. Je savais très bien comme ça se passait. « Okai. Dis-moi l’heure, et le lieu où on se rejoint et je viens. » Dis-je en reprenant ma paille dans ma bouche pour aspirer ma boisson. Avalant je passais ma langue sur mes lèvres avant de me redresser et le fixer longuement. « Je suppose que ma tenue doit être impeccable et tout ça ? J’essaierai de mettre ma plus belle tenue pour ne pas te négliger et te discréditer. Ça serait dommage de m’inviter et qu’au final, je te nuise. » Dis-je en posant mes coudes sur la table, tournant la tête pour regarder le reste de la salle. Qu’est-ce que c’était une soirée ? Rien. Je pouvais bien le faire, non ? Ce n’est pas comme si j’avais le choix de toute façon. En tout cas je n’avais pas l’impression de l’avoir, avec ce que je lui avais fait subir. « En ce qui concerne le fait que tu te sois retrouvée chez moi. Garde ta langue pour mon fils. » Le regardant à nouveau, je posais ma tête sur ma main en penchant la tête sur le côté. « Je ne t'autorise aucune question à ce sujet. - Tu en sais bien trop déjà.» Hochant la tête, je souris doucement en passant ma main devant mes lèvres, signe que je fermerai ma bouche. « Une vraie tombe. Je me permets juste de dire, qu’il est très beau. » Dis-je en lui tirant la langue avant de prendre mon verre dans ma main et boire le reste du contenu du verre. C’est vrai que le gosse était mignon. Il avait cependant, l’air tout gentil. Enfin, non. Ce n’était qu’apparence. Il avait tout de même quelques bleus sur la tête. Ça ne devait pas être un saint. Le voyant me tendre une clope, je me penchais à nouveau pour l’attraper de mes lèvres. Attendant qu’il allume la sienne, je pris son briquet pour allumer la mienne et tirer longuement dessus. Le silence s’installant, je clopais tranquillement en bougeant doucement sous le rythme de la musique, mes yeux se fermant par moment, emportée quelque peu, par les notes qui m’enivraient. Un faible sourire aux lèvres, je portais mon regard sur un serveur dans le bar, plutôt pas mal, avant d’écraser ma cigarette, totalement consumée dans le cendrier. « Je reviens, toilette. » Dis-je en laissant mes affaires sur la banquette. Me levant, je cherchais les toilettes du regard avant d’y entrer. Soupirant, j’appuyais sur le robinet et me passait de l’eau sur le visage. J’avais l’estomac totalement noué malgré le décontract que je pouvais donner. « Allez. Reprends-toi Rukia ! » Me tapotant les joues avec force je me fixais sur le miroir avant d’arranger mes cheveux, et sortir mon rouge à lèvre de mon soutiens gorge. Toujours là mon fidèle ami. Rajoutant du rouge à mes pulpes, je fis claquer celle-ci avant de le ranger et revenir m’assoir face à lui. Le fixant longuement, je lui offris un sourire sincère machinalement avant de croiser mes jambes et m’enfoncer au fond de la banquette. « Cet endroit est à toi, n’est-ce pas ? » Pas que je veuille faire la conversation, mais cette question me turlupinait. Autant avoir la réponse. « Il est chic en tout cas. » J’aimais bien.


