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 It's just a dinner, so shut up and eat ! • |

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 14 Juil - 20:28
Finalement, j’avais opté pour l’opération. Mais j’avais stressé comme un gamin. Voir pire. Même un gamin n’aurait certainement pas été aussi paniqué que moi. Cependant, je suppose que l’on pouvait me comprendre puisque le visage était touché et que si l’opération avait échoué, autant dire que je n’aurais pas supporté de me retrouver défiguré. Mais j’aurais fait avec. Comme je l’avais toujours fait. Cela n’aurait pas été facile toutefois je me serais habitué avec le temps et j’aurais appris à vivre avec cet horrible complexe. Heureusement, je n’avais plus besoin de me tracasser de ça parce que justement, ça avait réussi. J’étais resté un moment à l’hôpital pour les examens et pour l’opération. J’en étais ressorti la tête complètement recouvert de pansements et ça m’avait angoissé encore plus. C’était moche. J’avais revu Sayuri avant et gentiment, je lui avais demandé de ne pas chercher à me revoir pendant quelques temps. Parce que si on se revoyait, j’aimerais être moi-même et je ne voulais pas qu’elle ressente de la peine en me voyant dans cet état alors je lui avais demandé cette faveur. Je pense qu’elle avait compris puisqu’elle n’était pas revenue ensuite et je l’avais mentalement remercié pour cela. En contrepartie, je lui avais donné mon numéro, lui disant qu’elle pouvait m’appeler quand elle le voulait. Et c’était à peine sortie de l’opération que j’avais reçu le premier coup de fil afin de savoir comment cela s’était passé. Elle était trop mignonne. Je continuais de m’attacher à elle, même quand elle n’était pas là, je m’y attachais. Je n’avais rien à faire dans ma chambre d’hôpital, alors plutôt que de tergiverser sur mes propres problèmes, mes pensées se dirigeaient toutes vers elle. Puis, plus elle me contactait que cela soit par téléphone ou par messages, plus j’avais envie de la voir. Je ne me comprenais pas. Je ne la connaissais pas grandement néanmoins un côté de moi ressentait cette puissante envie de vouloir la connaître davantage.

Et donc, j’étais sorti de l’hôpital, toujours avec un abominable bandage collé à ma figure. J’avais eu le droit de le retirer, seulement une semaine plus tard et sincèrement, j’avais mis du temps avant d’oser l’enlever. Mais, il n’y avait rien. Plus aucune trace de brûlure. Rien. J’avais juste une infime cicatrice cependant elle était discrète et le médecin m’avait assuré qu’elle s’effacerait avec le temps. Je lui faisais confiance, puis de toute façon, elle ne me gênait pas. Ce n’était plus aussi monstrueux qu’après l’incident et j’aurais pu sauter de partout si j’en avais eu le courage tant j’avais été heureux de cette constatation. Pour celle situées à mon torse, je n’avais rien voulu faire et Sato-san n’avait pas cherché à discuter, respectant mes choix. Je n’avais pas pu reprendre le boulot immédiatement mais lorsque ce fut le cas, j’avais eu l’impression de revivre. Parce que, à rester autant enfermé dans cette clinique, je commençais sérieusement à suffoquer. J’évitais de penser à Shin et son comportement puéril, en revanche, je pensais beaucoup à cette demoiselle. Peut-être un peu trop. Puisque maintenant que ça allait mieux, je pourrais la revoir. C’était ce que je m’étais dit des tas de fois cependant je n’avais pas osé le lui proposer, songeant au fait que je devais certainement l’agacer.

Contre toute attente, c’était elle qui m’avait à nouveau contacté, me rétorquant que si j’allais mieux, elle m’invitait à dîner. J’avais ri, en pensant qu’en général, c’était plus aux hommes d’inviter les femmes néanmoins elle m’avait fait comprendre que c’était pour me remercier alors je n’avais rien eu à dire et j’avais accepté. D’ailleurs, rien à voir, mais après ma sortie de l’hôpital, j’avais refait ma coupe et avait teint mes cheveux en brun. Je les avais toujours gardé parce que inconsciemment, je voulais rester avec ce passé lointain, c’était l’unique façon de ne pas l’oublier totalement. Cependant j’avais fini par prendre conscience que c’était inutile et qu’à présent, je devais aller de l’avant.
Pour la première fois depuis longtemps, j’avais cherché à bien m’habiller. Quelque chose de plus classe que ce que je m’étais d’habitude et j’avais opté pour un jean simple avec une belle chemise blanche, fraîchement décorée d’une chaîne argentée. Un zeste de parfum, une touche de gel dans les cheveux et j’étais fin prêt. Je regardais une nouvelle fois le papier où j’avais noté l’adresse de la jeune femme puis je m’y rendu tranquillement, le sourire aux lèvres bien que mon cœur battait la chamade, stressé. Je me demandais comment ça allait se passer car c’était également la première fois qu’on ne se voyait pas par pur hasard. Notre relation prenait une route différente alors je commençais à appréhender pour tout et rien à la fois. Etant encore un peu en avance, je marchais doucement dans le quartier, observant les vitrines avant de m’arrêter devant l’une d’entre elle. Il ne me fallut seulement quelques secondes pour que je me décide à pénétrer à l’intérieur de la boutique et acheter ce bracelet qui m’avait aussitôt intrigué.

J’avais ensuite repris ma route tranquillement, contemplant les gens autour de moi tandis que je tenais le petit sac entre mes doigts. Et c’était devant la porte de chez Sayuri que j’hésitai à enclencher mon index sur la sonnette, songeant au fait que je devrais peut-être faire demi-tour. Néanmoins mon cœur n’écouta pas ma raison et sans que je n’eus le temps de m’en rendre compte, j’avais déjà sonné. Mon cœur battait à en exploser et c’était comme si soudainement les secondes étaient devenues de longues heures interminables. Et puis là voilà qui se tenait devant moi, un somptueux sourire accroché à ses lèvres avant de m’inviter à rentrer à l’intérieur. Serais-je un idiot si je disais qu’elle était encore plus jolie que la dernière fois ? Cette douceur se dégageait toujours de ses traits par ailleurs. Je ne parvenais pas à discerner quel genre d’émotions traversaient mon être néanmoins cette jeune femme avait un effet étrange sur moi.

- Tu as l’air en forme, Constatais-je en la détaillant de haut en bas, C’est plutôt rassurant.

Si on observait la scène de plus près, on aurait dit une sorte de rendez-vous amoureux. Rien qu’y pensait me faisait bizarre néanmoins en même temps, cela m’amusait également. Pour une soirée, je pouvais être un petit ami parfait si elle le désirait.

- En arrivant, j’ai trouvé ça. Je me suis dit que ça pourrait t’aller alors je l’ai acheté.

Une tendre esquisse étirant mes lèvres, je lui tendis mon paquet et ce geste ne pus qu’accentuer mes réflexions. Effectivement, cela ressemblait encore plus à un premier rendez-vous amoureux. Ce qui me fit rire doucereusement intérieurement.

- On peut dire que c’est en guise de remerciement pour m’avoir invité ?

Cette fois-ci je souris innocemment alors qu’il était évident que je n’avais pas véritablement de raison pour acheter un tel cadeau. Je dirais juste qu’en le voyant, j’avais pensé que cela pourrait lui plaire donc je n’avais pas hésité. Mais je suppose que je ne pouvais pas vraiment lui dire ça.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 15 Juil - 20:31
Yano avait été plutôt claire ; il ne fallait pas que l’on se revoit tant qu’il sera dans cet état. Je n’avais pas bronché, bien qu’au fond de moi, je craignais déjà de ne plus jamais avoir de ses nouvelles, qu’il disparaisse entièrement de ma vie comme il l’avait fait quelques années auparavant. Mais à ma grande surprise, il me laissa son numéro. J’avais essayé de me la jouer décontracter, bien qu’au fond de moi, j’étais littéralement folle de joie. Du mieux que je pouvais, j’avais résisté à la tentation de l’appeler immédiatement, attendant d’avoir une « bonne » raison de le faire. Cette raison arriva après son opération. Je dois admettre que j’étais inquiète pour lui, je priais pour que tout se passe bien et qu’il retrouve ce visage auquel il tenait tant. J’avais été plus qu’heureuse d’entendre sa voix, presque plus que d’apprendre que tout s’était bien passé. J’avais follement envie de voir le résultat, mais je voulais être présentable pour cela, de plus, mon emploi du temps était relativement chargé. Deux semaines après l’incident dans les locaux de la NHK, nous avions repris l’enregistrement d’Himitsu dans un plateau télé d’un autre bâtiment en attendant que le notre soit sur pied. Ce n’était pas facile avec ma jambe, mais je tenais bon. Puis, je faisais de mon mieux lors des rééducations afin que cela guérisse plus vite. 

