Our first date! Oops it was a secret?

Ce message a été posté Ven 1 Mai - 6:34

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Le bruit des tables qui glissent sur le sol, les mannequins qu’on déplacent, qu’on habillent, des centaines de croquis éparpillé sur les bureaux, le sont des pas, des talons qui s’activent dans tous les sens, c’était la folie comme souvent dans le cours du stylisme. Au dernier moment on a appris qu’on allé participer à un concours noté dans deux mois... Alliant nos connaissances et notre talent on devait présenter quelque chose pour évaluer le niveau actuel des étudiants, apparemment c’était aussi pour pousser le peu de « glandeurs » présent de se bouger les fesses. Car la Royal P.S doit obtenir des résultats. Pour ma part j’étais... cool ? Étonnant non, j’étais assis sur une des chaises avec mon carnet à dessin dans la main, riant de la situation, pourquoi m’affoler à ce point ? J’avais parfois du mal à comprendre cette aisance à se prendre la tête et à flipper pour une chose dont on devrait tous être préparé ! Je me gratte la tête, alors que secrètement je laisse mes yeux vagués à mes dessins personnels, Ji Hyuk, Ji Hyuk, Ji Hyuk [...] Ji Hyuk. Ma muse m’inspire de plus en plus et dans toutes les situations, mais je ne pouvais souscrire à cette épreuve avec une œuvre sur mon amant, de toute façon je préféré de loin les garder pour moi... Concernant « ce » dessin-là, que j’ai réussi à achever je ne sais comment, il se trouve à l’abri des regards, dans ma chambre là où moi seul peut le contempler et croyez-moi, je ne me gêne pas de le faire.

Il est 11 h 24 ... Le cours va pas tarder à se terminer, j’ai l’aprèm de libre comme la plupart des étudiants de cette école et je n’ai pas envie de manger à la cafétéria, du coup je sors mon portable sous les yeux de mon professeur, qui doit simplement se dire « comme d’habitude » parce que oui, être l’un des « chouchous » ça aide pour agir comme je le fais, puis ce n’est pas comme si je n’en prenais pas les droits naturellement, ah... vraiment. Je devrais avoir honte, m’enfin. Je pianote un message pour mon chaton, il devrait être dans un de ses cours barbant qui ne l’intéresse pas et j’avais le devoir de le sortir de là. Une fois le SMS envoyé, je rangea mon mobile dans ma poche en affichant un sourire exagéré à ma prof qui ne m’avait pas quitté des yeux, un petit « héhé » pourrait presque franchir mes lèvres. La fin annoncée, je quitte l’endroit, pour marcher d’un pas rapide jusqu’à la sortie de l’établissement, adossé au mur, je précise à mon petit ami que je l’attends devant, impatient de le voir. Les heures loin de lui me semblent parfois interminables, j’aimerai juste pouvoir le regarder quand j’en ai envie, mais nos sections sont bien trop éloignées et opposées pour que cela soit possible. Branchant mes écouteurs à mon Iphone, je les mets dans mes oreilles écoutantes des musiques qu’on semblait apprécier tous les deux. Les yeux clos, je ne calcule pas tous les gens qui sortent, de nouveau dans ma bulle seul une personne est capable d’y rentrer.

Quand je sens sa présence, j’ouvre seulement une paupière alors qu’un sourire trahissant mon bonheur de le voir s’illustre mon visage. Je ne peux ni le serrer dans mes bras, ni l’embrasser, ni quoi que ce soit pouvant trahir notre relation, mais le simple fait de le regarder, l’admirer et l’effleurer, jouant la carte de « l’amitié » rapprocher pour ne pas éveiller les doutes, je passe mon bras autour de son cou, le fait que je sois « bizarre », « tactile », « extravertie » et j’en passe n’a pas échappé à la moitié de nos camarades, donc personne n’y verra autre chose qu’une manière d’embêter un pote.

« Alors, prêt pour une journée de folie baby ? » Enthousiaste, je tire la langue alors que je lui tends le second écouteur pour qu’il écoute avec moi le temps d’arrivée à notre première destination, d’ailleurs...

« J’ai bien envie de me gaver de sushi ! Ça te dit ? » Bah il faut avoir le ventre plein pour entamer un premier rendez-vous, car bien qu’on soit ensemble depuis un moment, on n'a pas encore pris le temps de juste « trainer » et faire des choses qu’un couple ferait... En dehors de nos galipettes, boire un café, faire les courses ou sortir manger, j’avais envie de faire les boutiques, d’aller au cinéma, d’ailleurs dans la salle d’un cinéma il fait noir n’est-ce pas ? Huhu, intéressant. Bref ! Ce n’est pas ce que je devrais penser, mais il y a des tas de choses qu’on peut faire, alors voilà, j’ai décidé de commencer dès aujourd’hui.

« Ta mâtiné, tu t’es pas trop ennuyé ? » Parler aussi de nous c’est essentiel... de toute façon je ne peux pas m’empêcher de le questionner et de vouloir tout savoir, donc... « Je ne t’ai pas trop manqué ? » Rajoutais pour mon plaisir personnel.

Ce message a été posté Ven 1 Mai - 17:26

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Mon regard voyageait entre mes feuilles de cours et mon livre de science politique, mes oreilles écoutant en même temps les explications du professeur pour ne rien louper à mes petites notes personnelles. Seul à ma table, celle-ci était rempli d'un coin à l'autre par mes affaires éparpillées, prenant soin de faire deux choses à la fois sans m'emmêler. Certains élèves ne comprenaient pas cet excès que je peux avoir avec les études, ni ce soulagement qui m'échappe à chaque fois que j'ai une très bonne note, ou cette déception qui se lit quand je perds un ou deux points. C'est comme ça, je suis un bosseur et un rapide, seulement pour ne pas inquiéter mon père et l'entendre encore me faire une morale à laquelle je m'en passe très bien. Il veut le meilleur de son fils, de sa relève politique, et je lui donne uniquement pour ne pas éveiller les soupçons, jusqu'à faire face et reprendre entièrement ma vie en main. à croire que je me défile face à mon géniteur, plutôt que faire comme bon me semble dès à présent. Je prévois, anticipe, mais ne me jette pas dans la gueule du loup trop vite. à l'inverse de Kyann, je ne met pas les pieds sous la table en mode "relaxe", comme je ne prévois rien à l'avance ou que je n'ai l'occasion de prouver ma valeur à travers un talent inné. La science politique m'agace et même si j'ai toujours des bonnes notes, il m'est interdit de relâcher la pression et de baisser ma garde. à la moindre perte de vitesse, ma connaissance s'amoindrit avec. Bien que ce ne soit pas évidement de travailler dans un domaine qui me déplaît et que je voudrais échanger avec l'art. Au moins, aurais-je la chance de me rapprocher un peu plus de mon copain, d'être dans des bâtiments similaires, des cours pareils ? J'en rêve, pourtant.

à fond dans mes écris, je sens quand même mon portable vibrer dans ma poche et me faire sursauter discrètement sur ma chaise. Qui peut bien m'embêter pendant une heure de cours ? Je grimace en me retenant de râler, attrapant habilement mon téléphone pour le déposer sur mes cuisses et regarder mon regard tout en pianotant d'une main dessus, l'autre occupée à faire semblant d'écrire. Encore là, je ne suis pas comme mon petit ami et sa liberté, je fais très attention à mon image et surtout à ne pas faire entendre parler de moi. Le professeur n'y voit rien et continue de parler en écrivant au tableau, interrogeant qui veut répondre. Mon message envoyé, je lève aussitôt mon bras pour donner une bonne réponse à l'homme qui s'en doute d'avance, complimentant mes efforts et mon savoir. Je souris doucement, fier de moi. Même si ça me barbe, il n'y a aucune raison que je sois triste d'être capable et bon élève. Je m'en fiche que les autres parlent dans mon dos ou me pensent réellement intello, je n'ai pas le cerveau de certains pour retenir au détail sans rien oublier. Je travaille ma mémoire et mes méninges, sans jamais les ménager. La fin ne semble jamais arriver, et même quand la sonnerie retentit, je prends un certain temps pour remettre en ordre mes cours et ranger mes affaires dans mon sac. Au moment où je comptais sortir, le professeur me retient pour parler un instant. Une histoire d'examen très important, mais aussi que je devrais pas trop me fatiguer au vu de mes notes correctes. Je hoche simplement de la tête, lui fait un sourire et le salut avant de partir vers les casiers où j'y fourre mon sac. Pas besoin de bagage pour sortir avec mon copain, je veux être libre et léger pour profiter de l'instant.

Combien de temps ai-je fait perdre à Kyann avec mes détours ? Sûrement un peu trop, mais je suis bien content de le retrouver à la sortie, un large sourire se peignant sur mes lèvres. Je dois me calmer avant de me griller devant les autres, les derniers restants. C'est étrange de ne pouvoir s'enlacer et s'embrasser, mais je prends sur moi pour jouer l'ami et me contenter de le pincer ou de le pousser doucement quand il me taquine. Je ris, souris, fais la moue, mais j'évite le plus possible de rougir ou de bégayer. Après tout, c'est moi qui ait voulu cette clause à notre relation. Je veux bien l'officialiser et tout partager avec lui, à une condition, que cela reste secret pour la plus part des gens. ça ne fait rien si nos proches le sache, tant que ce n'est pas mes parents, ni ma famille à l'évidence. Bref, personne ne fait attention à nous et c'est le plus important.

« Toujours prêt à m'amuser, sale macaque! » Je ne suis pas du tout romantique en publique, le taquinant toujours avec ces surnoms-là. Il me tire la langue et je ris doucement, prenant son écouteur pour le mettre à mon oreille et partager sa musique. C'est bien son genre ça, mais je m'empêche de chanter en même temps qu'on marche. Sushi ? Han, il tire la corde sensible en parlant nourriture. « Tu sais que j'adore ça, le poisson. » Un vrai chaton, mes moustaches frétillantes de plaisir à l'idée de me gaver de sushi, donc principalement de saumon ou de thon. C'est vrai, cela fait quelques mois que nous sommes en couple, mais entre l'école et le boulot, on n'a pas tellement le temps de s'amuser et de sortir ensemble. Ce soir, j'ai enfin des congés pour la semaine. Malgré mes écarts et mes aventures périlleuses, ils m'accordent du repos pour mon excellent travail et le fait que je ramène toujours trois tonnes de clients -sans le vouloir. En bref, je suis libre pour mon chéri, jusqu'à reprendre les cours demain matin, si ce n'est pas génial. « Tu as prévu quelque chose pour l'après-midi, hyung ? » Je le regarde du coin de l'oeil, attendant son programme.

Ennuyé ? Il est marrant, haha. « Je n'ai pas le temps de m'ennuyer, moi. » Je souligne bien le "moi" pour qu'il comprenne que je travaille toujours double pour mes cours, donc que je ne m'ennuie jamais avec ça. « Sérieusement ? Je n'ai même pas eu le temps de penser à toi ~ » Un grand sourire fendit mon visage d'une façon sincère et innocente, avant de dire en tapotant son épaule. « Je plaisante! J'avais hâte que cette matinée se termine pour te retrouver. » Mes doigts glissent doucement le long de son bras, avant de s'en séparer rapidement. « Et moi, je t'ai pas trop perturbé ? » Répliquais-je avec malice, le lorgnant de mes yeux scintillants et profonds. Je sais qu'il ne pense qu'à moi, même en cours. Ses dessins sont en particulier la cause de ce soucis, même si j'aime savoir que j'occupe ses pensées pendant ce temps-là.

Ce message a été posté Sam 2 Mai - 3:06

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Je n’ai pas vraiment compté les minutes que j’ai du attendre devant le portail pour pouvoir enfin apercevoir l’adorable visage de mon petit ami. Écoutant la musique enfermée dans mes pensées. Ji Hyuk semble décidé un jour à tourner le dos à cette discipline que son père lui a forcé de pratiquer, mais je suis bien placé pour voir qu’il reste studieux et concentré, surement pour qu’aucun doute sur nos projets et notre situation ne soit divulguer et rapporter jusqu’aux oreilles de son paternel et je ne peux qu’approuver en attendant qu’il me dise avec ce regard déterminé que « c’est le moment » je pense que je sauterai de joie quand ce jour viendra, mais nous avons encore le temps et pour le moment je n’ai besoin de rien de plus que ce que j’ai. C’est alors que je ressens sa présence à mes côtés, ce qui m’a arraché un sourire mettant tout de suite la note sur la journée qui s’annonce, parce que j’avais bien l’intention d’en profiter sans m’occuper du temps qui passe ou de l’argent dépensé, un rendez-vous sans aucune limite faisant ce qui nous plaît. Tentant non ? En tout cas il semble partant, heureusement sinon j’aurai eu l’air bien con tout seul~ premièrement, après avoir partagé mes écouteurs, comme lié par ce petit fil entre nous et cette musique qu’on écoute, je propose de manger sushi. Et je souris à sa réponse avant d’ébouriffer ses cheveux.

« Je sais~ Je me souviens encore de ton enthousiasme face au thon ahaha ! » C’était vraiment amusant à ce moment-là, ses yeux s'étaient mis à briller... Un vrai petit chat. Me plaçant devant lui en marchant en reculons une expression pensive. « Il y a tellement de choses à faire, pourquoi ne pas faire les boutiques ? Regarder un film au ciné ? Aller aux arcades, boire un café ? Ce genre de choses. Tu avais une envie particulière ? » Je manque de tomber en marchant sans regarder où je vais, mais je me rattrape de justesse en riant simplement : « Safe ! » Boulet oui. Je lui fais un clin d’œil, demandant si son cours n’était pas trop ennuyant, pour moi ce serait le genre de matière où je m’endormirai dès la première minute... Il m’impressionne vraiment. Il insiste sur le « moi » et je le regarde en tirant la langue. « Soit pas jaloux comme ça~ » Fufu les taquineries débutent rapidement. Par contre la suite est blessante, genre il n’a pas pensé à moi ? Je prends un faux air outré en stoppant mes pas faisant une petite moue, dire que je ne fais que penser à lui, je me sens mal aimé, pff ! Sa main sur mon épaule je le regarde et c’est un sourire qui anime mes lèvres.

« Je préfère ça ! » Sentant ses doigts glisser sur mon bras, j’ai simplement envie de lui attraper la main quand il s’en éloigne. Calme, j’effleure simplement le dos de sa main avec le mien, les cognant volontairement à plusieurs reprises tout en jetant des regards sur lui. Levant les yeux au ciel.

