The fate starts: the birth of an alliance and more than that.. The beginning of everything! ~~ [Rikiya ♥]

Ce message a été posté Mer 6 Aoû - 21:05

Nous sommes là à regarder toujours en arrière. Nous nous battons pour essayer de briser les chaines qui nous retiennent mais, généralement nous échouons. On nous dit qu’il faut penser au futur mais, comment peut-on y penser quand nous ne vivons même pas pour ce que nous appelons : « Présent » ? Nous ne sommes que des jouets du destin qui s’amuse de nous. Nous sommes le propre théâtre d’une plus grande mascarade que nous pouvons l’imaginer. Sauf que nous cherchons tous à réfuter cette thèse. Comme ce destin de cet « adolescent » qui regarde par la fenêtre assis dans sa fauteuil en cuir, vêtu d’un costume Yves Saint Laurent. Ici nous étions dans une base, ou du moins une agence qui venait nouvellement d’ouvrir et dont il était le seul employé. Avici était inscrit sur le panneau de signalisation en bas de la rue, à l’entrée de la porte de l’immeuble ancien. Un débarras.. Dans les rues du quartier de Shinjuku. Avant c’était un squat pour les sans-abris, aujourd’hui, c’était juste la planque de son agence. L’endroit était spacieux. Pour accéder à l’étage où il se trouvait.. C’était soit prendre l’ascenseur soit monter les marches qui s’affaissent sous le poids des visiteurs. Il y avait encore d’importants travaux. Cet endroit aussi spacieux où se trouvaient plusieurs bureaux, dont le sien, il l’avait emménagé de plusieurs ordinateurs qui étaient accordées aux caméras fixées à l’extérieur mais, bien cachées qu’il était difficile de les apercevoir. Il y avait un salon avec une table basse emménagé avec des magazines dessus comme on pourrait en trouver dans une salle d’attente chez un médecin. L’endroit possédait une aura d’ancienneté comme on pourrait trouver dans les années 30 des feuilletons américains.. Un style qu’il aimait chic, simple et plein d’authenticité. Rien avoir avec son loft dont la décoration était moderne. Il n’y avait que trois bureaux. De l’autre côté, près de la fenêtre donnant à l’extérieur il y avait six tables mis l’une à côté de l’autre pour que cela soit plus familial à échanger des informations ou parler même si, cela faisait vide. Une salle d’archives avait été installée avec des boites en cartons prêt à l’emploi bien que pour le moment, c’était le néant.

Comment un adolescent était arrivé à fonder sa propre affaire ? Parfois, le secret est d’or et il était préférable de ne rien savoir. Tout ce que l’on peut savoir est son nom et son prénom. Aujourd’hui, était un grand jour. Normalement, son majordome devait revenir avec de nouveaux partenaires… Cela faisait une semaine qu’il avait lancé la rumeur comme quoi une nouvelle agence de détectives privés venait d’apparaitre et, conscient que dans ce métier tout seul, il ne pourrait pas résoudre tous types d’affaires, il s’était fait violence pour admettre qu’il était préférable trouver des personnes qualifiées pour travailler à ses côtés. Cependant, il n’avait pas eu envie de se rendre aux rendez-vous et ne s’était fait aucunes allusions. Aujourd’hui encore, il n’aurait pas la « perle » rare. Il était exigeant, supportait très peu si ce n’est pour dire personne. Toute sa vie, il l’a passé enfermé entre quatre murs et les amis ? Personne de son âge. Pas même une connaissance. Normalement, ce serait à lui d’attendre dans un café minable les prétendants à être ses coéquipiers. Cependant, il ne semble pas être le genre à se déplacer lui-même. L’excuse qu’il pourrait sortir et cette canne près de lui. Son portable vibre. C’est Alfred, est-ce qu’il avait trouvé quelqu’un ? Aujourd’hui il devait rencontrer 4 personnes… Est-ce que cela fut un échec ? Décrochant le mobile, il porta ce dernier à son oreille pour :

«J’écoute.»

Dépenser de la salive ne semble pas non plus être sa spécialité. L’expression de visage ne change pas. Pourtant, le rapport était salé. Alfred avait rencontré trois personnes sur quatre. Aucunes ne correspondaient aux critères. Peut-être qu’il aurait dû remettre à la baisse ses exigences. Mais, il n’a pas ouvert une agence juste pour résolver des affaires d’adultères. Quel était l’intérêt hein ? Son souhait était de faire des pieds de nez à la police qui n’en foutait pas une rame. Bâcler très souvent les affaires car, nombreux étaient les corrompus. Les ordres, les règles… Ce ne sont pas des choses qui sont pour lui. Il aime le challenge, détourner la loi. S’il voulait juste être un bureaucrate, jamais, il n’aurait ouvert cette Agence qui lui important tant. Toutefois, c’était un travail risqué, conscient que le danger de certaines affaires dont il désirait s’occuper pouvait leur en coûter la vie.

Un regard vers le plafond, il décida de continuer à regarder sa messagerie et les nombreux potins qui circulaient dehors. Qui sait, peut-être qu’il pourrait proposer ses services pour un cas dont, il est dans la capacité de s’occuper seul.. Bien qu’il pourrait rentrer, il restait jusqu’à ce que Alfred vienne le retrouver pour lui dire dans le blanc des yeux, que cette journée fut noire.

De l’autre côté du quartier, dans un petit café.

Alfred, un homme d’une cinquantaine d’années aux origines Anglo-Saxonne attendait les jambes croisées, dans son costume d’homme d’affaire avec une valise à ses côtés sur la table. Il était dégarni au niveau du crâne et possédait une moustache grisonnante. Il soupirait, il venait d’appeler son jeune maître pour lui donner des nouvelles. Comme pour les journées précédents, il avait dû faire affaire à des personnes qui possédaient son âge ou s’en rapprochaient et par conséquent, au niveau de l’agilité ou réflexes pour certaines missions, ce n’était pas pour eux. D’autres, étaient des farfelus ne prenant pas le métier au sérieux. Pour eux, c’était juste le fun… Des imbéciles qui ne feraient que mettre en péril la vie de son jeune maître. Certains étaient d’anciens détectives ou journalistes dont les affaires d’adultères intéressaient beaucoup mais, qui avaient la langue bien trop pendues et, n’étaient pas taillés pour des missions où le meurtre était là. De plus, il mettait un point d’honneur au sérieux mais, aussi aux aptitudes et personnalités des gens qu’il rencontrait. Aucun ne lui plaisait. Le jeune Winchester pour qui, il travaillait depuis trois ans, lui faisait confiance, il n’allait pas lui ramener des personnes qui pourraient le nuire. Qui pourrait ruiner les objectifs et le dur travail de son employeur. Il aurait aimé trouvé une personne qui pourrait se rapprocher de ce dernier. Si jeune et pourtant il ne semblait pas qu’il allait bientôt atteindre l’âge de la majorité au Japon dans peu de temps. Il faisait beaucoup plus âgé que la majorité des jeunes qui déambulaient dans la rue. Il ne souriait jamais ou rarement. Juste un léger étirement par politesse pour les acheteurs de son vin sinon, il ne l’avait jamais entendu rire et vraiment sourire. Ni même se mettre en colère. Juste calme, ne bougeant pas.. Ce vieil homme qu’il était et qui n’avait pas d’enfants, s’était attaché à ce jeune homme.. Et, il aimerait vraiment trouver la perle rare mais, il commençait à sérieusement douter qu’il existe une telle personne. Le face à face avec le troisième s’était terminé houleusement et, ce dernier l’avait pris par le col et avait jeté un verre au sol. C’est un serveur qui l’a sortit et, lui a dut s’excuser et payer les pots cassés. A croire que les opportunistes il y en a de partout même au Japon où les habitants sont plus civilisés selon sa population. Le manque de manière on peut en trouver de partout. La preuve est bel et bien là. Il allait devoir repartir en France pour être le point de liaison de son employeur pour ses nombreuses vignes et gérer d’autres affaires. Cependant, il tenait vraiment à rencontrer et trouver la personne qui pourra veiller sur son patron et partir ainsi l’esprit plus tranquille. Perdu dans ses pensées, il ne vit pas le 4 candidat s’approchait de sa table. En effet, il leur avait dit à tous de demander la table à l’accueil à qui il avait donné son nom : Mr. Borrisson.

Ce message a été posté Ven 8 Aoû - 2:17

Tenue ▬ Gesticulant dans le lit, la couverture avait rencontré le sol et les draps étaient éparpillés dans tous les sens. Rien ne couvrait ce corps musclé étendu sur ce grand matelas blanc, vêtu d’un simple caleçon, j’avais simplement tendu mon bras pour attraper ma montre posée sur la table de nuit, faisant tomber au passage plusieurs objets s’y trouvant dont de la vaisselle. Combien de fois avais-je appelé le room service hier soir ? Je ne m’en souviens pas, mais vu le nombre d’assiettes remplissant les lieux le chiffre devait être élevé. Il faut dire que je rattrapais simplement le temps passé a vivre exclue de toutes ses douceurs qui peuvent vous rendre accroc. Me levant pour m’assoir sur un coin du lit, la tête entre mes mains, j’attendis deux bonnes minutes avant de faire enfin le premier pas et me décider à me lever. Me dirigeant vers la fenêtre en tirant les rideaux beige et épais pour laisser entrer la lumière, peut-être que j’aurais dû m’abstenir en remarquant l’état des lieux... Haha. Je soupire en me laissant tomber sur le fauteuil confortable qui se trouvé près du balcon. La vue était magnifique et je ne regrettait pas de m’être posé dans cet hôtel depuis presque une semaine, mais c’était la limite, je ne restais pas plus longtemps au même endroit et dans deux jours je trouverai encore une autre chambre qui m’offrirait une autre vue et un nouveau room service qui bénira et maudira ma présence en même temps. Mes yeux levés au ciel je pris dix minutes pour réfléchir à certaines choses, je ne suis généralement pas quelqu’un de sentimental, ça me passe bien au-dessus de la tête tout ça, mais je prie tout de même pour que mes camarades resté au front et se battant dans le plus grand secret soient toujours vivants.

