TENUE ••• Son filleul qu’il n’avait pas vu depuis l’accident de Nami en Italie.. Autant vous dire que cela date.. Toutefois, il n’a jamais oublié son anniversaire, ni noël où il lui a toujours offert des présents en plus de lui offrir des cadeaux quand il passait une année supérieure pour le féliciter.  Et puis, Nami lui avait demandé de garder celuu-ci.  Sauf qu’au final, il s’était retrouvé avec une liste longue comme son bras 1 : Offrir des cadeaux à Haruto ! 2 : Il n’aurait pas que Haruto sous sa garde, mais aussi un de ses premiers amis.. Du coup, deux « petits » garçons à charge : 3 : Sourire 4 : Proposer de faire la cuisine ou laisser Haruto cuisiner : 5 : Surveiller à ce qu’aucune fille ne tourne autour de son fils, 6 : Qu’il demande à Haruto de lui téléphone ou de lui envoyer un texto tous les jours et lui-même aussi, 7 : Qu’il pousse Haruto à lui dire pour son garage, mais de façon subtile 8 : De veiller à la sécurité de sa chair et de son sang.. Et blablabla. Un papier qui servirait pour son prochain feu. Il s’était donc préparé à recevoir Haruto et son filleul. Il habitait vers une colline où il avait une belle propriété extérieure avec caméra au portail qui ouvrait les grandes portes en fer, accroché aux murx de 2 m de hauteur qui délimitent sa villa. La villa se base sur une approche hypogée, à savoir liée à la spéléologie dans les cavités souterraines. La maison est presque totalement souterraine. Enfin, Nami lui a dit que Haruto viendrait avec son ami, pas besoin d’aller les chercher. Au moins, il avait pu avancé sur son travail, en se félicitant d’avoir 4 chambres.


Ps : Photo de la villa de vue extérieure : ici  

TENUE ••• Ma mère peut être lourde parfois. Je la connais, elle a dû faire une longue liste à mon parrain, dans le genre « chose à faire à tout prix sous peine de mort ». Franchement, je vais dire à Kagetora de ne pas prêter attention à ça, que de toute façon je n'avais pas besoin d'être materné à mon âge. J'ai vingt-deux ans ! Faudrait peut-être que ma mère s'en rende compte et accepte l'idée que je ne sois plus son bébé d'amour qui fait la sieste l'après-midi ou son rot après le biberon. Au moins, elle m'a laissé inviter mon ami  chez mon parrain, me doutant déjà qu'elle a interdit les filles. Pff, ennuyant. Ma mère est à des kilomètres de là, elle devrait se méfier de son fils. Enfin, je ne compte rien faire de mauvais pour sa santé, si ce n'est fumer une cigarette ou deux. J'ai prévenu Kamui de me rejoindre à mon local, puisqu'il connait le chemin jusqu'à là-bas. De mon local, je conduirais jusqu'à chez mon parrain avec ma Karmann Ghia. Tant qu'à faire, autant sortir les grands moyens. « Tu n'as rien oublié ? Ta mère ne va pas me tuer de te kidnapper ? » Questionnais-je mon cadet, sur la route. Je suis sûr que sa mère va se faire une crise cardiaque si son fils ne rentre pas à la maison ... Quoi que, j'en sais rien. Je ne saisis pas trop le comportement de cette femme, d'après ce qu'il m'a raconté. « Mon parrain est ... Enfin, c'est une taupe. D'après ma mère, il s'éclaire avec des bougies et porte des lunettes tout le temps. Un mélange entre un homme des cavernes et Elton John. » Je ris de ma propre blague, garant la voiture devant sa résidence. J'ai bien suivi le plan de ma mère, on dirait. « Allez viens, je vais sonner à l'interphone. »

TENUE ••• Une semaine loin de cette maison, c’était pire que partir en vacances pour lui-même si, dans ce cas, il s’imposait chez un étranger. Toutefois, ce Maximus l’avait invité à passer une semaine à lui tenir compagnie. Son énorme sac fait, sa mère lui paya même le taxi pour se rendre jusqu’au garage de chez Haruto. Le trajet fut donc assez simple et il salua de la main son ami, qu’il appréciait beaucoup, mais pour la santé des cheville du concerné, il préférait ne rien dire. Il entra dans la voiture de Dom Juan qu’il siffla, la trouvant belle et répondit une fois sur la route :

« Oh non, au contraire, elle était heureuse de se débarrasser de moi, pour passer un peu plus de temps avec mon père qui l’accompagne ces derniers temps à ses soirées. »

Ils arrivèrent devant une propriétaire gardée par un mur de deux mètres et qui semblait posséder un grand jardin.. A la description de son parrain il fit les yeux ronds.

« Sérieux ? Attends, tu ne le connais pas ? Je dois m’attendre à quoi alors ? Un vieil homme avec une tenue de bucheron ? »

Ben quoi ? Il commence à se demander s’il avait bien fait tiens. Il sortit de la voiture et suivit son ami qui appuya sur l’interphone. Les portes du portail s’ouvrirent pour voir un pavillon sur le côté gauche, un garage sur le côté droit.. Et deux grands rectangles vitrés au sol et devant eux, une autre route et une petite maison entourée d’arbustes ? Là, il était en train de se demander :

« Euh, elle est ou la maison ? »

TENUE ••• Lors de la sonnerie, il sourit doucement aux aboiements de Leon et Eneru. Il caressa le pelage des deux, et les invita à le suivre à l’entrée de la maison en allant jusqu’à l’entrée où, il ouvrit une porte où il se retrouva face à des escaliers pour monter à la surface et atterrir dans son « jardin » miniature mais grand de forme circulaire où, il y avait un énorme rond en verre central, mais tout autour, vers les buissons, il lignes abstraites en verre pour faire passer la lumière du soleil tout comme devant son garage et son pavillon qui lui servait de salle de sport où il y avait aussi deux longs rectangles en verres. Là, où se trouvaient les salles importantes en dessous. D’ailleurs, il traversa son mini jardin pour entrer dans un petit abri dont le toit et le sol et était verre, car en dessous se trouvait la cuisine et salle à manger dont seulement une partie était visible si on regardait sous ses pieds. Ses animaux avec lui, il vit à travers la caméra Haruto et son ami. Il appuya sur le bouton pour ouvrir le portail et de là, il parla à travers l’interphone.

