Our first date! Oops it was a secret?

Ce message a été posté Sam 30 Mai - 17:16

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Pour le moment il n’y avait pas besoin de s’arrêter sur ce que l’on fera demain, rencontrer la famille ou le reste ça arrivera bien assez vite et pour le moment tout ce qu’il m’importait c’était de continuer à profiter de cette journée, même si je fus bourré à cause de l’alcool que j’ai ingurgité plus tôt, maintenant tout aller beaucoup mieux et j’avais de nouveau la conscience tranquille, le pouvoir de l’amour ? Peut-être, qui sait ce qui m’a empêché de partir en couille comme à chaque fois que je bois, mais mes « bêtises » faites plus tôt nous avait conduit à vivre un instant que mon souvenir semblait avoir décidé de garder, heureusement je pense que je m’en serais voulu autrement. Dans la salle d’arcade les jeux sont nombreux et mon petit ami tâte le terrain pour la première fois, du coup on pourrait presque tester chacun d’entre eux, mais ceux physiques étaient cependant à éviter pour ne pas aggraver son état. Donc la danse attendra, tant qu’on ne regrette rien de ce qui s’est passé tout me va, je serai vraiment déçu et attristé de savoir qu’il m’en voudrait pour ça, mais ces mots me soulagent et me font sourire, nous sommes un couple d’idiot, dépassant nos limites à la moindre occasion, mais on s’aime tellement au fond que regretter n’est pas dans nos options.

Jouer avec un but à la clef est toujours plus amusant, plus stimulant, bien que justement ça reste un « jeu » on trouve là un moyen de s’embêter et de se narguer, tout en s’amusant simplement. L’entendre me faire une proposition qui ne passe pas dans l’oreille d’un sourd éveille un peu plus mes sens et en effet mon impatience, j’ai bien envie de voir ce que ça donner à l’entendre m’appeler ainsi tout le long de la journée, me demandant même ce que je pourrais lui faire faire avec cet avantage, comme si j’avais déjà gagné. Pas besoin de réponse, mon sourire en témoigne sans peine, après ce petit duel, je comptais bien l’enfermer avec moi dans la cabine de purikura, mais ça, c’était pour la deuxième partie, pour l’instant fallait se concentrer sur le jeu de combat qui semblait démarrer un peu n’importe comment avant que je ne me remette dedans. Battant Ji Hyuk, je ris devant son comportement de mauvais perdant, il est tellement adorable que je ne peux m’arrêter de le provoquer. « De faire quoi, t’écraser ? » Haussant un sourcil je souris à nouveau reprenant la partie, et oui elles s’enchainent et finalement le nombre de victoires me reviens, j’ai gagné les doigts dans le nez ! Pas très sexy comme expression cela dit.

Je prends un air victorieux surtout en voyant la tête qu’il tire en comprenant que c’était terminé, écrouler sous des « KO » répétitif, je suis fier de pouvoir le narguer un peu plus en ébouriffant ses cheveux tout en réclamant une partie de mon due, je n’ai pas oublié ce qu’il m’avait proposé et il ne peine pas ou ne rage pas à m’appeler ainsi, voyant même cette légère aura de malice dans son regard pendant qu’il se rapproche de moi, gardant mes iris dans les yeux, un sourire incontrôlé dominant mes lèvres. J’ai l’impression malgré son rire d’être enfermé de nouveau dans notre bulle, honnêtement je peux simplement l’observer, autant son visage rayonnant que sa voix charmeuse, je suis obnubilé par mon petit ami, uniquement lui.

Un sourire sur mes lèvres qui témoigne d’une idée derrière la tête, je me redresse, pour passer ma main dans le cou de mon copain, venant rapprocher à mon tour mes lèvres jusqu’à ses oreilles pour y susurrer d'une voix sensuelle.

« Es-tu entrain de penser que je dois me retenir chaton ? » Je ris doucement, je le connais trop bien, cependant il devrait se douter que je ne suis jamais en manque d’idée, capable de l’embrasser sur place il le sait très bien que rien ne peut m’arrêter, surtout pas maintenant qu’il a assumé, mais je me retiens cependant, simplement pour garder cette « intimité » que j’aime tant. Attrapant sa main, je le tire avec un sourire silencieux vers cette machine isolée a l’extérieur, le faisant entrer à l’intérieur je ferme le rideau en prenant soin de l’accrocher pour bien soulever le « occuper » sait-on jamais. Avant de regarder Ji Hyuk, tout en m’asseyant devant l’objectif, attrapant ses mains pour qu’il se mette face à moi, levant la tête pour garder le contact de nos regards, je dis simplement. « Mets la machine en marche et embrasse-moi. » Je veux mitrailler notre baiser, je veux simplement en profiter, peux importe le nombre de clichés qu’il faudra, je veux immortaliser cet instant tout en jouant, mais en jouant d’une autre façon.

Ce message a été posté Lun 1 Juin - 0:19

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Je ne regrette en rien les événements que nous avons vécus, même si je suis un peu accablé de ne pas pouvoir participer davantage à cette sortie en amoureux. J'aurai pu lui montrer mes talents en danse, le battre sans effort et me pavaner tel un paon avec fierté. Malheureusement, je me contente d'un regard triste vers la machine musical et me rabat sur quelque chose de plus calme et moins éprouvant. D'un autre côté, ce serait une bonne excuse pour y revenir un de ces jours, et là, je pourrais l'éblouir et même le rendre aveugle. Un mal pour un bien, dirons-nous. De toute façon, je n'ai aucun remord suite à notre séance cinéma et je ne vais pas non plus m'en plaindre. Kyann n'a pas à s'en faire, je ne pourrais jamais lui rejeter la faute dessus en disant qu'il est égoïste blablabla, jamais de la vie. Je l'ai voulu, je l'ai limite provoqué, incité. Je suis même bien content que mon copain est cédé à la tentation pour n'écouter que ses désires, et laisser l'alcool prendre le dessus aussi. Un plus, pour toujours plus. Mais maintenant que nous sommes aux arcades avec un but précis à accomplir, autant en profiter et s'amuser pleinement.

Nos jeux sont parfois malsains et déplacés, mais nous sommes habitués à nous lancer des défis complètement fou et toujours aussi amusant. à la longue, on sait à quoi s'en tenir l'un de l'autre. On en voudra toujours plus, se donner à fond pour vaincre l'autre et remporter le pari. Je ne tiens pas à lui laisser une victoire facile et perdre le privilège de l'avoir comme esclave. Tordu ? Je ne vois pas de quoi on parle, haha. De son côté, il doit penser exactement la même. Pas de quartier, même si nous sommes en couple et que nous nous aimons à la folie. C'est un peu comme la pub des kinder bueno, on se ferait des coups en douce pour avoir le dernier. Finalement, son jeu de combat n'est pas bien difficile à comprendre. J'arrive même à suivre dès le début, frôlant ma première victoire du bout des doigts, mais non. Sur un nombre précis de combat, j'ai dû gagner deux parties. C'est très peu, mais je relativise en me disant que je n'ai jamais joué à ça avant. Un bon début, même si je râle et fais mon mauvais perdant. Il provoque, en plus! « Bah oui, tu es tellement gros. » Je gonfle mes joues en détournant la tête avec un « hmpf » dédaigneux. Il se moque de moi, comme toujours. Kyann remporte la victoire et le droit d'être mon maître. Remake d'un film SM, rien que ça.

J'ai perdu, voilà tout. Je ne vais pas m'éterniser à tirer une tête de six pieds d'long parce que je suis nul en jeu de combat, et puis, je prends mon désavantage comme un avantage. Il croit que je vais encore râler et mal le prendre ? Oh non ~ J'en joue directement à ma guise, l'aguichant comme une première rencontre en le surnommant bien « Maître », manquerait plus que la robe de soubrette. Les yeux dans les yeux, je me mordille le coin de la lèvre avec un air sensuel, profitant de la situation. Il sourit, n'est-ce pas un bonus ? Mon sérieux s'envole dès l'instant où je ris, avant de reprendre ma voix charmeuse et mélodieuse comme les notes d'une flûte amadouant un serpent. Kyann tombe dans le panneau, rien qu'à voir la tête qu'il tire.. J'en suis plutôt fier! L'esclave n'est pas un si mauvais rôle, j'y prend même plaisir à user de mes « droits » pour faire tomber mon maître, quelle belle situation.

Je me redresse en même temps que lui, étonné qu'il bouge aussi vite. Qu'est-ce qu'il a derrière la tête, encore ? Deux secondes, c'est le temps qu'il me faut pour réaliser qu'il a compris mon manège. Un sourire se peint sur mes lèvres et j'incline ma tête de côté, après avoir retrouvé un contact visuel avec lui. « Effectivement, je pense exactement à cela. » Il ne pourra pas me reprocher d'être honnête avec lui. Le rideau est levé depuis plusieurs longues minutes, mais je ne me suis toujours pas fait à l'idée d'être « libre » et capable de n'importe quoi en publique. Pourtant, Kyann ne fait rien de dangereux, attrapant simplement ma main pour me tirer à sa suite. Je ne sais pas trop où il va, même si je devrais m'en douter fortement. Mon cerveau a dû rester dans la machine précédent, à mon avis.

Purikura. C'est donc ce gros truc ? ça ressemble fortement à ces machines pour prendre des photos d'identité, sauf qu'ils interdissent de sourire ou de porter des lunettes. Apparemment, ça ne pose pas problème dans un purikura. Un peu incertains, je regarde Kyann s'installer devant l'objectif, observant la banquette minuscule sur laquelle il est assis. Son ordre est prononcé, mes iris scrutant les siennes. Il ne faut pas me le dire deux fois pour que je pose mes fesses sur le banc et me rapproche au maximum de lui, croisant mes jambes par dessus les siennes. Je ne comprends pas grand chose à ce genre de machine, mais j'arrive à me débrouiller avec le stylet, appuyant sur l'écran tactile. Qu'est-ce que je choisi ? Aucune idée, il verra plus tard. Je met juste l'appareil en mode photo, programme quelques secondes et me replace en face de mon copain. Mes mains dans sa nuque, je l'ai glisse dans son cou puis vers sa mâchoire. Le temps s'écoule et j'attends bien la dernière seconde pour déposer mes lèvres sur les siennes. Partant d'un simple baiser à quelque chose de beaucoup plus endiablé, chaud, fougueux. Mon corps se soulève très légèrement pour coller mon torse contre le siens, tenant toujours son visage entre mes mains pour terminer cet échange devenu baveux et à la limite d'un film X. Il voulait cela sous plusieurs angles, il risque d'être gâté.

Doucement, je sépare nos lèvres sans savoir jusqu'à où l'appareil nous a mitraillé. Je m'en fiche, tant qu'il a réussi à capter le plus gros de notre baiser! ça m'a donné vachement chaud, en tout cas. Un soupir m'échappe, puis je pouffe de rire en passant ma main dans mes cheveux. « C'est amusant comme truc! » Mon sourire ne veut plus quitter mes lèvres et j'enchaîne avec un regard sournois. « J'ai une autre idée de jeu qui ne demande pas d'effort... Chanter. » Qu'il dise oui! Qu'il dise oui! Je vais impressionner tout le monde dans les arcanes! Ou peut-être pas, c'est monnaie courante les gens qui savent bien chanter. à présent, je lui fais les yeux doux, une tête de chaton et j'attends sa réponse.

Ce message a été posté Lun 1 Juin - 22:01

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Feat JiKyann

Tenue ➦ J’ai eu le temps de découvrir les endroits les plus populaires du coin à force de sortir et trainer à droite et à gauche, maintenant j’avais qu’une envie c’était partager mes trouvailles avec mon petit ami, lui montrer ce qu’il n’a pas eu de l’occasion de voir et le laisser profiter de cette vie remplis de liberté, je veux qu’il sourit et ne regrette rien, qu’il profite sans jamais s’arrêter, je veux que notre histoire soit bercée par le bonheur et la joie, comme c’est le cas en ce moment. À sa remarque je ne peux m’empêcher de rire, je me doute que c’est fait exprès, mais dit de cette façon et aussi franchement je dois avouer que j’ai manqué de m’étouffer avec ma salive, riant simplement.

« Je sais, je sais. » Après notre petit jeu, je n’oublie pas qu’il me doit un gage vu que j’ai gagné le plus grand nombre de partie, mais avant ça j’ai droit à un traitement de faveur, le plus beau et aguichant des esclaves, je vois son petit jeu se mettre en marche, m’appeler maitre tout en me poussant à bout sachant que je ne pourrais pas aller plus loin, mais il y a d'autres façon de profiter de cette situation. Je mets à nu ses pensées, le connaissant bien assez pour savoir ce qui se trame dans son esprit, même si j’aurais pu l’embrasser devant cette foule, comme nous l’avions fait quelques minutes plus tôt, je préfère de loin l’emmener à me suivre pour s’éloigner, tenant sa main, mes doigts entrelacés aux siens, c’est dans la cabine de purikura que je conduis pour l’y enfermer à mes côtés. J’aime tenter de nouvelles expériences, comme cette envie d’immortaliser un baiser dans plusieurs clichés, c’est peut-être étrange, mais n’est-ce pas excitant tout simplement ? Je m’installe sur la petite banquette faisant face à l’objectif, la cabine est assez grande, décorés par des personnages connus, coloré aussi, avec apparemment plusieurs thèmes proposés, mais en toute honnêteté je me fiche de celui qu’il choisira, ordonnant simplement à mon mignon petit ami de mettre la machine en marche et de m’embrasser, n’est-ce pas un ordre plus alléchant que je donne là ? Un fin sourire sur mes lèvres je le regarde laissant mes iris posé dans les siens avant de suivre ses mouvements, assis à mes côtés, je suis impatient de voir l’ordre être exécuté.

Ses jambes croisées sur les miennes, je me retiens de mener la danse en dominant l’échange, le compte à rebours s’affiche sur le petit écran avant qu’on soit mitraillé par l’objectif et je sens les mains de Ji Hyuk sur ma nuque glissant dans mon cou me donnant de léger frissons tout en me faisant sourire bêtement, puis je ferme les yeux quand ses lèvres viennent se poser sur les miennes, si le baiser était doux et innocent, il devient rapidement ardent, brulant et endiablé, mes mains dans son dos descendent doucement quand il se soulève, nos torses collés, je peux sentir la chaleur de l’instant m’envahir rapidement. J’en ai oublié l’appareil qui immortalisé ce moment, bien trop occupé à profiter de se baiser, mais doucement nos lèvres se sépare reprenant notre souffle suite à cet échange, mon sourire trônant de nouveau sur mon visage, sans pour autant briser le contact de notre regard. Amusant ?

« On pourra recommencer quand tu veux~ » Je lui tire la langue alors qu’il me fait une nouvelle proposition, je le fixe un instant, hochant la tête. « À défaut de te voir danser, je vais pouvoir t’écouter. » Je lui fais un clin d’œil avant de me relever pour attendre les clichés de notre petite séance privée à l’extérieur, autant que se soit nous qui les réceptionnons tout de même. Adossé face à la machine, je regarde Ji Hyuk en prenant les deux plaquettes, avant de poser mon regard dessus et de rire simplement, on pouvait réellement voir notre baiser sous plusieurs angles et ça se suivait.