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Ce message a été posté Mer 18 Nov - 21:18
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Okai. Dis-moi l’heure, et le lieu où on se rejoint et je viens. Hochant simplement la tête en tirant une latte sur sa cigarette, il la laissa poursuivre en relevant son regard sur sa personne. Je suppose que ma tenue doit être impeccable et tout ça ? J’essaierai de mettre ma plus belle tenue pour ne pas te négliger et te discréditer. Ça serait dommage de m’inviter et qu’au final, je te nuise. C'est bien, elle pensait à tout cette petite. Soufflant lentement la fumée blanchâtre, il tapa deux petits coups du bout de son doigt au dessus du cendrier. Je te donnerais ça alors. Soulagé au fond, quelque peu sans se mentir qu'elle ai accepté, il s'ennuierait peut-être moins. Une vraie tombe. Je me permets juste de dire, qu’il est très beau. Avoir confiance ? C'était une chose bien précoce mais avait-il réellement le choix ? Non pas spécialement et le brun se désespéra tout seul et... Quoi ? " Il est très beau " ? Elle parlait bien de son fils ? SON fils ? Jae la fixait. C'était son fils, bien que non génétiquement ... Mais merde ! Soupirant un peu, il ne releva en rien cependant quoi que se soit sur ce sujet. La voyant se dandiner quelque peu, il se demandait si c'était le fait qu'elle soit danseuse et donc défaut professionnel ou juste un peu tarée dans sa tête de jeune. Mais encore une fois, il ne fit aucun commentaire désobligeant. C'était une soirée sympathique, calme. Alors pourquoi ramener sa fraise lorsqu'il n y en avait pas le besoins? Je reviens, toilette. Levant simplement le regard sur elle en guise de réponse, elle faisait sa vie. Lui, après avoir finit sa cigarette lors du départ de la belle, se laissa tomber dans son siège et d'ailleurs en profita pour la mater sans aucune gêne. Oh ! C'était un homme et elle était à lui ... Bref, il faisait ce que bon lui semblait, non mais. Répondant à un sms de son fils, partant dans des délires chelous habituels et pas forcément compréhensible par d'autre, il entendit les pas de la nymphe ce qui lui fit redresser son visage. Le sourire sincère de cette dernière le surpris plus qu'autre chose, bloquant un peu, quelques secondes. Cet endroit est à toi, n’est-ce pas ? [...] Il est chic en tout cas. Se redressant un peu, posant son téléphone sur la table à droite de son verre, il posa un coude sur cette dernière en tenant sa tête du plat de sa main. Oui. C'est sûrement l'un des plus calmes. C'est bien pour cela qu'il venait ici et non dans un autre. Comment se porte ton père ? Elle était à lui certes. Mais sa vie le concernait également : c'était son patron. Un patron différent des autres qui se devait de se renseigner, de "prendre soin" en quelque sorte des demoiselles qui était sous son ail. Rukia en faisait partit, qu'il le veuille ou non. Tu surveilles pour toi ?

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Ce message a été posté Mer 18 Nov - 21:51
Tenue « Oui. C'est sûrement l'un des plus calmes. » Déglutissant je souris doucement en regardant le club, les gens qui étaient présent et l’ambiance. C’était calme, paisible, le genre d’endroit où on pouvait en effet, passer une soirée sans prise de tête, à boire un coup, papoter sans être dérangé. « Comment se porte ton père ? » surpris par la question, je tournais le visage vers lui, pour le regarder de façon incrédule. Surprise, oui, je l’étais. Je ne m’attendais pas à ce qu’il mette le sujet sur le tapis. Encore moins ici. Ce n’était pas le genre de conversation que je me serais imaginé avoir avec mon patron. Non vraiment pas. Si tenté qu’on puisse avoir de la conversation. Ce soir c’était le cas. Mais ce soir c’était exceptionnel ce n’était pas quelque chose qui allait se produire toutes les autres fois ou on se croiserait. « Tu surveilles pour toi ? » Clignant des yeux, je le regardais longuement, droit dans les yeux en sentant mon cœur, se comprimer. De tout le monde qui m’entourait, et dieu seul sait à quel point je vois du monde, pourquoi, pourquoi c’était le seul à m’avoir posé la question ? Devais-je être touché ? Je l’étais en soi, c’était même surement une question basique, au fond. Inutile d’être touché. Mais personne ne me l’avait posé. Surement pas gêne ? Par peur de mettre le sujet à plat et de me voir triste ? J’évitais au maximum d’en parler, c’est vrai. Parce que je détestais ça. Parler de moi. De mes malheurs. Je préférais sourire et réconforter les autres. Avoir de la pitié dans le regard de mes amis, très peu pour moi. Inspirant longuement je posais mes coudes sur la table je tenais à mon tour ma tête de mes mains, me rapprochant, du coup, de lui. « Il fait aller. Ils sont en train d’essayer un nouveau traitement. » Traitement qui n’a pas l’air de marcher. Malgré le fait qu’il reçoive du sang et tout ça, il manquait cruellement de globule blanc et allait devoir à nouveau partir en chambre stérile. Un cercle sans fin au final. « Je me surveille oui. Je fais des tests régulièrement. » Dis-je doucement sans le quitter du regard. Devais-je aussi lui dire que dans ces tests, je vérifiais si j’étais séropositive ou pas ? Non, il allait mal le prendre et m’assassiner en plein bar. J’avais aussi tout à coup, envie de lui dire qu’il me coutait cher en pilule mais ça aussi, j’allais m’abstenir de lui dire. Souriant doucement, je baissais le regard avant de poser mes bras sur la table et pencher ma tête entièrement en arrière en soupirant. « La vie est une chienne qui fait que te rappeler à quel point être heureux un moment n’existe pas. » Dis-je en penchant ma tête sur le côté pour faire craquer mes articulations. Me redressant, je me penchais sur la table en faisant ressortir mes lèvres pour le regarder à nouveau. « Et toi ? Ce mode de vie, ce n’est pas éreintant ? Tu sembles fatigué. » Approchant ma main de son visage je touchais faiblement une de ces cernes en soupirant. Je n’étais pas dupe. Kang Jae n’était pas un simple patron de club et de bar. « Question stupide. On dirait un petit panda. » Dis-je en regardant à nouveau ses cernes.


