■ Je n'ai jamais aimer mon père■ petit, j'étais un enfant jovial, jusqu'au moment ou je me suis fais intimider par les plus grands de mon école■ j'ai été 3 années consécutives champion du Canada en Taekwondo ■ Ma mère n'a jamais pris part aux discutions de famille ■ ne déteste le kimchi ■ parfois je danse pour me défouler. Mais c'est toujours en cachette. ■ D’ordinaire je ne suis pas de nature violent. Je considère mon statut chez les Yakuza's comme un emploi professionnel. ■ Moi et ma copine/partenaire sommes un couple très ouvert. ■ Jaxon était le nom du chien de mon père quand il était un enfant... ■ Je suis fluent dans 4 langues : Anglais naturellement, Français parce que c'est la deuxième langue officielle du Canada, le Coréen parce que mon père m'a donner des cours d'enrichissement poussé et il obligeait toute la maison de parler en Coréen et finnallement le Japonais, mais parfois il y a des termes que je ne comprends pas. ■ J'ai deux ceintures noires, l'une en Taekwondo et l'autre en Karaté. ■ Je viens tout juste de m'inscrire à un Dojo ici au Japon ■ J'essaie désespérément d'économiser pour acheter quelque chose de précieux à celle que j'aime ■

Mes parents sont des Coréens qui ont toujours vécus au Canada. Leurs parents à eux ont immigrés dans ce pays qui a les multiples possibilités de vivre une vie paisible et épanouie. Donc résultat, je suis un enfant Coréano-Canadien. Petit je ne me suis jamais vraiment intéressé à mon pays d’origine, alors je ne m’étais pas vraiment intéresser à ma langue plus que ça, disons que je parlais le Coréen comme un enfant de 2 ans, pourquoi? Parce que pour moi j’étais un Canadien et les Canadiens parlent soit le français ou l’anglais.

Dans mes classes, j’étais souvent le seul asiatique et pour cause j’ai souvent souffert d’intimidation. J’étais un minot qui ne savait pas comment se défendre et qui avait peur de la réaction de ses parents. Au début ce n’était que de l’intimidation verbale, mais un jour, ce fut une fois de trop. Lorsque j’étais revenu chez moi et que mon père avait vu cet œil enflé, il explosa de colère et au lieu d’aller porter plainte à l’école, il décida de m’envoyer prendre des cours d’arts martiaux. Naturellement les cours d’arts martiaux n’étaient pas la boxe mais bien un art spécifique de la Corée, le Taekwondo. Était-ce pour lui la façon la plus efficace pour me rapprocher de mes origines? Je ne sais pas. Personnellement, au début je n’aimais pas ces cours, j’étais un enfant extrêmement gêner et le simple fait de devoir montrer mes techniques, mes katas ou encore crier, en public ça me terrorisais au plus haut point.

Mais vint le temps où je commençais à apprécier le Taekwondo et je commençais à y exceller. Mon père me forçait à faire des compétitions et l’unes après les autres je rapportais les médailles.  Mais même si je savais me défendre, je me laissais quand même me faire exploser la tronche dans mes cours. Jusqu’au jour où mon père me hurla dessus et me dit que si je ne faisais rien pour y remédier il allait m’en coller une que même le meilleur des combattants ne pourrait même pas l’éviter. Je dois l’avouer, j’avais un peu peur de mon père quand j’étais plus jeune, et que même si c’était contraire aux règlements du Dojo, je foutue une raclée à mes agresseurs. J’eu pour résultat une expulsion de mon école pour 1 mois.  En conséquence de mes actes en plus d’être expulsé de mon école, mon Dojo avait fait de même et mon Sensei avait bien prit soin de me bannir de tous les autres Dojos des alentours.

Plus vieux je développais un gout pour la danse que je pratiquais en cachette.  Je vieillissais et la personnalité de mon père, qui devenait de plus en plus contrôlant commençais à m’étouffer. Il m’obligeait à prendre des cours de langue Coréenne, m’empêchait de sortir et limite choisissait mes amis à ma place. Toutes ces choses firent en sorte que je commençais à me rebeller contre mes parents. Mes amis étaient les pires des petites merdes du coin.  Des combats de rue de des règlements de comptes, j’en ai fait. Abandonner l’école? Fait. Envoyer promener mon père? Toujours pas fait et je crois que je n’aurai jamais le courage.

Au lieu d’aller en cours, je m’étais inscrit à un autre Dojo, par défaut d’être rayer de tous les Dojos de Taekwondo, je décidais de pratiquer le Karaté. Mes techniques de Taekwondo m’aidaient beaucoup pour réussir à monter les échelons et les ceintures. Mon calme me permettait de réussir des Katas dynamiques et de me faire remarquer par plusieurs autres écoles.  À cause de tous ces combats autant professionnels que dans la rue, j’étais devenu un peu par défaut le mec à venir aborder si tu voulais régler tes comptes avec quelqu’un d’autre. J’étais le tabasseur de service, et mes tarifs coutaient la peau des fesses.

Et puis il y a de cela 2 ans, je ne sais pas trop comment mais, j’ai rencontré une fille sur internet. Pendant 5 mois nous avons échangé et discuté. J’en suis venu à en tomber presqu’amoureux. Je dis presque, parce que je voulais la rencontrer, voir si ça pouvait être du sérieux. Le seul problème était qu’elle habitait au Japon. Je ne parlais pas un mot de cette langue mais elle oui. Elle pouvait m’apprendre me disais-je. Et puis j’avais assez d’économies pour survivre jusqu’à temps que je me trouve un emploi. Au final, oui c’est elle qui m’attirait ers ce pays mais surtout le fait que je devais absolument m’évader de chez moi, je devais fuir mes foutus parents. Je pris un billet d’avion sans vraiment réfléchir, je me procurais un VISA d’emplois et j’immigrais vers le Japon.  Je la rencontrais et plus que les journées passaient et plus que je remarquais que ce n’était pas qu’une amourette de passage. Nous étions des loups, des vrais. Des bêtes qui s’aimaient passionnément. Dans nos quotidiens, nous nous amusions à faires des petits vols pour se procurer à manger et des trucs comme ça. J’imagine que ce n’était qu’un test avant qu’elle ne me présente à « ses amis ». Ses amis les Yakuza’s. Je dois dire que j’avais un peu hésité avant de me joindre à eux. Mais tout ce que je voulais c’était de rester avec elle et puis, j’avais toujours été une petite merde. J’ai donc passé du vol à l’étalage aux règlements de comptes chez les Yakuza’s. J’étais rendu un tabasseur de service pour l’une des plus grandes mafias du monde. Dealer de drogue, batteur, meurtres, tout. Avec elle, nous étions un duo d’enfer.