Désormais, je n’avais plus qu’une atelle. Ce n’était toujours pas très glamour, mais je n’avais pas besoin de béquilles, même si ma façon de marcher laissait à désirer et était, je l’admets, absolument ridicule. Mais je ne tenais plus et lors de quelques échanges de messages avec Yano, je lui avais proposé de venir dîner chez moi pour le remercier pour ce qu’il avait fait pour moi. J’étais heureuse qu’il accepte, songeant que s’il faisait cela, c’était que son visage était de nouveau comme avant. J’avais passé ma journée à me tracasser à l’idée de ce « rendez-vous ». Quoi faire à manger, quoi mettre pour que mon attelle ne soit pas ridicule. J’en étais même venue au point où j’essayais d’élaborer des sujets de conversation intéressant que je pourrais avoir avec lui. C’était pour dire. J’avais opté pour une petite robe rouge, plutôt moulante en haut avec un décolleté qui ne dévoilait ce qu’il y avait à voir sans en faire trop, plus évasé en bas pour ne pas attirer particulièrement le regard vers le bas de mon corps, quand bien même ma seconde jambe était magnifique. Maquillage léger mais qui me mettait plutôt bien en valeur, j’avais relâché mes cheveux. D’ailleurs, rien à voir, mais ils avaient toujours la même couleur et étaient resté châtain. 

Lorsque la sonnette retentit, j'eus un petit moment de panique, observant tout autour de moi si tout était rangé et à sa place. Mon appartement était plutôt grand et relativement bien placé dans Shinjuku, de ce fait, je m'en voulais de ne pas avoir traqué par la baie vitrée son arrivé afin de me préparer psychologiquement. Soufflant profondément, je préparais mon plus beau sourire pour lui ouvrir, lançant un « Bonsoir ! » plein d'engouement avant de remarquer sa coupe de cheveux. C'était surprenant ! Je crois que c'était la première fois que je le voyais avec les cheveux noirs. Mais ça lui allait vraiment bien. M'écartant, je le fis entrer sans détacher mes yeux de lui, m'étonnant en le voyant me tendre quelque chose. Je clignai plusieurs fois des yeux comme pour m'assurer que c'était bien réel avant de le remercier en lui souriant tendrement, remarquant que ce n'était pas nécessaire.

-C'est déjà un dîner pour te remercier. Si tu m'offres quelque chose pour me remercier pour ce dîner de remerciement, je vais devoir te remercier encore pour ça et on ne s'en sortira jamais ! Mais merci.

Curieuse, je ne pus m'empêcher de l'ouvrir pour me retrouver face à un magnifique bracelet. Ma bouche s'ouvrit légèrement, songeant qu'il était vraiment magnifique. Je restais de longues minutes à le contempler, ne sachant pas quoi dire avant de serrer le bijou entre mes doigts et de lever mes yeux vers lui.

-C'est beaucoup trop Yano, je ne peux vraiment pas accepter ça. Je veux dire... Il est magnifique, merci de tout cœur, mais... C'est trop...

Je le rangeais délicatement dans sa boite, la refermant avant de la lui tendre. J'étais heureuse qu'il m'offre cela, mais je ne le méritais pas. Pas quelque chose d'aussi beau. Il était vraiment attentionné, trop attentionné et un tendre sourire se glissa sur mes lèvres à cette constatation. Plus que de ce cadeau, j'étais plus que ravie de pouvoir enfin le revoir.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 18 Juil - 15:31
Je me sentais un peu idiot de lui avoir acheté un cadeau alors que je n’avais pas de raison valable de le faire. Je m’étais juste dit en voyant ce bijou brillant dans la vitrine que cela pourrait certainement plaire à cette jeune femme donc je n’avais pas hésité et sans que je m’en aperçoive, je l’avais déjà acheté. Je n’ai jamais été le genre d’homme qui offrait des cadeaux à tout va, que cela soit à sa petite copine ou à ses amis, j’ai souvent considéré là comme inutile. Parce que j’étais égoïste et que je ne connaissais pas encore cette notion de « faire plaisir ». Même avec Nam Hee, je n’avais pas le souvenir de lui avoir acheté grand-chose lorsque nous étions ensemble, j’étais juste un véritable abruti qui ignorait tout des relations humaines et des personnes qui l’entouraient. Avec le temps, j’avais appris à grandir, à prendre conscience de nombreuses choses et je suppose que c’était la raison pour laquelle j’avais acheté ce bracelet pour Sayuri. Je voulais la voir sourire comme j’avais déjà eu l’occasion de l’entrevoir à multiples reprises. Mais je m’imaginais mal lui avouer cela à voix. Je pouvais avoir une énorme confiance en moi, je n’étais pas encore capable d’être aussi honnête avec les gens que je côtoyais, en particulier si je les connaissais à peine. Bien qu’elle semblait me connaître un peu plus puisqu’elle se rappelait parfaitement de notre relation du passé que moi j’avais oublié.

Néanmoins, au fur et à mesure qu’elle parlait, je me disais que j’allais peut-être être contraint de devoir me justifier plus sérieusement puisqu’elle refusait mon cadeau. Pourtant, même si c’était trop, je n’avais rien contre cela. Après tout je l’avais acheté pour elle et pour personne d’autre, ce serait un peu du gâchis si elle ne l’acceptait pas non ?

- C’est pour toi, Déclarais-je alors, un sourire aux lèvres, Tu n’as pas d’autres choix que de le prendre sinon qu’est-ce que je ferais ? Mon poignet est un peu gros vois-tu et puis, je n’en suis pas encore au stade de mettre des trucs de filles. Donc, tu te tais et tu le mets.

Je me saisis de la boîte qu’elle me tendait, l’ouvrant à mon tour avant de me saisir de sa main ainsi que du bracelet que je lui attachai avec délicatesse.

- Et voilà, comme ça quand tu le verras tu seras obligée de penser à moi, Riais-je en posant le boîtier sur un meuble situé à mes côtés, Puis si tu tiens tant à me remercier de plus bel et bien, tu n’auras qu’à trouver autre chose.

Je lui fis un clin d’œil en guise de taquinerie bien que c’était une manière subtile de dire que de ce fait, on serait forcé à se revoir et c’était ce que je souhaitais. Je voulais qu’on garde contact, apprendre à la connaître réellement, peut-être essayer de me souvenir d’elle et me lier d’amitié à sa jeune fille à qui je m’attachais de plus en plus. Lorsque j’étais avec elle, aussi étrangement soit-il, j’en oubliais un grand morceau de mes soucis et je ne pensais même pas à cet abruti de Shin qui m’avait trahi. Parce qu’avec Sayuri, j’avais l’impression d’être dans une petite bulle de douceur et je refusais de m’en échapper sinon je crois que je me briserais. Je ne pouvais pas expliquer ce sentiment qui naissait quand elle était près de moi mais il était tellement agréable que j’aimerais pouvoir y rester des heures.

- Bon et sinon, qu’est-ce que tu as fait de bon ? Parce que ce n’est pas tout très cher seulement je meurs de faim.

Ce n’était pas tous les jours qu’une femme nous invitait à dîner et ce n’était pas à moi que cela allait déplaire, sachant que je ne prenais jamais de temps à me préparer de bon plat à cause du travail. Et plus que les autres, je voulais goûter à ses plats à elle, sans savoir vraiment pour quelle raison je désirais cela en particulier.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 21 Juil - 17:41
Yano était vraiment drôle… A sa façon. Je l’imaginais mal porter un bracelet de filles, alors je ris et secouais la tête. Je n’avais même pas la force d’argumenter davantage avec lui lorsqu’il m’ordonna de me taire et de le mettre. Comme une enfant à qui on venait de faire entendre raison, je répondis « d’accord, d’accord » avant de lui tendre mon poignet, amusé. Il était vraiment adorable. Comment résister ? J’admirais silencieusement le bijou une fois qu’il me l’eut mis. Il avait vraiment bon goût, c’était indéniable. A mon avis, je n’avais pas besoin de cet objet pour penser à lui, mais je préférais m’abstenir de lui faire cette confidence. Ça ferait bizarre de lui dire ça, et je craignais qu’il ne s’en aille, ou qu’il disparaisse totalement comme il pourrait le faire. C’était bête, je savais que des années étaient passées, mais j’avais toujours cette peur de « retomber dans le panneau » qu’il recommence. Je savais qu’il avait changé et notre relation actuelle était différente. Mais c’était plus fort que moi.

-Il faudra que je me montre imaginative alors, pour te remercier de ce superbe cadeau, répondis-je en contemplant inlassablement le bracelet.

