Our first date! Oops it was a secret?

Ce message a été posté Lun 11 Mai - 15:53

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Feat JiKyann

Ce message a été posté Mar 12 Mai - 1:41

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Feat JiKyann

Ce message a été posté Mar 12 Mai - 3:35

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Ce message a été posté Mar 12 Mai - 13:25

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Ce message a été posté Mar 12 Mai - 14:55

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Ce message a été posté Mar 12 Mai - 22:21

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Ce message a été posté Mer 13 Mai - 20:00

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Ce message a été posté Mer 13 Mai - 22:51

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Ce message a été posté Jeu 14 Mai - 1:03

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Ce message a été posté Jeu 14 Mai - 9:50

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Osé les choses les plus improbables, vivre une vie insouciante, je suis bon pour ça. Si je suis l’accélérateur alors Ji Hyuk est le frein. Pourtant on finit par se mettre d’accord et simplement lever le pied, roulant a cent à l’heure sur des descentes raides. Ni lui, ni moi ne verrons plus une salle de cinéma de la même façon, mais c’était à mes yeux le plus beau film que j’ai pu voir et il restera longtemps ancré dans ma mémoire. Même maintenant que c’est terminé, mes yeux embrumés voient encore le corps épuisé de mon amant, son incapacité à bouger et si maintenant on doit assumer nos actes en étant dans une situation désagréable physiquement, comment regretté ce qui vient de se passer ? C’est simplement impossible, si j’en avais la force je recommencerais une nouvelle fois sans hésiter. Finalement après nous avoir rhabillé vite fait histoire de ne pas rester nu sur nos sièges, je me suis simplement assoupi contre lui, les toilettes attendront, de plus il doit surement se remettre un peu de tout ça, son corps doit pleurer par ma faute. Mes songes furent cependant rapidement balayés par mon petit ami qui semble aimer me secouer comme un prunier, ouvrant les yeux difficilement, je suis encore totalement à l’ouest. Faire une sieste de cette manière c’est pire, je suis encore plus fatiguée que l’instant où je me suis endormi. Mais j’ai compris le message de Ji Hyuk, je comprends sans mal ce qui se passe et a sa place je voudrais surement la même chose, c’est pourquoi je me relève, usant de mes forces pour lui prendre la main et le guider, surtout qu’il m’a quand même comparé à Chewbacca. Quoi il est chou non ?

« Je me disais aussi, j’ai cerné tes préférences ! » Je lui tire la langue, jaugeant le siège où nous avons laissé parler nos désirs, espérant qu’ils viennent vraiment nettoyer la salle avant la prochaine séance, sinon je plains la personne qui prendra cette place... M’enfin aussi égoïste que ça puisse l’être, ce n’est plus notre problème maintenant, on s’en éloigne donc, j’aurais presque un pincement au cœur haha ! Mais je n’ai pas le temps de verser ma larme que mon pied s’embronche dans la marche des escaliers que j’avais bien entendu oubliée et je me retrouve les fesses à terre. Voilà, ça c’est fait. Quand il me met devant la simple évidence que je suis bourré je le regarde mon index sur mes lèvres pour souffler : « chut~ » de façon taquine. C’est vrai que j’ai plus d’esprit qu’avant de rentrer dans le cinéma, mon sang a dû virevolter dans tous les sens entre-temps, mais même si je suis encore « déchiré » par l’alcool ingurgité, j’ai conscience. Je ressens juste un besoin de dormir immense, mais si je pourrais toujours le faire en rentrant. Demandant légèrement « inquiet » s’il peut marcher, l’inconvénient quand je me laisse aller ainsi c’est les dégâts que je cause sur le corps de mon amant. Malgré le plaisir ressenti n’ayant pas de mots pour le décrire, la douleur reste dans son corps, mais si besoin je peux toujours prendre mes responsabilités et le porter ! Je ne garantit pas un parcours sans embûche par contre, mais bon !

Me relevant je viens tirer mon amant contre moi, voulant le « tenir » doucement en frôlant un endroit douloureux, ce qu’il me fait rappelé et je souris simplement en déposant un baiser sur sa tempe. « Tu ne veux pas que ton parfait petit ami te soutienne ? » Je ris doucement en passant devant, descendant les marches doucement suivantes son rythme, gardant ses doigts serrés entre les miens, ça me peine de le voir galéré, mais quand je pense à la raison, je ne peux pas m’empêcher de sourire fièrement... On arrive dans les toilettes et pour un peu d’intimité je n’hésite pas à fermer derrière nous. M’approchant des lavabos pour me débarbouiller le visage et me donner un air plus « vivant », je le regarde s’enfermer dans une cabine, il pourrait le faire devant moi, ce n’est pas comme si je n’ai pas déjà tout vu de lui. Mais j’imagine qu’il y a des choses qu’il serait trop gêné d’afficher et ça me fait aborder un nouveau sourire qui se reflète dans le miroir.
« En effet~ » On était totalement défoncé, mais à notre manière. Mon visage nettoyé, mes cheveux mouillés ayant repris une forme à peu près convenable, je le regarde sortir après l’avoir questionné sur le film et l’écoute me répondre adosser à l’évier.

« Je devrai penser à le regarder alors ! Mais tu as bien suivi, ça me surprend~ » Je lui fait un petit clin d’œil, le sentant se rapprocher de moi pour me voler un rapide baiser en lançant cette phrase qui sonne comme une sorte de sous-entendu, ce qui me fait doucement sourire de nouveau, alors que je passe ma main dans une mèche de ses cheveux la faisant passer derrière son oreille, en le regardant. « Je devrai être le seul à pouvoir te faire pleurer tss. » Je le nargue un peu, avant de le laisser se rincer, l’observant simplement faire, suivant chaque mouvement.

« Tu vas tenir le coup ? On peut aller faire un tour si tu veux~ Ça fait un moment que j’y ai pas mis les pieds. » Je m’approche pour lui faire face, mes deux mains se posant sur ses joues, ses iris dans les miens, je viens l’embrasser à mon tour, collant mon front au sien pour dire simplement. « Je t’aime tellement chaton. » Un fin sourire je laisse ma main glisser jusqu’à la sienne pour l’attraper et le guider à l’extérieur de la pièce, remontant les marches en jaugeant mon amant et ses grimaces, je pense à récupérer ma veste que j’avais laissée sur le siège comme un idiot, l’enfilant rapidement en mettant ma capuche. Une fois devant la porte de sortie de la salle, je soupire pour regarder nos mains et mon petit ami, venant simplement l’embrasser de nouveau contre le mur. Laissant quelques secondes passées, je lâche sa main et passe la porte en premier, si nous étions dans le rêve, maintenant on est de retour à la réalité. D’amant je deviens son ami. La rétrogradation est douloureuse haha.

Quittant l’endroit, la lumière du jour pique mes yeux, il semble faire chaud.

« Si tu as besoin d’une pause, tire sur ma veste où dis-le-moi~ » Je suis un petit ami attentionné n’est-ce pas ? Mais à peine faisions-nous quelques pas qu’une voix un peu distante atteint mes oreilles lorsqu’il crie. « Kyann ! » Je me retourne pour lui faire face et...

« Oh, hyung ! Qu’est-ce que tu fais là ? » Je regarde Ji Hyuk pour souffler doucement et discrètement. « C’est mon frère. » Il se rapproche de nous, les mains pleines de sac, je ricane un peu.

« Tu as développé une passion pour le shopping ou bien ? » Il rit en expliquant simplement que c’était ceux de sa compagne, mais qu’il l’avait « perdue » en route... Son regard dévie sur mon petit ami, s’inclinant légèrement devant lui. Il semble le jauger sans rien dire un bon moment, ce qui me pousse à regarder Ji Hyuk, puis mon frère tour à tour, croisant le regard de mon ainé l’air de dire « qu’est-ce que tu as à le regarder comme ça ? » « Bonjour je suis son grand frère et tu es... ? » dit-il alors se présentant par lui-même. Je vois venir le « un ami » d’ici, mon pauvre cœur... Mais je préparais déjà ma réponse si c’était le cas.

Ce message a été posté Jeu 14 Mai - 12:10

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Si notre vie se déroule comme on fait l'amour, elle ne risque pas d'être ennuyante. Nous ne passons pas une semaine sans y penser chaque jour et le faire dès que possible. Nous sommes jeunes, compétents et ce n'est pas plus tard qu'on le regrettera. à moins d'avoir des remords sur le fait de n'avoir rien fait, au contraire. Cette salle de cinéma sera l'un des nombreux témoins de notre amour, de notre vie ensemble. Elle assiste, elle aussi, à notre force commune, à notre entente fusionnel. Cette même salle de cinéma où Kyann s'endort après m'avoir aidé pour renfiler mes vêtements à la va-vite. Je ne me sens pas plus à l'aise, avec ou sans. Je dois toujours faire un brin de toilette et me rincer le visage, surtout parce qu'il fait chaud à mourir dans cette immense pièce. Ce film aura eu raison de moi, je crois. Au lieu de reprendre considérablement des forces comme mon amant, je préfère reprendre la séance et assister aux nombreuses scènes d'actions ou d'amours qui s'y déroulent. Un film magnifique qui demanderait à être revu. Qui sait, j'embêterai mon chéri plus tard pour acheter le DVD et le passer... Bah chez lui, puisque je ne dispose toujours pas d'écran dans mon salon, ni ailleurs dans mon appartement. Bref! Le générique en route, je secoue mon copain pour le réveiller. On ne va pas passer l'après-midi ici jusqu'au soir, quand même. Je veux profiter de notre rendez-vous au maximum, à commencer par nous nettoyer et nous rafraîchir vite fait avant de retourner dans le quartier, dans la rue. Kyann ne proteste pas, il m'aide même à me relever et à me guider entre les rangées. J'en ai besoin, vu la situation de mon corps engourdit et douloureux. ça tiraille un peu partout, j'ai l'impression d'avoir une barre dans le bas du dos et des briques de béton sur les jambes. Chewbacca est tellement une préférence, j'avoue. Cerne-t-il mon ironie, aussi ? Je préfère ne pas savoir, autant que j'aimerai m'éloigner de cet endroit qui porte encore la marque de notre passage. Je pense comme lui, espérant que le ménage sera au rendez-vous.

à peine dégagé de nos places que Kyann se vautre en loupant la marche. Il est doué avec ses pieds, je me demande même comment il a pu jouer au foot jusqu'à maintenant... Et si ça jambe lui refaisait mal ?! Panique pas, Jihyuk, il va bien. Il est bourré, pourquoi le nie t-il encore ? ça se voit sur sa tronche qu'il ne tient pas l'alcool et qu'il titube encore, quoi que, ça doit être l'effet de l'excitation ou de faire l'amour. En tout cas, ça ne semble pas lui plaire de lui rappeler cette évidence et je souris franchement à son « chut ». Tant qu'il tient debout et qu'il parle sans dérailler, ça me va. Finalement, il se relève et m'aide à avancer dans la pièce, mon corps criant toujours son outrance et sa souffrance. Il est chiant celui-là, quand va-t-il s'habituer ? Je ne vais pas demander à Kyann de me porter, sinon il va encore tomber et je ne tombe pas cher de lui. C'est plutôt lui qui me tient et me permet d'avancer sans encombre, même en frôlant du bout des doigts un endroit sensible et à fleur de peau. « Qui soutiendra mon parfait petit ami ? » C'est un cercle vicieux, quand on y pense. Il peut me soutenir, mais qui va le soutenir à lui ? Néanmoins, on parvient à franchir la salle, les marches et arriver jusqu'aux toilettes. Mon corps n'aura pas raison de moi, surtout si mon copain me tient la main et m'aide à avancer. Il sait comment me faire avance, alors je n'ai pas à m'inquiéter. à l'intérieur des sanitaires, je peux souffler un court instant en regardant mon petit ami, souriant doucement à ses paroles. Le temps qu'il se débarbouille le visage, j'en profite pour m'enfermer dans une cabine et faire ce que j'ai à faire. J'aurai pu rester avec lui, ne pas me cacher, mais c'est beaucoup trop gênant pour m'afficher devant lui. Ce serait comme faire sa commission, je ne laisse pas la porte ouverte non plus. Qu'importe, ça ne m'empêche pas de parler, même avec le battant fermé.

Défoncé, chacun à sa façon. Il m'a défoncé, personnellement. Ma « toilette » faite, je ressens de ma cachette pour me laver les mains et me mouiller le visage, ainsi que les cheveux et la nuque. ça fait du bien ~~ En même temps, je lui parle du film, ô combien il fut génial et passionnant. En bref, je parle trop pour le peu que j'ai pu voir. « Je suis intelligent, que veux-tu. Mais on pourrait s'acheter le DVD quand il sort, ne ? » Je lui refais mon regard innocent et mignon, tentant au mieux de le charmer pour qu'il craque et accepte. Pourquoi dirait-il non, de toute façon ? Je lui pique un bisou avec le sourire, sous-entendant une fin heureuse. Il me recoiffe légèrement en parlant, et je ris d'une manière hilarante et amusée. Bien sûr, j'y crois aussi. « évite quand même, sauf pour me faire pleurer de joie. » Je n'ai pas envie d'imaginer des tonnes de scénario où je pourrais pleurer par sa faute. Dispute, accident, blessure, rupture. Je pourrais surtout pleurer pour ça, à présent. Soyons franc, je ne veux pas le vivre, ni pleurer par sa faute, sauf si c'est de joie pour une bonne nouvelle ou pour nos ébats. ça devient compliqué dans ma tête. J'ai bien besoin de me changer les idées à coup d'eau, reprenant doucement des forces et des couleurs. Je me sens mieux, qu'importe si mes membres sont encore à la traîne.

D'un hochement de tête, je lui fais comprendre que ça ira. Je suis solide, malgré tout. « Je n'ai jamais mit les pieds dans ce genre d'endroit. » Avouais-je avant qu'il ne se rapproche et attrape mes joues pour m'embrasser. Les paupières closes, j'en profite pour lui rendre et me met à sourire tendrement. Ses mots me réchauffent, comme toujours. « Moi aussi, Kyann. » J'avais rouvert mes yeux pour le regarder en face, souriant toujours comme un idiot. Qu'est-ce que je ferais sans lui ? Tiens, encore cette question. Je ris intérieurement, resserrant mes doigts autour des siens pour quitter les toilettes et remonter dans la salle récupérer sa veste. J'ai pensé à enfiler la mienne avant la fin du film, pour ne justement pas l'oublier sur le siège. à tout les coups, on pourrait retrouver mon identité et savoir que je suis le coupable du désastre. Les sièges derrière nous, on s'aventure vers la porte de sortie, la même où Kyann en profite pour un dernier baiser avant de retrouver une situation cocasse et embêtante. à mon tour, je le retire vers moi pour l'embrasser une seconde fois, serrant fortement mes doigts. ça m'embête de lui imposer cela, et mon regard abattu doit bien le faire comprendre. J'en suis désolé...

Finalement, nous sortons du cinéma pour redevenir des amis. Nos mains se séparent, la distance se creuse très légèrement entre nous. Ce n'est pas idéal pour nous, mais tant pis. Faudra le surmonter et attendre une amélioration pour être libre. « Ne t'inquiète pas, ça va déjà beaucoup mieux. » Je préfère mentir et ne pas l'inquiéter, faire genre que tu vas bien et marcher comme si de rien n'était. Je n'ai pas mal, je m'en persuade moi-même pour ne pas partir de travers. Ce serait un comble, m'afficher devant tout le monde. En tout cas, ça me fait plaisir que mon copain s'inquiète pour moi et ma santé, même si je ne veux pas lui faire peur ou l'embêter avec. Reprenant notre marche, nous sommes interrompu à la minute par quelqu'un que je ne connais pas, mais qui ressemble étrangement à Kyann. C'est étonnant, cette lueur dans leurs regards.

Pas besoin qu'il me dise cela, j'ai bien remarqué que c'était son frère, ou un membre de sa famille. Il se ressemble, ça me ferait presque peur. D'un coup, je deviens muet, presque à me faire tout petit face à eux deux. Son frère ne l'a-t-il pas mit à la porte ? Enfin, façon de parler. Je les laisse discuter en mordillant doucement le coin de ma lèvre, baladant mes yeux à droite ou à gauche, sans savoir quoi faire. Ce sont les grandes retrouvailles, je présume. Quand il s'incline devant moi, je reste un peu surpris avant de faire rapidement de même, rougissant aussitôt. Je ne pensais pas qu'il ferait attention à moi aussi vite, encore moins qu'il me regarderait de la sorte. ça me gêne... Qui je suis ? Question difficile. Une partie de moi voudrait fièrement répondre « son copain » avant de me souvenir que nous sommes dans la rue et que c'est son frère. Dans un autre sens, je voudrais dire « son pote » pour ne pas éveiller les soupçons et passer entre les mailles du filet. Puis finalement, je sais pas trop comment mon cerveau a réfléchit. « Son voisin. » Quel idiot... Je me taperais presque la tête contre un mur. Dans l'immédiat, j'ai juste envie de pleurer et de fuir loin d'eux.