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Ce message a été posté Dim 29 Nov - 12:30
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avec hirako rukia
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Il fait aller. Ils sont en train d’essayer un nouveau traitement. Hochant doucement la tête, il pouvait comprendre que sa situation vis-à-vis de son père pouvait ne pas être facile tous les jours. Il était humain. Il avait très peu de souvenir de sa mère et à vrai dire et manquait d'un parent, il connaissait : il pouvait alors, sûrement être l'une des personnes les plus sensibles sur ce sujet : alors demander cela à Rukia était "normal" dans un certain sens. Je me surveille oui. Je fais des tests régulièrement. S'il y avait bien une chose pour laquelle Jae était un bon patron, était du fait qu'il s'inquiétait, bien que se soit un grand terme, de la santé de ses protégées. L'écoutant donc simplement et plus attentivement que d'habitude, il haussa un sourcil sous la phrase suivante. La vie est une chienne qui fait que te rappeler à quel point être heureux un moment n’existe pas. - Et t'as pas finis. Comme ça, c'était fait. Sur vingt-huit ans de vie, Jae avait déjà niqué plus de la moitié de sa vie. Il savait qu'il ne ferait pas de vieux os et connaissait parfaitement bien les aléas négatifs de tout ce qu'il pouvait être vécu. Vivre dehors, être battu et subir tout ce qui s'en suivait, apprendre à vivre dans un monde difficile ; s'élever seul, marcher sur le monde pour monter les échelons de la supériorité. Trop de choses ont faites ce qu'il était devenus. Et toi ? Ce mode de vie, ce n’est pas éreintant ? Tu sembles fatigué. Surpris par cette question, le mafieux ne sur pas quoi répondre au début, sous le fait qu'il n'avait aucunement l'habitude de parler de ce genre de chose avec qui que se soit, n'aimant pas lancer sa vie. Mais voilà qu'elle approcha sa main sur son visage. La suivant simplement du regard sans pour autant se reculer, il la laissa toucher ses cernes. Oh ! Personne ne faisant cela. Elle était vraiment folle, et bizarre. Voilà ce qu'il pensait à cet instant précis. Question stupide. On dirait un petit panda. ... Ses yeux s'ouvrirent en grand. Quoi ? Autant de familiarité alors qu'il y avait deux heures avant cela elle voulait encore presque lui crever les yeux. Il ne comprenait rien à ce qu'il se passait et il comprenait encore moins, l'attitude et le côté décontracté de la nymphe. Euh... Tout va bien. Voilà ce qu'il répondit. Ni plus, ni moins. De toute manière il ne savait même pas quoi répondre ! Dire qu'il était mort, qu'il en avait marre, qu'il aimerait ne rien faire au moins une journée dans sa vie, qu'il souhaitait se reposer s'il le pouvait mais qu'il était niquait pas son passé. Que son père le traquait autant que lui le faisait, que son père voulait sa mort autant que lui le maudissait. Une course qui prendrait bientôt fin, il le savait. Tu es bizarre toi. Oui, c'était lui qui disait ça. A cet instant, en repensant un peu à tout ça, à son père, à sa situation ; qu'il se voyait déjà mort en ayant tuer son propre géniteur, il baissa légèrement sa tête en passa sa main droite dans sa chevelure, se redressant. Là, il adressa un léger sourire à la danseuse. On va y aller. - Je te ramène. Plus calme que d'habitude, c'était simplement la haine qu'il éprouvait qui lui titiller un peu les nerfs. Mais il se contenait. Alors il prenait sur lui. Et même le bon dieu savait qu'il lui tardait ce jour où il serait confronté à cet homme. Se levant tranquillement, en passant au comptoir, il salua légèrement le serveur qui se pencha respectueusement en attrapa deux cerises fraîchement cueillit dans la journée, les tendant à Rukia en ouvrant la porte. Ne lui tenant pas ; sa galanterie ayant des limites, il souffla un peu sous la fraîcheur de la nuit. Par réflexe, son regard se faufila sur son côté gauche. Il avait sentit une présence en plus d'un regard. Sa main droite se glissa sur les hanches de la jeune femme, la faisant avancer sous une légère pression alors que lui n'avait pas bougé. Va à la voiture. J'arrive. Lui donnant les clés sans la regarder, il traversa en rejoignant l'homme. Méfiant, mais sous un air décontracté, il prit une enveloppe que l'inconnu lui tendit avant de partir comme si de rien n'était. Jae se retourna et rejoignit la demoiselle en montant dans sa voiture. Il semblait troublé, perdu ; comme un gosse qui venait d'être jeté au travers d'une foule, qui devait retrouver son chemin par ses propres souvenirs. Ne démarrant pas tout de suite, il passa sa main sur son visage avant de prendre son téléphone afin d'appeler son cousin, son bras droit ; son premier fils. Shinji. Mon père sera au Japon dans un mois et demi. Il ne restera qu'une semaine. Les préparatifs seront données par le blondinet, ce qui prouvait encore plus la confiance aveugle qu'il éprouvait à son égard. Raccrochant sans attendre quoi que se soit, il jeta l'enveloppe à l'arrière sans même l'ouvrir, posant son téléphone tout en démarrant. Excuse moi. La regardant, il reprit. Mais, c'est assez urgent. Et bien que je sois enchanté d'être avec une belle femme, je ne peux me permettre certains égards. Lui souriant très légèrement, il partit comme si de rien n'était. Sur son volant, son indexe tapait parfois nerveusement sur le cuivre.