« Perturbé ? Je ne vois pas de quoi tu parles~ » Tirant la langue je reprends rapidement. « La classe entière était perturbée aujourd’hui à cause d’un concours qui approche, mais moi je regardais ton visage sur mes croquis, donc j’ai pu survivre à la crise de manque. » Marchant jusqu’à un restaurant bar spécial sushi, pénétrant à l’intérieur, l’ambiance semble vraiment chaleureuse avec de bonnes odeurs, un calme reposant, il n’y avait pas grand monde, la musique de fond était douce, coupant le son de mon Iphone, je viens récupérer l’écouteur dans l’oreille de Ji Hyuk sans oublier d’en profiter pour la caresser du bout des doigts, je ne cherchais pas à jouer sur sa sensibilité, simplement à toucher son visage, c’est dans ses moments là que je me rends compte que jouer de simple « ami » est difficile et que je veux de plus en plus officialiser notre réel lien. C’est mon mec, pas mon pote. Prenant place sur un des tabourets où le tapis roulant faisait tourner plusieurs sortes de sushi dans de petites assiettes, on n'avait qu’à se servir et payer à la fin, donc...

« Mange ce que tu veux, ce n’est pas le poisson qui manque pour remplir l’estomac de mon chaton~ » Voyant arrivé une première assiette de sushi saumon, je me lève pose mes deux mains sur les épaules de mon petit ami, avant de la choper fièrement.

« Héhé la première est pour moi~ » tirant la langue de manière taquine avec une lueur de défis dans le regards, comme quoi il en faut peu pour s’amuser, d’ailleurs je surveille la prochaine avec attention...

Ce message a été posté Sam 2 Mai - 15:59

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Pour le moment, je ne voulais pas trop penser à ce « moment-là » où je devrais affronter mon père. Je préfère largement profiter de Kyann et de notre relation, tout en me disant que cela pourrait être brouillé à l'avenir. J'ai tellement peur que chaque seconde en sa présence compte énormément. C'est aussi pour cela que j'accepte direct de sortir avec lui, manger ou juste se balader. Tant que nous sommes tous les deux, en amoureux, le reste n'a plus aucune importance. Ni mes cours, ni les gens qui nous entours. Je ne veux vois que mon copain, je ne jure que par lui, ne pense qu'à lui. Quand il partage sa musique avec moi, je ne peux m'empêcher de sourire tel un enfant et d'être heureux, disant amen à toutes ses paroles. Il parle de sushi et cela m'émoustille. Le thon, ainsi que le poisson, sont mes péchés mignons en nourriture. Ce qui est bien, c'est que les japonais cuisinent beaucoup ces mets-là. à peine m’enthousiasmais-je que mon copain me décoiffe en prenant la parole. Il le sait, et cela me rassure qu'il s'en souvienne encore aujourd'hui. « Tu as bonne mémoire~ » Mon sourire ne fait que s'élargir, dévoilant mes grandes dents blanches. Une mine plus étonné déforma mon visage pendant qu'il marchait à l'envers, nos visages l'un en face de l'autre. Il risque de tomber ou de se prendre encore un arbre. Il propose pleins de chose intéressante que je ne pourrais choisir, ni départager. « Pourquoi ne pas tout faire ? Nous avons l'après-midi devant nous, non ? Commençons par du lèche vitrine, puis on ira se regarder un film ensuite ? » C'est déjà un bon début, non ?

Qu'est-ce que je disais ? Kyann n'en loupe pas une, je vous jure. Encore un peu il se serait étalé par terre comme une demer. Safe... Je roule des yeux en soufflant, ce gars est tellement insouciant qu'il me sidère. Parler cours n'est pas vraiment un sujet de conversation distrayant et amusant, mais ça porte sur la plus part de notre temps passé loin l'un de l'autre. Même si je déteste mon cursus, je fais en sorte de ne pas le foutre en l'air et m'attirer les foudres de mon père. Mieux je m'en sors, mieux je pourrais « vivre ». Puis, comparé à lui, mon cerveau carbure beaucoup plus que le siens. « Jaloux d'un mec qui fout rien ? » Fis-je avec une mine dépitée, genre, jaloux de mon copain glandeur ? Je voudrais être à sa place, mais pas avec tout ses défauts. ça ne me donne pas envie de penser à lui, tiens. Je plaisante en disant ça, mais Kyann semble y croire malgré tout. Sérieux ? Il pense sincèrement que je suis ce genre de garçon à ne penser qu'à ses cours et oublier son copain ? Quelle confiance, pff. Je dois me rattraper en disant la vérité, soupirant à nouveau quand il commente. Ma main parcours lentement son bras dans une douce caresse, avant de l'éloigner pour mieux sentir la sienne taper contre. Nous pouvons nous permettre que ce genre de contact sans paraître étrange, bien que ce soit frustrant à ressentir.

Aish, sale macaque. Je le perturbe, pourquoi me dit-il le contraire ? ça m'agace quand il fait ça et je gonfle mes joues en rougissant. Je ne sais pas pour quoi je dois m'inquiéter... Son concours ou le fait qu'il garde ses croquis sur lui ? « Tu emportes toujours tes dessins avec toi ? Ils vont rapidement capter par ta faute... » Je râle en imitant un buffle, soufflant par les narines, avant de froncer doucement les sourcils. « Tu as un concours ? Il y a des thèmes ? Une particularité à exposer ? » Un concours en art est vague, comparé à un concours en science politique. Même dans mon domaine, il y a plusieurs points à savoir, à étudier. Le bar à sushi n'est pas loin, à quelques pas de nous et l'ambiance à l'intérieur est comme je les aime. Calme, serein. La musique n'est pas forte, il n'y a pas foule, et surtout personne pour écouter dans notre dos ou parler trop fort. J'apprécie déjà ce lieu, alors que Kyann coupe la playlist de son téléphone et retire mon écouteur, sa main frôlant mon oreille, mon visage. C'est toujours étrange comme sensation, une impression de manque, de vide. Je cache ma moue à travers un petit sourire, me retenant de soupirer à son contact ou grogner à son éloignement. Nous ne sommes que des « amis » en dehors de chez nous ou des lieux sans yeux, ni oreilles. Ici, nous sommes à découvert, en publique, sous les mirettes de n'importe qui.

Face à ce tapis roulant, je regarde les assiettes défiles en me léchant les babines, rêvant déjà de piquer un sushi avec mes baguettes. Kyann sait employé les bons mots et je souris forcément, tout content. Poisson, poisson, poisson. Je ne vois que le poisson. Le saligaud! Il me pique la première assiette avec du saumon, me retenant par l'épaule. S'il croit m'avoir comme ça... Je ne suis pas un chat pour rien. Le temps qu'il surveille la seconde assiette, je me penche rapidement vers lui pour piquer la tranche rosée sur son amas de riz, le portant de suite à ma bouche. Hihi, je ris comme un idiot en mâchant bien mon morceau. La prochaine arrive, mais je lui laisse pour prendre la prochaine avec des petites boules rouges dessus. à peine en face de moi que j'en engloutis un en lâchant un « huuum » bien exagéré. « J'ai soif, pas toi ? Du sake s'il vous plait! » Je demande de la même manière que Kyann, en haussant un peu la voix pour qu'ils m'entendre et nous apporte une bouteille et deux coupelles. Je ne crains pas l'alcool, comparé à lui. Cette bouteille ne devrait pas me faire très mal. Je l'attrape pour en faire couler un peu dans les récipients, glissant l'un d'eux vers Kyann. « Santé ? » Demandais-je en relevant mon verre, attendant qu'il tape dedans pour officialiser mon « santé ».

Ce message a été posté Dim 3 Mai - 4:46

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Je ne veux pas voir Ji Hyuk s’inquiéter pour des détails, s'il veut qu’on profite à cent pourcents de notre relation, de notre amour et de nos moments ensemble sans se préoccuper de ce jour où on devra affronter le boss, en faisant glisser le paternel en second voir troisième ou dixième plan, ça me convient parfaitement ! Tant que je l’ai avec moi, je me dis que c’est suffisant, après tout, tout ce qu’il veut éviter c’est que cela remonte aux oreilles de son père donc on n'est pas non plus obligé de le cacher au monde entier, car il faut bien l’avouer jouer les amis est une tâche difficile quand je n’ai qu’une envie, c’est de le plaquer contre un mur pour l’embrasser. D’un côté, je pense qu’on éveille les soupçons malgré nous grâce au royal shit, ce gossip est un voyeur de malade, j’ai l’impression que rien ne lui échappe et même si Ji Hyuk tente de le contredire, on va surement malgré nous attirer de plus en plus son attention, bien que je m’en fiche complètement. Je ne vais pas m’arrêter de vivre avec mon petit ami, de lui dire que je l’aime, le tenir dans mes bras ou plus encore par crainte de finir sur la toile. Je serai insouciant et entreprenant pour deux, mon amant n’est pas une personne innocente ou coincé, juste encore effrayé par les répercussions que cela pourrait déclencher, mais il sait qu’il doit vivre sa vie et ça, n’est-ce pas le plus important ? En tout cas durant cette journée, bien que je ne puisse pas encore lui tenir la main ou m’afficher comme son copain, je voulais que ce soit un rendez-vous qui restera gravé dans nos mémoires, c’était notre premier après tout.

Et pour débuter, quoi de mieux qu’un peu de sushi ? Ah, les sushis ! Une invention si simple et pourtant si délicieuse. Je connais les goûts alimentaires de mon petit chat, il n’est pas bien difficile, après tout qui dit chat, dit poisson ! Et puis je sais par avance qu’il adore le thon, vu que j’avais pu en être témoin quelques jours plus tôt. Je souris à sa remarque.

« Je n’oublie rien quand ça te concerne~ » mais je n’en loupais pas une, comme marcher à l’envers en lui faisant face, ne regardant pas une seule fois où je mets mes pieds. Une façon comme une autre que de chercher inconsciemment à se casser la gueule et de l’avoir bien mérité. Mon esquisse s’élargit. « Parf... » ...ait ! Voulais-je dire mais je manque de tomber et me rattrape de justesse ce qui m’a coupé dans mon élan, comme toujours ça m’éclate et je suis content d’avoir échappé à la chute. Les cours, ce n’est pas un sujet très intéressant, mais même cela peut le devenir quand ça concerne Ji Hyuk. Lui bosse comme un taré, tandis que moi je glande toute la journée ! Enfin ce n’est pas vrai, on pourrait le penser, mais je ne suis pas non plus l’un des étudiants les plus « doués » dans mon domaine pour rien. Mes professeurs ne complimentent pas mon boulot pour mes beaux yeux ou mon sourire charmeur, non... Je travaille à la maison, je passe énormément de temps à dessiner, à intenter des croquis intéressants, tenues, coiffures et à rechercher les critiques, je suis sérieux, c’est juste que je choisis mes moments pour l’être.

En classe les étudiants recherchent toujours à faire mieux les uns que les autres dans une compétition qui semble les motiver, mais même si ça m’amuse de participer de temps en temps parce que j’aime les défis, je ne suis pas là pour écraser mes camarades, simplement pour trouver un moyen d’avancer. Je préfère malgré tout les cours de coiffure, le fait que j’ai de l’expérience réelle dans le métier ça aide, j’aime les leçons de pratique, le temps passe plus vite. Enfin voilà, tout ça pour dire que je peux faire preuve de sérieux et d’application, il a bien dû le remarquer, que ce soit quand je lui coupe ses cheveux ou quand je le dessine.

« Tout de suiiite~ je ne fous pas rien monsieur ! » Un ton désinvolte, je lui tire la langue, avant de faire face à sa cruauté, genre il n’a pas pensé à moi ? Je prends une mine dépitée et blessée, parce que j’ai bien envie de montrer que ce n'est pas juste ! Heureusement il rectifie tout ça et c’est déjà mieux, un court instant j’ai failli prendre peur en me disant que ses études avaient une place qui me dominé, ça serait frustrant et vexant. On tente malgré tout de petits gestes, même s’ils sont légers, genre sa main sur mon bras, la mienne qui tape contre la sienne, tous les moyens sont bons pour se toucher, s’effleurer, c’est agaçant. Mais on doit prendre sur nous.

Ji Hyuk est tout le temps dans mes pensées, donc forcément qu’il pourrait me perturber, mais ce n’est pas une mauvaise chose, pourtant je joue les innocents, pour enchainer sur cette histoire de concours, je l’écoute me répondre dans un sourire amusé.

« Je peux dire que je m’exerce sur toi parce que nous sommes voisins. Ou alors simplement dire que tu es mon copain, je doute que l’un d’entre eux aille trouver ton père pour lui dire « hey votre fils sort avec un homme ! » » Je ris doucement et reprends. « Ça te fait vraiment flipper qu’on puisse être découvert hein ? » Ça paraît logique, mais d’un côté je me dis advienne que pourra, mais c’est encore mon point de vue. Je roule des yeux pensifs, levant les yeux au ciel en soupirant. « Je ne sais pas trop. Je suppose que c’est libre vu que c’est pour évaluer notre niveau, mais je ne m’inquiète pas... J’aurais qu’à emmener « ce » dessin, je suis sur de prendre la première place ! » Je le regarde calmement imitant un air sérieux, avant de rire de bon cœur, c’est bien la dernière chose que je ferai, il doit le savoir aussi, même si avec moi on ne sait jamais de quoi je suis capable. Montré le corps de mon petit ami dessiné sur une feuille avec ma possessivité c’est comme si je me donnais des coups de bâton moi-même quoi.

Arrivé sur les lieux du sushi bar on s’intéresse rapidement à l’ambiance en jaugeant l’endroit et les détails, ça dégage une certaine sérénité et c’est agréable. Le tapis roule sous nos yeux et j’ai déjà des idées pour embêter mon petit ami, comme lui voler les assiettes de sushi saumon, ahaha ! C’est tellement bon et je surveille déjà la suivante tandis qu’un rapide coup de baguette vient de me piquer ma tranche de poisson, je regarde mon copain en gonflant les joues « hey ! » il le savoure en plus. Mais en fait ça me fait rire, mangeant le riz sans son « chapeau » je prends l’assiette suivante, les engloutissant dans des sons exprimant le bonheur de mon palais. Mes yeux s’écarquillent... Alors que j’ai encore les baguettes dans ma bouche je le fixe un instant sans bouger, pour...