Je me sens désolé pour Kyann, baissant lentement ma tête et détournant mon regard d'une façon affligée. Je ne peux pas. Même si c'est son frère, je ne peux pas dire que nous sommes ensemble... Qu'est-ce qu'il dirait, hein ? Kyann n'a pas réagit à ma place quand son frère m'a posé la question, et j'aurai vraiment préféré qu'il le fasse plutôt que répondre bêtement. J'ai l'air de quoi à ses yeux ? Voilà que je me prend la tête tout seul, inconsciemment.

Ce message a été posté Jeu 14 Mai - 20:53

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Notre premier rendez-vous a fini par tourné d’une manière étonnante, même si ça semblerait presque « normal » quand cela nous concerne que de faire ce genre de chose dans un lieu public. Bien qu’il y avait des gens autour, contrairement à cette fois-là dans les toilettes où j’avais fermé la porte à clef, aujourd’hui on avait levé le niveau, grimper l’étage du dessus en le faisant tout en risquant de se faire repéré à n’importe quel moment, mais je n’ai aucun regret, j’aime ce genre de « danger » c’est excitant et du moment que je le partage avec Ji Hyuk, je pourrais recommencer peu importe l’endroit, le pousser toujours plus dans des situations de folies. Si c’est un crime alors qu’on m’arrête, mais je continuerai à partager ce genre de « secret » avec lui, je ne sais pas où ce sera la prochaine fois, mais au fond, on se créé des souvenirs partout où on se rend, gardant la flamme toujours allumé. On est jeune et fougueux, amoureux et impatient, je suis comblé de pouvoir partager tout ça à ses côtés, même si au final l’acte m’a épuisé. Je n’y suis pas allé de mainmortes, j’ai du bucher dans mes « recherches » et c’était une bonne idée ! Mais au final je me suis simplement endormi, tenant la main de mon petit ami, ma tête sur son épaule en moins de temps qu’il ne faut pour lâcher un soupir. Je n’aurais rien compris au film de toute façon alors même si la place a été « payé » j’ai gagné bien plus que ce que le film m’aurait apporté.

Finalement après un réveil plutôt « brutal » imposé par mon amant, loin de cet acte charnel qu’on venait de partager quelques minutes auparavant, nous nous dirigeons vers les toilettes qui se trouve sur les côtés de l’écran tout en bas de la pièce. Loupant la marche, par chance je n’emmène pas mon copain dans ma chute, tombant au sol, si on ajoute à la fatigue, le manque de force, plus l’alcool encore présent, je pense avoir des excuses valables pour tomber et ne pas tenir sur mes pieds... Même si je nie toujours cette partie-là de mon état. Me relevant rapidement, je m’occupe de guider mon chaton en le soutenant devant la douleur qu’il doit ressentir dans ses membres, je suis tellement parfait aussi~ haha.

« Mes jambes ? » Blague à part, je ne venais pas de me casser la gueule quelques secondes auparavant ? Enfin passons, je peux devenir très fiable quand ça concerne Ji Hyuk et il devrait le savoir maintenant. Finalement on arrive dans la pièce, seul et enfermé, non ce n’est pas le moment pour un deuxième round, même si c’est tentant. Me débarbouillant le visage tandis qu’il se rince donc de son côté, les choses ont parfois l’air d’être irréel. J’ai encore dans mon esprit son visage, son regard, ses larmes. Et maintenant on parle normalement, sans avoir eu le temps réellement de bien s’en remettre. Puis la journée n’était pas encore terminée. Je suis curieux cependant d’en savoir plus sur le film, vu qu’il semble l’avoir regardé jusqu’à la fin après que je me sois endormi sur lui, c’est lui qui a subi le plus et c’est qui dort le premier. Mais bon, on me pardonnera, j’ai été super actif ! ... Je souris et hoche la tête.

« Ouep ! On le prendra et on le regardera callé sur le canapé avec de bons trucs à manger, mieux encore qu’une séance de cinéma ! Enfin... je refais celle d’aujourd’hui n’importe quand~ » tirant la langue, je le laisse venir me voler un baiser, je ne doute pas de notre fin heureuse, de toute façon il n’y a pas le choix, je ne le laisserai pas me quitter, ni personne me l’enlever, je resterai accroché à lui comme à un koala a sa branche ! Jamais je ne céderai ni à son père, ni à quiconque voulant nous séparer. Et puis, comme je viens de le dire, je suis le seul qui puisse le faire pleurer, mais je ne veux jamais que ce soit des larmes de tristesse, jamais... je veux seulement le voir verser des larmes de plaisir ou de bonheur, à cause des émotions qui le submergent, je l’aime tellement que je ne ferais rien pour le blesser et il en a surement conscience.

« Je ne compte pas te faire pleurer autrement que de joie chaton, ou de plaisir bien sûr~ Quoique, tu pleures aussi à cause d’une certaine douleur que je t’inflige, je devrais pas aimer autant ça, c’est mal~ ! » Je suis motivé pour parler de nos ébats dis donc ! Mais ça a au moins le mérite d’être un sujet intéressant. Puis on parle de la suite du planning et j’avoue que ça fait un moment que je n’ai pas mis les pieds aux arcades, ça pourrait être amusant de jouer tous les deux et de partager un petit moment tranquille, bien que l’agitation puisse réveiller les douleurs de mon amant, mais il m’assure que ça ira, surtout a la suite de sa phrase j’entrouvre légèrement mes lèvres un peu surprises.

« Sérieux ? jamais ? Je vais devoir arranger ça alors~ » M’approchant de lui, posant mes mains sur ses joues, je viens prendre ses lèvres, elles ont eu le temps de dégonfler et de perdre de leur rougeur depuis, mais je l’aime tellement, rien que de penser qu’une fois à l’extérieur je vais devoir me retenir, c’est une torture, mon cœur pleure de cette situation, j’aimerais simplement ne jamais avoir à surveiller mes gestes envers lui, pouvoir lui porter tout mon amour sans me dire qu’aux yeux des gens je suis son « ami », c’est difficile. Mais je le fais pour lui, seulement pour lui. Notre échange est doux et tendre, juste pour apprécier le baiser et partager un instant amoureux. Je veux lui dire encore et toujours, même si ce n’est pas suffisant, je l’aime à en mourir. Un petit sourire sur mes lèvres quand il me rend mes sentiments, partager autant ça réchauffe cet organe qui s’active dans des battements toujours plus puissants. Quittant la pièce pour remonter les marches sans forcer, je suivis le rythme de Ji Hyuk qui malgré le fait qu’il soit têtu et force un peu, son corps lui, lui met forcément des freins et je suis peut-être idiot ou « bourré » je ne suis pas aveugle. Récupérant ma veste, on arrive devant la porte de sortie qui nous reconnecte au monde... Triste. Je n'ai pas envie, mais malheureusement je suis obligé, cependant je ne manque pas de venir embrasser mon mec, bon Dieu je veux pas juste être son « pote », je pince mes lèvres, ça m’agace, mais je souffle un bon coup. Prêt à sortir, Ji Hyuk me retire vers lui pour m’embrasser à son tour, je peux voir son regard, je mordille ma lèvre avant de coller nos fronts quelques secondes, tenant sa main, je ne veux pas le lâcher, je ne veux pas m’en séparer, mais... Je le fais. Mettant une distance entre nous, mon bébé, mon chaton, mon copain, mon amant, devient simplement « Ji Hyuk » je dois m’habituer à cette pensée même si me connaissant j’aurais du mal à résister.

Une fois dehors c’est étrange, mais on doit faire avec. Prêt à lui répondre, c’est une voix familière qui m’interpelle, mon grand frère que je n’ai pas croisé depuis quelque temps déjà, il est occupé dans son boulot, il est dans la mode après tout. Je ne lui en veux pas de ne pas m’avoir « voulu » chez lui, après tout sans ça je n’aurais pas Ji Hyuk à mes côtés et je ne serais pas aussi heureux. On échange quelques mots jusqu’à ce que son attention soit portée sur mon petit ami, je me demande d’ailleurs pourquoi il le regarde ainsi, se présentant sans tarder en lui demandant qui il est, j’allais répondre, mais mes mots restèrent bloqués dans ma gorge, je voulais voir ce que mon copain allait lui dire, je n’espérer pas qu’il avoue notre relation, je connais mon chaton, mais j’avoue que le coup du « voisin » je m’y attendais un peu moins. Mimant une mine un peu déçut, je regarde moi frère qui me lance un air étrange.

« Ton voisin ? » Quoi, c’est si étrange que ça ? Nos regards ne se lâchent pas, comme si mon frère pouvait lire en moi, et je montre du doigt mon petit chat, sans détourner les yeux pour dire d’un ton naturel. « Mon copain. » Mon frère passe de moi à Ji Hyuk, de Ji Hyuk à moi. « Copain ? genre pote ? » J’arque un sourcil. « Mon petit... » Je croise le regard de Ji Hyuk et soupire pour reprendre. « Ouai, mon pote. » Mon frère a de fort doute, ça se voit, mais je passe outre à ses questions et son regard insistant, je ne veux pas infliger ça à mon petit ami.

« Vous avez les cheveux mouillés, vous avez si chaud que ça tout les deux ? » « Hyung ! » Il va taper dans le mile bientôt... Mon frère n’est pas un idiot et il n’est pas du genre à ignorer que je ne suis pas « normal », au courant de mes relations passé, ça ne le surprendrait pas à mon avis, juste qu’il aime mettre son nez partout. Passant à côté de moi il vient me chuchoter à l’oreille. « Il est mignon. » Je gonfle les joues en lâchant immédiatement. « Je sais ! » « Vous allez faire quoi maintenant ? D’ailleurs tu as téléphoné à maman ? Tu ne l’appelles jamais et je dois inventer des excuses à chaque fois. » « C’est toi qui m’as mis dehors, tu n’as qu’à lui dire que je n’habite pas avec toi ! » Il vient me pincer le nez. « Espèce de... Tu devrais me remercier, grâce à moi tu as ton « voisin » » Je lui tire la langue. « Mais oui, merci ô hyung chéri~ » riant simplement. « Monsieur le voisin, j’espère qu’il ne t’embête pas trop, il est un peu bizarre parfois ! Il t’a fait le coup de parler aux animaux ou encore tu l’as entendu parler dans son sommeil . C’est un vrai bouquant. » Tapez-la discute en plein milieu de la rue, quoi de mieux en effet !

Ce message a été posté Jeu 14 Mai - 22:50

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Par moment, j'ai ressentis beaucoup d'émotion dans ce film, surtout quand l'acteur principal parlait de sa bande comme une « famille ». Je rêvais éveiller, imaginant pouvoir dire cela à mon tour, proclamer haut et fort que Kyann est ma « famille », mon copain, mon chéri, ma moitié, enfin tout quoi. Au lieu de ça, j'ai pleurniché comme une fille sur ce film, maudissant l'autre débile dormant sur mon épaule de louper la quasi totalité du long métrage. C'est tellement beau à voir! Et aussi exagéré que la piste de décollage dans le précédent volet. Comme si c'était possible de conduire à toute allure dans un garage souterrain qui s'effondre, sans même se faire écraser par une brique! Oui, je pourrais raconter les scènes surjoués et abusés durant des heures, mais j'ai préféré regardé en zieutant parfois mon petit ami, un sourire attendri sur les lèvres. Il a dormi comme un gros bébé jusqu'au bout, au du moins, jusqu'à ce que je le réveille brutalement, mettant fin à un quelconque rêve. Nous quittons donc nos sièges pour aller aux toilettes, parce que je ne pouvais pas ressortir à l'extérieur avec ma tête de déterré, impossible. Heureusement, Kyann n'est pas contre et m'aide à m'y rendre. J'en ai besoin, vu l'intensité de mes « crampes ». M'enfin, on ne peut pas dire qu'il soit d'une grande aide quand il se casse la figure en loupant une marche. Il n'y a que les idiots qui ne tombent pas... Non attendez, ce n'est pas ça. Bah, on s'en fiche. Kyann s'est relevé, le monde n'a pas explosé, tout se termine bien au final. « Justement, je crois qu'elles sont les premières à fuir. » N'empêche, ses jambes m'inquiètent. Sa jambe, plutôt.

Je garde ma part d'intimité en étant dans les toilettes, usant du papier wc pour me nettoyer au mieux, puis me rhabiller en vitesse. Je me sens déjà plus à l'aise dans ma tenue, même si je termine de la rince au lavabo, pour ne pas que ça colle encore. Nous sommes à bout de souffle, sûrement très fatigué par nos efforts, et pourtant nous parlons tranquillement d'un sujet quelconque. En même temps, je continue de me laver façon petit chat, me contentant du visage, de mes cheveux et aussi de ma nuque. Rapide, mais efficace. Comme le résumé que je fais sur le film, un peu à sa demande. Il m'a plu, comment ne pourrais-je pas en faire autant d'éloge. Il le verra plus tard, à moins de le télécharger par internet ? Je préfère être réglo et acheter le disque, comme un honnête citoyen. « J'approuve! Pour la bouffe, hein. Pense à mes fesses, quand même... » J'essaye de le faire culpabiliser pour elle, même si j'ai autant aimé notre partie de jambe en l'air que le film en lui-même. à choisir, j'ai préféré faire l'amour avec lui, sérieusement. ça mérite un baiser, pour notre petite fin heureuse de cette séance cinéma. Peut-être que nous n'avons pas gagné la guerre, mais cette bataille est un franc succès. Je m'imagine déjà Jipoléon sur son cheval blanc, brandissant son drapeau tricolore avec écrit dessus « Kyann à moi », fier et hautain. Bref, je pars en cacahuète parfois.

Pleurer, c'est déjà quelque chose de nul pour un homme. Pourtant, c'est la chose que je fais sûrement le plus souvent. Je souris, ris, mais chiale tout autant. J'aime me dire que c'est de joie, ou de plaisir, mais pas de malheur. Sauf que avant aujourd'hui, j'ai toujours versé des larmes sur mes malheurs, et non le reste. Une première pour Kyann, en plus de me rendre follement amoureux de quelqu'un. « Je suis sûr que tu n'as aucun regret de me faire pleurer de douleur quand tu me fais l'amour. » Et qu'il ne dise pas le contraire! Je sais que ça l'éclate, qu'il kiffe ça et que si il pouvait là, maintenant, il le ferait sans hésiter, ni tarder. Mon copain est un sadique dans l'âme, et je dois être maso pour l'aimer autant. Ce n'est malheureusement - ou heureusement ?- pas au programme, et il faut bien trouver quelque chose d'autre à faire. Nous n'allons pas rester la journée dans les toilettes non plus, et j'ai très envie de découvrir les arcades, celles que l'on voit dans les mangas ou dans les films. De quoi ai-je l'air avec mes manies de bourgeois coincé, hein ? Kyann a l'air choqué que j'avoue une telle chose, comme si c'était impossible qu'un garçon ne connaisse pas cela. Une découverte historique dans sa petite vie d'ex-footballeur à la retraire anticipée, je suis bien un gamin renfermé contre son gré.

« Dois-je te rappeler d'où je viens ? » Non pas de Séoul, comme il pourrait le répondre, mais d'une famille où le père est tellement con qu'il interdit même une gameboy à son gosse. Bonjour, je n'ai jamais eu la chance de posséder un jeu-vidéo dans ma vie. Merci Dae Jun, il était suffisamment stupide pour me prêter ses affaires en cachette, quand mon « papa » ne regardait pas. « J'attends de voir ~ » Repris-je en souriant, avant qu'il ne se rapproche pour m'embrasser en tenant mon visage entre ses mains. J'aime ses grandes mains et ses doigts fins, ils sont parfaits. Si seulement cet instant pouvait durer des heures, je n'en serais que plus heureux, mais nous ne pouvons nous éterniser dans cette salle et il fallait reprendre le cours des choses. C'est difficile, mais je sais qu'une fois dehors, nous allons devoir refaire comme avant, comme si nous n'étions que des amis, rien de plus. Je le vois dans ses yeux que ça l'embête, même s'il ne se plains pas. Qui sait, peut-être que j'aimerai justement qu'il se plaigne pour me dire que cela le touche beaucoup à lui aussi et que je ne suis pas le seul à me sentir mal dans cette situation. Le temps d'un baiser, je laisse mon coeur s'exprimer et battre librement, avant de devoir le réduire en silence pour une durée indéterminé. Fin de l'échange, nous retournons récupérer la veste de Kyann avant de sortir définitivement de là, retournant à notre dure réalité. Notre couple en prend un coup à chaque fois, mais je préfère me dire que cela nous renforce et nous permet de décupler nos sentiments. Cette épreuve n'aura pas raison de nous, même s'il nous faut un dernier bisou avant de l'affronter et d'y résister.