« Haruto, avance toi avec ton ami et ta voiture. »

De là, il sortit par la porte du petit abri avec Leon, son shiba inu, et Eneru son cocker nain de compagnie pour voir la voiture de son filleule se gardait devant lui pendant que les portes du portail se refermèrent. Avec un léger rictus amusé, il salua les deux jeunes hommes de son regard bleu, même si il beuga légèrement sur l’ami de Ruto.. En effet ce dernier ressemblait étrangement à une personne qu’il connaissait.. Plutôt à deux.

TENUE ••• « Tant mieux. » Parce qu'elle ne va pas le revoir de si tôt, sa mère. Elle pourra profiter de son mari durant cette semaine et moi, de son fils. C'est un bon deal, je trouve. Le trajet n'est pas si long, avec un peu de musique et de la conversation, ça passe plus vite qu'on ne pourrait le croire. Garant la voiture devant la résidence, j'informe mon ami par rapport à mon parrain. « La dernière fois que je l'ai vu ... Bah, ça remonte à un moment déjà. Tu rigoles ? Il est classe. » Comme moi, mais j'évite de le dire sinon il va encore se moquer ou me charrier. Pas que cela me dérange, mais j'en garde un peu pour plus tard. « Ce n'est pas un pédophile psychopathe, rassures-toi. » à le voir, on dirait qu'il va héler un taxi pour rentrer vite-fait chez lui.

Quittant ma voiture, je me dirige vers le portail pour sonner. La maison ? « Sous nos pieds ? » Qu'il ne me demande pas à moi, c'est la première fois que je viens ici. « écoute, ce n'est peut-être pas un psychopathe, mais il est bizarre. » On se demande de qui je tiens.  La voix de mon parrain résonne dans l'interphone et je lâche un simple « Ok. » Avant de revenir sur mes pas, faisant signe à Kamui de me suivre dans la voiture. J'avance cette derrière à l'intérieur de la propriété, la garant un peu n'importe comment. Ce n'est pas comme si il allait avoir de la visite, de toute façon. « Yo ! ça gaze ? » Fis-je une fois face à mon parrain, l'air tout à fait naturel.

TENUE ••• « Je suis rassuré enfin.. Moi qui pensais qu’il n’y aurait pas plus original que toi ~~ »

Ben il allait être surpris de rencontrer une personne encore plus originale que lui. Il n’empêche, que lorsqu’il ne vit pas la maison enfin.. Juste un garage extérieur sur un côté, de l’autre, un pavillon et en face d’eux, sur un chemin de voiture.. Une maisonette ? Enfin, il avait du mal à imaginer à vivre à trois dans ce carré en brique de 9 m sur 9 ? Du moins, c’est comme ça qu’il voyait la chose. Quant à la question du fait que la résidence soit sous leurs pieds…

« Hahaha.. Sérieux ? Whaou.. Cela pour une surprise.. En effet, il y a encore plus bizarre que toi.. »

C’était prouvé.. Il est un peu surpris par la voix rauque qui en sort et suit Haruto pour revenir dans la voiture sans prendre la peine d’attacher sa ceinture. Vivre dans une résidence sous terre hein ? Il n’y a pas à dire.. Cela allait être en quelque sorte spécial.. Mais, il aimait ça.. Les personnes qui ne font pas comme les autres. Il vit un homme et en effet, avant qu’il ne sorte il finit par dire :

« En effet, il est classe. »

Il pouvait sentir son charisme de là.. Même, il était vraiment bien fringué.. Bref, il sortit de la voiture un peu intimidé même si, son regard dévia aussi sur les animaux. Toutefois, pour une certaine façon.. Il lui semblait avoir vu quelque part cet homme. Il laisse parler Haruto alors, que lui, il finit par dire en s’inclinant un peu :

« Bonjour, merci de me laisser passer la semaine chez vous. Je suis un ami de Haruto.. Hijikata Kamui. »

TENUE ••• Son filleul, qu’il considère un peu comme un « fils » qu’il n’a jamais eu. En même temps, il était la prunelle de sa sœur de coeur. Bien que cette dernière, le couvait un peu trop à ses yeux, mais il comprenait parfaitement qu’elle ne veuille par le perdre. C’est ainsi qu’il les attend tous les deux, le dos bien droit. Il sourit en coin quand il voit son adorable « neveu » se garait un peu comme il le voulait. Ils avaient aussi cela en commun, contrairement à la mère du gamin. Quand les deux sortent de la voiture, il ne peut s’empêcher de lui dire à sa salutation singulière :

« Salut, ça va depuis, que je suis rassuré de voir que je n’accueille pas chez moi deux mômes de 3 ans et 1 an et toi ?. »

De là, son attention fut attirée par le plus jeune. Quand il se présenta son coeur fit un bond dans sa poitriné et un sourire tendre se dessine une fraction de secondes.. Il comprenait mieux la ressemblance. Finalement, cette semaine se présentait drôlement bien.

« Au contraire, tu es le bienvenu. Mon filieul tu as vraiment meilleur goût que ta mère.

De là, il les invita à les suivre en présenta ses animaux tout en prenant Eneru dans ses bras. Finalement, il rencontrait enfin « son » fils.. Finalement, c’était amusant de savoir qu’il allait héberger le fils de l’homme qu’il aimait.. Présentant le grand jardin circulairaie, avec son barbecue près de son jardin, il finit par dire :

« J’espère que vous n’êtes pas claustrophobe, car je vis en bas. »

TENUE ••• « Arrête, tu me flattes. » Genre, pas plus original que moi. C'est un membre de ma famille, même lié par le coeur, normal que mon parrain soit original et classe comme moi. Quant à la maison, j'en sais trop rien. J'ai eu beaucoup d'écho, mais c'est la première fois que je viens jusqu'ici pour rendre visite à Kagetora. Ma blague n'est pas vraiment une blague, j'aime bien qu'elle sonne ainsi. « C'est de famille. » D'Être bizarre. Faudrait qu'il rencontre ma mère pour se faire une idée précise de la bizarrerie à l'état pur.