Lorsque je marche dans la rue et que je vois toutes ces personnes rire et être si insouciantes, ignorant de ce qu’il se passe dans leur propre Pays et des nombreux soldats risquant leur vie pour eux je les envie quelque fois. Mais ça ne m’énervait pas, non au contraire. Je remarquais simplement que le secret était bien gardé et que nos missions n’avaient subi aucune fuite, aucun traitre dans nos rangs. J’avais peut-être décidé de quitter ce mode de vie, mais au fond de moi je suis encore un soldat et quoiqu’il arrive je le serais toujours.

Mes parents... Peut-être que nous ne sommes pas liés par le sang, mais dans ce monde ils sont les seuls que je considère comme ma famille, cette femme qui m’a « offert » à eux n’a aucun droit sur moi et n’en aura jamais. En parlant de famille... Je devrais peut-être aller le voir aujourd’hui. Me levant subitement j’avais attrapé mes vêtements avant de prendre une douche et de me vêtir, enfilant une paire de lunettes noires, je sortis de la chambre avec le simple nécessaire. Croisant la femme de ménage dans le couloir je lui montrai ma chambre du doigt.

« Je sors, prenait bien soin de mes affaires, bonne journée ! » J’eus droit à un sourire de remerciement, mais elle n’avait pas encore vu l’état des lieux... Je devrais peut être l’éviter à partir de maintenant? Laissant les clefs de ma suite à l’accueil on me souhaita une bonne journée en retour et je quitta l’hôtel, le voiturier me ramenant ma voiture, je grimpa et pris le chemin habituel pour arriver à l’agence où travaille mon frère. Caché dans un coin sombre, ça me rappelait des souvenirs, comme quoi on ne perd pas ses habitudes. Généralement c’était l’heure où il arrivait, j’avais pu me procurer son emploie du temps, posséder la même tête avec un certain avantage. Il apparut au coin de la rue, c’était vraiment bizarre. Peu importe le nombre de fois où je le vois, c’était comme voir un reflet, comme si une vitre nous séparés et un miroir se mettaient entre nous... Je ne sais pas combien de fois j’ai voulu me retrouver face à lui, lui parler. Mais je n’ai jamais trouvé le bon moment et je ne suis pas encore certain de le vouloir vraiment au fond de moi.

Une sonnerie retentit sur mon téléphone me prévenant d’un rendez-vous que j’avais noté. Ah, c’est aujourd’hui que j’ai l’entretien pour intégrer cette agence. Avici. Je trouve le concept intéressant et je suis certain de pouvoir me rendre utile. Il faut bien que je recommence quelque part. Prenant la route jusqu’au lieu en question, j’avais garé ma voiture juste devant, entrant dans le café je cherchais l’homme du regard. Remarquant quelqu’un qui se démarquer et qui avait tout de suite attiré mon attention parmi tout les autres clients bien trop "banal" et riant pour être la personne en question. J’avais commencé à me diriger vers lui quand une serveuse m’arrêta.

« Bonjour monsieur, vous avez rendez-vous avec quelqu’un ?» Je l’observe et souris légèrement amusé, depuis quand on pose ce genre de question dans un café ?

« Monsieur Borrisson. Mais je connais le chemin, pas la peine de vous dérangez. » Sans attendre aucune réponse je continu le chemin jusqu’à la table avant de m’assoir face à ce vieil homme. Il avait l’air peu commode certes, mais ce n'était pas ce qui m'arrêterais. Enlevant mes lunettes que je posais devant moi, je me présenta simplement.

« Bonjour, je suis Kirihara Rikiya. Vous êtes monsieur Borrisson n'est-ce pas? » Une chose est sûre, quoi qu'il se passe je ne comptais pas laisser cette place me filer entre les doigts. Puis je voulais voir de quoi avait l’air le créateur de ce concept, il ne devait pas être n’importe qui. N'ayant pas la langue dans ma poche, je n’avais pas envie de jouer les faux culs pour marquer des points. Je n'avais aucunement besoin de ça. D’ailleurs ce genre de mot ne fait pas partie de mon vocabulaire... Il était temps de voir ce qu’allait me demander ce vieil homme, j’attendais impatiemment que ça commence. Commandant tout de même un verre d’eau à la serveuse.

Ce message a été posté Ven 8 Aoû - 11:29

Alfred était là assis, à observer les gens, il avait pu observer son jeune maître le faire un nombre incalculable de fois mais, il n’est jamais arrivé à voir aussi loin que le plus jeune. Dans son métier les détails étaient importants et, l’étaient d’autant plus pour son employeur. Ce dernier lui répétait inlassablement qu’on pouvait connaitre et déterminer une partie de la personnalité de son interlocuteur rien qu’à l’aide de détails si insignifiants. Quand il pensait qu’une personne était correct, semblait sincère son patron avait rapidement fait le tour du personnage ne lui laissant ainsi qu’une forte désillusion. Pourtant, il possédait de bonnes capacités et se doutait quand une personne était « intéressante ». Une personne qui sortait de l’ordinaire comme les aimait la personne pour qui il louait ses services. Et d’ailleurs, en parlant de personnes intéressantes. Au tintement de la clochette signalant un client, il regarda discrètement le nouvel arrivant qui semblait chercher quelqu’un est-ce que ce serait le 4 candidat ? Bonne question… C’était en tout cas le premier qui semblait se diriger en sa direction alors qu’il « niait » de son côté son apparition. Il entendit clairement la serveuse demandait au jeune homme s’il cherchait quelqu’un et sa réponse le dérouta mais lui plaisait bien assez. C’était le 1 candidat qui s’était avancé directement vers lui et qui ne demandait pas son reste. Il semblait avoir un franc parlé des plus singulier, l’impulsivité de la jeunesse ? Il verrait bien mais, en tout cas, il gagnait deux points pour se placer directement devant lui et ne perdant pas de minutes à s’adresser directement à lui. Quand il enleva ses lunettes de soleil, le « vieil » homme écarquilla les yeux. Il n’était pas très population japonaise mais, avec un employeur comme le sien, être tenu au courant de l’actualité, des personnes importantes d’un pays était monnaie courante alors voir ce visage.. Le prétendant du titre pour l’Empereur ici ? Incroyable, il était même prêt à se lever pour s’incliner un peu afin de lui montrer la marque de respect qui était sienne mais, ce dernier lui coupa l’herbe sous le pied quand il se présenta. Kirihara Rikiya ? Est-ce un nom d’emprunt ? Il ne pouvait pas risquer la vie de l’empereur ou du moins le futur empereur. Sans voix, mais, sa question le ramena brutalement de ce petit flottement. Incroyable.. Pourtant, il était certain qu’il n’y avait pas eu de jumeaux enfin que les journaux n’avaient jamais parlé d’un quelconque double ou frère du jeune prétendant qui était aussi un acteur dont la carrière commençait sérieusement à décoller… Profitant de la jeune commande de son vis-à-vis au visage des plus improbables pour se commander lui-même un autre thé vert, il attendit que cette dernière s’éloigne pour se racler la gorge et lui répondre enfin :

«Hm Enchanté, c’est bien moi M. Borrisson Alfred !»

La question était imminente. Il était au courant que par le monde, tous possédaient un double mais à ce point ? C’en était horrifiant. Il ne pourrait dire si c’était véritablement l’empereur ou bien un imposteur. C’est le plus naturellement qu’il se mit à lui poser la question mais, pas en Japonais mais, en anglais. Et oui, le test avait déjà commencé :

«Avant de commencer, vous… Vous êtes liés à Toshinomiya Tatsuya san ?»

L’anglais était sa langue maternelle. La question était simple, certains avaient pu comprendre son anglais, mais, quand il parlait français, tous les candidats avaient été perdus. Il leur avait même demandé combien de langues ils parlaient en Anglais.. Car après tout, s’il y avait bien une chose dont il était certain avec le temps. Sur papiers, les gens pouvaient mentir et inventer leurs propres compétences, expériences aussi. Manque de pot pour eux, son patron était capable en 20 secondes grand maximum de vérifier leurs dires. L’anglais, était une langue primordiale pour lui. Déjà, il avait coupé court à quelques entrevues à cause du fait que les candidats ne parlaient que japonais et un peu d’anglais. S’ils n’arrivaient pas à s’exprimer dans la langue de Shakespeare, alors ils n’avaient rien à faire dans l’Agence Avici. C’était un des critères. Qu’il soit aussi en dessous de 40 ans car, l’handicap du jeune Winchester ne lui permettait pas de se déplacer comme il le désirait. Déjà que ce dernier faisait du vélo contre l’avis du médecin. Déjà, le dénommé Rikiya avait été le premier à l’avoir remarqué et venir lui tenir compagnie sans l’aide d’un membre du café. De deux, il avait su créer l’effet surpris. Faut dire que ce visage était connu dans le pays… De trois, il était en dessous de la barre des 30 voir des 25 ans. Il n’était pas people mais, il lui semblait que le jeune héritier avait fêté, il n’y a pas si longtemps ses 21 ans. De quatre, s’il était lui aussi un jumeau comme le créateur de cette agence, il avait un point commun avec ce dernier, et ce n’était pas négligeable pour la « bonne » entente. Car c’était un point commun des plus déroutants et sûrement des plus rares. En effet, son jeune maitre possédait aussi un visage qui n’était pas inconnu loin de là même. Son visage était le même que celui du jeune acteur à succès fou et, le mot était faible : Yoon Baek Ho ! Un point non négligeable. Raison qui l’avait poussé à lui demander de but en blanc. Toutefois, l’homme en face de lui devait s’y attendre, pour entrer dans cette agence, il fallait être certain que ce dernier n’était pas un malfrat. Pas nécessairement que son casier soit vierge mais, il ne le fallait pas remplit non plus. Toujours dans un anglais « rapide » il finit par lui demander pour être sûr de ses compétences en anglais mais aussi pour que personne ne puisse comprendre de quoi ils parlaient. C’était le but ! C’est le jeune Gabriel qui lui avait demandé de parler dans une langue étrangère afin que personne ne soit au courant du sujet de conversation. Et de changer aussi de langue car, l’anglais était commun si l’autre personne parlait une langue dont Alfred parlait ! Un stratagème efficace non ? :

«Parlez-vous plusieurs langues dont le Français ? L’anglais est trop commun, et mieux vaut être prudent pendant notre conversation ! »

Un tête à tête des plus bizarres ? Que voulez-vous, l’Agence Avici n’était pas une agence comme une autre. Elle se devait d’avoir des personnes avec un « brin » de folie mais, aussi très compétentes. Et pour cela, il était légitime que l’entrevue dans un lieu public sorte un peu de l’ordinaire. Au moins, il serait certain que ce candidat sache parler plusieurs langues. Il n’avait rien dit, demandé des choses extraordinaires. Parfois, ce sont les choses les plus simples qui sont les plus démonstratives. Ce n’était pas la peine de faire compliqué l’exemple était l’œuf au plat. C’était pourtant simple. Rien de compliqué mais, combien de personnes le réussissent du premier coup ? Et même, ce n’était pas tout le temps qu’on réussissait. Qu’on ne réussisse pas à le faire cela arrivait plus fréquemment qu’on ne le pensait. Pourtant qu’est-ce que c’était au fond un œuf au plat hein ? Rien de bien extraordinaire… Et, cela s’appliquait pour son entretien. Il en avait vu là des personnes.. Mais, elles avaient été incapables de l’impressionner. Maintenant, c’était à voir si « lui » allait changer la donne.

