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 » [OKINAWA] i wish we could undo the pain. | ft Roy

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 11 Jan - 0:02





Bravo, gros malin, tu vas faire quoi, maintenant, en pleine nuit? Regarder la porte comme s’il s’agissait du Messie en attendant qu’elle s’ouvre comme par miracle. C’est tout ce que je peux faire, de toute façon, puisque je n’ose pas y frapper, mais que je n’ai pas non plus envie de faire demi-tour. En plus, ça servait à rien d’venir, s’il me voit dans cet état il va m’engueuler. Ou alors je sens pas l’alcool ? Tu plaisantes Ryû, la concierge t’a regardé comme si tu sortais de l’asile. Ouais, j’me rappelle, elle a demandé si j’allais bien et j’ai répondu comme ça. Un peu cassé, en fait. Mais ouais, ça va bien. Ça va même très bien. J’attends juste qu’on m’ouvre sans avoir frappé. Normal.

En fait, j’aimerais me rappeler des raisons pour lesquelles j’suis venu jusqu’ici. Sans doute à propos de Yun Hua ? Ouais ! J’dois parler à Roy de Yun Hua. Puis lui dire qu’il me manque aussi. Qu’Okinawa c’est loin quand on a besoin de parler et que j’préfère le voir en vrai. Mais ça il comprendra p’t’être pas ? Clair que d’la part d’un mec à moitié jeté, ça risque d’être difficile. J’hésite encore. Je sonne et j’me cache ? Allez, ça peut marcher, non ? Ce con est trop intelligent, il me verra directement. Et il va m’engueuler.

J’me rappelle, vous savez, il m’a dit que j’devais pas venir, sauf si c’était urgent. C’est urgent, genre, j’suis papa, tout ça, mais. Mais. Mais ça c’est peut-être pas urgent pour lui. J’sais pas c’qui l’est vraiment en fait. Peut-être la fin du monde ou la rupture de stock de gants de baseball ? Ou alors la fin des cartouches d’encre de stylo que les grands joueurs utilisent pour signer les balles. J’suis sûr. Allez. Allez Ryû, courage. Sois intelligent. Fais quelque chose de malin, utilise ton cerveau incroyable. J’sais pas moi.

Sur cette pensée, je sors mon téléphone portable et pianote sur le clavier du mieux que je peux.

« Hey Roy, y a quelqu’un devant ta porte qui me ressemble. Va lui ouvrir. C’est pas moi, hein, et faut pas l’engueuler, il est gentil. »

La cohérence du message est parfaite, je l’avoue. Pourtant, je ne mets que quelques secondes de plus à envoyer le message. Oui, j’ai fait le chemin entre l’hôtel et cet appartement totalement ivre. Ça dérange quelqu’un ? J’aimerais juste qu’on m’ouvre. Que Roy m’ouvre et qu’il me dise qu’il va bien. Oui, en fait, c’est peut-être tout simplement pour ça que je suis là ; pour être sûr que mon meilleur ami va bien.

« Enfin non, j’ai menti, c’est pas vrai ! Il est parti. »

Oui, bon, le message d’envoie plus. Je fais quoi ? Je reste ? J’attends de voir s’il croit le premier ? Je regarde le téléphone, plongé dans ma détresse. S’il ouvre, je suis un homme mort. S’il ouvre pas, je suis juste un homme bourré. Quitte à choisir. En fait, je préfère ne même pas choisir.


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 11 Jan - 10:42





Un mois. Cela faisait déjà presque un mois qu’il avait déménagé à Okinawa et s’était trouvé un petit appartement en location. C’était différent de Tokyo mais étrangement, le jeune homme s’y plaisait bien. Les habitants étaient agréables, chaleureux et tout n’était pas si pressé que dans la capitale. Bien sûr, sa ville natale lui manquait, principalement ses parents et ses amis, Ryû aussi. Toutefois pour le moment Roy appréciait être ici, il n’était pas stressé et essayait de ne pas penser au plus gros de ses soucis qu’étaient son coeur qui lui faisait bien des siennes parfois. Comme promis, il avait envoyé des mails à son meilleur ami assez souvent, il appelait ses parents de temps en temps et profitait simplement du « repos » qu’on lui accordait à Naha. Il était obligé de travailler pour subvenir à ses besoins néanmoins le garçon ne forçait pas même si l’envie d’aider était inné chez lui. Il travaillait dans un grand marché, ce qui était tellement différent de son précédent métier qui lui manquait également d’ailleurs. Ne plus faire de baseball était frustrant cependant le garçon n’en parlait pas, pas même du fait qu’il était un grand passionné. Il avait rangé ce sport dans un coin profond de son coeur et les seuls fois où il acceptait d’en parler, qu’il pratiquait encore un peu, c’était lorsqu’il entraînait son fils qui semblait avoir hérité de son fanatisme.

Aussi étrange que cela puisse paraître, le garçon n’était pas seul ici et s’avérait être même plutôt bien entouré. Ce qui était agréable était que personne ne le connaissait au début, personne ne savait pour sa maladie ni de ce qui l’avait pu endurer par le passé et on ne jouait jamais au curieux sur sa vie privée. D’un naturel sociable, il s’entendait avec tout le monde et chacun se soutenait à sa manière, se souriait pour rendre une journée plus belle. Lui-même, ça l’avait grandement aidé à sortir la tête de l’eau, à ne pas se noyer et voir plus loin que ce que son satané destin lui avait apporté. Peut-être finirait-il par mourir, peut-être que cela arriverait plus tôt que prévu et il en était toujours aussi terrifié seulement il avait pris la décision de ne pas se lamenter, de vivre comme il le pouvait, d’apprécier chaque chose à sa juste valeur. Pour profiter réellement, Roy aurait sûrement du retourner sur Tokyo, là où se trouvait sa vraie vie, ses proches cependant il ne l’avait jamais fait. Probablement parce que c’était ce qui l’effrayait le plus... Retourner là-bas signifiait retomber dans une vieille routine qu’il n’avait guère apprécié les derniers jours et à choisir, il préférait la tranquillité à la vivacité. Il avait changé toutefois cela n’avait pas été une question du choix, il avait du adapter son rythme de vie à sa condition. S’il partait vivre dans la capitale de plus bel, il serait sujet au stress au nouveau, à la douleur, au doute et il ne voulait pas en arriver là. C’était cruel et égoïste, principalement pour son entourage qui avait été présent pour lui pendant des années mais qu’il avait fui en s’éloignant d’eux. Il aurait pu sélectionner une destination moins lointaine, plus facilement accessible, ne serait-ce qu’en voiture. Hors, il avait décidé Okinawa. Parce qu’il avait toujours rêvé de partir quelques jours sur cette île, qu’elle lui avait semblé particulière, différente et qu’en avion, ce n’était pas si loin.

Assis sur son canapé, fatigué, le jeune homme était confortablement installé devant sa télévision alors qu’Haru dormait depuis quelques temps déjà. Sa surprise fut néanmoins des plus grandes à la vue d’un message qu’il venait de recevoir tandis que de ses sourcils froncés, il dévisageait sa porte comme si cette dernière lui donnerait une réponse. Est-que Ryû avait bu ou bien n’était-ce qu’une plaisanterie de sa part ? Si c’était la première option, il risquait de passer un sal quart d’heure. Roy lui avait demandé d’arrêter de faire n’importe quoi, à plusieurs reprises d’ailleurs et son petit doigt lui pressentait que son camarade ne l’avait pas écouté. Encore. Posant son téléphone sur la table de salon, le jeune homme se motiva à se lever et aller voir - sait on jamais. Il ouvrit la porte vivement, nullement étonné de le voir sur le seuil de son palier mais la lueur dans ses pupilles était sévère. Ryû n’aurait jamais dû venir ici et surtout, pas dans cet état là.

- Tu te fous de moi ?! S’emporta le garçon sèchement avant de le tirer par le col pour l’obliger à rentrer et fermer derrière lui.

Il sentait l’alcool à plein nez et si l’hôte ne se retenait pas, il lui aurait mis des claques pour le réprimander.

- Tu as bu ?

Ce n’était même pas une question en réalité puisqu’il avait déjà la réponse.

- Explique-toi avant que je ne me retienne plus et que je t’en mette une !

La définition du mot « zen » parut tout à coup devenir une notion inconnue mais c’était plus fort que lui. Roy ne savait pas rester calme quand il voyait son camarade se rendre aussi misérable, ne cherchant pas à faire d’effort pour aller mieux de ce côté là. L’alcool n’arrangerait rien, il lui avait répété un nombre incalculable de fois donc qu’il ne s’étonne pas si le jeune homme était furieux. Il aurait pu s’en inquiéter néanmoins quand il s’agissait de son meilleur ami, à ce sujet là principalement, la colère dominait tout le reste. Toujours. Peut-être qu’en vérité, là était sa manière de montrer à quel point il se faisait du souci pour lui.  



Anonymous
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Ce message a été posté Lun 11 Jan - 13:12





Il a ouvert, folie. Comment je survis maintenant ? Je pince les lèvres et mes yeux contemplent le sol avec une attention incroyable. Il a pas des questions plus connes encore ? J’ai bien envie de lui demander, mais j’crois qu’il va me casser la gueule si j’ose. Pauvre de moi, quoi. Plus important : il faut que j’donne une explication. Mais genre, qu’est-ce que j’peux expliquer ?

« J’étais tout seul à l’hôtel, j’allais r’tourner à Tokyo, mais j’ai bu, puis j’ai encore changé d’avis. »

Le discours est toujours aussi cohérent, visiblement. Encore plus quand je joins le geste à la parole en essayant d’expliquer tout ça avec mes mains. On imagine comment je représente Tokyo ? Avec Skytree. Bon, on dirait un peu que ça ressemble à rien, hein. Je ferme les yeux pendant quelques secondes et me pince le nez durant quelques secondes.  J’fais d’la merde un peu, hein. Ça tourne aussi.

« Faut qu’tu r’viennes, t’es trop loin ici. »

Il est juste à côté de moi ? Oui oui. À côté de moi, on va dire ça. C’est pour ça que je parle aussi fort évidemment, parce que j’ai peur qu’il ne m’entende pas. Quelle vie.

« M’frappe pas, s’teplait. »

Pourtant, je mériterais tellement qu’il m’en mette une. Il me demande d’arrêter mes conneries et, évidemment, je continue. D’un autre côté, comment vous voudriez que je m’en sorte si je n’arrive pas à gérer mes problèmes sentimentaux, que mon enfant voit le jour sans que je sois tout à fait prêt à l’assumer et que, en plus, mon meilleur ami se barre de la ville, comme ça, soudainement ? En fait, voilà, c’est de sa faute à lui, pas la mienne. En un soupir de dépit, je m’appuie sur son épaule, désespéré. Oui, bon, peut-être que le monde bouge un peu trop là. J’dois pas vomir, ça serait dégueulasse. Je ferme les yeux encore, fort en plus. J’vais mourir ce soir, c’est ça la vérité vraie. Celle que tout le monde doit savoir.

« Fallait qu’je vienne, tu sais. T’as dit d’venir que si c’était urgent. »

Oui, oui, c’est urgent un accouchement, surtout dix jours après. Un soupir m’échappe et j’essaie de me redresser un peu, de sortir de mon état un peu chelou, mais le jour où dégriser sera aussi facile, on m’appellera dieu pour de vrai. Je mets toujours cinq ans à trouver mes mots.

« J’ai pas bu beaucoup en plus t’sais. Une. Non. J’sais pas. Deux bouteilles ? »

Eh, j’tiens à ma vie, j’vais pas lui dire de quoi. Peut-être que c’était de l’eau, hein ? Ouais, de l’eau russe. Des petites bouteilles, j’tiens pas à mourir. J’sais plus. Si ça tombe j’ai juste bu un panaché. Oui oui, voilà, un panaché ! Avec beaucoup de limonade en plus. Comment j’ai fait pour marcher jusque ici ? Sans doute parce que l’alcool n’était pas encore tout à fait parvenu au cerveau, quelque chose comme ça.