Aux paroles de mon parrain, je remonte dans ma voiture et l'avance au possible dans sa résidence, la laissant là. Personne ne va la toucher, rien à craindre. Sorti du véhicule, je salue mon parrain et l'écoute me répondre avec un grand sourire. « C'est tout comme. » Deux gamins de 3 ans et 1 an. Quand je veux, je peux redevenir l'enfant insupportable que ma mère a dû élever seule.

Hijikata ? C'est la première fois que j'entends son nom de famille et il fait « tilt » dans ma tête, sans savoir pourquoi. J'ai déjà dû l'entendre quelque part.... Mais où ? Y a tellement d'information dans mon cerveau, des aussi vieilles que récentes. Impossible de savoir. Meilleur goût que ma mère ? Je dois comprendre quoi ? Je fis la moue et hausse les épaules, avant de le suivre, avec Kamui.

Le jardin est beaucoup trop grand sans maison au milieu. « Si c'était le cas, on dormirait à la belle étoile ? » ça serait du suicide avec ce temps capricieux et des nuits plutôt froides. « Maman m'a beaucoup parlé de cette maison, mais surtout du propriétaire. » Elle m'a aussi mise en garde pour x ou y raison. J'attends quand même la réponse de Kacchan, pour la claustrophobie.

TENUE ••• « Mouais, je devrais arrêter, je m’en voudrais que tu ne puisses plus passer les portes ou que tu restes coincé ! Tu as de la chance d’avoir un pote tel que moi ! »

En tout cas, il lui était vraiment reconnaissant de l’avoir invité. Il avait sauté sur l’occasion que sa mère soit de « bonne humeur » pour lui demander l’autorisation. Toutefois, autant être honnête, il ne savait pas dans quoi il s’embarquait.. Quant à son commentaire de « classe ».. En voyant l’homme qui allait être leur hôte.. Il n’y a pas dire.. Il était vraiment classe.. Il dégageait un charisme peu commun. Il fit un sourire de fouine et le reluque de la tête aux pieds :

« Alors, je vais dire que tu as encore du boulot sans vouloir te vexer ~~ »

Par rapport à son parrain, oncle enfin.. Lui, n’a pas de parrain ou de marraine alors, autant vous dire que ce genre de relation.. Inconnue. Il les laisse converser tous les deux, bien qu’il tilte pour le « gamin » le faisant sentir tout petit. Alors, il finit par se présenter entièrement..Il incline un peu plus la tête et les suit, ne comprenant pas sa remarque sur le goût de Don Juam. Quant à la question de la claustrophobie avec son énorme sac sur le dos il finit par dire :

« C’est bon pour moi aussi. Oh Casanova aurait peur de dormir sous le ciel étoilé.. Je croyais que les Italiens étaient romantiques ! Finalement, tu es un imposteur Maximus, pas étonnant que tu sois seul ~~ »

De là, il s’adresse à cet homme qui lui disait quelque chose tout en caressant le shiba inu tout en s’engouffrant dans une étroite allée d’escaliers et quand il ouvrit une porte pour les laisser passer il..

« Monsieur..Euh… Whaou.. C’est incroyable.. »

TENUE ••• Rencontrer « son » fils… Sa poitrine se gonfle.. C’était étrange.. La mélancolie s’empare de lui, mais quelque part.. Il le rencontrait enfin. Et le plus drôle.. C’était qu’apparemment sa fripouille de fillieul, neveu, presque fils aussi tenait à lui. Il ne sait pas si il doit rire ou pleurer en fait de ce coup du sort.. Il était hors de question qu’il le dise à Nami. La connaissant, elle reviendrait immédiatement pour Kamui. Et puis, cela serait son petit secret. Il sourit amusé par la réponse de ce gamin à la langue bien pendue :

« Oui, c’est ce que j’ai cru comprendre.. Au vu des consignes de ta madre.. »

Apparemment, Haruto ne semblait pas savoir qu’ils s’étaient déjà rencontrés avant enfin.. Kamui était un petit nourrisson.. Et lui, était un joli petit garçonnet de 5 ans. Il n’y a pas à dire, il avait vraiment envie de rire, intérieurement c’est ce qu’il faisait, sans laisser rien transparaitre à l’extérieur. Rassuré que les deux, ne soient pas claustrophobe et si c’était le cas..

« Il y a le dojo que vous avez dû voir. Hahaha. Alors, tu dois savoir pour les bougies à cause de mes yeux. Il y a des bougoirs et lanternes afin de pouvoir vous déplacer. Mais, c’est aussi éclairé par la lumière du jour. »

En effet, il avait tout prévu quand il avait travaillé sur les plans de sa bâtisse. Il pouffe devant la remarque du jeune kamui à son fils de coeur. Haruto était vraiment devenu un jeune homme dont Nami pouvait être fière. D’ailleurs, il ne pu s’empêcher de rajouter :

« Maximus ? Je dirais que c’est parce que sa mère fait fuir toutes les prétendantes. La Mama Italienne dans toute sa splendeur. Son fils, c’est son roi. »

Finalement, il les emmena jusqu’à chez lui.. Et garde son esquisse devant le compliment de Haruto :

« Tora san suffira. Et merci. Et vous n’avez pas encore tout vu suivez-moi. »

L’intérieur est décoré avec des éléments et des matériaux luxueux comme le bois de qualité et tout le confort moderne.

TENUE ••• « Ne te sens pas obligé de vouloir mon bien. » Il peut continuer à dire des choses intéressantes sur moi, je suis prenant. Quant à mon oncle, il n'est pas du même niveau que son neveu. En même temps, je suis jeune et beau. Il est plutôt vieux et classe. Chacun son domaine. « Faut savoir si tu me complimentes ou me rabaisse. » Je le menace de mon index, les sourcils légèrement froncé.