Par ma profession, j’étais habituée aux beaux bijoux. On m’en offrait souvent, de la part de grandes marques. Ça faisait toujours de la « publicité » si je les portais en public. Mais, même s’il n’avait pas une valeur sur le marché équivalente, celui-ci me semblait tellement plus beau. C’était la première fois qu’un homme m’offrait réellement un bijou. Je veux dire, sans arrière-pensée ou se sentir forcé de le faire. Cela se voyait qu’il avait simplement eu envie de me l’offrir et ne s’était pas posé davantage de question. Ça me faisait incroyablement plaisir de me dire cela et je n’arrivais plus à m’arrêter de sourire.
Yano me ramena un peu « sur terre » en me parlant du plat que j’étais censée lui servir. Avec tout ça, j’avais totalement oublié ! Heureusement que je ne m’étais pas absentée trop longtemps de la cuisine. Posant mon doigt sur mes lèvres d’un air taquin, je lançais un « tu verras bien », avant de lui prendre le bras et de l’amener au salon, lui faisant signe de s’asseoir sur le canapé. J’avais préparé des « petits fours », d’une recette que ma colocataire Française m’avait donnée lorsque j’étudiais en Angleterre. Certes, ils ne seront jamais aussi bons que les siens, mais ça devrait s’adapter à l’estomac nippon de mon invité. Enfin… J’espère. J’ouvris une bouteille de vin et lui servis un verre avant de m’asseoir à ses côtés. Le plat devant mijoté un peu, je pouvais rester ici.

-J’espère que tu aimeras en tout cas. Je ne cuisine pas très souvent. Pour moi toute seule, c’est un peu triste, alors je suis contente de pouvoir le faire pour quelqu’un !

Sans attendre, je trinquais avec lui en cognant légèrement mon verre contre le sien. Distraitement, je contemplais ses traits, à nouveau sans défaut désormais et, malgré toute ma bonne volonté de ne pas le faire, je touchais sa joue désormais réparé, un grand sourire se collant à mes lèvres.

-L’opération a réussi, tu es à nouveau parfait. Peut-être même mieux. Tu arrives à marcher dans la rue sans te faire sauter dessus ? M’enquis-je, amusée. Surtout avec cette nouvelle coupe de cheveux.

Je laissais mollement retomber ma main, riant en le regardant. C’est vrai que ça lui allait vraiment très bien et qu’il était à tombé ainsi. Si ses cheveux blonds lui donnaient un petit charme, désormais il semblait plus mature, plus « homme » et c’est vrai que je mentirais si je n’avouais pas que ça lui donnait un charme fou.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 24 Juil - 14:11
Même si je ne le montrais pas, j’étais vraiment heureux de voir à quel point mon cadeau semblait lui faire autant plaisir. Elle était décidemment trop mignonne. Peut-être un peu trop. Mais ce n’était pas moi qui allait m’en plaindre. J’avais aussi remarqué l’atèle à sa jambe néanmoins je n’avais fait aucune remarque, rassuré de constater qu’elle se portait plutôt bien également. Je fronçais les sourcils lorsqu’elle refusa de me dire ce qu’il y avait pour le repas mais je souris amusé tout de même de sa rétorque. Je patienterais alors, me laissant tirer sur le canapé avant de voir les amuses gueule qu’elle avait apporté. Je n’aimais pas particulièrement la cuisine occidentale et préférait bien souvent ce qu’il y avait de plus traditionnel cependant ce serait mentir si je disais que je n’étais pas intrigué par ce que la demoiselle avait préparé. Ca avait tout de même l’air appétissant et en effet, en goûtant un, je fus obliger d’admettre que c’était délicieux. Ce n’était qu’un apéritif alors si ce dernier était aussi bon, je ne devais probablement pas m’inquiéter pour la suite. Je la remerciais, cognant mon verre de vin contre le sien avant de m’en délecter les babines tant celui-ci aussi me provoquait un bien fou dans tout mon être.

Cependant, je me crispai, surpris à la sensation de ses doigts contre mon visage. Si je n’avais pas tenu aussi fermement ma coupe, certainement que celle-ci se serait éclatée sur le sol. Je n’aimais pas qu’on me touche à cet en droit. Certes l’opération était passée néanmoins je suppose que le complexe perdurerait encore un moment et j’avais l’impression qu’en me touchant de la sorte, on briserait ce masque et cette affreuse brûlure reviendrait me hanter. Heureusement, Sayuri retira sa main rapidement et les paroles qu’elle prononça m’apaisèrent tout en me faisant rire aussi. C’était vrai que j’avais changé mes cheveux... Je pensais qu’ainsi, je ferais peut-être un peu moins gamin mais également, c’était comme un signe pour moi de montrer que je n’étais plus celui du passé. Plus rien ne m’y lier à présent et même si le blond me manquerait certainement, je préférais être plus mature et respectait ce qu’on me disait. Pour le travail aussi, c’était mieux. Mon chef n’aurait plus à me réprimander à ce propos et c’était un bon point.

Posant mon verre sur la table de son salon, je n’égarais pas mes yeux des siens, la détaillant à mon tour tandis que je me retrouvai charmer par ces prunelles qui me faisaient face. C’était la première fois que je les observais de si près et je les trouvais réellement captivante. En fait, je crois que tout chez elle me captivait, m’attirait et me charmait peu à peu. Je ne pouvais pas expliquer pourquoi, en premier lieu c’était cette douceur qui m’avait intrigué, cette fragilité. Aujourd’hui, c’était comme s’il y avait autre chose, comme si j’aurais voulu goûter à cette douceur et qu’elle m’explique comment elle faisait pour être si formidable. Peut-être que j’étais trop rêveur et naïf mais c’était ce que je pensais de cette jeune femme. Bien qu’elle m’avait frappé avec un parapluie à notre rencontre. Mais je ne regrettais pas cela puisque à présent cela nous avait permis de nous rapprocher. J’ignorais ce que j’étais pour elle dans le passé ni ce qu’elle était pour moi d’ailleurs néanmoins je préférais ne plus y penser. Parce que si je ne m’en souvenais pas, c’était qu’à cette époque elle n’avait pas marqué mon esprit et que certainement, je la considérais comme ces autres personnes que je côtoyais et dont je ne me rappelais plus non plus. Souriant doucereusement, j’avançais machinalement mon visage près du sien, gardant mes yeux fixés sur elle alors que je pouvais à présent sentir son souffle chaud effleuré mes lèvres. Je ne comprenais pas toutes ces émotions qui parcouraient mon être ni pourquoi en cet instant précis, je voulais l’embrasser. L’ambiance probablement, l’atmosphère qui se dégageait mais aussi cette douceur qui m’enivrait de plus en plus, j’avais envie de m’en imprégner. Cependant je doutais fort que cela soit une excellente idée mais mon coeur peinait à écouter ma raison au vue de son rythme effréné et de cette flamme qui s’intensifiait à l’intérieur.

- Pour l’instant ça va, Chuchotais-je alors, tentant de calmer ces sensations qui m’enflammaient littéralement, Il n’y a personne qui m’a sauté dessus.

J’arborais une esquisse amusée à mon tour sans me décaler pour autant. J’essayais de résister, ne souhaitant pas non plus gâcher la soirée par mes pulsions égoïstes néanmoins c’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à me reculer. Mes phalanges s’abandonnèrent derrière sa nuque, mon pouce choyant chaleureusement sa joue alors que je ne la quittais toujours pas du regard. Je ne parvenais même pas à parler, à dire quelque chose pour dévier tout ça... Mais cette fille, elle avait de plus en plus un drôle d’effet sur moi qui était loin d’être effrayant, c’était juste que je me perdais complètement.

- La cuisine ! Dis-je en me décalant subitement, Tu devrais aller voir, c’est sûrement prêt !

Ah. Quel con j’étais. Mais c’était la première idée qui m’était passée par la tête pour ne pas faire de bêtises. Je passais nerveusement ma main dans mes cheveux avant de lui sourire, un peu gêné tout de même.

- Désolé... Je ne sais pas ce qu’il me prend alors pardon...

Je m’excusais pour l’élan dont je venais de faire preuve mais aussi pour avoir été aussi proche il y a quelques instants et d’avoir essayé de l’embrasser. C’était difficile de résister et mon coeur battait encore la chamade à cause de toutes ces émotions qui l’encombraient. Il fallait vraiment que je fasse attention parce que je n’étais pas idiot et peu à peu, je commençais à comprendre quel genre de sentiments j’étais en train de ressentir. Je m’attachais à elle et probablement pas de la meilleure des manières. J’avais toujours dit que je ne voulais plus avoir de lien avec qui que ce soit, que je ne voulais plus souffrir comme ça avait été le cas à l’époque seulement il avait fallu que je rencontre quelqu’un et qu’elle chamboule tout ça.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 24 Aoû - 16:17
Proche, Yano était trop… Proche. Je n’arrivais à détacher mon regard de lui, ma respiration s’étant coupée instantanément. Je ne savais plus vraiment où me mettre, quoi penser, quoi faire. J’étais juste figée là, devant lui, à le fixer et à attendre, souhaitant probablement secrètement qu’il se rapproche encore plus. Je me sentais un peu idiote, après toutes ces années à penser à lui avec une pointe d’amertume, je sentais mon pauvre cœur s’emballer comme celui d’une adolescente, me demandant ce qu’il allait faire. Je l’entendais chuchoter quelque chose, mais mon esprit s’était totalement déconnecté du reste, comme si mes sens étaient restreint désormais il n’y avait que ma vue et mon toucher qui réagissaient. Je sentais son souffle près de mes lèvres et un frisson me parcouru quand sa main se posa derrière ma nuque. Est-ce qu’il allait m’embrasser ? C’était stupide de se demander ça, mais la scène pouvait porter à confusion. Je me surprenais encore plus en espérant inconsciemment qu’il le fasse.

