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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 15 Nov - 8:44
.the whispering trees used to know what dangers the world carried.
  wylan & nana. -- Wylan referme brutalement la porte de son casier, l’écho se répercutant dans toute la pièce. Un des chirurgiens urgentistes posté à la machine à café ne lève pas la tête, bien trop habitué à ces sautes d’humeur de ses collègues. Une jeune femme en blouse blanche s’approche de Wylan et se contente de le regarder, attendant qu’il dise quelque chose. Elle est arrivée un peu après lui et les deux personnes ont tout de suite sympathisés, étant sur la même longueur d’onde la plupart du temps. Mais contrairement à d’habitude, Wylan ne dit rien. Lui qui a pour réputation de parler de tout et de rien, il garde la bouge fermée et la machoire contractée. Posant son front contre le métal froid du casier, il ferme les yeux et repense à ce qu’il vient de se passer. Il venait d’être convoqué dans le bureau de la direction des ressources humaines de l’hôpital, à propos d’une rumeur dont Wylan ignorait totalement l’existence jusqu’à quelques minutes de cela. Favoritisme. Balivernes. Wylan était pour le travail acharné et la démonstration de talents et son bon usage, jamais il n’aurait permis à une étudiante d’obtenir un stage avec lui parce que dieu seul sait qui est sa mère.

En parlant du loup, le bip répétitif provenant de la poche de la blouse du jeune médecin le sort de ses pensées frustrées, et après un soupir exaspéré, il s’élance à travers les couloirs de l’hôpital. En quelques secondes, il se retrouve au pied du lit d’une patiente arrivé plus tôt dans la matinée. Le bip prolongé sur le moniteur cardiaque alerte immédiatement Wylan et il pousse sans ménagement le stagiaire pour commencer les compressions lui-même. « Une dose d’épi. » ordonne-t-il d’une voix ferme à l’infirmière en face de lui, qui s’exécute immédiatement alors que le chariot de réanimation entre dans la pièce. Arrêtant les compressions, il attrape les palettes que lui tend une autre infirmière et les pose sur le devant et le côté de la cage thoracique de la patiente. « Chargez à 200. Dégagez. » Une impulsion. Le corps se soulève pendant une seconde avant de retomber lourdement sur le matelas. Wylan observe le moniteur comme s’il ouvrait les yeux pour la première fois. Attentif au moindre mouvement, il attend une seconde, puis une deuxième. Au bout de cinq secondes, il repose brutalement les palettes sur le chariot et continue le massage cardiaque. Et quelques secondes plus tard, le voilà enfin. Ce bip lent mais répétitif qui brise le silence pesant et les halètements de Wylan. Soufflant, il arrête les compressions, saisit son stéthoscope et écoute les battements du cœur et la respiration de la patiente, s’assurant que rien n’a été endommagé. Le replaçant autour du cou, il se retourne vers les deux stagiaires dans la pièce. « Quelqu’un peut m’expliquer ce qu’il vient de se passer ? » Il n’est pas dans l’humeur d’apprendre et d’en tirer une leçon pour ses élèves. Oh non. Il compte bien leur faire comprendre qu’une erreur, petite ou grande, n’est pas acceptable. Les personnes de la réanimation sont reparties, et il ne reste plus que le docteur Helvar, les deux stagiaires et l’infirmière. Celle-ci s’approche de Wylan. « Mme. Yashiba a reçu une ampoule de D50, j’ignore qui lui a donné, je ne suis arrivée que lorsqu’elle a fait un arrêt, il- » Wylan la coupe d’un signe de la main, mais la remercie tout de même d’un mouvement de tête. Le regard noir, sa poitrine se soulève au rythme de sa colère. Il avance vers les deux stagiaires et sans ménagement les pousse en dehors de la chambre, fermant derrière lui la porte coulissante. Ne portant même pas un regard sur le jeune homme, tout ce qu’il semble voir est Kimura Nana, la jeune stagiaire qui lui a valut d’être convoqué tout à l’heure, la jeune stagiaire qui ne semble vouloir qu’une chose aujourd’hui : voir Wylan énervé et hors de lui. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Pourquoi tu es en médecine ? Tu n’as rien à faire ici si tu ne sais même pas lire l’historique d’un patient. Tu te rends compte au moins de l’erreur que tu as commise ? Elle fait de l’hypertension pulmonaire et toi tu lui injecte du D50. Tu aurais pu la tuer ! On est censé soigner les gens, pas les envoyer à la morgue. Ça te pose un problème ce qu’on fait ici ? Si tout ça, c’est de la rigolade pour toi, je te conseille de prendre tes affaires et de retourner chez ta mère. » Il crie à travers les couloirs des urgences, et les personnes alentour ont arrêté leurs activités pour écouter les réprimandes de Wylan. Peut-être y va-t-il un peu fort, mais cette stagiaire le met hors de lui aujourd’hui.
 