Quand la serveuse revint, il se mit à la remercier en japonais avant de reporter son attention sur le dénommé Kirihara et de prendre sa tasse en la pinçant de son indexe et de son pouce. Toujours poliment il finit par répondre en anglais :

«En tout cas je dois vous féliciter pour m’avoir remarqué directement. Vous êtes le premier. Alors, j’aimerais savoir.. Mr Kirihara la raison de votre intéressement ! Après tout des agences de détectives au Japon ce n’est pas ce qui manquent à ma connaissance. Qu’est-ce qui vous a intéressé à répondre à cette demande.»

Ce message a été posté Ven 8 Aoû - 12:26

«Hm Enchanté, c’est bien moi M. Borrisson Alfred !» Je le savais, j’avais pris l’habitude de faire attention aux personnes qui se démarquent dans la foule, lorsque j’étais dans l’armée j’avais toujours l’œil sur le viseur de mon fusil et je pouvais apercevoir les gens, cherchant leur chef, je devais toujours le débusquer ça mettait un coup au moral des troupes. Au final si on remarque bien, les guerres actuelles et celle d’autrefois ne sont pas si différentes, quand on vit la chose, chacun essaie de survivre en protégeant ce qui leur est cher et c’est la force des soldats, se battre pour leur Pays, leurs familles, leur liberté. Je ne sais pas vraiment comment agir dans ce genre de situation face à cet homme, je n’ai passé aucun entretien dans ma vie, mais je suppose que la spontanéité et l’honnêteté sont importantes. Je n’ai qu’à agir comme je le fais toujours et ça se passera bien. J’observais ce vieil homme, enfin il n’était pas si vieux ! Mais comparé à moi il devait avoir le double de mon âge si ce n’est un peu plus... peut-être la cinquantaine. Lorsqu’il ouvrit la bouche pour me demander : « Avant de commencer, vous… Vous êtes liés à Toshinomiya Tatsuya san ? » Je n’avais même pas fais attention au langage utilisé que j’avais répondu en anglais automatiquement, comme si c’était normal. Bien que la question me fasse hésiter, il connaissait mon frère. Ok... c’est le prince héritier, qui ne le connaît pas ?

« Qui sait ? Si je dis que c’est mon frère, vous me croirez ? » Il est vrai que personne n’était au courant de mon existence et qu’on pouvait me prendre pour un menteur voulant se faire remarquer, mais mon visage parlé de lui-même au fond. Je souris et repris. « Mais il ne me connaît pas, donc ne nous attardons pas dessus. » Je n’avais pas très envie de parler de mon frère, surtout que c’était la première fois que j’avouer ce lien qui nous unissez. J’avais continué à répondre dans un anglais parfait bien entendu. Croisant les bras sur la table, je ne quitte pas le regard d’Alfred, attendant sa prochaine question pour pouvoir y répondre. « Parlez-vous plusieurs langues dont le Français ? L’anglais est trop commun, et mieux vaut être prudent pendant notre conversation ! » Mes lèvres s’étirèrent pour laisser place à un sourire, il n’avait pas tort, ce n’était pas le moment d’attirer l’attention sur nous, surtout qu’en plus de notre conversation peu commune, ce serait mon visage qui ferait le plus de bruit et n'ai pas envie de devenir d’un coup le nouveau sujet de discussion ou de mettre mon frère dans l’embarras pour X raisons. Cette fois c’est en français que je répondis.

« Je parle le français, le tamazight, l'arabe, le coréen, le russe, l'afrikaans, le taïwanais et le hindi, en plus du japonais bien entendu. Est-ce que cela vous suffit ? » Je remerciais mes nombreux voyages de ces dernières années qui avait joué un rôle majeur dans ma connaissance des langues.

« Devrions-nous converser en français monsieur Borrisson ? » Je n’étais pas du tout hautain contrairement à que mes paroles pourraient quelquefois laisser croire. Certes je n’avais pas non plus de raison d’avoir honte de ce que je suis, bien au contraire et j’étais plutôt fier de mon talent, de mon histoire et de la personne que j'étais. Mais me vanter et pavaner sur mes compétences ou sur mon passé assez « incroyable » ou ma légende militaire n’était pas dans mes intentions, je répondrais simplement aux questions posées.

La serveuse emmenant mon verre d’eau, je bois plusieurs gorgés d’une traite avant de porter une nouvelle fois attention aux mots prononcés par cet Alfred. « En tout cas je dois vous féliciter pour m’avoir remarqué directement. Vous êtes le premier. Alors, j’aimerais savoir.. Mr Kirihara la raison de votre intéressement ! Après tout des agences de détectives au Japon ce n’est pas ce qui manquent à ma connaissance. Qu’est-ce qui vous a intéressé à répondre à cette demande. » Je pose mon verre et souris de nouveau.

« Qui sait, je ne connais aucune autre agence de détectives, je suis simplement tombé sur la votre par hasard, le concept me semble sortir de l’ordinaire et je sais que je peux me rendre utile. Je ne doute pas de mes compétences et votre patron a l’air d’être intéressant. De plus je ne veux pas être simplement un détective qui résout des affaires banales... Je me fiche pas mal de savoir si tel a trompé untel avec le voisin. » Faut savoir être franc, j’avais besoin d’actions, de voir de nouvelles choses. Je n’avais pas quitté mon mode de vie dans l’armée pour retrouver une vie monotone et ennuyante. Il ne m’avait pas posé de questions sur ma vie passée et sur mes compétences en elle-même, je n’avais donc rien émis à ce sujet. Ramenant une nouvelle fois mon verre à mes lèvres.

Ce message a été posté Ven 8 Aoû - 14:42

Ce gamin était pleins de surprises apparemment et ce n’était pas plus mal surtout pour l’agence. Il semblait être plein d’entrain tout le contraire de son jeune patron mais, au moins ils pourraient probablement se complétaient à merveille. S’il était aussi vif sur le terrain que comme il s’adressait à ses aînés, cela ne promettait que la naissance d’un duo hors du commun. Il ne parlait pas avec un anglais approximatif au contraire. Son anglais malgré le léger accent qu’on pouvait sentir, il était très correct plus que ça même. Alfred n’aurait pas pensé qu’il répondrait aussi rapidement à sa question et un petit rire échappa de ses lèvres. Un frère hein ? Etait-ce une coïncidence ? Il s’imaginait déjà la tête de son jeune maitre mais, aussi du jeune homme qui bien que familier était intéressant. Quand il vit ce sourire et entendre le français du jeune homme il en resta coi’. Son français était correct et au vu des nombreuses langues il était clair qu’il ne pouvait le battre. Il ne parlait que trois langues le concernant mais, il n’était qu’un Majordome. Il n’y avait pas besoin qu’il parle autant de langues. Il n’était pas aisément impressionnable mais, son français était bon malgré là encore l’accent. De plus, il semblait parler des langues peu communes et au vu de ses changements de langage aussi vite, il était clair qu’il lui sortirait probablement des mots mais, il n’était pas apte à apte à le faire s’essayer à plusieurs langues puisqu’il serait incapable de déterminer si c’était véridique où s’il se payait sa tête. En tout cas pour les trois langues qu’il connaissait enfin deux, puisque le Japonais était la langue maternelle du jeune homme, c’était impressionnant. Il parlait avec aisance et cela lui plaisait vraiment. En tout cas, il fut à nouveau surpris par la question. Il n’y a pas à dire, il improvisait vraiment bien, au moins ce petit exercice venait de prouver autre chose. Qu’il avait une capacité d’adaptation rapide. Normalement il y a toujours une petite hésitation, un petit blanc parce qu’on ne s’attend pas à changer rapidement de langue mais, lui… Y arrive très bien. Pas qu’il doutait des méthodes d’entrevues de son patron mais, c’était des petites astuces pour prouver quel genre de personne se tenait devant vous. Prenant une gorgée de son thé pour mieux le savourer, il écouta ce dernier répondre à sa question en français. La réponse lui plut. Il ne se vantait pas bien que pour parler autant de langues, il fallait avoir un vécu peu ordinaire… Toutefois, ce n’était pas ça qui attira son attention, c’est le fait qu’il fasse allusion à son patron. Les autres étaient toujours tombés dans le panneau. Pensant qu’ils s’adressaient au responsable de cette offre et de l’agence. Il ne manquait pas de culot mais, sans culot de nos jours, nous n’arrivons à rien. Pour sûr que les débuts seraient probablement mouvements au vu des personnalités différentes mais, elles s’accorderaient probablement. Ce garçon l’amusait vraiment, est-ce qu’il avait enfin trouvé quelqu’un qui pourrait être ami avec son jeune employeur ? Qui pourrait lui apporté un peu de chaleur mais surtout en qui, il pouvait faire confiance de veiller sur ce dernier ? Trop tôt pour s’avancer mais, en attendant.. En français :

«Vous m’épatez. On ne peut pas dire que vous manquez de franchise et n’êtes pas directs. D’ailleurs, juste pour ma curiosité personnelle, comment avez-vous su que je n’étais pas l’auteur de cette annonce ? »

En effet, c’était une question qui se devait d’être posée pour lui. Au moins, il était capable de faire attention, bien qu’il avait l’impression d’avoir un enfant de bas âge assis devant lui qui ne tenait pas en place.. Il semblait réellement enchantait par le poste à pourvoir. Un autre intérêt qui permettrait le partenariat avec le jeune Gabriel. Dans tous les cas, pour lui le test était passé bien qu’il attendait sa réponse. Il ne trouverait sûrement pas d’autres personnes de ce « genre ». En même temps, il y avait aussi de l’intérêt pour lui d’en avoir. Peut-être est-ce la folie d’un homme mûr ? Un caprice ? Dans tous les cas, cela l’amusait. En tout cas, cela lui faisait plaisir de savoir que sans le voir, on dise de son jeune maitre qu’il semble intéressant. Il l’était ! Il ne connaissait pas tout le passé de son cadet, peut-être parce qu’il ne lui faisait pas confiance, ou du moins pas totalement. Il n’a jamais posé de questions à ce dernier. Le plus jeune l’a toujours bien traité, il l’a vu s’occuper d’affaires plus ou moins importantes, résoudre des affaires en France. Il l’a vu tenir tête à des policiers, qu’on l’a même mis aux arrêts car, pour déduire aussi aisément ce qui s’est passé, tous ont pensé qu’il avait commis le crime alors, qu’il était innocent. Alfred avait paniqué mais, il a fait tout ce que son patron lui disait et c’est ainsi qu’il a pu sortir blanchi de cette injustice. Bien qu’il avait failli échouer. Il prit une autre gorgée de son thé souriant et toujours en français il répondit :

«Je vois. Pour moi vous m’avez totalement convaincu. Voulez-vous commander quelque chose ? Ce sera sur ma note. J’espère que vous n’avez pas peur de vous retrouvez seul sur le terrain ou du danger. En tout cas, vous avez un énorme point en commun tous les deux hahahaha !»

