oops! i did it again.

feat. seiko ♥

TENUE DE SPORT ••• Le point positif à être hyperactif, c'est que je suis rarement fatigué. Courir n'est pas un fardeau, sauter n'est pas une plaie. Je n'ai pas non plus l'esprit de compétition bien développé, pourtant j'aime gagner, surtout quand il s'agit de course. Que ce soit en courant ou en marchant vite, j'aime être premier. C'est bien pour cela que je participe au club d'athlétisme, ça canalise mon énergie et me permet de l'utiliser à bon escient. Les autres, ceux de mon équipe principalement, comptent souvent sur moi lors des compétitions contre d'autres écoles, parce qu'ils savent que je suis inépuisable. Le cours d'athlétisme dure deux bonnes heures, puis les élèves sont lâchés. Ils peuvent rentrer directement aux dortoirs ou chez eux, ou alors se changer et se laver dans les vestiaires. Ce que je préfère après avoir autant couru, c'est me rendre du côté des douches, mais pas n'importe lesquelles... Celle des filles. Il y a des fenêtres rectangulaires en haut des murs, donnant pile sur les vestiaires. Suffit de tirer un des bancs du terrain pour être à la bonne hauteur, malgré mon mètre soixante quinze, je peux voir les filles se déshabiller en toute insouciance. La plus part me qualifie de pervers et je ne le nie pas, c'est mon instinct de mec après tout. Le nez presque collé à la vitre, je parviens quand même à voir du mouvement sur ma droite, tournant la tête dans cette direction. Quelqu'un vient. Lâchant le bord de la fenêtre, je me plaque contre le mur comme si c'était une position normale, mais souffle en voyant qui arrive. Mon colocataire, Seiha. Qu'est-ce qu'il fiche là ? Peut-être s'est-il perdu ? Haussant les épaules, je fais bêtement des grands signes pour qu'il s'approche, lui montrant la vitre du doigt. Une fois à mon niveau, c'est avec ma tête que je lui indique de monter sur le banc, genre il va voir quelque chose de surprenant en me rejoignant. Seiha aussi est un mec, je présume qu'il aime les filles et n'a rien contre la perspective de voir quelques unes d'entre elles à moitié vêtue, huhu.

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MACFLY

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TENUE ••• Quand j’ai dit à mon père adoptif que je ferais du baseball à l’école il était ravi, même s’il sait au fond de lui que je n’ai pas la même ambition que celle qui l’a mené au succès j’ai appris à aimer le sport et cette discipline à ses côtés. Au début c’était dur pour moi, être adopté dans ces conditions fut compliqué à accepter et avec mon but j’ai trouvé une famille. Je ne suis pas un manipulateur ou une personne malhonnête, au contraire. Je n’ai jamais fait semblant avec mes sentiments, sauf quand ça concerne mes parents, mon petit frère, cette famille Soejima. Eux, avec ces gens je n’aurais aucun scrupule à mentir, jouer la comédie ou me montrer sous une image que personne, pas même moi, ne peuvent soupçonner. La colère, la vengeance, ce sont des émotions qui peuvent conduire à des actes incontrôlés et j’en suis rempli, même si j’ai gardé la maitrise sur ces émotions. En tout cas jusqu’à maintenant. Quittant le terrain de baseball après un entrainement épuisant, je me suis rendu dans les vestiaires pour mettre mon uniforme, une bonne douche s’impose, comme on dit après l’effort le réconfort non ? Seulement je ne m’attendais pas à voir ce gosse sur ma route, j’ignore ce qu’il fait et ça me semble déplacé, pourtant je tombe dans le panneau en m’approchant de lui, curieux de ce qui semble attirer son attention. Grimpant sur le banc, je réalise rapidement que cet enfant est un pervers... J’ai beau être un homme, je respecte assez les filles pour ne pas les espionner à leur insu. Jugeant du regard Yahiko. « Tu fais ça souvent ? » Il me surprend à être si... différent ? Je ne sais pas, c’est peut-être moi qui n’ai simplement pas les mêmes délires que lui. « Une fille te plaît ou peut-être toute ? » Qui sait, il a peut être une raison d’espionner, enfin je n'en sais rien je m'informe.