Puis… Finalement, non. Il se décala d’un coup, laissant un froid là où sa main était posée précédemment, changeant du tout au tout de comportement. J’étais perdue, mais je me redressais quand il me parla de la cuisine, hochant la tête vivement, sans réellement savoir quoi dire, commençant à aller dans la cuisine précipitamment, m’arrêtant en entendant ses excuses. Je ris nerveusement, quand bien même je tentais un air décontracté comme si ce n’était rien, haussant les épaules en affichant un grand sourire.

-Oh, mais ce n’est rien ! Je ne vois même pas de quoi tu parles, je veux dire… Enfin, non, mais ne te tracasse pas, ne te tracasse pas ! Pour si peu, voyons, Yano !

Sans rien ajouter, je m’engouffrais dans la cuisine, soufflant profondément. Wow, j’étais vraiment pitoyable en tant qu’actrice, heureusement que je n’ai jamais tenté de tourner dans des dramas, ça aurait fait de la peine aux téléspectateurs de voir quelqu’un jouer si mal. Tentant de l’oublier un peu, je retournais à mes plats, constatant que c’était prêt – et que ça n’avait pas brûlé, victoire – je dressais les couverts, m’appliquant pour que cela soit joli à regarder. Je n’étais pas particulièrement douée pour ça non plus – j’étais douée pour quelque chose en fait ? – mais je faisais de mon mieux pour une fois. Bizarrement, c’était la première fois que je redoublais d’effort pour un homme et j’avais envie de me taper sur les doigts. Moi qui me pensais guérit…

-A table, Monsieur ! Lançais-je de la salle à manger, lui faisant signe de venir s’asseoir. J’espère que ça te plaira, je crois que je ne me suis jamais donnée tant de mal pour un plat. On ne m’a jamais glorifié pour mes talents de cuisinières, mais j’espère que pour une fois, ça sera parfait !

Le malaise de tout à l’heure s’était dissipé et je pouvais à nouveau rire sans me tracasser à propos de ça. Je pris mes baguettes entre mes mains, lançant les politesses habituelles en me préparant à manger après lui, la politesse l’exigeait. Pour moi, ce n’était pas particulièrement mauvais. Après, je n’étais pas objective, c’était moi qui l’avait fait, je suppose qu’inconsciemment, on fait toujours selon ses goûts. De temps en temps, je levais mes yeux vers lui, qui restait désespérément silencieux. J’espère qu’il ne se forçait pas à manger pour me faire plaisir ?

-Tu as pu reprendre le boulot au fait ? Dis-je en tentant de faire la conversation et de ne pas devenir obsédé par la nourriture et à me demander « il aime ? Il n’aime pas ? » Inlassablement. Ça a dû te manquer jusque-là. Je me demande comment Tokyo a pu survivre sans son super héros.

Pour masquer le fait que je pensais réellement qu’il était une sorte de super héros, je me mis à rire – encore – lui servant un peu de vin. Qu’est-ce que je pouvais être potiche, parfois. Enfin, non, seulement avec lui ce soir. J’avais envie de me mettre des baffes tellement je ne savais pas quoi faire, quoi dire, comment me comporter. J’étais vraiment un cas désespéré, on devrait m’envoyer en Corée du Nord pour m’empêcher de sévir davantage dans ma bêtise !

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Mer 3 Sep - 18:31
J’aimerais tellement pouvoir me donner des milliers de claques ! Quel idiot étais-je ?! L’embrasser... Si je ne m’étais pas retenu, c’était très certainement ce qui serait arrivé et j’avais encore cette sensation ainsi que cette boule au ventre qui naissait en moi. Je m’attachais plus à elle que je ne l’aurais cru alors que je commençais tout juste à la connaître. Mais elle était si formidable, si douce, si adorable, si belle aussi... Comment pourrais-je résister face à ça ? Je n’étais pas stupide et cette fille était en train de prendre une drôle de ma place dans ma vie. Je n’aimais pas ça. Je détestais ça. Parce que j’avais peur de nombreuses choses et qu’au niveau relation sociale, j’étais loin d’être fort. Au contraire, j’étais un véritable trouillard. Le pire était probablement que je voyais bien qu’elle avait remarqué mon emportement et que certainement, ça l’avait tout aussi chamboulée. Elle ne s’était pas reculée alors que nous étions très proches, je refusais de me dire que peut-être, elle aussi aurait aimé que l’on s’embrasse néanmoins je me plaisais à y croire. Cette simple pensée me fit légèrement sourire alors qu’elle s’était échappée dans la cuisine pour revenir quelques minutes après, sa préparation en main. Je peinais à me concentrer sur la nourriture parce que j’avais du mal à atténuer les battements de mon coeur qui ne cessait de s’accélérer à un point que j’avais l’impression qu’il allait exploser.

Closant mes paupières, j’inspirai profondément de manière à me calmer puis esquissai un somptueux sourire à cette bonne odeur qui venait chatouiller mes narines. Quoi que je puisse dire, cela semblait vraiment délicieux. Je ris à ses paroles, m’installant à table tandis que j’admirais ce que « ma cuisinière » m’avait soigneusement préparé. Je n’étais pas une personne particulièrement gourmande cependant j’aimais bien mangé et j’aimais encore plus lorsqu’on le faisait pour moi. Mes couverts entre les mains, je rétorquai le traditionnel « Itadakimasu » avant de goûter à ce plat qui soit dit en passant était succulent. Je ne me retins pas de le mentionner puis levai aussitôt ma tête lorsqu’elle parla de mon métier. Je me répétais toutefois même si je voyais les pompiers comme des héros, je ne me considérais pas comme tel bien que sa remarque m’amusa.

- Je suppose qu’on s’est rabattu sur un autre, Plaisantais-je, Je ne suis pas le seul super héros de la planète.

Je la remerciai pour le vin puis la regardant dans les yeux, je trinquai mon verre contre le sien.

- Mais sinon oui, j’ai pu reprendre le boulot. Ca m’avait manqué. Et toi ? Ta jambe a l’air d’aller mieux, ça me rassure.

Et puis je décidai de me taire pour le moment, me concentrant sur la nourriture que je mangeai, répétant à nouveau que c’était « vraiment délicieux ». Terminé, je l’aidais à débarrasser et puisque j’étais un bon garçon, je l’aidais même à faire la vaisselle. Ayant envie de jouer, alors que je nettoyais une assiette, je lui balançai de la mousse sur le visage.

- Oups, Riais-je avant de mimer l’innocent et de repartir dans mon nettoyage.

C’était fou comment j’agissais différemment avec elle. J’avais l’impression de retourner tout droit en enfance et d’être un véritable gamin. Mais c’était agréable.

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Ce message a été posté Dim 14 Sep - 22:01
« Parce que tu penses vraiment qu'il y a tant de super héros à Tokyo ? »

J'arquais mes sourcils d'un air taquin, en réponse à sa remarque. J'en doutais, sinon tout serait plus simple ici. Bon, Yano n'était pas vraiment un super héros, je le savais très bien aussi. Mais c'était mon super héros à moi. Puisqu'il m'a sauvé. Deux fois. Je lui devais beaucoup désormais, et j'étais heureuse d'avoir pu conserver une sorte de lien avec lui après tout ça. On aurait pu perdre contacte tout simplement, redevenir des étrangers, mais ce n'est pas arrivé, et il est désormais là ce soir. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je fis tinté mon verre contre le sien, mon regard collé à Yano. Si je ne me rappelais pas parfois que c'était impolie de fixer quelqu'un ainsi, je crois que je n'arrêterais jamais. Il était vraiment mignon quand il mangeait. J'en ratais presque sa remarque, trop absorbé par le cheminement « assiette-baguette-Yanette » pour pouvoir y réfléchir, mais je parvins néanmoins à saisir et je sortie ma jambe de sous la table, encore enveloppé dans une attelle.

-Je ne peux pas encore faire le marathon de Tokyo, commençais-je en esquissant un sourire espiègle, mais je m'en sors pas mal.