La maison de mon parrain est particulière, je le découvre en même temps que Kamui. à voir comme ça, c'est étrange, mais je suis qu'à l'intérieur, ça l'est encore plus. Je ne peux que suivre Tora, l'interrogeant par rapport à la claustrophobie. Je n'ai pas ce genre de peur, mais sait-on jamais. « Je n'ai jamais dit ça, c'est juste qu'il ne fait pas très chaud. » Je mime un frisson et me frotte les bras de mes mains, comme si il faisait vraiment froid. « Y a quoi de romantique à se peler les miches ! » Façon de parler, mais c'est quand même vrai. Je ne veux impressionné personne en mourant de froid. « Mieux vaut être seul que mal accompagné. » Fis-je avec un jeu de sourcil provocant. évidement, mon parrain ajoute sa version des faits, la vraie version. Ma mère. « Seulement les plus ambitieuses. » Genre, des potentielles copines, mais ma mère n'est pas toujours dans mon dos pour toutes les connaître.

Kamui a de l'affinité pour le chien de Tora, on dirait. Mon attention se détourne de la boule de poil collé à mon ami pour se diriger vers l'intérieur et siffler. « à quel moment tu as fait ça ? » La maison sous terre, quoi. Ce n'est pas de la merde, rien que le salon est impressionnant. « Qui va hériter de cet endroit quand tu ne seras plus là ? » Le filleul en or qui s'inquiète pour l'héritage de son parrain, si ce n'est pas magnifique et sincère.

TENUE ••• « Mouais.. C’est l’excuse pour expliquer que tu es célibataire avoues. »

Un sourire et un regard taquin et, il commence à prendre peur, quand l’oncle de Haruto mentionne la mère de son ami. En réalité dans son esprit.. C’était une dame imposante avec un regard sévère et qui fait presque 1m80. Etrangement.. Il imaginait un peu Big Mama.

« Un roi hein ? Un roi qui déteste le froid.. Rappelles-moi de ne jamais partir en camping avec toi. »

Il le taquine encore. Mais, faut dire qu’il tendait le bâton pour se faire frapper avec. En attendant, caressant le poil soyeux du pelage de Leon. Il acquiesce quand cet homme l’autorise à l’appeler « Tora san ».. Et surtout.. Il fut émerveillé devant la structure de la demeure.. Ils n’ont pas tout vu ? Il veut bien le croire. Il leur fit faire le tour.. Ils passèrent devant le salon comme dans un rond point pour voir une gigantesque cuisine moderne. De là, ils revinrent sur leurs pas, pour passer une porte à droite. Il y avait un long couloir éclairé vers le milieu par le long rectangle en verre qui était conçu pour qu’une partie éclaire juste l’entrée des chambres afin que personne ne soit réveillé par la lumière sur le visage.. C’était bien pensé. Comme pour les salles de bain. C’était une chambre et une salle. Après en prenant un couloir à gauche.. Ils rejoignirent ce que Kamui devine être l’autre rectangle juste devant le dojo. De là, il y un énorme dressing.. Une autre chambre.. Celle de leur hôte avec sa salle de bain privée qu’ils ne virent pas. Par contre.. Quand.. Il leur montra la salle de musique Il..

« C’est un sanctuaire d’instruments ?! Vous savez en jouer ? D’ailleurs.. Vous faites quoi dans la vie ? »

TENUE •••« Ta mère t’a vraiment trop couvé. Cela peut être romantique de se retrouver dans le froid.. Tu n’y connais strictement rien Bambino~ »

En effet, c’était le meilleur moyen de se coller à la personne qu’on aime.. De se chauffer mutuellement. C’était amusant de taquiner son neveu. Donnant, donnant comme on dit. Il ressemblait tellement à sa mère. Une esquisse se dessine quand il aborde le sujet de ses copines.

Finalement, il les emmène en bas, et il est attendri par la question de « son fils ».. Mais, ne peut s’empêcher de se retourner et d’offrir un petit coup sur la tête de son neveu :

« Je suis capable de te mettre à terre en deux trois mouvements gamin. Sinon, j’ai trouvé le temps quand j’ai fait mon pèlerinage. J’ai dessiné les plans avec un architecte qui a remodelé un peu le système. Cela fait deux ans à peine qu’elle est terminée. Peut-être toi ? Peut-être pas..

Il n’avait pas d’enfant. Pour lui, Haruto était un peu le fils qu’il n’avait pas eu. En même temps, il a quand même été là la majorité du temps, jusqu’à ses 5 ans. Puis, il s’est occupé quelques années après, un mois complet de ce petit garçon qui n’arrêtait pas de pleurer pour sa maman. Il le fit le tour du premier niveau. Dons les trois chambres. Leur disant qu’ils pouvaient prendre une chambre chacun ou dormir dans la même chambre. Il leur montra aussi la grande salle de bain, son immense dressing.. La cuisine, quant à sa chambre, c’était un secret.. Il leur montra aussi sa pièce préférée ou au milieu, se trouvait un grand piano à queue noir. D’autres instruments étaient accrochés au mur.. Suspendu. A la question de Kamui, il finit par répondre.

« Pas besoin de me vouvoyer. Je suis plus jeune que sa mère. Je sais jouer de tous les instruments qu’il y a dans cette pièce : 24 avec perfection. Trois autres moyennement.. Je suis toujours en apprentissage. Sinon, je suis le nouveau Ceo de Dreamin Entertainement entre autre. »

TENUE ••• « Ce n'est pas plus mal, crois-moi. » Ma mère ferait vivre un enfer à la première qui ose se déclarer comme ma copine, ce que je ne comprends pas toujours. à mon âge, il serait temps que je pense à mon avenir, à ma vie privée avec une moitié, mais ça ne semble pas être le même avis pour ma mère. « Vous êtes de mèche tous les deux ? » Demandais-je avec un regard suspicieux. Entre l'un qui parle de ne pas m'accompagner dans une sortie camping et l'autre qui dit que je ne suis pas romantique. « Tu m'excuseras, tonton, mais le romantisme et moi, ça fait deux. » Encore une raison du pourquoi je ne suis pas en couple.

