the danger still lurks

Ce message a été posté Mer 21 Sep - 9:26

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bernix

TENUE ❖ Cela devait arriver tôt ou tard, je m'en doutais. Ce n'est pas comme si j'étais tout blanc dans cette histoire puisque c'est en partie ma faute si ces gars en ont eu après Phoenix. Certes, il a été au mauvais endroit au mauvais moment, mais si j'avais prit mes dispositions plutôt que croire en un miracle. Nous ne serions pas à l'hôpital, je n'aurai pas reçu un coup de couteau et Phoenix serait tout autant en forme. Décidément, être mafieux n'apporte pas toujours son lot de réjouissance. J'ai pu aider ma mère à s'en sortir, mais aujourd'hui c'est mon petit ami que j'ai précipité dans le danger. Il serait temps que je mette un terme à tout cela. Toujours à moitié ensuqué, je réclame de l'eau à mon cadet qui me sert un verre et je fais un nouvel effort pour saisir la poignée au-dessus de ma tête. Avec la télécommande, je peux relever le dossier du lit et l'incliner de façon à être assis. Il n'a pas tord et ça petite remarque me fait rire. « Désolé. » Que ce ne soit pas le meilleur endroit pour un rendez-vous. Par contre, l'entendre lui prononcer cette phrase me fait un drôle d'effet et je relève mes yeux du verre que j'ai réussi à prendre entre mes mains pour l'observer. « Dis pas... N'importe quoi. » Les sourcils froncés, je bois une gorgée pour m'hydrater la gorge, manquant de lâcher le verre quand Phoenix se rapproche brusquement. évidement, faut qu'un médecin intervienne et gâche la scène, repoussant le rouquin qui s'écarte. « Messieurs. Vous avez de la chance d'avoir été opéré rapidement. Vous pourrez sortir d'ici deux ou trois jours, le temps de vous remettre. » Au moins une bonne nouvelle. Le médecin vérifie quand même les poches de liquide, ainsi que ma température puis il s'en va avec son infirmière qui le colle de près. « Dire que c'est censé être mon boulot. » De seconder un docteur et de passer dans les chambres des patients, comme je le faisais durant les stages ici. « Phoenix... Dis-moi ce qui s'est passé durant mon opération ? » La police, les autres gars, tout ça.

Emi Burton

Ce message a été posté Mer 21 Sep - 16:56

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bernix

TENUE ❖ Même en sachant que Berry n’était pas clean et fréquenté du monde dangereux je ne lui ai jamais demandé d’arrêté ou encore eu peur que cela puisse me retomber dessus, au contraire je trouvais ça tellement cool ! Son tatouage, ses activités, je pense que le fait qu’il est une part d’ombre dans son existence me rendait encore plus curieux sur lui. Cependant, ce soir on en a payé le prix, certes ça aurait pu être pire et un de nous aurait pu mourir, mais on a survécu et malgré tout ce fut une expérience qui m’aurait surement fait grandir, bien que j’en aie pas encore conscience. Je le taquine avec le lieu du rendez-vous et souris quand il s’excuse, surtout que c’est à moi de le faire. Je le laisse boire, avant de m’approcher pour l’embrasser, mais mon geste ne terminera pas sa route, le corps médical entrant dans la pièce je me suis décalé pour laisser le docteur parler avec le patient. Une fois l'info balancée il disparaît et j’attends que le porte se referme pour revenir à ma place. « La police est venue m’interroger, je n’ai pas parlé de ce que j’avais vu, juste qu’ils me sont tombés dessus, sinon tu aurais pu être impliqué. » Soufflais-je doucement, de toute façon la police n’a pas besoin de le savoir ça. « Les gars ont été arrêté, je ne sais pas s’ils sont blessés, mais on ne m’a pas parlé de mort en tout cas. » Je pense qu’ils vont aller en prison, mais cela ne signifie pas que c’est terminé pour autant. « Qu’est-ce que tu penses faire ? Ce n'est pas que j’ai peur, mais je doute qu’ils ne soient que quatre, s’ils l’apprennent ça peut nous retomber dessus encore. » Sur tous les deux cette fois, car leurs potes ont été arrêté à cause de nous.« Enfin on y pensera plus tard.» Ce n'est pas la peine d'y réfléchir tout de suite. « Je pense que les policiers viendront t’interroger aussi quand tu seras plus en forme. » Pour l’instant il devrait se reposer. « Tu ne pourras pas rentrer chez toi ce soir, ta mère ne va pas s’inquiéter ? »