Il offrit un sourire en coin et son rire se tût. En effet, il ne comptait pas gâcher la surprise. En tout cas, il ne restait plus qu’à emmener ce jeune homme à l’agence ou plus précisément à son jeune maitre qui devait attendre ses nouvelles. Un énorme… Ils ne possédaient pas la même tête mais, le fait que le jeune Prince ne connaissait pas l’existence de ce jeune homme dénommé Kirihara, était un plus. Le plus étrange était que le frère de l’individu qui se tenait devant ses yeux, connaissait parfaitement le frère du jeune Gabriel. La vie était parfois bien faite vous ne trouvez pas ? Dans tous les cas, après avoir fini son thé, Alfred demanda à Rikiya s’il était venu en voiture. A la réponse, il l’invita à la suivre jusqu’à l’agence en effet. Cela ne servait à rien de rester dans ce café. Il paya sa consommation en laissant un pourboire à la serveuse avant de s’incliner comme un gentleman et de sortir de l’établissement. Les choses allaient pouvoir devenir intéressantes. Très intéressantes même !

Ce message a été posté Ven 8 Aoû - 19:18

Je ne savais pas vraiment quels étaient les critères pour réussir cet entretien, mais je ne m’en occupais pas, je doute que les langues parlées soient un bonus, mais ce n’est pas parler tamazight qui allait m’aider à décrocher cette place. Je ne sais pas à quoi il se fit, mais comme je l’ai déjà annoncé je n’allais pas quitter cet endroit sans avoir l’opportunité de rencontrer le patron de cette agence. Terminant mon verre d’eau que je posé sur le coin de la table, je levais les yeux vers cet Alfred pendant qu’il s’adressait de nouveau à moi dans un français parfait. «Vous m’épatez. On ne peut pas dire que vous manquez de franchise et n’êtes pas directs. D’ailleurs, juste pour ma curiosité personnelle, comment avez-vous su que je n’étais pas l’auteur de cette annonce ? » Je lâche un soupire intérieur tandis que je l’observe attentivement. Toujours mes lèvres légèrement étiré, mes bras croisés sur la table, je suis en premier lieu content de l’avoir surpris et épater avec mon caractère qui est cent pourcents naturels, comme quoi l’authenticité il n’y a rien de mieux ! Puis je fini par répondre dans la langue qu’il avait lui-même utilisée.

« J’ai un certain talent et un sens de l’observation assez développé, je vous épargnerez les détails pour le moment, mais vous n’avez pas le profil pour être le leader de cette agence, enfin sans vouloir vous offenser. De plus j’imagine votre patron beaucoup plus jeune, enfin ce ne sont que des détails. » Ça pouvait être bizarre, mais dès que je l’ai vu j’ai su qu’il n’était pas ce gars incroyable qui avait eu l’idée de créer Avici. Sans traiter cet homme d’idiot bien entendu, mais je n’ai pas de réponse plus clair, pas de meilleures raisons, je l’ai senti tout simplement et je ne me suis d’ailleurs pas posé la question moi-même, ça m’a paru tellement logique. «Je vois. Pour moi vous m’avez totalement convaincu. Voulez-vous commander quelque chose ? Ce sera sur ma note. J’espère que vous n’avez pas peur de vous retrouvez seul sur le terrain ou du danger. En tout cas, vous avez un énorme point en commun tous les deux hahahaha !» Plusieurs choses avaient relevé mon attention... DÉJÀ il m’offrait une consommation et je ne pouvais pas refuser ça, surtout que j’avais bien envie de tester leurs petits gâteaux dont l’odeur caressé mes narines. Faisant signe à la serveuse de venir.

« Un assortiment de petites pâtisseries ne serait pas de refus et un café s’il vous plaît ! » Je détestais le café, mais je ne sais pas pourquoi j’en bois toujours... Reposant mon attention sur Alfred je souris de plus belle avant de reprendre toujours en français.

« Merci, c’est gentil pour l’offre. Dis-je en montrant du pouce la serveuse par-dessus mon épaule. En ce qui est du danger... Ne vous en faites pas, je ne suis pas quelqu’un de faible et vous jugerez surement par vous-même assez tôt. » Je n’avais pas besoin de donner plus de détail, mais il devait comprendre qu’en tant que frère jumeau du prince héritier ma vie n’a pas été aussi chouchouter que celle de ce dernier. Bien que je ne me plaigne pas le moins du monde. S'il venait à me demander clairement mon métier, mon passé, je répondrais honnêtement. Mais ce n’était pas le cas et quelquefois trop en dire n’est pas la meilleure solution, garder une touche de « suspens » et de mystère c’est plus intéressant.

J’avais hâte de savoir quel point commun nous relié, mais j’allais surement devoir attendre encore un peu. Ma commande arriva et des étoiles dans les yeux se mirent à scintiller devant ces petits gâteaux si parfaits. Les manger était un crime, mais j’étais déjà parti pour l’enfer de toute façon, alors un peu plus ou un peu moins ! Mangeant chacun d’eux en prenant le temps de l’apprécier, j’avais aussi bu ce café que je trouvais dégueulasse, MAIS... que j’avais tout de même terminé sans grimacé. Tout est fini, assiette vide, mon ventre avait eu sa dose de sucre pour les prochaines heures.

Il était apparemment l’heure de rejoindre l’agence, j’avais donc réussi le test ? Je vous l’avais dit que je n’allais pas échouer ! Prenant ma voiture, je suivis donc le vieil homme jusqu’à une ruelle de Shinjuku. Garant ma voiture je pus lire le panneau qui montra l’entrée d'Avici, observant les alentours. Je suivais Alfred de près, pas trop non plus bien sûr, mais j’avais presque l’impression d’entrer dans une base secrète, bon ce n’était pas vraiment loin de la vérité au fond. L’endroit était vraiment spacieux à l’intérieur et la déco à mon gout, bien qu’on allait surement pas me demander mon avis...

Arrivant dans la pièce où se trouvait surement le patron, je laissais Alfred faire les premiers pas. Lorsqu’il me pria de m’approcher, je pus enfin apercevoir le pat...

« AH ! » Je n’avais pas pu me retenir de lâcher un son de surprise en voyant le visage du patron... Regardant Alfred un peu surpris je souris et lui adressa un.

« Je vois... c’est ça le point commun hein ? » Gardant mon sourire aux lèvres, j’avoue que celle-là je ne m’y attendais pas. Vraiment pas. Ça aurait presque l’air d’un coup monté !

Ce message a été posté Ven 8 Aoû - 22:21

click, click, click, click

Un jeune homme que nous avions quitté était en train de pianoter sur clavier sans regarder ce dernier. Il écrivait, chercher des informations sur cet « homme » qu’il comptait bien tuer mais, pour l’heure c’était plutôt une mission qu’il recherchait. Tant pis, s’il commençait seul, il pourrait se débrouiller il n’était pas un infirme comme les autres. Sa jambe droite était un poids pour lui, il aurait pu être un véritable caméléon si le physique suivait mais, à cause de cette chasse à l’homme dont il était le gibier, cette séquelle restera longtemps gravée en lui. Quand, il reçut un mail, il sortit de ses pensées pour y voir que l’émetteur n’était autre qu’un manager qui avait un cas pour lui. En effet, son poulain : Yi June recevait plusieurs avertissements comme des lettres de menaces d’une fan apparemment. Rien de bien différence à ce que subissent d’autres personnalités de ce milieu bien que là, le fan en question avait décidé de s’en prendre aussi au jeune mannequin Hwang Hae Min… Menaces qui n’étaient pas prises au sérieux et qui se terminaient bien souvent mal. Il ne voulait pas impliquer la police si, au final ce n’était qu’une plaisanterie de mauvais goût, ce qui était compréhensible et arrangeait ses affaires. En effet, ce serait son premier cas assez intéressant même s’il n’appréciait pas se frotter à des people. Généralement c’était souvent des gamins qui se prenaient pour les rois du monde, qui étaient très bruyants, aimaient se montrer attirer l’attention ce qui rajouter une difficulté supplémentaire à leur protection. Gabriel, avait demandé à ce manager qui semblait être un homme des plus qualifiés pour avoir pris le partit de faire appel à ses services, de lui envoyer par fax des photocopies ou toutes les lettres que le mannequin avait reçu. De la première jusqu’à la dernière. Il fixa même un rendez-vous demain dans un café avec le concerné.

