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 Dreams have ways of turning into nightmares. [Feat Farley]

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 24 Oct - 21:51

“Dreams have ways of turning into nightmares.”  
Feat Farley

Le paysage défile sous mes yeux me faisant ainsi ressentir une certaine amertume, qui émane brusquement, douloureuse et accablante. Mes yeux se perdent jusqu'à cet horizon vaste, me noyant dans les souvenirs du passé. Les vallées de la Corée du Sud me manquent terriblement, ma famille me manque, et pourtant, je ne peux rien faire contre ce manque qui grandit de jour en jour. Je suis vouée à rester sur les terres japonaises, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Enfin . . plus précisément jusqu'à ce que j'obtienne mon diplôme en médecine et que je trouve un travail là-bas, sur mes terres.  Je chasse, d'un revers de main, ces idées sombres, désireuse de les oublier, juste le temps du trajet. Je m'enfonce alors dans le siège, peu confortable, essayant de trouver la bonne position pour pouvoir rejoindre les bras de Morphée. Le noir prend alors possession du train, celui-ci maintenant tout de même une faible luminosité grâce aux lumières accrochées au plafond, me laissant le libre choix de pouvoir m'endormir, enfin. Ce tunnel est particulièrement long et je sais que d'ici là, j'aurai rejoint ma divinité préférée. Malheureusement, à peine mes yeux se sont-ils fermés que je suis projetée sur mon voisin de siège, me réveillant en sursaut, et m'excusant pour ce malencontreux accident. Je regarde autour de moi, essayant de repérer un quelconque indice sur cet arrêt si brutal mais personne ne semble être paniquée, chacun voguant de nouveau à ses préoccupations. Je regarde mon voisin de siège, un jeune homme, au visage de porcelaine, « excusez moi mais . . .vous savez ce qu'il se passe ? ». Mais avant qu'il ne puisse entrouvrir sa bouche, une explosion se fait entendre, au long, surprenant tout le monde. Mes yeux s'écarquillent, quelques secondes, la peur prenant possession de mon corps. Que se passe t-il ? D'où provient ce bruit ? Cette explosion ? Dois-je paniquer ou dois-je rester calme ? Il n'y a même pas d'annonce pour nous faire comprendre la situation ? Je regarde autour de moi, analysant chaque comportement, certains semblant paniqués, d'autres attendant, le visage placide. Je tente alors de respirer, convenablement, reprenant possession de mon corps, le maîtrisant pour ne pas faire de crise d'angoisse. Ce n'est quand même pas une explosion qui va me terroriser. C'était peut-être juste un disjoncteur, ou une raille, ou . . . autre chose en tout cas. Mes pensées s'en vont alors vers mon pays natal, m'imaginant dans un parc, à l'abri du soleil, goûtant aux quelques kimbaps préparés par une de mes amies. Une seconde explosion se fait entendre, et une troisième, jusqu'à n'en plus finir, atteignant alors mon compartiment. Dans un mouvement automatique, j'attrape la main de mon voisin, cherchant alors la chaleur d'un autre humain, fermant les yeux, sentant la fin arrivée. Ça y est. Je vais mourir, je suis même peut-être déjà morte. Je suis morte seule, dans la solitude, sans famille, sans amis. Tenant juste la main de cet inconnu pour me consoler de cette profonde solitude.