« Tu sais que tu prends de gros risques là, tu ne m’as jamais vu après avoir bu un verre d’alcool non ? » Mais il me sert et je le prends pour taper contre le sien en soufflant un « santé ! » pauvre de lui, si je bois ça, c’est comme s’il signait son approbation pour s’afficher avec moi en public, heureusement les verres sont petits et je ne souhaite pas me souler la gueule au risque de ne plus savoir ce que je vais faire, oublier notre premier rendez-vous, ce serait triste pas vrai ? Avec un peu de chance ça passera avant qu’on sorte de cet endroit, je fixe le verre d’un air un peu hésitant... « J’ai smacké mon meilleur ami sous l’effet de l’alcool, tu imagines ce que je pourrais te faire hum ? » Je souris amusé et taquin avant de boire le verre d’une traite, bon encore une fois... advienne que pourra ! Heureusement la nourriture va compenser...Ou pas. J’attrape une assiette et une autre, elle s’entasse et je m’étire bruyamment quand je sens que mon estomac est rempli, attrapant le verre de saké de Ji Hyuk pour le boire d’un coup, mauvaise idée~ Je lui lance un regard prédateur pour tourner sur mon tabouret afin de lui faire face lâchant un « hum~ » douteux. Qu’avais-je encore derrière la tête ? Souriant fièrement, je ramène ma main sur sa joue pour la caresser puis en me levant je me place derrière lui et l’enlace joyeusement. « Mon chaton est tellement miignooooon~ » sans aucune discrétion, je regarde les gens derrière les comptoirs. « Vous ne trouvez pas ?! » Ok.

Ce message a été posté Lun 4 Mai - 10:32

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Depuis le début, je n'ai jamais eu cette crainte qu'il puisse oublier quoi que ce soit sur moi, ou pour moi. Je sais que Kyann est fidèle et très attention, alors même si cela me touche qu'il pense toujours autant à moi, je sais que c'est tout à faire normal. Comparé à nos rôles, je ne sais pas si mon copain aime les bananes ou les cacahuètes, comme les singes. à dire vrai, il me semble qu'il adore les trucs sucrés et caloriques du style churros, pommes d'amour, barbe-à-papa & cie. En fait, Kyann n'a pas tellement de préférence alimentaire, ni même un ingrédient qui le répugne tel que moi avec la noix de coco. Je suis difficile, il est simple. Même dans notre relation, je fais en sorte d'être discret et d'éviter les pires scénarios, alors que lui pourrait parfaitement se jeter les deux pieds joints dans le plat et faire savoir à tous que nous sommes ensemble. Le jour et la nuit, pourtant on s'entends à merveille. Bien qu'il soit stupide et manque de tomber à force de marcher à l'envers. Quand je dis qu'il est croisé avec un macaque, ce n'est pas pour rire. Il fait vraiment le singe, et cela dans n'importe quelle situation. Au moins, ça suffit pour couper notre discussion sur les cours... Je n'ai pas tellement envie de parler de mes études, surtout en sachant qu'elles ne m'intéressent pas. Kyann y prend du plaisir et de son temps libre pour celles-ci, mais ça lui plait et ne le rends que meilleur dans son domaine. Nous sommes donc deux pôles opposés qui s'attirent malgré tout. Pole nord et pole sud.

ça, ça reste à prouver. Il ne fout pas rien ? Je le vois rarement étudier pour des cours comme le Japonais ou les mathématiques... à moins qu'il soit dispensé de ceux-ci ? Certes, il dessine beaucoup et je sais qu'il travaille dans un salon de coiffure, mais est-ce que ça prouve qu'il bosse double pour ses cours ? Chacun à sa façon de réviser, je crois. Si moi je reste mon nez dans mes bouquins, lui, il utilise ses deux mains et ses dix doigts pour retenir ses leçons. Chacun son genre, nous ne sommes pas dans les mêmes cursus après tout. Il est plus dans la pratique, et moi dans la théorie. Quant à savoir s'il me manque pendant ces temps là... Bien évidement. Même si je feinte en jouant la mauvaise plaisanterie et qu'il me sort une tête de babouin battu. ça me donnerait presque envie de le câliner et de lui dire que ce n'est pas vrai, qu'il est mon rayon de soleil, mon petit bourgeon. Au lieu de ça, je me reprends verbalement et ose quelques minuscules gestes envers lui, des plus discret possible pour qu'aucun ragot se fasse sur nous. Ce Royal Shit pourrait le voir et je ne tiens pas à faire encore l'affiche. à chaque nouveau numéro, mon nom ressort comme si c'était une évidence même. Jihyuk ? ah ouais, le petit gay volage! marrant lui. Voilà à quoi je ressemble avec cette merde.

Il plaisante. Je sais parfaitement qu'il plaisante pour l'histoire de « je peux dire que tu es mon copain etc.. » alors pourquoi je le regarde avec peine en sentant mon coeur se serrer. Ma tête doit lui apporter directement ma réponse, non ? On croirait que j'assiste à un enterrement. « Bien sûr... Je ne veux pas perdre les choses que j'ai construite. » S'il peut le comprendre, j'en sais rien. ça me ferait chier de monter une maison brique par brique, pour voir un ouragan la démonter et l'emporter au loin. Ma relation avec lui, c'est cette fameuse maison en brique. Mon père, c'est le terrible ouragan. Je pourrais lui faire un dessin aussi, mais je doute d'être doué dans ce domaine. Quoique, ce n'est pas bien difficile de faire quatre traits pour une cabane et un gribouillis pour une tornade, mais bon. Laissons à césar, ce qui est à césar. En attendant, je suis curieux pour son concours. Je ne devrais pas, surtout en écoutant ses réponses. Mes joues prennent feu et mes yeux s'écarquillent pour le dévisager tel un merlan frit hors de l'eau. Quant à ma main, elle vient s'abattre brusquement sur son bras. « YAH! garde CE dessin pour toi! Si jamais il fait le tour de l'université, je te jure que je te le fais manger! » Je gueule, plus pour la force qu'autre chose, parce que je sais bien qu'il ne le fera pas. Il rit et je roule des yeux en soufflant bruyamment. Je ne suis pas lui, mais je sais d'avance qu'il ne pourrait afficher son petit ami à poil dans l'école, même si ce n'est que de l'encre sur un bout de papier.

On se croirait dans un dîner presque parfait à évaluer l'ambiance, puis la déco, et pourquoi pas la tronche des clients ou du personnel ? à dire vrai, j'examine surtout les opportunités d'être proche de mon copain sans éveiller les soupçons, c'est très important à mes yeux. Installé au bar devant le tapis roulant -comme dans aladdin! ah non, c'est volant... bref- Kyann s'amuse à me taquiner en piquant la première assiette de sushi, mais je suis beaucoup plus malin que lui ~ Si je ne peux l'avoir sur le tapis, je la piquerais chez lui! Telle est ma devise de chat voleur, haha. Ce débile est trop occupé à attendre la prochaine sans toucher à la première, résultat, je mange sa tranche de poisson avec un air fier et satisfait. C'est super bon, en plus! Je lui laisse le riz, ainsi que la seconde assiette pour prendre la prochaine et donc troisième qui défile. Les sortes sont toutes différentes, mais je m'en plains pas. J'aime les sushi, qu'importe leur saveur, mais ce serait encore mieux avec une petite boisson pour les accompagner. Genre, du sake.

« Faut dire qu'on a pas trop eu l'occasion de se bourrer la gueule, tous les deux. » Là encore, sûrement des opposés. Il craint facilement ce genre de liquide, alors que je le supporte de trop. Qu'importe, je le sers et trinque à notre santé. ça me fait rire de goûter à ce genre d'ambiance calme et amusante, même si je ne sais dans quoi je m'embourbe avec lui. Pendant qu'il lorgne sa petite tasse de sake, je m'enfile la mienne en deux secondes, ne ressortant qu'un effet de brûlure puis un bon goût qui engourdit mes papilles. Je peux pleinement en profiter sans me saouler, ça c'est cool. Pour les aveux de mon copain, je lui lance un regard torve avant de sourire bêtement. « J'ai déjà smacké le miens sans être bourré, je te rassure! » Ou pas ? ça veut dire que je n'ai aucune excuse de l'embrasser, même furtivement. En même temps, Dae Jun et moi, on se connait depuis le jardin d'enfant, c'est comme un frère pour moi. « Je te contrôlerai si tu débordes~ » Même si j'en doute, vu nos forces différentes. Quoique, une pêche dans le nez et je suis sûr qu'il se calmera de suite! Kyann boit son verre et je m'en sers un second sans peur. Je mange autant que lui, même si vers la fin, je ne picore que le « chapeau » du sushi en donnant le riz à mon petit ami. De toute façon, il ne fait pas la différence en mangeant pour dix. Au final, il me pique même mon verre de sake que je tenais à la main, l'engloutissant presque avec son contenant. ça ne va pas, sérieux. Kyann est légèrement en train de déraper... était-ce une bonne idée ?

Je comprends que non en voyant son regard de gorille, juste avant qu'il ne se tourne vers moi, lâchant un bruit douteux. Je hausse un sourcil et le dévisage en sirotant cette fois-ci un verre d'eau. Ho ho ho, stop! Il fout quoi là ? Mes paupières s'ouvrent aussitôt en grand quand il balade sa main sur ma joue, et heureusement pour moi que j'ai reposé mon verre, sinon je serais dans la m*rde. « K-Kyaann! » M'exclamais-je en sentant ses bras m'enlacer et le feu reprendre sur mon visage. Pas en publique, bon sang! Il le sait qu'il ne doit pas nous afficher comme ça devant des gens, mince quoi. Quelle honte... Il va jusqu'à questionner les clients et je n'ose même pas savoir quelle couleur peut avoir mon visage à présent. Si certains ne comprennent pas, d'autres applaudissent en approuvant mon copain... Ils sont sûrement dans le même état que lui, hm. Dans tout les cas, je me relève d'un coup de ma chaise, quitte à le faire tomber dans mon élan et demande la note à l'un des serveurs. « On s'en va, Kyann. » J'attrape son bras et le tire vers la sortie, ayant moi-même payé l'addition pour m'éviter de perdre du temps. Mais qu'est-ce que j'ai été faire, hein ? Il m'a prévenu pourtant, mais je n'ai pas trop fait attention aux nombres de verre qu'il a pu ingurgité.

Une fois dehors, je le relâche et le fusille du regard, avant de soupirer en me disant que je suis fautif en premier. « Bon... C'est déjà réconfortant que tu n'es pas roulé une pelle à une cliente. » Je me rassure moi-même, en fait. Parce qu'à ce moment là, il aurait mangé la bouteille avec la tasse. Au moins, il n'a eu que d'attention pour moi, bien que nous ne sommes pas passés inaperçu.

Ce message a été posté Lun 4 Mai - 22:41

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Être de parfait opposé est une bonne chose, on se pousse et se freine, on se complète tout simplement. Certes nous sommes comme le jour et la nuit, mais au final quand on est tous les deux le reste ne devient que détails, nos sentiments étant bien trop puissants pour être menacé par des idées et des points de vue qui diffèrent. Encore une fois j’accepte ses choix, ce n’est pas bien grave si je dois garder secret notre relation, tant qu’il reste avec moi. Après tout bien que je n’ai aucune honte à le révéler au monde entier, la seule chose dont j’ai besoin c’est Ji Hyuk, le monde devra donc attendre pour qu’on balance notre relation officiellement, même si des doutes persistent forcément avec le royal et parfois nos indiscrétions malgré nous... En même temps comment le regarder autrement qu’avec des yeux amoureux, c’est mon mec, je peux pas le voir comme je vois mon meilleur ami ou des potes... De toute façon aussi fou que cela puisse être toutes mes pensées sont tournées vers lui, ce n’est pas une mauvaise chose bien sûr ! Mais ça confirme simplement l’évidence de l’importance qu’il a pour moi, séparé je ne rêve que de le retrouver, le silence de l’écouter, mes yeux de le voir, mon nez de le sentir, mes mains de le toucher.

Après avoir manqué de me casser la figure et d’avoir enchainé sur les études, je me doutais déjà de sa réponse avant même de voir cette expression sur son visage qui est plus explicite que les mots, mais ça aussi ce n’est pas un secret et peu importe combien de fois je tenterai de demander, la réponse ne changera pas de sitôt. Je comprends ce qu’il veut dire, je suis bien placé pour le deviner, tout tourne autour de son père de toute façon, sa peur d’assumer notre relation au grand jour ne vient pas du regard des autres, en tout cas je l’espère vraiment... Mais bien de son géniteur, même si je ne lui laisserai rien perdre, je suppose qu’on ne peut pas changer ses doutes et son appréhension devant cette situation, seul le temps nous permettra d’avancer en prenant de l’assurance, pour l’instant on a juste besoin de profiter. Un fin sourire en guise de réponse, je finis par parler de « ce » dessin pour mon concours et je ris sans retenue face à sa réaction, bien qu’il doive être le premier à savoir que j’en serai incapable.

« Ahaha, te bouffer ne me dérange pas~ » Pervers. Idiot. Désespérant. Oui, je sais. Mais sur le dessin c’est lui, donc faut savoir lire entre les lignes parfois et puis j’adore le taquiner parce qu’il est réceptif à mes remarques, c’est tellement amusant que je ne m’en lasserai jamais. Rapidement on arrive donc au sushi bar où on ne perd pas de temps à laisser notre regard glisser dans la pièce, relevant les détails qui nous entourent, de l’ambiance aux nombres de clients, tout y passe et c’est un endroit agréable. Tentant d’arnaquer mon petit ami, ce dernier se transforme en voleur de sushi, un vrai chat qui pique le poisson dans les assiettes, non mais je vous jure. Sauf qu’il fait une énorme bêtise en commandant de l’alcool, mais il ne semble pas encore savoir à quel point... Après tout même si on est ensemble, on n’a pas eu encore l’occasion de se bourrer la gueule et de toute façon ce serait une perte de temps vu que déjà après le premier verre mon esprit commence à s’évader lentement.

« C’est désavantageux pour moi. Je pourrais faire des choses intéressantes et pas m’en souvenir. » En effet, je ne me souviens de rien quand je bois, je sais d’après les commentaires que j’ai eu que je suis joyeux et que je reste fidèle à moi-même, au moins je ne me transforme pas en connard de première c’est déjà ça ! Hésitant, je l’étais. Je ne voulais pas que cette journée soit gâchée par ce verre entre mes doigts, mais je prends le risque et le bois cul sec, ça c’est fait. Et je grogne à l’aveu de Ji Hyuk...