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MACFLY

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TENUE DE SPORT ••• Le vestiaire des filles est un coin de paradis, à se pavaner en sous-vêtement, à rire et glousser en retirant leurs tenues sales pour se diriger vers les douches. Elles piaillent, se donnent des tapes un peu partout -surtout sur les fesses- et ne me remarquent même pas une seule seconde. Apercevant mon nouveau colocataire, je lui fais signe de s'approcher et d'observer avec moi, me fichant qu'il soit outré ou quoi. Il peut me juger de pervers, je ne compte pas le contre-dire. Si je fais souvent ça ? Faisant mine de réfléchir, je ris doucement. « Tous les jours ? » C'est mon petit rituel à moi et je n'ai besoin de personne pour le faire, ni pour le partager. J'ignore quelle image il a put avoir de moi dès le premier jour, mais je suis sûr qu'il ne s'est jamais douté de mes penchants. Les filles m'attirent, je ne m'en cache pas. Pourtant je n'ai jamais rien fait de « déplacé », si ce n'est m'amuser à soulever leur jupe. « Peut-être pas toute, mais elles sont jolies. Tu ne trouves pas ? » Bah quoi ? Ce sont des filles et nous sommes des garçons. Autant parler de ce genre de chose, même si l'endroit n'est pas adéquate. à l'intérieur du vestiaire, les filles ne s'agitent plus comme tout à l'heure. Un nouveau brouhaha se fait entendre. « Des pervers! » Criait l'une d'elle, une autre parlant de nous attraper et nous dénoncer. Voyant les filles s'animer d'une certaine colère, un balais ou un instrument de torture quelconque en main, je choppe le bras de Seiha et saute du banc. « On met les voiles, compagnon ! » Et sans tarder, je le tire dans une direction, mettant le plus de distance avec les filles en colère, et cherchant un abri où nous cacher le temps qu'elles nous oublient. Je cours en riant, tenant toujours l'autre garçon par son bras, loin d'être décidé de le lâcher. S'il se fait chopper, elles vont l'attacher ou l'enfermer, le taper à coup de rackette ou va savoir quoi de plus terrible pour punir un pervers. Pervers, oui, comme moi. Bienvenue au club, Seiha.

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MACFLY

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TENUE ••• Être un homme ne veux pas dire qu’on est forcément un pervers, je n’ai rien contre ceux qui le sont, découvrant que Yahiko en fait d’ailleurs parti lorsqu’il m’invite à monter sur le banc pour apercevoir les filles se changer. Ce n’est simplement pas mon genre, je ne suis en aucun cas attiré par cette activité qu’est d’espionner quelqu’un dans son intimité, puis faut dire que si je veux voir une fille se déshabiller ou nue, je le peux quand je veux... Sans me vanter d’avoir du succès, c’est pourtant la vérité. Questionnant donc le plus jeune sur cette activité qu’il semble pratiquer assez souvent, il me le confirme et je souris légèrement en secouant lentement la tête. « Et tu ne t’es jamais fait attraper ? » Je trouve ça étrange qu’il puisse les observer sans qu’aucune ne le remarque. « Je ne sais pas, je n’ai pas vraiment fait attention. » J’ai à peine jeté un œil, puis même si les filles sont jolies et attirantes, je doute qu’il aime qu’on l’espionne lui durant sa douche ou quand il se dévêtit. Je suis finalement surpris par la voix d’une des filles ayant remarqué notre présence, fallait que je parle pour que je me retrouve impliqué par les bêtises de Yahiko. Ce dernier m’attrape et me fait descendre du banc pour qu’on se met à courir et fuir le bâtiment, évitant à tout prix de se faire choper, c’est loin d’être le moment pour ça... Être classé comme pervers au même rang que mon colocataire ne me rend en aucun cas fier, même si je ne m’en inquiète pas plus que ça non plus. « On va jusqu'où comme ça ? » Histoire de savoir s’il sait dans quel endroit on pourra se cacher pour éviter d’être attrapé, une chose est sûre cet épisode peut me permettre de marquer des points avec lui et c’est surement la seule chose positive pour moi.  