« Hum, intéressant~ » J’empêchais mon petit ami de les regarder intentionnellement en me tournant dès qu'il s'approchait bien entendu je le nargué en m'amusant simplement. Lui donnant finalement accès aux photos. « J’imagine que tu ne vas pas les coller sur ton téléphone ! » haha. Même si c’était bien tentant. Passant mon bras autour de son cou.

« Maintenant fais-moi entendre ta voix bébé ~»

Ce message a été posté Mar 2 Juin - 2:10

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Je pourrais lui détailler mon livre de cours à force d'étudier depuis mon arrivée dans ce pays. Je n'ai vraiment pas eu le temps de profiter de quoi que ce soit, vivant telle une machine sans raison, sans conscience. Je me levais pour aller en cours, j'allais en cours pour étudier, puis je rentrais chez moi pour faire mes devoirs, dormir et recommencer à nouveau. Le temps est passé plus vite que prévu, sans que je n'apprenne rien de ce pays. Shôta m'a déjà fait remarqué mon ignorance, mais Kyann en rajoute une couche aujourd'hui. Je le sais bien, mais jusqu'à présent, Tokyo n'a jamais été ma source d'inquiétude. Maintenant, elle fait mon bonheur et celui de mon copain. Je peux pas rêver mieux comme découvrir, comme façon d'ouvrir doucement mes yeux en élargissant mon périmètre. Avant, je pouvais juste assurer à Kyann qui la nourriture en konbini n'était pas bonne parce que j'ai été caissier dans ce genre de supérette, maintenant je peux en dire davantage sur différent sujet. Pourtant, je reste un novice, un bleu, un moussaillon.

Kyann est l'heureux gagnant d'un pari complètement fou, obtenant ainsi le droit d'avoir un esclave rien que pour lui. Pas n'importe quel esclave, attention! Le meilleur, la crème de la crème, un beau spécimen qui ne jure que par l'obéissance. ça fait beaucoup, mais je prend mon rôle à fond pour le faire succomber, mais se retenir en publique. Il me perce à jour et je n'ai d'autre réponse à lui fournir qu'approuver ses soupçons. Oui, je le fais exprès. Il me connait que trop bien, même pour me déjouer en attrapant ma main, scellant nos doigts et tirant sur mon bras pour me tirer vers la machine qu'il affectionne depuis plusieurs minutes. Quelle idée, ce purikura. C'est une façon de s'isoler et de faire tomber mon plan à l'eau, puisque personne peut nous observer à l'intérieur, derrière ce rideau. Ainsi à l'abri des regards, je peux jouer son petit esclave sans crainte, même si j'observe d'abord l'intérieur de la cabine avant de l'entendre parler. Un baiser devant l'objectif ? Est-ce réellement un ordre ? Je ne sens pas vraiment comme un larbin pour ce coup-là, appréciant même de jouer le rôle. Ce truc peut nous prendre sous plusieurs séquences, sûrement qu'il peut suivre l'échange sans mal en imprimant chaque étape ? Je suis curieux d'en voir le résultat! Finalement, ça m'intrigue plus qu'autre chose et je ne tarde pas à exécuter mon ordre.

Installé à moitié sur lui, la machine programmée, je lance un seul regard au compte à rebours avant de revenir à Kyann et de plonger mes yeux dans les yeux. Un baiser, rien que ça. Mes mains caressent doucement la peau de sa nuque, pour revenir dans son cou afin de tenir correctement sa tête entre mes doigts. Une fois bien placé, je ferme mes yeux en collant mes lèvres aux siennes, sentant l'objectif nous mitrailler sans relâche. Notre échange est tel un gâteau, moelleux à l'extérieur mais fondant à l'intérieur. Le temps d'arriver en son centre, la texture change rapidement. Notre baiser est pareil, d'un début sage, il devient rapidement chaud. Je ne lésine pas sur les moyens, grimpant presque sur lui pour coller nos corps et approfondir le contact de nos langues. Même la machine risque de rougir ou de prendre feu en immortalisant notre baiser, mais qu'est-ce que je m'en fiche. J'en ai oublié le pourquoi du comment j'étais là, séparant mes lèvres des siennes non sans un filet de bave, dévorant mon petit ami des yeux. J'ai chaud, mes joues sont rouges et je respire lentement pour bien reprendre mon souffle. C'était grandiose, aah.

« Hm ~ Quand tu veux ~ » Je suis à dix milles lieux, souriant joyeusement. Ce n'est pas tant les photos que me font autant plaisir, mais plutôt notre baiser. d'ailleurs, ça me donne une idée! Je lui ai interdit la danse, mais je peux toujours lui montrer le chant. ça reste un domaine dans lequel je me défends avec brio. « Ce n'est mieux que rien, non ? » J'embrasse rapidement son front en ricanant, puis je quitte ses jambes pour qu'il puisse se relever à son tour. Manquerait plus qu'on nous pique nos clichés. à l'extérieur du purikura, le monde continue de tourner comme sur des roulettes. Personne ne se doute de la scène qui a pu se dérouler à l'intérieur, tant mieux. Kyann réceptionne les photos et je l'entends déjà rire dans mon dos, me tournant vers lui.

« Montre! Montre! » Fis-je comme un gamin en sautillant sur place, cherchant à voir les plaquettes qu'il me cache à chaque fois. Ce n'est pas marrant, pff. Finalement, j'ai droit de les voir aussi. « Bien sûr que non! Je vais les garder bien à l'abri dans une boite ~ » J'ai l'air vraiment content, souriant jusqu'aux oreilles. « Hey... ça pourrait faire une image en mouvement si tu les superpose et les fait défiler! » Je jubile, carrément. Sans perdre mon souris, je tourne mes yeux de félin vers lui, tandis que son bras est autour de mon cou. « Sale macaque... Je t'aime. » Je le chuchotte assez bas pour que seulement lui ne puisse l'entendre, et personne d'autre.

Let's go! C'est parti! à mon tour d'attraper sa main pour l'emmener vers ... Bah, je sais pas, en fait. Je cherche un truc qui sonne bien pour ma « récompense » et je met bien deux minutes avant de tomber sur une machine avec un grand écran et des micros. On dirait un karaoke grandeur nature, avec pleins de gens qui chantent. Sans lâcher sa main, je le tire à travers la foule pour me rapprocher, voyant que la place est libre. « Je te laisse là, admire. » Je lui fais un clin d'oeil, passe dans le cercle vide et prend le micro en choisissant une chanson. Les premières notes se déversent des enceintes que déjà des regards se posent sur moi. Ils attendent sûrement un bon niveau, et non une casserole. Les paroles s'affichent sur l'écran, mais je m'en fiche puisque je l'ai connais par coeur. Je préfère chanter en regardant Kyann, un doux sourire sur les lèvres, ma voix légère et fluette résonnant dans une partie des arcades. Je tiens la foule en haleine, captant pas mal de regard.

Ce message a été posté Mar 2 Juin - 21:22

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Tenue ➦ Tous les moyens étaient bons pour profiter de mon petit ami et j’en avais jamais assez, le regarder, le toucher, l’embrasser m’était vital, j’étais heureux, tellement que je devenais encore plus gourmand. Ji Hyuk me rend fou, installé dans cette machine, ses mains sur ma peau, son regard de braise fixant le mien et nos lèvres finalement lié pour entamer un échange endiablé, c’était dans ce genre de moment que je voudrais avoir une télécommande pour mettre le monde qui nous entoure en pause et en profiter pleinement, malgré ce que cette journée m’avait donné, ce qu’on avait fait, j’en avais comme je disais, tout simplement jamais assez. Avide de son amour et de nos liaisons, je ne peux que suivre le rythme pour pousser d'avantage ce baiser qui me donnait chaud, aspirant mon souffle, j’aimerai simplement pouvoir faire ressentir cette vague et cette bouffée de chaleur à qui voudrait ou oserait douter de nos sentiments. Le temps de reprendre notre souffle sans manquer de se dévorer du regard, je serai capable de recommencer cette petite séance privée quand il voudra, quitte à se faire mitrailler et obtenir une collection secrète avec tous ses clichés, c’était plutôt tentant finalement. Mais il me propose alors de l’écouter chanter et je me souviens de ce jour de saint valentin, dans cette barque où il m’a sidéré avec sa voix, je veux l’entendre encore, officiellement, je veux l’écouter chanter. Si je ne peux le voir danser, je sais que Ji Hyuk a d'autres talent à me montrer, je n’en ai jamais douté et je suis impatient de pouvoir les voir.

Mais avant il fallait déjà récupérer les photos, je joue un peu avec, le taquinant légèrement en ne lui montrant pas les plaquettes que je tiens entre mes mains, c’est excitant de se voir ainsi sous tous les angles, j’avais l’impression tout à coup de revivre la scène alors qu’elle c’était déroulé il y a déjà quelques minutes. Tirant la langue a mon petit ami impatient, je finis par les lui donner pour le laisser regarder, il fallait bien qu’il en profite un peu aussi. J’étais sûr qu’il n’allait pas les mettre à la vue de tous, mais j’imagine déjà sa petite boîte où il allait les planquer, riant doucement a cette attention. « On pourrait faire ça avec l’ordinateur ! je le mettrais en fond d’écran en le regardant tout le temps. » Je ris de nouveau, je m’imagine déjà craquer et venir réclamer un vrai baiser à sa porte avant de disparaitre, ça serait tellement amusant, mais pourtant ce n’était pas bête, ce n’est pas comme si j’avais envie de le cacher de mon côté. Un petit clin d’œil je finis par dire « On verra ça une fois à la maison » j’avais toujours tendance à prendre mon appartement ou le sien comme « chez nous » j’avais ses clefs et il avait les miennes, si on pouvait relier les deux je suis certain qu’on le ferait, mais un jour, on l’aura notre maison.

Passant mon bras autour de son cou, mon sourire s’élargit devant ses mots, le regardant silencieux, posant mes lèvres sur sa tempe amoureusement, avant de rentrer dans la foule à la rechercher d’un endroit où il pourrait chanter. Une fois trouvé il m’abandonne pour prendre place devant cette sorte de mini karaoké, les bras croisés et mon sourire trônant sur le visage, je l’observe attentivement, suivant ses mouvements, regardant autour de moi, avant de poser mon regard dans le sien quand la musique démarre. Je n’ai pas lâché une seconde le contact, sa voix me fait frissonné et me laisse justement sur le cul comme l’autre jour et bien plus encore. Il m’impressionne vraiment et le temps de la chanson je suis totalement emporté avec lui loin de ce qui était en train de se passer autour de nous, je n’ai remarqué l’agitation de la foule qu’une fois qu’il eut terminé et instinctivement, je m’approche de Ji Hyuk, pour poser ma main sur sa joue et lui chuchoter. « idiot, si tu attires les regards va falloir que je pose ma marque. » Un léger sourire, je viens l’embrasser faisant taire tous cris alentour, qu’ils soient choqués je m’en fiche, mais il m’appartient. « Je te déteste pour être si parfait tu le sais ça ? » Je lui tire la langue et attrape sa main, ne permettant à personne de réagir je le tire vers la sortie, pour s’éloigner, ayant deux pas d’avance je lève les yeux au ciel en lâchant. « Tu pourrais vraiment devenir connu avec cette voix. Si tu es aussi doué en chant qu’en danse je devrais peut-être être plus prudent à l’avenir. » Je m’arrête pour lui faire face, encadrant son visage entre mes mains pour ancrer mon regard profondément dans le sien. « Je t’aime chaton. »

Ce message a été posté Mer 3 Juin - 2:39

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Tenue ➦ Certains instants devraient durer une éternité, et plus encore si cela est possible. Être l'un contre l'autre, nos regards ne se quittant plus d'une seconde, un fin sourire aux lèvres avant que celles-ci n'épousent les siennes avec une douceur innée. Je me raccroche à lui comme si ma vie en dépendait, dévorant jusqu'à son âme pour ne l'avoir que pour moi. Il m'est vital, beaucoup plus qu'important. Sans lui, je ne pourrais plus respirer, je ne pourrais pas vivre. Ce baiser traduit énormément de chose, telle que la peur, l'envie, l'amour, la valeur. Je ne peux me délier de lui aussi facilement, les yeux clos et le coeur battant. Nos corps se rejoignent à nouveau, la chaleur de nos êtres se partageant comme un brasier qui prend doucement de l'ampleur et brûle tout sur son passage. Je l'aime. Je voudrais que cela soit imprimé en lettre capitale sur chaque photo, sur chaque cliché. à bout de souffle, nos lippes s'éloignent et l'air revient, reprenant notre contact visuel ardant et flamboyant. Une seconde séance ? Je pourrais même l'enchaîner maintenant, de suite, mais on doit récupérer les photos à l'extérieur de la cabine. Avant d'en arriver-là, je lui propose un nouveau jeu et une nouvelle occasion de m'entendre chanter. Je ne me pense pas exceptionnel mais j'adore cela, faire vibrer ma voix en rythme sur une mélodie.

Les photos en sa possession, il s'amuse à me les cacher en commentant vilement dans mon dos. Ce sale macaque, il ne perd rien pour attendre! Je voudrais voir le résultat de mon « ordre », l'admirer et en être fier. ça ne peut être que formidable à voir, mais aussi à garder secrètement pour soi. évidement, je ne compte pas les coller n'importe où... Qu'est-ce qu'il croit ? Je songe déjà à un endroit secret pour les cacher et les conserver en bon état. Mon idée ne semble pas lui déplaire et un large sourire se dessine sur mon visage quand il parle d'ordinateur. « Ce serait trop cool! » Autant ça, que son intention de les regarder tout le temps. Mon copain ne manque pas d'idée, ni de délire. Je ne voudrais pas être dans sa tête, sûrement pour ne pas me gâcher l'effet de surprise. Effectivement, on verra ça plus tard. J'hoche doucement ma tête pour acquiescer, laissant donc le sujet « photo » de côté pour le moment. On a tout notre temps pour cela, que ce soit aujourd'hui ou demain, ça ne changerait rien. Aussi impatient sommes-nous, faut savoir se fixer des limites pour ne pas sauter des étapes. Pour l'instant, nous sommes toujours en rendez-vous dans le centre ville, un peu trop loin de « chez nous ».