à voir la maison de mon parrain, on se demande comment il a fait. C'est sous terre quand même, ce n'est pas seulement une sorte de garage ou de cave. C'est immense ! D'ailleurs, je l'interroge sur l'héritage comme si ça m'intéressait d'être son fils de coeur, d'un coup. « Hey, n'oublie pas que j'aurai pu être un boxeur professionnel. Peut-être, peut-être. Tu dis ça pour me faire espérer et te délecter de mon désespoir, mauvais oncle. » Je le taquine, dans le fond je ne veux pas lui prendre sa maison. Moi, je veux vivre dans mon garage jusqu'à mourir d'une crise cardiaque durant mon travail.

Continuant à suivre Tora dans les différents couloirs et pièces, je me surprend à apprécier le coin. C'est peut-être un peu trop grand à mon goût, mais loin d'être dégueulasse. Je me perdrais ici, c'est sûr. Salle après salle, nous changeons de niveau, bavant devant la cuisine et optant pour dormir avec Kamui. La visite se poursuit jusqu'à une nouvelle pièce, sûrement celle de musique. Des instruments de partout, dont un magnifique piano. Je ne suis pas tellement intéressé par ces choses-là, mais j'avoue qu'il est beau. « Et dire que je sais à peine jouer de la flute. » Commentais-je après le discoure de mon parrain. 24 instruments, rien que ça. Ceo d'une agence, puis quoi encore ? « Tu ne m'avais pas dit que tu étais devenu Ceo ! » Pas que cela change ma vie, puis faut dire que je ne l'ai pas revu depuis un bout de temps.

TENUE ••• « Tu avais raison ton parrain est extra. »

Par rapport au fait qu’ils auraient manigancé contre lui. Par contre une fois à l’intérieur autant vous dire.. Qu’il en était sans voix… l n’est pas certain qu’il en revoie une avec autant d'attraits si spécifiques. Écoutant l’échange, il rajoute en lui donnant un petit coup de coude.

« N’oublies pas de m’inviter ~~ »

Comment ça il en rajoutait ? Ben quoi, c’était drôle aussi qu’il s’ajoute au jeu du « chieur » par rapport à l’héritage. Cela montre qu’il aimait bien cet endroit. Il avait l’impression que chaque pièce le surprenait de plus en plus. Il fut d’accord pour partager une chambre avec Haruto et puis, la pièce de musique l’interpella.. Sûrement parce qu’il se rappelle que son propre père était une rockstar et qu’au fond de lui, son rêve était d’être tout comme son papa avant qu’on ne lui fasse comprendre qu’il faisait honte à ce dernier son héritage, le forçant à tirer un trait sur son rêve. Et là.. Si son père l’impressionne de savoir jouer de 5 instruments.. Il fit des yeux ronds suite à la réponse de son hôte.

« Flute et basse avec un peu de guitare pour moi.. Je comprends mieux d’où vient la folie des grandeurs de ce gars ! »

Dit-il en pointant du doigt Haruto. Le pire, c’est qu’il était Ceo et apparemment ce n’était pas le seul boulot.. C’était injuste.. Surtout se rappelant de qui était la mère de son ami :

« Vous ne voulez pas partager un peu de votre talent ? J’ai dit talent, pas conneries. »

Ces paroles s’adressaient à Haruto, même si d’un côté, il admettait que celui-ci était doué.

TENUE ••• « Je n’ai pas oublié. Comme tu aurais pu jouer pour le Bayern. »

Il lui offrit une légère pichenette puis, reprit avec une esquisse  :

« Hahaha.. C’est fort possible aussi ≈ Après tout, il y a une autre personne qui pourrait en hériter ~~ »

Dit-il mystérieusement. Une manière pour l’emmerder à sa façon et puis, il aimait bien le faire marcher ce petit. Ce côté chieur.. Il ne fallait pas vraiment trop demander où, il l’avait obtenu. Il leur fit faire le tour et retient un ricanement quand ils sont dans la salle de musique, écoutant l’avis de Kamui qui lui rappelait vraiment son défunt amant.. Alors, il savait aussi jouer d’instruments hein.. Quant à Haruto..

« Je pensais que ta mère te l’avait dit. Après tout, elle travaille pour moi en tant que manager. De la flûte ? C’est intéressant. Nami aurait pu t’apprendre à jouer du piano ou de la guitare. »

Il poufe doucement devant les commentaires de Kamui. Il n’y a pas à dire.. Il avait l’impression de voir le côté joueur de son père. Rien qu’à cette pensée, il souhaitait vraiment revoir ce dernier.

« Pourtant, je suis sûr que tu en es un aussi. Dans cette famille on n'est attiré que par les autres génies ~~ »

Il offre un sourire attendrit aux deux garçons et finit par les faire arriver au second niveau après être revenu sur leurs pas et descendant.. Donnant directement droit au toboggan au troisième niveau. Ce second niveau était une « pièce de jeu ». Bar et bibliothèque. Billard aussi.. Il y avait aussi sur le mur une cible pour fléchettes. Une table ronde aussi pour jouer au poker. La salle des jeux d’adultes et pourtant, la bibliothèque dans un coin était immense et de là, se rapprochant de l’une des barrières et du toboggan il fit :

« C’est une façon pour arriver au dernier niveau soit dans l’eau ou bien, vous pouvez prendre cet escalier derrière cette porte-là. Vous trouverez aussi un bain à remous et une petite salle de sport. »

TENUE ••• Il y a eu tant d'offre par le passé, que ce soit pour la boxe ou le foot, que j'en ai oublié la moitié des propositions. J'aime jouer, pratiquer, mais ce ne sera jamais un métier dans lequel je pourrais me mettre à fond comme la mécanique. Le foot, c'est pour s'amuser. La boxe, sûrement pour se défouler. Il me reste encore la cuisine, le plaisir de faire plaisir avec de la nourriture. Kamui se rajoute à la liste des héritiers, ce qui pourrait m'agacer si je n'étais pas aussi léger et désinvolte. Sauf que mon oncle rapplique et je lui lance un regard de défi. « Qui ose me voler ma place ? » Demandais-je, faussement menaçant. Cette personne doit être proche de mon parrain pour hériter d'un tel endroit.