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MACFLY

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TENUE DE SPORT ••• Il y a un monde entre lui et moi, si puis-je dire. Je ne suis qu'un lycée avec la popularité d'un canard dans un étang rempli de cygne. En gros, je n'ai rien de très populaire en soi. Je suis Yahiko le pervers, celui qui espionne les filles dans les vestiaires ou qui pique parfois des sous-vêtements pour embêter son monde. Non, je n'ai rien qu'un étudiant fier et beau gosse comme Seiha, je suis sûr qu'il a toute les filles à ses pieds pour lui lécher les bask'. Ce n'est pas pour autant que je vais faire mon jaloux, puis comme je l'ai dit, il y a un monde entre nous. « Si souvent, mais où est le problème ? » ça ne m'empêche pas de revenir et de regarder à nouveau. à force, les filles vont me considérer comme un pote à part entière et m'accepter. Ou pas. Je rêve un peu, mais même dans les mangas, le gros pervers ne se fait accepter. à moins qu'un démon à gros lolo vienne perturber le cours de sa vie pour l'aider à sauver le monde des mains des gros vilains. Bref, impossible. Il y a un peu de tout dans ce vestiaire, je veux dire qu'il n'y a pas que des lycéennes, mais aussi quelques étudiantes. Elles partagent la même pièce durant les heures de club, ce que je trouve parfait. Les étudiantes ont beaucoup plus de forme pour la plus part, ça change des cadettes planche de pain. Notre conversation est rapidement coupée par l'intervention d'une demoiselle outrée par notre présence et je n'attends pas d'être chassé à coup de balais pour attraper Seiha et fuir à toute jambe loin du complexe. Si elles nous choppent, on est bon pour la torture. « J'en sais rien ! Là où le chemin nous mène ! » Je rigole malgré ma course, tournant brutalement sur ma droite. Les filles sont toujours derrière nous, à crier comme des ogresses enragées mais je ne cherche pas trop à savoir ce qu'elles racontent dans notre dos. Ma course se termine devant une porte, pas n'importe quelle porte non non, la porte d'une remise. Une petite remise de je ne sais quel club du coin, mais vu la taille, ce n'est pas un truc bien populaire. Tirant Seiha dedans, je referme la porte derrière nous et l'entraîne derrière un meuble. J'ai le souffle court et le coeur battant à fond, mais je ne perds pas mon sourire. La porte s'ouvre sur une fille, mais celle-ci referme aussitôt pour repartir à notre recherche, sans se douter de rien. « Elles ne sont pas très fûtées. »

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TENUE ••• Je travaille dans un host club avec mon meilleur ami, je vois de nombreuses femmes cherchant de la compagnie, certaine me draguant même ouvertement alors que je ne suis qu’un serveur. J’ai toujours eu ce succès, j’ignore si je suis beau ou attirant, en réalité je ne suis pas idiot juste que je ne pense pas qu’être narcissique en avouant avoir un physique d’Apollon soit bien intelligent. Je laisse les choses faire, si vraiment une personne me plaît alors je me laisse tenter, sinon je détourner la conversation à mon avantage, tout est dans la manière et la finesse, il ne faut pas croire que j’aime blesser les gens, je ne suis pas un enfoiré. En tout cas je ne juge pas l’activité de Yahiko, s’il trouve son bonheur à observer ainsi les filles, soit. C’est son problème, je n’ai pas mon mot à dire, bien qu’en tant qu’ainé je devrais le réprimander ou lui faire comprendre que cela n’est pas bien pour les personnes observées, mais je n’ai pas l’intention de jouer l’avocat des demoiselles, surtout quand elle me prenne en chasse en me jugeant aussi coupable que le plus jeune. Pourtant, je ne pas regarder vers elle, mais soit, j’imagine que cela va me rapprocher de Yahiko et c’est mon but initial, donc tant pis si on me prends pour un pervers. Il me guide sans savoir où on va, je le laisse faire courant a son rythme jusqu’à ce qu’il juge bon d’entrer dans une remise, se cachant dans un coin, les filles ne nous trouvant pas du premier coup d’œil repartent sans réellement avoir vérifié partout si on s’y trouve, ce qui me fait approuver les paroles de Yahiko. « pas faux, mais ne parlons pas trop vite, imagine elles surveillent la sortie on ne sait jamais. » J’en doute fortement, mais c’est une possibilité malgré tout, autant ne pas sortir de suite et être aussi idiote qu’elles. M’installant plus confortablement. « Donc tu n’as pas de copine. » C’est une affirmation, sinon j’espère pour lui qu’il ne serait pas assez bête pour regarder les autres filles.  