C'est douloureux de devoir se séparer, détacher nos fronts et creuser la distance entre nous pour reprendre une apparence bénigne. Des potes, voilà ce que nous sommes à présent pour les gens qui nous entoure, qui nous frôle. Juste des amis, sans grande valeur. je ne perds pas tout de même pas espoir, jouant le jeu au possible avec mon copain, jusqu'à qu'il se fasse interpeller. Combien y a-t-il de chance pour que l'on tombe sur son frère ? Sérieux, qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter cela ? Nous ne sommes pas au meilleur de notre forme, toujours humide et fatigué, et voilà que l'on croise son frangin comme par hasard. Je suis maudit, destiné à vivre des situations impossibles. Ma présence pourrait être de trop, si son aîné ne tardait pas son regard sur moi, d'un coup. Qui suis-je ? Je la fais en mille! Son voisin. C'est nulle comme réponse, mais avouez que ce n'est pas un mensonge. Je suis bien son voisin, malgré tout. Nous ne vivons pas ensemble, mais l'un en face de l'autre, donc son voisin. Bref, je ne vais pas faire un dessin pour me justifier, même si Kyann a l'air super déçu par ma réponse. Je m'en veux aussitôt l'avoir dit, qu'il se rassure.

Son voisin, oui oui, il a très bien entendu. Pourquoi remue t'il le couteau dans la plaie, hein ? Kyann doit suffisamment se sentir dégoûté pour entendre des échos venant de son frère. Ils sont fusionnels ou un truc du genre, pour se regarder dans le blanc des yeux ? Son doigt se pointe sur moi et mon coeur manque de tomber à mes pieds quand il sort ces deux mots. QUOI ?! Je n'ai pas brisé l'ambiance avec mon « voisin » pour qu'il brise tout avec la vérité, merde! Il n'y a pas plus meurtrier que mon regard, posé sur mon copain. C'est son frère, d'accord, mais ce n'est pas une raison pour le balancer si facilement. Je suis jaloux... Kyann peut le dire à son frangin sans peine, alors que je galère toujours à trouver le meilleur moyen pour l'annoncer à mon père. Je me sens blasé, limite déçu de moi-même. C'est son frère, je ne devrais pas l'interdit de lui dire. Ma tête s'embrouille, je ne sais que choisir pour lui, pour nous, pour eux. Sa famille l'accepterait sûrement, je n'en doute pas, alors pourquoi je me braque à l'idée que son frère l'apprenne ? Au secours, ma tête va éclater.

Ah! Ma bouche s'ouvre au ralentis, l'air dépité. Nos cheveux nous trahissent, je m'en doutais bien. Son frère est un radar à mensonge, ça crève les yeux. Il nous examine comme un rayon x, perçant notre petit secret à jour. Kyann peut bien faire ce qu'il veut, il ne gagnera pas sur son aîné. Je manque d'air, d'un coup. J'étouffe lentement mais sûrement, mon coeur tambourinant contre mon torse à une allure folle. ça résonne bruyamment à l'intérieur, autant que mes méninges s'activent à la même vitesse hallucinante. Je n'ai pas entendu, qu'est-ce qu'il lui a dit ? Je rêve où ils se font des messes basses dans mon dos ? Aish! Dialogue entre frères, je les regard discuter, se faire malmener et ironiser un bon coup. ça me manque, ce genre de relation proche et fraternel. Il me parle, son frère me parle. J'ai l'air d'un idiot à le regarder ainsi, tel un chaton perdu. Je connais bien son petit frère, autant sa manie à parler aux animaux que durant son sommeil. Sous-entend t'il que nous dormons ensemble ? Hmpf.

« Ce n'est pas mon pote. » Je risque de le regretter, mais ça m'énerve de jouer ce petit jeu sans fin. C'est sa famille, je ne peux pas mentir à son frère alors qu'il se doute d'un tru, puis je n'aurai pas voulu le cacher ni mentir à Minah si j'étais à la place de Kyann. « Il n'est pas non plus qu'un simple voisin, Monsieur Lee. » Fis-je en le regardant sérieusement, avant que mes joues prennent feu. « Kyann est mon petit ami et je l'aime! » Quelle discrétion, j'vous jure. Nous sommes en pleine rue et j'ose hausser la voix pour l'avouer. Ce n'est pas comme si quelques passants venaient de tourner la tête dans notre direction ou que des ricanements fusent dans un coin. Il me faut un trou de souris pour m'y terrer, je me sens ridicule, rougissant de honte et d'embarras. On ne peut pas faire plus idiot que moi, je crois.

Ce message a été posté Sam 16 Mai - 14:03

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Après l’amour viennent les sensations inconfortables que peut ressentir mon petit ami, je n’y suis pas allé doucement avec lui et son corps semble le lui rappeler, il a était soumis à de dure « épreuves » et forcément marcher doit être difficile et douloureux, mais ça n’efface en rien tout ce qu’on vient d’échanger, ses sentiments, ses émotions, ses sensations fortes, tout est encore ancré dans nos têtes comme sur nos peaux, dans nos membres, rien ne laisse échapper cet acte charnel qu’on vient de partager. Mes jambes sont surement les premières à me le faire remarquer, bien que ce soit aussi à cause de mon esprit encore évaporé, mais je me relève et souris à la remarque de mon petit ami, avant de terminer notre route dans les WC, on est en privé, de quoi bien se nettoyer sans craindre de se faire remarquer, de toute façon après ce qu’on a fait, je ne sais pas si on pourrait vraiment craindre une chose pareil maintenant. Ji Hyuk s’enferme dans une cabine tandis que je tente de reprendre une mine décente, mes cheveux trempé et éparpillé, mon visage fatigué, j’ai l’air de rien dans cet état, mais un coup d’eau et me revoilà tout beau. On en vient à parler de film tout naturellement, je n’ai rien vu, mais mon copain semble lui avoir suivi le reste de la séance et ça l’enthousiasme vraiment apparemment, le voir chez nous sur mon canapé avec de bonnes choses à manger en amoureux, c’est quand même tentant, bien que je revienne au cinéma quand il veut pour partager un tel moment !

« J’y pense souvent ne t’inquiète pas~ » Je lui tire la langue, je suis un pervers, avec lui en tout cas je ne peux pas m’en empêcher et il le sait parfaitement. J’aimerais déjà pouvoir vivre de cette façon tout le temps, avec cette légèreté et cette envie de montrer au monde notre amour, je reste persuadé que ça arrivera un jour, même si je dois être patient je ne doute pas de notre fin heureuse, pas une seule seconde, personne ne peut être capable de me séparer de lui. Si je dois attendre le bon moment pour montrer notre amour au grand jour, j’attendrai, mais ce secret sera révélé, que ce soit à son père, nos familles, nos amis, je ne resterai pas muet. Je l’aime tellement que ce serait un crime de le cacher indéfiniment, en quoi avons-nous tort de nous aimer . Le faire pleurer de joie, de plaisir, j’adore ça. Mais j’adore aussi ses larmes qui coulent lorsqu’on fait l’amour, même s'il souffre je suis sadique de trouver ça magnifique.

« Comment tu le sais ? » Un petit « héhé » filtre mes lèvres, mais je ne vais pas m’en cacher, même si c’est cruel, le fait est que c’est lorsqu’on couche ensemble , je suis pardonné non ? Je ne compte pas le laisser pleurer de tristesse par ma faute, mon ambition n’est pas de le rendre triste, mais de le rendre heureux et j’irais toujours dans ce sens. Mais pour le moment, je suis surpris que Ji Hyuk n’ai jamais mit un pied dans une salle d’arcade. Même moi qui ne suis pas ici depuis super longtemps j’ai couru testé ! À sa question je souris simplement, d’une certaine façon toutes les choses qu’il n’a jamais eu le temps de voir ou les endroits qu’il n’a pas pu fréquenter, je n’aurai qu’à les lui faire découvrir !

« Je suis certain que tu vas kiffer. Surtout si tu n’y as jamais été~ » Je lui pince doucement la joue avec un large sourire impatient. Partageant un baiser, je veux profiter de ses lèvres, de cette proximité qui nous sera bientôt obligée de séparer. Je l’aime et je ne me prive pas de le lui dire, si je pouvais je calerais ses mots dans chacune de mes phrases, plus les jours passent et plus je l’aime davantage, mon cœur grossit sous le poids de mes sentiments battant toujours autant. Je suis triste de cette situation qui nous attend, je n’aime pas faire semblant, je n’aime pas être juste son « pote » aux yeux des gens, même si ce qui me dérange vraiment n’est pas le regard qu’on porte sur nous, mais cette « distance » qu’on se force à garder, je ne peux ni l’embrasser, ni lui tenir la main, ni le coller ou l’enlacer, je ne peux pas le regarder car mes yeux sont remplis de cet amour que je ressens pour lui, de cette envie de simplement le prendre dans mes bras, je suis un cas désespéré, mais je tiendrai le coup pour Ji Hyuk. Je retiendrai mes envies et mes gestes déplacés, j’imagine que si c’est dur pour moi, cela doit l’être pour lui, cette « torture » ne fait plaisir à aucun de nous, mais elle semble nécessaire pour le moment. S'il est dur de se séparer, on n’en profitera que mieux quand il sera l’heure de se « retrouver » cette distance nous permet d’en profiter aussi quand on se retrouve en privé et ça nourrit nos sentiments les faisant gonflés encore et encore de ce grand bol d’air frais. Un baiser et un dernier devant cette porte nous séparant de la réalité, nos visages si proches, je frôle ses doigts, caresse sa peau, puis finit par sortir, laissant cette intimité derrière nous.

Une fois à l’extérieur il n’a pas fallu longtemps pour qu’on tombe sur mon grand frère, chose que je dois avouer assez surprenante, il est tellement occupé que je ne le vois jamais et là, il suffit qu’on sorte du cinéma pour le rencontrer, coïncidence. Je me doute que cela doit mettre une certaine pression sur mon petit ami, mais malgré la question de mon frère, je m’attendais à une telle réponse, bien que j’ai peut-être espéré un « ami » plutôt que simplement son voisin, même si dans tous les cas c’est douloureux de devoir jouer ce jeu-là. Mon grand frère me connaît, on a certes une différence d’âge qui nous a obligé à grandir séparé, il est parti faire ses études j’étais encore un gamin, puis avec le football je suis moi-même parti de la maison très tôt, ces huit ans nous séparant ont joué dans notre manque de moment passé ensemble, mais pas dans notre complicité. Il me paye mes études et n’a pas voulu de moi chez lui, mais grâce à ça j’ai une vie que je ne regrette pas et il a ses raisons aussi, je n’aurais pas été heureux avec eux, le destin a simplement choisi de me guider jusqu’à Ji Hyuk et ça me suffit.

Mon frère est rempli de doute et il ne manque pas de me le faire remarquer, ses messes basses, il me fait passer un message et je lui réponds comme il semblait le désirer pour confirmer ses pensées, mais Ji Hyuk ne l’assumera jamais, pas comme ça... Même si j’ai voulu le lui dire, même si j’aimerais le présenter officiellement, je tiens ma parole en le gardant officiellement comme « pote ». On part dans des discussions, parlant de ma mère qui semble vouloir de mes nouvelles, il faut dire que depuis mon accident ils ont tous pris des pincettes avec moi, même mon frère qui agit normalement, je sais qu’il s’inquiète encore de mon état et surement qu’en me voyant avec Ji Hyuk, heureux, ça le rassurerait sur mon cas, mais il ne peut que l’imaginer pour le moment. Il remarque l’état dans lequel on est et même si ça doit être gênant je trouve ça amusant de penser à ce qu’il doit se passer dans sa tête, finalement il parle à mon « voisin » et je souris à ses questions, avant de grogner un peu, genre il se moque de moi non ?

« Hyung, t’exagère, je ne parle pas en dormant ! » Le déni... Bien connu comme maladie haha. Prêt à surenchérir pour qu’il reporte son attention sur moi, voyant que Ji Hyuk se sent pas à l’aise, mais sa voix résonne et mon regard se porte silencieusement sur lui, tout comme celui de mon grand frère un peu surpris. Pas son pote, pas son voisin ? Il ne va quand même pas... « Ji Hyuk ? » Mes yeux s’écarquillent et ma bouche s’entrouvre devant l’aveu de mon petit ami, il vient de lui dire clairement... Je suis tellement surpris par ses mots, mon cœur s’est affolé d’un coup et je déglutis avant de me mettre à rire tellement je suis heureux. Je suis juste totalement euphorique d’un coup, j’en ai des frissons partout, il lui a dit de lui-même, comment je pourrais ne pas être heureux ? Mon frère me regarde et regarde Ji Hyuk, puis souris.

« Enchanté Ji Hyuk ? On dirait que mon imbécile de frère à trouver quelqu’un d’intéressant pour veiller sur lui. Je ne m’attendais pas à une telle déclaration, mais si tu es capable de l’affirmer de cette façon, c’est que tu dois vraiment l’aimer, merci. » Je continue de sourire bêtement. « Regarde le cet idiot, haha, il a l’air heureux, c’est tout ce qui m’importe. » Je hoche la tête activement, gardant l’esquisse sur mes lèvres. « Il est parfait Hyung ! » Mon frère rit simplement, les gens autour de nous peuvent lancer des regards, des murmures et même des messes basses, je m’en fiche totalement, je suis sourd à tout ce qui se passe en dehors de ma bulle, le fait que mon copain est avouer ses sentiments et notre « lien » à mon frère m’a rempli d’un sentiment que je ne peux décrire.

« Bon, je vais vous laisser profiter de votre rendre-vous en amoureux les enfants~ J’ai encore des choses à faire. » Il regarde Ji Hyuk. « La prochaine fois je vous inviterai chez moi on pourra discuter tranquillement, mais je suis content de t’avoir rencontré. » Je souris en donnant un petit coup d’épaule taquin à mon petit ami. « Kyann, appelle maman ! Et j’espère que tu bosses dur dans tes études hein ? » Je lui tire la langue. « Dis-lui que je ne vis pas avec toi ! Et qu’est-ce que tu crois, je suis un pro, ça se voit pas ? » Il me passe à côté et descend ma capuche en ébouriffant mes cheveux. « Oh oui ça se voit parfaitement~ » Je gonfle les joues. « Appelle-la ! » Dit-il en s'éloignant. « À plus tard les enfants, faites pas trop de bêtises~ » Gueula t-il dans la rue. Quel idiot... Mais bon, c’est mon frère après tout. Faisant abstraction de l’attention qu’on a apportée sur nous plus tôt, je regarde mon copain en penchant un peu la tête...

« Tu m’as scotché bébé. Je n’aurais jamais pensé que tu assumerais notre relation devant mon frère, mais je suis tellement heureux que je pourrais m’envoler haha ! » Franchement, après ça je peux faire semblant d’être son pote pendant des heures, mon cœur est soulagé et comblé.

« J’ai juste envie de te prendre dans mes bras et de t’embrasser ! » Soufflais-je cependant en riant un peu.

Ce message a été posté Sam 16 Mai - 21:37

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Tenue ➦ « Pas dans ce sens-là, Kyann. » Je l'informe, histoire qu'il ne pense pas autrement à mes fesses... Dans ces toilettes, nous pouvons nous refaire une beauté sans grand résultat au vu de la tête de mon copain et même parler du film. Nous nous imaginons sûrement déjà chez nous, devant la tête et dans son canapé. Je squatte vraiment trop chez lui... Je devrais m'acheter un écran pour avoir un prétexte de changer d'appartement. J'y pense encore, mais j'aimerai plutôt vivre complètement avec lui, embarquer mes meubles, mes affaires et mes chiens. Une fin heureuse, en somme. Malgré mes appréhensions et mes craintes, je veux y croire. Je veux croire en lui, en nous, en nos sentiments, en notre couple. à nous deux, nous pouvons vaincre. Le coeur gonflé à bloque, je peux sourire à nouveau et repartir affronter le monde extérieur sans avoir peur. Qu'importe s'il me fait pleurer d'une quelconque façon, je l'aimerai toujours autant. Je sais d'avance que mon copain est sadique et qu'il aime aussi quand je verse des larmes pendant nos ébats. Il a un grain dans le ciboulot, sérieusement. « Parce que je t'aime ? » Est-ce que ça suffit comme réponse pour savoir comment il fonctionne ? Je l'aime, je sais pleins de chose sur lui à présent. Quel réconfort de se sentir plus fort, plus proche. Ce n'était pas tellement le cas quelques semaines auparavant, avant que notre histoire prenne forme et que nous discutions plus en profondeur.