Proche l'un de l'autre, je souris à son baiser sur ma tempe et l'entraîne à travers la foule pour trouver un jeu correspondant à mes envies. Je me doute que cela existe, puisque j'ai déjà vu des jeux en magasin, sans pouvoir me les acheter. Il ne faut pas longtemps pour tomber sur un mini-karaoke, m'en approcher sans le lâcher, puis m'éloigner de mon copain pour rejoindre le centre de l'attention. Je me sens étrangement à ma place, un micro à la main et des paires de yeux posés sur moi. Je me sens... Important, bien, heureux. La musique démarre et mon regard se porte aussitôt vers Kyann, cherchant à lui faire passer le plus d'émotion possible, qu'il en soit submergé, envahit, écrasé. Comparé à la dernière dans le pédalo, cette fois-ci ma voix est accompagné par un son et elle résonne beaucoup mieux dans l'immensité de la foule. De plus, elle attire beaucoup plus de regard que le siens ou celui des poissons, ce n'est pas étonnant dans un lieu publique. Ma chanson terminé, je n'ai pas le temps de m'incliner pour remercier les spectateurs que Kyann est déjà proche de moi, sa main sur ma joue. Aaah~ De quoi il parle, au juste ? Je n'ai fait que chanter. L'agitation de la foule se calme aussitôt qu'il dépose ses lèvres sur les miennes, mes yeux s'écarquillant rapidement. Il m'embrasse devant autant de monde ? Je sais bien que je l'ai fait dans la rue tout à l'heure, mais je suis encore un peu gêné de me dévoiler à ce point. Mes joues prennent feu et ma tête s'abaisse un peu pour le regarder d'une façon « timide », mon fameux regard de chaton. Parfait ? Je ris, relevant mon visage. « Tu es incapable de me détester pour une quelconque raison, Kyann. » Je lui tire aussi la langue, me laissant tirer en dehors du cercle pour rejoindre la sortie. C'est étrange cette atmosphère entre nous, comme si c'est la première fois que je ressens un tel sentiment sans que je puisse y déposer un nom. « Justement... » J'aurai dû en discuter avec lui, mais ça ne m'est pas revenu à l'esprit avant... Maintenant. Pas le temps de poursuivre qu'il attrape mon visage entre ses mains, retrouvant ce contact entre nos orbes. « Je t'aime aussi, ouistiti. »

Je lui vole un nouveau baiser, paupières closes. Mon coeur pulse dans ma poitrine, insatisfait. Je dois lui demander pour ce qu'il appel « parfait », même si je ne suis pas plus doué que les idoles. Séparant nos lèvres, je recule d'un pas en déposant mes mains sur les siennes pour entrelacer nos doigts. « Kyann... ça te dérangerait si je devenais connu ? je veux dire ... Si je deviens une idole ? » ça semble fou dit comme ça! Mais avec les moyens d'aujourd'hui, ce n'est pas difficile. Je veux continuer à vivre mon rêve, autant avec lui qu'avec mes passions. Si mon père ne peut m'arrêter, alors j'aimerai m'ouvrir à toutes ses portes que j'ai laissé fermé jusqu'à présent.

Ce message a été posté Mer 3 Juin - 20:08

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Tenue ➦ On se laissé aller de nouveau à cette envie folle de nous embrasser, nous étions les mêmes, complètement fous avec se besoin de le montrer, je veux tout le temps le posséder, pas seulement sexuellement, mais je veux continuer à être le maitre de son cœur, de son âme, il tient le mien en otage et je ne compte pas m’aventurer à le récupérer, fier de le lui donner et de le laisser en faire bon usage. Mon petit ami est devenu ma priorité, dans mes pensées, comme dans ses quelques idées du futur qui pourrait me passer par l’esprit, Ji Hyuk est mon jardin d’Éden, mon paradis. Ses photos prises le prouvent par elles-mêmes, chaque baiser est rempli de sentiments, il me rend toujours plus avide avec le temps. En tout cas je comptais bien garder ses preuves là où mes yeux pourraient les observer, mais on aura tout le temps de regarder ça une fois rentré et Ji Hyuk voulait chanter, je l’avais déjà entendu, je sais qu’il est doué. Mais je ne me doutais pas qu’il le soit autant, après qu’il m’ait abandonné pour se mettre à sa place, il semblait aussi à l’aise que moi avec un ballon ou présentement avec un crayon ou une père de ciseaux, comme s’il c’était évident, je pouvais l’observer dans son regard, la musique venait à peine de commencer quand les gens ont commencé à se regrouper autour de nous, mais j’étais trop concentré à écouter sa voix et à le regarder. Je mangeais chacune de ses phrases, comme si une bulle c’était de nouveau mis en place, bien que je sache beaucoup de choses sur lui, il y en avait encore que je découvrais sans me douter qu’elle puisse tout changer.

Les applaudissements me ramenèrent sur terre quand mon petit copain eut fini sa chanson, mais possessif comme je le suis, il ne m’a pas fallu longtemps pour venir à ses côtés, oubliant les regards et les cris, qui de toute façon se tuent dès que mes lèvres entrèrent au contact des siennes. C’était osé, mais je ne voulais pas cacher qu’il m’appartenait, il me tue a petit feu, mon cœur bat encore et des frissons hérissés mes poils, je souris devant son regard, je sais que je le prends parfois au dépourvu, mais je n’arrive plus... Je ne veux plus jamais agir comme s’il n’était « rien » à mes yeux, je forcerais le monde à nous accepter. Il est tellement mignon quand il fait son timide, je me doute qu’il ne peut poser le regard sur la foule après ça, mais moi je n’ai aucun mal à le faire, bien que les gens soient surpris personne ne s’en va ou ne réagit, peut-être que je ne leur en laisse pas le temps, mais n’est-ce pas plutôt une bonne réaction ? J’avais esquissé un sourire a sa remarque, caressant sa joue encore un peu colorée, avant de rire doucement. « Tu as raison. » Finalement je le tire à l’extérieur, on en avait fini pour aujourd’hui, mais une chose me dis qu’ils se souviendront de nous a notre prochaine visite. Je ne sais pas vraiment quoi dire concernant son talent, mais il est doué, bien plus que je ne peux surement l’imaginer, je ne connais pas grand-chose dans ce domaine, j’ai toujours été plus sportif que musique ou idoles. Pour moi c’est un monde éloigné, mais les frissons que j’ai ressentis n’étaient pas simplement dus au fait que c’était mon petit ami. Sa voix, son regard, intérieurement je pense que je savais déjà qu’il était fait pour ça.

J’avais ce besoin de lui dire encore ses mots, de me déclarer à nouveau, c’était insuffisant, j’étais frustré de ne pouvoir lui dire à quel point je l’aimais, mais je continuerais de lui montrer, encore et toujours. Un nouveau baisé, je profitais de ce doux contact avant de sentir ses doigts entre les miens, le regard plutôt curieux de ce qu’il avait à me dire, ça se lisait sur son visage. Mon cœur a loupé un battement, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais peut-être était-ce une sorte d’appréhension devant ce projet ? Pourtant je le voyais suivre cette route, ce que cette voix me murmurer était devenu concret, Ji Hyuk était surement fait pour ça. Un doux sourire s’affiche sur mes lèvres, alors que mes yeux s’ancrent dans les siens, resserrant l’étreinte entre nos mains.

« Je t’en avais parlé l’autre jour, que tu étais ma petite star, honnêtement une part de moi est peut-être effrayé de perdre cette liberté qu’on vient enfin d’obtenir, mais je sais ce que c’est de ne pas pouvoir suivre son rêve. Je ne t’en empêcherai pas Ji Hyuk, tu as du talent même un inculte en la matière comme moi peut le voir ! Je serai fier de toi si tu veux suivre cette voie et je te soutiendrai toujours. Tu es mon petit ami et ça, même la célébrité ne pourra rien y changer. » Un nouveau sourire plus enthousiaste prend place sur mon visage alors que je le tire contre moi pour l’enlacer. « Je veux encore t’entendre chanter, je veux aussi te voir danser, même si je préfère les séances privées et que je ne serais peut-être pas capable de taire ma possessivité, je veux vraiment que tu fasses ce que tu veux sans hésiter, donc si tu deviens une parfaite idole, je deviendrai le parfait petit ami qui te soutiendra quoi qu'il arrive. Et qui sait, je pourrais devenir ton coiffeur personnel ! » Riant doucement, je m’écarte pour le regarder. « Mais avant tout on a encore la visite des parents. » Tirant la langue, histoire de remettre bien le sujet le plus « proche » sur le tapis.

Ce message a été posté Jeu 4 Juin - 4:15

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Nos idées sont assez loufoques, ou devrais-je dire, ses idées. Le coup du purikura vient de lui, je n'ai aucun mérite pour les photos, à part le baiser. J'ai mené la danse comme si c'était la dernière et je suis plus que satisfait du résultat. Nous sommes beaux, qui pourrait dire le contraire ? Sauf les homophobes, bien évidement. Je m'en fiche d'eux, d'eux tous même. Je suis heureux tel quel, avec mon copain, avec nos plaquettes haute en couleur, avec nos coeur qui bats la chamade à l'unisson. Je n'en demande pas plus pour être heureux, si ce n'est pouvoir garder éternellement cette malice entre nous, être toujours aussi complice. La séance photo faite, je voudrais chanter. Ce n'est pas une question de défi, mais juste de compenser mon impossibilité à danser par un domaine que je maîtrise aussi bien. Kyann est d'accord et j'en suis ravi à l'avance. Le chant est une partie existence et omniprésente dans ma vie, quoi que je fasse, je chante. Sous la douche, dans la rue, en faisant la cuisine ou le ménage, en travaillant, pour passer le temps. ça me réconforte, me soulage, m'apaise, me fait sourire comme pleurer. Je vis à travers ces deux choses depuis des années, depuis que je rêve éveillé. Ma voix n'a aucun mal à résonner dans les enceintes, ni même à toucher le coeur des gens. Je sens leurs regards, tandis que le miens scrute celui de mon copain. Ils peuvent bien chuchoter, applaudir, crier ou siffler, je ne vois que lui. Mon coeur se remplie d'une douce mélodie et je me sens léger comme sur du coton.

Ma chanson terminée, je regarde les gens applaudirent et montrer leur effervescence face à ma prestation. Je me sens plutôt gêné, même si j'aime ce genre d'attention. Ils aiment ma voix, ma façon de chanter, cela me donne du courage et je me sens pousser des ailes. Puis Kyann s'approche et j'ai la sensation de voir la vie en rose. Ses lèvres ont toujours ce goût sucré et raffiné, elles m'arrachant tellement de frisson que je pourrais mourir sur place. Qu'importe si les gens sont choqués, si certains s'en fichent ou si d'autres nous admirent. Je n'ai besoin que de mon copain pour être bien, pas de eux. J'ai l'air gaga par sa faute, mais j'assume de faire mon timide et mon petit animal tout mignon, avant de rire à nouveau comme si c'était normal. Je viens à peine de me livrer au monde entier, ce n'est pas pour me refermer à nouveau et de si tôt. La foule ne nous saute pas dessus pour nous injurier ou nous rabaisser, c'est une bonne chose non ? Ils ne disent rien non plus quand il caresse ma joue et que j'impose ma petite réalité sur le fait qu'il est incapable de me haïr. J'ai raison et je le sais. Abandonnant les spectateurs encore hébétés, Kyann m'éloigne d'eux pour quitter les arcanes. Je me suis bien amusé, c'est déjà ça. On dirait un gosse qui découvre le monde, prêt à faire son caprice pour y revenir. La prochaine fois, je pourrais les éblouir avec mes pas de danse! En attendant, ils garderont un souvenir spécial de nous, j'en suis certains. Au moins, Kyann peut observer ce monde dans lequel je vis, à défaut de pouvoir le faire avec le siens. Je veux parler du sport, du foot, des choses qu'il ne peut plus pratiquer depuis son accident. Je l'ai déjà vu dessiner et coiffer, puisqu'il le fait avec moi, mais jamais jouer au ballon... Et je ne pourrais sûrement jamais le voir.

Ma vie à Tokyo ne pourrait pas être meilleure, sauf sans mon père évidement. J'ai un copain qui m'aime et me le fait comprendre chaque seconde qui s'écoule, un projet d'avenir qui me motive à affronter le monde entier. Je suis « bien », réellement bien. Autant que je pourrais répéter ces mots encore et encore, jusqu'à les tatouer dans nos chaires. Je l'aime, c'est toujours plus évident à chaque fois. Pourtant... J'aimerai aborder un sujet délicat, un sujet qui pourrait ne pas lui plaire. Si je venais à devenir une idole, je serais éloigné de lui. Pire encore, j'aurai des fans, des milliers de regards, des messages ambiguës, parfois des gestes déplacés et désagréables. Je pèse le pour et le contre tous les jours, me posant des tonnes de question. Est-ce que ça vaut le coup ? Est-ce que je vais y arriver ? Devrais-je cacher ma relation et mon copain ? Quel genre de scandale pourrait encore me tomber dessus ? J'y songe depuis longtemps et j'hésite encore plus. Peut-être qu'en parler avec lui serait une bonne idée et que je pourrais enfin me décider ? Qui sait, sûrement.

Du talent. Il a peur de perdre cette nouvelle liberté mais ne tiens pas à étouffer mon rêve pour autant. Attendez, il est parfait là, non ? Son discourt me fait sourire comme un idiot, mes yeux lançant presque des étoiles et des coeurs. Il me soutient malgré ses craintes, ça me fait tellement plaisir de l'entendre parler, puis me prendre dans ses bras. Je niche mon visage contre son épaule, humant son parfum. Ce serait tellement bien d'être une idole, et d'avoir son petit ami comme coiffeur. Il me vend du rêve et je m'emporte aussi en décalant mon visage pour le voir. « Passons une audition ensemble! Enfin, postule plutôt... Mais je te remercie de me soutenir et d'être toujours là pour moi. » Je le serre aussitôt dans mes bras, replongeant mon visage dans son cou en cachant mon sourire amoureux. « Je ne veux pas être séparé de toi, jamais. Si cela cause des soucis dans notre couple, alors je laisserai tomber. Tu es plus important qu'une passion, Kyann. Je donnerai même ma voix pour toi, ou qu'importe quoi. » à mon tour, je m'écarte sans perdre mon sourire, hochant ma tête. « Oui, tu dois encore me présenter à ta famille. » Je me sens prêt et d'humeur à affronter ses parents, bien qu'ils ne me fassent pas peur. Au contraire, je suis impatient de les voir.

Ce message a été posté Ven 5 Juin - 18:15

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Tenue ➦ En toute honnêteté je n’avais pas réellement pensé qu'un jour Ji Hyuk voudrait devenir chanteur, une idole hein ? Je sais que c’est un rêve qu’il doit avoir depuis des années, quelqu’un qui aime autant chanter ou danser en ayant du talent mérite de tenter sa chance et je le soutiendrai toujours, même si le monde du showbiz est effrayant. Notre couple sera surement mit à dures épreuves, pas notre amour, mais il aura moins de temps et sera surement obligé à cacher notre relation, ce qui reviendrait à ce que nous faisions pour son père jusque-là. Pourtant je n’ai pas le droit malgré mes craintes de l’en empêcher, a l’heure actuelle j’aurais pu être un grand joueur de foot, célèbre et partir dans des pays pour disputer des matchs, mon rêve s'est arrêté violemment et je ne serai jamais celui qui brisera ses ailes, s’il m’en parle c’est qu’il a surement dû y réfléchir, peser le pour et le contre dans cette situation et si jusque-là il était enfermé dans une boîte a cause de son père, je veux le voir briller et assumer ses choix. Je l’aime quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse, je déteste l’idée que d'autres pourront fantasmer sur lui, réclamer son attention, lui sourire... le regarder, que sa vie soit mise à nu, qu’on doit faire attention aux paparazzi, intérieurement j’ai peur de cette vie qui est loin de coller à ma personnalité, je pourrais avouer au monde que je sors avec lui, peut-être même qu’il pourrait le dire dès le début pour facilité les choses et être accepter, l'honnêteté peut aussi attiré les gens. Haha... Je suis fort, si son père ne m’effraie pas, c’est aussi le cas avec le monde, la célébrité est un danger seulement quand on pense qu’elle va tout gâcher, je vais essayer de la regarder comme une alliée pour Ji Hyuk, un tremplin a ses besoins...