Flattée, bien que j'essaie de ne pas le montrer, je notais dans un coin de ma tête de sauter sur une jambe avec joie parce qu'il avait répété plusieurs fois que c'était délicieux. Mais je ferais ça quand il sera partie, sinon il allait me prendre pour une folle et écourter cette soirée, ce que je refusais. Une fois le repas terminé, je commençai à débarrasser les assiettes, les amenant près du lavabo de la cuisine. Je fus surprise qu'il vienne m'aider. Agréablement surprise ! D'accord, c'était tout à fait « normal » mais j'avais un peu du mal à la nouvelle image de Yano, à effacer celle de « bad boy » que j'avais eu de lui auparavant. En tout cas, ce nouveau visage était bien plus charmant. J'aimais bien plus ce garçon-ci. Enfin, en tout cas, la moi d'aujourd'hui. Je pense que la jeune adolescente aurait frétillé bêtement devant un mauvais garçon. Je rangeais un peu ma cuisine, tandis qu'il s'occupait de la vaisselle, m'arrêtant soudainement en recevant quelques gouttes d'eau sur moi. Les yeux ronds, je me redressais et me tournais vers lui, ne comprenant pas ce qui s'était passé jusqu'à voir le sourire de Yano et son « oups » qui n'avait rien d'innocent. Mes sourcils se froncèrent et je pris un air détaché en m'avançant vers lui pour prendre un chiffon et commencer à essuyer.

-Ce n'est rien, une maladresse nous arrive à tous.

Toujours feintant un état d'esprit tout à fait neutre, j'essuyais doucement une assiette, allant vers la table pour la poser avant de donner un coup de torchon sur ses fesses, souriant de manière innocente quand il me regarda, m'avançant vers lui en penchant la tête sur le côté. « Oups » laissais-je échappé tout en élargissant mon sourire, prenant la dernière assiette pour l'essuyer. Je la soulevais un peu pour la regarder dans la lumière, poussant un peu Yano pour attirer son attention.

-Eh ! Il y'a encore une tâche ici. Et là ! C'est du mauvais boulot, jeune homme. Qu'est ce que je vais faire de toi ?

Mes sourcils se froncèrent et j'essayais de paraître sévère, bien que je doute que cela ait réellement un impacte sur lui. Je le poussais un peu pour prendre sa place, enlever les petites tâches – à peine visible en réalité – avec l'éponge, posant l'assiette sur le côté avant de prendre discrètement un peu de mousse, la posant délicatement sur le nez de Yano. J'observais le visage de me convive ainsi et explosais de rire malgré moi. Le ridicule ne lui allait tellement pas. J'agitais ma main pour me calmer, répétant des « désolée » et je lui assurais qu'il était adorable ainsi. Ce qui n'était pas faux. Mais avant tout, c'était juste tordant de rire.

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Ce message a été posté Lun 15 Sep - 21:32
Je me retenais de rire alors que je lui avais lancé de la mousse sur le visage. J’étais un vrai gosse. Pire encore. Mais je crois que des moments comme ceux-ci me manquaient énormément et je trouvais cela exceptionnel de les partager avec elle. Même si j’avais déjà bien changé, j’avais l’impression qu’elle me transformait encore plus. Comme si petit à petit, je comprenais le sens qu’avait la vie. J’avais déjà connu l’amour oui cependant à cette époque j’étais encore jeune, encore idiot et con. Aujourd’hui, je sentais que c’était différent bien que je ne disais pas que j’étais amoureux. Je m’attachais à elle malgré mes choix et je pense que plus que de m’être entiché d’elle, j’étais en train peu à peu de chavirer face à ses charmes. Parce qu’elle m’attirait. Inlassablement, elle avait ce quelque chose qui m’attirait, qui me rendait différent et me donnait envie de ne l’avoir rien qu’à moi. Même si c’était juste pour là, maintenant, ça m’irait. Je crois.

La voyant feinter une expression tout à faire à neutre, sachant que ce n’était pas le cas, je ne pus me retenir que je ris alors que je lavais toujours la vaisselle. J’étais préparé à une éventuelle attaque sauf que celle-ci je ne l’avais pas vu venir. Me frapper sur les fesses. Sérieusement. Venant d’une vie, c’était assez... Malsain ? Non, ça c’était probablement mon esprit qui l’était. Je divaguais totalement et je suppose qu’il fallait que je calme toutes ces tensions qui m’encombraient avant de devenir complètement fou. Mais ce que je n’avais pas prévu c’était que Sayuri n’avait pas l’intention de s’arrêter là. Je la regardai, un sourire amusé accroché à mes lèvres, pendant qu’elle m’expliquait qu’une tâche - à mes yeux invisible - était encore présente sur l’assiette et que j’avais ainsi donc mal fait mon travail. Ce qui me fit rire, pour moi c’était tout à fait propre. J’étais pompier de toute façon, pas agent d’entretien ou je ne sais quoi d’autre. Elle devait déjà s’estimer heureuse d’avoir un homme auprès d’elle qui accepte de l’aider dans des tâches ménagères.
Je clignais plusieurs fois les yeux, hébété par la mousse qu’elle avait décidé de mettre sur mon nez et je m’amusai à souffler sur ce dernier pour tenter de faire fondre le savon. De ce fait, je n’osais pas imaginer quel genre de look j’avais en cet instant et rien qu’y songer m’emmena dans un long et grand fou rire. Je n’étais pas le seul idiot ici même. Elle aussi avait envie de jouer on dirait. Je ne pouvais m’empêcher de l’observer alors que je rigolai et sincèrement, je la trouvais fabuleuse. Magnifique. Le son de sa voix résonnait comme une douce mélodie dans mes oreilles et je pourrais rester des heures à la regarder rire si on me le permettait.

Lentement, on finit par se calmer et j’essuyai la mousse sur mon visage d’un revers de bras avant de lui prendre l’assiette des mains et de m’approcher d’elle.

- Vous moqueriez vous de moi, mademoiselle ? Dis-je d’un ton faussement sévère.

J’arborai un sourire malicieux en complément à mes paroles cependant cette attirance était de nouveau là. La distance entre nous était infime et de là, je pouvais sentir son souffle chaud effleuré mes lèvres. Bon sang... Mon coeur battait si fort qu’il exploserait presque. Je voulais y goûter à cette tentation exquise qui me faisait de l’oeil depuis que j’étais arrivé. C’était comme si le temps s’était arrêté... Je pouvais entendre l’eau couler derrière moi mais ça me semblait si loin, et sans importance en réalité. Coincé dans cette bulle étrange, j’amenai mon front contre le sien, le collant doucereusement tandis qu’un faible « désolé » s’échappa dans un chuchotement. Je ne réussissais pas à atténuer ces sentiments, encore moins cette frustration qui faisait surchauffer ma peau, la faisait frémir aussi. Voilà pourquoi sans plus d’hésitation, je glissai ma main derrière sa nuque, la remontant légèrement pour l’embrasser dans un baiser des plus tendres. Mes phalanges vagabondèrent lentement dans ses longs cheveux tandis que ma main libre était allé se poser sur sa hanche. Si je ne me contrôlais pas, ça allait mal se finir et c’était une mauvaise idée... Sauf qu’à nouveau, je n’étais plus dans la réalité et je l’obligeai à se plaquer au mur derrière elle, augmentant l’échange que nous partagions.

Seulement, comme pour briser cet enchantement, je pouvais sentir de l’eau couler sous mes pieds et je poussai aussitôt la jeune femme, paniquant en songeant au fait qu’on risquait d’être inondé. Je me jetai sur l’évier, coupant rapidement le robinet mais dans la précipitation, je glissai sur la flaque étendue à terre et je me ramassai sur le sol.

- Eh merde... Grommelais-je en passant une main dans mes cheveux.

Je n’avais même plus le courage de me relever et je ne savais pas quoi dire non plus après ce qu’il venait de se passer. Je regrettais juste d’avoir été interrompu pour une chose aussi bête. Mais c’était probablement mieux ainsi. Ou pas vraiment. J’étais encore plus frustré à présent. Ses lèvres étaient si douces, si délicieuses... Elles me manquaient déjà. A présent, je me considérais comme un pauvre adolescent qui découvrait la merveilleuse magie d’un tendre et somptueux baiser.

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Ce message a été posté Lun 15 Sep - 23:14
Mon visage prit une expression choqué, outré même, qu'il puisse penser une seconde que moi, si adorable, si gentille et sympathique, pourrait me moquer de lui. Jamais voyons ! Bon, un petit peu quand même. Je ris encore un peu, agitant toujours mes mains pour « m'excuser » alors que je n'étais même pas réellement désolée. C'était juste drôle de le voir ainsi, d'oublier un peu le sérieux pour entrer dans un délire un peu enfantin. Je le fixais, sentant mon cœur se réchauffer un peu en sa présence. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas aussi proche d'un homme, aussi complice. Probablement jamais. Ça me faisait du bien, j'avais envie que ça continue encore un peu, qu'il reste ici. J'avais envie d'en savoir plus sur Yano, sur ce nouveau Yano près de moi. J'en demandais peut-être trop, sans doute avais-je toujours été trop exigeante. Je savais que je garderais cette envie au fond de moi, de peur qu'il ne fuit et me laisse une seconde fois.