« L’enfoiré. » Ouai je ne suis pas prêteur de lèvre, merde ! Mon regard montre ma désapprobation et je prends un autre verre pour la peine avant d’enchainer les assiettes de sushi comme Sangoku dans DBZ ! Un véritable sangokyann en puissance. La pile s’agrandit et finalement je me suis bien rempli l’estomac. Mais c’est loin d’être terminé, je pique le verre de mon petit ami dans ses mains pour le boire rapidement, le problème avec moi, c’est que je ne le tient pas du tout, mais que dès que je commence je ne m’arrête pas... Très mauvais ça. Car je n’ai plus de barrière m’empêchant de faire ce que je veux et j’ai une bonne excuse, il a voulu qu’on boive et je l’ai mis en garde... Il ne devra s’en prendre qu’à lui ! Caressant sa joue, mon regard toujours bien ancré sur lui. Avant de venir carrément l’enlacer sans aucune retenue, bon Dieu ça fait du bien ! Il peut bien tenter de me repousser, bien que je pose des questions aux personnes autour de nous, pour moi nous sommes seuls. Au moins j’ai animé l’endroit où la moitié semble approuver mes mots, mais je leur lance à tous un regard style « pas touche » comme si je voyais en eux des potentielles merdes souhaitant me voler mon petit ami... vraiment. Rapidement je le sens se redresser et me tiré à l'extérieur, je n’ai pas eu le temps de tout suivre, mais finalement on est sorti et je joue l’innocent devant le regard qu’il me lance, souriant à sa phrase. Une cliente hein ? je me rapproche de lui, une main posée dans son cou, je n’ai aucune notion de notre entourage, l’alcool a créé une bulle et je suis « zen » donc rapprochant mes lèvres des siennes sans les unir, je glisse ma tête sur le côté pour venir souffler à son oreille.

« Donc à toi je peux~ » riant naturellement, je viens plaquer ma bouche contre la sienne sans me poser de questions, sans même voir si il y a des gens sont autour et je m’en fiche royalement là, j’ai besoin d’un petit moment pour retrouver mes esprits, mais pour le moment il va devoir tenter de me gérer et ça risque de ne pas être facile, autant être clair ! Par chance je n’ai pas bu la bouteille entière et je ne saute pas de partout comme cette soirée avec mon best, mais je suis dans un mode entièrement « inconscient » bien plus que d’habitude et pour quelqu’un comme Ji Hyuk qui veut faire attention aux apparences, je suis surement son plus grand cauchemar dans cet état, quelle tristesse. Attrapant sa main dans un « héhé » fièrement lancé, je le tire coupant dans une ruelle, peut-être qu’elle nous mènera aux boutiques, peut-être pas... J’en ai aucune idée, on va peut être se perdre à l’autre bout de la ville ! Seul dans cet endroit sombre, je ne me prive pas pour faire des pauses, pour l’embrasser comme l’homme en manque que je suis et qui laisse ses envies prendre le dessus. Combien de fois j’ai forcé ses lèvres à accepter mes assauts dans cette rue ? Je ne sais pas, je m’en fiche, ce n'est pas important ! Puis en sortant on arrive devant une allée commerciale. Lâchant Ji Hyuk je me mets à « courir » d’une vitrine à l’autre en sautillant, tout content sans aucune raison, juste... voilà. Je regarde certains articles avec émerveillement comme... Ce truc chelou en décoration, je ne sais pas ce que c’est, mais ça semble me fasciner, en effet. Je ne suis pas très net, rire devant une boutique... mon petit ami devrait me rejoindre avant que je passe pour un fou ! Le regardant je lui fait signe de s’approcher en m’exprimant :

« Bébé, vient là ! » Gros zoom sur Ji Hyuk s’il vous plait ! Il va me tuer... haha.

Ce message a été posté Mar 5 Mai - 10:50

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Tenue ➦ Kyann a eu la chance de pouvoir me dessiner dans une tenue plutôt « avantageuse » à laquelle je ne voudrais qu'elle ne soit divulguée, pire encore, affichée de partout. Ce genre de chose remonte rapidement dans les réseaux sociaux et je ne donne pas cher de moi si ce dessin arrive aux yeux de mon père. Oui, j'ai peur de lui. Peur qu'il puisse détruire notre relation et l'effacer en un claquement de doigt. Il est riche, il a le pouvoir, qu'est-ce que deux gamins de même pas vingt ans pourront faire contre un homme politique influant ? Je me le demande chaque jour qui passe, même en essayant de l'éviter au maximum. « Tu n'es vraiment qu'un gros pervers, Lee Kyann. » Fis-je avec un sérieux effrayant en prononçant son nom. ça ne me dérangeait pas non plus, si j'oublie pour quel contexte j'ai parlé de le faire « manger ». à ce moment-là, je préfère encore largement qu'il se fasse les dents ailleurs. Mais bon, je sais très bien qu'il ne fera rien de ce genre, et que je suis safe avec mon dessin dénudé. L'esprit rassuré, nous entrons dans un sushi bar à l'ambiance nickel, sans trop de monde. D'ailleurs, nous trouvons rapidement une place devant le fameux tapis roulant à sushi, et là débute une petite bataille entre chat et singe. Ne dit-on pas « ce n'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace » ? Pourtant, Kyann s'est bien fait avoir quand je lui ai piqué sa garniture.

Sake party, on devrait l'inventé pour ceux qui s'ennuient un samedi soir dans un bar à sushi. Il m'a avertis le Kyann, il insiste même avec sa petite remarque déplacée, mais j'en souris furtivement en plaçant une petite réplique. « Tu n'auras qu'à t'en souvenir. » Sinon je pourrais le narguer pour des jours et des jours, sauf si je le tue avant. J'espère juste qu'il ne se bourre pas la gueule en dehors de nous rendez-vous et qu'il ne fait rien de dégueulasse avec x personne.... D'un coup, j'y pense et ça me mine un peu le moral d'imaginer le pire. Tant pis, je reprends le contrôle de moi-même avec un premier verre de saké très appétissant. Il a bon goût, j'ai au moins la chance de pouvoir savourer ce genre de truc. Kyann m'avoue avoir embrassé son meilleur ami en étant saoul, et j'avoue la même sans être bourré. Ce n'est pas équitable, mais Dae Jun est Dae Jun. « Yah! Traite pas Dae d'enfoiré! » Je lui donne une tape sur la tête en fronçant les sourcils, pas content qu'il « insulte » mon ami d'enfance. Je l'ai toujours smacké en étant content, et au départ, juste pour taquiner ma jumelle. Puis, il n'est pas le premier garçon que j'embrasse non plus... Il pourrait presque se faire une liste noire. Les assiettes s'empilent chacun de notre côté, jusqu'à être rassasié. Je n'en pouvais plus, gavé de sushi et de bon poisson, rien de mieux qu'un verre de saké pour faire passer tout ça. Saké que je vis disparaître pour finir chez Kyann. Bon sang, il n'en loupe pas une! Cet idiot sait ses limites, pourquoi ne s'arrête-t-il pas avant ? Mieux encore, pourquoi a-t-il touché à un seul verre en sachant qu'il ne supporte pas ça ? Faudrait tout lui apprendre à celui-là.

Les gestes indiscrets commencent et je me sens rougir en sentant sa main contre ma joue. Il n'a pas le droit d'être aussi tactile et proche avec moi, surtout dans un lieu publique comme un restaurant. Il me fait soudainement peur, alors qu'il quitte sa chaise en sautant pour venir m'étreindre dans mon dos. Le début de la fin, si puis-je dire. Le câlin passe entre « amis » mais qu'il se mette à questionner les clients avec ce regard de macaque possessif, ce n'est pas possible. Kyann devrait apprendre les bonnes manières, même en étant bourré et euphorique comme maintenant. Ne voulant pas qu'il empire la situation à renfort de bisous et de caresse, je me relève à mon tour, règle la note et l'emporte avec moi en dehors du bar. Une fois à l'extérieur, je peux le fusiller du regard et jurer mentalement contre lui. Une chance qu'il n'est rien tenté avec personne, et... Je n'aurai pas dû le formuler à haute voix. Kyann en profite pour se rapprocher dangereusement et chuchoter à mon oreille quelque chose qui ne plait pas tellement. En temps normal, si, ça m'aurait plu mais là.. « Kyann n- » Pas le temps de le stopper qu'il scelle nos lèvres dans une forme parfaite, le sang montant encore une fois jusqu'à mon visage. C'est bien CA que je voulais éviter depuis le début! Qu'on s'affiche ainsi devant des gens, que je ne ressente pas ces regards étonnés posés sur moi, que je ne n'entende aucun murmure, aucune critique. Kyann parvient à presque tout réunir et je sens déjà mon cerveau chauffer.

Il n'en fait qu'à sa tête, attrapant ma main dans un rire étrange avant de me tirer dans une ruelle que je n'aurai pas prise de base. Il brouille mon plan, même si je n'avais aucun plan. Sait-il seulement où il va comme ça ? Je doute fort. Cette ruelle ne m'avantage pas tellement, surtout entre toute ces pauses où il m'embrasse avidement à chaque nouvelle fois. Je perds rapidement mon souffle, peinant à le suivre entre nos pas qui s'accélèrent, nos bouches qui se rencontrent. Heureusement, ce genre de ruelle n'est pas le point de rendez-vous pour des centaines de personnes... Sinon, il serait mort. Je vais finir par croire qu'il veut me violer, alors que je tente à plusieurs reprises de le dissuader, de l'intercepter pour perdre encore et encore contre sa force et lui. S'il continue, on va se faire remarquer. Quand la ruelle se termine pour la rue commerciale, je regrette aussitôt l'étroitesse et le silence du lieu précédent. Kyann ne tient pas en place, tel un gosse à noël et n'en fini plus de sautiller d'une vitrine à l'autre en s'émerveillant devant des trucs inutiles et qui ne ressemble à rien. Je ne serais pas étonné qu'il bave devant une supérette rayon fruit et légume. Il me tape déjà l'affiche en agissant comme un gamin, mais ce « bébé » ne fait qu'empirer la situation. énervé, je me rapproche de lui et attrape son oreille pour la tirer avec une légère force. « KYANN! » Je hurle bien dans son tympan dans l'espoir de lui décoller le cerveau et le rendre sourd.

« Je vais te faire boire de l'eau salé si tu continues à nous afficher comme ça, 'spèce de gros macaque sans cervelle! » J'ignore s'il m'a déjà vu en colère, mais ça risque d'arriver dans deux secondes. On oublie la rue commerçante et ses nombreux magasins, je ne veux pas qu'il empire à la seconde. « Trouvons un cinéma. J'ai aucune envie de te materner comme un sale gosse dans les magasins. » Surtout que je ne serais jamais mère -ça se comprends- et ni père, donc une raison de plus pour tracer. Réconforter dans mon idée, j'attrape fortement son bras et le tire à travers la foule pour éviter les boutiques et leurs vitrines alléchantes. Je ne suis pas sortie de l'auberge avec un mec saoul sur les bras. Mes yeux se posent sur une entrée de centre commerciale légèrement en retrait des autres petites boutiques et je suppose que ce genre d'endroit est rempli de diverses attractions. Restaurant, café, commerces, cinéma aussi. à savoir si Kyann pourra se concentrer sur le film, et non délirer.

Ce message a été posté Mar 5 Mai - 15:31

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Tenue ➦ Un pervers ? Je ne crois pas que ce soit un secret, bien que je ne pensais pas l’être autant avant de le rencontrer, c’est lui qui me rend ainsi, c’est sa faute ! Il m’a volé mon innocence ! Haha. Non, mais sérieusement si je ne faisais pas ce genre d’allusion, ce serait triste et puis Ji Hyuk ne devrait pas oublier toutes les perches qu’il me tend en permanence aussi ! C’est un petit coquin et un filou pas possible, il me le prouve encore en jouant son rôle de chat à la perfection et chipant le poisson dans mon assiette, il manquerait plus qu’il se lèche la main et pousse un miaulement et voilà, le chat parfait. Je ricane en imaginant mon petit ami ainsi, deux petites oreilles sur la tête et une queue que je m’amuserai à taquiner, enfin bon chassons ses idées, surtout qu’il propose de boire du saké, mauvaise idée, très mauvaise idée, mais pourtant je le fais... peut-être que je voulais juste l’accompagner, peut-être que je voulais m’amuser davantage en ayant une « raison » de le faire, peut-être que je voulais simplement gouter cet alcool, qui sait pourquoi j’ai bu ce verre, mais je l’ai fait et y a pas de retour possible, alors autant continuer sur ma lancée.

« Tu n’auras qu’a me raviver la mémoire~ » si je devais oublier mes actes, ce qui est fort probable, ça me ferait chier, mais pour le moment ça semble être encore gérable, du moins je plane un peu, mais je suis encore conscient, l’alcool a fait effet, mais les verres étant petit ce ne fut pas assez pour me retourner le cerveau. Je ne bois pas souvent, sauf quand je suis avec Il Nam où on fait nos petites soirées privées entre best ou lors des petites fêtes et sorties de groupe où on m’invite souvent, mais depuis que je suis en couple j’ai mis tout ça de côté, préférant passer mon temps libre à ses côtés et profiter de lui. Je ne couche pas avec les gens, même bourré, je sais que je ne me souviens de rien et que ça paraît louche de l’affirmer, mais ce n’est pas mon « tripe » et en dehors de ce type-là, je ne me suis jamais retrouvé dans des situations louches et bizarres. Enfin bon, un avantage que je sois obnubilé que par mon mec, lui par contre je ne promets pas de rester sage~

Je grogne et lance un regard dépité quand Ji Hyuk prend la défense de son pote, soupirant fortement en me prenant un autre verre, les meilleurs amis c’est chiant en fait... Je soupire encore et l’ignore un instant, qu’il aille voir son best si c’est ça ! Mangeant simplement avant de lui voler le verre des mains, bien fait pour lui, mais ça fait un peu électrochoc dans ma tête et les ennuis risquent de commencer pour mon petit ami. Si je n’ai pas le droit de toucher mon amant en public, de lui lancer ce genre de regard, de désiré le prendre dans mes bras ou l’embrasser et bien, j’en prends le droit ! Caressant sa joue avant de l’enlacer et avant que je dépasse trop les bornes mon copain me guide à l’extérieur, mais ça ne m’arrête pas, il a pu voir qu’en dehors de lui personne ne m’intéressait, alors s'il est soulagé, ça veut dire que je peux le faire avec lui hum ? Il pouvait tenter de m’arrêter, je suis dans un état où je ne connais pas les limites, si à la base je les dépasse souvent, là c’est comme si nous étions seuls, rien ne me semble interdit ou impossible à faire. Sur mon petit nuage, je vole un baiser à Ji Hyuk avant qu’il ne termine sa phrase, se retenir n’est pas bon pour la santé ! Le tirant dans une ruelle vide, personne aux alentours pour poser des regards curieux où nous juger, j’en profite pour m’arrêter à plusieurs reprises pour assaillir de baiser ses lèvres volant son air, mais malheureusement ce genre d’endroit n’est pas sans fin et la sortie arrive beaucoup trop vite à mon gout ! Tombant sur une rue commerciale, c’est euphorique et d’une manière enfantine que je passe d’une vitrine à l’autre pour admirer des choses qui dans mon esprit devaient surement avoir d’autres formes... peut-être.