Ma vie est triste, en vérité. à part étudier et faire attention à mon père, je n'ai jamais réellement profité d'être un enfant ou un adolescent. Kyann pourrait remédier à cela, j'en suis même sûr et certains. Il a le don de changer les choses, pourquoi pas celle-là ? Surtout que des salles d'arcades, il doit y en avoir par mal dans la ville. Les Japonais sont plutôt fan de ça, non ? Les jeux-vidéos, les mangas, etc. ça me rend curieux d'y jeter un coup d'oeil, d'essayer, d'être... Libre. J'ai quand même dû attendre dix neuf ans pour trouver un élément déclencheur et profiter d'être jeune. Kyann est l'élément perturbateur de mon récit, celui qui retourne la situation à son avantage pour vaincre le méchant de l'histoire, mon père. Ma soeur adorait les contes façon belle et la bête, ou cendrillon. Elle m'expliquait que dans une oeuvre graphique ou cinématique, y a toujours plusieurs étapes. Une mise en page, un élément perturbateur, un méchant, un héros, des aventures, des chapitres et souvent une happy end. Je veux aussi croire en Min Ah. « Je te crois! Et je te fais confiance aussi. » Il va devoir mettre les bouchées doubles pour me rendre entièrement mon insouciance et la vie que je mérite réellement. Je lui rend doucement son baiser, heureux d'être avec lui à ce moment présent ou même plus tard. Dehors est une autre histoire, un autre chapitre. Je profite que nous soyons toujours à la page précédente pour goûter ses lèvres et voler sa chaleur. D'ici quelques minutes, nous devrons prendre nos distances pour paraître « normal » aux yeux de tous. ça ne m'enchante pas non plus d'imposer une telle situation à mon petit ami, surtout si je veux aussi briser les préjugés et les obligés. à deux, nous devrions tenir. Du moins, j'espère! ça renforce bien des sentiments, même s'ils sont déjà plus gros que le soleil ou la lune. Un astre chauffant qui tourne autour de mon monde et l'illumine d'une clarté irradiante.

Nous clôturons cette partie par un dernier baiser de ma part, avant que nos regards se croisent et que d'un commun accord, nous sortions du cinéma. Je n'ai aucune envie de retourner dehors sous le simple fait de retrouver cette relation plate et secrète qui nous afflige. Malheureusement, nous sommes bien forcé de sortir pour reprendre notre vie. Des fois, je la maudis d'être si chiante et cruelle avec nous. à peine à l'extérieur que nous tombons sur son grand-frère. Je ne vous explique même pas les sueurs froides par leurs fautes, à tous les deux. Kyann discute avec son frère, jusqu'à savoir qui je suis. C'est connu, mes réponses ont le don d'être réconfortante et aimable... Sur ce coup, je n'ai pas géré des masses. J'entends déjà le coeur de kyann se fissurer et tomber en morceau dans sa poitrine, ou est-ce le miens qui s'écroule sous mes mensonges ? Je connais très mal les deux frères, que ce soit pour leur complicité ou leur fraternité. Kyann et lui semble plus proche que je ne le pensais, et cela me surprend malgré moi. De leurs messes basses, je n'en tire rien. Ils se parlent comme si je n'étais pas là et j'attends une ouverture pour m'incruster un peu dans la conversation, même si je n'y parviens pas au final. ça fait bizarre d'entendre les deux parler famille, alors que j'ignore à quoi ressemble les parents de mon copain. Sont-ils gentils ou aussi extravertie que lui ? Son frère a l'air un peu dans son genre, sans le côté débile. Dans ma tête, je me moque de Kyann, tandis que son frangin le fait à voix haute. Il connait bien son cadet, en tout cas.

Outre le fait que notre allure nous trahisse, Kyann prend faussement la mouche en coupant son frère avec un grognement de macaque. Genre, il ne parle pas en dormant ? Il me semble bien qu'il rêvait de chat la dernière fois, de son ami billy the cat même. Enfin bref! Je n'en suis plus là à la seconde suivante, la pression trop grosse pour mes fines épaules. Il y a trop de sous-entendu entre nous et je n'aime pas ça. Puis, je ne veux pas cacher cette relation à sa famille, surtout pas à eux. Mon père est un cas à part, mais j'aimerai le dire à ma mère, lui parler en face à face et lui présenter Kyann. Malheureusement, ce n'est pas encore possible et je dois indéfiniment prendre mon mal en patience. ça n'empêche que je craque et que les mots sortent d'eux-mêmes. Kyann n'est ni mon voisin, ni mon pote. C'est mon petit ami, mon copain, celui que j'aime et je veux que son frère le sache franchement. C'est dit, impossible de retourner en arrière maintenant. De toute façon, je ne veux pas non plus le faire. Mon coeur tambourine rapidement dans mon torse, encore sous le choc de mes aveux. Je me sens plus léger, apaisé et heureux. ça fait du bien de l'avouer à quelqu'un et d'ouvrir un espace pour laisser entrer une personne. Son frère ne semble pas dégoûté, ni vraiment surpris par mes mots. Est-ce que Kyann lui en a déjà parlé en privé, sans m'en faire part ? Je l'ignore, et je m'en fiche. Il fait ce qu'il veut, tant que ça concerne sa famille et des gens de confiance.

à ses mots, j'hoche doucement la tête pour approuver sa première question. Il a retenu mon prénom, c'est déjà ça. ça me fait chaud au coeur de l'entendre me dire ça, et j'ai l'impression que je vais me mettre à chialer dans la seconde! Façon de parler, je regarde son aîné avec une mine embarrassé, rougissant encore. Je l'aime, évidement. Je l'aime au point d'être peu discret et d'affirmer notre relation. Puis, Kyann est heureux. Tout le monde peut voir son sourire et son air d'imbécile. Il me rend dingue, je vous jure. Mon coeur n'arrête plus de battre comme un fou, martelant ma cage thoracique avec violence. Parfait. C'est un grand mot, mais cela me fait tout autant plaisir. « Je dois vous remercier aussi, onii-san. Si vous ne l'avez pas mit à la porte, je ne l'aurai sûrement jamais rencontré. » il doit le savoir, comme kyann d'ailleurs, mais au moins ils savent que je pense la même chose qu'eux. Qu'est-ce qu'aurait été ma vie si son frère l'avait gardé chez lui ? Je serais tout seul chez moi, à vivre encore comme un condamné. Un con damné, ouep. Pour une fois, je ne fais pas attention aux gens qui nous regardent ou chuchotent dans notre dos. Cela m'importe peu, je suis trop content pour m'en formaliser. Finalement, son frère a des choses à faire et il en profite pour nous inviter chez lui, un jour. ça me fait plaisir de l'entendre, étant un peu plus à l'aise face à lui. « Moi aussi, et merci. »

Mon regard se porte aussitôt sur Kyann quand il me donne un petit coup sur l'épaule, souriant rapidement à son geste pour lui rendre dans les côtes. Son frère revient à la charge avec des questions et je les laisse dialoguer tranquillement, regardant l'un puis l'autre en silence. Ils ont ce même sourire rectangulaire, c'est étrange mais amusant à regarder. Quoi ? Sa mère ne sait pas qu'il vit tout seul et non chez son frère ? Kyann me cache encore des choses ~ Des au revoir plutôt précipité, des mots indiscrets que presque personne ne peut comprendre et son frère s'en va. Je me contente d'un petit signe de main avec un sourire au bord des lèvres, content de l'avoir rencontré. Il est marrant, n'empêche! Autant que son petit frère. De nouveau en couple, juste nous, lui et moi. Il est heureux, je l'ai bien vu, mais l'entendre dire clairement son sentiment d'euphorie me fait sourire et rire légèrement. « C'est ton frère, après tout. J'aurai voulu le dire à Min Ah aussi. » Je ne veux pas briser l'ambiance, reprenant aussitôt. « J'ai bien réfléchi en pensant à elle, Kyann. Si elle était toujours vivante, ce serait la première personne que j'aurai appelé pour lui dire. Alors... Ton frère est important aussi. » C'est une bonne chose, à mon avis.

Je m'en doutais, ce serait trop beau d'être des inconnus l'un pour l'autre. Doucement, mon corps se rapproche du siens et je pose mes mains sur ses hanches avec un sourire en coin. « Tu sais. Mon père l'apprendra un jour ou l'autre. N'est-ce pas plus simple d'aborder le sujet avec lui comme ça ? » Et sans hésiter, je dépose mes lèvres sur les siennes. ça fait plusieurs semaines que nous sommes ensemble, je ne vais pas attendre des années pour arranger les choses. Plus vite j'affronte mes peurs, plus vite je pourrais les vaincre. Ce royal shit peut bien nous voir, nous prendre en photo ou même le dire personnellement à mon père, je m'en moque. Ce serait plus simple s'il le savait avant notre face à face. « Hm! J'y pense... ça te dirait de venir avec moi à Séoul pour les prochaines vacances ? » Je le regarde dans les yeux après avoir repris un peu de distance entre nos visages, mes joues toujours aussi rouge. « Je pourrais te présenter à ma mère et à Min Ah aussi, elles seront contentes! » ça fait une éternité que je ne me suis pas recueilli sur sa tombe, d'ailleurs.

« Mais allons nous amuser pour le moment. » Je ris en plissant mes yeux, joyeux et complètement amoureux. On a le temps de penser à tout ça, aujourd'hui nous sommes en rendez-vous. Plus tard pour les présentations et les révélations. « Ton frère est vraiment sympa, je l'adore déjà. Vous vous ressemblez un peu, aussi. Le même sourire rectangulaire et les mêmes yeux en demi-lune. » Je l'observe souvent et c'est troublant de retrouver ça chez son aîné. De qui tient-il, son père ou sa mère ? Haha, décidément, je me pose des questions bizarres.

Ce message a été posté Mar 19 Mai - 18:49

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Nous avons une façon d’être toujours « léger » entre nous, on n'a rien pour nous empêcher de parler librement de tout et de rien, libre et amoureux on n'a pas de limite. On vient de faire l’amour comme des bêtes dans un lieu public et on finit par discuter naturellement comme si c’était normal et habituel, quoique avec moi qui le pousse toujours dans des idées folles, ça pourrait très vite le devenir. M’enfin il me parle de ses fesses et j’avoue que c’est dur de ne pas y penser, le taquinant comme toujours comme si j’avais tout le temps des arrière-pensées, même si ça doit quand même être le cas, dans le sens où même si être en couple signifie beaucoup, beaucoup, beaucoup plus que simplement nos parties de jambes en l’air, je mentirai si je disais que je n’avais pas tout le temps envie de lui, de le toucher, de l’embrasser et même de le faire pleurer... Ce qu’il sait très bien apparemment, c’est que je prends mon pied quand il verse ses larmes par ma faute, et j’aime encore plus sa réponse, un petit sourire satisfait sur mes lèvres, je pourrais rire à chaque fois qu’il me dit ses mots, peu importe combien je l’entends ou même à quel point je le sais, quand la personne qu’on aime se déclare encore et encore, le cœur lui ne peut que s’affoler.

Contrairement à Ji Hyuk j’ai passé ma vie à profiter, certes le foot m’a pris énormément de temps, je préférais passer mes journées sur le terrain à taper dans le ballon que de sortir manger avec mes amis ou même fréquenter les karaokés. Mais j’avais toujours du temps libre pour déstresser des matchs, pour reposer mon corps et comme rester allonger pendant des heures n’étais pas ma spécialité je sortais, rencontrer des gens et m’amuser. Je connais des endroits que mon petit ami ne soupçonne pas, il en connaît sans pour autant n’y avoir mis les pieds, mais je compte lui rendre sa jeunesse, je veux qu’avec moi il ne pense pas à ses devoirs, à son père, à cet avenir imposé, mais seulement à s’éclater, je veux rendre sa vie intéressante et qu’il partage toutes ses choses avec moi, le monde est grand, vaste et on n'aura surement pas assez d’une vie pour tout voir et découvrir, mais nous sommes jeunes et dès que mon copain assumera sa relation avec moi, je le ferai vivre sur un nuage, sa sœur sera fière j’en suis sur.

Mais la réalité est plus cruelle à affronter. Pour l’instant nos mains liées doivent se séparer, nos lèvres s’éloigner et notre amour devenir amitié. Je pense qu’avec le temps il me sera de plus en plus difficile d’agir ainsi, je l’aime et je ne veux pas devoir faire comme s’il n’était rien de plus qu’un pote, je peux le faire pour lui, mais ça ne reste pas moins compliqué de passer d’une complicité aussi forte que la nôtre à un sentiment d’indifférence. Mais la surprise du moment fut de rencontrer mon frère, je ne l’ai pas vu depuis longtemps et il semble encore occupé, mais ça fait plaisir de le voir, même si je peux sentir que Ji Hyuk s’efface doucement surement pas préparer à rencontrer un membre de ma famille.... Puis je suis son « voisin » si on était dans un manga ou qu’on pouvait afficher nos organes, mon cœur se serait fissuré doucement sous ses mots, mais je suis habitué et je sais que je dois faire avec, comme dire qu’il est un pote plutôt que mon mec. Mon frère n’est pas con et comprend vite, il le fait ressentir dans ses mots et ses insinuations, personnellement ça m’amuse et je ne fais pas plus d’effort que ça de le cacher, s’il a deviné je ne vais pas lui dire que ce n’est pas vrai... Il y a des limites tout de même. Garder le secret et mentir sont deux choses différentes. Les sous-entendus fusent et même s’il se moque de nous, remarque notre état qui semble nous trahir, il pose des questions à mon petit ami que seule une personne « proche » pourrait savoir, genre si je parle en dormant... a moins d’avoir dormi ensemble personne ne pourrait le dire.

Finalement je reste sur le cul lorsque mon amant décide de cracher le morceau, je suis... heureux et totalement déboussolé, il a dit ça avec tellement de franchise et de sincérité, comme si c’était normal de l’avouer, n’était-ce pas lui qui voulait garde cela secret ?

Mon frère l’entend, le comprend et l’accepte. Il me connaît et il n’est pas du genre à voir l’homosexualité comme une maladie à éviter, il est très ouvert, comme mes parents d’ailleurs, Ji Hyuk n’a donc pas de souci à se faire. Tout ce que je sais c’est que mon cœur plutôt fissuré est en train de taper fortement dans ma poitrine, il tambourine pendant que je ris bêtement, ça fait du bien ! Je suis heureux, complètement heureux ! Et Ji Hyuk qui remercie mon frère, ça ne me fait que sourire davantage. Mon ainé semble soulagé et décide de nous laisser, on se reverra surement très vite. Je peux reposer mon regard amoureux sur mon petit ami, il m’a tué, le bonheur qu’il m’a fait en prenant les devants je suis sûr qu’il ne peut pas le mesurer, cette journée est remplie de surprise et je suis simplement comblé. Je l’écoute toujours avec le sourire aux lèvres et les yeux brillants. Il me parle de sa sœur et je le remercie silencieusement de ne pas m’avoir forcé à mentir à mon frère. Les mensonges ou les secrets je ne suis pas doué pour les garder, du moins quand ça touche mon bonheur et mes sentiments, surtout auprès des gens que j’aime et qui veulent le partager. Je souffle en fermant les yeux et lorsque je les rouvre, c’est quand je sens les mains de mon petit ami sur mes hanches, mes yeux s’ancrent dans les siens un peu surpris, encore une fois par son geste, nous sommes au milieu de la rue, les regards sont autour de nous, est-ce que Ji Hyuk en a conscience ? Ces mots font comme l’effet d’une bombe, mais bénéfique. Je peux sentir mon cœur s’accélérer de nouveau et imploser comme si mon sang était en train de bouillir, il a décidé de me tuer aujourd’hui ?

Ses lèvres sur les miennes en plein milieu des gens, comme si on avait évincé tout ce qui nous bloquait, la bulle a éclaté, on affiche nos sentiments sans hésité. Lui et moi, seulement nous autour de cette foule, je pourrais pleurer de joie et je lui fais ressentir dans se baisser, mes bras qui s’entourent autour de lui, je l’aime bon sang, je l’aime tellement.