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Ce message a été posté Lun 30 Nov - 14:50
Tenue « Et t'as pas finis. » Tellement rassurant. C’était du Kang Jae tout craché. En même temps, j’aurai été choqué s’il m’avait sorti une phrase toute douce, toute mielleuse pour me réconforter. Scène cauchemardesque même limite. Mais il avait raison, en soi. Ce n’était pas fini. La vie elle ne faisait pas de cadeau, jusqu’à notre dernier souffle. Soupirant en roulant des yeux, je fis ressortir mes lèvres sous un petit air boudeur avant de lui demander comment il allait. Question stupide, j’avais la réponse sous les yeux. On aurait dit un cadavre. Des cernes grandes, comme l’Afrique se dessinaient sous ses yeux. Bientôt il pourrait jouer le rôle d’un fantôme dans une maison fantôme à la foire. Peur garantie. Touchant faiblement celle-ci, alors que sa peau était, légèrement douce, et froide, je vis ses yeux s’agrandir. Bon, j’avais agis un peu trop à mon aise. Mea culpa. « Euh... Tout va bien. » Souriant doucement, j’hochais simplement la tête en guise de réponse. Je n’y croyais pas des masses, mais bon, pourquoi parlerait-il de lui avec moi ? J’étais qu’une fille parmi tant d’autres. « Tu es bizarre toi. » Moi ? Regardant à côté de moi, non, non, c’était bien de moi qu’il parlait. Il était sérieux en disant ça ? Moi j’étais bizarre ? Et lui alors c’était quoi ? Clignant des yeux, je le regardais comme s’il s’agissait d’un fou. « On va y aller. - Je te ramène. » Le suivant sans piper mot, je restais derrière lui, comme un petit toutou. Faisant un signe de tête au serveur qui m’en fit un, après s’être incliné à fond devant le patron, j’attrapais les cerises que le méchant me tendit. Souriant en coin, je marmonnais un rapide merci avant de les mettre en bouche et me prendre la porte dans la figure. « Aie. » Dis-je en me frottant le front avant de faire un air boudeur. Il aurait pu tenir la porte. Le rejoignant, je sentis sa main sur ma hanche me pressant alors d’avancer. « Va à la voiture. J'arrive. » Clé en main, mon regard dévia sur l’homme qui tenait l’enveloppe. Soupirant, j’haussais les épaules. Moins j’en savais, mieux je me portais. Allant dans la voiture, je m’installais tout en m’étirant. Cette voiture puait le luxe. Elle était juste parfaite. Quelle chance… Rentrant dans la voiture à son tour, je le regardais avant de froncer les sourcils. C’était, la première fois, que je voyais, Jae ainsi. Il avait vu un cadavre ou quoi ? Téléphone en main, je suivis le moindre de ses gestes. « Shinji. Mon père sera au Japon dans un mois et demi. Il ne restera qu'une semaine. » Détournant le regard, je soupirais faiblement en le regardant du coin de l’œil. Si pour d’autres, la venue de leur père les enthousiasmé, lui, c’était tout l’inverse. Je ressentais en lui… De l’anxiété ? Un stress ? Je ne saurais l’expliquer. Mais. Il n’était pas comme d’habitude. J’avais envie de l’observer plus en profondeur mais… Je ne le pouvais pas. Il démarra enfin. « Excuse-moi. Mais, c'est assez urgent. Et bien que je sois enchanté d'être avec une belle femme, je ne peux me permettre certains égards. » Interceptant son sourire, je boguais. Et après, on dit que c’est moi qui suis bizarre hein ? Qui de nous deux l’était le plus. Il venait de me sourire en annonçant qu’il était enchanté d’être avec une belle femme. Ben voyons. Même si je devais avouer, entendre ça, me plaisait. Même si ça sortait de sa bouche. Serrant les doigts sous le faible bruit de son doigt, tapotant le volant, je me sentais un peu. Inutile ? Non, de trop ? Je n’en savais rien. Ça me peinait de le voir ainsi. Pourquoi ça me peinait d’ailleurs ? Détournant le regard je regardais la route, silencieuse, mes lèvres ressortant alors que je fredonnais un air de musique quelconque. Arrivant devant chez moi, je pris mon sac et