Le tenant dans mes bras, je n’ai besoin que de ça, l’avoir proche de moi, partager tout, être son soutient, son pilier et avoir le droit de l’aimer, je ne demande pas de l’enfermer dans notre maison à double tour pour le garder prisonnier du monde, je veux qu’il vive ses rêves, mais qu’il sache que je suis là, tant qu’il gardera ses sentiments je peux tout affronter. Aussi sentimental que ça puisse être, mon amour n’est pas une facette, un mensonge, pas une façon d’échapper à la solitude ou je ne sais quoi d’autre, mon amour est réel et vital, je l’aime vraiment, je l’aime maintenant et je l’aimerai tout le temps.

« Je ferai un piètre petit ami si je t’empêchais de faire ce que tu veux, peut-être que je devrai postuler en effet, mais je n’ai pas encore mon diplôme, je vais devoir attendre quelques années avant d’espérer me faire une place... Tu seras peut-être déjà une superstar à ce moment-là. » Je souris doucement le regardant avant de l’accueillir de nouveau contre moi, mes bras l’entourant amoureusement, je veux simplement le garder comme ça, l’entendre respirer, sentir son odeur, l’entendre parler, sentir battre son cœur. Je suis heureux de ces mots qu’il prononce, me rassurant doucement, peut-être que je suis égoïste, mais j’ai peur de ma possessivité, de ma jalousie, j’ai peur de ce que ça pourrait engendrer même si je sais me contrôler... Enfin. Dans tous les cas il calme mes doutes et je le serre plus fort encore.

« Merci... » C’est tout ce que je pouvais dire et qui résumer mes sentiments. J’étais touché et heureux, je veux pas le perdre ni être séparé de lui, je ne vois ma vie qu’à ses côtés et ça aussi ça ne changera jamais.

« Je veux simplement que tu n’aies pas de regret Ji Hyuk. On verra comment ça évoluera, mais je ferais de mon mieux pour ne pas te rendre la tâche difficile, même si je ne promets rien~ » Autant être honnête, c’est ma spécialité après tout. Nous écartant l’un de l’autre, pour pouvoir nous regarder, je voulais rendre notre relation officielle, je voulais tellement de choses, vivre avec lui comme un couple normal, la bénédiction de nos parents, je voulais juste avancer toujours plus tout en gardant ce bonheur au creux de mes mains.

« Rentrons, je commence à avoir faim. » Tirant la langue je viens l’embrasser, avant de reprendre sa main, entrelaçant nos doigts, je ne compte pas le lâcher. « Tu veux qu’on aille voir tes parents en premier ? » Qui sait, c’était eux les plus difficiles à convaincre, son père surtout que je devrai affronter.

Ce message a été posté Ven 5 Juin - 20:51

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Tenue ➦ Être une idole n'a jamais été un rêve d'enfance. Au départ, je ne dansais et ne chantais pas. C'est venu doucement en grandissant, souvent en chantant avec ma jumelle ou en dansant avec Dae Jun, puis c'est devenu une passion pour moi. En rentrant au collège, Min Ah disait que j'aurai de quoi faire une star plus tard, mais je lui disais toujours que ce serait impossible à cause de notre père. Sénateur, c'est cela qu'il désirait, pas idole. Du coup, je n'ai pas suffisamment nourri ce rêve comme l'aurait fait quelqu'un de libre, de normal. Au final, je suis devenu l'ombre de moi-même, jusqu'à trouver ma lumière. Aujourd'hui, c'est grâce à Kyann que je reprend ce rêve en main. J'ai déjà eu droit à des compliments, du soutiens, mais je n'y ai jamais réellement cru. Une fois en couple et amoureux, je me sens vraiment pousser des ailes. Au point de croire à ces mirages que je m'impose chaque jour de ma nouvelle existence. En contre partie, j'ai peur pour mon couple. La vie d'une idole n'est jamais de tout repos et n'importe qui connait les closes d'un contrat. Aucune relation publique, aucun flirt, aucun scandale. Chanter et danser, mais à quel prix ? Je me pose encore la question, hésitant sur mes choix. Je ne veux pas le priver à nouveau, ni lui imposer une vie qu'il n'appréciera pas. J'ai de plus en plus peur à l'idée de le voir s'éloigner, submergé par la foule, les fans, les paparazzis. C'est loin, peut-être même irréalisable, mais dès que j'y pense, je me retrouve face à des nouvelles frayeurs. Mon père est un cas important pour moi, devenir une idole en est un autre. Kyann pourra le supporter ? Que ferait-il si je devais voyager, bouger sans arrêt, vivre ailleurs ? ça me rend dingue, sans même y être. Si jamais je l'avoue dès le départ, personne ne pourra m'affirmer de mon erreur ou que cela soit une bonne chose. Rejet ou accord ? ça se jouera à pile ou face.

Je ne me suis jamais senti aussi libre et moi-même qu'avec mon copain. Kyann ne me retient pas, il ne m'emprisonne pas dans une cage en attendant quelque chose de moi. Nous vivons ensemble, sans nous imposer des limites pour autant. Je le savais déjà, pourtant je préfère parler avec lui, le sonder avant de prendre des réels décisions. ça m'aide à ne pas broyer du noir, ni à attendre que le temps passe sans rien faire. Nous sommes « un » et c'est avec lui que je veux tout partager, même mes rêves. « Je t'attendrais, Kyann. On passera nos auditions ensemble et je ne deviendrai pas une superstar avant que tu ne sois le meilleur coiffeur. » Je me le promet à moi-même, en attendant, je devrais faire un choix pour mes études. Dans cette étreinte, je peux profiter de sa chaleur et de son amour, souriant bêtement à autant d'attention. Les gens peuvent bien nous juger, ils ne seront jamais aussi parfait et heureux que nous. Je voudrais que cela reste ainsi, même si je dois gommer mes passions et mes rêves pour lui, pour notre relation. Ce serait beaucoup plus douloureux de le perdre, que d'arrêter la danse ou le chant. Rien que de le dire, je me sens plus léger et rassurer. Ce ne sera pas une décision encombrante, surtout pour nous.

Il me fait rire, et je ne cache pas mon grand sourire. Même s'il me rend la tâche difficile, je m'accrochais au mieux pour réussir ou allez le plus loin possible. « Je te fais confiance, Kyann. Juste un conseil si cela devait se produire, les gens ne seront pas un problème pour moi. Tu n'auras pas à être jaloux d'eux. » J'envisage déjà d'avoir des « fans », des filles partout autour de moi, à s'imaginer des choses, à être parfois extrême. Je ne suis pas encore une idole, ce n'est qu'un projet, mais il est toujours bien de se projeter dans l'avenir.

Si Kyann accepte mes rêves, je dois aussi prendre les siens en compte. Il voulait une relation officielle, nous l'avons eu. Il voudrait avancer les choses avec des présentations familiales, il les aura bientôt. Il désirerait vivre comme un couple normal et ensemble, nous l'aurons aussi. Ce n'est qu'une question de temps, de courage. à ses mots, j'hoche doucement ma tête pour approuver. « Oui, rentrons. Tu veux t'arrêter acheter quelque chose à manger ? » Je le questionne du regard, avant de lui rendre son baiser. Nous serons toujours liés quoi qu'il arrive, mains dans les mains, nos doigts entrelacés et nos paumes soudées. Mes parents ? Ma mine devient plus embarrassante et douteuse, baissant légèrement ma tête sans le lâcher des yeux. « Ils vivent à Séoul... C'est loin. » Les siens ne sont-ils pas à Tokyo ? Il faudrait prendre l'avion pour rencontrer mes parents, traverser un pays et l'océan même. Ce serait trop long, trop embêtant.

« Ce serait plus simple de rendre visite aux tiens d'abord, non ? Où vivent-ils ? » Je me sens un peu bête de poser une telle question, ne sachant pas grand chose sur ses parents. Ni où ils vivent, ni ce qu'ils font. Son frère semble habiter dans cette ville, alors je crois de même pour les autres membres de sa famille. Je n'en sais rien et ça devient un peu plus gênant. Et s'ils n'étaient pas ici avec leurs enfants ? En fait, je ne sais même pas comment ou pourquoi Kyann s'est retrouvé à Tokyo alors qu'il est clairement Coréen comme moi. Bonjour je m'embrouille. Mes joues se teignent de rouge et je dérive complètement mes pupilles vers le sol en me pinçant les lèvres. « Je ne sais même pas pourquoi tu es venu au Japon... Ni même ce que ton frère fait là ... Encore moins si toute ta famille a déménagé ici... Je ne sais pas beaucoup de chose sur toi. » Je boude tel un gamin, fronçant tristement les sourcils. Si je suis à Tokyo, c'était seulement pour fuir mon père en prétextant suivre des études, mais lui ?

Ce message a été posté Sam 6 Juin - 23:48

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Tenue ➦ Encore une fois, nous sommes jeunes, on rencontrera toujours des épreuves qui viendront se mettre sur notre route, mais parce que je n’ai aucun doute sur l’amour que je lui porte je suis prêt malgré mes craintes à toutes les affronter. Le poing levé, je ne reculerai jamais, je veux voir mon petit ami avancer, suivre ses rêves et profiter de cette vie qu’il a mise en pause pendant bien trop longtemps. Bien entendu devenir une idole c’est un rêve qui pourra s’avérer difficile, même si à mes yeux il est plus que talentueux, les auditions, les places sont chères et si on compte les entrainements, les voyages, les sorties, les réunions, les fans... On sera toujours sous tension, du moins on aura moins de temps pour nous et quand il rentrera enfin il sera trop fatigué pour profiter, mais... Je n’ai pas le droit de l’empêcher d’essayer, de foncer dans ce monde qui semble l’attirer. Quand je le vois faire face, me demander avec ses yeux mon avis, parler de ses projets, je suis heureux. Je veux qu’il continue de me parler de toutes ses choses qu’il doit penser, je veux faire partie de sa vie en longueur de journée. Je ne suis pas du genre à baisser les bras et je garderai la tête haute en l’encourageant dans ses choix, mais quoiqu’il arrive Ji Hyuk sera toujours à moi... Dès l’instant où il a réussi à prendre mon cœur il n’a pas eu d’autres choix que d’accepter cette vérité, qu’il devienne connu ou non, il restera mon chaton.

Puis devenir son coiffeur me permettrait de le suivre, d’aller avec lui où qu’il aille, d’être dans son équipe, peut-être que c’est dans cette voie-là que je me projetterai. Pour ça je vais devoir bosser encore plus pour être accepté, mais avoir un but est toujours un avantage pour allait au bout et atteindre ses objectifs. Il m’attendra hein ? Un sourire reconnaissant sur mes lèvres, c’est vrai qu’il n’a pas besoin de se lancer dès demain, on peut encore en parler et avancer dans cette optique en prenant notre temps. Cette chaleur nous liant, mes bras l’entourant amoureusement, je voudrai ne plus le lâcher, simplement le garder aux creux de mes bras sans cette étreinte chaleureuse.

« Je te fais confiance aussi Hyuk. Je ne ressens pas réellement de jalousie, parce que je crois en toi. Je suis simplement trop possessif, mais si tu atteins ton rêve, je ne serais pas un frein, je prendrais sur moi, du moment que tu reviens toujours dans mes bras. » Je souris encore une fois en caressant ses joues, ancrant mon regard droit dans le sien. Je l’aime tellement. Je propose alors de rentrer, cette journée m’a donné faim, je réfléchis un instant à sa question.

« Tu as envie de manger quelque chose en particulier ? On a déjà mangé sushi, donc dit moi ce qui te fait envie. Si c’était moi j’aimerais simplement un de tes délicieux repas~ mais on peut faire rapide si tu préfères. » J’avais déposé mes lèvres sur les siennes, partageant un doux baiser alors que nos doigts s’entrelaçaient, serrant un peu plus l’étreinte de nos paumes pour avancer. Je me demande s’il veut qu’on commence par rendre visite à mes parents ou au sien. J’aimerais convaincre son père, peut-être aussi parler de son rêve et de son changement d’orientation au niveau de ses études par la même occasion, quitte à faire l’effet d’une bombe pourquoi ne pas tout balancer d’un coup et voir ensuite comment calmer la tempête. Quand il me répond, mes pas s’arrêtent et je le regarde amusé, sans rien dire, je souris simplement alors qu’il continue de parler, je le trouve adorable c’est incroyable. Où vivent mes parents hein ? Je n’ai pas encore répondu que je peux lire l’embarras sur son visage, ses joues prenant des couleurs, je l’écoute de nouveau en me plantant devant lui, lui faisant face, j’attrape son menton pour le faire lever la tête, l’obligeant à me regarder dans les yeux, je brise mon silence.

« Ça tombe bien, on pourra faire d’une pierre deux coups. Mes parents vivent aussi à Séoul, donc on n'aura qu’à prendre l’avion ensemble pour y aller. » J’étais déjà impatient de voyager à ses côtés, mais je n’aimais pas quand Ji Hyuk pensait encore ne pas savoir grand-chose sur moi, c’est pourquoi j’attrape ses mains pour le tirer jusqu’à un banc se trouvant sur le côté de la route, le forçant à s’assoir dessus à côté de moi, je ne lâche pas mon emprise, caressant même ses doigts.

« Mon frère est venu faire des études à Tokyo quand j’étais encore footballeur, il a rencontré une femme et est devenu plutôt célèbre dans le monde de la mode, donc il s’est officiellement installé ici. Mes parents sont resté en Corée et si je suis venu à Tokyo c’est pour les laisser respirer. » Ça peut sembler bizarre dit ainsi, mais, je souris en reprenant. « J’ai aussi découvert d’autres passions et je voulais faire des études donc je suis venue pour ça aussi, ce n’est pas extraordinaire comme raison. Mais arrête de dire que tu ne sais rien sur moi chaton... » Je le ramène contre moi dans un seul geste mettant ses bras autour de moi. « Je ne suis pas quelqu’un de secret, tout ce que tu as besoin de savoir est devant toi, ça ne te suffit pas ? » Serrant mon étreinte, à mes yeux c’est celui qui me connaît le mieux, savoir si mes parents sont au Japon ou ailleurs est-ce vraiment un détail important à ses yeux ?

Ce message a été posté Dim 7 Juin - 11:24

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Tenue ➦ Idole, c'est le rêve de quelques jeunes à Tokyo. Dès qu'ils savent chanter et danser, ils nourrissent le désire d'être connu et célèbre. Ce n'est pas mon objectif principal, je tiens seulement à partager ma passion avec les gens, à redonner le sourire à ceux qui l'ont perdu, à changer les esprits, à faire plaisir, à partager ma voix. L'argent, la popularité, je m'en fiche. Je n'ai jamais voulu être démarqué et célèbre, cela me passe bien par dessus la tête. Ce serait même mieux de ne pas y être impliqué pour Kyann et moi, pour notre couple, pour nos sentiments. Pourtant, je sais très bien où mènera ce chemin si je me décide à le suivre. Un emploi du temps chargé, du repos en restriction, des visites de moins en moins possible. C'est cela qui me fait peur, être bouffé par mon boulot et ne plus pouvoir voir mon copain. Kyann doit connaître ce risque aussi, mais il ne m'empêche pas d'envisager un tel avenir. Pourrait-il y faire face avec moi, l'affronter, le surmonter ? Et si ça venait à briser des liens, qu'est-ce qu'on ferait ? Rien que d'y penser, je me braque davantage dans mes idéaux. Je ne veux pas détruire ce coeur que j'ai réussi à capturer, ni le rendre malheureux et encore moins qu'il me déteste. Si jamais la situation venait à dégénérer, je lâcherai prise pour lui.