Emi Burton

Ce message a été posté Mer 21 Sep - 21:06

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bernix

TENUE ❖ Ce sont des choses qui risquent encore de se retourner contre moi, comme mon tatouage gravé sur l’aine qui prouve mon appartenance aux Bakuto. D'ailleurs, je vais devoir le faire retirer si je quitte le clan, et ça ne sera pas la joie non plus. Phoenix apporte sa petite touche d'humour et je m'excuse, surtout pour ne pas avoir évité la case hôpital. Il allait m'embrasser, juste avant que le docteur et son infirmière débarquent pour faire un briefing de la situation. J'en ai pas pour longtemps à patienter, mais ça reste quand même deux ou trois jours de convalescence. Que va dire Jirô ? Et Ma mère ? Je soupire en pensant à eux, mais aussi à mon cousin. Je préfère savoir ce qu'il s'est passé pendant que j'étais inconscient, questionnant Phoenix sur ce qu'il a fait durant ce temps-là. Quelle belle intention, mais je mérite sûrement pas autant. Si seulement la police pouvait en rester là et nous considérer comme des simples victimes. Au moins, les mecs ont été mit sous verrous, ça nous enlève un poids. Je ne pense pas que d'autres prendront la revanche, puisque ça ne concernait que cette petite bande là. La seule chose qui pourrait m'effrayer, c'est qu'ils me balancent aux autorités et que je subisse à mon tour un long interrogatoire ou pire, une inspection. Mon tatouage peut me trahir au premier coup d'oeil, mais ils n'ont pas suffisamment d'information sur les Bakuto pour savoir ce que je fais dans le clan. « Ne t'inquiète pas pour ça, ils n'étaient que quatre dans l'affaire. Personne ne va se risquer pour une simple petit vengeance de bas étage. Je crains plus que la police fourre son nez partout à cause d'eux. » Je me racle la gorge, ayant trop parlé d'affilé. Et si ça devait vraiment arriver, je crois que je commettrais un meurtre. Un hochement de tête pour approuver ses paroles, nous verrons cela plus tard. « Je vais devoir trouver un beau mensonge... » Et malgré que je dise cela, un sourire s'installe sur mon visage. « Je vais la prévenir ... Ah, c'est vrai que je n'ai plus de portable. » Puisque je l'ai balancé sur l'autre type. Phoenix a-t-il pu le récupérer ? J'avais toujours le siens dans la poche de mon pantalon. « Où sont mes vêtements ? Ton portable est dans ma poche de pantalon. Tu pourrais prévenir Jirô ? » Je ne peux pas sortir de suite de l'hôpital, mais Jirô et Phoenix peuvent mettre ma mère au courant et la rassurer... Du moins, si je parviens déjà à rassurer mon meilleur ami.

Emi Burton

Ce message a été posté Mer 21 Sep - 21:51

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bernix

TENUE ❖ Bien que ce soit une situation dramatique, ce qu’on a vécu pourrait être très difficile pour certain de s’en remettre, mais nous sommes ensemble et par chance j’arrive facilement à ressortir le bon dans le mauvais ce qui m’aide également à tenir bon et garder pied. Si j’avais perdu Berry cela aurait été autre chose et quand j’y pense ça me terrifie toujours, c’est incompréhensible, mais bien réel. Maintenant on sait qu’il pourra sortir d’ici quelques jours, c’est une bonne chose, même si j’aurais voulu qu’il puisse le faire dès maintenant, on ne peut malheureusement pas tout avoir. « Tant mieux, mais je ne pense pas que la police fera ça, ils m’ont interrogé en tant que victime, tu l’es aussi, ils vont justes te demander si tu les connaissais, tu dois nier forcément, de toute façon si tu étais des leurs pourquoi tu serais dans cet état. » Même si les gars disaient que Berry faisait partie de la bande, ça serait leurs paroles contre la nôtre et je doute qu’on soit moins convaincant qu’eux, même un idiot comme moi peut en venir à cette conclusion, alors je ne m’en fait absolument pas pour tout ça. « Oui. Tu l’as balancé. » Me moquais-je avec un ton explicite, mais je ris ensuite. « Je n’étais pas en forme quand ils sont venu nous chercher, je n’ai pas pensé à le récupérer, désolé. » Faut dire que son portable ne m’a pas traversé l’esprit alors qu’il avait perdu conscience et que mes blessures s’étaient éveillées après que l’adrénaline soit retombée. « Je demanderai aux policiers s’ils l’ont trouvé. » Un sourire et je cherche ses affaires du regard, m’approchant de son pantalon pour fouiller et trouver mon portable, je tapote en vitesse un SMS, vu l’heure je ne peux pas l’appeler. « Vu que je suis blessé aussi, tu penses qu’ils vont me laisser rester ? » Bah quoi ? Je n’ai aucune envie de rentrer tout seul et même, mes blessures ont besoin d’antidouleur, j’ai les côtes et mon visage amoché, puis de toute manière je ne compte pas laisser mon petit ami seul.