Cependant, je n'eus pas le temps de réagir que je le sentis près de moi, contre moi. Je levais mes yeux vers lui, souriant sans chercher à le repousser, à m'inquiéter de la proximité qu'il y avait entre nous. En fait, j'aimais cette proximité, j'en voulais même un peu plus. Me serrer contre lui, oublier un peu ma cuisine et tout ce qu'il y a autour. Comme s'il m'entendait, sa main vint se poser derrière ma nuque et je sentis ses lèvres sur les miennes. Je ne pris pas la peine d'essayer d'être surprise, mes bras s'enroulèrent presque machinalement autour de sa nuque et je me rapprochais de lui, répondant à ce délicieux baiser. Je ne saurais dire comment il embrassait à l'époque, ce n'était probablement pas comparable puisque ce n'était qu'un « gamin », mais il était si doux désormais, si tendre. Je voulais qu'il ne s'arrête pas, que ça continue encore un peu...
Un léger gémissement de surprise se bloqua dans ma gorge quand il me plaqua soudainement contre le mur derrière moi, mais je me repris rapidement, ma main venant doucement se glisser sur sa joue tandis que j'appuyais un peu plus ce baiser. C'était si bon, j'en oubliais les raisons de sa présence ici. Des remerciements ou quelque chose... Beaucoup trop conventionnel

Et là, comme si le ciel me punissait, il s'écarta brusquement de moi et je restais bêtement contre le mur en le voyant le voyant fermer le robinet et s'étaler au sol. Je clignais plusieurs fois des yeux face à cette scène ahurissante avant de rire légèrement en le regardant.

-Tu es impossible Yano ! Je ne t'imaginais pas aussi maladroit...

Je ris un peu avant de me saisir d'un chiffon pour éponger le sol qui avait échappé de peu à l'inondation. Il avait de meilleur réflexe que moi, je n'aurais même plus pensé une seule seconde au robinet qui coulait. J'avais été transporté dans une sorte d'autre monde, loin de ma cuisine. Comme une adolescente, j'étais dans un petit nuage niais et stupide et j'avais envie de me baffer d'être aussi faible. Pauvre femme que j'étais ! Après toutes ces années, craquée sur ce même garçon qui t'avait fait souffrir... Enfin « même », plus vraiment. Il avait changé. J'avais sûrement changé aussi. Les nous d'aujourd'hui sont davantage sur la même longueur d'onde qu'avant, et c'était presque incroyable.

-Merci en tout cas, je crois que je n'y aurais même pas pensé...

Une fois terminée, je jetais le chiffon dans l'évier pour ne plus avoir à m'en préoccuper, regardant Yano qui était encore par terre en arquant un sourcil. Il comptait rester là ? J'espère qu'il n'était pas trop mouillé par le petit accident d'eau que j'avais causé. Enfin, en partie. S'il ne m'avait pas embrassé, j'y aurais pensé. Je fronçais un peu les sourcils en songeant que ça me frustrait un peu qu'il ait arrêté. J'allais m'accroupir à côté de lui, replaçant une mèche de ses cheveux en souriant.

-Tu veux rester par terre ? Ce n'est pas très confortable tu sais.

Mon regard se perdit dans le sien et je ris furtivement tout en détaillant la mèche cheveux que j'avais entre mes doigts. Il ferait mieux de se relever s'il ne voulait pas attraper froid. Enfin... Égoïstement, ça ne m'inquiétait pas tant que cela actuellement. J'avais envie de voir si ça faisait le même effet. Un sourire se plaça toujours sur mes lèvres tandis que mes yeux s'abaissèrent sur ses lèvres et ma main vint choyer sa joue. Un « désolée » presque ironique s'échappa de ma bouche, et je m'approchais de lui, mes lèvres retrouvant délicatement les siennes. Faible, faible, j'étais si faible. Mais j'en mourrais d'envie, j'avais envie de ses lèvres contre les miennes. Pouvait-on réellement me le reprocher ?

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Ce message a été posté Mar 16 Sep - 19:01
Honnêtement, je maudissais ce fichu robinet qui était resté ouvert alors que nous partagions un baiser des plus intenses. Bien sûr, c’était un peu de notre faute de ne pas l’avoir fermé mais trop perdu dans cet échange que je n’y avais plus pensé. C’était juste tellement bon que tout ce qui se passait autour m’avait semblé si loin. Il n’y avait qu’elle, ses lèvres qui comptaient en cet instant précis et je m’étais également maudit d’avoir interrompu cela, j’aurais du laisser l’eau s’écouler, quitte à devoir éponger la cuisine avec elle après. Cela n’aurait fait qu’un peu de temps en plus ensemble... Mais non, j’avais suivi mon instinct et j’avais tout plaqué pour finalement me rétamer sur le carrelage frais de la pièce. Je me sentais stupide et mal à l’aise aussi. Frustré. Je n’arrivais même pas à parler parce que j’étais encore obnubilé par elle, par son corps collé au mien, son souffle chaud effleurant ma bouche tandis que je la désirais un peu plus... D’un côté, je songeais au fond que c’était probablement mieux que les choses se soient terminées de cette façon puisque je n’avais pas idée si j’aurais pu me retenir... Habituellement, je savais me contrôler mais avec Sayuri, j’avais l’impression de perdre entièrement pied et qu’elle me provoquait des sensations tellement différente que non, je n’aurais pas pu résister.

Sa voix résonna dans mes oreilles cependant je n’entendais pas ce qu’elle me disait, trop concentré à la regarder en train de nettoyer la flaque que son robinet avait créé. Rien qu’à la voir là, si proche de moi, j’avais envie de lui ordonner d’arrêter pour retourner l’embrasser, pour reprendre là où on s’était arrêté. Je n’avais pas assez goûté ses lèvres et je voulais savoir si avec ce premier baiser, je ne m’étais pas trompé quant aux goûts de ces dernières. Elles étaient douces et sucrés... Mais je n’avais pas pu assez m’y concentré dessus, il fallait qu’on recommence pour que je puisse dire exactement quel parfum elles avaient.
Comme si elle avait lu au travers de mes réflexions, la jeune femme se plaçait en face de moi, jouant avec une mèche de mes cheveux pendant que je la contemplais d’un tendre sourire. Peu importait les gestes qu’elle effectuait sur moi, mes yeux fixés ses lèvres que je souhaitais plus que tout m’emparer de plus bel. Alors autant dire que lorsqu’elle s’approcha pour m’embrasser, je ne me fis pas privé pour répondre à son baiser que j’accentuai dans une passion dés plus grande, ma langue dansant avec la sienne dans une valse des plus ferventes. Mes phalanges s’abandonnèrent dans sa longue chevelure puis je finis par la basculer délicatement à l’opposé de moi, son dos heurtant le sol tandis que je me plaçai au-dessus d’elle, mes lèvres ne quittant jamais les siennes. Lorsqu’elles le faisaient, c’était uniquement pour reprendre mon souffle avant de s’unir à ses jumelles encore, attiré comme un aimant qu’on ne pouvait décoller de sa moitié.

- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, Murmurais-je entre deux baisers.

Effectivement, ça n’en était pas. Tout ça allait mal finir mais pourtant, malgré mes propres paroles, j’étais incapable de m’en détacher. Mes doigts remontèrent doucement sa robe, choyant sa peau bouillante alors que je mourrais d’envie de la lui retirer. C’était frustrant de ne pas savoir quoi faire, de se forcer à se contrôler pour ne pas en faire trop mais bon sang, que c’était dur. Je n’avais pas le souvenir qu’une femme m’ait fait un tel effet depuis longtemps... Elle était fantastique. Surprenante. Et je passerait probablement pour un obsédé si je disais que je la voulais maintenant. On ne se connaissait pas depuis longtemps mais elle avait cet aspect chez elle qui m’attirait. Elle m’attirait tout court en réalité et c’était une des raisons principales pour laquelle je ne réussissais pas à me séparer de ses lèvres. Plus je la désirais, plus je chavirais et j’étais en train de me faire avoir. Je le savais.

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Ce message a été posté Mer 17 Sep - 21:48
Réfléchir était devenue une notion si abstraite pour moi. Je m'attachais un peu plus à Yano, appuyant avidement ce baiser sans réellement me rendre compte que je ne devrais pas, que, même s'il avait changé, je pouvais très bien me faire avoir. Et s'il n'était venu que pour ça et qu'une fois avoir eu ce qu'il voulait, il disparaîtrait une nouvelle fois ? J'essayais de me raisonner, sans y parvenir. Je le laissais agir comme il en avait envie, m'allongeant docilement sur le sol en l'attirant contre moi, me réchauffant de la chaleur de son corps. Je n'avais aucunement l'envie de quitter ses lèvres, je rêvais juste de m'abandonner dans ses bras pour quelques heures. Mais j'avais toujours été du genre un peu gêné les les lendemains de ce genre de soirée, et je crois que si quelque chose se passait avec lui, ce sera pire. J'aurais tellement peur de le... Perdre ? Était-ce le terme exacte ?