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 15 Nov - 17:49
Elle toque doucement sur la porte de la chambre, elle attend quelque secondes après avoir entendu un oui s’élevait. Un sourire déjà franc sur les lèvres, la nippone entre dans la chambre, s’approchant du lit avec une posture de bienveillance. Nana salue sa patiente avec douceur. « .Bonjour Madame Yashiba. elle la salue d’un mouvement de tête. Je me présente, Kimura Nana, je suis élève en première année de médecine, je suis en charge de votre arrivée. J’espère que vous passerez un séjour confortable ici. J’y veillerais personnellement. » Madame Yashiba est une patiente âgée d’une soixantaine d’année. Avant qu’elle ne puisse dire quoique ce soit, le repas du midi arrive. Nana se met légèrement en retrait, attendant que les aides-soignantes terminent le service. « .merci. » lance-t-elle doucement, tout ce qu’elle récolte ce sont des mauvais regards en coins, des regards qu’elle ne calcule pas. Elle en a l’habitude. Elle sent une main lui agripper le poignet. « .elles ne sont pas très chaleureuses. » Nana se retourne et appose sa main sur la sienne. « .ne vous inquiétez pas, elles sont très compétentes, si vous avez la moindre demande, vous pouvez vous adressez à elles. » Elle sourit, cachant le profonde inspiration qu’elle venait de prendre. La patiente hoche doucement la tête, déposant toute son attention sur le plateau de nourriture. « .et bien, je vais vous laissez manger, bon appétit. » dit-elle en s’éloignant. La patiente lui attrape le bras une nouvelle fois. « .vous ne voulez pas rester avec moi ? je n’aime pas manger toute seule. » Le palpitant de Nana manque un battement, elles sont l’opposé complet. Elle ne supporte pas de manger toute seule tandis que la brunette fuit la compagnie lors des repas. Ne voulant rien lui refuser, elle hoche la tête de bas en haut, s’installant sur une chaise près du lit. Elle croise ses jambes, posant son carnet de notes et le dossier médical de la patiente sur ses cuisses. Elle connait son dossier, elle l’a lu et relut avant de venir la voir. « .est-ce que vous voulez que je vous allumes la télé ? » Nana se tourne vers elle. Elle refuse d’un signe de la main, elle est en train de boire. Lorsqu’elle dépose son verre, elle parle, sa voix pleine de sagesse emplit cette chambre et Nana profite de ce moment, elle boit les paroles de cette vieille dame, un sourire attendrit sur les lèvres. Loin d’imaginer que le pire est à venir.