« J’peux m’installer ici ? On vivra ensemble, en ermites. En amoureux ! »

Oui, Ryû. Ta gueule maintenant, t’es gentil, mais les blagues dans ton état c’pas le plus recommandé.


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 11 Jan - 14:52





Il devait se contenir, garder ses poings serrer pour ne pas commettre de meurtre avant la fin de la soirée. Il aurait du être le premier heureux que son meilleur ami choisisse de lui rendre visite toutefois il ne parvenait pas à l’être. Qu’il vienne le voir ne l’aurait jamais dérangé mais pas dans cet état là. Pas ivre. Ca, Roy ne le supportait pas et il faisait un effort surhumain pour ne pas le laisser à la porte. C’était tout ce que Ryû mériterait. Et ce n’était pas parce qu’il lui demandait de rentrer que cela changerait quelque chose. Peut-être que oui, son départ en était quelque peu la cause néanmoins son camarade n’avait pas intérêt de l’accuser là-dessus, le fait qu’il boit autant ne datait pas d’hier et son attitude ne le convaincrait pas de revenir à Tokyo. Jamais. Le garçon ne culpabilisait pas sur le sujet, pas même d’être parti si vite, sans prévenir parce que cela lui était nécessaire et se dire que son collègue n’avait peut-être pas compris ça l’ennuyait un peu plus. Ce n’était pas parce qu’il était loin de lui qu’il ne pouvait pas être présent pour ce dernier s’il en avait besoin. Il n’avait nullement l’intention de l’abandonner et pour une fois, il aurait aimé qu’on le laisse penser à lui, émettre ses propres choix et qu’on ne l’empêche pas de partir si tel était son désir. Il avait assez donné par le passé et il ne se sentait pas prêt de rentrer de toute manière.

« Je ne reviendrais pas. » Avait-il déclaré d’un ton tout aussi stricte que précédemment « Pas de suite. Et arrête de crier, je ne suis pas sourd ! »

S’il réveillait son fils, la main risquait de partir toute seule sans que le père n’ait pu la contrôler. Il était vraiment furieux contre lui et cela se reflétait au sein de ses pupilles qui brillaient d’une expression indescriptible. Il aurait aimé plus d’explication et pas que son vis-à-vis reprenne les mots qu’il avait employé dans sa lettre. Est-ce que la raison de sa venue était réellement urgente ? Pourquoi ne l’avait-il pas appelé avant de venir alors ? Qu’est-ce qu’il se passait encore ? Evidemment que Roy en était tout de même inquiet, qu’il aurait voulu savoir ce qui tracassait tant son meilleur ami et pourquoi il s’était à nouveau mis minable sans avoir cherché à en discuter avant ? Probablement la raison pour laquelle lui était si en colère. Il détestait le voir constamment dans ces conditions, sans qu’il ne fasse d’effort pour s’en sortir et qu’il allait aussi se bousiller la santé avec ses conneries. Ryû avait toute une vie devant lui, il avait la chance d’avoir ça mais il ne la saisissait pas... Un soupir franchit ses lèvres sans qu’il ne daigne lui répondre, claquant sa langue afin de ne pas craquer, ni même de lui mettre plus d’une claque en pleine face.

- Je ne veux pas d’un amoureux comme toi ! Tu m’expliques qui voudrais de toi là, en cet instant hein ?! Je suis le premier à t’aider et tu le sais ! Ca n’a jamais changé mais quand je te vois comme ça, je me demande pourquoi je continue de le faire !

Cela ne servait à rien de s’emporter. Son interlocuteur était saoule, ce n’était pas comme si cela était très utile de lui faire la morale dans son état cependant ça avait été plus fort que lui. Pendant l’espace d’un instant, le garçon ferma ses paupières, inspirant profondément afin de garder son calme puis les avait rouvert avant de déclarer plus posément.

- Maintenant déshabille-toi et va prendre une douche. Tu pues l’alcool.

En soit, il ne lui avait même pas laissé le temps de faire un mouvement qu’il l’avait tiré par le poignet pour le mener dans la salle de bain. Il ignorait encore combien de temps il faudrait avant que son meilleur ami prenne conscience de ses actes et qu’il arrête pour de bon de le tourmenter autant. Rien que d’y penser, ça le sidérait sur place.


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 11 Jan - 22:33




« Mais Roooooooooy ! »

Pliz, Roy, fais pas ta chienne et reviens à la maison, on a des takoyakis. On a juste pas de poulet, mais j’sais qu’il s’en fout qui ait du poulet ou pas, il m’accepte comme je suis, comme chez le grand M. J’vous jure, j’suis prêt à lui faire la bouffe s’il veut, mais qu’il revienne ! Et qu’il prenne pas son ton de prof là, ça m’énerve quand il fait le prof monsieur j’sais tout pouet pouet. Genre, j’sais pas, Haru ça lui manque pas son école, ses amis ? Il a des amis aussi, Haru, non ?

« Et j’crie pas. »

Même quand je murmure, on dirait que j’parle à voix haute. Basse, mais haute. Enfin, vous comprenez ? On demande un traducteur pour homme ivre. Qui parle entre ses dents. Pour faire moins de bruit, oui. Le désespoir, c’est vraiment triste quand même. T’as un meilleur ami, tu viens le voir, tu lui vomis ton amour à la gueule et pour IL S’EN BAT LES STEACK. Ohlala, si j’pouvais je pleurerais, mais j’suis un bonhomme alors je pleure pas, voilà.

« Mais. » Mais quoi ? On attend la suite de l’argumentation, là. « PARCE QUE TU M’AIMES. »

Oui, évidemment. Ça crève les yeux qu’il m’aime, ça se voit pas ? Je peux pas m’empêcher de rire quand il reprend la parole, un bon vieux ricanement moche. Celui qui veut dire que la grosse connerie arrive, mais que je peux pas m’en empêcher, et que je trouve ça drôle en plus. Irrécupérable.

« T’as vu, tu m’aimes, tu veux que j’me déshabille. En vrai c’est juste une excuse pour contempler mon corps de rêve parce que t’es frustré. »

Ok Ryû, maintenant tu te tais et tu obéis, ok ? T’façon c’est pas comme si je le suivais à la salle de bain depuis qu’il avait osé prononcer son ordre, hein, noooon. Il est sage, le Ryû, il obéit. Il rit comme un con, mais il obéit.

« Pwah t’sais on devrait pas venir dans la salle de bain, reste dehors, après ça va mal tourner, ohlala. »

Et ouais, je l’ai poussé à deux mains, doucement, pour qu’il recule et qu’il sorte de la salle de bain. C’est mieux, hein, on va pas tenter le diable hein, surtout s’il aime mon corps. Je sais qu’il l’aime, il me l’a montré l’autre fois. Distance de sécurité entre lui et moi quoi. Bon, ok, j’ai peut-être cherché aussi, mais c’est pas grave, hein ?

« Tu t’en vas hein ? J’suis pudique comme gars. »

Bien sûr. Et je fais un signe pour qu’il s’en aille alors que je commence à enlever mes vêtements. Puis, évidemment, avant d’enlever mon pantalon, je regarde autour de moi et je commence à fouiller les tiroirs pour trouver de quoi me laver. Et je mets les choses par terre puisque je trouve pas. Allez moussaillon, on s’en va trouver des rubis dans l’épave de Bob Morane !

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 12 Jan - 0:02




Blasé, Roy ne pouvait pas être autrement. En colère aussi certes néanmoins cela n’arrangerait rien dans une telle situation. Ce n’était pas comme s’il n’était pas habitué de toute manière. Ce n’était pas la première fois qu’il croisait un Katsura complètement pété toutefois à choisir, il aurait préféré que rien de tout cela n’arrive et que quitte à ce que son meilleur ami lui rende visite, qu’il le fasse en étant sobre. Il n’avait pas envie de l’entendre lui faire des déclarations bizarre ni même de lui avouer qu’il l’aimait alors qu’en cet instant précis, il ne l’aimait pas du tout. Il détestait le voir ainsi et il détestait que Ryû ne soit qu’un incapable fini. Le jeune homme n’avait pas relevé, se contentant de l’observer dans un soupir avant de l’obliger à le suivre dans la salle de bain.

« C’est ça, je suis frustré » Avait-il soufflé, désespéré « Maintenant magne-toi. »

Qu’est-ce qu’il en avait affaire de son corps de rêve sérieusement ? Il avait le même et il était certainement plus musclé que lui d’ailleurs. Le sport, ça paye. Enfin le préférable était que son camarade n’émette aucune réflexion obscène parce que se connaissant parfaitement, Roy risquait de s’évader dans des pensées tout aussi étrange comme celui de le contempler afin de comparer et de s’assurer que son torse était mieux que le sien. Oui, il était idiot et alors ? Un homme reste un homme et ça a également une sacré fierté. Principalement à ce niveau là d’ailleurs. Quand on ne parlait pas de ce qu’il y avait entre les jambes, bien sûr. Son sourcil s’était arqué toutefois à la remarque de son vis-à-vis se demandant ce qu’il lui passait par la tête pour qu’il fasse de tel sous-entendu. Il n’était tout de même pas sérieux là, si ? Un sourire qui ne devrait certainement pas être là naquit sur les lèvres du garçon tandis qu’il songeait ô combien il devrait l’enregistrer et le filmer aussi. Il avait été le premier à le rejeter après ce qu’ils avaient fait mais il était également le premier à faire des avances étranges aujourd’hui. Cela ne devrait pas autant l’amuser mais c’était plus fort que lui. Ryû ne cesserait jamais de le surprendre et à cet instant précis, il lui semblait être tout à coup un mystère.

- Toi, pudique ? Tu te fous de moi ?

Naturellement, ses yeux avaient détaillé le torse de son camarade avant de se contempler lui-même discrètement. Il le savait que son corps était meilleur que le sien ! Il ne fallait pas se fier aux paroles d’un homme ivre de toute manière, il racontait toujours n’importe quoi. Le bruit le sortit de ses rêveries et ses pupilles se dilatèrent à la vue de son collègue qui était en train de « foutre » littéralement un vrai bazar dans sa salle de bain.

- Eh, ça suffit ! Le réprimanda Roy en s’emparant de son poignet afin de l’arrêter, Ce n’est pas possible, Bordel. Tu es incorrigible.

Il n’hésita pas une seule seconde que sur ses dires, il le força à se reculer avant de le déshabiller de lui-même, sans la moindre gêne et de le pousser dans la baignoire. Ni une ni deux, il avait ouvert le robinet pour se saisir du pommeau et de l’arroser à grand jet.

- Maintenant dépêche-toi de te laver parce que ça, je ne vais pas le faire à ta place. Et je t’assure que si tu ne le fais pas, ça va faire très mal.

Au vue du regard qu’il lui adressait, il était préférable que Ryû suive son conseil. Vraiment.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 12 Jan - 0:43





Hm. Oui, il est frustré, même que j’en suis sûr ! J’ai pas sept ans, non non, c’est la vodka qui fait ça, j’vous jure. Katsura Ryû, trente-et-un ans, professeur d’informatique, oui oui. OUI. I SWEAR. Et je le regarde comme s’il mentait, parce que je suis convaincu qu’il ment, j’vous jure. Et je lui demande de partir parce que ça vaut mieux pour sa vie et pour la mienne, parce qu’on est suffisamment con d’habitude, sobres, alors je veux pas imaginer bourré. Mais qui est bourré ici, hein ? Pas moi. Je souris comme un idiot.