Attendre, je peux le faire. Si cela nous permet d'être proche, ensemble, alors je peux attendre encore quelques années. Je l'aime beaucoup trop pour partir seul de mon côté, le devancer et ne pas l'attendre au final. Ce sera à deux, ou sans aucun des deux. Une promesse silencieuse entre nous, bercé dans les bras l'un de l'autre. Cette étreinte scellera mes paroles, nos échanges et j'en suis que plus rassuré. « Merci Kyann... Je reviendrais toujours vers toi, tu le sais bien. » Un sourire chaleureux s'incruste sur mon visage et je le regarde amoureusement. Mon coeur bat rapidement dans ma poitrine et je sens déjà mes joues se teinter et chauffer. à chaque fois c'est la même réaction, prouvant de mon humeur et de mon état. Je suis, et cela est le plus important à savoir sur moi.

La journée sortie porte à sa fin, et déjà nous pensons au repas du soir. Qu'est-ce qu'on pourrait bien manger ? Plat à emporter ? Aliment à cuisiner ? J'ai le temps pour confectionner un petit truc, si cela peut lui faire plaisir. « Je n'ai pas d'envie particulière, je te laisse choisir ce que tu veux! Mais allons plutôt acheter quelque chose à cuisiner ~ » Un simple clin d'oeil et je lui rend son baiser, sans lâcher sa main. Kyann se pose toujours les bonnes questions, à savoir quelle famille nous irons visiter en premier. La sienne ou la mienne ? En premier lieu, je juge la distance... Même si je suis complètement erroné sur celle-ci. Pour moi, les parents de Kyann vivent pas loin, au Japon, peut-être même à Tokyo. Alors je suppose aussitôt qu'il serait judicieux d'aller voir les miens après, quand l'occasion se présentera de partir à Séoul. Je suis loin de me douter que je suis dans le faux, loin du compte. à dire vrai, j'ignore où vivent ses parents, ce qu'ils peuvent faire dans la vie, ou quoi d'autre. ça me gêne, parce qu'il est mon petit ami et que je ne sais même pas ça.

Mes doutes reviennent rapidement au galop, et il suffit que Kyann relève mon menton pour que nos iris rentrent en contact. Il a du voir mon embarras et la couleur rouge de mon visage, quelle honte... Ah ? Ils vivent à Séoul ? Alors... J'étais complètement dans le faux ? Quel idiot! Je rougis deux fois plus en détournant les yeux, avant de revenir sur lui. « Je ne savais pas... Mais ce serait une bonne occasion et un gagne temps. » Une pierre deux coups, comme il dit. La seconde suivante, il me tire vers un banc après avoir attrapé mes mains. On dirait « confession intime », ça me perturbe quand la situation devient aussi sérieuse, ou que j'ai dit un truc pas très intelligent. Pour me rassurer, Kyann prend la parole et je l'écoute sans le couper une seule fois. Si je résume bien, son frère était déjà au Japon avant son accident, il a décidé de partir vers lui pour ne pas étouffer ses parents et pour suivre des études après s'être découvert des nouvelles passions. Je ne savais pas la moitié de tout ça, mais je peux souffler quand il me raconte et me prend dans ses bras.

« Je suis désolé ... J'aurai dû te poser la question directement. » Je le serre contre moi, enfouissant mon visage dans son cou. Ses paroles me touchent et je souris contre sa peau, soufflant doucement sur son épiderme. « C'est largement suffisant pour moi, Kyann. » Mes lèvres se déposent contre son cou, avant que je me recule pour défaire notre étreinte. « Je veux tout savoir sur toi, absolument tout. » Je viens taper doucement mon front contre le siens, gardant un échange visuel entre nous. Plus j'en sais sur lui, mieux je me sens avec lui. Les cases se remplissent, le lien s'endurcit et nos sentiments ne sont que plus précieux. Sur ce, je tapote son dos pour le relâcher complètement, me relever du banc et tendre ma main vers lui pour qu'il me suive. « Allons acheter à manger, je vais te cuisiner quelque chose ~ »

Ce message a été posté Lun 8 Juin - 14:17

Our first date! Oops it was a secret?
Feat JiKyann

Tenue ➦ Je suis content que Ji Hyuk s’ouvre doucement à cette vie en prenant en compte ses propres choix, ses propres envies. Je veux le voir heureux et épanoui dans ce qu’il fait, ne faisant jamais les choses à moitié, il se pose beaucoup de questions et a souvent peur de franchir les étapes, mais il a grandi, évoluer depuis que je le connais. Nos sentiments, notre amour donne l’envie de se surpasser, de ne rien regretter, son père est peut-être encore un obstacle, mais bientôt on lui fera face ensemble comme nous l’avion fait avec mon frère ou avec les gens. Cette histoire de célébrité bien sur qu’elle me donne matière à m’inquiéter, mais je ne pense pas à ce qui pourrait arriver profitant de l’instant présent, je veux rester à ses côtés. Qu’il soit connu ou non, je veux être le pilier sur lequel il s’appuiera, celui qui l’attendra et vers qui il reviendra à chaque fois, je veux lui ouvrir mes bras et qu’il soit pour toujours à moi. Je suis possessif, je n’aime déjà pas savoir les regards qu’on pose sur lui lorsqu’il travaille dans sa boîte, alors si le monde le connaît je pourrais avoir du mal à gérer... Mais je le ferai, je ne suis pas du genre à douter et je veux qu’il fasse ce qui lui plaît sans jamais lui couper l’herbe sous les pieds, je l’aime, je l’aime plus qu’il est possible de l’imaginer, mais c’est cet amour qui me permet de ne pas le tenir prisonnier et l’empêcher de s’envoler. Je suis sûr que s'il m’était possible de jouer de nouveau au football il accepterait mes déplacements et peut-être même qu’il m’aurait suivi... Même si ce n’est plus d’actualité et qu’en parler ne pourrait rien y changer, ma passion actuelle et mes domaines d’apprentissage pourraient me permettre de rester à ses côtés, de l’accompagner dans son rêve en était présent tout le temps. Mais il va falloir bosser, autant lui que moi et heureusement nous sommes jeunes, on a encore le temps.

Maintenant que nous avons abordé ce sujet il est temps de rentrer, je veux pouvoir manger un de ses plats cuisinés, j’aime ça, mais je sais qu’il ne doit pas avoir envie tout le temps de se mettre aux fourneaux donc je lui laisse le choix, s’il veut qu’on prenne à emporter ça me va. Mais mon petit ami est parfait et finalement on va acheter quelques ingrédients pour cuisiner. L’embrassant amoureusement, je ne peux définitivement pas me passer de lui, je ne le pourrais jamais. Tenant sa main j’approuve d’un hochement de la tête avant de nous mettre en route. Mais j’ai posé une question qui finit par pousser mon petit ami à l’embarras, il est mignon... Tellement. Il y a des choses que je ne sais pas sur lui non plus, nous avons toute la vie pour les découvrir, alors je ne m’inquiète pas. Savoir si mes parents vivent ici ou ailleurs, cela n’est qu’un détail, mais je vois bien que cela tracasse mon amant. On aura qu’à faire un voyage bientôt pour aller les saluer, de cette manière on aura plus de question à poser, seulement à foncer. Mais je veux mettre les choses au clair devant ses questions, devant cette expression qui en dit long. Je me fiche de devoir m’isoler pendant une heure sur un banc pour le rassurer, je ne veux pas qu’il pense encore qu’il ne connaît rien de moi, je suis son copain, son petit ami, l’homme de sa vie, il en connaît plus sur moi qu’il ne le croit et savoir où vivent mes parents ou qui ils sont, ce n’est qu’un détail qu’il découvrira très rapidement. Comme toujours j’entame le sujet facilement en disant ce qu’il semble vouloir savoir, nourrissant ses connaissances sur moi tout en le prenant dans mes bras.

« Fais de la prochaine fois, quand tu veux savoir quelque chose demande-moi Hyuk. » Un simple sourire dans cette étreinte. Aujourd’hui nous avons passé une étape, je n’aurais plus à faire semblant d’être un de ses amis, plus à me retenir d’attraper sa main, ni de l’embrasser ou de simplement le toucher, le regarder. Je suis comblé depuis que je suis avec lui et ça n’est pas prêt de changer. Finalement notre étreinte est « brisée » pour pouvoir reprendre où on en était, à savoir le manger. Je souris en attrapant sa main qu’il tend vers moi pour de nouveau entrelacer nos doigts.

« Tu sais déjà ce que tu vas préparer ? Tu n’es pas trop fatigué ? » Je le tire contre moi pour passer mon bras autour de son cou et attraper le sien pour qu’il le passe dans mon dos.

« Faisons un truc simple et rapide, peut-être que je pourrais t’aider... Un peu. » Je ris doucement, il savait très bien a quel point j’étais inutile en cuisine, m’enfin...

Ce message a été posté Lun 8 Juin - 18:23

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Feat JiKyann

Tenue ➦ Si je venais à devenir une idole, ce serait difficile pour Kyann de monter sur scène pour me kidnapper et m'éloigner du publique. Dans ma boite, il peut me tenir à l'écart des regards, marquer sa propriété et sa dominance, mais si je me retrouve sur une scène face à des gens, il ne pourra rien faire contre eux. Cette comparaison m'amuse et je m'imagine déjà à devoir le rassurer discrètement, sans que personne ne se doute de rien. Les situations risquent d'être compliquées, mais je ne veux pas qu'il doute de moi pour autant. Si une fan devrait s'approcher trop proche de moi, je voudrais qu'il me fasse entièrement confiance au point de se dire qu'une main perdue ne voudra jamais les siennes. Pour l'instant, nous ne sommes pas là. Ce sujet est même très, très éloigné. D'ici que mon rêve se réalise ou que je puisse le concrétiser, d'autres événements passeront et renforceront nos liens. Puis, s'il aurait pu reprendre le foot et partir jouer dans différents pays, je l'aurai accepté sans mal. Quitte à rester à la maison pour l'attendre ou même à le suivre à l'autre bout du monde. Il ne m'impose pas de barreau, alors je ne pourrais l'enfermer non plus. Nous sommes unis pour la vie, mais pas prisonnier l'un de l'autre. Chacun possède sa liberté, ses choix de mouvement, ses envies et ses désires. Je ne retiendrais pas Kyann s'il veut bouger, je ne l'empêcherais jamais de vivre. Le sujet est mit au clair et je me sens soulagé d'en avoir discuté avec lui. Du positif, c'est toujours bien à prendre.

Cela fait, nous pouvons revenir sur notre journée qui touche doucement à sa fin. Après le bar à sushi, le cinéma et les arcades, nous pouvons programmer la prochaine étape qui se passera au calme dans l'un de nos appartements. Cuisiner ne me dérange pas, même si parfois je n'ai pas d'idée et préfère commander un repas rapide, puis je sais que mon copain adore mes plats, c'est motivant pour le faire au possible. Finalement, la conversation peut continuer tranquillement et je me rends rapidement compte que je ne sais pas où vivent ses parents. C'est important pour moi, quand même. Je me dis son petit ami, mais je ne suis même pas foutu de situer l'habitat de sa famille. C'est embarrassant, au point que je ne sais que faire, ni comment réagir. à chaque fois, Kyann doit prendre sur lui pour m'expliquer les choses lentement, à l'écart du monde pour que cela passe mieux. Ce ne sont que des détails, cela se réglera avec le temps... Mais quand même. C'est important de savoir ce genre de truc l'un sur l'autre. Combien il a de frère et soeur ? S'il possède des animaux de compagnie ? Si ses parents sont toujours ensemble ? Depuis combien de temps s'aiment-ils ? Je suis curieux, je veux absolument tout savoir sur lui, sur eux. Plus j'en sais, plus je pourrais me sentir en famille avec eux, moi aussi.

Mon copain répond donc à mes questions et je peux noter ses paroles dans un coin de ma tête. Sa famille ne doit pas être très loin de la mienne... C'est étrange de raisonner ainsi, surtout quand ils pourraient même se connaitre. Arf, quoi que non. Je ne veux pas que ses parents connaissent mon père, ni sa réputation de sénateur, d'homme de pouvoir, etc. Finalement, je préfère qu'ils vivent dans des quartiers très éloignés. J'en reviens rapidement à mon amant, souriant à sa remarque. Je n'ai qu'à lui demander et je saurais. Là encore, je suis fixé. Faut juste que ça rentre dans ma tête et que ça y reste bien imprimé. Après une étreinte et quelques mots échangés, nous pouvons reprendre nos distances pour réfléchir ensemble au repas du soir. J'ai l'impression d'être une mère qui se pose toujours la question, du matin au soir.

Deux questions bien différente. Je réfléchis rapidement, avant de secouer négativement ma tête. « Je ne sais pas, mais j'ai suffisamment de force pour te préparer un truc. » Je souris en sentant son bras autour de mon cou, le miens se retrouvant dans son dos. J'agrippe aussitôt son vêtement entre mes doigts, me serrant contre lui sans perdre mon rictus euphorique. « Bonne idée! » Je tourne mon visage vers lui en sentant mes lèvres se tirer toujours plus. Un truc simple et facile, j'ai mon idée! Rapidement, je l'embrasse sur la joue et manque de sautiller sur place, oubliant mes reins. « Je vais t'apprendre à cuisiner ! Une omelette ? » Omuraisu, si je me souviens bien du nom. Depuis le temps que je vis ici, je m'intéresse seulement depuis peu aux recettes Japonaise.

« J'ai du riz chez moi, il faudrait acheter du poulet et des oignons... Et quelques légumes aussi! Je dois avoir du ketchup dans mon frigo aussi~ » Une pile humaine, je me sens d'un coup en forme. Parler nourriture, cuisine, ça me requinque d'un coup. J'ai déjà hâte de rentrer à la maison et de préparer quelque chose avec lui. Expliquer, montrer, il va vite devenir un copain parfait en tout point.

Ce message a été posté Mar 9 Juin - 23:17

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Tenue ➦ Encore une fois nous ne savons pas de quoi est fait le futur, comment cela évoluera et si les projets se concrétiseront, bien que je sois positif et optimiste, mon expérience me pousse toujours à dire « on verra » il faut vivre ses rêves, mais savoir aussi que les choses ne sont pas toujours faciles, le mien m’a été arraché et celui de Ji Hyuk risque d’être compliqué, mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer, pour ne pas tout tenter, pour ne pas le réaliser. Tant que mon petit ami reste tel qu’il est et ne se fait pas bouffer par la popularité et la célébrité qu’il pourrait un jour avoir, je suis heureux de l’aider comme je peux et de le soutenir sans jamais l’abandonner.