Dans la salle de musique, nos talents instrumentaux sont dévoilé. Je ne suis pas aussi doué qu'eux pour ce genre de chose. Ma mère a dû essayer de m'apprendre, mais je suis plutôt têtu dans mon genre pour ne pas écouter et m'échapper en secret. « Oh, ça ne vient pas seulement de mes gênes de parrainage. » ça explique une partie de cette folie, certes. « ça dépend à quel moment elle me l'a dit. Oh, elle a dû essayer, mais c'est barbant le piano. » Oui, j'ose ! Ils aiment tous les deux la musique, les instruments, et moi je ramène ma fraise du mec qui se fait chier. Kamui plaisante et je roule des yeux. « Le talent ça ne se donne pas, ça s'apprend. » Fis-je en lui donnant un coup de coude dans le bras.

Attiré ? Genre, je suis attiré par le génie de Kamui ? Enfin, en toute amitié. « Tu veux dire que toute les personnes de passage dans ma vie ne sont pas des génies ? » Ou c'est l'inverse, mais je ne sais juste pas garder de lien avec. La prochaine salle me plait davantage, je jubile rien qu'à voir la table de billard ou celle pour le poker. « Je veux vivre ici ! » Lâchais-je, me précipitant vers le billard où je m'étale à moitié dessus. La bibliothèque pourrait m'intéresser, mais je ne suis pas un grand lecteur. Disons que j'ai mes domaines de prédilection. « Dans l'eau ? Tu passes de la salle de jeu à la salle de bain par là ? » J'indique l'entrée du toboggan. « Je prend. On va pouvoir prendre un bain. » Je parle à Kamui, d'un ton taquin et à peine dragueur.

TENUE ••• Au coup de coude de son ami, il le lui rend tout en lui soufflant un :

« Egoïste ! Partage ! »

Bien que d’un côté celui qui pourrait le faire le plus rager était leur hôte. Il rougit légèrement à ce compliment, mais il n’arrive pas à se dire qu’il a du talent. Après l’art, c’est abstrait.. On aime ou on aime pas et personnellement les goûts et les couleurs c’est autre chose. Haruto a bien aimé sa toile, mais personnellement il a toujours un peu de mal à le croire et encore, il a envie de peindre ou de dessiner.. :

« Finalement, tu as pas de talent pour être attiré par moi, puisque je suis pas un génie ≈ Quoi que.. Je savais bien qu’il fallait que je me méfie de toi ~~ »

Par rapport à cette « attirance ». Mais, ce n’était qu’un jeu. De toute façon, il n’était pas intéressé par ce gars. Impossible. Il se devait d’être attiré seulement par les filles. Ah vraiment, c’était dramatique de se voiler la face.. Quand, ils finirent par se rendre au second étage, il fut impressionné une nouvelle fois. Finalement, tout était si bien emménagé. Certes, beaucoup d’escaliers. Peu de luminosité.. Mais, faut avouer aussi qu’il était aussi très intéressé par la piscine qu’il pouvait voir en « bas » en se penchant sur l’une de rambarde à côté du toboggan. C’était la première fois qu’il voyait ça :

« C’est complètement fou ! »

Il était épaté. Même dans ses rêves plus fous, il n’aurait jamais imaginé une maison comme ça. A la remarque de Haruto et ce sous entendu, il finit par dire :

« Oh ? Quand tu veux ~ »

TENUE ••• « Ne soit pas pressé de le savoir, tu risquerais d’en pleurer~~ »

Parce que cette personne, se tenait à ses côtés. Quant à la salle de musique, il était quelque part heureux et surpri par la réponse des deux et, un sourire amusé et en même temps « blasé » se fit une place sur son facies :

« C’est fou comme c’est à peine plus jeune que toi que je l’ai apprécié. L’apprendre à ta mère n’a pas aidé.. »

Il avait 18 ans, quand il s’est réconcilié avec le piano. Il est amusé par les échanges entre ces deux gosses. Toutefois, avant de répondre à la question de son neveu.. Il fut surpris par le fait que Kamui se descende ainsi.

« Hmm ? Je suis sûr que tu es doué pour quelque chose, sinon tu n’aurais pas attiré son regard. »

Avec un autre sourire, s’adressant à Haruto il finit par répondre :

« Oui. Sans aucun doute. Ou du moins trop barbants comme le piano. Oses me dire le contraire ? Seulement, génie va de pair avec folie et idiot aussi. Je parle en connaissance de cause. Je suis entouré de génies, qui sont idiots ou étranges, ou complètement excité. »

En effet, pour l’excité(e), il avait surtout Nami en tête. En tout cas, il les taquinait tous les deux en même temps en figurant qu’ils étaient deux jeunes bambinos sûrement pleins de talents, mais complètement idiots aussi. D’un autre côté, ses proches aussi n’hésitaient pas à lui dire qu’il était un idiot. Finissant la visite.. Il croise les bras ne loupant rien de l’échange entre les deux amis et :

« Viens quand tu veux.. Je ne rentre pas souvent de toute façon. Kamui est aussi le bienvenue, mais le seul. »

Hors de question qu’une bande d’étrangers viennent chez lui. Pour les filles et tout ça, il a sa maison. D’ailleurs, il finit par dire :

« Oui c’est cela. Je dois sortir un moment.. Faites ce que bon vous semble. Vous voulez manger quelque chose en particulier ? Que je reviennes avec ce que vous désirez. »

TENUE ••• Cette histoire d'héritage peut aller loin, alors que mon parrain est loin de céder sa fortune. Et franchement, je plaisantais à la base. Bien que sa maison soit fantastique, je ne pourrais pas vivre seul ici. Il me faudrait au moins une famille de dix enfants, et peut-être deux femmes et une amante. Blague à part, on se cherche des noises avec Kamui, sous le regard amusé de mon oncle. Cet idiot se rabaisse à chaque fois, ce qui m'agace durant quelques secondes. Le temps de répliquer. « Je n'arrive pas à savoir s'il me critique ou se rabaisse. » Dis-je à mon parrain, comme si mon cadet n'était pas là pour m'entendre. « Si tu voyais le tableau qu'il a peint ! Une oeuvre d'art digne de Picasso ! » Picasso, c'est celui qui a fait la Joconde ? Enfin, je me comprends. Par contre, je doute qu'ils saisissent mon admiration envers le talent de Kacchan, avec ce genre de comparaison foireuse.