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TENUE DE SPORT ••• Généralement quand on me fait la morale, je m'en fiche complètement. Ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent, ça ne m'empêchera pas de vivre. Si j'ai envie de mater des filles, je le fais. Si j'ai envie de courir dans les couloirs, je le fais. Si j'ai envie de manger en ville plutôt qu'à la cafétéria, je le fais aussi. Personne ne peut me dicter mes droits ou me forcer à des obligations, je suis toujours libre d'aimer et de réfléchir. 'Fin, aimer est un grand mot. Je n'appelle pas cela une passion, juste un passe-temps. Y en a qui lise, d'autre qui font du sport, moi j'espionne les filles dans les vestiaires, et je fais de l'athlétisme aussi. Bref. Cela étant dit, le groupe de nana offusqué nous poursuit toujours, armés jusqu'aux dents et pleines de menace réjouissante. Je n'ai pas très envie de m'arrêter pour les voir de près par contre. Au dernier moment, je tourne et change de chemin, ouvrant une porte menant à une remise où je tire Seiha à ma suite. Caché, j'attends simplement que le bruit s'éloigne pour parler, presque mort de rire. C'est amusant à mes yeux, peut-être pas à ceux de mon colocataire. « Pas faux, attendons un peu d'être sûr qu'elles soient bien parti. » De toute façon, j'ai mon temps. Même si je suis toujours en short et en tee-shirt de sport, avec une impression d'avoir bu une carafe entière de café bien corsé. Je pète la forme, ça se voit sur mon visage. à sa remarque, je pose mes yeux sur lui, d'abord d'un sérieux effrayant, puis avec un sourire stupide. « Tu devines bien ! Et je ne pense pas en chercher non plus. » Comme je l'ai dit, ce n'est qu'un passe temps, rien de plus. Le jour où je trouve une fille qui me plait ou avec qui je m'accorde parfaitement, là j'arrêterai mes plaisanteries. Quoi que, peut-être pas toute. Seiha ne connait qu'un dixième de mes bêtises, et là ce n'était presque rien. Observe les filles, c'est banal. Lâchant un petit rire à cette pensée, je m'assois au sol en patientant, tenant étrangement en place. Je suis hyperactif, m'asseoir est presque un calvaire pour moi. « Et toi ? Tu as une copine ? » S'il est doué pour en juger de lui-même, ce n'est pas mon cas.

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TENUE ••• Au final j’en découvre un peu sur le jeune garçon, je suis obligé de m’intéresser à lui pour en savoir davantage et pouvoir avoir toutes les infos dont j’aurais besoin le concernant. Certes savoir qu’il est pervers n’est pas le truc le plus utile, mais en m’impliquant dans ses plans je me retrouve isolé avec lui donc c’est l’occasion de l’interroger et de faire plus connaissance, après tout on vit ensemble, même si je suis plus vieux que lui ça n’a pas d’importance, je pourrais même me proposer de lui donner des conseils si cela pourrait me donner des crédits à ses yeux. De toute façon ça ne sert à rien de sortir de suite si c’est pour se faire de nouveau repéré et pourchassé, personnellement je n’aime pas vraiment cette situation, me retrouver à fuir est loin d’être agréable. Vu l’activité de Yahiko je suppose qu’il n’a pas de petite amie, ce qu’il confirme assez simplement, je m’en doutais de toute manière, puis il est lycéen, a ce stade on est surtout curieux plus que réellement attiré par une relation sérieuse, à moins de trouver une fille qui nous intéresse vraiment. « Profite, je ne pense pas qu’une fille acceptera tes passe-temps. » Autant qu’il fasse ce qu’il veut quand il en a l’opportunité, qui sait ce qui peut arriver. Moi ? Je souris en secouant la tête. « Non, pas en ce moment. » Je n’ai pas le temps de m’intéresser à l’amour étant donné que j’ai d'autres choses plus importantes à achever et bien qu’il l’ignore Yahiko est l’un des personnages principaux dans mes projets, tant que je n’aurais pas réussi ma vengeance je ne serais pas capable d’avoir une véritable histoire avec qui que ce soit, parce que je serais toujours instable, j’en ai conscience et même si je sais qu’émotionnellement je suis « fragile » je garde le contrôle seulement parce que je me focalise sur mon but et c’est seulement comme ça que j’y arriverais.