«J’ai l’impression d’être en train de rêver. Je pensais que tu ne serais pas encore prêt à assumer notre relation de cette façon. J’arrive pas à calmer mon cœur chaton~ » riant simplement, je suis euphorique, il m’a rendu fou. Le regardant dans les yeux je reviens cogner doucement mon front contre le sien à sa question.

«J’ai hâte d’y être et de rencontrer ta famille et ta sœur aussi~ Je t’emmènerai voir mes parents également, ils seront impatients de te rencontrer~ J’aimerai vraiment leur présenter la personne qui me rend tellement heureux. » Je dépose rapidement mes lèvres sur les siennes, avant de sourire et m’éloigner en tendant ma main vers lui. Au point où on en et on peut garder nos doigts entrelacés.

«Allons-y~ » Je le regarde lorsqu’il me parle de ma ressemblance avec mon frère et je ris doucement. «Tu trouves ? Quoi, il est plus beau que moi ? » Je lui tire la langue. «On n'a pas vraiment eu le temps de profiter ensemble. Mon frère et moi avons huit ans de différence, il est parti tôt faire des études et je me suis jeté dans le foot assez jeune, partant aussi dans des pays éloignés pour m’entrainer. Mais on a toujours eu cette complicité, c’est pour ça que je ne lui en ai jamais voulu de ne pas m’avoir « accepté » chez lui quand je suis venue m’installait ici... Sauf qu’il n’a encore rien dit a ma mère, cet idiot... » Rouspétais-je faussement, avant de sourire.

« Il doit être vraiment heureux pour moi tu sais. Ma famille s’inquiète beaucoup, tu le verras quand tu rencontreras mes parents, mais depuis mon accident ils ont tendance à prendre des pincettes avec moi. Mais le fait de m’avoir vu aussi heureux, ça a dû le soulager et je pourrai le voir plus souvent. » Passant mon bras autour de lui en frottant mon front a sa tempe, tout en riant. «Te rencontrer est la plus belle chose qui me soit arrivée. Merci pour tout Ji Hyuk. » Laissant ma main glissée dans son dos, je reviens attraper sa main pour marcher joyeusement vers les arcades. J’avais bien envie de courir, mais plus que d’en être « incapable » comme avant, le corps de mon petit ami était encore fragile, donc autant prendre notre temps, on a encore le reste de la journée pour profiter~ et plus besoin de se cacher.

Ce message a été posté Mer 20 Mai - 21:38

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Kyann a ouvert la porte de ma cage pour me laisser prendre mon envole et découvrir autre chose que ces barreaux qui m'ont retenu jusqu'à aujourd'hui. Il me permet de vivre, de respirer, mais il me fait aussi découvrir de nouvelles choses comme des sensations, des envies, des lieux. Je crois que sans lui, je ne serais que l'ombre de moi-même. Je n'avais besoin que d'une personne précise dans ma vie pour la colorer et l'animer, pour remplir ce vide qui m'a accompagné et ouvrir les yeux sur le monde qui m'entoure. Il n'est plus question de suivre les désirs de mon père, ni d'être hanté par un fantôme. Je n'oublie pas Minah, comme je ne peux renier mon père. C'est mon père, après tout. S'il accepte ma différence et mes choix, il ne pourrait être qu'un meilleur « papa ». J'aurai préféré ce genre de relation avec lui, partager des passes-temps comme la chasse ou la pèche, ou l'aider dans une collection de timbre ou de pièce. La vie n'est jamais comme on voudrait, malheureusement. Ce n'est qu'à moi de décider de mes choix, du chemin que j'emprunte et qui peut venir avec moi. Kyann le premier, main dans la main, côte à côté, puis le reste m'importe peu. Tant que je sais ma mère derrière, qui me regarde avec fierté et amour, je m'en fiche d'être la honte d'un père trop sûr de lui.

Il arrive parfois que nos envies ne puissent être mise en oeuvre et que l'on doit subir des obligations frustrantes comme garder une distance raisonnable, ne pas se tenir la main et éviter des mots contraignants. C'est difficile de vivre comme des amis, sans l'ombre d'une relation amoureuse, ni d'un sous-entendu dissimulé. Je l'aime, et je me prive de le montrer. C'est pareil pour Kyann, nous sommes sur le même bateau, dans la même tempête. Si nous essayons de ne pas tomber à l'eau, c'est compliqué de ne pas finir contre un rocher. On doit tenir la barre, s'acclimater aux vents et ne jamais lâcher les voiles. Un jour, notre ciel s'illuminera et nous pourrons vivre sur une île paradisiaque, loin des flots. La rencontre avec son frère est un peu comme la chaloupe d'un pécher perdu à la dérive, qui se cogne à notre coque dans un léger fracas. Les deux Lee discutent ensemble et je me fais plutôt petit, pas habitué à rencontrer des gens de sa famille. Pire encore, je n'ai jamais vu sa famille, comme il n'a jamais vu la mienne. Sauf que la sienne est à Tokyo, alors que la mienne vit la plus part à Séoul. Moins de risque de croiser mes parents ici. ça me fait bizarre de regarder Kyann parler avec une personne qu'il connait bien, plus âgé ou pas que lui. Il semble à sa place comme un poisson dans l'eau, plaisantant et souriant à ce jeune homme agréable et sympathique. Son frère n'est pas si différent de lui, même s'ils ne ressemblent pas comme deux gouttes. Des points en commun, voilà tout. Ce n'est pas son portrait craché, mais ils ont des détails similaires par moment.

J'ai eu longuement le temps de les examiner à tour de rôle, durant leur discussion, jusqu'à être englobé dedans. Je ne suis que son « voisin » et je doute que cela ne fasse pas tellement plaisir à mon copain. Même si c'est son frère, j'ai peur des oreilles qui traînent. N'importe qui peut nous entendre et cela m'effraie un peu. Pourtant, il doit s'en douter son frangin que nous ne sommes pas des potes. Vu notre état, il serait étonnant de nous caser dans la catégorie « ami de sport » ou « collègue de marathon », si nous sommes humides, ce n'est pas parce qu'on a couru. En bref, il a radar à la place du cerveau et des yeux de lynx! Deux minutes pour nous déceler et faire des insinuations qui en disent très, très long. Pourquoi mentir ou nous cacher ? C'est stupide de continuer ce petit jeu quand la personne en face de nous se doute d'avance. Tant pis, je ne vais pas jouer toute ma vie à courir après des mensonges et une relation voilée. Deux secondes, c'est le temps qu'il m'a fallu pour ouvrir la bouche et déverser notre secret aux yeux des gens qui nous entourent. Kyann est sur le cul et moi, j'ai honte. Je sais, c'est moi le premier débile qui a décidé d'un tel plan, et c'est aussi le premier qui craque. C'est souvent ainsi, on ne tient rarement nos convictions jusqu'au bout, avant de les briser tel du verre. Je l'entends déjà tinter dans ma tête, tandis que mon petit ami se réjouit de mon aveux. Au moins, il est heureux et c'est le principal à mes yeux.

Mon coeur pleure de joie et j'ai l'impression que les larmes ne vont pas tarder à grimper jusqu'à mes yeux. Jusqu'à présent, Kyann se forçait à accepter mes décisions, sans protester, mais maintenant que j'ai lâché le morceau, il est souriant et content. Que demander de plus, hein ? Son frère l'accepte, son frère nous soutient sûrement et nous sommes heureux l'un et l'autre. Soudainement, l'envie de me cacher est passée, comme si le monde entier pourrait nous accepter et nous apporter sa bénédiction. Je risque de tomber de haut un jour, je m'en doute parfaitement. Les gens prennent l'homosexualité comme une maladie, comme si nous étions porteur d'une bactérie. ça ne se transmet pas, qu'ils se rassurent. Remerciant son grand frère, je me sens aussi soulagé que lui face à cette situation. Sa famille est superbe, je l'envierai presque! à sa place, Minah aurait sûrement voulu savoir pour moi et Kyann, alors je peux comprendre l'importance des mots avec son frère et lui. ça fait un bien fou de se libérer d'une telle décharge et dans le fond, j'espère que cela se passera bien avec mon père aussi, même si j'ai moins d'espoir avec cet homme-là. Au moins, Kyann n'a pas à mentir, ni à le cacher à sa famille. Je devrais le forcer à téléphoner chez lui pour qu'il prenne des nouvelles de ses parents et rassure sa mère aussi. Plus tard, quand l'occasion se présentera à moi d'en parler un peu.

Au diable les regards, je m'en fiche. Il veut que je l'embrasse et le câline ? D'accord. Les gens peuvent bien nous juger ou chuchoter dans notre dos, ils ne pourront jamais savoir le bonheur que je ressens à l'instant présent. De toute façon, ils ne sont que de passage et n'auront aucun impact dans ma vie. Alors doucement, je dépose mes mains sur ses hanches et le regarde amoureusement. Nous sommes en pleins milieu de la rue, dans une foule comparse et en mouvement, mais cela ne m'atteint pas quand je suis avec lui. ça ne m'atteint pas non plus quand je l'embrasse en douceur et avec passion, comme si le monde ne tournait qu'autour de nous et que personne d'autre n'existait dans cet univers. Je l'aime beaucoup trop pour m'en cacher et si cela doit se savoir, alors je serais fier de l'afficher davantage. Kyann est mon copain, celui qui fait mon bonheur, si je cache ma relation, ce serait comme avouer que je ne l'aime pas aussi follement que je le dis. Au final, nous sommes enlacer dans les bras de l'autre à mouver nos lèvres ensemble dans un baiser chaleureux, se fichant des autres et des regards. Ils ne pourront jamais m'enlever cela, ni même m'arracher le coeur. Ce même organe qui bat pour lui, qui s'active pour exprimer mes sentiments et les faire entendre à travers des « boum-boum » bruyants et rapides.

Mes doigts se referme sur sa hanche pour le pincer fortement à travers son vêtement. Non, tu ne rêves pas, Kyann. « J'aurai peut-être pas dû... Tu vas me clamser entre les doigts si ça continue! » Je ris doucement sans perdre de mes couleurs cramoisies, perdant plusieurs secondes à l'observer intensément comme si je le découvre pour la première fois. Front contre front, je plisse mes paupières sous son geste mais ne le perd pas des yeux pour autant. « J'ai aussi hâte que toi, chéri. Si le reste de ta famille est comme toi ou ton frère, je n'ai absolument pas à avoir peur. Je suis content de te rendre heureux, Kyann. » Je ne peux m'empêcher de pincer mes lèvres en ravalant ma salive et les larmes qui sont montées d'un coup. Je ne dois pas pleurer pour ça, quand même! Un rapide bisou et il s'éloigne de moi en tendant sa main dans ma direction. Un peu plus ou un peu moins, n'est-ce pas ? Un large sourire fendit mon visage en deux et je fais du mieux que je peux pour accourir vers lui et attraper sa main, entrelaçant directement nos doigts ensemble. « C'est parti! » M'exclamais-je en brandissant ma seconde main, souriant et heureux. Je ne manque pas de parler de sa ressemble avec son frère, juste pour lui faire remarquer. « Il a un charme ~ Mais tu seras toujours le plus beau pour moi. » Phrase de lover, tss. Ils semblent bien s'entendre malgré les huit de décalage et les événements qui ont poussés à les séparer souvent. L'inverse de ma soeur, quand elle était toujours là. « Tu peux toujours te rattraper et lui rendre visite dès que possible, non ? Puis, tu devrais appeler ta mère aussi... Je suppose que ce serait une bonne chose ? » ça me fait penser que je n'ai pas appelé la mienne depuis quelques jours déjà.

« Je ne pensais pas rendre autant de gens heureux ou soulagés, ça me rassure! Je ne peux pas dire que mon père sera heureux pour moi, je le sais déjà que ce ne sera pas le cas, mais... Ma mère t'acceptera de suite, ça je peux en être sûr et certains. » D'un côté ça me fait mal que mon père soit ainsi, mais de l'autre, je suis content d'avoir une mère aimante et compréhensible. Parfois, je me sens le cul entre deux chaises, même si l'une d'elle se dérobe de plus en plus. La présence de Kyann soulage les battements douloureux de mon coeur et me rend le sourire rapidement. Ah... Mince, je pleures. C'est trop pour moi qui me dise ça! Déjà que je me suis retenu jusqu'à maintenant... « Idiot... Arrête de dire des trucs gentils... » Ma phrase se termine par un beau reniflement, ce qui me fait doucement rire. Mes doigts se resserrent fortement autour des siens, tandis que j'essuie mon visage avec l'autre. J'ai l'air de quoi à chialer comme une fille ? « Kyann... C'est moi qui te remercie d'être entré dans ma vie... Sans toi, je serais toujours aussi vide et quasiment mort de l'intérieur. » Il a colmaté la brèche, refermé la blessure, panser la plaie. Bref, il m'a guéri d'une douleur que je pensais insurmontable.

Finalement, je prends sur moi pour sécher mes larmes et marcher le plus vite possible vers les arcades. Nous n'étions pas si loin, même si mon dos et mes jambes souffrent à mort. Des deux, c'est lui qui a dû le plus tirer sur mon bras que l'inverse... Y a-t-il seulement des jeux qui ne demandent pas de bouger ou de s'agiter ? Je souffle en entrant dans la zone, portant mon regard scintillant aux différents jeux. ça va de la machine à la table, de la course de voiture, au billard, passant par la plateforme de danse au sac de tape. Y a trop de choix! C'est dure. « Par quoi commence-t-on ? » Peut-être qu'il le sait mieux que moi ?

Ce message a été posté Sam 23 Mai - 20:10

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Cette journée était totalement folle, je suis passé par plusieurs phases, si au début j’étais déçu de devoir jouer le pote avec qui on s’organise une petite sortie détente pour passer le temps, l’alcool m’a ouvert les portes pour aller de l’avant. Ji Hyuk est cette lumière vers laquelle je me dirige sans cesse, mon point de repère. Les choses ont évolué d’un coup, encore dans le cinéma nous étions un couple, fou amoureux laissant nos désirs prendre le dessus, oubliant les gens et tout ce qui nous entoure, le simple fait de pouvoir lui montrer mes sentiments autres que dans nos appartements, c’était ça que j’espérais. Ne pas avoir de limite, mon cœur ne change pas après avoir passé une porte d’entrée, je l’aime encore et toujours où que nous soyons et peu importe à qui je fais face, je n’ai pas honte de le déclarer haut et fort. Mais pour lui je suis prêt à les taire, prêt à attendre qu’il soit assez fort pour l’assumer, mais là tout de suite... Après que mon frère nous ai fait face et qu’il ait balancé ces mots avec tant de facilité, comme s’il lui disait « bonjour » il venait de me clouer sur place. Je pouvais imaginer sans peine le bordel que ça devait être dans sa tête ou cet élan de « courage » qu’il lui a fallu pour l’annoncer dans la rue, dire qu’il m’aime, que je suis son mec, tout me semble trop beau pour être vrai, mon cœur me donne l’impression de lâcher, de faire une descente dans le vide pour remonter aussi vite, comme dans des montagnes russes. Je suis heureux, tellement qu’intérieurement je n’arrive pas à gérer mes émotions, je pourrais hurler comme pleurer de joie, mais je me contente de rire bêtement, affichant mon bonheur à qui voudra le voir. Mon frère nous abandonne, mais je viens de tomber encore plus amoureux de cet homme, encore et encore... Des frissons sur le corps, je pourrais mourir de bonheur, je n’arrive pas à me calmer et encore moins quand il s’amuse à aller plus loin, ses mains sur mes hanches, ses doigts se refermant sur le tissu de ma veste, le voir si proche alors que notre bulle a éclaté devenant voyant aux yeux des gens, je suis surement entrain de rêver. Nos lèvres liées, le gout de se baiser me donnent l’impression de m’évader, loin de tout, seulement nous. Je l’aime et je ne me fais pas prier pour suivre le mouvement et lui montrer sans me priver. Il a brisé lui-même les chaines qui nous retenait de craquer, mais maintenant je prends toutes les libertés. Je pince mes lèvres en sentant le pincement de ses doigts sur ma peau et souris en pensant fortement ; je ne rêve pas. Riant doucement à ses mots.

« À qui la faute. » La sienne. C’était totalement de sa faute si j’étais dans cet état, il me rend fou, autant par ses mots, sa présence, son regard, quand je le regarde mon cœur ne cesse de s’emballer, je suis dingue, complètement raide de Ji Hyuk. Mon petit ami est parfait et je ne laisserai personne me l’enlever. Front contre front, je l’observe.