« Bah non, j’suis pudique. Eh. Pourquoi tu me juges ? »

Parce que j’suis à moitié nu ? Foutaises ! J’suis très bien comme ça, puis j’me balade pas la banane à l’air hein, ça va encore. J’pourrais, mais ma pudeur légendaire m’retiens. Ou alors c’est simplement parce que j’me suis lancé dans la découverte du contenu des armoires de mon meilleur ami et que je ne parviens pas à trouver ce que je veux ? Voilà une foutrement bonne question, tiens. Je fronce les sourcils et rive le regard sur Roy lorsqu’il m’arrête, affichant une moue boudeuse alors qu’il me gronde. J’suis pas son fils, bordel de merde, qu’est-ce qu’il fout ?

« Mais j’cherchais… Quelque chose ! »

Ta dignité, sans doute. On sait pas trop où je l’ai perdue, celle-là, mais il paraît que les chances de la retrouver son maigres. Et je me retrouve contraint de me rendre dans la baignoire après qu’on m’ait sauvagement arraché les vêtements qui me restaient. Je regarde l’évacuation de l’eau d’un air profondément passionné avant de lever les yeux vers Roy, amusé suite à ses paroles.

« T’as vu, j’avais dit que c’était juste une excuse. Et ça, c’est juste une excuse pour me toucher. »

Et une excuse pour dire de la merde ? Hinhin. Faudrait peut-être qu’on appelle le centre pour dire que quelque chose ne va pas, non ? Je continue à sourire comme un imbécile alors que je regarde Roy, jusqu’au moment où je baisse les yeux vers mon propre physique et qu’une grimace mécontente s’empare de mon visage.

« C’EST FROID PUTAIN. J’peux me laver tout seul, t’sais. »

Au final ça m’embête peut-être un peu quand même ? J’sais pas, mais c’est vrai que j’peux me laver tout seul, comme un grand ! Il a pas besoin d’me laver, non non. Diversion. Je choppe le pommeau comme je peux, puis je le tourne vers lui. Inondation, mais on s’en fout, y a pire dans la vie. Le réchauffement climatique sera pire Okinawa existera peut-être plus, qui sait ? Plus de Roy, plus de Ryû. Ohlala. On va tous mourir noyés, comme des poissons, des sushis ! Et je ris comme le dernier des imbéciles, tout fier.

« T’as vu, c’est froid ! »

Oui, bien sûr. Clair que bourré à l’eau, ça va le faire. Reste qu’avec un peu de chance, je vais dégriser plus vite maintenant. Et on ne dira rien du commentaire suivant, évidemment.

« Au moins ça te calmera, fufufu. »


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 12 Jan - 14:43




Ryû lui avait dit plusieurs fois qu’il avait l’intention d’arrêter ses bêtises, qu’il ferait des efforts mais jusqu’à preuve du contraire, Roy n’avait pas le souvenir d’avoir vu son meilleur ami essayait de changer. Bêtement, il avait pensé que son accident aurait pu lui servir de leçon néanmoins, non, tout était resté pareil et cet idiot se retrouvait présent devant lui, complètement ivre. Il en avait assez de jouer le rôle du parent avec son enfant qui n’était pas capable de gérer correctement sa vie. Son camarade se plaignait sans arrêt, il lui rétorquait ô combien tout lui était difficile, qu’il avait souffert énormément et qu’il ne savait pas quoi faire. Roy n’avait jamais jugé cela, il l’avait même parfaitement compris seulement jamais son vis-à-vis n’avait tenté de bouger ne serait-ce qu’un petit doigt pour aller de l’avant et s’en sortir. Ce n’était pas en passant à son temps à se plaindre et à boire qu’il parviendrait à quelque chose. Peut-être qu’il n’avait pas assez de volonté cependant à un moment il fallait réellement se décider à propos de ce qu’on souhaitait dans la vie. Si l’objectif de Ryû était de devenir quelqu’un de bien, de réussir dans ce qu’il entreprenait alors il était sûrement temps qu’il arrête ses bêtises pour de bon. Il avait de la chance d’avoir un ami comme lui, sincèrement. Nombreux étaient ceux qui l’auraient abandonné au coin de la route parce qu’ils en avaient assez de se battre contre un mur infranchissable. Hors, au contraire de lui, le Kasahara était un battant, il ne reculait pas devant l’adversité et il n’était pas capable de le laisser de côté de toute façon. Il était juste fatigué et se demandait jusqu’à il parviendrait à supporter les idioties de son meilleur ami. Heureusement pour lui que Roy avait de la patience à revendre.

Certes, cela dépendait des points de vue quand on le voyait réagir et arroser l’alcoolique à l’eau froide sans le moindre remord. Mais ceci était probablement une question de sadisme aussi, ou de vengeance.

« Ca t’apprendra à déblatérer tout un lot de connerie ! »

Peut-être que ça l’aidera à dégriser plus facilement également. Ou peut-être pas. Ryû était intenable. Le pire de tous. Et la bouche de l’hôte s’était ouverte en gros sous la surprise avant qu’il ne s’empare du pommeau de douche et le frappe pour avoir oser le tremper.

« Ce n’est pas moi qui suis bourré, abruti ! » S’était-il exclamé avant de s’essuyer le visage de son bras, encore choqué de l’acte de son vis-à-vis.

On ne parlait pas du fait que ce dernier avait créé une sorte de lac dans la salle de bain ni que Roy devait à nouveau se contenir pour de pas faire de meurtre. Ce n’était pas le moment de tomber malade non plus. Redonnant l’objet à son meilleur ami, il retira son tee-shirt trempé pour le balancer par terre puis alors qu’il s’apprêtait à reprendre son bien, il glissa. Tel un abruti... Et pour sur que lorsqu’il s’était retrouvé à moitié dans la baignoire, son sang n’avait fait qu’un tour mais il était parvenu à rester calme. Trop calme. Tant pis pour son jogging, le jeune homme s’était placé debout face à son interlocuteur à qui il vola le pommeau d’un geste sec, non pas sans le foudroyer de ses yeux noirs. S’ils pouvaient envoyer des balles, ils l’auraient sûrement déjà fait depuis longtemps. Il ne pourrait dire exactement pour quelle raison il avait fait ça mais c’était certainement par vengeance. D’un geste brusque, il avait relevé le jet d’eau en plein visage de son camarade avant de couper le tout et de le frapper encore une fois derrière la tête. Ca le défoulait et ça lui faisait du bien.

- Tu te laveras demain. J’en ai marre de toi, sort de là.

Sur ses dires, lui-même avait quitté la douche pour retirer son pantalon et tendre une serviette à Ryû qui le désespérait de plus en plus. Il essayait de ne pas trop le regarder non plus parce que mine de rien, c’était bizarre. Il doutait de pouvoir le regarder comme avant, vêtu de la sorte - en soit sans rien - à présent. Cela le gênait plus que Roy ne l’avouerait et il n’était pas à l’aise non plus dans sa propre tenue.

- Tu fais encore une connerie et je t’assomme !

Ca serait peut-être plus simple, en effet.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 12 Jan - 19:38




J’vous jure, il a mérité que j’arrose son appartement ! Oui oui ! Bon, en vrai j’ai seulement arrosé son haut et sa salle de bain, mais il paraît que c’est facile de faire une montagne de rien du tout. T’façon, c’est moi qui ai raison pour le coup, et j’crois qu’il l’a pas encore bien compris. En plus il dit qu’il est pas bourré. C’est ça, il met souvent les gens à poil dans la baignoire pour les arroser avec de l’eau gelée ? Il veut que j’fasse une hydrocution ? Le con. Et je boude, je râle, tout ce qu’on veut, comme d’habitude. Et il m’a frappé, et il m’a rendu le pommeau. Oui oui. Quelle vie, j’vous jure. C’est quand même triste la vie dans ces conditions. Et encore plus quand Roy se retrouve à moitié dans la baignoire et que je ricane comme l’imbécile que je suis, trouvant la situation tellement, mais alors tellement drôle. On devrait me maudire pour ce genre d’attitude, vraiment.

« Maaaaaais ! » Et j’agite les mains pour pas avoir toute l’eau dans la figure. Et je proteste encore. « Arrête quoi ! »

Genre si j’meurs de froid il s’en fout ? C’est quoi cette vie ? Je râle encore et je pousse un soupir quand je retrouve encore la liberté d’être sec. Enfin, ça semble difficile, vu comment je suis trempé pour l’instant, mais on va dire que c’est quand même mieux que rien. Et Roy me donne des ordres maintenant. Je ronchonne un peu alors que je me redresse difficilement, en essayant de ne pas tomber comme la nouille trop cuite que je suis. J’ai la tête qui tourne. J’ai envie de vomir. On va éviter, hein. Capitaine d’un bateauuuu. Marre. Je ris un peu quand il enlève son pantalon et que je prends la serviette qu’il me tend pour l’accrocher désespérément à ma taille, comme je peux. Non, l’idée de me sécher avant ne m’a pas traversé l’esprit et je suis parti pour me promener dans la maison comme ça. Mais ça me vient alors que je passe une main dans mes cheveux et que je réalise que j’ai foutu de la flotte partout dans la salle de bain déjà inondée, alors j’enlève la serviette et je me frotte un peu pour éviter de goutter partout.

« J’ferai plus de connerie, promis, promis ! »

Oui, oui. Et c’est pour ça qu’après avoir noué la serviette autour de ma taille à nouveau, je prends la suite de Roy et saisis sa main en souriant un peu, fièrement.

« J’suis content d’être venu, j’ai cru que t’allais pas vouloir me voir ! »

Il aurait eu raison, soit dit en passant. Je souris un peu à mon meilleur ami, regarde l’appartement avant de reposer mon regard sur Roy.

« J’te dérangeais pas au moins, hein ? » Ça expliquerait sa mauvaise humeur ? Ohlala, j’espère que non quoi. « T’étais pas avec une meuf hein ? »

Bon bah si c’est le cas, elle a du sauter par la fenêtre et disparaître dans la nature, non. Rapidement, je hausse les épaules et adresse un large sourire à mon ami, sans lâcher sa main, regardant l’intérieur de l’appartement, comme je n’ai pas attendu pour quitter la pièce.

« T’sais, ton appartement à Tokyo il est mieux, tu devrais y retourner, vraiment. »

Tu radotes, Ryû, tu radotes. Et je frissonne comme un idiot à cause de la différence de température.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 12 Jan - 22:52




C’était d’un air dépité que Roy l’avait regardé s’aventurer dans son appartement à en mouiller le sol de partout. Et dire qu’il avait fait le ménage la veille... Un soupir franchit ses lèvres sans qu’il ne daigne bouger, qu’il réfléchissait à quoi faire hormis d’étrangler son meilleur ami qui ne méritait aucunement son attention en cet instant précis. Lui aurait juste voulu s’affaler dans son lit et dormir sans avoir à penser que le jour suivant, il devrait à nouveau nettoyer son logement de fond en comble parce qu’un imbécile ivre avait choisi de se balader à poil et tremper à l’intérieur. Il allait se motiver à le faire quand le dénommé « imbécile » se saisit de sa main pour le mener dans une autre pièce et que lui était forcé de regardé ailleurs que sur son vis-à-vis, mal à l’aise. Ne pouvait-il simplement pas s’habiller ? Certes, lui aussi aurait pu le faire d’ailleurs cependant ce n’était pas comme si Ryû lui avait accordé un moment de répit pour le laisser enfiler un nouveau jogging.

« J’aurais préféré te voir dans un autre état ! » Avait craché le garçon d’un ton plus sec qu’il ne l’aurait souhaité.