Finalement, il avait su trouver de quoi remplir son après-midi sans Alfred. Il s’était levé de son siège, pour aller chercher une boite en carton, un carnet pour écrire et y mettre ainsi tout ce que lui envoyait le manager par faxe ou bien par mails. La nuit s’annonçait chargée, il ne fermerait sans doute pas l’œil de la nuit et demain allait être une longue journée car, ce ne serait pas seulement les écrits menaçants sur lesquels il aurait à travailler mais, aussi sur les caméras de surveillance de l’agence. Le suspect devait bien s’y trouver. Même parmi les lettres, qui était bizarres, des lettres collées, une astuce qui semblait enfantine mais, qui était forte intelligente. De cette façon, personne ne pouvait remonter à lui par son écriture. Les feuilles marchaient, il avait demandé à ce que le manager lui fasse parvenir des lettres qui remontent chez lui le plus rapidement possible. Evidemment, cela allait en faire des cartons mais, son travail était d’enquêter et c’est ce qu’il allait faire. Il comprenait que cela prendrait du temps raison qui le poussa à dire au manager qu’il enverrait quelqu’un les récupérait à sa place pour qu’il puisse avoir toutes les cartes en main. Déjà ce serait l’entretien de demain qui allait être prédominant pour la suite des évènements. Il comptait réussir celle-là. L’échec ne faisait pas partit de son vocabulaire. Maintenant qu’il avait mis un titre sur cette boite en carton : « L’affaire du fanatique de Yi Jun : 1 cas », il s’apprêtait à commencer sa lecture mais, il s’arrêta net quand, il porta son regard sur les écrans de surveillance. Alfred revenait mais pas seul… Ce qui l’interpella c’est ce visage !! Impossible et pourtant… Le Prince héritier ? Il était incapable de concevoir qu’il pouvait s’agir de quelqu’un d’autre… C’était le premier.. Alors il avait réussi son petit dont 15 personnes jusqu’à maintenant avaient lamentablement échouées ? Toutefois c’était cette ressemblance frappante était ce qui l’intéressait d’autant plus.

Son bureau était remplis de feuilles faxées et ne parlons pas des mails mais, cela pouvait attendre bien encore une heure.. Le jeune Winchester se languissait de rencontrer la personne en question. Peut-être qu’il devrait déjà par commencer à se lever pour l’accueillir ? Il ne savait pas… Il a toujours travaillé plus ou moins en solo. Gabriel s’était mis debout et entendit la porte claquait. Il commençait à essayer de se calmer et resserra son emprise sur sa canne. Quand, il vit Alfred ouvrir la porte de son bureau et qu’il le vit se tourner à demi pour faire un signe au jeune « invité » de s’approcher. Ce fut le signal pour lui de se lever et de sortir de son bureau à la suite d’Alfred qui dans dans son for intérieur était amusé. L’expression de Gabriel ne laissa aucunes expression le trahir bien qu’il fronça les sourcils quand il entendit la surprise de cet « inconnu » au visage si connu comme le sien et fronça les sourcils avant de jeter un rapide regard à Alfred pour qu’il lui explique de quoi cet « homme » parlait. Son visage était fermé et il leva sa main en l’air pour couper Alfred dans son élan de faire les présentations. Il le contourna un où le son de sa canne résonne et sur laquelle il s’appuie pour s’avancer un peu et qu’il puisse l’observer. Ses paupières s’abaissèrent un moment pendant qu’un petit sourire fit son chemin sur son visage.

« Il n’est pas Toshinomiya Tatsuya san n’est-ce pas ? Le présumé meilleur ami de mon ainé n’est-ce pas ?»

Ce n’était pas une question. Juste une constatation des faits. Alfred sourit et se courba pour affirmer ses dires.

«En effet Monsieur. Il a réussi à tous les niveaux le test d’entrevu que vous avez mis en place. Il a réussi dans le test de réactivité, d’observation, d’adaptation, connaissances en langues étrangères, un instinct qui semble développé et.. Vous avez deux points communs en fait..»

La dernière phrase était adressée au sujet de conversation. En effet, les apparences étaient trompeuses. Rien n’avait été ignoré concernant Gabriel bien qu’il tiqua sur les deux points en communs. Le premier il se faisait une idée, un visage connu dont les médias n’ont jamais mentionné alors que justement, c’est même l’une des premières choses sur lesquelles ils écouleraient de l’encre mais, le deuxième point commun ? Un mystère. Alfred finit par dire qu’il allait faire le thé et qu’il allait acheter et ramener de quoi manger. Il donna une tape dans le dos du jeune Rikiya avant de partir après l’autorisation de son patron. Juste un signe de tête en guise de réponse, des pas qui s’éloignent, une porte qui s’ouvre se referme et, ils n’étaient plus que tous les deux. De faire connaissance. S’il avait réussi le test c’est qu’il valait le coup et, il ne souffrait d’aucunes séquelles physiques. D’un signe de main, il l’invita son invité à s’assoir sur le canapé du salon pendant qu’il refermait la marche en boitant. Quand il prit place en face de lui, mettant sa canne bien à côté, il répondit :

«Alfred est vieux jeu. D’un simple coup d’œil on peut voir d’après votre musculature développée esy signe d’un entrainement intensif alors que votre frère est plus fin. De plus vos mains et vos ongles montrent des mains de travailleurs, rien à voir avec des mains de musiciens. Et si je les touche..»

Accompagnant ses paroles avec les gestes, il attrapa une main de Rikiya pour ouvrir sa paume et pouvait voir que c’était plus qu’une main de travailleur. Il y avait des marques.. Ses mains ne touchaient pas seulement un balais. Probablement des armes. Vous rigolez mais, les mains se déformaient par rapport à l’utilisation que vous en faites. On reconnaissait un pianiste par rapport à ses mains. C’était le maniement d’armes. Blanches, ou à feu il ne pouvait le déterminer mais, au vu de la voiture et des vêtements de marques, ce n’était pas dans une boucherie, une poissonnerie ou autres où il mettait ces mains en valeur. Il laissa échapper rapidement la main.

«Soldat je présume. Un habitué des armes en tout cas. Ce sont ses raisons qui m’ont poussé à deviner que vous n’étiez pas le prince héritier. C’était la question que vous comptiez poser non ? Mais, j’oubliais les bonnes manières : Winchester Gabriel frère insoupçonné de l’acteur Yoon Baek Ho tout comme vous je présume.»

Et sur ce, il présenta une poignée de main pour saluer plus formellement son « partenaire » comme il se devait. Cette « démonstration » n’était pas pour impressionner la galerie, il faisait toujours le tour des personnes. Il aimait les devancer mais, particulièrement deviner quel métier, comment ils s’appelaient etc.. Il adorait les devinettes et c’était un bon moyen de mettre à contribution son sens de l’observation des plus aiguisés.

Ce message a été posté Sam 9 Aoû - 4:32

« Il n’est pas Toshinomiya Tatsuya san n’est-ce pas ? Le présumé meilleur ami de mon ainé n’est-ce pas ?» Lorsque le jeune homme posa cette question ça répondait également à la mienne par la même occasion, bien que je connaisse déjà la réponse. Il était impossible que le gars qui traine avec mon frère et qui est un acteur aussi connu puisse trouver le temps de créer une agence comme celle-ci. Je trouvais simplement que la coïncidence était trop énorme pour être vrai, nous avions tous les deux un jumeau et qui plus est qui étaient amis. Le monde est plus petit que je ne le pensais, c’était à croire que je nageais en plein rêve, tout me paraissait un peu insensé, pourtant c’était bien réel et au fond je pense que cela m’amusait beaucoup, ce genre de choses n’arrive jamais deux fois, on doit être les seuls dans cette situation ce qui m’arracha un rire discret. «En effet Monsieur. Il a réussi à tous les niveaux le test d’entrevu que vous avez mis en place. Il a réussi dans le test de réactivité, d’observation, d’adaptation, connaissances en langues étrangères, un instinct qui semble développé et.. Vous avez deux points communs en fait..» Je le regardais écoutant ses paroles attentivement, le vieil homme était sympa ! En fait je crois que je l’aimais bien au fond, il m’avait acheté des pâtisseries, comment le détester.

Cependant, je fus intrigué par sa dernière phrase, je venais de découvrir le premier point commun, mais le second ? Il avait réussi à nous trouver déjà des similitudes en si peu de temps passé ensemble ? Wow cet Alfred est peut-être plus dangereux que je ne le pensais. Souriant a la tape que m'offrit le majordome, j’attendais avec impatience les collations qu’il était parti chercher, mais je n’en dis rien, bien trop occuper à reporter mon attention sur le directeur de cette agence. Je l’avais enfin devant moi et bien que son visage me faisait me sentir un peu « bizarre » au début, je ne connaissais pas personnellement son frère, je n’avais donc pas d’opinion à son sujet et pour moi seul celui en face de moi m’importé pour l’instant. De plus un détail ne m’avait pas échappé. Sa canne, son handicape et bien que je me doute que cela ne soit un frein dans cette histoire, ça m’avait légèrement intrigué. M’asseyant sur sa demande sur le canapé, je n’étais aucunement mal à l’aise et au contraire j’étais plutôt décontracté, je ne me sentais pas non plus sous pression de me trouver devant ce type. Actuellement je ne connaissais pas grand-chose sur cet individu, mais je les découvrirais petit à petit, si on doit faire équipe il y a certaines choses qu’on ne devra pas se cacher. « Alfred est vieux jeu. D’un simple coup d’œil on peut voir d’après votre musculature développée est signe d’un entrainement intensif alors que votre frère est plus fin. De plus vos mains et vos ongles montrent des mains de travailleurs, rien à voir avec des mains de musiciens. Et si je les touche.. » Le laissant prendre ma main, je l’observais faire assez étonné qu’il soit capable de remarquer tout ça d’un premier coup d’œil. Enfin je suis aussi très doué pour ça au fond... Mais ce n’était pas à moi de le juger, mais bien à lui de m’évaluer à sa façon, c’est pourquoi je restais silencieux. «Soldat je présume. Un habitué des armes en tout cas. Ce sont ses raisons qui m’ont poussé à deviner que vous n’étiez pas le prince héritier. C’était la question que vous comptiez poser non ? Mais, j’oubliais les bonnes manières : Winchester Gabriel frère insoupçonné de l’acteur Yoon Baek Ho tout comme vous je présume.» Un sourire s’étira sur mes lèvres, avant de laisser échapper un nouveau rire moins retenu cette fois, laissant mon regard fixé droit devant moi, avant de laisser ce dernier entrer en contact avec celui de ce prénommé Gabriel.

« Tu es fort. Je suis content d’être ici, on dirait que tu as les compétences qui suivent derrière l’argent, ça fait plaisir. » Oui j’étais toujours aussi direct, mais c’était aussi le risque, quelquefois certaine personne se lance dans des projets sans en avoir l’étoffe, mais ce n’était pas son cas. Attrapant sa poignée de main.