« Tu me rends bien plus qu’heureux Ji Hyuk. Et je suis avec toi, dans tous les cas je reste avec toi, donc tu n’as aucune raison d’avoir peur de quoi que ce soit bébé. » Je l’embrasse rapidement juste pour sentir ses lèvres contre les miennes l’espace d’une seconde, avant de lui tendre la main en m’éloignant, on n'a rien à cacher pas vrai ? On est un couple, si on se fait attaquer pour ça, alors ce n’est pas nous qui somme en tort, mais la société qui reste fermée à des idéaux banalisés. Je souris en le voyant venir vers moi, nos doigts s’entrelaçant, motivé à aller s’amuser ensemble le reste de la journée. Il complimente mon frère dans un sens et je fais faussement mon jaloux, je veux être le seul, la grande exclusivité dans son cœur. Et je tire fièrement la langue à sa réplique, tandis que je le regarde en lâchant : « Bonne réponse~ » Je lui parle de moi, mon frère, tout naturellement. Il est mon petit ami et je n’ai aucun secret pour lui, on a encore des choses à apprendre, mais on a la vie pour se découvrir et petit à petit les portes s’ouvrent encore davantage.

« Je ne pouvais pas vraiment le faire, il est pas mal occupé avec son boulot, mais grâce à toi je vais surement pouvoir le voir plus souvent maintenant. » Le boulot était une excuse, je pense que mon frère est simplement comme mes parents, ils ne savent pas comment me faire face, comment prendre ma « blessure » et la fin de mon rêve pour lequel je m’étais tant donné et quand je le vois dans leurs regards c’est le reflet de ce que j’aimerais mettre de côté. Ma famille a eu du mal à accepter que je puisse réellement tourner la page, mais ils ne m’en ont jamais parlé, parce que pour eux il était plus facile de faire comme si c’était vrai et ne pas entrait dans les détails. On pourrait penser qu’ils sont lâchés et peut-être au fond que c’est le cas, mais c’est pour ça que je n’ai jamais parlé de cette blessure non pas physique, mais qui s’entassait dans mon cœur, enfermé par mes soins. Mais grâce à Ji Hyuk, je vais pouvoir leur faire face, ils verront que je ne fais pas semblant et peut-être que je pourrais enfin officiellement leur dire que maintenant il est temps d’avancer tout simplement. Car si c’est ce que je fais au quotidien, ma famille elle, reste surement encore bloqué et inquiet en secret et je voudrai qu’ils me voient. Qu’ils me regardent en ce moment, car plus heureux que moi, il n’y a pas.

« Je n’ai pas peur de faire face à ton père. Je ne le connais pas et même s’il me voit comme une nuisance ou qu’il me jette dehors, qu’il refuse ma présence ou tente de nous séparer, je ne baisserai jamais les bras face à lui, parce que dans cet univers, il n’y a personne qui t’aimera plus que moi. » Je souris et rajoute simplement. « Mais je suis content de savoir que ta mère m’accueillera plus chaleureusement haha ! » Puis tant qu’il est avec moi c’est tout ce qui compte. Je ne regretterai jamais de l’avoir rencontré, jamais de l’aimer, parce qu’il est la plus belle chose qui me soit arrivée et il me permet de vivre un autre rêve, un rêve magnifique que personne ne pourra briser cette fois. Que ce soit un tremblement de terre ou son père, je m’accrocherai à lui à jamais. Je remarque ses larmes et j’arrête mes pas pour le fixer. Nos doigts se resserrent les uns aux autres et je souris amoureusement, il est tellement mignon...

« Ce ne sont pas des trucs gentils, ce sont mes sentiments. Alors je ne compte pas arrêter de te les transmettre chaton, il faudra que tu t’y fasses. » Je le rapproche contre moi, l’écoutant attentivement, ça soulage mon cœur de l’entendre, c’est touchant et je sais que c’est réel, mais c’est ce qui est beau. Je suis là pour lui, il est là pour moi, on s’est trouvé pour ne plus se quitter. Le serrant dans mes bras, je dis simplement. « Je t’aime » résumant tout ça, car au final c’est notre amour qui nous permet d’avancer ainsi, alors oui. Je l’aime, je l’aime comme un fou, mais je l’aime un point c’est tout.

Quelques minutes plus tard on arrive aux arcades et j’observe la réaction de mon petit ami, il découvre avec des yeux brillants, c’est adorable. À sa question je regarde la salle, la parcourant du regard, avant de le tirer avec moi dans des petits pas s’incrustant à l’intérieur en évitant les gens. Voyant deux places libres, je regarde Ji Hyuk et lui chuchote. « Évitons les jeux trop physique, on commence doucement ? Une partie de Mario ça peut être drôle ou tu préfères les jeux de combat à la street fighter? » Quoi qu’en fait, je ne suis même pas sûr qu’il ait déjà joué à l’un comme à l’autre. Passant devant le tapis de danse, je regarde mon petit ami.

« Dommage que tu ne sois pas en état pour ça, j’aurais enfin pu te voir danser~ » tirant la langue, j’avoue qu’il faudrait que je pense à lui demander de me faire une séance privée plus tard.

Ce message a été posté Dim 24 Mai - 15:37

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Qu'importe l'endroit, je l'aime toujours autant et à point incalculable. Que ce soit dans ce cinéma, dans nos appartements ou même dans la rue, je l'aime de plus en plus. Sauf que je m'inflige des barrières pour protéger nos sentiments et notre relation, pour qu'elle ne soit pas exposé aux mauvais yeux. Je suis prudent, mais beaucoup trop frustré pour l'assumer pleinement. à la longue, ça pèse et j'ai juste besoin de vider ce sac, de me relâcher, de virer la pression. Quand les écoutilles s'ouvrent, il est difficile de retenir le courant. Ces mots-là, je les pense réellement. Je veux même qu'ils se sachent, que les gens comprennent et que cette situation cesse de m'agacer. Ils ne l'acceptent pas ? Qu'importe, ça ne changera jamais ma vie. Le seul encore capable de le faire, c'est Kyann. Son frère doit le savoir, ce serait presque une obligation pour me permettre d'avancer et d'ouvrir les yeux. Un tremplin qui me permet d'aller plus haut, plus loin et de ne pas m'arrêter à la première barrière sur mon chemin. Jusqu'à maintenant, je n'ai fait que prendre sur moi en sachant parfaitement que cela rendait malheureux mon copain. Vais-je attendre qu'il en ait marre pour me décider à bouger mes fesses ? Bien sûr que non. Ce qui est fait, est fait. ça ne le rend que plus heureux, et moi je me sens davantage soulagé et bien dans ma peau. Ils peuvent bien nous regarder, mon cerveau peut même fumer tellement il carbure, ça ne m'importe peu tant que je me sens bien et accepté par la famille de celui-ci. à présent, je n'ai pas à me cacher des autres et une fois que son mère nous a laissé, je ne me retiens pas de me rapprocher de Kyann pour le toucher, le tenir au plus proche et l'embrasser doucement. Mon pacte silencieux est lié, jurant que cette relation ne serait plus un secret, et que si elle remonte à mon père, alors je serais capable de l'affronter comme un homme. N'est-ce pas mieux de vivre comme si demain n'existait pas ? Je m'en fiche qu'on me juge, qu'on me dévisage, je l'aime et c'est bien la seule chose qui m'importe au monde. Quand je le pince, je me prouve à moi-même que je ne rêve pas non plus. Tant mieux, ce serait trop cruel sinon.

« Je dois me reprocher quelque chose ? » Je souris simplement en inclinant ma tête d'un côté. Est-ce réellement de ma faute ? Si c'est le cas, je l'assume parfaitement. Nous ne pouvons être plus proche l'un de l'autre, front contre front, mes yeux scrutant les siens. Il a les mots juste, les mots qui me donnent envie de fondre en larme dans ses bras. C'est tellement merveilleux que je ne sais que dire, l'observant sans un bruit mais juste avec un sourire. Mon coeur bat rapidement dans ma poitrine, en résonance avec le siens. Nous n'avons besoin de personne pour vivre, sauf l'un de l'autre. Les battements effrénés de cet organe se mêlent à son lèvres, tambourinant vite dans ma tête. ça me rend fou et presque incapable de gérer sainement cette situation. Au moins, nous n'avons plus rien à cacher, et c'est avec cette idée en tête que j'attrape sa main pour le suivre. C'est marrant la façon dont il fait son jaloux, même en sachant que c'est totalement faux et que son frère ne pourra jamais être aussi parfait que lui à mes yeux. J'ai raison, il le sait et le confirme, attisant mon sourire. Je suis bien heureux, serrant sa main entre la mienne. Ses histoires m'intéressent, j'ai l'impression d'en savoir toujours plus sur lui, sans jamais être rassasié. Ne serait-ce pas à mon tour de parler ? Pourtant, il en sait déjà beaucoup sur mon compte.

« Je ne comprends pas en quoi je peux t'aider... Ton frère a toujours du boulot, non ? » ça me rend perplexe. Que je sois là ou pas, qu'est-ce que sa change pour son aîné ? Je ne pense pas réaliser à quel point je peux être bénéfique pour mon copain, ni que notre relation améliore bien des choses chez lui, dans son chez soi familial. Je ne me sens pas particulière puissant ou important pour donner un tel impact de partout, ça me ferait tellement plaisir de le réaliser et de me l'admettre aussi. Comparé à sa famille, la mienne n'est pas si bien. à part ma mère, personne ne l'accepte. En même temps, je ne suis pas proche des autres membres qui la constituent, bien que mon géniteur soit déjà une grosse affaire en soi. Comme d'habitude, Kyann évince mes soucis avec des mots qui me vont droite au coeur et font monter les larmes aux yeux. Il a réussi à me faire pleurer, ce gros nul. En même temps, ce n'est pas étonnant quand on tient un tel discourt. D'un côté, j'ai peur que ses mots puissent se réaliser et que mon père fasse vraiment du mal à notre relation, d'un autre, il me rassure en disant que même cela ne l'empêchera pas d'être avec moi et de m'aimer. Je suis comblé, malgré mes craintes sourdes.

Comment arrêter ce torrent de larme ? Je ne pleures pas parce que je suis triste, mais au contraire parce que je suis bien. Pleurer de joie, ça existe. Il me donne tellement envie d'avancer et de me surpasser, c'est dingue. Même si j'ai l'air d'un gamin à chouiner de la sorte et le forcer à s'arrêter en pleins milieu de la route. Quel boulet, je vous jure. « Tu vas me voir souvent pleurer, alors. » Et même si je dis ça entre deux sanglots, un sourire se peint lentement sur mes lèvres. Serré contre lui, je ne peux que alléger mes peines et m'en défaire, donnant à mes épaules une bonne raison d'être fortes et solides. Pour lui, j'arriverai à tout. « Moi aussi, Kyann, moi aussi. » Je lui rends son étreinte en fermant deux secondes mes paupières, de nouveau dans ma petite bulle. Personne ne peut m'atteindre et j'en suis que plus heureux. Finalement, mes larmes s'arrêtent et mes joues reprennent une couleur normale. ça fait du bien de chialer un bon coup, de parler et d'avouer encore et encore nos sentiments. Nous sommes à égal distance, bien que je pourrais le répéter jour et nuit pour prendre de l'avance.

Maintenant que les choses sont claires, nous pouvons nous rendre aux arcades et examiner les jeux. Qu'est-ce qu'on peut bien choisir ? y a du choix, mais j'ai un frein à mes envies... Mes reins me font toujours souffrir. C'est beau l'amour, sauf quand ça bloque physiquement. Même si je ne dis rien, que je ne me plains pas, je ne voudrais pas me casser en deux pour autant. La seconde suivant, Kyann m’emmène dans la foule à la recherche d'un jeu par trop fatiguant. Je découvre pour la première fois ce genre d'endroit, m'émerveillant pour un rien. Quel dommage que je ne puisse pas tester ce jeu de danse! Quoi que, je pourrais être cinglé et tenter le coup... Non, évitons. « C'est du chinois pour moi, choisis à ma place! » Je n'ai jamais joué à mario, ni à street fighter. Je connais de nom, d'image, pour avoir vu sur des écrans mais je ne sais pas vraiment comment y jouer. Je connais le principe, les règles, mais à part ça, voilà. « Fallait y penser avant de me casser en deux, non ? » Je souris avec malice, jetant un coup d'oeil au tapis de danse. « La prochaine fois! Promis ~ » Nous pourrons toujours revenir quand nous le voudrons, de toute façon.

« Bouge, avant que je ne change d'avis. » Ma main atterri sur ses fesses et je ricane en m'éloignant un peu de lui pour aller vers une sorte de grosse machine. C'est ça, street fighter ? Un jeu de combat ? Du un contre un ? Ce n'est pas avec ce jeu-là que je serais dans son équipe. De toute façon, c'est du chacun pour soi, ici. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres et je fais signe à Kyann de venir. « On pourrait faire des paries sur nos victoires et nos défaites ? à moins que tu es trop peur de perdre ? » Dixit celui qui ne sait même pas à quoi sert les manettes. J'apprendrais sur le tas! Comme avec le service et l'amour, haha.

Ce message a été posté Lun 25 Mai - 19:18

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Assumer notre amour après avoir passé la journée à penser que je devrais supporter une « amitié » imposé pour le cacher, ça ne peut pas me laisser indifférent, mon cœur le sait et me le rend dans des battements fort et puissant. Je pourrais mourir de joie, mourir d’amour, mourir simplement comblé par ce bonheur qui traverse chaque parcelle de mon corps, une surprise et un bien-être qui me donne l’impression de voler dans le ciel, marchant sur des nuages doux loin de tout. Mais j’aime cette réalité, le fait d’être observé, de montrer aux gens qui semblent choqué ce lien qui nous unit, nous rend fort, nos sentiments que personne ne pourrait briser ou nous enlever. Pouvoir laisser mon regard amoureux le détailler tandis que nos lèvres s’unissent dans un baiser, tous les éléments sont présents pour nous permettre de lâcher prise et d’avancer main dans la main, quitte a ce qu’on doive affronter une tempête demain, je serai prêt à faire face sans hésiter pour le garder. Un large sourire est un hochement de tête, il est celui qui me met dans cet état, celui qui est à mes yeux si parfait que mon cœur ne peut résister, mais je voudrais simplement le remercier, encore et encore pour me permettre de l’aimer à ce point, pour partager cette relation et pour l’avoir assumé malgré son appréhension. Je suis heureux non pas à cause, mais grâce à lui.

On finit par reprendre notre route, soulagé et apaisé par ce qu’il vient de se passer, finalement les mots passent les frontières de mes lèvres, on parle de rencontrer nos familles et du bienfait qu’il a sur moi et aura sur mon entourage, il n’a pas idée de ce qu’il va apporter, ce vent de soulagement. Il sera surement leur petit miracle, mais il ne pourra pas le comprendre avant de le voir de ses propres yeux. Je l’ai vu aujourd’hui dans le regard de mon frère, cette lueur auparavant assombrie qui a disparu, lui non plus ne savait pas comment me parler, un accident est vite arrivé, mais le mien à briser plus que ma jambe, la communication dans ma famille fut coupée, tous apeuré d’entamer le sujet qui pourrait me blesser. Mais c’est terminé et j’aimerai pouvoir leur montrer qu’aujourd’hui j’ai gagné un rêve permanent à mes côtés, une réalité que je peux toucher, embrassé, des sentiments que je n’avais jamais soupçonnés exister, je veux qu’il soit témoin de notre amour que ce soit maintenant ou demain, j’aimerais simplement le crier et rendre jaloux le monde entier, parce que ma moitié, je l’ai trouvé.

« Tu comprendras. Bientôt, tu comprendras. » Je caresse sa joue avec ma main libre, un sourire amoureux, je veux qu’il le comprenne par lui-même, qu’il prenne conscience de son importance. Mais qu’il soit rassuré, je n’ai pas l’intention non plus d’abandonner, mon mental d’acier pourrait supporter toutes les épreuves simplement pour pouvoir prouver que je suis le seul capable de l’aimer, le seul à pouvoir le protéger et le rendre heureux sans compter. Ses larmes qui coulent le long de ses joues, n’avions-nous pas parlé plutôt du fait que je serais le seul à pouvoir le faire pleurer, je n’avais pas imaginé que cela arriverait aussi peu de temps après, mais je sais ce torrent n’a rien de triste et une partie de moi est fière d’être capable de le mettre dans cet état, parce que ses larmes sont le reflet de son cœur. Serré dans mes bras, j’aime simplement l’avoir contre moi, sentir son odeur et montrer à tous ceux qui pourraient en douter « il est à moi ». Soufflant dans un léger ricanement :

« Tu devrais savoir que j’adore ça~ » Je ris un peu plus, mais ce que j’aime avant tout c’est le rendre heureux, que ce soit dans des sourires, des pleure ou des rires, tant qu’il est rempli de bonheur, c’est ce qui fera le mien. Je l’aime simplement. Nous remettant en route remplie de légèreté après s’être une nouvelle fois déclaré, on arrive aux arcades prêt à s’amuser. Voir que Ji Hyuk n’a jamais mis les pieds ici c’est amusant à regarder, le voir découvrir comme un enfant émerveillé, j’aime l’observer. Je propose des jeux peu physiques en tenant compte de son état, mais il ne connaît pas et ça me fait doucement sourire, il me faut donc choisir, mais je ne manque pas de lui parler du tapis de danse. Riant doucement à sa remarque.