Emi Burton

Ce message a été posté Mer 21 Sep - 22:06

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bernix

TENUE ❖ Une chance que Phoenix soit relativement positif et qu'il voit toujours les points positifs dans n'importe quelle situation, parce que ce n'est pas mon cas. Comparé à lui ou à mon meilleur ami, je ne vois que le mal et les mauvaises conséquences qui surviendront ensuite. Phoenix me permet de tenir bon et de ne pas trop baisser les bras, il combat mon pessimisme avec son optimisme grandissant. Mon état de santé n'est plus critique, mais j'ai perdu assez de sang pour qu'on me libère de suite. Je vais devoir prendre mon mal en patience, lui aussi. Là encore, il ramène sa bonne foi et je me surprends à relativiser quand il raconte tout ça. Je dois jouer la victime, tout simplement. Qu'est-ce que vaut la parole de quatre délinquants ? Sûrement pas celle de deux victimes blessés. Ce n'est pas pour autant que je suis rassuré, pas tant que je n'aurai pas passé cette interrogatoire avec les flics, ni même avant que j'ai pu déposer le bilan avec les Bakuto. « Les règlements de compte, tu connais ? » ça existe entre mafieux, quand l'un commet une erreur. J'ai pu être considéré comme un fauteur par cette bande d'abrutis et ils ont jugés bon de me donner une leçon, tout en touchant à Phoenix pour le supprimer et rattraper mon coup. Mon cadet me rappel que j'ai balancé mon portable et je roule des yeux. « Merci pour la confirmation. » C'est le deuxième portable que je perds en l'espace d'une année, environs. Tant pis, j'ai suffisamment d'argent pour m'en acheter encore un, oui encore. « Ce n'est pas grave, je m'en rachèterai un plus tard. » Je ne veux pas qu'il s'embête avec ça, ce n'est pas important. Au moins, le sien n'est pas trop amoché. Je l'ai juste piétiné quand je l'ai retrouvé, mais ça ne l'a pas cassé. « Merci. » Pour le message qu'il vient d'envoyer, il m'ôte un poids. « Tu es bête, mais je pense que tu peux passer la nuit là comme accompagnateur. » Ou un truc dans le genre. Il est avec moi, ils ne vont pas le mettre dehors puisqu'il reste en ma compagnie. « Ils peuvent bien faire ça pour leur futur externe. » Riais-je doucement, même si je commence fort la nouvelle année. Ils m'ont connu comme stagiaire, maintenant ils vont me connaître comme patient, puis comme collègue.

Emi Burton

Ce message a été posté Mer 21 Sep - 22:37

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bernix

TENUE ❖ Il faut positiver, si on se laisse écraser par la situation il sera dur de se relever et je ne compte pas être détruit ou touché par la faute de ses gars, ce n’est qu’une épreuve à passer, qu’un moment difficile à surmonter et à oublier. Bien qu’au fond je ne vais pas oublier, c’est impossible. Trop de choses se sont passé en quelques heures, mais cela ne va pas m’empêcher de voir les bons côtés que cela m’a apporté. Je connais les règlements de comptes, mais il a une chance à ne pas négligé. « Si tu étais seul, mais j’étais là. Ma parole comptera autant que la tienne, ne t’inquiète pas. » On va se sortir de cette histoire sans casse, plus de casse, hors de question. Je lui confirme que son portable a voltigé. « De rien. » Je le taquine un peu, mais il a surement besoin de ça, bien que je fasse naturellement, je me dis aussi que Berry pourrait se poser des questions qui n’a pas lieu d’être pour l’instant et que mon innocence enfantine peut le sortir de cette sévérité et des complications que cela pourrait emmener. « Fait attention, jamais deux sans trois, tu pourrais casser le prochain aussi. » Je vais porter la poisse, mais je ris pour montrer que je plaisante encore, de toute façon il y a mon téléphone pour l’instant, donc je m’en sers pour envoyé le SMS à Jiro. « De toute façon je resterai. Je ne compte pas leurs laisser le choix. » Je peux être très têtu moi aussi, puis au fond je n’ai nulle part où aller, rentrer aux dortoirs ? Personne ne m’attend et si j’avais mal, personne ne m’aiderait, puis je voulais voir Berry, tout s’est enchainé, c’est la première fois de la journée qu’on peut parler tranquillement, même si on est tout cassé. « Tu grattes des avantages ? » Je m’assois sur le lit. « C’est pratique que tu sois petit. » Le taquinais-je, mais au moins je peux me mettre à côté de lui sans problème, je me fiche que quelqu’un entre et nous voit, je ne bougerai pas de là. Mon bras autour de lui je fais attention à ne pas toucher sa blessure. « Tu te souviens, quand on était sur le bateau à Hongkong, tu m’as demandé de quoi j’avais peur. » Je souris, la tête posée contre son épaule. « Je n’en savais rien à ce moment-là, mais maintenant je sais. »