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TENUE DE SPORT ••• Je n'ai pas besoin d'une course poursuite pour être « proche » de Seiha. S'il veut m'interroger, il peut le faire quand il le souhaite. Peut-être qu'il l'a déjà compris, mais je suis un garçon docile et sociable, qui n'a pas besoin de pincette pour aborder un quelconque sujet. Je n'ai aucun tabou, aucune limite. S'il veut se poser autour d'un thé pour discuter, pas d'soucis ! Je suis open pour tout ! En attendant, je l'ai entraîné dans mon délire pervers, mais cela ne semble étrangement pas le déranger. C'est vrai que je ne me suis pas interrogé plus tôt sur la situation, mais Seiha paraît bien le prendre pour un gars « banal » dans son genre. Voit-il souvent des pervers ? Surprend-t-il parfois des gamins mater des filles en cachette ? Allez savoir. Je n'ai pas de copine, mais en même temps je ne m'intéresse pas à cet aspect-là. Observer, oui. Me caser, pas trop. Après je n'ai rien contre l'idée d'être en couple, mais disons que je suis trop jeune pour m'en inquiéter. « Et un garçon ? » Plaisantais-je, ricanant sous cape. Je n'ai pas uniquement ce passe-temps, donc je présume qu'aucune fille ne voudra de moi, encore moins un mec. Hétéro ? Bi ? Je ne me suis pas encore posé véritablement la question. Jusqu'à présent, je n'ai reluqué que les filles et ça toujours été très bien comme ça. Seiha n'a pas de copine non plus, mais il a une tête à séduire facilement. « Faudra sortir ensemble un d'ces quatre ! » Ensemble, dans le sens à deux, ou à plusieurs, entre potes. Posant mon cul au sol, je croise mes jambes et reste assis en tailleur. « Je n'ai pas le droit d'entrer dans des clubs, des bars ou des boîtes de nuit, mais peut-être qu'avec toi, je pourrais ? Tu es majeur, non ? Tu as une tête à passer facilement devant un videur ! » Une tête de beau gosse que personne ne recale. C'est pratique, même s'il devrait avoir l'âge d'aller où il veut, ce qui n'est toujours pas mon cas. Être mineur est une vraie plaie dont je me passerai bien, mais il me faudra patienter encore un peu avant de goûter au délice de la jeunesse à son apogée.

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TENUE ••• Je ne suis pas vraiment le mec qui va s’offusquer en découvrant que mon colocataire est un pervers, je suis un mec et même si ce n’est pas mon passe-temps j’ai des amis, un meilleur ami qui « vend » son corps dans son métier, donc ça n’a pas d’impact sur moi, du moment qu’on ne m’implique pas en profondeur disons. Cette fois j’ai été chopé avec lui, mais je ne pense pas que les filles vont me courir après, mon visage n’était pas dirigé vers elles et puis je doute qu’elles doivent avoir l’habitude de voir Yahiko donc c’est surtout lui qui garde cette réputation. Si je ne souhaite pas attirer l’attention dans ce sens c’est parce que j’ai des parents adoptifs qui me croient en internat et du coup je préfère rester discret et éviter les accusations qui peuvent faire parler de moi, même si en réalité je n’en ai rien à faire, c’est plus par nécessité. Un garçon ? « Pourquoi, tu aimes les garçons aussi ? » Je ne suis même pas choqué par cette « plaisanterie » j’ai une certaine maturité qui me permet de rester ouvert à toutes les conversations et cela depuis que je suis petit, même si je transporte un lourd passé qui est la seule chose capable de me faire perdre patience et mon sang-froid, connu à ce jour en tout cas. « Tu veux sortir où ? » Ça ne me pose pas de problème de l’emmener avec moi tant qu’il reste raisonnable, ce n’est pas un enfant donc il devrait bien se tenir si je me porte garant pour lui dans les lieux où les mineurs sont interdits. « Tu es curieux de fréquenter ces lieux ? » Je souris. « Je suis un habitué de certains endroits, on pourrait toujours tenter le coup, mais j’ai peur qu’un lycéen se retrouve dépassé par l’ambiance. » Je le taquine un peu, même si c’est certain que ça n’a rien à voir avec son petit passe temps actuel.  