Une poussée d’adrénaline l’envahit lorsqu’elle voit sa patiente convulsée devant elle avant que le scope ne lui indique qu’elle est en train de faire un arrêt. Furieuse, elle abat sa main sur la joue du jeune homme, ses paroles tournent en boucles dans son esprit. Sans réfléchir, elle prépare le lit en position allongée, retirant les couvertures. Elle monte sur le lit de sa patiente, à califourchon sur elle. Elle jette un regard au moniteur, elle marque l’heure exacte dans sa tête. « .début du massage cardiaque. » et elle presse, deux séries de quinze pressions au milieu de la poitrine. Rapide, des coups secs. « .appelle les secours putain ! » lâche-t-elle à l’adresse du deuxième année. Mais il est là, il ne fait rien, planté au beau milieu de la chambre. Elle a envie de le tuer. Elle hurle à l’aide, réussit à appuyer sur la sonnette d’alarmes. Elle entend des bruits de pas précipités dans le couloir. La porte s’ouvre sur les aides-soignantes. « .APPELER UN MEDECIN ! ELLE FAIT UN ARRÊT !!! » Beugle-t-elle, reprenant de plus belle son massage. Elle prie, prie tellement fort pour qu’elle reprenne, pour que son cœur repart seul. Une infirmière s’approche d’elle, avec un inhalateur d’oxygène. « .Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Elle tourne la tête vers elle, les dents serrés. 15. 15. 2. « .elle a reçu une ampoule de d50. » 15. 15. 2. 15. 15. 2. Elle n’en peut plus, elle ne va pas tenir longtemps, elle n’a rien mangé depuis la veille et sa fatigue s’accroit pour autant, elle se refuse de la laisser. Le stagiaire se réveil, la tire de sa place pour reprendre le contrôle. Essoufflée et à prête à s’évanouir, elle n’arrive pas à luter. Elle entend des gens arriver avec un bruit de chariot. La réanimation. C’est magnifique, le regard noir sur le dos de l’internet de deuxième année, elle a soudainement envie de lui porter un coup au crâne. Mais il n’aura pas son moment de gloire que son tuteur déboule dans la chambre, le poussant et reprenant le travail. Nana voit double, elle trébuche et se rattrape de justesse à la chaise près d’elle. L’infirmière la remarque et fronce les sourcils, elle se reprend très vite et exécute ce qu’on lui demande. Elle frémit, son regard voyage sur le moniteur et sa patiente. Elle reprend, un soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres. Son sang se fige lorsque la voix du docteur Helvar s’élève dans la chambre. Sans surprise, elle est expulsée de la chambre, elle se laisse faire, elle n’a plus de force mais elle se doit de tenir, de garder la tête haute même lorsque les réprimandes lui tombent dessus. Alors, c’est elle. C’est elle la coupable, celle qui lui a donné l’ampoule, c’est elle qui n’avait pas lu le dossier médical de la patiente. Elle le regarde droit dans les yeux, elle soutient son regard, la mâchoire crispée, elle ne jette même pas la moindre attention au vrai coupable. Elle croise ses bras dans son dos. Elle a envie de lui exploser à la tronche, mais elle ne le fait, elle se contient. C’est vrai, après tout, il a raison, puisqu’il le dit. Elle recule d’un pas dès qu’il a fini, lui assénant un retourne chez ta mère. Une phrase qui paraît anodine, mais lorsqu’on connait le nom de Nana, tout prend son sens. Elle se baisse en avant, à 90°. « .pardonnez-moi. mensonge, il n’y a aucune once de regret dans sa voix. .vous avez raison, je n’ai pas ma place ici. je retourne chez ma mère. mais d’abord, veuillez m’excusez, il y a quelque chose que je dois récupérer dans cette chambre. » elle se redresse et contourne l’interne et son tuteur.

Son palpitant tambourine dans sa poitrine, elle sent les regards malsains sur sa personne. Elle entre de nouveau dans la chambre, sa patiente reprend doucement conscience. Instinctivement, Nana court vers elle, profitant d’un unique moment d’inattention. « .nana, pourquoi di.. » elle la coupe, posant une main sur son front, le regard légèrement humide. « .ne vous inquiétez pas. je suis vraiment désolée de ce qu’il s’est passé. ne dites rien, d’accord. rétablissez-vous vite, j’ai hâte de connaître la fin de l’histoire avec votre fils. » elle se détache d’elle, la porte s’ouvre de nouveau. Nana peut s’empêcher de sursauter.


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