Emi Burton

Ce message a été posté Jeu 22 Sep - 0:30

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bernix

TENUE ❖ Moi-même je ne risque jamais d'oublier cette soirée-là. Même si je le voulais du plus profond de mon coeur je sais que ces images seront gravées dans ma mémoire traitre. Je dois compter sur Phoenix pour me faire penser à autre chose, autant que je pourrais le faire pour lui. Nous devons nous soutenir pour surmonter les épreuves à venir, puisqu'à présent nous sommes dans l’incertitude et le doute qu'une telle chose puisse recommencer à nouveau, bien que je n'espère pas. J'aimerai vraiment le croire à cent pour cent, me dire qu'il a totalement raison et que la police ne cherchera pas à savoir plus qu'il n'y a justement à apprendre. Phoenix détend l'atmosphère et je le remercie de me faire sourire, ainsi qu'oublier à quel point ça été critique jusqu'à présent. Ce serait difficile sans lui de rester dans cette chambre d'hôpital triste et terne, avec cette odeur de désinfectant qui me rappel tous les allées et venues dans ces nombreuses pièces. « Tant que ce n'est pas de la même façon que la seconde, je m'en fiche. » Une voiture pourrait lui rouler dessus ou même s'il tombe dans les toilettes, ça m'importe peu tant que je n'ai plus à le lancer sur quelqu'un pour le protéger. Le rouquin profite d'avoir le sien pour prévenir Jirô et je doute que celui-ci, même à cette heure tardive, ne reste tranquillement sans rien faire. J'aurai aussi dû me préparer mentalement à subir son courroux. « J'oubliais à quel point tu es un rebelle. » Plaisantais-je avec lui. De toute façon, je ne veux pas qu'il s'en aille, ni qu'il me laisse seul ici après tout ce qu'on vient de vivre. Si je peux m'éviter les cauchemars et la solitude qui va avec, ça me soulage grandement. « C'est plutôt efficace, non ? » D'avoir des avantages. Je lui lance un regard assez noir, me retenant de le taper. « Yah! Un peu de respect! » Quel idiot, sérieux. Il prend toute la place dans le lit, comparé à moi, mais je le laisse faire en l'observant. Je m'en souviens, évidement. « Ah oui ? Et c'est quoi ? » Je pourrais m'en douter, mais je préfère l'entendre de sa propre voix.