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TENUE DE SPORT ••• Sa réputation ne risque rien, au pire il n'aura qu'à dire que je l'ai incité à venir voir et qu'il ne savait pas. ça ne me fait rien d'être pleinement accusé, puis de toute façon, les filles me connaissent à force de me voir. Elles ne s'étonnent plus vraiment, bien qu'elles soient toujours un peu en colère d'être surprise. Aucune d'elle ne voudra de moi, c'est sûr, mais quelle importance. Quand je dis « garçon », je ne m'inclus pas dans une case précise. Je ne suis pas gay, mais je ne sais pas moi-même si je suis purement hétéro. La vie réserve des surprises, faut s'attendre à tout. « Pas plus que ça. Je ne mate pas vraiment les mecs dans les vestiaires, même si certains ont des corps qui en valent le coup. » Bizarre, vous dites ? Bah, je n'ai pas besoin de me cacher pour observer les gars quand ils se changent ou se douchent, sauf que ça n'a pas le même effet qu'avec les filles. Je suis un pervers, mais je dois avoir une limite à ma perversion. Disons qu'au lieu d'être du désire, c'est plutôt de la jalousie ? Enfin non, j'envie parfois ce genre de mec musclé et grand, alors que je suis à l'antipode de ce style-là. Oh, Seiha n'est pas contre l'idée de sortir, ce qui me réjouit ! « N'importe où ! » J'allais dire au maid café, mais à bien réfléchir, je pourrais aller ailleurs avec Seiha. Je lui parle des endroits qui me sont interdit à mon âge, rêvant presque de mettre un pied là-bas avant l'heure. « Bien sûr ! Mes parents me l'interdissent catégoriquement. » Peut-être parce que je suis trop jeune et hyperactif, ce qui ne doit pas coller ensemble dans ce genre d'endroit. « L'ambiance ? Tu rigoles ! Je suis un maître de l'ambiance ! Je veux y aller, emmène-moi ! » Je souris de toute mes dents -même celles de travers-, ne tenant plus en place. D'ailleurs, faudrait bouger. « Elles ne sont plus là, sortons ! » Je m'égosille comme une hystérique, quittant d'un bond ma cachette pour aller ouvrir la porte de la remise. Aucun signe des filles. « Allez viens Sei ! »

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MACFLY

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TENUE ••• Je me fiche un peu qu’il soit attiré par les femmes, les hommes, les animaux, enfin sa vie amoureuse n’est pas vraiment ce qui m’importe, bien que je sois content qu’il ne sorte avec personne, j’aurais plus de temps pour m’en approcher et laisser mon plan se mettre en place. Je sais parfaitement que je n’ai aucune limite quant à l’achèvement de ma vengeance, donc s’il m’avait retourné la question je n’aurais surement pas clamé avec ferveur que je suis cent pourcent hétéro, faut laisser une ouverture, c’est ma façon d’avoir plusieurs cartes d’avance, je ne peux prévoir l’exactitude des évènements, mais je sais que dans mon état d’esprit je suis motivé à le briser lui et sa famille, pour ça j’irais écraser ce cœur innocent sans aucune pitié. Heureusement qu’il ne peut voir ce qui se trame dans mon cœur et dans ma tête, il aurait surement peur. Il veut sortir et profiter du fait que je sois majeur pour pouvoir aller dans des endroits qui lui sont interdits à cause de son âge, cela ne me dérange pas en soi de lui faire connaitre quelques lieux que je fréquente, mais faudra pas se plaindre s’il se sent mal à l’aise, ce n’est pas forcément aussi cool qu’il pourrait le croire et être déçu finalement. « Ok, je t’y emmènerai alors. » Je vais assurément gagner des points et passer plus de temps avec lui, donc c’est aussi un avantage pour moi, je ne vais pas le mener non plus dans des endroits qui craignent, mais un bar ça ne fait de mal à personne. Me relevant je le suis vers la sortie, rassuré qu’elles ne soient plus là pour nous courir après. « Je retourne aux vestiaires pour me changer, on se retrouve chez toi, on reparlera de tout ça. » Je lui souris, ébouriffant ses cheveux amicalement en m’éloignant. « Et ne retourne pas espionner aujourd’hui. » Le taquinais-je, les filles doivent être sur leurs gardes maintenant.  

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