Anonymous
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Ce message a été posté Mar 25 Oct - 7:07
.it's easier to survive on this train if you have some level of insanity.
  oh jin ah & taherh farley. -- le rythme régulier des roues sur les rails berce farley telle une douce mélodie. ses yeux rivés vers la fenêtre, il absorbe le paysage, l’imprégnant dans son esprit. à la vitesse à laquelle le train roule, les arbres ne sont que des ombres furtives alors que le ciel reste fidèle à lui-même. du coin de l’œil, il est capable d’entrevoir la jeune femme qui occupe le siège d’à côté. elle aussi observe le paysage. la diversité du Japon a toujours émerveillé, avec ses plages embrassant ses montagnes. la géographie de l’Australie est encore bien imprégné dans l’esprit du jeune farley. et bien qu’en soit, une plaine reste une plaine, et une montagne reste une montagne, ce qu’il observe par la fenêtre du train est complétement différent de ce qu’il était en mesure d’apercevoir de celle d’un train parcourant les grands espaces d’Australie. complétement obnubilé, farley en oublie le livre qu’il a apporté pour le trajet. mais autant aime-t-il lire, farley aime encore plus observer la nature. peu de gens comprennent comment il peut rester des heures à regarder les branches des arbres danser dans le vent et les oiseaux chuchoter tout en voltigeant. farley se contente d’hausser les épaules à chaque fois qu’on lui pose la question. comment expliquer la beauté d’une chose aux gens qui sont trop aveugles pour la comprendre ?

sa voisine ferme les yeux et farley en profite pour jeter un rapide coup d’œil directement dans sa direction. il n’aime pas s’assoir à côté de quelqu’un dans le train, mais le nombre de voyageurs ne lui a pas laissé de choix. mais à peine a-t-il posé ses yeux sur la jeune femme qu’il se sent tiré en avant, pour immédiatement cogner contre le dossier de son siège. farley n’a pas le temps d’assimiler ce qu’il se passe, il ne se rend pas compte non plus que sa voisine s’est affalée sur lui pendant quelques secondes. sa tête s’étant cognée contre le dossier du siège en face de lui, il masse doucement sa nuque, gémissant de douleur. il entend à peine la voix de sa voisine le questionner alors qu’il se retourne et observe les autres passagers autour de lui, mais aucun ne semble bouger non plus. ils restent calmes. une annonce avait-elle été faite et farley n’avait rien entendu ? non, farley est toujours attentif aux messages annoncés dans le train, il a toujours eu cette peur de rater son arrêt. il commence à sentir son cœur accéléré. il n’est pas effrayé par les endroits clos habituellement, mais le train s’est arrêté brutalement au milieu d’un tunnel long de plusieurs centaines de mètres et farley n’est pas fanatique des situations étranges.

un tremblement sourd secoue farley l’espace d’un instant, mais farley n’entend rien. c’est comme si ses oreilles avaient cessé de fonctionner. il regarde autour de lui et il peut lire la panique sur le visage des voyagers. certains commencent à s’agiter sur son siège, d’autres restent complétement figés, un regard vitreux sur leurs visages. farley regarde devant lui et expire longuement avant de fermer les yeux. ses mains s’agrippent aux accoudoirs et il essaie de calmer sa respiration. peut-être que cette secousse n’était que le processus de remise en marche du train. mais une seconde, un peu plus forte, vient frapper leur wagon et farley ouvre brutalement les yeux. puis un troisième tremblement, encore plus fort à en faire trembler farley de la tête au pied. il sent les répercussions dans le sol et dans son siège avant qu’une quatrième vague plus intense ne frappe. et enfin, alors qu’il sent une forte pression sur sa main et qu’il tourne sa tête vers sa voisine, farley l’entend. cette détonation, le brisement des vitres et l’explosion des sièges, l’éclat vif qui transperce le temps de quelques secondes la noirceur du tunnel. et c’est comme si tous ses sens se sont réveillés, comme si son esprit a allumé une lanterne rouge, clignotant juste en face de ses yeux. il doit bouger, il doit se lever, faire quelque chose. tous les romans d’aventure qu’il a lu jusqu’à présent défilent devant ses yeux, le mélangeant dans ses décisions. mais une chose est sûre, il ne peut pas rester assis dans son siège. alors soudainement, farley se lève. il s’apprête à courir vers l’arrière du train, mais quelque chose l’en empêche, quelque chose le tire vers le bas et en baissant les yeux, il se rend compte que sa voisine lui tient toujours la main.  « mais lâchez moi ! » il a l’impression que ce n’est qu’un murmure et pourtant il crie, apeuré. il tire plus fort, aussi fort qu’il peut sur sa main prisonnière. qu’elle lâche ou qu’elle se lève, farley n’en a rien à faire du moment qu’il n’est plus bloqué.