Ma peau frémit sous ses doigts et je ne fis que de l'embrasser encore plus suavement, mes mains glissant le long de son torse. J'avais envie de plus, je ne pouvais pas me mentir. Il me donnait envie de plus. Pourtant, ne m'étais-je pas promis de ne plus me faire avoir ? Je le sentais un peu hésitant, malgré sa main sous mon tee-shirt, ses mots me le fit compresque. Ne devrais-je pas en profiter pour rire de façon prétendument gêné et le repousser gentiment ? Mon regard s'ouvrit, cherchant le siens quelques secondes avant de rejoindre ses lèvres une fois encore. J'avais été incapable d'affirmer que non, ce n'était pas une bonne idée, qu'on devrait arrêter immédiatement. À la place, mes mains remontèrent le long de son torse, jusqu'au premier bouton de sa chemise que je commençais à déboutonner, descendant sensuellement vers les autres pour en faire de même.

Je relâchais furtivement ses lèvres, les mordillant légèrement en enroulant subtilement ma jambe autour de la sienne. Qu'est ce que j'étais entrain de faire ? Si je m'écoutais, je me frapperais et me hurlerais d'arrêter immédiatement. Mais il me faisait perdre la tête. Je crois qu'il m'avait toujours fait perdre la tête, mais encore plus ce soir. Un manque d'affection, peut-être ? Où le fait qu'il avait un corps absolument sublime qui donnait l'impression d'hurler mon prénom ? Je bouillonnais de l'intérieur alors que rien de particulier ne s'était encore passé. Je peinais presque à me reconnaître.

-Je ne sais pas non plus, répondis-je finalement en faisant glisser sa chemise le long de ses bras.

Mes lèvres effleurèrent légèrement les siennes tandis que mon regard se plongea dans le sien, l'air désinvolte, comme si je l'encourageais à ne plus se poser la question. D'un geste délicat, ma main vint se poser sur sa joue et je souris un peu pour moi-même en voyant le bracelet, n'hésitant pas longuement à l'embrasser une fois encore, me donnant des allures de toxicomane, incapable de s'éloigner de ces dernière plus de quelques secondes...

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Ce message a été posté Ven 19 Sep - 20:23
Je crois qu’on était tous les deux à peine conscients de nos actes. Du moins, nous n’avions pas forcément envie de l’être. Ses lèvres m’attiraient inlassablement et je ne cessais de m’en délecter, mes phalanges câlinant sa peau sous son haut alors que je la gardais plus précieusement contre moi. Je pensais, j’étais même certain que c’était une mauvaise idée, que cela ne présageait rien de bon et qu’autant elle que moi, nous étions en train de se faire avoir. Je voulais m’éloigner de tout contact, de tout lien et refusait tout attachement cependant il était clair à présent qu’un tel désir était raté. J’avais merveilleusement échoué, ne sachant pas pourquoi il avait fallu que ça tombe sur elle plutôt qu’une autre. Elle me semblait si douce mais si forte à la fois. Elle avait ce petit quelque chose qui me faisait chavirer et c’était un peu comme si je la connaissais depuis des années alors qu’en réalité, je ne connaissais pas grand chose à son sujet. Elle en savait plus sur moi que le contraire mais tout ça n’avait aucune importance. Pour le moment. Je faufilai ma main libre dans ses cheveux puis me décalant de quelques centimètres, je l’aidais à se débarrasser de ma chemise avant de réunir nos lèvres ensemble dans un baiser des plus fervents. Je ne parvenais pas à m’en détacher, c’était incroyable. Seulement j’en voulais plus. Toujours plus. Ses yeux ancrés dans les miens, je la collai brusquement contre pour moi pour l’embrasser fougueusement, ne cherchant plus à me poser de question alors qu’à mon tour j’abaissai la fermeture éclair de sa robe afin de m’en défaire, elle me gênait. Chose faite, je la fis glisser derrière moi, me redressant ensuite pour tirer la jeune femme de manière à ce qu’elle fasse de même.

Mauvaise idée ou non, je la ramenai auprès de moi, partageant un nouvel échange des plus intenses pour au bout du compte la porter dans mes bras et d’enrouler ses jambes autour de ma taille tout en l’embrassant. Nos langues s’entrelaçaient, jouaient, se titillaient puis dansaient à deux dans un rythme des plus effrénés. Sans jamais interrompre le baiser, je cherchai à tâtons sa chambre que finalement, je trouvai plutôt rapidement. La laissant tomber sur le lit, je grimpai sur elle de plus bel, allant nicher mes lèvres dans le creux de son cou de manière à mordiller suavement sa peau si douce et si délicieuse. Mes doigts parcouraient quant à eux son corps de, à la fois, tendres et sensuelles caresses pendant que je l’embrassai encore. J’allai ensuite me saisir du lobe de son oreille puis déposer des milliers de baisers sur cette peau si tentatrice. Elle était magnifique. Somptueuse. Plus encore. Et plus on avançait, plus je la désirais, plus je la voulais et plus je m’évadais dans ce monde où la chasteté n’avait aucune place.

En premier lieu, je descendis l’une de ses bretelles, embrassant son épaules puis sans jamais arrêter de la caresser, mes lèvres à leur tour allèrent découvrir ce corps qui ne demandait qu’à être désiré un peu plus. Cela devrait être interdit d’attirer autant quelqu’un et de le mettre dans un tel état. Je m’en voulais de craquer de la sorte mais à la fois, pas tant que ça. Je m’en voulais de m’attacher à elle, de la vouloir plus que quiconque, pas de cet acte que nous étions en train de partager. Parce que je savais que je ne le regretterais pas. Elle était juste trop fabuleuse à mes yeux pour que je puisse le regretter.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Sep - 0:43
Si on me demandait ce qui était entrain de se passer, je crois que je ne saurais pas quoi répondre. Je ne réfléchissais pas tant à ce qui se passait, je songeais surtout au fait que j'avais terriblement envie de lui, plus que je ne pouvais me l'avouer. J'étais incapable de penser correctement, je ressentais que les multiples sensations délicieuses qu'il me prodiguait. Je le laissais me retirer ma robe, bien que la perspective de me retrouver presque nue face à lui me gênait un peu. Je n'étais pas du genre pudique, mais je ne sais pas pourquoi, ce qu'il pensait avait une importance particulière. La première fois que c'était arrivé avec lui, j'étais plutôt jeune, c'était la toute première fois qu'un garçon me voyait entièrement dénudé et j'avais vraiment été mal à l'aise au début, un peu craintive qu'il ne me trouve pas jolie ou à son goût. J'avais gagné en confiance depuis, si je me plaisais, c'était le plus important.

Mes mains glissèrent le long de son torse, parcourant avec délice les vagues tentatrices que formaient ces abdominaux qui me semblaient un peu trop bien dessiné. Je peinais à croire que c'était possible d'avoir un corps si parfait. Je m'arrêtais à son bas ventre, ouvrant délicatement son jeans sans relâcher ses lèvres avant de le faire descendre, enroulant mes jambes autour de lui quand il se redressa. Sa langue était si délicieuse que je n'arrivais plus à penser à autre chose, mes mains se posant sur son visage pour avoir un meilleur appui.
Sans réellement réalisé, je me retrouvais allonger sur mon lit et m'accoudais sur le matelas pour le fixer, le trouvant un peu trop long à venir me rejoindre. Il ne comprenait pas ? Je ne voulais pas qu'il s'éloigne ce soir. Je voulais qu'il soit collé à moi, au plus près possible de moi. Je le voulais sans plus attendre.

Comme s'il m'entendait, il revint rapidement, posant ses lèvres dans mon cou. Je fermai les yeux, glissant ma main dans ses cheveux tout en sentant mon corps entrer en ébullition. Ok, ça tournait à la torture. Ses baisers si sensuels, et ses mains sur mon corps... J'avais envie de lui hurler d'arrêter ça, d'arracher le reste et l'empêcher de le faire languir plus longtemps. Mais l'attente ne rendait que les choses meilleures, alors je me contenais, même si ses lèvres qui s'aventurait plus bas que mon cou me rendait littéralement folle. J'attendis qu'il revienne près de mes lèvres pour tenter d'inverser un peu les rôles, le faisant basculer sur le côté, je m'installais sur lui, je fis glisser délicatement mes mains sur son torse, le griffant par endroit avant de venir goûter directement à ce corps si dépourvu de défaut. Je remontais tranquillement jusqu'à son cou, faisant sensuellement onduler mon corps tout contre le sien. Mes dents mordirent la peau de son cou, soufflant contre cet endroit avant de retrouver passionnément ses lèvres.