« Donc, je suis fou et idiot. Sauf que, parfois on ne peut pas faire autrement que quitter un ami. » Aussi intéressant soit-il, le génie de quelqu'un ne peut pas toujours les préserver du mauvais sort. Je parle pour toute ces personnes que j'ai rencontré durant mes voyages, des personnes fabuleuses mais de passage elles-aussi. La visite se termine sur un coin plutôt sympathique qui attire autant l'attention à moi qu'à Kamui. Le bain. Je le taquine là-dessus, mais comme toujours, il me suit et répond. Je lui lance un regard de défi, un sourire en coin. « Ne revient pas sur tes paroles ~ » Il n'aura jamais le temps de le faire, de toute façon.

« Le seul ?! C'est une obligation ? » Il n'y a personne d'autre à inviter, donc bon. Je ne sais pas trop pourquoi je rétorque de la sorte. Il s'en va ? Cela veut dire qu'on a la maison rien que pour nous deux ? Génial ! « Hm, je pourrais cuisiner ? Si tu as de quoi faire dans ton frigo, ça ira ! » Tant qu'à faire, autant profiter que je sois là pour bien manger, plutôt que commander un truc gras, industriel ou que sais-je. « Tu veux te baigner en attendant ? » Demandais-je à mon ami.

TENUE ••• Ce rabaissement.. Il se demandait bien d’où il le tirait, en tout cas, c’est avec une esquisse en coin qu’il écoute les paroles de son cadet. Il penche la tête sur le côté.. Et finalement, il devint intéressé tout d’un coup, avec une idée en tête..

« Oh ? Picasso est un peintre de génie qui a commencé à 8 ans. Avant de partir dans le cubisme, suite au décès de son épouse dont il ne s’est jamais remis. Du coup, ma curiosité est piquée au vif. »

Même si, il était conscient que son neveu.. Ne devait pas connaître l’histoire de Picasso ou d’autres peintres qui étaient vraiment tous talenteux dans leur domaine, mais qui n’ont pas connue une fin glorieuse comme beaucoup de poètes. Comme quoi le talent n’est finalement reconnu que lorsque vous passez l’arme à gauche. Quant aux paroles de son neveu.. C’est bien vrai..

« Pas seulement un ami. »

Laissant ainsi planer le mystère. En effet, ceux qu’il avait considéré comme des frères, ceux qu’il a aimé.. Il n’a pas pu les retenir. Les génies attiraient et puis, autant avouer.. Que la disparition de Kamui a laissé des séquelles. Katsura et Toshiro ne pouvaient plus rester au Japon.. Quant à Naoe.. C’était différent, ce grand frère de coeur.. Il se languissait aussi de le revoir. En attendant, il finit de leur faire faire le tour de la maison et il finit par répondre :

« Oui, si tu veux inviter des conquêtes, fais le chez toi gamin ! »

De là, il acquiesce à sa proposition de faire la cuisine et finit par dire :

« Le frigo est plein, fais-toi plaisir toutefois, tu ne trouveras pas de riz. Vous êtes libres de faire ce que vous voulez. Je serais là vers 20 heures. »

De là, il décide tourner les talons et de s’en aller, les laissant ainsi tous les deux. Après tout, il devait se rendre en ville pour conclure une affaire et aussi.. En profiter pour aller chercher certaines choses.

TENUE ••• « Hé ! »

Kamui, se sentait comme un idiot pris au piège, par le neveu et l’oncle. Une chose était certaine.. C’est que cet homme semblait être vraiment cultivé.. Impressionnant. Au moins quelqu’un qui respectait le talent de Picasso.. Même si, à ses yeux, Haruto se moquait plus de lui que lui faisait des éloges. Mais, il..

« Non, mon talent peut pas être comparé.. à Picasso.. Puis, bon, je suis même pas certain qu’il connaisse une œuvre de picasso. »

Oui oui, autant se justifier comme il pouvait. Parce que quelque part, peindre ou dessiner devant Haruto et devant un inconnu qui semblait avoir un important vécu derrière.. Il y avait cette aura.. Cette maison qui sort de l’ordinaire aussi qui lui laissait penser cela.. C’était différent.. Finalement, il se met légèrement à rougir en comprenant qu’il était donc idiot aussi ? Finalement, peut-être qu’il devrait revenir sur ce qu’il pensait de ce parrain.. Quoi que pour l’idiotie.. Quand il voyait son père.. Ce ne serait pas étonnant. C’était dans les gênes on va dire. Il est curieux par la phrase concernant le fait que ce n’est pas seulement un ami qu’on doit laisser partir. C’est vrai que cet homme vivait seul ici… Donc, il n’avait vraiment personne ? Pas d’enfants ? Des questions, qui resteront en suspens. Surtout quand ils arrivèrent au second niveau.

« Comme si, j’allais y revenir ~~ »

Il ne reculerait pas, surtout pas devant lui. Il apprit qu’ils allaient être que tous les deux. Il fut étonné, mais au final, il salua leur hôte quand il partit, et à la question de son ami il finit par dire, maintenant qu’ils se retrouvaient tous les deux :

« Avec plaisir. Je veux voir ce dernier étage et essayer ce toboggan. N’empêche, que c’est fou.. Cette maison.. Cela m’inspire .. C’est vraiment quelque chose ton oncle.. »

Dit-il en se rendant dans la chambre qu’ils allaient occuper pour se changer en prenant ses affaires. Il comptait se changer dans la salle de bain d’ailleurs.

« Donc tu aimes aussi cuisiner ? T »

TENUE ••• Comparé Kamui à Picasso n'était peut-être pas la meilleure chose à faire, mais je suis sincère en disant qu'il a du talent et que ce n'est pas comparable avec ces jeunes d'aujourd'hui qui pensent savoir faire quelque chose de leurs dix doigts. Mon oncle a une bonne culture artistique, à l'opposé de moi qui ne m'intéresse pas à ces trucs-là. Musique et Art, je laisse cela à ceux que ça intéresse et je n'en fais pas parti. ça ne m'empêche pas d'admirer leur travail, à tout ces gens comme Tora, Kamui ou ma mère. Parce que la couture et le stylisme sont une sorte d'art. Moi, j'aime le dessin, mais c'est tout. à la base, c'était pour monter des plans de voiture, et au fil du temps, ça s'est élargit sur un domaine différent comme le paysage, les animaux, la moindre chose qui me passait sous les yeux et dont j'étais capable de reproduire. « Tu n'as pas tort, je n'y connais rien aux peintres, mais je sais que tu as du talent. » Et il aurait beau répliquer ou me contre-dire, je ne changerais pas d'avis.