Il avait tenté, vainement, de retirer sa main de la sienne mais lui-même n’avait pas cherché à mettre tant de force pour se séparer de cette emprise. Son camarade était tellement bizarre qu’il ne parvenait pas à le déchiffre ni à savoir ce qui pouvait lui traverser l’esprit. Est-ce qu’il était si contrarié quant au fait qu’ils ne s’étaient pas vu depuis longtemps, que lui ai choisi de quitter la capitale pour s’installer à Okinawa ? Si c’était le cas, pourquoi n’avait-il pas pu comprendre que tout ceci lui était nécessaire pour aller mieux ? Surtout, pourquoi n’avait-il pas fait l’effort ne serait-ce que de lui rendre visite en étant sobre ? S’il avait des problèmes, le jeune homme ne l’aurait jamais mis dehors, il l’aurait écouté comme il l’avait toujours fait. Tout ceci le désespérait autant que ça l’inquiétait et le mettait hors de lui.

« Tu ne peux simplement pas te taire trente secondes ?! Qu’est-ce que tu t’inquiètes de me déranger maintenant après avoir foutu le bazar dans mon appartement... »

Il ne put se retenir qu’il souffla de plus bel avant d’hausser les épaules comme pour dire que ce n’était pas grave. Sa colère semblait se dissipait alors qu’à la place, Roy parait plus blasé qu’autre chose. Ce n’était pas comme si cela était bien utile de lui faire la morale dans sa condition de toute manière.

- Arrête avec ça, je ne retournerais pas à Tokyo maintenant.


Et s’il tenait tant que ça à le revoir là-bas, dans ce cas qu’il réfléchisse, qu’il se remette en question et qu’il lui montre vraiment que son retour en valait la peine. Pourquoi lui devrait-il être le seul à faire ce que l’autre souhaitait ? Ryû ne l’avait jamais écouté. Pourquoi donc le ferait-il ? Relâchant enfin sa main de la sienne, il le poussa légèrement afin qu’il se laisse tomber sur le canapé puis lui indiqua de ne pas bouger, qu’il revenait. Ce qu’il fit quelques minutes après, des vêtements propres dans les mains.

- Et habille-toi, tu m’énerves à te trimballer à poil comme ça !


Ca le dérangeait, oui, mais il l’admettait.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 0:10




Oh oui, mon idée est géniale, me balader dans l’appartement comme dans un camp de nudiste, ou presque. Roy aurait toutes les raisons du monde de me haïr, et pourtant il est toujours là, à répondre à mes bêtises alors que je l’emmène au travers de sa propre maison, sans même me soucier de ce qu’il me raconte. Il a une patience dingue. Et moi j’vais visiblement pas arrêter de jouer au con. Et je ne dis pas un mot en réponse à ce qu’il m’a dit un peu plus tôt, jusqu’à reprendre avec des questions débiles.

« Mais t’es méchant avec moi ! J’voulais plus venir au début, parce que j’voulais pas t’embêter !  »

La vérité ? Peut-être bien. En plus, j’ai fait un effort pour ne pas me précipiter chez lui, au début. Enfin, avant de descendre deux petites bouteilles de vodka et de me ramener comme je l’ai fait. Je sais même pas comment j’peux encore être en vie, là, de suite. J’suis un super héros, je crois. J’abuse. Un soupir m’échappe et j’me tiens toujours à Roy comme si ma vie en dépendait. Et pourquoi il est si rude envers moi, hein ? Je crois que cette histoire de douche m’a calmé légèrement quand même.

« Mais pourquoi ? » Question stupide, bien sûr. « Tu te plais vraiment ici ? »

Je suis confus, maintenant. Il aime vraiment cet endroit moche ? Enfin, c’pas chez lui, c’est pas la maison. Je ferme les yeux, lâche un soupir, puis le laisse abandonner ma main et me laisse retomber sur le canapé, le suivant du regard alors que je réfléchis. Je peux pas le faire changer d’avis ? Vraiment pas ? Un soupir m’échappe alors que je réfléchis à une raison pour laquelle il pourrait vouloir revenir à Tokyo. N’importe quoi. J’ai un peu oublié la raison principale de ma venue. Pourtant, avant que je puisse vraiment trouver quoi dire, je le vois revenir et regarde les vêtements qu’il me tend d’un air dubitatif avant de sourire un peu.

« Ça te gêne de me voir à poil ? »

Aussi instable qu’une femme enceinte, j’vous jure. Je retire l’essuie qui entoure ma taille et me saisis des vêtements qu’il m’a tendu avant d’enfiler ceux du bas, à moitié assis, puis je pose le reste sur le bras du canapé avant de me redresser et de faire face à mon meilleur ami en souriant un peu.

« Tu dois pas avoir peur de moi, tu sais ? »

C’est précisément pour ça que je n’arrête pas de sourire et que je l’incite à s’asseoir sur le canapé ? Oui, oui. Je souris un peu, mais je ne pense pas que ça soit vraiment bizarre. Sans un mot, je m’assieds sur ses jambes à califourchon et je pose mes mains sur son torse.

« Tu vois ? »
Ce qu’il y a à voir ? Que rien n’est bizarre, bien sûr. Absolument rien, je suis juste à califourchon sur ses cuisses, les mains posées sur son torse alors que je le regarde dans les yeux. C’est tout à fait normal. Pas sûr qu’il soit d’accord avec moi.

« En plus on a fait pire, ça devrait pas te mettre mal à l’aise. »

Et moi, ça ne devrait pas m’amuser ? Faut croire que j’ai beaucoup réfléchi à tout ça et à ce qu’il s’est passé, même si je ne l’admets pas sobre.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 9:30




Roy ne comptait plus le nombre de soupir qu’il avait pu laisser échapper depuis la venue de son meilleur ami dans son appartement. Plus qu’en être énervé, il en était agacé et fatigué de son attitude, de ses questions aussi. A quoi cela lui servait-il qu’il lui réponde puisque de toute manière ce dernier ne comprendrait pas. Non pas parce qu’il était ivre mais qu’il ne paraissait pas avoir envie de comprendre quoi que ce soit. Il lui avait laissé une lettre où il lui avait expliqué pourquoi il avait besoin de partir quelques temps, dans ces mails, il lui en avait parlé quelques fois aussi. Il y avait trop de stress à Tokyo et tant que lui ne serait pas en mesure de canaliser tout cela, il refusait d’y retourner. Il ne souhaitait valser sa vie en l’air même si elle était déjà fichue et qu’il n’était plus qu’une question de temps avant qu’elle ne l’anéantisse. Hors, l’avantage qu’il avait en restant ici était qu’au moins, il ne songeait plus à tout ça, il profitait de chaque jour puis voir ces personnes se démener pour s’en sortir dans leur quotidien le motivait à faire de même. Ca lui donnait envie de se battre, de continuer et de ne pas baisser les bras. De profiter aussi. Dans la capitale, il y avait trop de souvenirs, trop de choses qu’il ne pouvait pas faire non plus et une pression inexplicable.

« Je t’ai déjà dit pourquoi. Et oui, je suis bien ici. »

C’était vrai que parfois lorsqu’il était seul et qu’il réfléchissait, il constatait ô combien Tokyo lui manquait. Ses proches de là-bas aussi. Sa vie n’était pas à Okinawa mais dans sa ville natal et cela ne serait jamais pareil de vivre ailleurs. Néanmoins pour quelques temps ça lui convenait, ça lui permettait de faire le point et de se détendre. Que Ryû le comprenne un tant soit peu, il n’était pas prêt de remettre les pieds dans la capitale pour l’instant. Rien que l’idée d’y songer le paniquait d’une étrange manière et il avait machinalement compressé ses phalanges au niveau de sa poitrine avant de s’échapper dans sa chambre. Il fallait impérativement que son camarade s’habille, la situation le déstabilisait plus que de raison et la réflexion que fit ce dernier à son tour le fit souffler pour la énième fois ce soir.

« Oui, ça me gêne. Donc habille-toi. »

N’importe qui le serait à sa place. Enfin, après ce qu’ils avaient fait chez lui, il n’était plus certain d’être capable de pouvoir le contempler aussi dénudé. C’était comme si quelque chose avait changé, ramenant certains souvenirs auxquels il était sûrement préférable de ne pas penser. Sauf que malheureusement pour lui, Ryû avait plus d’un tour dans son sac et que Roy aurait dû savoir qu’il n’aurait pas du s’assoir à ses côtés. Ses paupières avaient papillonné à plusieurs reprises à cause du choc quand son camarade avait jugé bon de s’installer sur lui, son corps restant complètement figé sans qu’il ne puisse faire le moindre mouvement. N’était-ce pas... Bizarre ? Il en avait même perdu la parole alors qu’il avait rivé son regard en sa direction. Le voir comme ça, l’entendre lui dire ses mots le ramenaient forcément à ce moment là... Il n’allait pas se le cacher, si ça avait été étrange, il avait quand même apprécié. Moins l’après certes. C’était la raison principale pour laquelle tout ça l’embarrassait plus que de raison. Il n’était pas certain de vouloir se rappeler de cet instant, des émotions qu’il avait pu éprouver et l’état dans lequel ça avait pu le mettre. Hors, qu’il le veuille ou non, son corps réagirait probablement de lui-même de toute façon et à choisir, le jeune homme préférait ne pas en arriver là.

- Arrête ça, qu’est-ce que tu fous ?
Soupira-t-il.

Difficilement, il essayait de garder une expression neutre bien que la situation le déstabilisait plus que jamais. Il avait voulu le repousser, l’obliger à se décaler cependant à peine sa main avait frôlé son torse qu’il l’avait retiré brusquement à cause du malaise occasionné. La dernière fois qu’il l’avait touché, ça avait été dans d’autres circonstances et il ne devrait pas songer à ça. Pas du tout. Comme si effectuer ce geste l’aiderait à voir clair dans ses réflexions, Roy avait machinalement clos ses paupières, les gardant fermé le plus fortement possible toutefois lorsqu’il les rouvrit, rien n’avait changé. Ryû était toujours là. Sur lui.

- Tu ne veux pas te décaler ? T’es lourd.

Mais bien sûr.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 11:58




Ce que je fous? J'aimerais bien pouvoir répondre à la question, figurez-vous. Cependant, tout ce que je parviens à faire est regarder Roy, un sourire discret aux lèvres, amusé par ce qu'il raconte, par ses réactions. Il est gêné ? Pourtant je suis à moitié vêtu maintenant, ça devrait pas le déranger. Je souris toujours, mais je suis fermement décidé à ne pas bouger alors qu'il pose une main sur moi et semble se raviser. Je garde les miennes à plat sur son torse, sans un mot, je guette juste ses réactions, amusé comme jamais alors qu'il reprend la parole.

« J'suis pas lourd, j'ai perdu du poids, rétorqué-je en ricanant un peu, sans lucidité. C'est mignon. »

On pourrait se demander ce que je trouve si mignon, si ce n'était pas aussi évident. Le comportement de Roy à mon égard, cette réserve par rapport à mes gestes, me semble tellement drôle, tellement paradoxal. On a couché ensemble, pas vrai? Ivre, je semble avoir totalement oublié ma réaction suite à cet événement particulier. J'ai réagi avec amertume, en reprochant à mon meilleur ami d'avoir adopté un tel comportement envers moi, mais force est de constater que j'ai apprécié la chose plus que je ne veux l'admettre. Suffisamment pour ne pas être gêné à l'idée de me retrouver si proche de lui maintenant. Ou alors est-ce simplement la preuve d'un profond manque de pudeur? C'est une possibilité.

Mes mains, jusqu'alors posées sur le haut de ses pectoraux, descendent un peu vers sa taille alors que mes yeux suivent leur mouvement. Je relève mes iris sombres vers ceux de mon meilleur ami, sans perdre le sourire qui s'est logé à mes lèvres, et je me retiens de rire un peu.