Mais si mon comportement en lui-même attire l’attention, mes mots ne devraient pas tarder à en rajouter une couche, il pourrait faire comme s’il me connaissait pas, mais au lieu de ça mon « bébé » vient me tirer l’oreille pour crier mon prénom me faisant grimacé, un jour il me rendra sourd ! Mais même si je l’énerve, je ne suis pas en « état » où je peux simplement arrêter, alors il va devoir subir après tout il est celui qui a proposé de boire ! Ok, j’ai bu, mais il n’est pas innocent dans mon comportement. Je le regarde avec cet air amusé sur le visage, je crois que mon cerveau ne percute pas que mon copain est en colère et moi je trouve ça drôle ! Pauvre de lui, il a de quoi faire avec moi~

Finalement je lâche simplement un « héhé » tout content, pour me faire tirer loin des magasins, je ferais presque la moue, j’aurais bien voulu -je crois- faire les boutiques, mais le cinéma c’est cool ! Il fait nuit dedans~ oui, nuit, jour, noir, lumière osef, c’est tout pareil. J’écoute à moitié ses mots, finissant par me libérer de son emprise pour passer mon bras autour de son cou.

« Doucement chaton, no stresse ! » J’ai l’air sobre tout en ne l’étant pas, c’est magique chez moi. Bon il veut du cinéma, alors trouvons un cinéma, par chance il se trouve assez proche une fois à l’intérieur puis à cette heure-ci c’est vide ! Keke.

« Qu’est-ce qu’on voit ? » Je pouvais me trouver devant des affiches pour moi c’était toutes les mêmes, prêt à parler de nouveau, voilà que j’ai le hoquet, tapotant sur ma poitrine. Il manquait plus que ça~ Prenant une mine attristée je me tourne face à mon copain, légèrement désespéré.

« Ji Hyuk, fais-moi peur ! » ... C’est vrai qu’il a la gueule à me faire peur mon petit chat, tant pis je vais mourir et empêcher les gens de regarder leurs films, ils vont tous partir agacé par mon hoquet et le tour sera joué !

Ce message a été posté Mar 5 Mai - 21:55

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Tenue ➦ Nous sommes un couple de pervers, sauf que lui n'est pas discret et que moi, oui. Je me contente de tendre gentiment des perches avec un air innocent et un sourire d'ange, tandis que lui fonce carrément dans le tas, tête baissée. En bref, même là, nous sommes des opposés. Mon côté chat de retour, après lui avoir piqué son morceau de poisson, je commande à boire sans faire gaffe à ses avertissements. Pour moi, Kyann ne peut être pire qu'il ne l'est déjà. J'ai tord de penser ainsi, mais qui peut bien le savoir avant de découvrir le regret ? Il a toujours la petite phrase pour rire, c'est marrant. « Je préfère quand tu t'en souviens par toi-même. » Vraiment, c'est tellement mieux quand il me le rappelle plutôt que l'inverse. Les verres s'enchaînent et je ne fais pas trop attention à leur nombre, plutôt concentré à décortiquer mes sushis comme un lion avec une gazelle. Je ne garde que le meilleur pour refiler le reste à mon « voisin ». Ce même qui me parle de smacker son meilleur ami en étant bourré, et même si je le prends à la légère en rigolant, ça ne m'empêche pas d'y réfléchir et de me poser des questions. Je le faisais souvent avec Daejun quand nous étions gamins et je l'ai aussi fait quand nous nous sommes réconciliés la dernière fois... Mais c'est plus par habitude et amitié, rien de plus. Jamais je ne ferais davantage avec lui, parce que je sais ce qu'il représente pour moi, à mes yeux. C'est mon ami d'enfance, celui qui m'a vu grandir et inversement, nous sommes tels des frères de coeur.

Qu'il grogne contre mes mots ne m'étonnent même pas. Kyann est jaloux même envers Dae Jun, alors qu'il ne fait rien de méchant. Puis en même temps, ce n'est pas comme si j'avais déjà embrassé son meilleur ami, Il Nam. Le relou de la boite de nuit qui n'a pas voulu partir après le seau d'eau gelé dans la figure et que j'ai pris dans mon piège en le « chauffant ». Franchement, mieux vaut garder ça pour moi, sinon ce macaque va défoncer la tronche de son poto et je me sentirais coupable -mais pas triste pour autant, haha-. Au final, j'en perds un peu le fils du repas, jusqu'à qu'il agisse bizarrement et qu'un « warning » clignote dans ma tête. ça ne va pas, mais je m'en rends compte que trop tard, quand il me pique mon verre pour le vider à ma place. N'ai-je pas spécifié à l'avance que je ne voulais pas de coller-serrer avec lui ? à mon souvenir, oui. Au siens, non. L'alcool lui a complètement retourné la tête et je rougis face à l'attention qu'il attire sur nous. Je le hais, cordialement. à part fuir, je ne sais que faire de plus pour échapper à ces regards. Dehors, ce n'est pas mieux... J'ai l'air d'une tomate mûre avec mon visage rouge et mes lèvres se pinçant sans arrêt dans un geste embarrassé. Il n'a aucune limite en étant saoul et pas besoin d'être intelligent pour le remarquer. Kyann n'en fait qu'à sa tête, m'embrassant en pleine rue sans me laisser parler. Merde! Si quelqu'un prend une photo, je suis sûr que ça va terminer dans le royal shit le lendemain. Pour le coup, je voudrais bien le pousser sous un bus ou juste le taper. Suite à cela, monsieur s'envole vers d'autres cieux en m'embarquant avec lui dans une ruelle, s'arrêtant à plusieurs moments pour me voler des baisers et m'empêcher de protester davantage. Je râle, comme à mes habitudes. Il me fatigue, autant en capturant mes lèvres et mon oxygène, quand marchant rapidement dans ce couloir étroit. J'en perds ma notion du temps, peinant à le suivre jusqu'au bout. Je ne suis que plus soulagé quand il me lâche pour partir s'égosiller devant une vitrine.

Ai-je dit que j'étais soulagé ? Je retire mes mots. Kyann me fait passer à la honte en me surnommant « bébé » et j'entends déjà le rire des passants ou le déclic des appareils photos. Je ne veux pas terminer sur facebook ou twitter, puis à la une des médias par sa faute. Aussi rapide qu'un lévrier, je lui saute dessus pour tirer sur son oreille et gueuler dedans en espérant atteindre son cerveau en veille. Mes paroles sont dites dans le vide, je le sais malgré ma persistance et ma bonne volonté à lui ruiner son ouïe. Il ne m'écoute même pas... Je le vois à ce sourire d'idiot sur son visage d'idiot avec ce regard d'idiot, ouais bon, il est idiot partout. ça me désespère quand il agit ainsi, même si c'est la première fois que je le vois dans cet état. Je devrais l'ajouter à mes petites notes mentales; ne pas faire boire mon petit copain sous risque de le perdre totalement dans les méandres de sa débilité profonde. Il m'énerve encore plus avec ses « héhé » d'idiot, tandis que je le tire loin des vitrines pour trouver un cinéma. ça ne devrait pas être très difficile, non ? Sauf avec un gars bourré sur les bras, qui se défait de mon emprise pour passer son bras autour de mon cou. Il va s'en prendre une dans trente secondes, j'vous jure...

« Kyann, tu es bourré avec du saké. du SAKE. Bourre-toi à la vodka au moins, que je te trouve moins ridicule.. » Il me faut juste une excuse pour me plaindre et l'incendier. S'il prend feu, ce ne sera pas par amour et caresse, loin de là. à moins que ma main caresse violemment sa joue, mais pas sûr qu'il apprécie. Une fois au cinéma, mes yeux dérivent sur les différents affiches et je me sens un peu perdu dans les films proposés. J'en aime plusieurs, mais je ne peux pas faire plusieurs séances en même temps, comme si je garde l'espoir secret de me regarder un film complet tranquillement. « Fast and furious ? Avengers ? » Il ne peut pas me dire non, même si j'ai envie de mater avengers et fast and furious en même temps. Pendant que j'hésite sur mon choix, Kyann se tape le hoquet. Bah, qu'est-ce que j'y peux, hein ? Il ne semble pas s'arrêter, attirant rapidement mon attention. Un sourcil haussé, c'est ahuri que je le regarde me demander ça. Okay, fallait pas. « Je te quitte. » Sec et sérieux, une mine blasée sur le visage. Bah quoi, il voulait avoir peur, non ?

J'ignore si son hoquet est passé, mais je prends deux places pour le film de voiture et attrape sa main pour le guider vers la bonne salle. Il n'y a pas beaucoup de monde, même presque personne. En même temps, le trois quart de la ville a déjà dû voir le film avant nous... Qu'importe! Le mieux dans un cinéma, ce sont les places dans le fond, bien en haut de la salle. Je choisis la première rangée en entrant, et donc la dernière du fond en partant de l'écran. La meilleure place pour voir le film de loin, à la bonne taille, dans les mesures adéquates. Bref, le must du must. « Tu veux des pop-corns ou une boisson pour le film ? » Tournant ma tête vers lui, je le questionne longuement des yeux jusqu'à obtenir une réponse. Qui sait, peut-être qu'il aurait envie d'autre chose qu'un paquet de maïs gonflé, mais moi je suis borné dans ma petite réalité, loin de son univers à lui. Parfois, les chemins se séparent pour partir dans des directions différentes... Je suis sobre et il est bourré, ça suffit comme bifurcation de route, non ? « Kyann ? »

Ce message a été posté Mer 6 Mai - 3:34

Our first date! Oops it was a secret?
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Tenue ➦ Quand cela concerne l’alcool je suis une petite nature, je ne sais pas pourquoi, mais mon corps et mon esprit n’ont jamais adhéré à cette boisson peu importe combien j’ai pu tenter de m’y faire... Un verre, deux verres, et mon cerveau disjoncte, de base je suis quelqu’un déjà de plutôt extravertie, j’ai une façon de vivre cool et je ne m’impose pas de limite, mais avec de l’alcool, cette « liberté » semble stout à coup décuplé. Je peux courir sur les murs, sauter partout, dire des choses insensées, rire sans cesse, faire des conneries comme danser sur une table -non pas à poil- ou chanter faux. Mais avec mon petit ami c’est autre chose qui prend le dessus, l’alcool a simplement supprimé cette frustration et cette interdiction de le toucher. Il va me maudire, surement même vouloir me taper et m’isoler pour ne pas avoir à me supporter dans cet état. Je risque également de ne pas me souvenir de mes bêtises quand je redeviendrai totalement sobre, sacré rendez-vous... Je savais que je n’aurais pas du boire, mais voilà, c’est fait, alors faut assumer. Je ne devrais pas être autant possessif avec Ji Hyuk, mais même si c’est son meilleur ami je n’aime pas les imaginer lèvres contre lèvres, peut-être que les sentiments sont différents et qu’avec moi il ressent plus de chose que ces baisers insignifiants, mais c’est agaçant. Donc je boude, grogne et l’ignore. La prochaine fois que je verrai Il Nam en sa compagnie je devrais peut-être l’embrasser devant lui pour voir sa réaction, en espérant qu’il en aura une...

Malheureusement pour Ji Hyuk l’alcool m’est monté très vite et a totalement tout chamboulé dans ma tête, je le caresse, affiche mon amour, l’enlace, montre ma possessivité, il est facile de deviner que nous ne sommes pas seulement des potes. Cependant, cela ne plaît pas à mon amant qui choisit de quitter rapidement l’endroit, dommage il était plutôt sympa, mais à peine dehors je ne le laisse pas finir sa phrase que je viens l’embrasser, j’en avais tellement envie que ce fut naturel, je ne voyais pas les regards des gens, je ne voyais rien de ce qui se trouvait autour de nous, tout ce que j’avais envie de voir c’était mon petit ami, tout comme je désirais le sentir. Sans trop savoir pourquoi ni où on va c’est dans une ruelle que je l’attire, capturant à plusieurs reprises ses lèvres, désireux et avide, je suis incapable de me retenir, l’alcool n’affiche au final que mes pensées dissimulées. Je crois qu’une partie de moi encore un peu consciente aimerait l’emmener loin d’ici, loin de cette vie, de ce pays, là où personne ne nous connaîtraient, là où on pourrait se balader mains dans la main et s’embrasser sans craindre d’être remarqué ou photographier, là où son père n’a aucun pouvoir et où nous sommes libres d’agir à notre guise... Si mon esprit s’en souvient quand j’immergerai de cet état, je lui proposerai surement de s’envoler avec moi. Pour le moment je suis occupé à lui voler son air avant d’atterrir dans une rue commerciale bondée, fasciné par les vitrines et leur contenance, alors qu’il faut bien avouer, les choses qui attire mon attention étaient plus qu’insignifiante. L’appelé « bébé » eut un effet violent sur mon amant, tentant de me rendre sourd, je rigole face à sa « colère » pour moi tout ça est un jeu, ce n’est pas méchant, pas sérieux et plutôt amusant. Alors je souris, le désespérant sûrement. J'agis comme un idiot, ce que je suis déjà habituellement, mais là c’est un niveau au-dessus, je plane totalement, c’est comme si je vivais un rêve éveillé, dans le sens où tout me semble possible... Emmener de nouveau à distance de l’endroit où je venais d’attirer l’attention on arrive près du cinéma, passant son bras autour de son cou, je le regarde en faisant une bouche en cul-de-poule. « Je ne suis pas bourré hey ! » Mais bien sûr ! Mon petit « kekeke » derrière est vachement convaincant. Mais avec de la vodka il n’imagine pas les dégâts. Un verre et il me perd.