Décidant que j'avais assez profiter de ma position de force, je me redressais afin d'avoir une vue imprenable sur lui, prenant mes cheveux en souriant un peu pour les ranger sur le côté et être plus à l'aise. Ceci étant fait, je me laissais retomber sur le côté, le forçant à revenir contre moi pour capturer une fois encore ses lèvres. Beaucoup trop curieux et accros, mes doigts choyèrent la peu de son torse, s'attardant sur son bas ventre finalement pour subtilement dérober ce dernier vêtement qui semblait de trop.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Sep - 17:21
La température de la pièce était à son comble et ce n’était sans parler de celle de mon corps qui bouillonnait à chaque geste que nous effectuons. Je découvrais chaque parcelle de sa peau avec une pluie de baiser que je m’amusai à tracer, glissant mes doigts sur ses reins pour finalement revenir vers le creux de sa poitrine que j’embrassai également. Elle était somptueuse, fantastique et surtout, la tentation s’avérait être de plus en plus forte. La frustration aussi mais justement, c’était ce qui était bon... Les sensations n’en étaient que plus grandes néanmoins je commençais à vouloir envie de plus. Beaucoup plus. Au même moment, à cette pensée, je me retrouvai subitement en dessous d’elle, ce qui étirai une esquisse malicieuse sur mes lèvres, appréciant les caresses qu’elle effectuait sur moi. Mes doigts vagabondèrent dans son dos ainsi que dans ses cheveux alors que mon corps calquait les mêmes mouvements que la jeune femme. J’en frémissais et j’aimais ça. Un autre monde. Mieux encore. Qu’est-ce que cette fille était en train de faire de moi ? Je soupirai d’aise à chacun de ses gestes, l’embrassant dans un baiser des plus avides, ma jambe chevauchant la sienne et la choyant pendant cet échange que nous partagions.

J’avais envie d’accélérer les choses, de la renverser de plus bel pour achever cette violente torture cependant lorsqu’elle se décala, je ne pouvais que la contempler, elle était magnifique. Une fille parfaite pour un corps parfait. Je n’y voyais aucun défaut et à la voir me tenter ainsi, quand elle retourna s’allonger à côté, je ne me fis pas prier pour monter sur elle à nouveau et poser mes lèvres contre les siennes, laissant à nos langues le plaisir de se retrouver encore. Un gémissement s’échappa dans le baiser que nous échangions lorsque ses mains frôlèrent le bas de mon ventre et que je sentis mon dernier vêtement se faire retirer. Je n’étais vraisemblablement pas le seul à être pressé. Souriant, je me reculai d’elle, mes lèvres allant se saisir de la peau de son cou sur lequel elles y abandonnèrent une marque, mes mains qui quant à elles dégrafaient son soutien-gorge. Si j’étais à nu, et bien nous serions deux, ce qui ne me déçu pas en admirant le reste. Mes phalanges câlinant son corps, je descendis doucement pour embrasser suavement sa poitrine que je découvrais également pour ensuite embrasser son ventre et revenant prendre possession de ses lèvres, j’en profitai pour lui retirer son dernier dessous, plaquant mon corps un peu plus contre le sien.

C’était de plus en plus difficile de résister et cela se ressentait très certainement à mon souffle qui était effréné. Je devenais complètement fou. Fou d’elle en particulier. Je ne cessais de choyer son corps, de la ramener contre moi pendant que la ferveur de nos baisers s’accentuait au fil des secondes qui s’évanouissaient. Il n’y avait pas de mots à dire quant aux caresses, au gestes que nous nous offrions, c’était juste si bon que j’aurais voulu que jamais cela ne s’arrête. Et pourtant, toutes les bonnes choses ont une fin. Le froissement des draps, nos corps qui suivaient le même rythme, le bonheur de n’être qu’un, nous avions fait l’amour ce soir-là. Et je n’éprouvais aucun regret. Si ce n’était de m’être attaché mais dans un tel moment, je n’y songeais pas, m’attardant sur l’instant précis ainsi que sur cette sublime jeune femme présente à mes côtés. Je ne savais même quoi lui dire... Alors parfois, je pensais qu’il y avait des situations où le silence valait tout le reste. La contemplant, je lui arborai un doux sourire, mes doigts remettant d’un geste tendre des mèches de ses cheveux. Il n’y avait plus aucun doute quant à ce que j’éprouvais. Quand je l’observai à présent, je me rendais compte les effets qu’elle avait sur moi mais pas seulement... J’avais envie de la tenir un peu plus contre moi, l’embrasser encore et la protéger. J’aimerais ne l’avoir rien que pour moi. Closant mes paupières, je m’approchai, désireux de m’emparer de ses lèvres de plus bel toutefois je fus coupé dans mon élan par la sonnerie de mon téléphone. J’avais envie de faire comme si je n’avais rien entendu bien que je savais que c’était important. Personne ne me contactait à cette heure-là en général ou alors c’était très rare. Seulement j’étais trop bien pour vouloir me défaire de ce cocon dans lequel j’étais. Laissant la musique retentir, je l’embrassai plus tendrement cette fois-ci et lorsque je me reculai, je lui adressai un somptueux sourire.

Malheureusement, on me rappela ce qui me fit soupirer. Pourquoi fallait-il toujours être dérangé dans des moments importants ? Je m’excusai auprès de Sayuri puis descendant du lit, je m’en allai me saisir de mon portable qui refusait de s’arrêter de faire de bruit. J’eus à peine le temps de décrocher que j’entendais déjà mon chef à l’autre bout du fil déblatérait un nombre incalculable de paroles et ça m’inquiéta machinalement. Quand on m’appelait en renfort généralement, c’était qu’on manquait d’effectifs cependant cette fois-ci, cela semblait différent. Ils avaient besoin de plus de pompier qu’à l’origine à cause d’un violent incendie ayant eu lieu dans une grande usine.

- Je suis désolé, M’excusais-je à nouveau en revenant dans la chambre et m’habillant de mon boxer, Il faut que j’y aille, j’ai une urgence au boulot.

Je ne pus m’en empêcher que je posai un genou sur le matelas en guise d’appui et l’embrassai sur le front.

- Je déteste partir comme ça mais c’est une urgence. Je t’appellerais.

Un dernier sourire et je m’échappai dans la cuisine pour enfiler le reste de mes vêtements. J’avais l’impression de partir comme un voleur juste après avoir obtenu ce que tout homme désirait en réalité. Alors que ce n’était absolument pas le cas. Puisque j’étais tombé amoureux de Sayuri.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 26 Sep - 21:41
Pendant un moment, je crus qu'il n'arrêterait jamais de me torturer aussi délicieusement. Il me faisant languir alors que j'avais envie que ça s'arrêter et qu'on passe « aux choses sérieuses ». Je n'étais pas ainsi d'habitude, je me choquais presque moi-même. Que faisait-il de moi ? Une partie de moi me disait que je faisais une terrible erreur, mais je ne me contrôlais plus, je ne pouvais même plus réfléchir. Comme s'il entendait mes vœux, il rattrapa tout mes a priori, mes regrets de jeune adolescente, me prouvant qu'on pouvait décidément s'améliorer en tout. C'était fabuleux, savoureux, parfait. J'avais aimer chaque seconde, m'accrochant avec plaisir au corps de Yano, profitant de chacun de ses mouvements, tout mon corps se contractant avec délice, suivant sa cadence, me laissant au finalement pleinement satisfaite après un dernier gémissement, trahissant le bien être qu'il avait engendré.

Un silence régnait dans la chambre, mais il ne me dérangeait pas. Je reprenais doucement mon souffle, un fin sourire sur mes lèvres en revoyant Yano près de moi. Presque par réflexe, mes doigts vinrent caresser sa joue, n'attendant que de retrouver ses lèvres sur les miennes... Avant d'être interrompu par une sonnerie. Je détournais légèrement la tête vers l'endroit d'où cela venait, incroyablement frustré d'être dérangé actuellement. Tout m'avait semblé si parfait, si hors du temps... J'oubliais rapidement cela en sentant à nouveau ses lèvres sur les miennes, mes doigts se perdant dans sa chevelure tandis que je sentais mon cœur battre à tout rompre.

Cependant, une fois encore, cette fichue sonnerie vint tout arrêter. Je contins un soupir d'agacement, laissant Yano répondre puisque ça devait forcément être urgent. Le boulot... Bien sûr. Je comprenais, bien que j'aurais préféré qu'il reste encore un peu. Partir juste après l'amour c'était plutôt gênant, je sais que j'allais me poser des milliers de questions, sur lui, sur moi, sur « nous », même si c'était absurde de se poser des questions sur un nous qui n'existait pas vraiment. Je souris quand il m'embrassait sur le front, glissant doucement ma main sur son bras.

-Ne t'en fais pas, je comprends... Fais attention, à toi, d'accord ?

Je ne savais pas s'il allait réellement m'appeler, mais j'osais espérer qu'il le fera. Je souhaitais de tout cœur qu'il le fasse, parce que j'avais envie de le revoir, d'en savoir plus sur lui, de comprendre pourquoi il avait toujours ce même effet sur moi dix ans plus tard... C'était si insensé.
Lorsque j'entendis la porte d'entrée claquer, je soupirais et quittais péniblement mes draps, attrapant quelques affaires avant de m'engouffrer sous la douche et laisser l'eau brûlante avoir raison de moi. Je me vidais totalement la tête avant d'enfiler un pyjama confortable et me planter devant la télé, tentant de passer une soirée normale alors que dans mon esprit repassait en boucle la totalité de cette soirée et ne parvenait pas à chasser Yano de ma tête...

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It's just a dinner, so shut up and eat ! • |

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