« Je ne regrette pas de l’avoir fait. » Tirant la langue, j’ai le temps de le voir danser. Hochant la tête pour approuver sa « prochaine fois » ça peut attendre et je veux le voir se mouvoir au meilleur de sa forme, pas avec des douleurs dans le corps. Sa main sur mes fesses pour me « bouger » je souris, le suivant a quelques pas quand il s’arrête devant une machine en me faisant signe. Les mains dans les poches, je regarde l’écran, alors il a choisi le jeu de combat ? Mes yeux se posent sur lui et je l’écoute alors que mes iris s’illumine, un fin sourire sur mes lippes. Il me met aux défis n’est-ce pas ? Je passe ma langue sur mes lèvres et mon bras autour de son cou.

« Chaton, tu as de bonnes idées tu sais ? Est-ce qu’on fait juste des paries sur l'issue du combat ou celui qui a le plus grand nombre de défaites à un gage ? » Autant pousser le jeu plus loin, j’aime bien ce genre de chose où il y a un enjeu, même si c’est pour s’amuser bien entendu.

« Je me demande ce que je pourrais te faire faire~ » Je fais genre d’avoir déjà gagné pour le taquiner, un peu de provocation ça ne fait pas de mal pas vrai ?

« D’ailleurs quand on aura terminé, il y a des purikura à l’entrée, ça serait dommage de ne pas en profiter ! » J’aime les photos, il a dû le comprendre depuis le temps~

Ce message a été posté Lun 25 Mai - 22:13

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Les gens ne peuvent pas comprendre, ils ne savent même pas ce que l'on ressent l'un pour l'autre, l'amour que nous éprouvons chaque minute qui s'écoule, à chaque mot échangé. Personne ne peut le voir, ni le partager, parce que nous sommes seuls à être des privilégiés. Si jusqu'à présent nous nous sommes refermés dans un monde à part, croyant que notre amour ne pourrait voir le jour, aujourd'hui je l'ai brisé d'une simple intonation. Pourquoi se cacher quand on peut fièrement s'exposer ? Je ne veux pas de cette vie en secrète, à l'ombre ou à l'abri des regards. J'en ai marre de vivre à côté de la plaque, espérant que les choses s'arrangent d'elles-mêmes avec le temps. Si je fais rien, si j'impose des barrières à mon copain, alors nous ne pourrons jamais avancés. à cet instant-là, je brise mes principes pour renforcer notre couple, me fichant pas mal des gens qui nous entours. Après cela, je peux l'embrasser, le toucher, le serrer contre moi et tenir sa main en marchant l'un à côté de l'autre, comme des amoureux, comme un homme et une femme, comme tout le monde. Il n'y a pas de préjugé dans notre monde, juste des sentiments et de la gaieté. Nous vivons un peu d'amour et d'eau fraîche, comme dit si bien le dicton. Mon coeur ne pourrait jamais battre davantage qu'avec lui, résonnant bruyamment contre ma poitrine, réchauffant doucement mon être d'un doux sentiment reposant et agréable. Je ne peux me sentir mieux en sa présence, heureux et fier d'être ce que je suis. Ils peuvent nous regarder, nous juger, nous critiquer, je m'en moque.

à entendre notre conversation, j'ai la sensation d'avancer d'un grand pas dans notre relation. Nous parlons quand même de rendre visite à sa famille, de rencontrer ses parents et donc, de me présenter à eux. Normalement, c'est ce que font les couples quand ils s'aiment et veulent avancer. ça veut dire que ça ira toujours bien entre nous ? Que je pourrais me lier d'amitié avec son père et sa mère ? Je me sens tellement heureux d'imaginer un tel scénario! Bien que d'un côté, je ne puisse pas lui rendre pareil. Ma mère l'acceptera sans mal, autant nous que lui... Mais, mon père. Il sait déjà, pourquoi je m'en tracasse ? Combien de fois l'ai-je rabâché au point d'en faire une fixette ? Beaucoup, beaucoup trop. S'il ne veut pas l'accepter, alors je partirais. Qu'il se trouve un autre fils à embêter, tiens. Parce que moi, j'ai déjà choisi la voie que je veux suivre, celle qui me plait et elle se nomme Kyann. Jamais je ne me briserai, jamais je ne pourrais me casser comme sa jambe ou sa carrière. Je suis solide, pour lui, pour nous, pour toujours. Et si je dois endosser un rôle pour qu'il aille bien, je le ferais avec plaisir. Ses parents peuvent se rassurer, ils pourront revoir leur enfant souriant et apaisé. « J'attends de voir. » Je souris franchement, profitant de sa caresse en fermant doucement mes paupières, mon coeur tambourinant toujours autant.

Mes larmes ne tardent pas à couler, de joie, d'amour, de soulagement. Elles se faufilent entre mes cils et mes paupières pour inonder mes joues rougies. Je pleures parce que je me sens bien, enlevé d'un fardeau, apaisé, reposé. ça devient une mauvaise habitude, même si ce n'est pas à mal. Kyann parvient toujours à déréglé mon comportement pour le rendre extrême, parfois sans limite. Si je chiale, c'est de sa faute, mais je ne lui en veux pas. Après tout, il est bien le seul capable de me rendre ainsi, aussi sensible et fragile. Ce n'est que dans ses bras que je parviens à me calmer et à souffler lentement, l'étreignant à mon tour. « Oui, mais je ne voudrais pas en abuser. » Toute bonne chose est limité, non ? ça devrait être pareil avec mes larmes. Je vais finir par m'assécher, à force. Maintenant que nous sommes bien, nous pouvons repartir et rejoindre les arcades, m'émerveillant tel un gosse à noël. à cause de mon père, je n'ai jamais pu profiter de tout ça à Séoul et en arrivant ici, j'étais beaucoup trop refermé, déprimé et seul pour y mettre les pieds. Aujourd'hui, je profite d'être jeune et insouciant, mais surtout d'avoir un copain qui ne me lâche pas et me fasse découvrir.

J'en oubliais que depuis notre mise en couple, il ne m'a toujours pas vu danser! Malheureusement, ce n'est pas le bon pour ça... Puis, il ne regrette pas de m'avoir fracassé, fourbe. « ça m'aurait étonné. » Je roule des yeux, amusé. De toute façon, nous avons tout le temps pour ça~ Mais maintenant que nous sommes là, autant jouer sagement à des jeux pas trop physique, comme ceux qu'il a proposé plus tôt. évidement, « sage » ne fait pas partie de mon vocabulaire, sinon je me ferais grave ierch! Lancer des défis, c'est un peu mon dada. J'aime prendre des risques et m'amuser encore plus, surtout quand Kyann s'impatiente et devient soudainement joueur. Proche de moi, je peux le regarder de vachement prêt, souriant largement en l'écoutant parler.

« Je sais, je sais. Hm, mais tu as des meilleures idées! Un gage à celui qui perds le plus, ça me va! Prépare-toi à être mon eslave, Lee Kyann. » Non non, je ne suis pas fou. Kyann a plus de chance de me battre, s'il a déjà joué à ce jeu-là. Tant pis, je m'en fiche d'être son homme à tout faire ~~ « Réfléchis pas trop, quand même. » Je le nargue toujours plus, tirant ma langue de la même manière que lui. ça m'amuse de le taquiner, même si je me doute que je ne gagnerais pas sur son propre terrain, ou dans un domaine qu'il maîtrise mieux que moi. Puri-quoi ? Je le regarde avec des gros yeux, un peu perdu. « ça se mange ? » Bah quoi ?! Shôta m'a bien fait goûter pleins de nourriture avec des noms dans le genre... Pourquoi pas Kyann ? Bon d'accord, ce n'est pas ici que je trouverais des pâtisseries locales, à moins qu'il y ait une boulangerie pas loin ? Depuis le temps que j'habite à Tokyo, je ne connais pas bien le vocabulaire du pays, ni leurs habitudes étranges comme le purikura. ça fait nom de pokémon, haha. « Je te laisse commencer, ouistiti. » Comme ça, je pourrais comprendre les manettes et ne pas rester comme deux ronds de flan.

Ce message a été posté Mer 27 Mai - 5:15

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Tenue ➦ Voir les barrières tombées quand on s’y attend le moins créé toujours un impact qu’il est difficile de dissimuler, je n’ai jamais eu aucun souci à imposer mes choix aux gens, vivant fièrement ma vie sans jamais m’occuper de ce qu’on pourrait penser ou du jugement qu’on pourrait y porter. Je choisis ma route seul, elle est trop courte pour perdre du temps à regretter ou à se retenir d’agir comme on le voudrait, pourtant cette philosophie et cette manière de vivre qui m’est propre ne sont pas la même pour les autres. Ji Hyuk et moi sommes tous les deux différents, mais nos sentiments si puissants sont passés outre nos visions opposées de cette réalité. Je l’aime et pour lui je veux bien freiner mes pas et même m’arrêter si le faut, parce que je ne peux plus suivre ma route sans qu’il ne soit à mes côtés et aujourd’hui il m’a prouvé que je ne n’étais pas le seul capable d’aller au travers de mes convictions. Il fait face acceptant comme un grand notre amour sans hésitation. Nous pouvons enfin avancer main dans la main, dire à qui voudra l’entendre que Ji Hyuk est à moi, il est mon bébé, mon amant et je l’aime tout simplement.

L’amour est une chose qui doit être vécue pour en comprendre le sens, avec des sentiments et des émotions, des envies et des désirs partagés, prêt à surpasser tous les préjugés, personne ne devrait juger qui a au droit d’aimer, notre cœur est le seul maitre capable de le déterminer. Et le mien a choisi le sien, je ne laisserai personne mettre en doute cette évidence. Finalement on se met à parler de nous, nos familles, les présentations semblent proches et j’ai hâte de rencontrer sa famille, si son père doit me regarder comme un ennemi à éliminer, je me munirai d’assez de courage et de force pour qu’il choisisse de baisser les armes, je ne suis pas un monstre, mon but n’est pas de leur enlever leurs fils, seulement qu’il lui laisse faire ses propres choix et par la même occasion, me choisir moi.

Il comprendra bien vite cependant, que dans ma famille il sera leur « sauveur » le pansement à mes blessures, une porte de sortie vers l’avenir. Je ne peux pas lui expliquer, je ne sais pas comment cela va se passer, mais je suis certain sans avoir de don devin, qu’une fois que mes parents l’auront rencontre ils vont surement très rapidement l’adopter. Mais pour l’instant laissons les familles de côté, bien que mon petit ami se mette à pleurer devant les mots sincères que je laisse échapper. J’aime le voir verser des larmes si elles témoignent de son bonheur, mon petit cœur ne bas que pour le rendre heureux et le satisfaire au mieux, être amoureux c’est vivre l’un pour l’autre, se donnant corps et âme pour laisser brûler la flamme. Hyuk est devenu mon rêve, mon soutient et je le garderai contre moi sans jamais lâcher sa main. J’ai des tas de choses à lui faire découvrir, il est comme un enfant qui a besoin d’être guidé dans ce monde qu’il n’a jamais vu, j’aime ses yeux émerveiller et je suis impatient de commencer, mais par quoi débuter justement.

Dommage pour la danse, il faudra patienté, son état ne lui permettra pas de se déchainer en toute liberté et je le sais, mais comme je viens de le dire avec honnêteté, je ne regrette en rien ce que je lui ai fait. Comment le pourrais-je alors que c’était si fort que j’en ai encore le corps rempli de frissons et de palpitations.

« Tu aurais préféré le contraire ? » Un fin sourire, j’espère que malgré la douleur dans son corps, il est loin de regretter cette preuve d’amour qu’on a partagé. Nos pas s’arrête donc devant ces machines de jeux de combat, mais si on jouait seulement pour s’amuser ce serait trop simple et banal, autant y instaurer un enjeu supplémentaire, ça met un peu de piment à l’affaire. Mon petit ami a de bonne idées et je surenchéris pour rajouter ma couche, apparemment il approuve et je me dois de bien choisir le gage final, même si je le provoque devant ma victoire qui pourrait tout aussi bien me filer entre les mains, la chance du débutant n'est malheureusement pas un mythe...

« Ça dépend quel genre d’esclave~ Mais je suis prêt à te voir ramper à mes pieds petit chat. » Lui tirant la langue, on est plutôt à fond dans nos rôles, c’est fun. Lui parlant de purikura, je bloque à sa question, il est sérieux .

« Hum, bébé je crois que je vais vraiment te sortir plus souvent de la maison. » Prenant presque un ton désolé, riant simplement, il est parfait je vous jure, autant pour me faire rire que pour le reste, même son ignorance est mignonne. « C’est les machines pour prendre des photos personnalisées à l’entrée. On peut choisir notre fond d’écran, les mots inscrits dessus, puis je veux avoir un souvenir de cette journée. » Je m’installe sur le siège, choisissant mon personnage, je n’ai pas joué depuis un moment, mais c’est comme le vélo, ça ne se perd pas ! Répondant un simple « OK let's go! » a ses mots, je lance le combat et le chrono s’affiche... 3 ; 2 ; 1 : c’est partie ! Appuyant sur plusieurs boutons pour faire un enchainement, je pensais le mettre KO rapidement, mais Ji Hyuk tient plus que je l’avais prévu pour une première fois...

J’avais dis quoi déjà, la chance du débutant, c’est ça ? Peut-être que je devrai le déconcentrer un peu pour mettre les chances de mon côté haha ! Non ça ne serait pas fairplay ni ne me correspondrai. Perdre ou gagner, ce qui compte dans notre défi et nos enjeux, c’est de s’amuser pas vrai ?

Ce message a été posté Mer 27 Mai - 11:12

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Ces barrières n'ont pas lieu d'exister entre nous. Je ne veux plus jamais retenir Kyann contre son gré, ni le priver des choses qui puissent le rendre heureux. C'est cruel d'imposer des limites en prétextant notre bien. Je ne me suis rarement senti bien auparavant, quand nous nous cachons derrière une simple image d'amitié. C'est en me dévoilant à tous, en brisant les murs qui nous retiennent, que je peux me sentir enfin libre et heureux. J'ai attendu longtemps pour le réaliser, j'ai même dû obtenir de l'aide pour comprendre que ce n'était pas la meilleure solution. Un jour ou l'autre, les gens le sauront. Un jour ou l'autre, je devrais l'affronter. Aujourd'hui ou demain, qu'est-ce que ça change ? Au moins, je suis heureux dès à présent, sans attendre un jour de plus à ce supplice. Je me sens léger, en forme, prêt à affronter le monde. Kyann à mes côtés, je n'ai plus rien à craindre des autres, ni même de mon père. Lui-même ne pourrait me faire tomber, sachant que j'ai déjà un pilier solide pour me retenir. Il n'est plus une menace dès l'instant où je le décide, où je me l'avoue à moi-même. Papa, tu ne me fais pas peur.

La rencontre n'est plus très loin, à quelques pas de nous. ça me stresse un peu de m'imaginer face à ses parents, à devoir me présenter et m'assumer comme l'un des leurs. N'est-ce pas ce qu'il risque d'arriver en passant cette porte ? Nous serons une famille, en quelque sorte. Je ne veux que lui, personne d'autre, alors je peux très bien le considérer comme une moitié, comme une partie de moi, comme une famille. J'ignore encore combien je peux être bénéfique pour lui, pour ses parents, pour son frère. J'ignore à quel point ils ont été inquiet pour leur fils, pour son avenir, pour lui-même. Je ne pèse pas encore le poids de mes sentiments dans cette balance qui tangue. Je suis très loin de me douter des prochains jours à venir, m'accrochant durement à la réalité qui s'affichent devant nous. Mes larmes coulent, mais ce n'est pas pour une mauvaise raison, ni un mal. Je pleures parce qu'il sait me parler, il sait dire les mots qu'il faut pour me toucher. Ces gouttes d'eau salés traduisent mes sentiments, ma façon de penser qui ne peut être exprimé par des mots, par une voix concrète. Mes larmes sont le reflet de mon âme, de mon amour, comme beaucoup d'autre chose. Aujourd'hui, je pleures simplement parce que je me sens bien et que je suis un vainqueur dans une relation tenace. Pourtant, je me promet à moi-même de ne plus verser de larme à l'avenir, de ne plus éclater en sanglot pour une quelconque vague de sentiment. Je dois être fort pour lui, pour notre couple.