Pour moi toutes les affiches sont les mêmes, donc je le laisse choisir, de toute façon je ne suis pas vraiment en état pour ça. L’écoutant je souris, mais en fait je m’en fiche un peu de ce qu’on va voir, je ne suis même pas certain de suivre dix minutes du film ! Moi je paye l’obscurité et le calme, inconsciemment en tout cas. Et je suis alors pris d’un hoquet interminable, il me fait mal à la gorge, puis il est loin d’être discret, donc les regards se posent sur moi dans de petits rires moqueurs, si ça les amuse tant mieux, mais moi je souffre, demandant à mon copain de me faire peur, peut-être que ça marchera... Mais je n'aurais pas dû, certes après ses mots mon cœur s'est arrêté un instant, donc le hoquet a pris la fuite, mais plus que la peur en elle-même, c’est l’effet de surprise... Je crois que je suis redevenue sobre en deux secondes avec sa phrase, mais malgré tout, je souffle un bon coup et le fixe pour lâcher. « Je vois, d’accord~ » Genre je rentre dans son jeu, mais j’aimerai bien voir comment il réagirait si je lui disais à mon tour. Mes pas furent guidés jusqu’à la salle du film où on avait nos places, il avait d’ailleurs pris les meilleures et m’installant silencieusement, je fixe l’écran devant moi sans rien dire, les mots de Ji Hyuk m’ont semblé lointains et ce n’est que lorsqu’il m’appelle de nouveau que je tourne la tête vers lui.

« Tu sais que le plus grand écran Imax se trouve à Sydney ? On devrait y aller un jour ! » ... Oui Kyann, très intéressant, faut croire que l’alcool fait ressortir un peu mon intelligence ! Je le regarde plus intensément pendant que les lumières s’éteignent, j’attrape sa main pour le tiré affin s’assoit à moitié sur moi, les pubs sont lancés, le son est fort et les gens sont devant, personne pour nous n'épiais, nous entendre, nous surprendre... Sans l’embrasser, je rapproche mes lèvres des siennes.

« Tu as vraiment envie de popcorns ? Tu n’as pas envie de moi plutôt ? » Enlevant ma veste pour la poser sur le siège voisin. Bon... au moins c’est plus direct. Ricanant contre sa bouche, quand je dis que je n’ai aucune limite c’est que je n’ai aucune limite, cette séance promet... Le film par contre~

Ce message a été posté Mer 6 Mai - 10:18

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Tenue ➦ Nous n'avons pas le même genre de meilleur ami, à mon avis. Le siens semble plutôt volage, avec des kilomètres d'expériences et pas grand chose pour le freiner. Dae Jun, c'est peut-être l'inverse ? Depuis la mort de sa copine, il n'est pas si joyeux qu'auparavant et c'est parfois difficile de l'entraîner dans une partie de bonne humeur. Sans oublier que Il Nam embrasse facilement sans dire oui, et que pire encore, ça le tente à dix fois plus -croyez mon expérience avec lui- alors que Dae Jun paraît souvent surpris que je lui vole un « bisou » de temps en temps. Merde, peut-on seulement comparé nos meilleurs amis ? C'est comme vouloir faire la différence entre maître yoda et chewbacca, quoi! Puis, on s'en fiche d'abord. J'ai d'autre soucis à penser que nos best, comme Kyann même pas foutu de tenir avec trois verres de saké. Je pourrais m'engloutir la bouteille jusqu'à la dernière goutte que cela me ferait l'effet d'un jus de fruit sans alcool. Bon en même temps, je suis invulnérable à ce genre de boisson forte.. Je suis l'éternel Sam des soirées entre amis, celui qui ramènera ou gérera tout le monde, si ce n'est pas triste comme vie d'adolescent.

Outre ce soucis d'alcool avec mon copain et le fait qu'il soit soudainement tactile, voir qui lui pousse même des ailes en béton, je me dois de le sortir de là avant qu'il fasse n'importe quoi. Par moment, j'ai peur de ses réactions ou je crains sa façon d'agir, alors je m'en vais rapidement de cet endroit confiné pour rejoindre la rue large et animé. Manque de bol, Kyann ne s'arrête pas à « je te câline » et m'embrasse carrément... Devant les gens, sans pitié, sans pression, et je sens déjà mon visage doubler de température et de couleur. On dirait que je suis trop resté au soleil ou que je suis aller au ski sans protection. La seconde d'après, on troque la grande rue pour la petite ruelle, et là, il se permet d'être plus insistant à s'arrêtant toutes les trente secondes pour m'embrasser et me fatiguer. Je sens les nerfs qui caressent doucement ma peau et me font froncer les sourcils à chaque échange de sa part. C'est désagréable, surtout quand il n'est pas à ma place et qu'il prend tout à la légère. Dans un autre sens, j'ignore complètement ce qu'il pense de cette situation, que ce soit le fait de vouloir partir et être libre, ou le fait que notre relation cachée soit dure à supporter. Il ne m'en parle pas tellement, comment voulez-vous que j'improvise ou que je trouve des meilleures solutions ? Sauf qu'à le voir agir de la sorte, ça me force à me poser des questions. Et si je le pourissait un peu avec mon père et le royal ? Je préfère ne pas y penser, trop préoccuper par le nombre de baiser que l'on s'échange depuis deux minutes déjà. Elle est longue cette ruelle, je vous jure. Et quand j'en vois le bout, ce n'est pas pour mon plaisir. Kyann s'affole tel un gamin et s'en va en sautillant vers les vitrines, sans trop savoir ce qu'il regarde réellement. Bon, il nous affiche mais au moins, il m'embrasse pas en publique. Qu'est-ce que je n'ai pas pensé, hein... « bébé », le mot qui me donne envie de lui arracher l'oreille et de le rendre véritablement sourd, et il rit en plus!

à croire que je passe mon temps à le materner, entre le bar à sushi et les magasins de la rue commerçante. à savoir où on serait tranquille, c'est un mystère. Finalement, je pense toujours à l'idée de se voir un film et de profiter d'être dans une salle sombre pour qu'il décuve un peu du saké. Je suis trop naïf, je le sais déjà. Pas bourré ? Il est sérieux avec sa tête de poisson ? Je le regarde intensément, l'air de dire « tu te fous d'moi » puis je soupire bruyamment en glissant ma main dans mes cheveux. Il va me rendre fou. ça se voit à des centaines de kilomètre qu'il est torché comme un poireau et qu'il ne sait rien faire de plus que rire bêtement à chacun de nos phrases. Enfin bref, nous entrons dans le cinéma pour regarder les affiches et se décider à voir un film. Pour moi, le choix reste flou et partagé, comparé à lui qui voit carrément flou. N'étant d'aucune aide, je préfère lorgner les images en pesant le pour et le contre. L'un est récent, donc possible de le revoir plus tard. L'autre doit bientôt se terminer, donc à voir avant. Je vous jure, je me fais un débat sérieux avec moi-même juste pour voir un film que je ne pourrais même pas regarder, mais ça je l'ignore encore. J'imagine Kyann s'endormir sur son siège et me laisser profiter de ma séance... J'ai le droit de rêver, non ?

Son hoquet n'est pas discret et j'ai la sensation d'être un animal dans un zoo... Surtout Kyann, en fait! Parce que si je m'éloigne un centimètre de lui, personne ne fera attention à moi. En bref, il veut avoir peur. C'est sûrement la seule façon de passer le hoquet, mais il pourrait aussi retenir son souffle trente secondes pour le faire partir. S'il veut avoir peur, pas de soucis. Suffit que je sorte trois mots et voilà qu'il change complètement de couleur. Sur le coup, j'ai bien cru que Kyann allait me faire un malaise. Il y croit franchement ? Bon au moins, il n'a plus son hoquet. « Tu pourrais me dire merci. » Quel ingrat ce macaque. De toute façon, je me serais enfui si cela était vrai, or ne suis-je pas entrain d'acheter des places de cinéma ? Il devrait faire la différence entre sérieux et pas sérieux. Bah, ce n'est pas grave, puis nous sommes déjà dans la pièce et j'ai choisis nos places en fond de salle. Il n'y a pas grand monde pour cette énième séance, donc c'est parfait pour se reposer et permettre à Kyann de vaincre son taux d'alcool... Même si ça ne passe pas en deux secondes et qu'il risque de ne rien suivre au film. D'ailleurs, je lui demande s'il veut des pop-corns et étonnement, il ne m'écoute pas. Imax ? C'est quoi ? « Kyann... Sydney, c'est très loin. » L'air de dire « ça n'échappera pas à tu sais qui si son fils venait à disparaître ». Il le sait d'avance que tout tourne autour de la même personne, et que cela me bloque toujours depuis des mois et des mois. J'ai beau fermer les yeux sur certaines choses, d'autres persistent encore.

Doucement, les lumières s'éteignent et l'écran s'animent de pub, nous plongeant ainsi dans la pénombre tandis que je sens Kyann me tirer vers lui. Je suis mal positionné, à moitié sur lui, moitié sur mon siège, ses mots parvenant à mes oreilles à travers la musique trop forte. C'est une proposition ou bien ? à quelques millimètres de ses lèvres, se serait trop tentant de résister, non ? Et pourtant, je le fais avec malice. Il retire sa veste et j'abandonne mon siège pour m'asseoir complètement sur lui, dos à l'écran. Bon bah, j'ai délaissé mes espoirs pour fast and furious. « Tu n'es même pas sobre... Ce ne sera qu'un rêve pour toi, non ? » Je lui demande en soufflant contre ses lèvres, sans m'en approcher plus pour autant. Mes cuisses sont bloqués contre les accoudoirs, mon dos contre le siège devant et ce n'est pas étonnant que je me sentes à l'étroit dans cette rangée. « Je plaisantais tout à l'heure... Même si tu es invivable, je n'ai pas envie de te quitter. » Parce que je me souviens encore très bien de sa tête quand j'ai dit ces quelques mots. Je voudrais qu'il oublie juste cela, pour notre premier rendez-vous officiel.

Pour me faire pardonner de ma frayeur, je dépose un léger baiser sur ses lèvres, d'une manière chaste et innocente. Puis un autre contre sa mâchoire, dans son cou, pour remonter vers sa joue. Je le taquine un peu, sans être violent, ni pousser dans l'excès. à dire vrai, je prends même mon temps pour le faire languir, comme à mon habitude. Qu'est-ce qu'il peut faire quand il est dans cet état, hm ? Je suis curieux de savoir s'il agit comme tous les jours ou pas du tout. Encore une fois, je joue avec le feu en cherchant à gratter l'allumette. Si Kyann s'enflamme, je saurais pourquoi. Aucune chance que je sois un extincteur, je dirais même que je suis plutôt l'essence qui fait grimper les flammes. Un sourire en coin, je le regarde dans les yeux avant de mordre sensuellement ma lèvre inférieure, attendant qu'il agisse et presse la détente.

Ce message a été posté Mer 6 Mai - 13:07

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Tenue ➦ Honnêtement je n’ai même plus la tête à penser à mon meilleur ami, au sien ni à quoi que ce soit, mon cerveau est totalement déglingué en m’envoyant des signaux clignotant avec le prénom de Ji Hyuk, comme si j’avais le feu vert pour l’embrasser, le caresser, l’enlacer. C’est facile quand on a plus besoin de penser, on a l’impression d’avoir tous les droits, que toutes les limites se sont envolé et peut-être que j’ai bu en espérant que ça arrive. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça en sachant dans l’état où je finirai, mais même si j’accepte les « barrières » émises par mon petit ami à l’extérieur, au fond je sais que ce n’est pas « moi ». J’aimerais vivre s’en m’occuper de l’avis de personne, mais l’homme que j’aime à en mourir est mon opposé, mon total opposé et bien que les contraires s’attirent et que j’aime tout de lui, c’est le seul différent qui pourrait nous gêner. Je suis trop libre, il me met des freins et j’en ai grandement besoin, mais au fond, le voir comme un « ami » en rendez-vous n’est-ce pas cruel ? Boire m’a fait oublier cette évidence, cette situation et je peux agir comme son petit ami, son amant, quitte à passé pour un fou qui délire après avoir trop bu, je suis libre de l’aimer même dans la rue, même quand il me repousse, même quand il s’énerve, même quand il me maudit, au final je l’aime. Et les gens ne le jugeront pas « lui » ils me jugeront moi, l’alcoolique qui divague, le mec bourré qui n’a pas les yeux en face des trous, Ji Hyuk ne risque rien, l’alcool est toujours l’alibi parfait pour fuir la réalité. Je soupire devant mes pensées embrouillées et on finit rapidement devant le cinéma, film, affiche, quoique je regarde dans mon cerveau c’est du charabia, je n’ai aucune idée de ce qu’il voudrait voir, le laissant décider, je finis par me taper un hoquet plutôt douloureux et bruyant ce qui malgré moi cette fois, m’attire les regards, je n’ai pas d’eau pour me boucher le nez, alors la solution serait qu’il me fasse peur, ça semble être la seule idée restante, bien que je doute du résultat.

Pourtant sa phrase m’a achevé, bien que je sache qu’il ne dise pas cela pour de vrai, les mots ont atteint mon cœur qui s'est stoppé, comment peut-il dire ça si facilement, j’ai l’impression d’être mort pendant quelques secondes, et que l’alcool a virevolté dans tous les sens pour laisser le sang reprendre le dessus, mais c’est bizarre comme sensation, sauf que je n’ai pas le temps d’y penser, à force de courir partout peut-être que je vais redevenir sobre plus vite que prévu. Lui dire merci ? Je lui lance simplement un regard qui en dit long, je ne compte pas le remercier pour ça et je le suis jusqu'à nos places, éloignées et isolées, parfait. Alors que mon petit ami parle, moi je suis concentré sur l’écran, les écrans de cinéma sont des Imax, le plus grand d’entre eux se trouve à Sydney et c’est ce qui me pousse à dire à Ji Hyuk qu’on devrait y aller pour le voir ! Mais je souffle à sa réponse en rentrant dans mon siège. « Tcht. » Je boude un peu, mais c’est parce que je ne suis pas totalement conscient de tout ça, je pense que là je prends plus sa réponse comme un rejet. Surement. Je ne sais pas moi-même.

Les lumières s’éteignent et le son super fort remplis la pièce pour lancer les pubs avant le début du film, mais moi ce n’est pas ça qui m’intéresse, c’est mon copain, il n’a rien à craindre ici, personne ne nous regarde, on est dans le noir avec seul la lumière de l’écran pour nous voir, la salle est presque vide, c’est l’endroit idéal pour agir en tant que couple non ? Le voilà installé sur moi, pendant que je retire ma veste, le regardant quand il pose sa question, ricanant doucement. Mes mains se posant directement sur ses fesses pour le maintenir contre moi -excuse bidon pour peloter mon mec- nos lèvres sont proches, mais ne se rencontrent pas, tandis que je souffle à mon tour contre les siennes.