Emi Burton

Ce message a été posté Jeu 22 Sep - 0:53

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bernix

TENUE ❖ Un portable ça se remplace, mais c’est vrai aussi que l’on est déjà allé changer l’ancien il n’y a pas si longtemps, faut croire qu’il a une certaine malédiction avec les mobiles ou que c’est moi qui l’ait emmené à lui, mais ce n’est qu’un détail, du moment qu’on va bien et il a raison, au final un téléphone n’est qu’un bien matériel qu’il est possible d’échanger dès qu’on le souhaite, c’est différent d’une vie. J’ai prévenu Jiro et tout comme Berry doit le penser je suis certain que ce dernier va venir à l’hôpital dès qu’il aura eu mon message, pour l’instant j’impose ma présence et personne ne sera capable de m’éloigner de cette chambre et encore moins de lui. Je suis un gosse, un gosse qui dès qu’il a une idée en tête est incapable de changer d’avis, c’est comme ça. Avoir des avantages c’est cool, je ne dis pas le contraire alors autant qu’il en profite, moi c’est de la place qu’il fait dans le lit dont je profite, je m’y incruste sans hésiter parce que j’en ai envie. Le taquinant au passage sur un détail qui l’énerve, je le sais très bien le pire. « Ne boude pas. » Je lui tire la langue alors que je suis déjà contre lui, repensant à ce que j’ai ressenti dans l’entrepôt, je me souviens aussi de nos questions et réponses sur le petit bateau à Hong Kong, c’est pour cela que je décide de lui en parler, je devrais attendre surement, mais je pense que je dois l’exprimer pendant que j’en ressens encore l’effet, tout ce qui s’est passé ce soir m’a peut-être fait réaliser les choses ou encore « grandir » d’une certaine façon, mais je pense que c’est une bonne chose, bien que ce fût désagréable sur le moment. « De te perdre. » C’est simple, je n’ai jamais eu peur de perdre qui que ce soit, mais ce soir j’en ai vraiment ressenti cette douleur, cette sensation, ces émotions. « Je n’ai jamais su ce que c’était d’aimer quelqu’un ou d’avoir peur de quelque chose, mais j’ai réalisé ce soir que tu me faisais ressentir les deux. » Je souris en levant les yeux pour le regarder. « Je t’aime Berry, j’en suis sûr maintenant. » Jusque-là ce n’était qu’une idée, je savais que je tenais à lui plus qu’à quiconque, mais je ne savais pas vraiment ce que je ressentais, ce soir j’en ai simplement eu confirmation et malgré ma naïveté et mon incompétence à en prendre conscience, cette attaque m’aura au moins appris et fais réaliser quelque chose d’important.

Emi Burton

Ce message a été posté Jeu 22 Sep - 1:12

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bernix

TENUE ❖ C'est une malédiction qu'il a apporté avec lui, parce que je n'ai jamais cassé un portable avant de le rencontrer, mais ce n'est pas bien grave puisque je peux toujours en racheter un autre, même si ça fait mal au porte-monnaie. Je préfère largement changer un objet, que devoir perdre un ami, un membre de ma famille ou lui. Jirô la tornade ne risque pas de passer à côté de cette occasion pour me sonner les cloches et me dire ô combien il avait raison depuis le début. Je vais devoir lui accorder, ça me tue déjà la langue et mon égo. Quant à Phoenix, ce n'est pas limite s'il me fait un caprice pour rester avec moi dans la chambre, mais ce n'est pas comme si il n'avait pas vécu l'agression avec moi. Nous sommes tous deux des patients, personne ne va le virer d'ici. Puis, je vais bientôt bosser ici comme externe, alors j'ai mes petits privilèges. Phoenix s'incruste dans mon lit et je râle à sa blague, même si je suis moins susceptible qu'auparavant sur ma taille. J'ai accepté le fait de mesurer un mètre soixante quatre depuis que je le connais. à ses mots, je fais exprès de gonfler mes joues, ne pouvant croiser mes bras sur mon torse à cause de la blessure et occasionnellement de sa position. Il me reparle de Hong Kong et je suis curieux de l'entendre dire sa crainte, qu'il semble avoir découvert aujourd'hui. Quand il m'a demandé, j'ai répondu que ma plus grande peur serait de perdre mes proches, désormais il sait ce que je ressens chaque jour qui passe. Ses paroles serrent mon coeur comme s'il l'avait dans sa main et s'amusait à le malmener. Ensuite il repart au quart de tour, l'air à demi-étonné avant de sourire. « Je t'aime aussi, Phoenix. » Avec un gros effort, je viens doucement fourrager dans ses cheveux avant d'embrasser son front. Comparé à lui, je savais déjà la valeur d'une vie et le risque qu'apportait les dangers qui m'entouraient, mais dès à présent, Phoenix peut enfin entrevoir ce que je ressens depuis toujours. « Tu as bien grandi. » En l'espace d'une nuit, mais il reste le gosse que j'ai connu et que j'aime.