« Je suis Kirihara Rikiya, frère insoupçonné du prince héritier. » J’avais fait exprès de reprendre mot pour mot ce qu’il avait dit, avant de reprendre.

« Si nous devons travailler ensemble, j’aimerais qu’on oublie les « vous » et les « monsieur » si ça ne te dérange pas ? De plus, je suis bel et bien un soldat, bien que ce ne soit pas aussi simple, mais tu découvriras surement le reste avec le temps, s'il n’y avait plus rien à découvrir ça deviendrait vite ennuyant. » Je n’étais pas mal élevé ou je ne manqué pas de respect, de mon point de vue en tout cas je ne faisais que converser. Un nouveau sourire, ce fut à mon tour de faire une constatation.

« Je suppose que nous sommes les seuls membres actuellement d’après ce que j’ai compris ? Et par conséquent au vu de ta mobilité réduite tu seras le cerveau et moi le bourrin ? J’ai hâte de commencer à travailler avec toi. Ne me ménage pas, je suis plus solide et fort que j’en ai l’air. » Prenant place de nouveau sur le canapé, j’observais plus intensément les lieux, avant de regarder Gabriel une nouvelle fois.

« Je savais que le patron de l’agence serait jeune, mais pas à ce point. Impressionnant. » Avouais-je simplement sans détour, il est vrai que je ne doute pas de son talent, bien au contraire. Mais le fait qu’il n’ait pas encore 20 ans était incroyable, il était dans le même cas que moi au fond... sans vouloir me vanter j’ai toujours était considéré comme un génie et je pense que c’est son cas aussi, ça devenait de plus en plus intéressant tout ça et je ne regrettais pas mon choix.

Ce message a été posté Sam 9 Aoû - 14:43

Toujours une expression neutre sur le visage malgré le rire libéré du jeune homme guère plus âgé que lui. Gabriel esquissa à peine un sourire pour sûr que leurs personnalités étaient totalement opposées mais, ce n’était pas un mal. Son regard ne laissait rien transparaitre, et soutint le regard de celui qui allait être son partenaire. Pour combien de temps ? Seul l’avenir le dira et, l’avenir, il y avait encore le temps d’y penser. Pourtant, il ne croyait pas aux coïncidences.. N’était-ce pas inimaginable que les deux d’entre-eux, soient les frères de deux célébrités ? Deux célébrités qui sont proches ? Si on lui avait dit qu’il rencontrerait un jumeau de celui qui serait assurément Empereur un jour, il n’y aurait jamais cru. Il se tût et le laissa se présenter et commenter à son aise. Le dénommé Toshinomiya ne se doutait pas de sa présence ? C’était un point commun important à voir, si cela les aiderait à se rapprocher à produire un travail d’équipe très fonctionnel. Le jeune Winchester aurait pu se sentir blessé, offusqué par les commentaires de son acolyte mais, il n’en fut rien. Il aurait pu lui poser des questions sur son véritable métier mais, la suite qui vint rapidement, l’en dissuada. Il n’était pas curieux, pas dans ce genre-là.. Sa curiosité était d’un autre type. Quant à son âge au fait, que sa richessse n’a rien à voir avec une agence de ce gabarit ou bien, que son handicap ne le plaçait qu’au rang de cerveau aurait pu le contrarier mais, à quoi cela sert de réfuter ces thèses qui remplissent le verre de moitié ? Il est vrai que beaucoup de personnes puissantes fonder certaines agences, affaires alors qu’elles ne possédaient aucunes compétences. Quand à son âge, c’est surprenant aussi qu’il soit un patron si jeune mais, les affaires, il savait parfaitement les gérer. La preuve était son entreprise en France qui lui permettait de continuer à remplir son compte en banque. Sa nationalité lui permettait ainsi d’avoir une retraite confortable bien que l’argent, ne lui importe pas tellement. Il aime le vin, et avoir un château en France avec des Terres à Bordeaux près de l’Océan lui permettait de passer des vacances tranquilles et agréables. C’était à côté de l’Espagne. S’il prenait l’avion, il n’était pas loin des autres pays Européens et, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle son marché de vins marchait. C’était un passe temps.. Au moins il échangeait avec d’autres viticulteurs et pouvait acquérir des bouteilles « gratuites » ou à moitié prix comme il le désirait pour son propre plaisir personnel. Cependant, personne ne pourrait le soupçonner de cela aussi. Son véritable travail, c’était celui d’enquêteur ou du moins détective. Quant à son handicap, ce n’était pas la peine de se voiler la face, c’est la raison qui l’a poussé à rechercher des partenaires. Il ne pouvait pas être garde du corps. Courir rapidement bref, ce n’était pas la peine de faire un dessin mais, cela ne signifiait pas qu’il était un handicapé pour autant. En tout cas, sa franchise l’amusait même s’il ne l’avouerait pas et, au moins il était franc. Un autre trait qu’il appréciait et qu’il ait ce côté « fou » pour les missions. Cela signifiait qu’il ne craignait pas la mort cela pouvait être une qualité comme un défaut mais, dans ce métier, il ne voulait pas impliquer des personnes qui étaient effrayées par la mort car, il ne pourrait pas les protéger. Cela lui enlevait un poids d’une certaine façon. Et puis, sa motivation était aussi plaisante même s’il n’était aussi enjoué que ce dernier mais, au moins, il ne semblait pas être un paria ou du moins, un faignant. Si c’était pour se taper le travail tout seul alors qu’ils étaient deux, autant qu’il ne soit pas là. Gabriel était soulagé, il avait bien eu raison de faire confiance à Alfred sur le coup. Ce Kirihara semblait être une personne des plus intéressantes, et un soldat qu’importe son statut était toujours rassurant selon les affaires pour lesquelles ils allaient travailler. En ce qui concernait de se tutoyer c’est logique aussi. Bien que Gabriel n’avait pas l’habitude de tutoyer, il était toujours seul, enfant il le faisait mais, cette pile sur pattes, allait être la première personne de son âge à un an et quelques mois près qu’il allait côtoyer quasi 24/24 h et 7/7 j. Un autre sourire en coin, jouant un peu avec sa canne, Gabriel finit par reprendre la parole.

«Est-ce que cela pose un problème que je sois plus jeune que vous… Enfin je veux dire « tu » ?»

En effet, ce n’était pas tout le monde qui acceptait de recevoir des ordres d’un cadet ! Alors, il voulait avoir son opinion en le regardant bien dans les yeux. Puisqu’ils allaient travailler ensemble, autant qu’ils soient clairs dès le départ l’un envers l’autre. Evitons les mauvaises surprises. Après tout, ce n’est pas parce qu’il a fondé l’Agence qu’il peut se proclamer comme être le directeur. Un leader, comme le capitaine d’une équipe devait faire ses preuves. Là, ils n’étaient que deux comme, Rikiya avait pu le deviner alors, c’était simple mais après ? Bien qu’avant que d’autres membres fassent leurs apparitions, cela poserait sans doute problème. Etre le « chef » cela signifiait prendre en compte toutes les dépenses, être celui qui accueillait les clients, celui qui devait aussi gérer au mieux les capacités de chacun de ses membres et les motivait et pour ça.. Il n’était pas certain qu’il soit réellement apte à ce rôle. Un coup à prendre peut-être.

«Sinon, tu as bien vu, actuellement tu es le premier membre à être recruter et pour les rôles c’est ça enfin… Bien que le fait que je sois le Cerveau ne soit pas aussi simple, mais tu découvriras surement le reste avec le temps, s'il n’y avait plus rien à découvrir ça deviendrait vite ennuyant.»

Tac au tac ! Il avait repris mots pour mots quasiment les mêmes que lui. D’une certaine façon, il lui renvoyait la balle ! Il offrit petit sourire en coin pour donner plus de crédit à ses paroles. Ils auraient le temps de découvrir les compétences de chacuns. En attendant, il finit par se relever et fit signe à Rikiya de le suivre, il allait lui faire le tour de l’agence en commençant par l’autre bureau plus que petit que le sien mais, qui était déjà tout emménagé. Ce serait probablement celui de Rikiya s’il le voulait, ou du moins s’il avait des affaires qu’il voulait entreposer. Ce qu’il lui expliqua vite fait de là, en s’aidant de la canne il en sortit et se dirigea vers une statuette représentant un lion posé sur un meuble qu’il tourna dans les sens des aiguilles d’une montre et où une porte dessina quand du mur sortit le pans d’une porte qu’il ouvrit et fit signe à son invité de passer. De là, il appuya sur l’interrupteur pour montrer des rangées de cartons pour les affaires dans cette salle mais, pas seulement. Il y avait aussi au fond sur des étagères des drones emménagées. Drones qu’il fabriquait lui – même ainsi que d’autres choses chez lui.

«C’est ici que seront classées les affaires. Evidemment, des copies seront faites. Nous sommes l’ennemi de la police alors, si nous avons un contrôle ils prendront toutes nos affaires et, nous n’aurons plus rien pour travailler. Si nous avons une affaire en cours, ce serait problématique. Ici aussi comme tu peux le voir est installé le matériel nécessaire, caméras, gps, oreillettes, des drones. Si tu as des affaires qui peuvent être utiles, tu pourras les rajouter.»

En effet, autant que cela lui serve. Gabriel se mit à ressortir de la salle. A L’agence, le tour était déjà fait ou presque. En effet, il s’enfonça un peu dans les rayons pour atteindre une porte au fond qu’il ouvrit pour laisser entrevoir des escaliers en colimaçon qui montaient. Ce fut un peu difficile pour lui alors, il avait préféré laissé Rikiya passer devant pour ne pas le retarder. Sa jambe était un vrai handicap mais, au moins, il était toujours capable de marcher et monter des escaliers. Arrivé en haut, on pouvait y voir une salle de sport emménagée. Car garder la forme était important même pour un détective. Il y avait de tout. Même un punching ball, un vélo, un tapis de course. Des alters, des barres transversales. Il y avait une horloge installée sur le mur. Tant qu’à voir un immeuble autant l’emménager jusqu’au bout. C’était vraiment grand, il y avait une télévision et un frigo pour les boissons comme dans la première salle du QG. La salle était vraiment immense qu’elle pouvait paraitre vide. Petit à petit… Mais, au moins il y avait le B.A .B.A. Il laissa Rikiya explorer les installations par lui-même. Après tout, ce n’est pas lui qui allait se servir de cette salle. Peut-être pour faire du Yoga et encore.