« Alors quoi, tu ne veux pas me faire vivre un rêve ? Et je ne suis pas bourré ! » Répétais-je sans vraiment savoir à qui je pourrais faire croire ça ! Mais même si cela peut sembler inutile et que l’alcool gère une énorme partie de mon esprit et de mes actes, je ne suis plus à 100% inconscient, les mots qu’il m’a dit plus tôt ont eu l’effet d’une douche froide sur moi et je ne pense pas oublier ce que nous allons faire ici. Il met d’ailleurs au point ce détail et je souris en le fixant dans les yeux. « Je ne compte pas te pardonner facilement. »

Ce message a été posté Jeu 7 Mai - 0:13

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Tenue ➦ J'impose beaucoup à Kyann, alors que ce ne devrait pas être ainsi entre nous. Je l'aime à en crever, mais je sais qu'il y a certaines limites à respecter. C'est comme un schéma avec des flèches, celles reliées à la même case; Père. Si cet emplacement était vide, peut-être qu'aucun trait ne se suivrait et que je serais libre de schématiser à ma façon, sans mettre autant de barrière. J'ai soudainement peur que Kyann se lasse et me délaisse, simplement parce que nous sommes des opposés et que je suis toujours plus difficile que lui. Il n'est pas retenu dans sa vie, ni dans sa façon d'agir, tandis que je me sens un peu comme une marionnette, à suivre le fils que l'on tire. J'attends juste ce jour où ils céderont, où ils finiront pas être coupés, pour me libérer et ne plus aborder de tabou. En même temps, j'ai la net impression que l'alcool dévoile les ombres qui obscurcissent mon petit ami. Ce serait comme une lumière qui frappe une zone sombre pour la rendre plus claire. Il ne doit pas aimer ce secret que j'oblige, que j'impose à notre couple. C'est tout à fait compréhensible, même si je gère beaucoup que lui à l'instant présent. Je m'en veux quand même d'être si froussard et de ne pas vivre comme bon me semble, tout en me fichant que mon père soit d'accord ou non. ça ne s'apprends pas d'être idiot, hein. Kyann m'affiche mes défauts à chaque nouvelle situation, il me montre que je suis trop coincé pour agir et m'ouvrir, que je me bloque trop pour une raison qui n'est même pas là, qui est lointaine. Je ne veux pas que les gens blâment Kyann parce qu'il est bourré et que ça l'excuse d'agir comme un singe... Je voudrais qu'on nous juge ensemble d'être amoureux et de s'en foutre royalement. Au final, ça m'attriste de m'en rendre compte et de me dire que mon copain ne peut faire qu'à travers une bonne dose d'alcool, sans remarquer telle ou telle chose. Une claque mentale que je subis en silence, tout en le suivant et en tentant au mieux de le surveiller. à croire qu'il est redevenu un gosse avec deux verres de saké.

Qui dit cinéma, dit film. Logique, vous me direz. Mais le problème est que je ne sais quel film choisir, pendant que Kyann est à l'ouest et ne pas faire la différence entre titres et acteurs. En bref, je suis seul à décider pour ce coup-là. Même si ma réflexion est rapidement coupé par le hoquet de mon copain qui me demande de lui faire peur. Ne JAMAIS me demander une telle chose! Je ne suis pas du genre à faire « Bouh !! » en sautant sur place avec une tête de monstre, mais plus à lâcher des phrases effrayants qui font très mal. S'il n'a pas eu peur, alors je ne sais pas quoi faire. En tout cas, ce serait ma plus grande peur à moi, qu'il me dise cela. Son hoquet passé, j'en déduis qu'il a eu une grosse frayeur et que je suis plutôt bon pour faire passer un « hic » répétitif, sans même me dire que cela a bien pu lui faire frôler la crise cardiaque. Même pas un merci, quel singe ingrat... Je n'en prête pas plus attention pour choisir un film, le guider vers la salle et prendre des places en arrière, là où personne ne fera attention à nous. à croire que j'ai des idées derrière la tête ~ Ou que je crois Kyann suffisamment torché pour faire le mariole, même pendant la séance. Dans un sens, je n'ai pas totalement tord, non ? Pour le moment, il me parle d'écran Imax, au quel cas je n'y pige rien et que je lui fais comprendre que sydney est trop loin pour nous, pour nous situation. Là encore, ça doit l'agacer et même le décevoir. Je fais pas un bon copain, haha. Vraiment, ce serait bien qu'on puisse voyager et prendre du plaisir librement, mais encore une fois, je suis bloqué.

Ce film risque d'être long si je pense sans arrêt de cette manière. ça me frustre dans un sens, au lieu de me soulager d'un point. Jusqu'à quand vais-je tenir avant de craquer et de péter une durite ? Je me sens comme une bombe à retardement, et j'espère que l'explosion sera assez violente pour convaincre mon père d'accepter ma « différence » et mes choix. En attendant, l'écran s'animent, les lumières s'éteignent et l'atmosphère devient plus secret entre nous. Un secret que j'apprécie malgré tout, et qui me convainc qu'on ne perds pas tout, tout le temps. à califourchon sur ses genoux, le film n'a plus aucune importance pour moi. Nous sommes en « publique » et pourtant, nous pouvons faire ce genre de chose coquine et déplacée. En tout cas, je n'ai pas envie d'être fast pour ce moment-là, peut-être furious. Ses mains sur mes fesses, je rougis doucement en me rapprochant davantage de lui, mon regard se perdant sur son visage qui m'attire. Un bon tableau, surtout pour un monet junior comme lui. Pour l'instant, on se cherche, se test, mais ne cède. J'aime quand ses lèvres me frôlent, que nos soufflent se mêlent. C'est le calme avant la tempête, le repos avant l'événementiel.

« à qui veux-tu faire croire ça ? » Je ricane, sans répondre à sa précédente question. Le rêve, je peux lui faire vivre facilement. Quoi que, j'ignore qui va faire quoi à qui. Avec son taux d'alcool dans les veines et ses idées tordues dans la tête, je doute être le distributeur de rêve. J'en profite pour m'excuser en espérant qu'il accepte et ne m'en porte pas préjudice plus tard. ça été simple de le dire, puisque je ne le pensais même pas... Mais Kyann a dû mal le prendre, et ce n'était pas le résultat que je voulais. Ces mots veulent-ils dire qu'il me pardonnera après ? Quand ça ? Je fais une tête innocente, alors que la roue se met à tourner et que les rouages s'actionnent doucement avec elle. Ce n'était pas prévu au programme, même si je l'ai doucement imaginé.

Ce message a été posté Jeu 7 Mai - 2:44

Our first date! Oops it was a secret?
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Tenue ➦ Qu’il m’impose de garder secret notre relation est une chose certes difficile pour moi, bien que Ji Hyuk me transporte haut dans le ciel, me donne des ailes, une fois à l’extérieur c’est un peu comme si mes ailes m’étaient arrachés pour une courte durée. Je ne le blâme pas, je comprends pourquoi il fait ça, pourquoi il a ce besoin de ne pas être affiché et que derrière toutes ses interdictions c’est notre couple au final qu’il protège, le garder secret est un moyen de ne pas risquer d’être séparé et c’est pourquoi j’ai accepté. Je l’aime tellement que même s’il voulait m’enfermer dans une cage je le ferai, il est mon repère et je ne compte pas le quitter, ni me lasser ou l’abandonner. J’aimerais juste que le jour où il prendra en main son destin en brisant ses chaines avec son père soit proches, mon souhait est uniquement de pouvoir l’aimer sans devoir choisir les endroits, sans se dire qu’on devra agir comme des inconnus ou de simple camarade, je ne veux pas être son ami, c’est douloureux, blessant et frustrant, je ne veux pas être obligé de garder mes distances, je ne veux pas devoir me retenir de l’embrasser, ni de lui prendre la main, je ne veux pas être obligées de détourner le regard quand mon cœur bat et qu’il me met dans tous mes états, non je veux être libre d’agir à ma guise, de le prendre dans mes bras, de caresser sa peau et de lui crier que je l’aime, d’affronter le monde et leurs regards, de dire « fuck » à leur esprit fermé ou d’en rendre jaloux d'autres devant notre compatibilité parfaite, je suis comme ça. Mais, c’est égoïste. Le forcer à agir ainsi, lui imposer mes envies, je sais que c’est égoïste et que même si je suis son copain, je n’ai pas le droit de l’obliger à me suivre, même si jusque-là il l’a toujours fait et je prends donc sur moi, je veux vraiment qu’on passe une journée en couple, même si c’est comme des amis qu’on devra agir. Cependant, j’ai vu dans cet alcool que Ji Hyuk a commandé surement inconsciemment une porte de sortie, une manière de me laisser aller sans être entièrement coupable de mes gestes, un homme ivre passe plus pour un fou et les gens ne font pas attention à lui, ainsi peut-être que je pourrais être son petit ami... Du moins agir comme tel et c’est ainsi que je me suis retrouvé à enchainer caresses, baisers et surnoms.

Au final j’en fais qu’à ma tête et je suis celui qui finit par lui imposer mon état et ce qu’il redoute surement le plus, je n’ai pas les esprits clairs donc je me ferai surement pardonné plus tard, mais pour le moment je suis simplement heureux, est-ce un crime ? Pouvoir le toucher, capturer ses lèvres et l’appeler « bébé » tout ça me rend euphorique et le reste me semble insignifiant, puis nos pas terminent dans un cinéma, le laissant choisir la séance n’ayant pas vraiment les capacités pour le faire moi-même, a moins de choisir avec le doigt un film au hasard, en fait ça ne change pas grand-chose. Finalement c’est un hoquet qui me surprends et la seule chose que je trouve à faire est de demander à mon amant de me faire peur, mauvaise idée, mon cœur s'est arrêté et je le maudis pour cette facilité à dire ces mots douloureux... Je peux bien savoir avec certitude qu’il n’y pense pas, ça m’a totalement retourné et au final je préfère ne rien rajouter que ma fausse « approbation » pour le suivre jusqu’à la salle et prendre nos places. Dès que l’écran s’allume en même temps que les lumières s’éteignent, j’en profite pour faire passer un message à mon copain, je n’ai pas envie de popcorns, je n’ai pas envie de voir des images sur cet Imax défilé, tout ce que je veux, c’est lui. Je le ramène contre moi, alors qu’il s’assoit à califourchon sur mes jambes, mes mains baladant sur ses fesses encore sages, je ne fais que tâter le terrain doucement.

« À toi ? » Je souris comme un idiot avant de l’entendre s’excuser pour ses mots qu’il a dits plus tôt, mais je ne suis pas sûr d’avoir envie de lui pardonner aussi facilement, ce serait trop simple et ça pourrait lui donner envie de recommencer ! Je n’ai pas envie de frôler encore la crise cardiaque pour faire passer un stupide hoquet. C’est ainsi que je ne perds pas de temps pour le retourner, le plaquant contre mon siège alors que le générique du début semble être lancé derrière moi, mais mon esprit se ferme à ce qui nous entoure pour le voir lui et seulement lui. Je suis bourré, j’ai seulement 20 ou peut-être 30% de mon cerveau qui est réellement conscient. Mais même ainsi je sais ce que je fais, l’alcool ne m’empêchera pas de l’aimer et de le lui faire ressentir de toutes mes forces. Ma bouche heurte la sienne avec un désir non dissimuler, cette fois il ne me repoussera pas, personne ne le voit, il peut se laisser aller. Je veux l’embrasser sans sentir qu’il a peur pour les regards curieux, je veux sentir qu’il s’abandonne à moi totalement, qu’il en a autant envie que moi lui aussi et que ses désirs prennent le dessus enfin. Nous sommes en rendez-vous, cette information est toujours bien ancrée dans ma tête et je veux simplement en profiter en abaissant une nouvelle fois toutes ses barrières. À force de les « évincer » peut-être qu’elles finiront par ne plus se montrer.

Ce message a été posté Jeu 7 Mai - 4:12

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Tenue ➦ Tant que notre couple tient le coup, n'est-ce pas le plus important ? J'ai l'espoir que nos sentiments soient blindés et que nous ne craignons rien en dehors de notre bulle, que l'extérieur ne peut nous atteindre et nous blesser. J'ai l'espoir que nos démons disparaissent et que le ciel s'éclaircisse pour laisser place à ce rayon de soleil qui illuminera notre relation. Les zones d'ombre sont à éliminer, même si ce n'est pas le moment opportun pour cela. Un jour, comme on le dit si souvent. Un jour, on vaincra nos peurs pour avancer. Un jour, je serais fort et sans reproche. Mais pas aujourd'hui, parce que je suis toujours faible et peureux. Ses pas me guident vers l'inconnu, jusqu'à que je reprenne les commandes et tente de gérer la situation. Il n'est pas en mesure de réfléchir, ni même de comprendre ce qu'il fait. Je saurais à l'avenir qu'il ne faut surtout pas le faire boire, sinon je le perds complètement. Il n'a pas de limite quand il est saoul, il ne fait attention à rien, ni personne... Et je me sens coupable de poser ses barrières qu'il vire sous le coup de l'alcool. ça l'embête et je le sais à présent. Ma conscience me dirait de le ramener directement à la maison pour m'épargner bien des soucis, mais mon coeur me dicte de passer au dessus pour profiter un peu de la journée et de notre sortie. L'alcool n'aura pas raison de nous! Même si j'en doute une fois arrivée dans le cinéma. Il n'est pas plus lucide qu'un gamin en bas âge, et je me dois de prendre les places et même de l'emmener jusqu'à la salle. Entre temps, j'ai eu la magnifique idée de lui faire peur pour passer son hoquet... Pour avoir peur, il a eu très peur. En même temps, je suis stupide d'avoir été si froid et direct dans mes mots, alors que ça devrait me faire mal de les dire. à croire qu'ils ne sont pas sincère et qu'ils ne valent rien, bien que Kyann a prit cela comme un méchant pique et qu'il doit avoir un trou dans la poitrine. Un impact tiré à blanc, plutôt. Seul le cercle de la balle en plastique marque son coeur, mais il résistera quand même.