Spoiler:

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 26 Oct - 18:43

“Dreams have ways of turning into nightmares.”  
Feat Farley

Dans ce type de situation, les questions existentielles fusent : Pourquoi moi ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi ici ? Il paraît, que selon certains individus, nos vies sont tracées à l'avance et qu'il n'y a aucun moyen de le contrer, que notre mort est déjà prédéterminée et que personne ne peut rien y changer. Si la mort doit arriver alors elle arrivera, c'est tout. C'est le destin de chaque homme de mourir alors maintenant ou après, qu'est-ce que cela change puisque nous mourrons tous un jour ? L'homme n'est pas un être éternel, à son plus grand désarroi. Il est difficile de penser à la mort, de l'imaginer puisque c'est un concept abstrait, qui n'a aucune représentation, à laquelle on ne peut y penser. Alors forcément, elle fait peur, elle terrorise car cela signifie que le monde peut tourner sans notre présence, que notre vie sur terre n'est au final qu'une banalité, que nous ne sommes qu'un être parmi tant d'autres et que d'ici quelques jours, nous allons être oubliés. C'est frustrant et terrorisant. Même si certains disent ne pas avoir peur de la mort, il y a toujours une appréhension surtout lorsque celle-ci nous frôle. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas tant que ça peur de la mort, mais à l'heure actuelle, la situation est toute autre, je suis terrorisée. Surtout que je suis seule, terriblement seule. Jamais, ô grand jamais, je n'aurai imaginé mourir ainsi, loin de mes terres, de ma culture, loin de famille, sans les avoir revu au moins une fois pendant ses 6 années sur les terres japonaises. Je n'aurai jamais cru mourir dans un train, alors que ce n'était absolument pas prévu que je m'y rende, mais à cause de certaines circonstances, j'avais besoin de changer d'air. Mais finalement, je me rends compte que je n'aurai jamais dû avoir ce désir ardent de quitter Tokyo, juste pour quelques jours. J'aurai dû faire face à ma vie si chaotique et ne pas fuir. Ça m'apprendra à me dérober en présence de problèmes.
Tenant fermement la main de mon voisin, j'entends le bruit des vitres qui se brisent, les personnes qui s'agitent et qui crient, affolées par cette soudaine intonation, par ce basculement du compartiment. J'ai peur d'ouvrir les yeux et d'y voir le chaos, j'ai peur de voir des corps mutilés contre le sol, du sang à profusion, de voir des enfants ou encore des familles. J'ai peur de me dire que je suis morte. Alors je ne veux pas les ouvrir et je veux tenir, encore un peu, cette main dans la mienne, pour me rassurer, parce que j'en ai besoin et que je ne veux pas mourir seule. C'est alors qu'une voix s'élève, froide et distante, ma main se faisant tirer en avant. Je suis alors dans l'obligation d'ouvrir mes yeux, mon regard paniqué se posant sur mon voisin, encore en vie, lui aussi, et semblant me demander de lâcher sa main. « Non », dis-je sans même m'en rendre compte, les mots parcourant mes lèvres avant même que je ne puisse réfléchir. Ce côté spontané me surprend moi-même, et je finis par lâcher sa main, « pa . . .pardon ». Je le dis avec une certaine difficulté, et alors que je me penche en avant pour m'excuser, une seconde intonation, plus brusque, plus intense et plus chaotique se fait entendre, un souffle d'air venant de l'arrière me projetant en avant, mon corps tombant lourdement contre le sol. Pendant plusieurs minutes, ce qui me semble être une éternité, je reste au sol, inerte, mes oreilles sifflantes, n'empêchant d'entendre le moindre petit bruit. Je relève alors la tête, suffoquant, et constate du sang autour de moi, et sur mes mains. Lorsque je me relève complètement, tremblante et dandinant un peu, je remarque que le compartiment est rempli d'une fumée épaisse et toxique, et des corps, par dizaines. Sont-ils morts ? Ma gorge s’assèche, je recule et me heurte à quelque chose, ou plutôt un corps, celui de mon voisin. Je pousse un cri d'effroi, le croyant mort pendant quelques secondes, mais constate ensuite qu'il respire. « Vous . . . vous êtes vivant ? », quelle question idiote alors que je le vois bouger. « Si vous êtes blessé dites le moi, je suis médecin », enfin étudiante en médecine plutôt. Je regarde de nouveau autour de moi, essayant de voir qui est encore vivant et qui ne l'est pas, l'adrénaline me montant au cerveau, les larmes coulant sur mes joues, sans même que je ne me rende compte. Quel est donc cet enfer ? Vais-je ressortir vivante ? Et surtout . . . que dois-je faire ?