«Alors, qu’en penses-tu ?»

Ce message a été posté Mar 12 Aoû - 11:24

Quelquefois on pouvait penser que je suis quelqu’un de trop téméraire, que je ne sais pas où est ma place parce que je dis ce que je veux quand je le veux, que je parle souvent d’un langage familier ou que je n’use pas de certaines formes de politesses normalement utilisées dans une conversation ou une première rencontre. Je sais que mon caractère peut en déranger plus d’un, mais je n’ai pas pour projet de changer et de devenir plus « civiliser » enfin le mot est peut-être beaucoup exagéré, puisque je ne suis pas une bête... ni un animal, mais j’ai été entrainé pour devenir un tueur, alors je suppose que cela joue sur ma personnalité nonchalante et mon côté « je fonce, j’ai peur de rien ». Au fond je pense que moi-même j’ai encore énormément de chose à découvrir me concernant, il est difficile de changer de mode de vie du jour au lendemain et j’ai encore pas mal de chose à apprendre.

Ayant été le chef, le leader d’une unité alors que j’étais le plus jeune de l’armée, l’entendre me demander si j’ai un problème avec le fait que je sois plus âgé que lui me fit rire. Bien entendu cela poserait clairement problème a beaucoup de gens, mais... pas à moi, non pas du tout. Je ne suis pas ambitieux au point de vouloir prendre sa place, je n’ai pas envie non plus de refuser cette opportunité parce que j’aurais un ego mal placé, non rien de tout ça. Je suis content de voir que nous avons plus de points communs qu’on ne le pense. Il fait don de son talent, de son intelligence au service des autres en ouvrant cette agence et je suis prêt à le soutenir au mieux s'il veut de moi. De plus... plus jeune ? De combien, un an ? Deux ? Qu’est-ce que c’est, l’âge ne fait pas la maturité, l’âge ne créer pas l’intelligence. C’est pourquoi gardant un sourire sur mes lèvres je hoche négativement la tête tout en lui disant.

« Je n’ai aucun problème avec ça. Si cela avait été le cas je serais déjà parti et je ne juge pas les compétences d’une personne selon son âge. Je trouve ça plutôt cool en fait. » Sa phrase suivante me fit rire de nouveau, je lève le pouce en l’air dans sa direction.

« Good job ! » Je suis fou, je sais. Mais il m’avait renvoyé l’ascenseur et j’aimais ça. Il avait raison, puis c’était la première fois qu’on se voyait, autant faire étape par étapes. Je me doute qu’il est capable de beaucoup, rien que de voir ses « outils » de travail, toutes les machines, la mise en place et puis il a l’air de savoir ce qu’il fait et rien que pour ça je pourrais lui faire confiance aveuglement. Je peux sentir quand une personne est honnête et il ne sera certainement pas du genre à me mettre un couteau dans le dos pour sauver sa peau. Je pense qu’on peut faire une bonne équipe, ce sont des choses qui se « ressentent » quand un certain feeling passe on peut dire « c’est le bon ! » c’est comme avec l’amour, bien que de ce côté-là je ne sois pas vraiment apte à parler avec autant d’assurance... J’ai toujours été du genre à profiter sans m’attacher donc je ne pense pas avoir vraiment aimé qui que ce soit, mais c’est un détail.

Après ça je finis par le suivre visitant les lieux. Apparemment j’avais aussi mon bureau c’est cool ! J’avoue ne pas trop être à l’aise enfermé dans une pièce, non parce que j’ai peur ou que je suis claustrophobe, non pas du tout... Mais parce que rester assis à ne rien faire n'est pas vraiment mon style. Une statuette plus tard et alakazam une porte s’ouvre !

« Trop génial ! on se croirait dans un film. » Oui je vous avais prévenu... Il découvre la vie le pauvre petit... Non mais il faut dire qu’on ne voit pas tous les jours des portes apparaitre comme ça, une preuve en plus du génie de cet homme. Le suivant de nouveau j’observais tout les cartons et hochant la tête, j’avais tout enregistré, je ne priverais pas de les utiliser en tout cas et j’étais déjà impatient de commencer nos « missions ». Il était clair que nous devrons être prudents, mais je sais ce que c’est d’agir dans l’ombre et contrairement à mon comportement assez « enjoué » si je peux dire, dès que je me mets au travail, tout le reste s’efface. Une nouvelle porte qui s’ouvre et je passe le premier, montant les marches qui me faisait face, arrivant dans une salle de sports emménager avec tout le nécessaire requis et plus encore, je ne pus m’empêcher de toucher les machines, un large sourire aux lèvres, super... Oui c’était super et je pense que cet endroit sera mon préféré dans l’agence.

« J’en pense que c’est top ! Vraiment j’adore cet endroit. » Je saute pour attraper la barre transversale faisant plusieurs tractions facilement et rapidement, lâchant prise je me frotte les mains et revins près de Gabriel.

« C’est parfait. Donc, tu as déjà une affaire en tête ou... ? » Il était temps que je me mette au courant sur les projets de l’agence.

Ce message a été posté Mar 12 Aoû - 19:52

Ses réponses lui enlevèrent un poids. Il commençait à comprendre un peu le comportement enjoué de son vis-à-vis ou du moins s’y habitué. Pour sûre qu’il était son opposé sur bien des manières mais, ne dit-on pas les opposés s’attirent ? Gabriel ne faisait pas ce lien avec une quelconque relation amoureuse alors qu’il ne connaissait pas le sens de l’amitié. Des amis ? Il n’en avait jamais eu mais, ne le dira jamais à haute voix car, ce petit s’était fait poignardé de nombreuses fois dans le dos alors, sa confiance, il ne la donnait pas mais, il sentait et, espérait ne pas se tromper qu’ils pourraient être amis. Encore faut-il que le concerné supporte son comportement antisocial. En attendant, il décida de lui faire visiter l’agence pour arriver jusqu’à la dernière pièce. Il enviait Rikiya de faire ses tractions si aisément et ce sourire… Il n’était pas faux… Comment pouvait-il sourire de manière aussi éblouissante ? Une question qu’il ne lui poserait pas mais, cela rassura sur le fait qu’il était content d’être ici. Il s’en serait voulu si le contraire n’était pas le cas. Il se perdit à l’observer et il avait l’impression de se retrouver en face d’un enfant qui venait de trouver son nouveau joujou. Peut-être que c’était ça au fond.. Le jeune Winchester posa son regard sur ce dernier et opine de la tête par l’affirmatif à sa question. Autant s’y mettre le plus rapidement possible. Après tout, le rendez-vous avec son premier client était dans moins de 24 heures. Du moins, il serait plus juste de dire leur premier client. Cela semble être une affaire simple mais, seul l’avenir le dira. C’était aussi intéressant parce qu’au moins, ils allaient apprendre à se connaitre même si, cela commencerait sans doute à pas plus tard que dans quelques minutes. Gabriel lui fit signe de refaire le chemin à l’envers pour revenir au point de départ. Au moins, cela pouvait commencer et sentir que son partenaire était dynamique, un peu « fou », il n’avait pas encore de mots pour le décrire réellement, lui faisait une forte impression. Non, s’il était partant pour être de cette aventure alors, il allait devoir tout faire pour le garder. Une fois revenu dans la pièce principale de l’agence même s’il était certain au vu de ce qu’il a vu précédemment, que ce ne serait pas celle de son nouvel acolyte. A noter pour lui-même d’ajouter des enceintes pour converser plus rapidement avec les autres. Refermant rapidement la porte secrète derrière lui, il finit par dépasser Rikiya pour se diriger vers son bureau qu’il ouvrit pour prendre le carton où les lettres envoyées du fanatique étaient déposées. Ce sera déjà un début pour commencer. Le carton était pas mal plein. Il avait photocopiés les mails en plus des lettres faxées. La boite fut tenue sous son aisselle. Pour se mouvoir s’était compliqué avec sa canne mais, il détestait qu’on ait pitié de lui. Vraiment. Il n’était pas un incapable, il était capable de pouvoir réaliser des choses comme le font toutes personnes au summum de leur vitalité. Il était lent mais, il ne voulait rien faire tomber et c’est avec plaisir qu’il atteint la table basse pour poser le carton devant Rikiya et lui. Reprenant leurs places d’origines, il se racla un peu la gorge mettant à côté de lui sa canne allongée de manière verticale sur le canapé.

«A croire que c’est un coup du destin mais, ton arrivée est inopinée. Je viens de recevoir cette demande aujourd’hui. Notre premier client n’est autre que le mannequin Yi June. Ce dernier a été assailli par ces lettres qui sont des menaces.»

Le jeune patron sortit quelques lettres du carton que dont il n’a pas eu le temps de lire. Tout en les sortant et se rendant compte du nombre, c’était d’autant plus flagrant que l’auteur de ces lettres étaient malades toutefois, en un coup on pouvait voir qu’il était méticuleux. Il n’écrivait pas à la main, choix judicieux mais, les lettres étaient découpées adroitement. Ce n’était pas brouillon pour le moment, c’était la seule chose dont il était capable d’avancer. Est-ce que son frère subissait cela aussi ? Gabriel ne pouvait s’empêcher d’avoir une pensée pour ce dernier à chaque fois qu’il faisait face à ce type d’affaires. Evidemment, il veillait sur lui, il semblait être têtu comme lui le faisait mais, il serait rassuré si ce dernier avait des gardes du corps comme le jumeau de son interlocuteur. Est-ce que ce dernier pensait ainsi ? Il était curieux de connaitre la raison qui faisait que le Prince héritier ne connaisse pas son existence. Tout vient à point à qui sait attendre hein ? Cela ne le dérangeait pas, ils avaient le temps d’apprendre à se connaitre pour le moment, c’était l’affaire qui prenait le dessus. Raison qui le poussa à reprendre la parole.

«Tu as sûrement dû le deviner mais, notre mission est de démasquer le coupable. Cela dit tu le remarqueras, on ne peut pas l’identifier par rapport à son écriture. J’ai demandé au manager de me préparer toutes les lettres de fans que son protégé à reçu. Surtout qu’apparemment dans cette dernière lettre il menace un autre mannequin, un dénommé Hae Min.»