La salle de cinéma est plutôt grande, vaste et spacieuse, de quoi prendre son pied en choisissant la meilleure place qu'il soit. Pour ma part, j'aime être dans le fond et voir l'intégral de l'écran. Imax, comme dit si bien Kyann, même si je ne me suis jamais intéressé à tout cela. Le cinéma, je n'y vais que pour regarder des films, sans même savoir en quoi est fait la bande où se reflète la bande d'image diffusé par le « lecteur ». Là encore, le nom m'échappe et je m'en fiche. Je cherche à savoir si mon copain veut des pop-corns, mais il flotte complètement dans son monde, m'ignorant un peu. Bah voilà, c'était à prévoir. Dans deux secondes, il va ronfler devant une scène intéressante et prenante du film. Ou pas, peut-être. Je me suis fourvoyé en croyant que cet idiot dormirait devant l'écran « Imax », puisque je me retrouve rapidement sur ses genoux, comme quand nous sommes chez nous. Sauf que là, il n'y a ni table, ni canapé. Nous sommes juste assis sur un siège, entre des sièges. N'est-ce pas glamour comme image ? Il a tout le luxe de me peloter avec cette rangée autour de nous, protégé des regards et des indiscrets.

« Tu me crois si bête ? » Je pouffe légèrement en haussant un sourcil, l'air de dire qu'il se paye ma tête. Avant de reprendre une mine moins joyeuse pour m'excuser de mes précédents mots. C'était blessant, je m'en rends compte que maintenant. Je n'aurai pas dû employer ce moyen pour l'effrayer... Mais les chiens ne font les chats, n'est-ce pas ? C'est une manie chez moi d'avoir le mot qui fait mal et peur à la fois, Kyann l'a testé quelques minutes plus tôt. Sauf que, rancunier comme il est, monsieur ne tient pas à me pardonner de suite et use de ce prétexte pour faire à sa guise. Je me retrouve donc plaqué contre son siège, après qu'il est inversé nos positions. Ce n'est pas plus mal, mes jambes souffrirons un peu moins, peut-être ? Penser à mon confort ne devrait pas être mon objectif principal, puisque Kyann reprend le dessus et me tient à sa merci sans aucun soucis. Même bourré, il trouve le moyen de me soumettre et de faire son dominant. C'est frustrant de penser ainsi, alors que je ne peux être saoul comme lui... Et même si je le pouvais, il aurait toujours le bon rôle. Frustration puissance mille. M'enfin, cela m'échappe quand nos bouches se rencontrent et que je peux enfin l'embrasser, ne cachant pas cette envie qui me ronge inconsciemment. Dans le noir, personne ne peut nous voir. De plus, ils sont tous concentrés sur le film, sans même se soucier des petits merdeux s'amusant dans le fond de la salle. Au pire, ils feront mine de ne rien voir, et voilà tout. Tant qu'on ne fait pas de bruit, qui est-ce qu'on dérange, hein ? ça, c'est à moi de le dire... Puisque c'est surtout moi qui risque d'ouvrir ma bouche.

Ce message a été posté Jeu 7 Mai - 8:45

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Tenue ➦ Je ne perds pas espoir, j’ai réussi à montrer à Ji Hyuk qu’il faisait fausse route en suivant aveuglément les pas de son père sans tenir compte de ses propres désirs et de ses envies, il a des passions et une histoire qu’il est le seul à écrire, ses pas ne doivent être guidé par personne d’autre que lui, je sais qu’il aura besoin de temps et de faire le plein de courage pour enfin être capable de lui faire face j’attendrai ce jour avec impatience, sans le brusquer je me contenterai de l’épauler et rester à ses côtés; de vivre comme on l’a décidé en attendant de pouvoir affronter la réalité. Quoi qu'il en soit, jamais je ne laisserai mon petit ami derrière, seul et dans le doute, je préfère mettre mon égoïsme de côté et qu’on soit heureux, plutôt que de risquer de le perdre à trop l’entrainer dans mes délires. Aujourd’hui est une nouvelle exception, je serai resté calme sans l’alcool, mais malheureusement je n’ai pas l’esprit à résister à mes tentations, dans cet état c’est libre que j’en profite, il aura tout le luxe de me maudire plus tard et de noter en plusieurs exemplaires de ne plus me faire boire, mais pour l’instant, laissez-moi rêveeer ! Parce que oui, je suis dans un « rêve » où je vis mon histoire d’amour en plein jour, l’embrassant sous le soleil tapant, l’enlaçant devant des inconnus, l’appelant d’un surnom démonstratif et amoureux, je suis heureux. Mais Ji Hyuk est surement mal à l’aise et en colère, pour moi ça passe inaperçu, ce qui n’est pas le cas de cette phrase qui a eu l’effet d’une bombe dans mon cœur, ma sensibilité semble décuplé tout comme mon idiotie, mais son ton, son expression et ses mots, tout était glacial et j’avoue que même sans y croire au fond, ce fut douloureux, vraiment. On n'est jamais prêt à entendre ce genre de chose, même pour plaisanter, surtout aussi soudainement, mais bon, mon hoquet m’a quitté et c’est déjà une bonne chose, parce que ça aussi c’était douloureux !

Le peloter assis sur un des sièges d’une salle de cinéma, c’est quand même top ! Être dos à l’écran, installé sur mes jambes ne semble pas le déranger, au contraire et je ne suis pas celui qui va m’en plaindre, c’est comme un feu vert pour laisser mes envies se manifester. Dire que je ne suis pas bourré, qui sait, peut-être qu’il m’aurait cru avec ma façon tout a coup plutôt « organisé » de m’occuper de lui, mais en fait, c’est simplement que je connais son corps, nos envies et ça l’alcool ne peut pas me tromper, même si mon esprit n’est pas aussi vif et réellement présent qu’il semblait l’être. Je ne réponds pas face à sa réponse, du moins pas avec des mots, mais avec des gestes plutôt. Un haussement du regard et un fin tirage de langue, il y a des manies qui ne se perdent pas peu importe l’état. J’ai bien entendu ses excuses, mais je ne suis pas disposé à dire « ok » pour l’instant, recherchant plutôt une façon plus intéressante de le pardonner, qui je suis sûr ne lui déplaira pas le moins du monde. Après que je l’ai plaqué contre le siège je peux enfin retrouver ses lèvres pour un baiser qu’on est heureux de partager, cette fois il ne subit pas mes attaques mécontent, non il y prend part et profite, c’est quand même cent fois mieux quand on le veut tous les deux. Étant installé dans le coin le plus sombre de la pièce, personne ne pourrait nous regarder et nous remarquer, les sièges nous protègent, le puissant volume du film peut faire passer sous silence tout nos bruits, on est comme chez nous ! Où est-ce moi qui veux le voir ainsi ?

Ce message a été posté Ven 8 Mai - 1:20

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Tenue ➦ Gêné est un faible mot pour la situation qui se déroule sous mes yeux et qui m'échappe réellement. Kyann saoul qui m'enlace devant les gens, m'embrasse sans hésitation ou me donne des surnoms amoureux, ce n'est pas vivable quand je lui ai formellement interdit de le faire en dehors de chez nous ou des lieux en sûreté. Il me fait devenir chèvre à courir de droite à gauche, à tester ma patience et mon attention. C'est pire qu'un gamin de quatre ans turbulent et qui n'écoute personne à part lui-même. Kyann, c'est une sorte d'enfant en crise d'adolescence, même si ce n'est pas très logique. Il est en âge d'agir comme un adulte, mais par moment il se comporte comme un gosse. Dans ce cinéma, j'ai l'espoir de le contenir et d'éviter les affichages publiques. évidement, ça ne veut pas dire qu'il va se calmer et rentrer dans les rangs. Il a fallut une phrase bien placée et méchante pour le refroidir direct, arrêtant ainsi net son hoquet bruyant et embarrassant. Je ne voulais pas le blesser de base, promis. Ce fut plus fort que moi, même si je ne le pensais pas, même si j'ai été mauvais et trop sérieux à ses yeux. Nous délaissons rapidement ce côté-là du cinéma pour trouver notre salle et nous installer à nos places, en retrait des autres. Ils sont tous agglutinés vers l'écran, sans savoir qu'ils loupent quelque chose de beaucoup mieux en étant à l'écart. Mais franchement, je préfère quand ils sont idiots et qu'ils n'entrent pas dans notre bulle. Nous sommes tranquilles, à l'abri des regards et éloignés des oreilles indiscrètes. Quoi que, ça reste à voir! Mon copain ne perds pas de temps pour faire passer l'écran et le film à la dixième position après lui, lui et toujours lui.

Ses mains sur mes fesses, mon corps au dessus du siens, je suis assis sur ses genoux en oubliant complètement les images dans mon dos, seulement obnubilé par mon petit ami. à trop se freiner, j'en meurs d'envie. Je me suis retenu de tout geste déplacé depuis que je l'ai vu à m'attendre devant l'école, alors maintenant que j'ai l'opportunité pour le regarder amoureusement, je ne vais pas me gêner une seule seconde. On se frôle, se taquine, se cherche encore un peu avant de céder à nos désires. Mes excuses ne changeront rien à la peur panique que j'ai dû lui causer plus tôt, j'en ai bien conscience. Personne ne devrait dire une telle chose à son ou sa chéri(e) même en plaisantant ou en étant pas sérieux. Le coeur de Kyann a prit un mauvais coup pour la peine et je ne suis pas ronchon à l'idée qu'il ne m'accorde pas immédiatement son pardon. Dire « amen » à ses idées n'est pas la meilleure des choses, mais je me laisse plaquer contre le siège pour sentir ses lèvres agresser les miennes et me voler mon souffle dans une tentative effrénée. J'y participe, sachant parfaitement que ce serait un crime de le repousser ou de jouer les coincés. J'en ai envie, pourquoi dire non ? Au contraire, je partage ce moment en jouant un peu le jeu, même si sa punition me fait presque plus plaisir qu'autre chose. En dehors du côté « discret » de l’événement, évidement. Les sièges sont tellement imposant et notre place tellement loin, que je suis presque sûr de passer inaperçu. Tant mieux ! Au moins mes fesses n'apparaîtront pas sur twitter, c'est déjà un gros soulagement. Ce royal shit ne viendra sûrement pas jusque là pour nous mater, ni nous prendre en photo et encore moins retranscrire la scène. Un poids en moins sur mes épaules que je sens vachement plus légèrement avec la distance et l'obscurité de notre emplacement.

Ce message a été posté Ven 8 Mai - 9:17

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Tenue ➦ Je ne veux pas me demander comment nous en sommes arrivé là, tous les deux à se coller serrer sur le siège d’une salle de cinéma, se cherchant, s’embrassant, le pelotant, de toute façon même si je cherchais à le savoir ça ne mènerai nulle part. À cet instant je suis seulement conscient d’une chose, c’est que je le désire plus que jamais, comme à chaque fois, sobre ou bourré, mon corps réagi à mes envies, je suis totalement épris a un point où je ne peux pas ignorer les signaux qui s’illuminent autour de nous. À ses côtés j’étouffe, je suffoque, il me fait perdre mes moyens, comme si tout ce qui était à la base proscrit et interdit me semblait autorisé, la société peut bien continuer à tourner dans leur monde fermé, moi je continuerai de l’aimer dans la réalité ou en secret, je me contrefous de mon image, des rumeurs, des idiots incapables de comprendre que l’amour n’a pas de sexe, je me fiche royalement de tous ceux qui portent ce genre de regard sur moi ou sur mes sentiments qui n’ont rien à envier à aucun couple d’hétéro, je suis sûr que mon amour pour Ji Hyuk atteindrait un chiffre qui n’est pas affiché sur leur échelle, parce qu’il n’est pas possible de le mesurer. Alors, oui l’alcool me fait agir comme un homme avide de faire reconnaitre notre relation et désireux de lui montrer encore et toujours à travers mes actes. L’air devient manquant quand nos lèvres se possèdent passionnément, je pourrais m’enivrer simplement de ses baisers, devenir soûl pour cet amour, car je suis ivre de trop l’aimer. Mais mes émotions dans mon état actuel sont décuplés, comme mon envie d’être impatient tout en prenant mon temps, des avis contradictoires dans un cerveau à moitié brouiller, pourtant je sais parfaitement ce que je fais. Que ce soit mes mains sur lui ou ma langue qui se la joue exploratrice sur ce corps si tentant, si séduisant. Mon amant est ma force comme ma faiblesse, mon monde semble tourner autour de lui depuis que je l’ai rencontré et je suis fier de l’avoir à mes côtés.

Ce message a été posté Ven 8 Mai - 14:56

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Tenue ➦ L'endroit n'a plus aucune importance à présent que l’interrupteur est abaissé et que le circuit est en route. Je ne fais plus attention au monde qui nous entoure, que ce soit le film ou les spectateurs. Ils n'ont plus aucune importance quand Kyann est la seule chose qui compte à mes yeux. Je referme ces barrières qui font notre monde, interdisant quiconque de vouloir y rentrer. Il n'y a que nous et personne d'autre, envers et contre tous. Je me fiche qu'on me traite de tout les noms ou qu'on me jette des cailloux parce que j'aime un homme et que j'en suis heureux. Nous n'avons pas besoin de leur avis, ni de leur permission pour s'aimer et être aimé en retour. Il n'y a qu'un seul point noir dans l'histoire et ce n'est sûrement pas la population qui nous entoure. Celle-ci ne pourrait rien contre mes sentiments, ni contre nous. Et quitte à fuir, autant que ce soit dans un pays qui nous accepte sans nous pointer du doigt et dans lequel nous n'aurions aucun secret l'un pour l'autre, ni envers les autres. Mais pour le moment, je m'en fiche. Il n'est pas question d'être sous le feu des projecteurs, ni au devant de la scène, puisque nous sommes au fin fond de la pièce, dans un coin sombre et à l'abri. Ainsi dans notre monde, nous pouvons nous embrasser et nous chercher sans trop craindre des représailles. Tant qu'on ne se fait pas voir, ni entendre. Cet objectif là est pour moi, puisque je risque de faire encore trop de bruit comme d'habitude. Si Kyann est ma récompense, alors je me ferais muet pour lui et pour notre bien. Quoi que, on a déjà vécu cela et ce n'est pas la meilleure des choses que l'on puisse rêver d'avoir. Cette fois-ci, je ne perdrais pas ma voix, même si je dois la faire entendre le moins possible. Pour mon copain, je serais prêt à tout, même à tenir ma langue pendant qu'il me fait vivre les pires supplices qui existe.

Ce message a été posté Sam 9 Mai - 7:38

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Ce message a été posté Sam 9 Mai - 19:10

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Ce message a été posté Dim 10 Mai - 13:29

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Ce message a été posté Dim 10 Mai - 22:05

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Tenue ➦

Ce message a été posté Lun 11 Mai - 13:53

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» ϟ Secret date to the infirmary. Or not.
» Szayel ▲ he is my secret. My beautiful little secret.
» Oops
» Oops, I did it again !
» ♦ Oops again... | ft. Mai

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