Être idiot n'est pas un défaut pour moi. évidement, il y a idiot et idiot. Il y a celui qui le fait pour se rendre intéressant et ceux qui le sont pour nous agacer. Ou encore ceux qui ne s'en rendent pas compte, mais pour qui ça ne dérange pas. Je ne sais où me situer, peut-être dans les trois à la fois. En tout cas, être idiot ne me dérange pas et Kamui ne devrait pas s'en sentir gêné non plus. Quant aux paroles de mon parrain, je ne sais comment l'interpréter. évidement que ça ne concerne pas que les amis, mais de son point de vue, je me demande à qui ou à quoi il fait allusion. « Comme si tu ne connaissais pas ma mère. » Bougonnais-je, parlant de son côté abérant pour me pourrir la vie et mes relations humaines, avec des filles. « Tu ne voudrais pas ? » Revenir ici.

Finalement, mon parrain nous abandonne dans cette belle demeure, occupé ailleurs. Je le remercie d'un sourire et me concentre ensuite sur mon cadet. « Qu'est-ce que ça t'inspire ? » Il me perd parfois avec son regard sur tout. « Hm, il est unique. Je suppose. » Des comme lui, y en a presque pas, voire pas du tout. C'est ce qui devait faire le charme de son groupe, à l'époque. Suivant Kamui vers notre chambre, je lâche un léger rire à sa question. « Je suis El Cuisto, la crème de la crème encore jamais vue. » Surtout jamais vue. « Tu voudrais manger quoi ? Dis-moi et je te le cuisine. » C'est l'un de mes nombreux talents, comme si j'en avais jamais assez.

TENUE ••• « Achètes toi des lunettes. »

C’était vraiment un énorme compliment d’être comparé à Picasso, mais d’un côté, il pensait pas réellement qu’il avait du talent, mais c’est vrai qu’il avait envie de peindre ou dessiner petit à petit qu’il découvrait plus de choses sur cet endroit. Quelque part.. Vivre sous terre, n’était-ce pas avant-gardiste ? Cela pouvait sûrement paraître bizarre, il est même certain que s’il en parlait, on ne le croirait pas vraiment.. Il n’est pas certain non plus que la parole de Haruto fasse aussi son poids dans la balance. Il est un peu gêné, mais aussi curieux par cet homme qu’il vient de rencontrer à peine. Il dégageait et une aura différente. Peut-être était-ce sa sensibilité d’artiste qui parlait ? Allez savoir..

« Je parlais pour ma parole. Mais, revenir ici me plairait. Cette maison.. Est juste extra. Même l’emménagement ce qu’on peut y trouver. Toi qui a voyagé dans le monde tu as déjà vu ça ? »

Voulant tester le toboggan, ils se dirigèrent vers la chambre, perdu dans ses pensées et il hausse les épaules tout en disant :

« La protection de la nature.. L’écologie importante à notre système que l’homme détruit. »

Etrangement, il était aussi touché par cela. Disons, que c’était aussi un des messages qu’il voulait faire passer.. Mais, cela lui inspirait aussi beaucoup d’autres choses. Il sourit à la réponse concernant son oncle :

« Ta mère doit l’être aussi alors ~~ »

Prenant son maillot short avant de se rendre dans la salle de bain pour se changer il secoue la tête de droite à gauche.

« Tu t’entendrais bien avec mon padre. Moi j’aime surtout manger. Il n’y a pas de riz.. Alors.. Un plat italien ? Je te laisse choisir n’importe lequel El cuistot ~~ »

Sussure t'il avant le laisser se changer, dans la chambre pendant que lui, s'enfermait dans la salle de bain pour faire de même.

TENUE ••• « Et toi de l'estime personnelle. » Rétorquais-je, comme la fois dernière où je n'ai pas pesé mes mots. Je sais reconnaître quelqu'un qui a du talent, mon oncle ne dira pas le contraire en voyant de quoi il est capable. On risque de tourner en rond si je continue à lui répondre là-dessus, nous sommes têtu tous les deux. Ah oui, sa parole. Je fais un signe de main comme pour dire que ça n'a aucune importance, finalement. « Hm, j'ai déjà vu des baraques très classe, mais aucune sous-terre. » En même temps, si elles sont sous terre, difficile de les voir. Les gens préfèrent la luminosité, avoir des vitres partout pour laisser entrer le soleil, tout l'inverse de mon parrain qui semble le fuir à cause de ses yeux sensible.

La protection de la nature. Je siffle, admiratif. « Je ne savais pas que tu étais un écolo. » Surtout pour un gamin qui fume. La cigarette, ce n'est pas un moyen de détruire notre planète ? Avant tout, ça nous détruit nous. Personnellement, j'aime la terre mais je ne me considère pas très écologique. J'évite de faire couler l'eau pour rien, j'éteins les lumières quand ça ne me sert pas, etc. Mais à part ça. « Ma mère ? Unique ? Bien évidement ~ » Je pourrais être un fils indigne et dire le contraire, mais ce n'est pas le cas. J'aime trop ma mère pour la rabaisser, c'est tout l'inverse, plus je la complimente, mieux je me sens.

« Un plat italien, faut pas le dire deux fois, bambino. » Je lui fais un clin d'oeil et le laisse filer dans la salle de bain pour se changer. Puisqu'il squatte cette pièce, je profite d'avoir la chambre libre pour me changer à mon tour. De toute façon, je ne suis pas pudique, s'il venait à me surprendre en boxer ou sans rien. Mon maillot à motif floral enfilé, je reste torse nu, assis sur le lit en attendant que Kamui termine.