Suite à cela mon amant semble se poser beaucoup de questions, où vivent mes parents, que font-ils, toutes ses choses qu’il peut apprendre quand il les rencontrera, je veux qu’il soit curieux sur moi et ma vie, mais je veux pas que les choses qu’il ignore encore le pousse à penser qu’il ne sait rien sur moi. À ce jour il est celui qui me connaît le mieux et ça ne fera que se confirmer avec le temps, je ne suis pas très cachotier, certes je ne parle pas de ma blessure, quand j’ai mal ou parfois quand je veux jouer au foot en parlant avec Shota sachant très bien que je n’en serai jamais plus capable. Les seuls choses que j’évite sont lié à mon accident, mais c’est simplement parce qu’il n’y a rien à dire dessus, c’est du passé, un passé avec lequel je dois vivre quotidiennement tout simplement. Cependant, quoiqu’il puisse me demander je répondrai, je ne veux rien lui cacher, je veux le rassurer, qu’il arrête de se questionner, tout est ok. J’aime le garder dans mes bras, sentir sa chaleur contre moi, ses lèvres sur ma peau, ses baisers doux échangés. Notre relation est parfaite et je ne veux rien changer, je veux juste continuer à l’aimer encore et encore à jamais, telle une promesse silencieuse que je lui fais, on n'avance pas à pas, la rencontre des parents, officialisé notre relation, je n’ai pas peur et au contraire, je suis impatient. Même de faire face à son père, je veux lui tenir tête et lui faire comprendre que le monde évolue, qu’il n’a pas un petit soldat à ses ordres, mais un fils à qui il doit rendre sa liberté.

Mais pour le moment on laisse ça de côté, j’ai faim et je me demande si Ji Hyuk a déjà des idées sur ce qu’on pourrait manger, bien sûr je sais aussi que cette journée a dû l’épuiser, si j’ai dormi un peu dans le cinéma pour quitter mon état d’ivresse et reprendre des forces, ce n’est pas son cas et... étrangement plus les minutes passent et plus j’ai l’impression que notre union était un rêve, je ris à cette pensée sachant très bien que ce n’est pas le cas, mais on a continué la journée en parlant avec mon frère, s’amusant, prenant des photos, s’embrassant devant les gens, tellement de choses se sont passé en si peut de temps. Mais je suis comblé, je n’oublierai clairement pas cette journée. Mon bras autour de son cou, le sien s’agrippant à mon vêtement, on est amoureux et on ne le cache pas, peu importe qui pourrait nous voir, je ne veux plus le lâcher, le garder simplement contre moi. Je souris donc à sa réponse tandis que je m’imagine entrain d’essayer de l’aider, je ne suis pas vraiment gérable dans une cuisine, mais j’ai envie de tester et de le faire avec lui. Sentant ses lèvres sur ma joue, mon sourire s’élargit et je le regarde, il semble bien motivé tout a coup, mais il est adorable, je peux pas lui résister. Puis le verdict tombe.

« Oh cool ! Ça devrait pas être compliqué... Enfin je ne casse pas les œufs je te préviens... sinon ça va crunch-grunch dans la bouche... » Je n’étais certes pas chiant en nourriture, mais de là à manger des coquilles... Voilà quoi. Je lui tire la langue et hoche la tête suite à ses nouvelles paroles.

« Okay, on passe vite à la supérette et on rentre~ » Je l’observe un instant sans que mon expression ne change.

« Allons en Corée ce weekend bébé. » Malgré mon sourire j’étais sérieux, j’avais l’argent et j’étais trop impatient, plus vite ce sera fait, plus vite on pourra organiser de nouveaux projets, comme celui de vivre ensemble par exemple...

Ce message a été posté Mer 10 Juin - 19:26

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Tenue ➦ C'est idiot, mais ce genre de chose est importante à mes yeux. Il est mon copain, la personne qui m'accompagnera loin dans la vie. Je ne veux que rien ne m'échappe, je veux tout savoir de lui. Kyann ne s'en fait pas, il attends sûrement le moment venu pour savoir les bonnes choses, mais moi... Moi, je suis trop têtu et emmerdant. J'aime savoir à l'avance et ne pas me sentir idiot quand j'aborde le sujet. Avec ses parents, j'ai eu l'air stupide et ignare. En même temps, je n'ai pas plus réfléchis en parlant, supposant aussitôt la facilité. Kyann me reprend, me rassure et je tente de relativiser en me disant que ce n'est rien, que la prochaine fois je poserais directement la question. Je devrais faire une séance question-réponse avec lui, pour en apprendre encore plus. Mieux encore, jouer à ce jeu « je n'ai jamais » pour en savoir davantage, sans gage ni alcool, bien évidement. Le sujet clos, je me réconforte dans ses bras et embrasse sa peau à la moindre occasion. Cette distance me rassure, je me sens à l'abri contre lui, comme si personne ne pouvait m'atteindre dans cette étreinte. Pourtant, je dois bien me séparer de lui. Nous ne pouvons pas passer la soirée ici, dans les bras l'un de l'autre, puis j'ai envie de rentrer moi aussi. Je suis épuisé par cette journée et je crains que mon corps ne suive pas jusqu'au bout. Au moins, notre rendez-vous a été parfait et sans encombre! J'ai pu rencontrer son frère, avouer notre situation et ouvrir les portes qui restaient indéniablement fermées. Tant mieux, un poids en moins sur mes épaules.

L'un contre l'autre, nous pouvons discuter nourriture et repas, tel un couple. Je m'imagine déjà à la maison, aux fourneaux, avec son aide. Oui, oui, son aide. Kyann est nul en cuisine, je ne lui confierais jamais une casserole, mais pour une fois... J'aimerai lui apprendre deux ou trois trucs. S'il sait faire des choses, ce serait cool! Qui sait, un jour il me préparera un dîner aux chandelles en amoureux ~ Ouais bon, je vais un peu loin. Un café au lit, ce serait pas mal pour commencer. Qu'importe, j'efface ces idées de ma tête pour en revenir à nous, embrassant aussitôt sa joue avec enthousiasme. ça me fait plaisir de cuisiner avec lui, il ne peut même s'imaginer à quel point je suis content! J'ai même des idées à revendre, bien qu'elle ne soit sûrement pas attrayante pour mon copain et sa capacité à ne pas savoir casser un oeuf. Je prends sur moi, vraiment. « Kyann, tu es désespérant. » Lui fis-je remarqué avec une tête ahuri. « Je vais t'apprendre à casser un oeuf, tu vas voir. » J'en fais la promesse ! Kyann ne peut pas continuer comme ça, surtout pour un oeuf quoi.

Je me retiens de lui mordre sa langue, roulant des yeux. Programme fait! D'abord la supérette, après l'appartement. J'approuve une nouvelle fois avec le sourire, m'apprêtant à marcher pour trouver une supérette, mais... Kyann a le don pour m'arrêter dans mon élan et me faire hésiter. Ce weekend ? Aussi vite ? Je suis prit au dépourvu, perdant un peu mon sourire. « Ce weekend là ? » Question débile, évidement ce weekend là. Par tout les moyens, je tente de reprendre mon sourire et de regarder mon petit ami dans les yeux. « D'accord, allons-y ce weekend, yeobo. » Même si je stresse à l'avance. ça va me rendre dingue, je le sens venir.

Je me décolle légèrement de lui, retirant son bras pour attraper sa main et le tirer avec moi dans la rue. Plus vite nous nous rendons à la supérette, plus vite nous rentrerons. Je ne perds pas de temps pour trouver un commerce et y entrer, cherchant précisément de quoi cuisiner une omelette japonaise. En même temps, j'essaye de me sortir l'angoisse qui grandit dans ma tête. D'ici quelques jours, je serais face à mon père... Face à mon cauchemar. J'ai peur, au point que je ne sais même plus ce que je suis venu cherché dans ce magasin, restant idiot devant un rayon. Qu'est-ce que je voulais, déjà ? Des légumes, non ? Je ne sais plus... Je cogite trop.

Ce message a été posté Mar 16 Juin - 5:55

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Tenue ➦ Il suffit parfois de peu pour être heureux, comme quoi les dessins animés de notre enfance ne sont pas toujours idiots et que Baloo avait bien raison. Si certains on besoin d’être les maitres du monde et d’avoir l’argent, le pouvoir, la reconnaissance et le respect, moi il me suffit d’avoir mon petit ami à mes côtés, un toit pour nous abriter, assez d’argent pour manger et des feuilles pour dessiner, je suis comblé simplement en le prenant dans mes bras, le voir sourire, le voir rougir, sentir tous ses sentiments présents qui nous unissent, cela n’a aucun prix, ce n’est pas à vendre non plus. Mais les questions sont posées, les réponses données et maintenant il est temps de rentrer, on parle de nourriture pour changer ! Mais j’ai faim et j’adore quand Ji Hyuk me prépare un plat, au final si on oublie cette rencontre d’inconnus au parc, c’est sa cuisine qui nous a rapidement rapprochés. Je boude un peu, grommelant doucement en l’entendant se moquer de moi, je suis désolé d’être désespérant, c’est ce que j’avais envie de dire ! Mais ce n’est pas ma faute si personne ne m’a appris et si je ne suis pas doué... J’ai d'autres qualités ! Haha. Oui je pourrais surement mourir de faim si j’étais laissé a l’abandon, mais heureusement Ji Hyuk semble prendre pour mission de m’instruire sur deux ou trois trucs.

« Ne le regrette pas ! Je pourrais vraiment déclencher la Troisième guerre mondiale avec des coquilles je suis sûr. » Je ris simplement en imaginant l’appartement devenir un vrai champs de batailles avec du jaune partout et pourquoi pas des petits poussins mutants qui en sortiraient ! Oui je délire. Mais bien que notre programme soit fait pour le reste de la soirée, je ne peux m’empêcher de remettre sur le tapis la rencontre avec nos parents, je ne veux pas que cela s’éternise, je veux être libre et affronter simplement ce qui est encore un sujet qui pourrait tracasser mon amant. Ce weekend on ira en Corée et on les rencontrera tour à tour. Je me doute que ma phrase fait l’effet d’une bombe pour Ji Hyuk, il n'est peut-être pas prêt, peut-être qu’il a peur, peut-être aussi que je presse les choses, mais si je ne le fais pas et qu’on attend, rien n’avancera. On assume notre relation, c’est maintenant qu’il faut foncer et garder la tête levée. Fier de s’aimer, fier d’être ensemble, je veux leur montrer notre relation et qu’ils acceptent nos sentiments. Je souris à sa question, il le sait très bien, mais il panique et je resserre l’étreinte de nos doigts pour le rassurer. Qu’il me regarde, qu’il me fasse confiance, qu’il croit en nous. Les doutes ne servent à rien, plus maintenant. Je hoche la tête a sa nouvelle réponse.

« Très bien, je réserverai les billets en rentrant. » Comme ça ce sera officiel. On arrive dans la supérette et j’observe mon copain qui semble totalement perdu, je souffle pour me placer devant lui et tapoter ses joues, seuls dans les rayons, je le regarde dans les yeux avant de caresser sa joue et l’embrasser sans un mot, ma main posée dans sa nuque je sens qu’il va se prendre la tête et ce n’est pas le but, je veux qu’il se calme, une fois que ce sera passer ce sera une liberté pour nous, n’est-ce pas mieux de l’affronter rapidement ? Je souris toujours silencieux, avant de reprendre sa main et de le tirer dans le bon rayon, légumes, oignons, poulet c’est ce qu’il a dit pas vrai ? Je ne sais pas ce qu’il veut, donc une fois devant les produits en question je le lâche.

« Prends ce qu’il faut, je vais chercher des boissons. » Un doux sourire je m’éloigne pour prendre un pack de canette et des bouteilles de jus de fruits avant de chercher Ji Hyuk, il devrait être pas loin de là où je l’ai laissé. Le voyant près de la caisse, je m’approche de lui me posant derrière et dépose mes lèvres dans son cou découvert alors qu’il n’avait pas dû me voir arriver, héhé, je tire la langue fière de moi.

« Tu as pris tout ce qu’il fallait ? » On va pouvoir rentrer !

Ce message a été posté Mer 17 Juin - 2:44

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Tenue ➦ Je ne suis sûrement pas le meilleur cuisiner au monde, mais je ferais n'importe quoi pour combler mon copain et son estomac. Dès l'instant où il gargouille, je sais qu'il quémande de la nourriture et que je dois l'aider. J'ai l'impression que Kyann n'est jamais seul avec sa faim grandissante. Il doit bien s'entendre avec son ventre, en tout cas. Toujours à se plaindre, mais pas foutu de savoir cuire un oeuf. L'expression prend tout son sens avec lui, et je m'en moque un peu. Nous ne sommes plus à ça près, non ? Je peux bien rire de son incapacité à savoir cuisiner, même si je vais devoir lui apprendre deux trois astuces. Si je venais à ne pas être là, Kyann devra se débrouiller seul. Je ne veux pas le retrouver à moitié mort de faim, seulement parce que sa casserole aurait eu raison de lui. Il sait manier des ciseaux et un crayon, pourquoi pas des baguettes et une poêle ? Il n'a rien de compliqué à mettre de l'huile sur le feu et faire revenir quelque truc sur le gaz. Encore une fois, nous avons des choses à apprendre de l'autre. « Si je meurs étouffer par une coquille d'oeuf, ce serait ridicule non ? » J'imagine déjà l'écriteau sur ma tombe... C'est complètement débile, même! Pourtant, je reste têtu et borné sur mon idée de lui apprendre à casser des oeufs. Ce n'est pas la mer à boire non plus.

Je n'aurai jamais cru que la situation puisse évoluer aussi vite. Quelques jours seulement nous sépare de l'inévitable... La rencontre entre nos parents. Mon cerveau se déconnecte doucement, perdant le fil des événements. Séoul, la famille, dans un week-end. Il ne retient que cela et se met en mode « warning » pour me prévenir du danger. Je n'ose imaginer la scène, surtout pas face à mon père. Qu'est-ce que je devrais faire ? Refuser ? Repousser l'échéance ? à quoi bon... Plus vite on y passe, mieux ce sera. ça ne m'empêche pas d'être anxieux et subitement troublé par la nouvelle. Kyann doit s'y attendre. Je fuis le passé et mes responsabilités depuis plusieurs mois, alors me rejeter dedans ne doit pas me faire tant plaisir, en fin de compte. Dans quelques jours seulement... Je sens mon coeur s'affoler, même si j'accepte le deal et hoche doucement ma tête. C'est rapidement, et cela ne me rassure pas pour autant.

C'est dure de garder la tête sur les épaules quand les choses deviennent trop compliqué. J'en perds le sens de mon orientation, au point d'être perdu dans une supérette. La surface n'est pas grande, ça n'empêche que je ne sais même plus ce que je fais dans ce rayon là. Rapidement, Kyann se pointe devant moi et me bloque dans mon élan de perdition, ses mains tapotant mes joues pour me ramener à la réalité. Je cligne plusieurs fois des yeux, avant qu'il ne m'embrasse et que je ferme mes paupières pour profiter de ce contact. Je me prends la tête, c'est vrai. Je réfléchi beaucoup pour rien, alors que je devrais juste foncer tête baissée. Après, nous serons libre et tranquille, si jamais tout se passe bien. Finalement, C'est mon petit ami qui me ramène dans le bon rayon et je souris doucement en regardant les produits qu'il nous faut. « D'accord, je fais vite. » Et je m'occupe de prendre des sachets pour y emballer quelques légumes nécessaires à ma recette. Il ne m'en faut pas beaucoup, juste assez pour deux personnes.