Cet endroit est une découverte à mes yeux, une nouvelle terre dont j'ignorais l'existence. Je me sens comme un Christophe Colomb qui découvre l'Amérique. Je devrais y planter mon drapeau et clamer haut et fort que ce lieu m'appartient. Plaisanterie à part, mon copain loupe une bonne occasion de me voir danser. La prochaine fois, et qui sait, nous n'aurions pas besoin d'être dans un endroit pareil pour cela. J'envisage déjà bien des scénarios dans ma tête, souriant avec malice. Calme tes hormones, Jihyuk. « Non. Tu ne le regrette pas ? Moi non plus ~ » Je souris franchement, montrant toute mes dents blanches. Mon corps supportera cette fin de journée, qu'il ne s'inquiète pas pour ça. Finalement, nous abandonnons les jeux trop violents pour tomber sur une machine moins brusque. Du combat, ça devrait le faire. à part bouger les mains ou les bras, ça ne demande pas d'effort. Et timbré comme nous sommes, faut obligatoirement qu'on instaure un enjeu à nos parties. Bah oui, sinon c'est nul à mourir. C'est le principe Jikyann, tout ça. Une règle, un pari. Un pari, un défi.

« N'importe lequel~ Huhu, si tu gagnes, je t'appellerais maître. » Jihyuk ou la provocation pure et dure. J'adore le taquiner, en étant sérieux dans un sens. S'il gagne, je l'appellerais vraiment maître. De toute façon, il va perdre. Confiance mise à part, qu'est-ce donc un purikura ? Il sait que je suis purement coréen, et non japonais ? Depuis le temps que je loge dans ce pays, je ne connais pas encore toutes les rues de la ville... Alors son purimachin. « Mais... » Je gonfle les joues en tirant une moue, il se moque de moi. Je vais lui sortir des termes en politique, il va rien comprendre lui-aussi! Ses explications semblent alléchantes, en tout cas. Mon regard s'illumine d'excitation, un fin sourire se peignant sur mes lèvres. « Trop cool! Je veux essayer! » ça a l'air vachement amusant, en tout cas. En même temps, ça ne m'étonne pas que Kyann aime ce genre de truc... Les photos, bien sûr.

Cela dit, je m'installe sur le siège d'à côté pour regarder rapidement les touches. Je dois appuyer sur quoi ? Et ce truc-là, il sert à quelque chose ? Je me sens complètement perdu! Mais à voir les doigts de Kyann, faut peut-être appuyer là-dessus ? De toute façon, il a déjà lancé la partie, me prenant au dépourvu. Rapidement, j'appuie sur plusieurs boutons sans trop savoir quoi faire, voyant ma barre de vie descendre petit à petit, mais pas complètement. Haha! Il n'a pas réussi du premier coup, ce nul. à mon tour, je pianote sur les touches avec sérieux, voyant mon personnage faire des figures super compliqués. Wow, c'est cool! Je ne pourrais jamais faire ça dans la vraie vie, haha. En attendant, sa vie diminue aussi et j'en suis bien content... Jusqu'à qu'il fasse un truc dont j'ignore quoi et qu'un gros K.O s'affiche sur l'écran. Je rêve ou j'ai perdu ? « Ce n'est pas juste! Tu sais jouer toi! » Râlais-je en me tournant vers lui, les sourcils froncés. Mauvais perdant ? Non, je ne vois pas. « Encore. » Ce n'est sûrement pas dans ce genre de situation que j'aurai dit cela, mais voilà, je n'aime pas partir sur une défaite.

Je relance le jeu pour une seconde partie, pigeant un peu mieux les touches à utiliser. Mon cerveau carbure à du cent à l'heure, cherchant à faire des enchaînements mortels pour le mettre à terre. Ce n'est pas facile comme jeu, mine de rien. Je pourrais le battre à plat de couture en danse ou en chant, comme avec Shôta... Mais avec cette machine, je peine un peu. On se demande pourquoi je n'ai ni télé, ni console chez moi. Les gens doivent bien rire à me voir escrimer avec l'appareil, râlant quand je reçois un coup ou narguant mon copain quand j'arrive à lui faire mal. Un gosse, je retombe dans l'enfance.

Ce message a été posté Jeu 28 Mai - 15:18

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Il n’y a aucun mal à aimer, que ce soit un homme ou une femme, le genre n’apporte pas le bonheur, si on est heureux avec une personne du même sexe, pourquoi avoir honte de le montrer ? Je ne comprends pas les gens qui ont cet esprit fermé, cette manière de répéter encore et encore « un homme et une femme c’est ainsi que les choses doivent se passer » qui a dit ça ? Les livres ? Les croyances ? Je ne juge personne, mais le monde évolue et nous aussi, l’amour n’a pas de forme, j’aime Ji Hyuk pour ce qu’il est, ce qu’il m’apporte, cette joie immense quand je le vois, mon cœur qui bat, les frissons de mon corps et cette attirance et cette liaison invisible. Un sentiment bien trop fort pour le laisser s’écraser et l’ignorer pour une question de normalité. Les gens pourraient être plus heureux s’ils ne s’arrêtaient pas à des préjugés instaurés à tort par je ne sais quel idiot il y a des années. Mais nous on l’a compris, assez pour savoir qu’on choisit nos vies, les émotions et ces sentiments que je ressens ne seront jamais détruit ou mis en danger par les regards ou les jugements extérieurs, je l’aime, je l’aime assez pour affronter le monde entier, si on nous accepte pas, alors je leur imposerai mon choix. Je suis comme ça, une tête brulée qui ne s’arrête jamais, ma force vient de mon esprit inébranlable et je ne vais pas céder.

J’ai vraiment hâte de pouvoir le présenter à ma famille, mais ce n’est pas pour aujourd’hui, bientôt, très bientôt c’est certain, ce sera un nouveau tremplin dans notre couple, un nouveau niveau de passé, officialisant un peu plus notre relation, comme de futur jeune marié, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé, mais je suis heureux de vivre cette réalité. Comblé je ne le serai jamais autant que maintenant, amoureux et fier, mon amour traversera le temps sans jamais cesser de s’accroitre. Des mots échangés, des larmes versées, un câlin mérité, nous sommes finalement prêt pour nous rendre aux arcades, s’amuser un peu après cet instant émotion n’allait que nous faire du bien, cette journée riche en rebondissements n’était pas encore terminée et j’avais bien l’intention d’en profiter. Je ne peux pas le voir danser parce que je lui ai fait l’amour, donc en toute honnêteté comment pourrais-je regretter ? Je peux le voir se déhancher quand je le voudrais et je lui dis sans hésiter, demandant s’il regrette ce qu’on a fait.

« Ça serait totalement fou de regretter tu ne pense pas ? » Je lui tire la langue, j’avoue que cette séance avait quand même été incroyable, j’avais réussi ma mission et l’avais quand même poussé à un orgasme dont il se souviendra surement, alors non... Pour rien au monde je ne regretterai, jamais.

« Ooooh s’est alléchant comme proposition~ » L’entendre m’appeler maitre ça sera excitant, je dois vraiment être légèrement sadique sur les bords ou peut-être simplement bizarre ? En tout cas son idée n’était pas à négliger. Je lui propose également une séance de purikura, mais monsieur ne semble pas savoir de quoi je parle, riant doucement, il est tellement mignon dans son ignorance que j’ai simplement envie de le prendre dans mes bras, il m’amuse tellement. Mais je sais que Ji Hyuk n’a pas eu assez de liberté pour en profiter, je l’embête et le j’aime le taquiner, mais je suis content de pouvoir lui expliquer et lui prendre ses « premières fois » dans toutes ses activités. Il semble un peu vexé devant ma remarque, je lui offre un clin d’œil avant donc de lui donner des explications, ça semble tout à coup lui donner envie et je suis content ! J’adore les photos, donc ça ne doit pas le surprendre que je propose ce genre de choses. Il faut savoir se faire des souvenirs le moment présent, on ne sait jamais ce qui arrivera demain ou même dans quelques heures, alors il faut profiter à fond et toujours penser à immortaliser chaque instant, la mémoire s’effrite avec le temps, les humains finissent par oublier, mais grâce aux photos les souvenirs restent intacts. j’aime cette évolution que la technologique nous a apportée, alors autant en profiter. Puis on peut coller nos purikura où on voudra ! Haha, c’est classe non ?

Une fois sur le siège on commence les choses sérieuses, enfin le jeu pour savoir qui héritera du gage final ! J’avoue que je ne m’attendais pas à ce que Ji Hyuk se débrouille aussi bien, mais dans les jeux de combat appuyé au hasard sur les boutons est souvent la bonne solution. Même si ma vie descend, je n’ai pas dit mon dernier mot, reprenant de la distance avec mon perso, je finis par foncer en faisant des prises calculées, je n’ai pas joué depuis longtemps, mais je me souvent avec des amis du club on ne passait pas mal de temps à s’amuser pendant nos stages d’été. Je gagne la première manche, souriant de toutes mes dents en direction de mon petit ami ! Je vais briser cette chance du débutant.

« Héhéhé ! Soit pas mauvais joueur chéri » A son "encore", je fais un signe de peace en rajoutant. « OK ! prépares-toi bébé, je vais t’écraser ! » La partie recommence et je ris simplement en voyant Ji Hyuk et ses expressions toujours au taqué ! Je me sens plus que motiver et je finis par enchainer les victoires, le narguant à mon tour quand l’écran affiche en gros « KO » un petit rire narquois et voilà que le temps défile au rythme de nos parties, je ne sais pas combien on en a fait, mais finalement j’ai plus de victoires que lui il me semble. Le dernier match et voilà, c’est terminé. Je croise les bras en m’appuyant à mon dossier fièrement, le regardant tout souriant. « Tu t’es bien débrouillé jeune Padawan~ » Je lui ébouriffe les cheveux, en venant proche de son oreille pour y souffler. « Comment dois-tu m’appeler déjà ? » En tout cas une chose est sûre, c’était vraiment amusant !

Ce message a été posté Jeu 28 Mai - 19:34

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Le chemin est semé d’embûche jusqu'aux arcades. Avant de parvenir à cette terre inconnue, j'ai dû me faire à l'idée que nous sommes mieux à découvert, que je devrais rencontrer sa famille bientôt, peut-être même très bientôt, puis les larmes ont coulés, les mots se sont échangés et nous nous sommes enlacés pour marquer le tout. Quel beau tableau nous sommes, n'empêche. Nous pouvons repartir sur une bonne base à présent, sans mettre de distance, ni cacher nos sentiments. Main dans la main, nous nous rendons sur la suite de notre journée rendez-vous, mes yeux admirant chaque recoin de l'immensité qui s'offre à nous. Je ne connaissais pas ce genre d'endroit, comme beaucoup de chose, à dire vrai. Je me sens comme un nouveau né qui découvre la vie. Kyann m'a fait connaitre l'amour, la joie et tant d'autres émotions aussi puissantes les unes que les autres. Mais là, c'est un tout autre univers que je rencontre, à ma grande surprise. Mon cerveau tente d'enregistrer les images qui s'affichent sous mes yeux, mais c'est compliqué quand je ne peux m'attarder de trop sur les différents jeux. Plus tard, peut-être.

Pour la danse, il devra attendre un peu, mais je ne regrette absolument rien de ce cinéma. Des images affluent jusqu'à mon esprit, m'arrachant un fin sourire et quelques rougeurs sur mes joues. « Ce serait un crime, même. » Condamnable de prison pour l'éternité. Comment pourrais-je regretter quoi que ce soit avec lui, sérieusement ? Kyann devrait le savoir, je n'ai jamais ressentis aucun regret, aucun remord, jamais rien de négatif pour lui ou venant de lui. Il pourrait même me faire un remake de cinquante nuances de grey que je ne pourrais qu'apprécier. Tant qu'il ne se met ni à me battre, ni à m'insulter, ça me va. Je pars un peu dans l'extrême, mais mieux vaut prévoir le pire, non ? Je plaisante, Kyann est un ange incarné, il ne ferait pas de mal à une mouche.

En attendant, je pourrais très bien le nommer maître pour un temps indéterminé, seulement s'il gagne notre challenge. « Avoue que tu es impatient~ » Je souris largement, m'en fichant de perdre ou de gagner. Dans les deux cas, je serais toujours heureux. Nos idées se concordent facilement pour un bon résultat, avant qu'il ne parle de purikura et que je me sente totalement perdu. Qu'est-ce donc ? Kyann m'explique que le purikura est une machine à photo que l'on peut personnalisé par la suite. ça semble amusant! Même s'il se moque ouvertement de moi sur mon ignorance.. Mon père ne m'autorisait pas à m'attarder dans les machines à photo, ni même à me promener où je voulais. C'était plutôt difficile de s'amuser avec ma soeur ou mon ami d'enfance. Qu'importe, je préfère ne pas y penser et me focaliser sur les envies de mon chéri. S'il veut des photos, nous ferons des photos. C'est bien le genre de chose qui se garde longtemps et qui nous permet une mémoire différente que la notre, que notre cerveau. Puis, je pourrais m'en servir pour les afficher dans un cadre et les accrocher à mon mur avec les dessins qu'il a fait. Je garde tout, absolument tout.

La première partie débute aussitôt, me laissant un goût de victoire dans la bouche. Il a tenté de m'avoir du premier coup, mais j'ai résisté comme un dieu! L'espace de trente secondes, je me suis cru vainqueur et hyper chanceux, jusqu'à me rendre compte qu'ignorer l'utilité des touches et les combos possibles, causerait ma perte. La première partie se termine sur ma défaite, donnant une victoire méritée à Kyann. Je suis un très mauvais perdant, râlant dans ma barbe invisible, tandis qu'il sourit de toute ses dents. Je le déteste dans ces moments-là, boudant sur mon siège. Encore. Je ne veux pas m'arrêter en si bon chemin, alors que j'ai failli gagner dès le départ. « Je te zut, Lee Kyann! » Menaçais-je avant de vouloir recommencer, tirant fortement la langue. Il est toujours aussi penaud, ce n'est pas possible. « Ce n'est pas comme si tu n'avais pas l'habitude de déjà le faire. » Je parle physiquement, évidement. Mais je relève son défi, prêt à continuer. Ma concentration ne pourrait être plus à son maximum, mes yeux fixés sur l'écran pour ne louper aucune scène de combat. C'est dure d'accorder les deux, jetant quelques coups d'oeils vers les touches pour savoir où taper. Ce jeu relève d'une intelligence supérieure, je crois. Ou c'est juste pour les débiles comme Kyann.

Ce K.O m'aurait bien brûlé la rétine durant l'entièreté du match. Je n'en peux plus de me plaindre, jurant contre la machine qu'elle est inutile et bonne à jeter. Elle s'en fiche, elle. Finalement, à part deux ou trois victoires à mon compte, Kyann remporte le reste et notre pari fou. Ah, je déteste ça ~ Le front contre la bordure de l'appareil, je soupire fortement pendant qu'il me décoiffe et se penche vers mon oreille. Je me suis bien débrouillé, mais ça n'empêche qu'il m'a quand même éclaté. Vicieux de première, va. « Maître ? » N'était-ce pas l'enjeu de nos parties ? Je me redresse pour le regarder, fait rouler le siège pour être en fasse de lui et souris doucement. « Qu'est-ce que je dois faire pour vous, maître ? » Impossible d'être sérieux, je ris la seconde suivante. Dommage qu'il y ait autant de monde autour de nous, sinon ce petit jeu aurait mal tourné. « Je suis à vos ordres ~ » Soufflais-je tout bas après m'être redressé et approché de lui, mes lèvres à quelques millimètres de son oreille, mes mains en appuies sur ses cuisses. Je le cherche fortement, m'éloignant pour afficher un sourire aguicheur. Va falloir te retenir en publique, Lee Kyann.

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» ϟ Secret date to the infirmary. Or not.
» Szayel ▲ he is my secret. My beautiful little secret.
» ♦ Oops again... | ft. Mai
» oops! i dit it again.
» Oops, sorry not sorry.

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