sortie sans un mot. Contournant la voiture par le devant, histoire qu’il ne parte pas directement, je me penchais pour qu’il ouvre la vitre de son côté. Une fois fait, je m’accoudais, entrant la tête dans l’habitacle, totalement penché vers lui. Putain de voiture basse. Les jambes pliées, je lui souris doucement, regardant alors l’enveloppe à l’arrière. « On se voit dans trois jours alors. N’oublie pas de me filer l’heure et tout ça. » Dis-je doucement en le regardant à nouveau. Soupirant, je passais faiblement une main dans mes cheveux. « Merci encore pour hier soir. Et… C’est peut-être rien mais. Si jamais t’as envie de décompresser ou quoi comme ce soir, n’hésite pas à m’appeler. Je te tiendrais compagnie autant de fois que tu le veux. » Dis-je en le regardant de façon sincère. C’était presque la première fois de ma vie que je le regardais avec autant de sérieux. « C’était agréable. Vraiment. » soufflai-je en baissant le regard. Et bizarre aussi. Mais je préférais passer toutes mes soirées comme ça avec lui, qu’au club et à subir ses colères et autres. « Soit prudent. » Dis-je en me redressant. Cette dernière phrase était loin d’être pour son retour chez lui. Mais pour bien tout autre chose. Je ne connaissais rien de sa vie, mais il était clair, que la venue de son père ne l’enchantait guère. C’était triste de voir un fils ne pas aimer ça.


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Ce message a été posté Lun 30 Nov - 22:50
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avec hirako rukia
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La laissant passer devant son véhicule, le brun passa l'une de ses mains dans ses cheveux, la regardant sur le côté, la vitre baissée. On se voit dans trois jours alors. N’oublie pas de me filer l’heure et tout ça. Hochant simplement la tête, il lui enverrait sûrement un message dans le jour à venir, histoire de laisser passer les événements présents. Bouleversé certes, mais ce n'est pas ça qui lui fera oublier son seul but et ce pour quoi il a créer son clan. Bien au contraire, cela le motivé d'autant plus : il était prêt du but. Il le sentait et rien que par cette pensée, il était impatient. Merci encore pour hier soir. Et… C’est peut-être rien mais. Si jamais t’as envie de décompresser ou quoi comme ce soir, n’hésite pas à m’appeler. Je te tiendrais compagnie autant de fois que tu le veux. Haussant un sourcil, Jae resta cependant silencieux, mais un air reposé sur le visage, plus agréable et plus serein que son air sévère et indéniable habituel. C’était agréable. Vraiment. De rien. Elle état sincère et cela se voyait. Lui aussi l'avait été, autrement, aurait-il prit la peine d'ouvrir la bouche ? Non, jamais. Parler inutilement, ce n'était pas son délire et encore moins, son genre. Soit prudent. Un léger sourire amusé sur les lèvres du lion, il secoua légèrement son visage. Elle s'inquiétait maintenant ? Cette fille était véritablement bizarre et incompréhensive ! Bonne fin de soirée. Lorsqu'elle se décala, il partit donc à son allure habituelle. Il ne prit pas la route de son appartement mais celle de son qg, pénétrant à l'intérieur une fois sur place, virant la veste de son costard à l'intérieur de sa voiture, attrapant ensuite la lèvre en la brûlant avec son briquet. - Un écrit de son cher paternel. Il ne la lierait pas, au péril de tuer les trois premiers passants sous sa haine grandissante. Montant les escaliers du bâtiment, Jae entra dans son bureau assez violemment : il y avait déjà son cousin, et quelques uns de ses hommes. Aux côtés du plus jeune, il posa sa main dans son dos, légèrement penché au dessus de l'utilitaire, observant le plan des lieux dans lesquels sont géniteur se trouverait. On va lui niquer sa face de merde à cet enculé.

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