«T'es pas parti à cause de moi, hein? »

Quoi? Mais oui, j'ai lu sa lettre. Plusieurs fois même. On pourrait carrément se demander si je n'ai pas un problème de mémoire, mais en vérité je crois avoir été plus marqué que je ne veux bien l'admettre par le départ de mon meilleur ami. J'ai eu un comportement tellement cruel envers lui, j'ai refusé d'accepter ce qu'il s'était passé, j'ai agi comme le plus parfait des imbéciles. Et maintenant je me retrouve sur ses jambes comme si ça n'était rien? Je sais, en vérité, que ça n'était rien de plus qu'une fêlure dans ma fierté, que je n'ai pas trouvé ça aussi désagréable que je l'admets.  Mes pouces caressent un peu sa taille alors que je me redresse un peu pour m'approcher de lui et poser ma tête sur son épaule, l'enlaçant en laissant mes mains glisser légèrement dans son dos pour atteindre la chute de ses reins.

«Je t'en voulais pas vraiment. On a toujours  été amis, c'est plus important. » Parler de tout ça alors que je suis totalement ivre, c'est vraiment nécessaire? «C'était juste bizarre, mais faut pas avoir peur maintenant, on fait rien de mal là, ça va. »

Oui, ça se voit, je suis tellement tactile lorsque j'ai bu. C'est pas comme si ça m'avait déjà attiré des ennuis, hein? Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis fait attraper par un gars parce que j'avais été un peu trop familier avec sa copine, et il n'est même pas question de parler de Yun Hua. Si j'étais sobre, je me maudirais d'être aussi proche de Roy alors que je lui reprochais ce qu'il s'est passé quelques semaines plus tôt, mais au lieu de ça mes caresses continuent doucement, pas forcément consciemment.

«J'suis content que tu sois là, reprends-je finalement, levant les yeux vers lui. »


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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 15:50




Son meilleur ami ne paraissait pas décidé à se décaler et en plus de cela, voilà qu’il s’était mis en tête à le caresser. Roy en était certain, il le faisait exprès. Et il le tuerait pour ça. Pas maintenant mais plus tard, pour sûr qu’il le ferait. Être ivre ne lui donnait pas tous les droits. Il aurait voulu le repousser, lui crier d’arrêter de le toucher cependant c’était comme s’il était bloqué et qu’il ne pouvait rien faire contre ça. Il osait à peine le frôler et le regarder le déstabilisait encore plus. Il ne pouvait pas oublier cet instant qu’ils avaient partagé, le ressenti qu’il avait eu pendant l’acte et la chaleur qu’il éprouvait en ce moment précis parce que son vis-à-vis était un peu trop proche. Il était un être-humain donc forcément, son corps réagissait lui aussi et frissonnait à certaines caresses qu’il lui accordait. Bordel.

« Non. Je ne suis pas parti à cause de toi. »

Combien de fois devrait-il le lui répéter pour que cela ancre dans le crâne de son camarade ?! Il était parti pour souffler, rien de plus. Peut-être que le fait d’être près de lui l’embêter également et qu’il ne supportait pas de voir Ryû aussi triste à cause de son inquiétude, et de la peur qu’il éprouvait à son égard. Néanmoins cela n’empêchait pas le fait que c’était uniquement à cause de ça. Tout le rattachait à Tokyo. Même le baseball. Devoir arrêter sa passion était assurément ce qui avait le plus affecté le jeune homme qui ressassait sans arrêt quand il était petit qu’un jour, il deviendrait un grand joueur. Il n’avait jamais réalisé son rêve, pas même atteint son but et malgré tout ce qu’il avait pu déclarer, ça l’avait longtemps frustré. Aujourd’hui, il ne pouvait plus jouer du tout... Ses prunelles s’étaient aussitôt détournées sur cette réflexion avant qu’il ne sursaute à la sensation de cette tête sur son épaule.

« Qu’est-ce que... » Avait murmuré le garçon, abasourdi.

Pour sûr qu’il ne comprenait rien à la tournure de la situation et qu’il n’était pas certain non plus d’avoir envie de comprendre. Un frisson le parcourut jusqu’à l’échine alors qu’intérieurement il injuriait Ryû pour l’enlacer de la sorte sans porter de vêtement sur le dos et de se permettre de le caresser ainsi. C’était vraiment bizarre et ça lui donnait plus chaud que Roy ne l’admettrait à haute voix. Bien que ses mots le touchaient, le garçon ne put retenir un soupir et l’obligea à se décaler de quelques centimètres, feintant un sourire. A peine l’avait-il repousser qu’il avait aussitôt retirer ses mains de son torse pour les poser sur le canapé. Il ne devrait pas penser à tout ça, à ce qu’ils avaient fait et se dire que Ryû était exactement formé comme lui, qu’il n’y avait rien de gênant non plus... Hors, cela était plus facile à dire qu’à faire, certes.

- Je ne compte pas te laisser mais décale-toi, s’il te plaît.

Quelque chose lui disait que son vis-à-vis n’était pas prêt de l’écouter.

- Et arrête de me tripoter ! S’emporta-t-il d’un regard sévère, un peu embarrassé aussi, Je vais avoir des envies bizarres après !

Bien Roy, bravo. Enfonce-toi, tu as raison.

- Enfin, merde. Arrête ça !

Il était trop tard pour se rattraper de toute manière. Ce qui était dit était dit.



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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 19:05




Je serais certainement le premier à m'encourager à arrêter de jouer à l'imbécile, si j'étais capable de me donner un conseil en cet instant. Câliner mon meilleur ami parce que je me sens abandonné est une chose, le toucher comme je le fais est une autre, n'est-ce pas? Pourtant, cette pensée ne semble pas me traverser l'esprit alors que je reste blotti contre lui, essayant de me convaincre tant bien que mal que ce qu'il me dit est vrai. Il n'est pas parti à cause de moi. Je sais que j'ai agi comme un con, que je n'aurais pas dû dire tout ça, et je regrette vraiment, mais m'exprimer est un peu trop difficile pour l'instant.

Lorsqu'il me repousse, mes yeux se posent sur les siens, pleins de doutes. C'est à ce point-là? Je me replace sans un mot quand il recule les mains, puis j'écoute ce qu'il me raconte, les pensées distraites par mille-et-une choses alors que les secondes s'écoulent. Il faut vraiment que je m'éloigne? Mon côté réfractaire ne s'accorde pas à cette idée, il préfère rester comme ça, quitte à déranger Roy, pour profiter un peu plus d'une présence dont j'ai cruellement besoin.

« Je te tripote pas! réponds-je vivement. Je te tiens juste. »

En le caressant au creux des reins? Évidemment, on appelle ça un câlin, dans mon langage d'homme ivre. Ou peut-être pas? De toute façon, ma réflexion est interrompue par ce qu'il ajoute, lorsqu’il a le malheur de prononcer quelques mots qui ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd, puisqu’un fin sourire point au coin de mes lèvres.

« Des envies bizarres, hein?  »

Et de recommencer mes inlassables caresses alors qu'il m'a demandé d'arrêter, m'approchant un peu plus de lui.

« Tu devrais être content, j'aimerais être à ta place, moi, tu sais?  »

Mais qu'est-ce que je raconte? On ne se mentira pas, j'adorerais me rencontrer, passer une soirée avec moi. Ahlala. En attendant, je devrais vraiment arrêter de me comporter comme ça envers Roy. Je souris un peu à mon meilleur ami, j'approche mes lèvres de son cou, puis les dépose à nouveau.

« J'arrête si tu reviens à Tokyo, d'accord? »

Il va revenir, j'en suis sûr. Enfin, le moi bourré en est sûr. Le moi sobre? Je suis certain qu'il n'oserait pas faire la moitié de ce que j'accomplis maintenant, surtout pas avec Roy. Je mériterais des claques phénoménales. Et pourtant, au lieu de m’arrêter, mes lèvres continuent à parcourir son cou et mes mains, son dos. Dire que sa présence à mes côtés ne me rassure pas serait un odieux mensonge,  mais je n’ai de toute façon aucune volonté de le faire, au contraire.

« Alors ? »


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 20:58




Des claques. Il se mettrait des claques. Et à son meilleur ami aussi. S’il était sobre, ce dernier ne réagirait certainement pas comme ça. Il devenait un peu trop entreprenant à son goût lorsqu’il touchait à l’alcool et lui était bien trop stupide pour ne pas être capable de le repousser comme il se doit. Non pas qu’il n’avait pas essayé, il avait tenté mais son vis-à-vis s’était remis exactement à la même place quelques secondes plus tard, sans cesser ses caresses qu’il effectuait sur son dos. Roy faisait de son mieux pour garder une respiration normale, pour ne pas montrer que son corps n’était pas indifférent, particulièrement à certains endroits plus sensibles de sa peau, et qu’en plus, quelques images lui revenaient en tête, le bloquant littéralement sur ce divan sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit. On ne parlerait pas non plus du fait que cela faisait un moment qu’il n’avait rien fait... Il était normal que son corps réagisse encore plus facilement et que cela soit un homme ou une femme n’y changeait rien. Les gestes restaient les mêmes.

« Je ne plaisante pas. Arrête ça, Ryû » Avait-il dit en noyant ses yeux noisettes aux creux des siens, espérant le convaincre de la connerie qu’il était en train de faire.

Sauf que rien ne sembla pas l’aider ni même motiver son camarade à cesser. Il était le diable en personne et terriblement plus sadique que durant leurs rapports précédents. S’attaquer à son cou était vraiment cruel et Roy n’avait pu daigner à le repousser. Ca avait été comme un réflex, au contraire, il avait tendu un peu plus sa nuque alors que sa peau frémissait par le plaisir occasionné. Tout ceci devait cesser rapidement parce qu’il n’était pas aussi fort qu’il le déclarait, que lui aussi avait des désirs à combler et qu’il n’avait pas réellement envie de s’amuser ce soir. Cela faisait rire son camarade mais ce n’était pas son cas. C’était, au contraire, horriblement frustrant. Déstabilisant également.

« C’est du chantage. Je t’ai déjà dit non. »

Ryû était réellement borné là-dessus, même ivre. Encore plus ivre en fait. Le voir le « menacer » de force n’arriverait pas à le convaincre de suivre sa volonté. Cela ne ferait que l’en dissuadait un peu plus. Il voulait retourner dans la capitale uniquement lorsqu’il se sentirait prêt et pas parce qu’il souhaitait que son meilleur ami cesse ses baisers qui choyaient sa nuque. En soit, son fond intérieur ne désirait probablement pas qu’il arrête. C’était agréable. Un peu trop. Et il n’avait pas d’autres choix que de se mordre la lèvre afin de lutter, de ne pas craquer.

- Quand tu seras sobre, je te conseille de fuir mais genre... Très loin. T’es qu’un sadique !

Tu crois vraiment que lui dire ça, ça va le convaincre d’arrêter ?! Au vue de sa respiration qui s’était fait légèrement plus haletante, de la rougeur de ses joues à cause de la chaleur qui s’imprégnait en lui, son vis-à-vis serait trop gentil s’il acceptait de le laisser tranquille maintenant.

- Arrête, Ordonna le garçon sévèrement en osant enfin poser sa main sur son torse pour l’obliger à se décaler un tant soit peu.

Hors, sa force paraissait si faible comparé à d’habitude. Toutes ses émotions le troublaient plus que de raison et pour sûr, qu’il tuerait Ryû pour ça. Il avait intérêt à courir vite. Vraiment.