Anonymous
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Ce message a été posté Mer 16 Nov - 0:43
.it's easier to survive on this train if you have some level of insanity.
  oh jin ah & taherh farley. -- jamais il n’aurait du monter dans ce train, jamais il n’aurait du se retrouver ici. il va mourir, c’est certain. farley n’a jamais été du type optimiste. il n’a jamais été pessimiste non plus, mais il fallait être réaliste; un train en train d’exploser wagon par wagon, bloqué dans un tunnel, perdu dans le noir et dans le faible éclairage des lampes qui fonctionnent encore — ce n’est d’ailleurs qu’une question de temps avant qu’ils ne se retrouvent plongés dans l’obscurité. un « non » prononcé d’une voix féminine remonte à ses oreilles, mais il ne l’analyse pas, sa main est libre de l’emprise qui le maintenait dans cette position. aussitôt il se lève, ignorant les excuses de la jeune femme. farley est poli, mais dans ce genre de situation, qui a le temps de s’arrêter pour écouter des excuses inutiles ? farley est debout, son cœur bat la chamade alors qu’il aperçoit les corps autour de lui. il n’arrive pas à dire s’ils bougent ou si ce ne sont que des cadavres. il n’arrive plus à voir, sa vision devient flou et son corps tremble tout en entier. projeté en avant par la soudaine explosion, sa tête heurte le bord d’une fauteuil et il tombe au sol lourdement. son torse est posé sur les jambes d’une enfant, et sa tête sur le torse d’un homme d’une quarantaine d’années. farley n’entend plus rien mais ce bourdonnement atroce qui lui transperce les oreilles. tout tourne au ralenti, son dos est douloureux et ses pieds semblent coincés, il n’arrive pas à les bouger. une grimace d’effort se forme sur son visage alors qu’il remonte ses mains au niveau de ses épaules. il pousse de toutes ses forces mais c’est comme si la gravité avait doublé, il reste cloué au sol. alors il ferme les yeux, essayant de respirer correctement et de réfléchir à un moyen de se lever. mais une masse le cogne sur son flanc, et il sursaute, sa respiration se bloquant pendant une seconde. il lui semble entendre une voix, mais ses oreilles ne sont toujours pas capable de distinguer correctement les sons autour de lui. de sa main gauche, il tape sur le torse de l’homme sur lequel il est affalé, essayant d’attirer l’attention de quiconque se trouve près de lui. il veut de l’aide, il a besoin d’aide. il ne pourra jamais se relever tout seul, et sa tête commence à peser, l’attirant dans une profondeur subjective créée par les illusions de la douleur. il rouvre les yeux et la fumée envahissante le brûle et l’empêche de voir plus loin que sa main. il éternue. quelque chose est tombé sur son nez, un liquide chaud lui picote les narines, et il éternue encore. un filet de sang s’échappe de son front et vient s’échouer sur son nez. mais farley est dans un état second, incapable de s’inquiéter d’une telle chose. tournant sa langue dans sa bouche, il tousse, essayant de sortir le moindre son qui puisse attirer quelqu’un, n’importe qui, en mesure de l’aider. le filet de sang ne reste pas sur son nez et profite de ses lèvres entre-ouvertes, se faufilant dans la bouche de farley qui le recrache faiblement, dégouté. jamais il n’aurait du monter dans ce train.


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