Emi Burton

Ce message a été posté Jeu 22 Sep - 1:35

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bernix

TENUE ❖ Je serais capable de rester allongé comme ça sans bouger pendant des heures, parler où se reposer, on peut bien nous l’accorder, n’importe qui a notre place serait traumatisée ou dans l’incapacité de fermer les yeux, pour ma part je positive comme toujours, mais au final si j’étais seul, est-ce que je serais aussi détendu ? Je l’ignore, avoir Berry à mes côtés me soulage et me rassure, je ne veux pas être seul, je n’ai aucune envie de partir autant de le laisser que de me retrouver isolé... Je n’ai pas peur, je sens juste que ce n’est pas une bonne idée et de toute manière je suis déjà décidé à rester là. Je lui parle de ce que j’ai découvert ce soir, ça paraît stupide surement de le faire comme ça ou qu’il m’ait fallu cette situation pour en prendre conscience, mais quand je ressens quelque chose je préfère le dire, je suis comme ça allant droit au but, ça ne sert à rien de le garder pour soi. J’ai peur de le perdre, même quand il m’a dit qu’il avait peur de perdre ses proches je n’avais pas réellement réagi, peut-être que je suis un insensible au fond, je n’ai pas pensé à ma mère ou à mes connaissances, ma famille, je ne sais pas vraiment comment je réagirai si je les perdais, mais Berry j’en ai vécu l’expérience ce soir. Je l’aime, vraiment. Je n’ai pas envie de m’éloigner de lui, je veux des nouvelles de lui tout le temps, le voir, l’entendre, l’embrasser, je veux être toujours à ses côtés, ne pas le voir en danger, ce soir on s’est mutuellement protégé, aucun des deux n’a fui, on était prêt à se prendre balle et coup pour l’autre, cela est une preuve suffisamment forte pour comprendre qu’on est vraiment lié l’un à l’autre. Je voulais qu’il l’entende, qu’il le sache. Un sourire sur mes lèvres quand il me rend ma déclaration, mon expression s’illumine de joie et mon cœur en est ravi. Dès qu’il me fourrage les cheveux et m’embrasse sur le front, je le regarde et garde mon esquisse. « Tu as dit ça aussi tout a l’heure. » Comme quoi je n’étais plus un enfant. Reposant ma tête contre son épaule, je pense qu’on a besoin de repos maintenant, cherchant sa main pour l’entrelacer à la mienne.

Emi Burton

Ce message a été posté Jeu 22 Sep - 1:54

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bernix

TENUE ❖ Traumatisé serait un grand mot, puisque ce qu'on a vécu ce soir fait partie de mon monde de tous les jours. Je ne suis pas réellement traumatisé quant au fait de m'être battu avec des gars, même si ça m'a surpris de recevoir un coup de couteau et de perdre des litres de sang au point de tourner de l'oeil. Néanmoins, je sais que ces images vont me poursuivre un certains temps dans mes rêves, ou me faire réfléchir quand je serais seul avec moi-même. C'est bien pour cette raison que je ne veux pas qu'il parte, il risque lui aussi de repenser à tout cela et ce n'est pas le mieux à faire dans l'immédiat. Allongé l'un à côté de l'autre, nous pouvons simplement discuter sans revenir à l'épisode précédent qui a faillit nous couter la vie. C'est mieux, beaucoup de mieux de parler d'autre chose. Il m'explique que cette épreuve lui a ouvert les yeux sur une chose, la peur de me perdre. J'avoue que ça me surprend, même si j'ai vu à quel point il ne voulait pas m'abandonner dans l’entrepôt, ni me laisser gérer la situation. Il n'a pas fuit, il ne m'a pas laisser seul même quand j'ai insisté pour qu'il s'en aille. Désormais, il peut clairement dire que ma vie est beaucoup plus importante à ses yeux que n'importe laquelle. Parce que c'est notamment ce que je pense de lui, il est important pour moi, bien plus que ma mère ou que Jirô, même si je me sacrifierai aussi pour eux. Nous sommes tranquille maintenant, pas de Bakuto, pas de mafia, pas de flingue pointé sur nous, pas de coup, ni de menace, pas d'insulte, ni de peur. Juste nous deux, dans ce lit, à se dire ô combien on s'aime. C'est gnangnan, mais parfois c'est nécessaire pour savoir que les liens sont solides. « Parce que je le pense. » Il a grandi dans le sens où il pense et agit différemment de nos débuts. ça reste un gamin insouciant, mais il n'est plus aveugle. Ma main dans la sienne, je ne peux le voir mais je sens ses doigts se croiser avec les miens, tandis que je souris. Mes paupières se font de plus en plus lourde, j'ai beaucoup parlé en si peu de temps et je sens que cela m'a pompé bien plus d'énergie que je ne l'aurai cru. Sans compter les médicaments qui prennent le dessus avec la fatigue, me plongeant dans un sommeil plutôt calme et réparateur.

Emi Burton

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» you're in danger
» you're in danger
» you're in danger.
» Danger.

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