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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 22:17




Il ne plaisante pas? Eh bien qu'il se rassure, parce que moi non plus! Au contraire, puisque je continue à l'embrasser, trouvant la situation plutôt amusante, en fait, car je réalise bien vite que Roy est embêté par ce qu'il se passe. L'entendre répéter son ordre m'arrache un sourire, mais ne m'arrête que le temps durant lequel mon regard se pose sur le sien. Pourquoi devrais-je arrêter alors que ça ne semble pas véritablement le gêner, hein? N'a-t-il pas encore compris que j'étais incontrôlable? Encore plus quand je le sens réagir à mes gestes, à mes baisers, aux caresses que je lui procure en silence, m'appliquant même un peu plus après qu'il ait osé me répondre qu'il n'allait pas rentrer à la capitale.

« J'ai terriblement peur, Roy, si tu savais. J'en tremble. ~ »

Mon regard mutin vient à la rencontre de celui de mon meilleur ami alors qu'il tente de me repousser de nouveau. Si je n'étais pas ivre, les choses seraient plus simples, n'est-ce pas? Je n'aurais pas adopté un comportement aussi déplacé envers lui, pas après la petite crise que j'avais osé lui faire la dernière fois, mais il faut bien plus que des hypothèses pour sauver une situation. Le sourire qui illumine mon visage s'étire un peu plus alors que je pince légèrement ma lèvre inférieure et que je me redresse, mes mains retrouvent doucement leurs places sur les pectoraux de mon meilleur ami.

« Tu es vraiment sûre que tu veux pas revenir? »

Insister? Moi? Jamais! Vous vous trompez de personne, de monde, d'univers. Je glisse mes mains de part et d'autre de sa mâchoire sans perdre de ma malice, une étincelle luisant dans mon regard alors que j'approche un peu nos visages.

« Allez, j'arrête de te tripoter, soufflé-je, amusé, avant de réduire les quelques pauvres centimètres qui séparent encore nos lèvres. »

Et je ne mens pas, si on y réfléchit bien. À croire que mon sadisme d'ivrogne est plus grand que celui dont je fais preuve quand je suis sobre. Cela m'amuse tellement, en vérité, que je ne tarde pas à approfondir le baiser. Honnêtement, j'ai toujours adoré embrasser les gens, il n'est même pas rare que je sois allé trouver un parfait inconnu, un soir où j'avais bien trop bu, pour lui demander un baiser. Je saisis doucement sa lèvre inférieure entre mes dents lorsque je me décide à détacher nos lèvres, la pinçant un peu plus fort durant une micro-seconde avant de la lâcher pour chercher le regard de mon meilleur ami, toujours amusé par mon comportement d'idiot fini.

Mes souvenirs de mes conneries de ce soir seront sûrement épars, mais ça n'est peut-être pas plus mal. Je risque d'avoir profondément honte du comportement que j'adopte envers mon meilleur ami, si ce n’est pas le cas. Mon inconscience du moment me pousse néanmoins à m’approcher de lui pour reprendre possession de ses lèvres, sans la moindre hésitation, mes mains reprenant leur course sur le torse de mon meilleur ami, jusqu’à rejoindre la chute de ses reins où elles s’arrêtent de nouveau pour le pousser légèrement, de sorte à le coller un peu plus contre moi.

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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 23:06




La prochaine fois que Ryû débarquerait chez lui ou ailleurs complètement ivre, pour sûr que Roy ne ferait pas la même erreur à deux reprises. Il l’assommerait et l’achèverait pour tout le malheur qu’il était en train de lui causer en cet instant. Il aurait du le filmer, l’enregistrer aussi pour lui montrer ses propres bêtises. Et après, ça parlait de fierté ? Franchement. C’était du gros « foutage de gueule ». Oui, c’était vulgaire cependant Roy n’en avait rien à faire alors qu’il réfléchissait déjà à un plan amer de vengeance pour son meilleur ami. Celui-ci le mériterait tellement... Il n’avait pas peur ? Très bien. On verra s’il dira la même chose le jour suivant quand tout l’alcool aura quitté son corps et qu’il ne se souviendra pas de ce qu’il s’était passé, ni du à quel point, il avait jugé bon de s’amuser de lui, de le frustrer. N’importe qui dirait au jeune homme que c’était de sa faute, qu’au lieu de se plaindre, il n’avait qu’à se laisser faire. Principalement s’il appréciait les gestes que son vis-à-vis lui accordait. Sauf que tout n’était pas si simple, que c’était bizarre et qu’il n’avait pas vraiment envie de s’envoyer en l’air une seconde fois avec son meilleur ami. Meilleur ami qui plus était saoule et pas très conscient des actes qu’il lui offrait en ce moment précis. Certes, ils l’avaient déjà fait donc pourquoi cela dérangerait de le faire une seconde fois ? Peut-être parce que Roy se souvenait de comment tout cela s’était terminé ensuite et qu’en plus, c’était lui qui devait être au-dessus, pas le contraire ! Et ça, ce n’était pas le genre de réflexion qu’un homme devrait avoir. Hors, il n’en avait que faire également puisque de toute manière c’était la vérité. Probablement la raison pour laquelle, ça le dérangeait moins... Ou parce qu’ils l’avaient déjà fait et qu’il avait déjà apprécié à ce moment là. Lui-même serait incapable de se justifier, simplement que la chaleur sous sa peau ne cessait de s’accentuer et qu’il commençait sérieusement à être frustré de ne pas pouvoir avoir plus. Ah. Il le tuerait tellement. Connard.

« Sûre... »

Cela n’avait été qu’un souffle, un vague murmure presque infime. Tout aurait été plus simple si plutôt que de se buter à vouloir dire la vérité, il lui avait menti. Ryû se serait décalé et il aurait pu lui échapper mais l’esprit borné que le garçon avait l’empêché de lui donner raison. Lui aussi était un peu con seulement ils ne s’entendraient pas si bien si leurs débits de conneries n’était pas autant élevé. Malheureusement, il se faisait avoir à sa propre bêtise et sa respiration s’était fait plus saccadé au fur et à mesure que son vis-à-vis rapprochait son visage. Il pouvait sentir son souffle chaud caresser ses lèvres, si bien qu’il en déglutit et fit de son mieux pour se reculer, enfoncer sa tête contre le dossier du canapé. Ce n’était pas assez loin et son coeur battait à tout rompre alors qu’il commençait sérieusement à songer que tout ça était trop long, qu’il aurait voulu que Ryû y mette un terme une bonne fois pour toute ou qu’il se décale plutôt que de jouer avec son âme. Et lui ne devrait vraiment mais alors vraiment pas avoir de telles pensées malsaines. Il répondrait sûrement que ce n’était pas de sa faute, que c’était son corps qui réagissait et qu’en plus, il avait un adversaire qui s’avérait plutôt redoutable ce soir. Il n’avait pas envie de tout ça mais il y avait cette partie de lui qui souhaitait céder à la tentation, combler la distance afin d’effacer cette frustration...

Le peu de force qu’il lui restait, Roy avait voulu l’utiliser pour le repousser, l’envoyer valser loin dans la pièce néanmoins il n’en avait eu guère le temps que son camarade avait encore une longueur d’avance sur lui. Son être tout entier s’était figé quand il avait choisi volontairement de l’embrasser. Ses mains étaient restés au-dessus du vide, s’interrompant dans leur élan pour aller se poser sur le torse du jeune homme. Il aurait du le rejeter, lui dire que c’était mal, le pousser pour de bon. Il aurait dû tout faire, TOUT, sauf répondre à ce fichu baiser. Ses phalanges avaient commencé à se faufiler derrière son dos pour le caresser avec plus de sensualité à son tour, cessant leur trajet au moment même où son partenaire avait interrompu l’échange, lui permettant de reprendre son souffle.

Il ne devait pas faire ça. Il ne devait pas le laisser faire non plus. Et lui dire d’arrêter. Tout ceci n’avait aucun sens. Ecouter ses pulsions n’étaient pas une excellente idée, pas même lorsque Ryû pris possession de ses lèvres de nouveau et que lui-même ne fit rien pour le repousser. Tout était à cause de lui... Il avait commencé à le tripoter, à le chauffer, forcement résister au désir devenait de suite plus compliqué. Ses doigts se perdirent dans ses cheveux, prenant appui dessus afin de le forcer à se rapprocher un peu plus avant qu’il ne se recule à son tour, manquant d’air.

- Arrête.

C’était très utile de dire ça maintenant, évidemment. Surtout que la lueur dans ses pupilles ne montrait aucun signe d’envie d’arrêter.

- Ce n’est pas drôle. Et on ne doit pas faire ça.


Il ne voulait rien avoir à regretter non plus. Il avait failli perdre son meilleur ami une fois, il ne voulait pas prendre le risque de le perdre une seconde fois. Malheureusement, entre écouter son coeur et sa raison, le challenge est difficile. Plus qu’il n’y paraît.


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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 14:08




Roy reviendra à Tokyo, je peux vous l’assurer. À vrai dire, c’est la seule idée qui me trotte à l’esprit actuellement, alors que je ne cesse de lui accorder des caresses, des gestes si particuliers. Je ne m’éloigner pas de lui, ne détache pas nos regards jusqu’à l’embrasser, et je continue de l’observer en silence alors que mes mains glissent sur sa peau, que je ne prétends pas m’arrêter l’espace d’un instant. Si mon premier objectif était de le convaincre, cependant, j’ai l’impression d’avoir changé d’avis. Les fluctuations de l’humeur d’un homme ivre, mon instabilité incroyable également, doivent jouer un rôle dans ce changement soudain. Comment puis-je ne pas être gêné par les agissements de l’homme que je touche actuellement ? Une question qui vaut la peine d’être posée.

Un frisson parcourt me parcourt l’échine lorsque Roy y place les mains, et je me réjouis qu’il appuie un peu plus notre échange, quelques instants plus tard. Un soupir d’aise contenu m’échappe quand il nous éloigne de nouveau et que je peux reprendre mon souffle ; je ne peux m’empêcher de lui sourire alors qu’il me demande d’arrêter, m’approchant pour lui voler un bref baiser alors qu’il me rappelle encore à l’ordre.

« Je dois pas boire, je dois pas fumer, ça fait beaucoup d’interdictions, tu trouves pas ? »

Je garde mon visage à proximité du sien alors que mes doigts glissent vers le bas avec une certaine délicatesse. Mes yeux, qui jusque alors suivaient ces baladeurs, remontent à la rencontre des orbes ambrées de mon vis-à-vis à qui j’adresse un sourire qui ne perd rien de son amusement.

« Pourquoi on doit pas le faire, hm ? demandé-je en souriant, toujours aussi taquin, alors que je glisse la main dans son boxer pour la poser sur sa hanche. Ça t’a pas plu ? »

Qu’il ose dire que je n’étais pas suffisamment bien pour lui, seulement. Dans un sens, on pourrait dire pareil de son côté, compte tenu de ma réaction de la dernière fois, mais je doute que ce genre de commentaire soit vraiment nécessaire. Après tout, a-t-on des sentiments l’un pour l’autre ? J’ai toujours été particulièrement porté sur la chose et je dois avouer que ma relation avec Roy a toujours été assez étrange, mais je ne pense pas que cela soit vraiment de l’amour. Pas ce type d’amour, en tout cas. Pourtant, je ne peux pas m’empêcher de le désirer, lui, un homme. C’est tellement bizarre. Ne vaudrait-il pas mieux passer la conscience sous silence dans un tel moment ?

« Je pense qu’on devrait le faire, Roy, murmuré-je à proximité de ses lèvres, avant de m’en emparer à nouveau, glissant la main un peu plus près de son corps, sous la limite de son sous-vêtement. »

Il est difficile de dire si je compte m’arrêter ou pas, mais je ne pense pas que ce soit le cas. De toute façon, je doute que les choses soient encore sous mon contrôle actuellement.