Mes courses en main, je me dirige vers la caisse la plus proche et attends patiemment son retour. J'observe simplement les caissières, en silence, avant de sursauter en sentant ses lèvres dans mon cou. Il est fou! J'ai eu peur sur le coup... « Oui.. Idiot. » Je fais la moue en fronçant à peine mes sourcils, me rapprochant du tapis pour y déposer mes sachets et attendre qu'il fasse de même. Les courses payées, je file vers la sortie et l'attends dehors, mon sachet entre les doigts. Ceci fait, nous pouvons retourner à la maison.

Ce message a été posté Mer 17 Juin - 5:16

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Tenue ➦ Sérieux qui a inventé les œufs ? Pourquoi casser les coquilles ? Les humains auraient simplement dû apprendre à les manger ça aurait facilité bien des problèmes, quand je dis que je ne suis pas doué je sais très bien à quel point, je n’ai pas besoin de dessin, mais je n’y peux rien. Je me nourrissais de pain avant que mon petit entre dans ma vie, alors n’est-ce pas la preuve que je n’ai aucun talent ? Pourtant quand il me dit qu’il veut m’apprendre une partie de moi est impatiente alors que l’autre craint le pire... Je ne sais pas trop ce que ça va donner, mais à la réflexion de Ji Hyuk je grimace automatiquement, c’est frustrant. « Ce n'est pas marrant ! Je n’ai aucune envie de te tuer parce que je suis un boulet. » C’est vrai quoi ! Enfin qui ne tente rien n’a rien, on verra bien. Pour l’instant on doit encore acheter tout ce qu’il faut et finalement je relace un sujet qui semble avoir totalement désorienté mon amant, j’aurai dû m’en douter, pourtant je suis content de l’avoir fait. Je veux me débarrasser de ses barrières imposer, même si on a annoncé notre liberté je sais qu’il sera coincé dans l’ombre de son père, même s’il n’en a pas conscience, c’est un peu différent de mon expérience, mais au final on n’échappe pas aux situations sans leur faire face. J’ai fui ma tristesse et elle m’a rattrapé, je veux qu’il ne soit plus tiraillé et que son bonheur soit complet, n'est-ce pas le plus grand souhait qu’on puisse espérer pour la personne aimée ?

Je le soutiendrai comme toujours, comme un contrat invisible nous liant, je resterai à ses côtés jusqu’à ce que la mort nous sépare... Et encore. Il se perd dans les rayons ne sachant même plus ce qu’il fait ici, je finis par venir me positionner devant lui pour qu’ils réagissent avant de l’embrasser, comme la belle au bois dormant je veux le réveiller avec un baiser, lui rappeler que je suis à ses côtés et qu’il n’a aucune raison de se torturer. Je le guide jusqu’au bon endroit pour le quitter afin de prendre quelques trucs de mon côté, revenant à la caisse où je le retrouve, je souris en m’approchant donc de lui sans m’inquiéter des regards surpris ou interrogateurs, ils peuvent bien nous juger, ce n’est qu’un petit baiser dans son cou pour annoncer ma présence et parce que accessoirement j’aime tellement le surprendre. Sa réaction est adorable et même sa réponse à ma question, je viens souffler à son oreille avant que notre tour arrive. « Ne fais pas ton timide pour si peu après tout ce qu’on a fait. » Je le taquine, lui tirant la langue, je pense qu’à travers mon comportement qui est tout de même habituel, je veux qu’il oublie un instant ce qu’on va devoir affronter, je suis prêt et j’aimerai qu’il le soit aussi, mais je ne peux pas le forcer, Juste lui rappeler que dans cette histoire on est deux et on le sera toujours. On paye nos courses, je souris à la caissière, je ne dis rien, elle a qu’à laisser son imagination faire le reste, sortant de l’épicerie, tenant le sac avec les bouteilles j’attrape avec ma main libre celle de mon petit ami, marchant lentement au centre de la ruelle nous conduisant jusqu’à notre bâtiment je m’arrête un instant avant de croiser le regarde de Ji Hyuk, un sourire aux lèvres je prends mon inspiration et gueule simplement sans aucune hésitation.

« JE T’ AIME KWON JI HYUK ! » Que le monde m’entende, qu’ils m’entendent... Je ne veux plus le cacher. Je suis un idiot égoïste et insouciant, mais en quoi ai-je tort de l’aimer ? Je serre l’emprise entre nos doigts, je ne m’occupe pas de la réaction du voisinage, tout ce qui m’importe c’est celle de mon petit ami.

« Je le crierais devant ton père autant qu’il le faudra, je l’écrirais dans la pierre que je déposerai a ses pieds, mais je te promets qu’il va nous accepter, je veux que tu sois heureux, alors fais-moi confiance, quoi qu'il arrive, fais-moi confiance. » Est-ce que j’en demande trop ? Peut-être que je ne suis pas capable d’apaiser ses craintes... Mais pouvoir simplement lui déclarer mes sentiments en les hurlant, ça fait vraiment du bien.

Ce message a été posté Mer 17 Juin - 6:39

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Tenue ➦ « Je ne vais pas mourir pour si peu, quand même. » Même si j'ai certains doutes là-dessus. Je ne devrais pas prendre un soucis de coquille et d'oeuf à la légère, surtout venant de Kyann. Au pire, il fera attention à retirer les dégâts du plat, avant de faire quoi que ce soit avec. J'ai l'air d'une girouette à tourner en rond quand il aborde un sujet délicat. Un coup de vent et bim, je ne m'arrête plus. C'est embêtant, parce qu'il y a beaucoup de sujet sensible avec moi, même si on ne dirait pas. ça me perds et je ne sais même plus quoi faire, ou quoi prendre. Pourquoi je suis là ? Dans quel intention ? Enfin bref, j'ai l'impression d'être une quille que l'on vient de dégommer. Si Kyann n'était pas là, qui sais où moi-même je serais ? Il me remet dans le droit chemin et je trouve en lui une bouée à laquelle me raccrocher. Un baiser, un sourire, et je sens le poids s'envoler de ma conscience. C'est vrai, je ne devrais pas me prendre autant la tête. De toute façon, ce qui doit arriver, doit arriver. Je ne peux pas l'ignorer, ni l'éviter, ni me dire que cela ne m'atteint pas. C'est faux, complètement faux. Ma seule solution reste d'affronter mon plus gros soucis et d'en ressortir vainqueur. Mon père ne doit pas m'obstruer le chemin, ni me retenir dans sa cage. Kyann m'a déjà délivré une fois de ce cauchemar, je ne voudrais pas y retourner. Amené au bon rayon, je peux enfin me concentrer sur ma tâche et prendre ce dont j'ai besoin pour préparer mon repas du soir. ça ne prend pas plus de cinq minutes, avant de retourner vers les caisses pour l'attendre sagement. J'en oubliais que Kyann était joueur.

Il me surprend aussitôt avec un bisou dans le cou, manquant de me faire lâcher mes courses. Quel idiot, je vous jure! Il n'a pas conscience de l'effet qu'il a sur mon coeur ! Je râle un bon coup, joue le gosse, avant qu'il ne chuchote à mon oreille. Un sous-entendu ? Aish! Je lui donne une tape dans les côtes en rougissant, les yeux plissés et l'air de dire « gros débile ». Je connais sa façon d'agir, cette manière de n'être discret et de nous afficher aux yeux des autres. Pourtant je passe au-dessus pour déposer mes affaires à la caisse et payer le tout. Cette histoire me trotte toujours dans la tête, même si j'essaye de l'oublier et de vouloir passer à autre chose. Nous sommes deux, je le sais bien. Si j'abandonne maintenant, je ne pourrais plus regarder mon copain en face. Je dois le faire, pour lui, pour nous. Finalement, nous sortons de la supérette, chacun un sac dans la main et la seconde accrochée à sa jumelle. Nous ne sommes pas innocent, on pourrait même dire que nous ne sommes pas transparent. Les gens nous dévisagent par moment, d'autres passent leur chemin, mais je pense que la vie est ainsi. Quoi que l'on fasse, il y aura toujours un noir et un blanc, un bien et un mal, un oui et un non. évidement, je pensais être tranquille sur le chemin du retour... Mais Kyann ajuste la « tranquillité » à sa façon, gueulant comme un perdu en pleine rue. Bon sang, je le maudis.

Mes joues ne peuvent être aussi rouge, tandis que je fixe Kyann avec désespoir. Si quelqu'un doute encore de notre relation, là, ils sont tous au courant. Je ne sais où me cacher, mourant subitement de chaud. Est-ce que ça me gêne ? Pas vraiment, puisque je suis heureux de l'entendre crier. Je suis incompréhensible en vérité. J'ignore si j'ai peur qu'ils le sachent ou si je suis fier au contraire. Du coup, je serre mes doigts entre les siens et tire doucement sur son bras pour l'embrasser au coin des lèvres. Je répond par le geste, brisant le doute du voisinage. Ils ne peuvent plus douter maintenant, et tant pis si ça figure sur les réseaux sociaux.

« Je te fais confiance, Lee Kyann. » Et je te protégerai aussi. Quoi qu'il puisse se passer, je ferais en sorte qu'il ne lui arrive rien. Je sais que mon père a les moyens, et je ne tiens pas à le blesser si jamais il le prend mal. Rien que d'y penser, j'en frissonne d'avance. Je tire à nouveau sur son bras pour presser le pas et rentrer dans notre immeuble, prend l'ascenseur, grimper à notre étage et sortir les clés de chez moi. « Je dois nourrir mes chiens aussi... Comment je vais faire pour eux ? Ils peuvent pas rester seuls deux jours... » Au moment où j'ouvre la porte de mon appartement, Ben et Nuts sont déjà derrière à remuer de la queue, heureux de nous voir. Ils font leur petite fête, tandis que j'entre dans l'entrée et attends que Kyann fasse de même pour refermer la porte. Je pourrais toujours demander à ma « tantine » de les garder pour le week-end, mais je dois vite trouver une solution avant la fin de la semaine.

Ce message a été posté Jeu 18 Juin - 7:33

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Tenue ➦ « Heureusement idiot. » Franchement il manquerait plus que ça, si je devais tuer mon petit ami avec une coquille d’œuf ça serait le remix comique de Roméo et Juliette... Sérieux, c’est n’importe quoi et mon esprit s’évade légèrement du sujet initial, à savoir la bouffe. Enfin tout cela mis de côté c’est donc après une révélation plutôt soudaine qu’on se retrouve à la supérette à quelques minutes de chez nous. Là je le fais réagir avec mes méthodes, celle qu’il doit connaitre depuis le temps, je préfère agir et lui montrer les choses plutôt que juste les dire, il doit me regarder, il m’aime autant que je peux l’aimer pas vrai ? Alors le reste ce n’est rien, on peut tout surmonter avec nos sentiments, quand je l’embrasse il peut oublier n’est-ce pas ? Quand il me regarde, quand il m’écoute, son cœur réagit pas vrai ? Tout cela est réel et je ne laisserai pas sa peur et son appréhension nous empêcher de profiter de tout ce temps qu’on passe ensemble, on aura tout le loisir de se poser des questions quand on ira prendre l’avion. De mon côté, j’avais simplement hâte... Je dois pas mesurer assez le problème auquel je vais devoir faire face, mais d’un côté je suis juste heureux et comblé de me dire que ce moment est enfin arrivé. Pour l’instant il semble un peu calmé et je l’ai donc laissé faire les courses de son côté, j’aime faire tout ensemble, mais plus vite on les aura fait, plus vite on rentrera se reposer, j’ai toujours besoin de prendre une bonne douche et pourquoi pas le kidnapper avec moi, ah juste se relaxer c’est plutôt tentant.

À la caisse j’agis encore comme j’ai envie en oubliant les gens pour embrasser sa peau dénudée dans son cou, mon cœur ne cesse de battre quoi que je fasse, quand il est loin je suis en manque, quand il est proche j’en veux encore, c’est difficile, mais mes sentiments ne peuvent être mesurés. Satisfait de sa réaction, c’est mon expression qui en témoigne, je le taquine et il est tellement mignon que ça devrait être un crime... Une fois à l’extérieur, main dans la main on marche donc sur la route avant que je ne me décide à lui témoigner encore plus fort mon amour, que les gens entendent et soit témoin, je ne reculerai devant rien, ni devant personne pour garder sa main contre la mienne. Je l’embarrasse surement, mais c’est ainsi que je suis et finalement j’adore toujours autant le voir rougir, il me tire pour déposer un baiser au coin de mes lèvres et je souris à sa voix qui se manifeste en hochant la tête. Ça me suffit.

On reprends notre route plus amoureux que jamais, même si je sais que l’inquiétude de Ji Hyuk ne s’effacera pas tant qu’on n'aura pas passé les rencontre officielle avec succès. Mais pour l’instant je veux juste qu’il sourit et ne sombre pas dans sa peur. On arrive à notre immeuble, on grimpe à notre étage et je le suis jusque chez lui. À sa question je me frotte la tête en réfléchissant, mais avant que je ne réponde, les deux monstres sont en vue et font la fête autour de nous. Les caressant de manière enjouée, je finir par dire.

« On peut demander à Amy ou je peux les confier à mon frère ? Il a une grande maison, ils seront content pour le weekend, enfin je ne sais pas ce que tu en pense. » Je ris devant le câlin des chiens et me relève pour rejoindre mon petit ami.

« On prend notre douche après manger où tu préfères la prendre maintenant ? »

Ce message a été posté Jeu 18 Juin - 13:39

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Tenue ➦ Kyann a toujours eu ce don pour apaiser mes craintes et me redonner des forces. Il éloigne les mauvaises ombres qui planent dans ma conscience, il ramène de la clarté et de luminosité dans ma tête. Si au départ j'étais complètement perdu, à présent je me sens beaucoup mieux. Sans lui, sûrement n'aurais-je jamais évolué de ma vie. C'est sûr et certains. Je serais toujours ce gamin sans âme qui écoute son père tel un robot. Kyann a brisé mon mécanisme, il m'a rendu entièrement libre. Je peux penser par moi-même, découvrir des nouveaux sentiments, profiter de la vie. Tout cela ne m'était pas envisageable quelques mois plus tôt. Je me sens... Normal ? Banal au point de faire deux trois courses dans une supérette, tout cela pour trois légumes et une boisson. Chacun de son côté, je remplie ma tâche et lui la sienne. ça ne devrait pas prend plus de cinq minutes à tout casser, et plus vite on terminera nous courses, plus vite on rentrera chez nous. C'est logique et facile, pas besoin de faire des grands calcules pour savoir cela. Puis, j'ai juste envie de rentrer à la maison et profiter d'un moment en amoureux, sans personne pour nous regarder, ni nous dévisager comme la pire espèce qui soit. Je l'aime, j'aime quand nous ne possédons aucune frontière, mais je préfère encore quand nous ne devons pas affronter le monde entier.

Si l'épisode de la caisse fut très embarrassant avec ce bisou dans le cou et mes joues rouges, Kyann a trouvé une autre manière de me gêner devant tout le monde. Crier haut et fort qu'il m'aime, en prononçant mon nom et mon prénom. Je pourrais toujours faire genre que je ne connais pas ce fou, mais non. Je l'aime trop en retour pour faire le coup, alors même si je m'empourpre à la seconde ou que je le traite encore d'idiot, je ne peux m'empêcher d'être heureux et maladroit, l'embrassant rapidement au coin des lèvres. C'est ma façon à moi de lui rendre ses mots, mais par l'acte, par le geste. Ils n'en ont pas cru leurs oreilles ? Bah, ils n'en croiront pas leurs yeux non plus. Je m'affiche aussi, mais qu'est-ce que je m'en fiche. Ils ne pourront pas m'empêcher d'être aussi fou et insouciant que mon copain, même si je ne hurle pas en pleine rue et que je préfère agir en silence, en démonstration. Je lui fais confiance, il le sait déjà et cela depuis bien longtemps.