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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 14:51




Qu’est-ce qu’il essayait de comparer là ? S’il n’avait pas envie de suivre ces interdictions, qu’il voulait envoyer valser sa vie en l’air et bien qu’il le fasse ! Ce genre de réflexion avait vraiment le don de l’énerver et ce qu’il soit ivre ou non. C’était pour son bien si on lui demandait de faire attention, d’arrêter ses bêtises mais Ryû n’en faisait toujours qu’à sa tête. Ne pouvait-il pas comprendre qu’on s’inquiétait pour sa personne ? Encore plus maintenant que Roy avait découvert qu’il était malade et ce qu’il risquait. Il ne souhaiterait jamais la même chose à son meilleur ami mais ce dernier au lieu de faire des efforts, au lieu de tenter de s’en sortir, il s’enfonçait un peu plus. Et après ça voulait qu’il rentre à Tokyo ? Jamais. Malheureusement, Roy peinait à avoir les esprits clairs en cet instant puisque son camarade était également un idiot et un sadique. Il ne s’arrêtait pas. Il continuait de le caresser et de l’embrasser. C’était bon. Vraiment bon. Peut-être que le jeune homme avait fait ça toute sa vie, qui savait. Et lui également était stupide de se laisser avoir de la sorte. Il ne pouvait pas avouer non plus que oui, ça lui avait plu et que là, s’il s’écoutait, il n’aurait pas été contre de recommencer. Sûrement parce qu’en plus d’en avoir envie, il en avait besoin et que les secondes qui s’évanouissaient le frustraient un peu plus à chaque fois... Ce n’était pas correct de désirer ça, ce n’était pas normal et il devrait sérieusement se poser des questions quant au fait qu’habituellement, on ne désire pas un autre homme. Encore moins son meilleur ami. Evidemment l’acte qu’ils avaient déjà partagé l’autre fois y jouait dans son attitude, dans ses réactions, les gestes que son vis-à-vis lui offrait également cependant est-ce que cela justifiait qu’il puisse le désirer ainsi ? Qu’il ait apprécié le faire aussi et qu’il ne serait pas contre de récidiver. Tout était bizarre alors que Roy était certain de n’éprouver aucun sentiment pour son camarade. C’était juste étrange. Une amitié un peu trop fusionnel. C’était plus que de l’amitié assurément hors ce n’était pas de l’amour non plus.

Et bordel, qu’il arrête de le toucher de la sorte. Un soupir d’aise avait franchi ses lèvres sans qu’il ne soit capable de lui répondre quoi que ce soit. Les paupières closes, il n’avait pas résisté à répondre au baiser, faufilant ses doigts sur son dos avant de descendre au niveau de ses reins et de l’obliger à se rapprocher un peu plus de lui. Toujours plus. Son souffle était haletant, il aurait voulu tellement plus... Mais au fur et à mesure qu’il reprenait sa respiration, la phrase de son meilleur ami résonnait dans sa tête. Non, ils ne devaient pas le faire. Ils devaient cesser les bêtises avant d’atteindre le point de non retour. Puis, sans parler du fait que Ryû était saoule, son fils dormait dans la pièce à côté et il n’avait pas envie qu’il se réveille puis les voit dans une mauvaise position. Jamais. Quel mauvais père ferait-il si une telle chose arrivait ?

- Ca suffit, je t’ai dit,
Ordonna le garçon d’un ton bien plus sévère que précédemment, avec plus d’assurance également.

Cette fois-ci, il n’hésita pas une seconde de plus qu’il le repoussa, l’obligeant à valser sur le canapé à côté afin que lui puisse se lever. Il allait avoir besoin d’une douche froide mais ça n’avait pas d’importance. Il préférait ça que se lancer dans une chose qu’il risquait de regretter plus tard.

- Tu m’agaces. Vraiment, tu m’agaces ! Tu sais quoi ? Boit, fume si ça te fait tant plaisir, envoie toi en l’air avec qui tu veux, mais ne me mêle pas à tout ça ! J’en ai assez de tes conneries, Ryû.

S’il était déjà en colère contre lui, la frustration ne l’aidait pas à se calmer non plus. D’un geste plus brusque, il s’était saisi de son poignet avant de le forcer à le suivre pour l’emmener dans la chambre et le pousser sur le lit de manière à ce qu’il s’allonge.

- Maintenant tu dors et tu me fiches la paix ! Je te préviens, je ne le répèterais pas deux fois. Si tu ne m’écoutes pas, je te promets que je t’en fous une.


Sur ses dires, il était sorti en claquant la porte pour s’échapper dans la salle de bain à son tour et soupirer. Il ne pouvait même pas expliquer pourquoi il était tant énervé... Peut-être parce que Ryû était le premier à lui parler de fierté mais il était le premier à se jeter dans la « connerie » et à faire n’importe quoi. Il le provoquait et se moquait littéralement de lui. Ô, il valait mieux pour lui que plus jamais, il ne se ramène ne serait-ce qu’un temps soit peu à son appartement. Pas sûr que Roy l’accepte une seconde fois.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 15:42




Dire qu'il suffit d'un peu d'alcool, d'un moment d'égarement pour se retrouver dans une situation incompréhensible, invivable. C'est fou. Je regretterai amèrement demain, en me réveillant, lorsque des bribes de ce que j'ai fait aujourd'hui me reviendront, quand je réaliserai que j'ai agi comme l'idiot que je suis au lieu de me comporter en adulte. Ah, il est bien beau, Ryû Katsura, à se comporter de la sorte envers son meilleur ami. Roy devrait me tuer, m'enfermer quelque part, je sais pas, n'importe quoi ! Et je comprends finalement que j'ai tout intérêt à calmer mes ardeurs si je n'ai pas envie de m'attirer de véritables problèmes avec lui.

Frustré, je me retrouve bientôt contraint d'arrêter, en proie au regard sévère de mon collègue qui ne me donne aucunement envie de continuer. Je proteste un peu en me redressant, sans même adresser autre chose qu'un ronchonnement inintelligible à mon collègue, tandis que je tire un peu sur le jogging que j'ai enfilé un peu plus tôt pour le remettre correctement. C'était drôle, allez! Il pourrait arrête de jouer au rabat-joie comme ça, non? Le soupir qui m'échappe alors est sec et sans aucune sympathie, mais j'ai à peine le temps de contester ce qu'il annonce que je me retrouve dans sa chambre, tout seul.

Bordel de putain de merde. Depuis quand on me puni comme un gosse, hein? J'ai trente-et-un an, pas deux! La frustration est à son comble alors que, contraint de me coucher, je me roule en boule sur moi-même en essayant de ne pas penser à tout ça. Plus facile à dire qu'à faire, évidemment. Cependant, l'alcool aidant, je finis malgré tout par fermer les yeux et me laisser emporter par ce très cher Morphée, après avoir longuement guetté le bruit que Roy peut faire dans ce appartement qui, visiblement, lui plaît d'avantage que la ville où réside son meilleur ami. Qu'il aille bien se faire foutre, ce con.

Lorsque je me réveille, quelques heures plus tard, il me faut un moment pour réaliser que je ne me trouve pas dans ma chambre d'hôtel, ni dans mes vêtements, et je commence doucement à me rappeler de la veille. Douloureusement, d'ailleurs. J'aurais du boire moins. Ou boire un peu plus d'eau? J'ai l'impression que je vais imploser. Je roule pour me retrouver sur le dos, encadre mon nez de mes mains en un gémissement plaintif, puis me redresse comme je peux, à l'affut d'un son ou l'autre. On dirait que je vis à l'intérieur d'un aquarium tant le moindre son résonne.  Concert privé, génial. Et cette bouche pâteuse, je vous l'épargne aussi.

Difficilement, je me glisse jusqu'à la cuisine où j'entends un bruit, m'arrêtant à l'entrée pour esquisser un léger geste à la personne qui s'y trouve.

« Heeeeeeey ~ Bien dormi? »

Avec un peu de chance, j'ai imaginé ce qu'il s'est passé? Avec un peu de chance, il ne s'est pas vraiment passé quelque chose. Ou alors il ne m'en voudra pas. S'il vous plaît, quelque chose de positif?  Au moins, j'essaie de sourire comme je peux, même si je n'ai aucune raison d'être fier, vu ce dont je me rappelle. En vérité, je ne me rappelle pas de grand chose.

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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 16:37




Quand il avait ouvert les yeux ce matin-là, on aurait pu croire que sa colère se serait dissipé, qu’il se serait calmé néanmoins rien ne semblait avoir changé. Hormis le fait que peut-être c’était pire. Lorsque Roy avait quitté la salle de bain la veille, qu’il s’était installé dans son canapé, il avait pu réfléchir avant de s’endormir. Et il avait commencé à retourner toute la soirée depuis l’arrivée de son meilleur ami dans son esprit. Ca l’avait mis hors de lui... Plus il y avait songé, plus ses émotions avaient été plus fortes. Il ne comprenait pas son addiction pour l’alcool, son besoin de toujours s’enfoncer et de faire n’importe quoi de son existence. Il ne lui reprochait pas plus que ça les actes qu’il avait eu à son égard - un peu certes - mais le simple fait d’être venu lui rendre visite dans un tel état, d’avoir gâché sa soirée et de lui avoir rabâcher à mainte et mainte reprises de rentrer  à Tokyo sans se poser de questions. Certainement que ce qui l’avait le plus exaspéré était cela : l’égoïsme pure et dure de son camarade qui ne cherchait pas à bouger le moindre pouce afin de faire en sorte que les choses s’arrangent.

Il avait essayé de garder son calme, ne serait-ce que pour son fiston qui ne méritait pas à ce qu’il s’excite contre lui alors qu’il n’avait rien fait. Le jeune homme lui avait préparé tranquillement son petit déjeuner avant de l’aider à se préparer et de l’emmener à l’école. Lui n’avait pas mangé, il n’avait pas très faim et aussi étrange que cela puisse paraître quand on connaissait cette énergumène, cela faisait un moment déjà que son grand appétit avait disparu. Les cachets pouvaient en être la cause mais lui avait plus l’impression que c’était la nourriture qui le dégoûtait, il n’arrivait plus à s’en délecter autant qu’avant. Peut-être parce qu’au fond de lui, il avait perdu quelque chose de précieux, que même s’il se battait et gardait le sourire, cette boule au ventre ne disparaissait pas non plus. Et puis, il se dépensait moins donc son corps n’avait plus autant besoin de « force » à ce niveau là.

A son retour, Ryû n’était pas encore réveillé et à choisir, le garçon aurait aimé qu’il dorme toute la journée, cela lui aurait permis - peut-être - de maîtriser son calme. Dans la cuisine, dos au porche, il se préparait son café avant de souffler et de froncer ses sourcils à l’entente de la voix de son camarade. Camarade qui s’était réveillé plus tôt qu’il ne l’aurait souhaité et malgré lui, son sang n’avait fait qu’un tour, bouillonnant dans tout son être. Si bien que Roy n’avait pas prononcé le moindre mot, restant incroyablement silencieux ce qui était signe de mauvais présage. Lorsqu’il était remonté, qu’il luttait pour ne pas craquer, c’était toujours ainsi, il se plongeait dans un mutisme intense avant d’exploser, ou non. Toujours sans rien dire, il avait ouvert le robinet afin d’y remplir un verre d’eau pour ensuite, enfin porter son regard sur son vis-à-vis et le foudroyer de ses yeux sombres.

Ne pas s’emporter. S’énerver ne rimerait à rien, il devait rester calme... Pourtant, peu importait combien de fois, Roy avait tenté de se résonner, il n’avait pas résisté et lui avait balancé l’eau fraîche en pleine figure.

- Tu veux que je retourne à Tokyo, c’est ça ?!
S’excita-t-il sans répondre à sa question, Tu veux vraiment que je retourne à Tokyo ?! Que ça soit clair, ça n’arrivera jamais ! Pas tant que tu seras un abruti fini qui n’est même pas capable d’arrêter ses putains de conneries !

Sans réfléchir, sous la colère, il avait jeté le verre dans l’évier qui s’était brisé dans l’impacte.

- Que tu me rendes visite, j’aurais pu le concevoir ! Ce n’était pas grave si tu ne respectais pas ce que je t’avais demandé mais que tu te ramènes chez moi, complètement ivre, ça, je ne l’accepte pas !! Et ne me trouve pas d’excuses ! Tu n’avais pas à boire et encore moins à faire ce que tu as fait hier soir ! Tu parles de fierté mais tu crois que t’es mieux en cet instant ?! A ta place, j’aurais honte de moi. Vraiment.

Sur ses paroles, le jeune homme ne chercha plus à le regarder et le poussa légèrement afin d’avoir un meilleur accès à l’évier.

- Tu dis que tu veux faire des efforts, je n’y crois plus, Déclara-t-il d’un ton sec alors qu’il ramassait un à un les morceaux cassés, Si tu veux aller te péter la gueule et faire le con, vas-y. Mais ne compte plus sur moi pour te récupérer. Je crois que j’ai eu ma dose hier soir.

Evidemment, il ne pensait pas ses mots, il parlait sous la colère mais cela n’empêchait pas le fait qu’il était extrêmement déçu. Et ça s’entendait.  


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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 18:10




Je crois que, l'espace d'un instant, j'ai vraiment espéré que Roy accepte de me parler tout à fait normalement. Sauf que j'aurais du prévoir que mon comportement de la veille allait fortement jouer sur son humeur matinale, et maintenant je me sens bien minable, à essayer de le saluer comme je le peux. Mon estomac se noue lorsque  son regard se pose se le mien, je pince les lèvres et rentre légèrement la tête entre les épaules alors que je croise les bras, par réflexe plus qu'autre chose. Stupide. J'aimerais bien m'enterrer, là, mais je peux pas vraiment. Ahahah. J'ose à peine lever les yeux vers mon meilleur ami, tant je crains qu'il ne se mette en colère.

Et j'ai bien raison d'agir ainsi, car à peine ai-je le temps de comprendre ce qu'il se passe que mes cheveux sont déjà dégoulinants. Un léger cri de surprise m'échappe avant que je ne glisse une main sur mon visage et dans mes cheveux, subissant le sermon de mon meilleur ami sans oser opposer le moindre mot.

Un sursaut au bruit de verre brisé. Ok, il est furieux. Je le comprends. Autant rester silencieux tant qu'il n'a pas fini, pas vrai? Je crois que ça vaut mieux. Mes yeux fixent le verre qui gît en plusieurs morceaux dans l'évier afin de pas se river sur Roy qui semble au comble de l'énervement. Dois-je préciser que j'ignore si je vais m'en prendre une? Et qu'est-ce que j'ai fait exactement? Je ne me rappelle pas de tout, à mon grand dam, mais quelque chose me dit que ce n'est pas vraiment glorieux. Je lui ai dit des saletés? Sans doute. J'ose espérer que ce n'est pas plus grave que ça. Enfin.

Avant même d'avoir pu placer un mot, je suis écarté, enfonçant les mains dans les poches du jogging que je porte toujours, les lèvres toujours pincées, les tempes battantes à cause de l'écho de sa voix qui résonne comme mille voix dans une salle close. Je contiens un soupir alors que j'essaie de ne pas m'énerver moi-même. En vérité, je suis trop fatigué pour ça. Ça m'apprendra.

« Je...  commencé-je, embêté, lorsque je retrouve enfin ma capacité à m'exprimer, il s'est passé quoi? »

J'ose à peine lever les yeux vers lui, déglutissant difficilement après cette question dont je mesure la stupidité, et je pousse finalement ce soupir, espérant sûrement détourner le sujet, trop lâche pour affronter la dispute dont nous sommes protagonistes.

«  Haru n'est pas là?  »

Cette boule dans ma gorge ne semble pas vouloir disparaître, je sais que j'ai eu tort de boire avant de venir, et je pourrais parfaitement lui expliquer pourquoi j'ai commis cette faute, mais Roy ne veut pas d'excuse. Je m'éclaircis un peu la gorge pour reprendre, parlant à voix assez basse malgré moi.

« Écoute, je voulais pas... Enfin, t'as raison, mais je... » On s'arrête. On inspire. On reprend. « Je voulais te voir, être sûre que t'allais bien... pour de vrai. »

Roy n'a-t-il jamais prétendu qu'il allait bien alors que ce n'était pas le cas? Il y a bien ça, oui, mais aussi le besoin de le voir, parce que je n'arrive pas à assumer la situation dans laquelle je me trouve.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 20:41




Il ne pouvait pas faire semblant, faire comme si tout cela ne l’atteignait pas alors que c’était tout le contraire. Il en avait assez de toujours déclarer des « ce n’est pas grave » si au bout du compte ça l’était mais que c’était juste lui qui gardait son calme pour lui, qui ne disait rien afin de ne pas envenimer les choses. Ce qu’il s’était passé la veille avait été sa limite. Que Ryû se pointe chez lui, qu’il prenne ses aises, qu’il le « drague » et plus encore... C’était de l’exagération des plus totales et c’était comme l’hôpital qui se moquait de la charité. Roy avait été trop bon dés le départ, trop gentil et sûrement qu’il aurait du serrer les cordes plus tôt, qu’il aurait dû se mêler aux problèmes de son meilleur ami bien avant. Néanmoins la différence était qu’il lui faisait confiance, qu’il croyait en ses mots quand ce dernier lui déclarait faire des efforts, vouloir à tout prix changer mais cela n’avait été que des paroles en l’air. Donc oui, il en avait marre des excuses. Il lui avait déjà dit à l’hôpital, il ne voulait plus de simples mots, il voulait des actes. Des actes qui étaient encore absents à l’heure actuelle et qui était la marque de sa profonde déception. Roy était resté silencieux, ne lui répondant pas lorsque son vis-à-vis avait désiré savoir ce qu’il s’était passé tandis que lui plaçait les morceaux de verre dans sa main, toujours un à un. Est-ce que son camarade n’en gardait aucun souvenir ou bien était-il en train de mimer ne pas savoir ? Un léger rire, nerveux, avait franchit sa bouche tellement tout ça était absurde. Pour lui, c’était simple de boire, de faire tout un tas de conneries puis de se réveiller et ne plus se rappeler. Il pourrait le détester pour ça. Vraiment, il le pourrait tellement.

« Je l’ai amené à l’école. »

C’était quoi cette question stupide ? Qu’est-ce que cela changeait qu’il soit là ou non ? Peut-être espérait-il que le père soit plus calme si son fils avait été là. Ce qui aurait forcément été le cas mais pas de chance pour ce dernier, Haru n’était pas ici. S’il ne souhaitait pas voir son camarade s’emporter contre lui ou encore lui faire la morale, il n’aurait jamais dû lui rendre visite dans cette condition. Ce n’était pas une nouvelle en plus, Ryû savait ô combien Roy ne supportait pas de le savoir ivre. Les dires que son meilleur ami énonça ensuite le frustra plus que de raison, ne l’aidant pas à se calmer et alors qu’il voulut s’exclamer, il avait agité son bras trop fort, en oubliant les morceaux qu’il avait entre les doigts. Une grimace s’était formé sur sa figure tandis que les bouts de verre étaient retombés à leur place, directement dans l’évier, du sang commençant à s’écouler légèrement de sa main. Cela faisait un peu mal mais tant pis, la colère semblait dominer tout le reste.

- Être sur que j’allais bien ? Répéta le garçon avant de reprendre plus froidement, Et comment tu comptais vérifier ça en étant complètement bourré hein ?! N’essaie pas de te justifier, qu’est-ce que ça change de toute façon ?!

Il était censé se reposer, éviter toute notion de stress et c’était certainement l’une des principales raisons pour laquelle il avait quitté la capitale mais voilà que son meilleur ami se ramenait et l’obligeait à se tracasser plus qu’il ne l’avait fait en un mois.

- Tu veux savoir ce que tu as fait ? Tu ne t’en rappelles vraiment pas ?

Son regard était noir, furieux alors que par réflex, sans raison précise, il s’était mis à le pousser brusquement de ses doigts blessés.

- T’as essayé de me chauffer et tu voulais même plus encore ! Tu veux les détails aussi ou ça va encore te faire fuir ?! Ne me parle pas de fierté quand tu n’es même pas capable de contrôler tes propres pulsions et que tu fous toi-même ta propre vie en l’air !


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 22:07




Parler d'Haru, la technique semi-imparable que j'ai tenté d'utiliser afin de m'assurer un changement de conversation presque immédiat. Enfin, ça, c'est ce que je croyais avant d'entendre sa réponse et de le voir s'emporter suite à mes excuses. Je me mords légèrement la lèvre en le voyant grimacer, comprenant assez rapidement à la vue du sang qu'il ne vient pas juste de s'érafler la main, et le ton qu'il emploie me contraint à garder la tête bêche.

« Je comptais plus venir, de base, commencé-je faiblement avant d'écouter la suite. »

Rares sont les occasions où je me suis senti aussi ridicule face à mon propre comportement. Je veux dire, d’habitude, c’est facile de mettre quelque chose sur le dos de l’alcool, de dire qu’on n’était pas parfaitement conscient de ce qu’on faisait, mais lorsque c’est déjà arrivé en vrai… J’ai tellement honte. Je ferme les yeux durant quelques secondes, sans même savoir quoi dire, après avoir saisi le poignet de Roy un peu plus nerveusement afin qu’il cesse de me pousser comme qu’il le fait depuis quelques instants.

« Putain Roy, j’suis pas en état pour écouter ton discours moralisateur là, sifflé-je finalement, lâchant son poignet après avoir constaté qu’il saignait encore.  Tu devrais nettoyer ça plutôt. »

J’ai essayé de le chauffer et d’obtenir plus de lui, haha. Très drôle, vraiment. D’un autre côté, ça ne m’étonnerait tellement pas. Je pince de nouveau les lèvres avant de laisser échapper un soupir et de relever les yeux vers mon meilleur ami.

« Je suis désolé, vraiment, reprends-je au bout d’un instant.  Je… Je m’en rappelle pas, mais je voulais pas te mettre mal à l’aise. »

Enfin, sur le moment, si, mais si j’avais été sobre j’aurais certainement évité d’aborder ce genre de sujet. Je me sens tellement con. Et le pire dans l’histoire est sans doute que je suis tout simplement incapable de me rappeler exactement de ce que j’ai dit et fait.

« J’ai fait quoi ? »

Ce que j’aimerais ? Sûrement des détails sans trop en avoir. Ça me met vraiment mal à l’aise cette histoire, compte tenu de ce qu’il s’est passé entre nous il y a quelques semaines, et surtout de mon comportement à l’égard de mon meilleur ami. Cependant, à peine ai-je posé la question qu’une chose bien plus intéressante me vient à l’esprit, du moins dans mon état actuelle.

« Tu aurais quelque chose pour la tête, s’il te plaît ? »

Oui, parce que l’air de rien, m’énerver et écouter Roy me faire la moral me donne une tête comme un seau, et c’est pas comme si j’avais furieusement mal au crâne depuis quelques minutes, mais c’est tout comme. Je me frotte légèrement le front, dans l’espoir d’atténuer la douleur, sans doute – un geste désespéré de plus – puis je décide de m’asseoir sur une chaise qui traîne par-là, jugeant la manœuvre bien plus intelligente, puisque j’ai un peu la tête qui tourne à cause de ma nausée. Je dirais bien que plus jamais je bois. Mais qui me croirait, hein ?


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» [OKINAWA] i wish we could undo the pain. | ft Roy

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