Main dans la main, on reprend le chemin de la maison tranquillement, même si je garde ma part de doute et d'inquiétude dans un coin de mon esprit. Je ne serais pas tranquille avant d'avoir réellement affronté mon géniteur, ça aussi il doit le savoir ou le remarquer. Mais si mon père est un soucis, mes chiens en sont un autre. Où vais-je les laisser durant un week-end ? Le temps que je pose la question à mon amant, j'ai déjà ouvert la porte pour nous permettre de les voir. Je m'inquiète pour mes chiens... Déjà qu'ils vivent dans un appartement trop petit pour eux, avec un maître beaucoup trop absent. Je commence à douter de moi, presque. Amy ? Elle a suffisamment eu des problèmes avec son ex, puis elle est en couple avec Jiao maintenant. Je ne peux pas la déranger avec mes monstres, ce serait un peu abusé. Du coup, je secoue la tête pour refuser.

« Amy a d'autres chats à fouetter... ça ne dérangerait pas ton frère ? Ils n'ont jamais eu l'occasion d'avoir un jardin pour s'amuser, ni d'enfant... » Je ne suis pas un si bon maître, même si je suis gentil et affectueux. Ils n'ont pas la chance de vivre dans une grande maison avec jardin, malheureusement. Pendant que Kyann câline mes chiens, j'amène les courses dans le coin cuisine et attends que Kyann arrive aussi. « Après manger ? On risque d'avoir faim dans la douche, ce ne serait pas marrant. » Je souris en déballant les sachets pour les ouvrir un à un.

« La douche sera notre récompense ~ En attendant, aide moi. Tu peux les rincer et les découper ? En faisant attention, hein. » Qu'il ne fasse pas comme avec les morceaux de verre chez Amy, sinon je le trucide. Le temps qu'il s'occupe de cela, je prend une casserole dans mon placard pour la remplir d'eau et la mettre sur le feu. « Je reviens! Continue de t'occuper des légumes ~ » Et avec un sourire, je file donner des croquettes à mes fauves, bien heureux de pouvoir manger. Je penserais à les sortir avant d'aller dormir.

Ce message a été posté Jeu 18 Juin - 20:36

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Tenue ➦ L’amour ne connaît pas de limite, je ne veux pas qu’il y en ait, ce monde est bien trop stupide et fermé pour que je puisse le laisser me contaminer, je veux crier comme je viens de le faire mes sentiments, ne rien cacher quitte à devenir un paria de la société, je veux vivre en assumant qui je suis et ce que je suis, le sexe est-il réellement si important, pourquoi le monde est-il si idiot, parce que des mots dans un livre disent que la normalité est une femme et un homme ? Plus que le plaisir charnel c’est l’amour qui doit prendre le dessus, vive une vie « banale » juste pour être normal en cachant ce qu’on est vraiment, est-ce une existence heureuse ? Il arrive un jour où ces gens-là finiront par regretter de ne pas avoir assumé, de ne pas avoir affronté tous ses préjugés. Je ne serai jamais comme eux, je garderai fermement la main de mon amant dans la mienne, serrant ses doigts pour ne jamais lui laisser l’opportunité de m’échapper.

Finalement on arrive chez nous, une journée plutôt dingue quand on y pense, j’ai l’impression que certaine chose ne se sont pas passé il y a quelques heures, mais plutôt quelques jours. Un sourire a cette pensée, Hyuk ouvre la porte de son appartement et je fais face à ses chiens excités de nous voir, quand il s’inquiète pour eux je propose Amy par « facilité » vu qu’elle est à côté, mais je pense qu’ils seraient plus heureux chez mon frère en attendant notre retour.

« Il sera content de nous rendre service et puis je pense que le fait que je lui demande un service va le rendre heureux, tes chiens seront bien là-bas et ne manqueront de rien en attendant notre retour, je l’appellerai demain pour lui demander ok ? » Un doux sourire, je le rejoins. « On aura notre maison bientôt, une fois ce weekend passé rien ne nous empêchera de vivre ensemble. » Je lui tire la langue, j’aime les projets, surtout ce genre-là. Et je demande s’il préfère prendre la douche avant ou après manger, je meurs de faim donc manger avant m’arrange bien. Hochant simplement la tête en guise de réponse. Je m’approche de lui. « Notre récompense hein ? » Je lui tire la langue et finalement il me demande de l’aider... OMG. Découper des légumes, il est sérieux ? C’est pire que casser des œufs ça ! Il veut ma mort, j’en suis sûr... ah. Je ris devant ma débilité et prends le sachet où se trouvent les produits achetés, les rincer c’est facile. « Oui chef ! » Dis-je simplement quand il quitte la cuisine, je regarde le légume entre mes mains comme si je le défiais, gonflant légèrement les joues, j’attrape le couteau et doucement je coupe, doucement... doucement... et je ne sais pas trop comment je coupe ça, mais j’ai réussi ! Le suivant, je prends un peu trop confiance et ce fut mon erreur, le couteau dérape et je me coupe au niveau de la paume, lâchant une grimace et un léger son de plainte, je suis un boulet, mais je ne veux pas paraître encore plus désespéré devant mon copain... Je fais couler l’eau dessus, ça pique... Mais j’attrape un papier que je pose contre l’entaille pour ne pas mettre du sang sur les légumes, tout va bien ! Je peux le faire... Continuant doucement... Décidément je ne deviendrai jamais un chef cuisinier, ça c’est certain ni même un tant ne soit peu doué.

« Ça y est ta nourri tes fauves ? » Dis-je en le voyant revenir, l’air de rien. »

Ce message a été posté Ven 19 Juin - 18:37

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Tenue ➦ L'homme a toujours fonctionné d'une manière, mâle et femelle. C'est la combinaison parfaite pour procréer, pour avoir des enfants et faire un monde. Deux hommes ensemble ou deux femmes ensemble ne peuvent pas faire fonctionner un monde. Nous sommes incapable d'avoir des enfants qui eux-même auront des enfants. Nous sommes un maillon faible, un défaut qui pourrait faire céder la chaîne. Mais qu'est-ce quelques personnes sur des milliers ? Rien, sûrement rien. Ne faut-il pas de tout pour faire un monde ? N'est-ce pas ce que les gens disent pour excuser les maladies et les fous ? Nous ne sommes ni malade, ni fou. Nous nous aimons tout simplement et personne ne pourra nous contre dire. Ils ne changeront pas mes sentiments, ni mon regard pour lui, ni même les battements de mon coeur qui emplissent ma poitrine. Si nous sommes bizarre, alors nous serons unique. Je ne veux pas d'un monde ou d'une vie sans une personne que j'aime réellement, que je désire plus que tout. Kyann est l'unique, et je m'en fiche d'en devenir fou.

Une fois chez nous, une question s'impose à moi, les doutes avec. Que faire de mes chiens ? Kyann propose des solutions, mais la première me semble impossible. Amy n'a pas que ça à faire, je ne peux pas lui imposer mes bêtes. Je le savais qu'elles seraient source de restriction, et pourtant nous prévoyons de partir pour deux jours. C'est le copain parfait, avec des tonnes de qualités qui me rassurent. « D'accord, je te laisse faire pour mes chiens et ton frère. » ça me soulage d'avoir une sûreté, un point sur lequel m'en tenir. Je peux rentrer chez moi sans crainte, sourire sans me soucier des jours à venir. « On a pas les moyens, Kyann... Faudra se contenter de nos appartements minuscules pour le moment. » Un soupir, mais je le dissimule à travers un doux sourire. Quant à cette histoire de douche, je préfère la prendre à la fin, avant d'aller me coucher chaudement contre lui. Puis, c'est une sorte de récompense s'il parvient à cuisiner. évidement, Kyann prend ça d'une manière détournée, et je roule des yeux en souriant malicieusement. Ce n'est pas tout, mais au boulot! Je lui impose directement des tâches, laver et couper les légumes. Si il y va doucement, il ne risque pas de se faire mal. J'oublie presque de doucement et Kyann ne vont pas bien ensemble.

J'ai dû l'abandonner dans le coin cuisine pour me rendre dans la partie salon pour remplir les gamelles de mes chiens. Ils sont heureux d'avoir leur ration, gesticulant dans tous les sens en manquant de me bousculer et de me faire tomber. C'est qu'ils pèsent, ma parole! Le temps que je revienne vers lui, cet idiot semble déjà s'être coupé. Comment je le sais ? Le papier sur sa main. Je souffle durement en le fixant, la mine mauvaise. « Lee Kyann, seras-tu intelligent une fois dans ta vie ? Faut pas être diplômé pour couper une carotte quand même! » Je râle en me rapprochant de lui, ignorant un peu sa question sur mes chiens. Il m'a entendu, non ?

Les sourcils froncés, j'attrape le couteau de ses mains et le pousse un peu, prenant sa place. « Regarde. Tu prends ton couteau comme ça et tu mets tes doigts comme ça. Si tu ne plie pas un peu, le couteau va forcément te couper, idiot! » Je lui montre comment faire, coupant le légume en deux deux d'une manière rapide. La lame glisse presque contre l'aliment, sans pouvoir toucher mon doigt replié. Comment a-t-il pu toucher sa paume, sérieux... Finalement, j'abandonne l'idée de lui rendre le couteau. « Met ça dessus, sinon tu vas pas t'en sortir avec ce bout d'papier. » Après avoir fouillé dans un tiroir, j'attrape sa main pour y coller un pansement, l'air boudeur. Quel inconscient. Je relève mes yeux vers son visage, au même moment que l'eau bout dans mon dos... Je suis bien obligé de lâcher Kyann pour mettre le riz dans la casserole et programmer le minuteur. « Bon, le plus dure... Casser des oeufs. Je te montre, tu regardes et tu le refais. Sans faute! » Je précise, sait-on jamais. Le temps qu'il assimile mes paroles, je prends un saladier et mes oeufs dans le frigo, puis je pointe l'un d'entre eux sous son nez. Qu'il imprime bien la forme, sinon il va le manger avec la coquille. « Le mieux pour les débutant, c'est de le taper doucement sur le coin de la table et de le séparer avec les deux mains, sans appuyer dessus. Tu sépares juste les deux, doucement. » Là encore, je lui montre avec lenteur et en parlant comme un attardé, j'ai l'impression de causer avec un mioche. La base, c'est bien de savoir cuir un oeuf.

Ce message a été posté Sam 20 Juin - 4:44

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Tenue ➦ Mon frère a vu combien je pouvais être heureux aujourd’hui, je pense que ce malaise dû à ma blessure a disparu dans ses quelques minutes partagées au cours de la journée, grâce à Ji Hyuk les murs que ma famille a commencé à construire vont peu à peu se détruire, garder des chiens le temps d’un weekend si en plus il sait que c’est pour rencontrer nos parents il ne pourra pas refuser, puis si je me souviens bien sa compagne et fan des animaux, alors ça tombe bien. C’est une bonne chose de réglé, demain je l’appellerai pour confirmer qu’il veut bien accepter, par simple sécurité. Je parle de maison justement et je fixe mon petit ami en croisant les bras, j’ai parfois l’impression qu’il ne m’écoute pas, mon regard traduit mes pensées avant que je ne finisse par rajouter.

« On a déjà parlé de ça non ? J’ai les moyens tu sais bien, pas l’argent de mes parents, mais le mien et je l’utiliserai pour nous sans aucune hésitation. » Avais-je dis en mettant rapprocher de lui tout simplement. J’aime bien nos appartements, mais vivre ensemble était quand même tentant, sauf qu’avant de se projeter ce que je ne fais jamais sauf quand il est le sujet de mes pensées, il fallait que tous les doutes et peurs qui le dominé soient évincés. Enfin pour le moment je devais apparemment m’atteler à couper des légumes sauf qu’en tant que boulet il était presque certain que je n’allais pas en ressortir sans rien et il a suffit que je prenne un peu confiance d’avoir réussi le premier pour finalement foirer le suivant... ma pauvre main l’a bien senti et heureusement que je n’ai pas peur du sang sinon je m’écroulerai surement comme une merde sur le plancher. Dans tous les cas je continue comme si de rien n’était, je voyais déjà venir mon petit ami pour rouspéter après mon manque de talent, mais ce n’était pas nouveau bon sang !

« Diplômé non... mais je t’ai dit que je n’étais pas doué, tu ne peux pas dire que je t’avais pas prévenu ! Pourquoi tu penses que je me contentais des pains avant de te rencontrer... » Je pris une fausse mine boudeuse, un peu vexé, certes je suis un cas désespéré, mais ce n'est pas ma faute... Finalement il me montre et je l’observe essayant de comprendre où j’ai fait l’erreur, mais même là je ne sais pas... je le trouve doué c’est sûr, mais rien ne dit que j’arriverai à reproduire le mouvement sans me couper à nouveau ! J’étais d’un naturel optimiste, mais en cuisine ce n'était pas vraiment ça et je ne pouvais pas me voiler la face. Finalement on dirait que le couteau ce n'est pas pour moi, je souris à cette révélation, avant de regarder Ji Hyuk fouiller dans un tiroir et en sortir un pansement. « Jiji Mathy, tout a disposition~ » Je lui tire la langue, je sais qu’il doit me prendre pour un idiot, mais je ne vais pas changer avec le temps... Ma blessure protégée, je regarde ce qu’il vient d’y déposer avant de le remercier.

Mais mon petit ami n’a pas oublié l’idée de m’apprendre à casser des œufs, je suis motivé, mais encore une fois pas certain d’y arriver, pour le moment j’observe comme il me l’a demandé écoutant toutes ses explications, je ris doucement devant le ton qu’il emploie et sa manière de parler qui me fait passer encore plus pour un demeuré, mais il reste mignon même quand il me prend pour un con. Quand c’est à mon tour, je viens ébouriffé ses cheveux. « Ok je vais essayer chef ! » J’attrape un œuf et je tapote sur la table sauf que je mesure pas ma force et il explose entièrement dans ma main, la bave coulant sur la table et au sol, je grimace... ça commence bien... Je regarde Ji Hyuk un sourire un peu désolé sur le visage, avant de reprendre. « J’espère que tu as un bon stock ? » Je pouffe à cette remarque avant d’en attraper un nouveau, me concentrant doucement... Je vais y arriver, il le faut, j’ai une fierté quand même
... Enfin.

Un « toc » se fait entendre et j’ai réussi à casser la coquille en deux sans la briser, le mettant au-dessus du saladier je le sépare doucement, mais quelques morceaux tombent dedans, même si j’ai réussi à éviter le plus gros, je regarde dans le plat et je le pointe du doigt. « On peut les enlever avec une fourchette et ça fera genre que j’ai été parfait pas vrai ? » en effet... « genre » quoi.

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» ϟ Secret date to the infirmary. Or not.
» Szayel ▲ he is my secret. My beautiful little secret.
» ♦ Oops again... | ft. Mai
» oops! i dit it again.
» Oops, sorry not sorry.

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