Gabriel tendit la photocopie de la lettre de June, la dernière en date. La seule qu’il avait pu lire rapidement mais, qu’il relirait sans aucuns doutes. Cela l’embêtait de travailler pour deux idoles, Le jeune Rikiya tombait à pic. Veiller sur deux mannequins ne serait pas tâche aisée, du moins avec son handicap et, il connaissait Hae Min. C’était une simple connaissance qu’il avait rencontré en France pourtant, il fallait bien mettre au courant son nouveau partenaire d’aventure… Aventure hein ? D’un côté travailler à deux avait de quoi donner une impression d’aventure sûrement. C’était rare de trouver du plaisir dans son travail pourtant, ce jeune homme qui allait atteindre bientôt la vingtaine y prenait déjà du plaisir. Il était excité par cette mission même si, cela n’apparaissait pas au premier abord. Il allait juste falloir gérer les deux idoles qui ne connaissaient sans doute rien au danger et aussi de leur faire promettre de ne rien dire sur leurs comptes. Peut-être qu’ils connaissaient leurs frères respectifs et cela posait problème s’ils venaient à vendre la mèche. C’était un jeu dangereux mais, qui vivre verra. Il s’était préparé à l’éventualité que son ainé découvre son existence bien que selon lui c’était trop tôt. Gabriel refusait que son frère sache quoi que ce soit sur lui, le concernant. Il y a des choses qu’il est préférable de ne rien savoir. Ils devaient s’estimer heureux que ce ne fût pas une mission demandée par le manager de leurs doubles… La situation aurait été…

«Sinon, puisque nous allons travailler ensemble, je préfère te le dire de suite. Je connais cet autre mannequin menacé.. Hwang Hae Min. Bien que connaitre est un peu fort. Toutefois ne pense pas que je sois trop impliqué, c’est juste une connaissance.»

Et rien de plus. Il ne comptait pas faire ami/ami avec ce dernier. Il ne possédait aucuns amis. C’est ainsi qu’il commença à prendre une lettre pour lire. Au moins, les choses étaient dîtes sans tabous. Après, il ne se sentait pas réellement concerné par la santé de cette « connaissance ». Ils n’avaient échangés que quelques mots. C’était même la raison pour laquelle il a préféré être détective. Car, en étant flic, s’il était trop impliqué on lui enlevait l’affaire. Bien que là, c’était un client comme un autre à part qu’ils s’étaient côtoyaient pendant une soirée. Il avait été invité à son défilé mais, parce qu’ensuite il avait dû faire une dégustation de vins.

Ce message a été posté Jeu 14 Aoû - 15:09

Penser que vivre dans un monde « noir » et entouré de sang pouvait enlever toute joie de vivre à une personne était une erreur. Tout le monde ne sort pas indemne de ces combats autant physiquement que mentalement, cependant il y a des exceptions, je suis l’une d’elles. Je ne fais pas de cauchemar, je n’ai pas peur des armes, je ne crains pas la mort ni tuer, je ne fuis pas et ne pleure pas en voyant du sang et il n’est pas question d’en vouloir au monde entier pour la disparition des personnes tomber en guerre, comme celui que j’avais jusque-là considéré comme mon frère. Non, rien de tout ça ne me touche, je pourrais surement être traité d’insensible ou de psychopathe parce que je ne ressens pas d’empathie ni de « souffrance » vis-à-vis de mon histoire, mais à quoi bon avoir des regrets ou tourner le dos à son passé . Je peux rire, je peux sourire et sans jouer de rôle, alors quoi ? Je ne suis pas normal ? Je me fiche bien de l’avis des gens me concernant.

Il y avait tout ce qu’il fallait dans cette agence ! Je n’ai jamais été détective ni résolu d’enquête, mais à nous deux les choses seraient surement plus que faisable, je n’ai aucun doute sur les capacités de mon patron et il finira par en avoir aucun sur les miennes. D’un côté le test se fait un peu dans les deux sens, cette première affaire dont je demande l’existence serait une manière de se faire une idée sur l’agilité de l’un et de l’autre, autant d’un point de vue intellectuel que corporel. En tout cas je me sentais déjà comme chez moi et ça devait se voir dans ma façon d’agir, je ne suis pas du genre timide ou renfermé, ni associables ou autres trucs du genre, je n’ai pas l’habitude de faire semblant et bien que je sois un tueur-né, peut être... que j’ai une âme pur au fond. Haha qui sait ! Ok, pur est un grand mot, mais... j’ai une âme innocente avec du sang sur les mains voilà tout.

De retour dans la première pièce après avoir fait le tour je m’assois à ma place initiale en regardant Gabriel qui m’énonce la première affaire sur laquelle nous allons porter notre attention. Je ne connais absolument pas ce mannequin et en fait je ne connais presque personne dans cette ville en dehors des soldats. Je ne suis pas les émissions ni les nouvelles sorties, je commence à peine à découvrir certaines musiques, avant je n’avais pas beaucoup de temps pour ça. Mais est-ce qu’il se trouve dans la même agence que nos frères respectifs, c’est une question qui me traverse l’esprit immédiatement. Et je sais que mon jumeau est protégé dû à son statut, mais le fait que les célébrités reçoivent des messages, des menaces, des cadeaux empoisonnés, même moi je sais que ce n’est pas rare... Chaque info est simplement filtrée pour ne pas affoler le public et faire de scandales inutiles.

Je pris plusieurs lettres que je parcourrais rapidement du regard sérieusement, si cette affaire était entre les mains de Gabriel, c’est qu’elle devait s’avérer plus sérieuse qu’elle n’en avait l’air. Généralement les idoles restent plutôt discrètes et en parlent à leur manager qui gère l’affaire a sa manière, mais pas cette fois. Menacer deux mannequins, enfin il fallait simplement découvrir si cela venait d’un anti-fan qui faisait joujou pour les effrayer sans avoir les couilles de faire quoi que ce soit, ou si c’était réellement du sérieux. C’était le boulot d’Avici de découvrir ces réponses non? Je pose les feuilles dans le carton et attrapa la dernière en date que me tendit le jeune homme.

« Huum, donc à nous de découvrir qui s’amuse à écrire ce genre de choses et si c’est sérieux c'est ça? » Dis-je en reposant la lettre que j’avais fini de lire. Il est vrai que je savais pas trop par où commencer, ces lettres n’avaient pas d’indice visible sur lesquels se rattacher et Tokyo n’est pas la ville la moins peuplée du monde, mais je ne doute pourtant pas une seconde de notre réussite, si je pensais qu’il y avait des affaires « impossible » à résoudre, je ne serais pas là. Il m’expliqua sa « relation » avec le second mannequin que je ne connaissais pas non plus bien sûr... Ni de vue ni de quoi que ce soit d’autre. Un sourire apparaissant sur mon visage.

« Pas de souci, tu sais mieux que quiconque lorsque tu es apte à travailler sur une affaire ou non et ton degré d’implication je me trompe? Je suis ici pour travailler et faire équipe avec toi, pas pour te juger. Donc je ne pense rien, ne t'en fais pas. » Sans rajouter quoi que ce soit je me lève pour rejoindre le frigo et prendre un truc à boire.

« Tu veux quelque chose ? » Oui j’ai prévenu que je me sentais comme chez moi non ? Faut savoir prendre ses aises et s’intégrer à l’environnement. Attendant une réponse de sa part, je commence à boire quelques gorgées, ça faisait du bien.

« Une rencontre est prévue prochainement avec les mannequins pour discuter de tout ça je suppose ? » Je marque un temps d'arrêt pour boire de nouveau et repris. « Espérons juste que nos visages ne les surprennent pas s'ils connaissent nos frères. Enfin Hae Min ça devrait pas être un problème si tu l’as déjà rencontré, mais l’autre. » Je n’avais simplement pas envie que mon jumeau découvre mon existence par le biais d’une autre personne et ça risque de me mettre en rogne si ça arrive, donc j’espérais simplement que les « clients » garderaient leur langue tout au long de l’affaire, mais après aussi. Revenant au canapé lançant une bouteille à Gabriel sans vraiment avoir fait attention à sa réponse à savoir s’il en voulait ou non, je m’assois et le regarde.

« Tu as toujours su que tu avais un jumeau ? » J’étais curieux sur le sujet simplement parce que j’étais dans le même cas.

Ce message a été posté Ven 15 Aoû - 16:58

La première question, une réponse silencieuse. Pas besoin de mots inutiles pour dire oui ou non. Découvrir si c’est un fou dangereux ou non.. Pour écrire autant de lettres et menacer la vie de deux personnes, ce n’est pas fait à l’improviste. D’ailleurs on pourrait se poser la question qui n’était autre que : « Pourquoi Hwang Hae Min ? » Est-ce que les deux d’entre-eux étaient proches et qu’ainsi l’harceleur voyait dans le jeune homme une menace ? Rien n’était à laisser de côté. Ces questions, il les aura sans doute à l’entretien de demain pour le moment il commençait à lire mais, son cerveau était fait de telle sorte qu’il lisait d’autant plus rapidement qu’un être normal. 20 000 mots étaient enregistrés à la minute toutefois, cela avait quelques problèmes de mémoires malgré tout. Car, on a beau se rappeler on perd la notion de quand est-ce qu’on a vu réellement la chose, lu etc… La notion du temps était éparpillée. Gabriel s’arrêta un moment sans lecture pour observer Rikiya quand ce dernier lui annonce qu’il n’était pas contre qu’il travaille sur l’affaire. Cela aurait été ironique si cela avait été le cas, il garda le silence. Un merci était sur le bout de sa langue et ne demandait qu’à sortir mais rien. Seul le silence répondit pour lui. Rikiya se leva pour aller chercher une bouteille d’eau ou autres puisqu’il y avait des bières, du panaché, du jus de fruit et sa réponse fut seulement une canette de coca. Le sucré, le sucré… Malgré tout il remercia son acolyte pour cette affaire qui se tramait sous leur nez tout en continuant de lire les lettres rapidement. Il avait bien entendu la question de son aîné et c’est sans quitter sa lecture qu’il lui répondit :

«Demain dans un café de Chuo à 14 h.»

Rapide ? A son avis non. Au contraire, ils en avaient mis du temps à se décider de bouger. On ne peut pas le leur reprocher de ne pas avoir réagis plus vite. Au vu de la tonne de lettes de sasaengs, d’anti et compagnie, il était difficile de s’attarder sur toutes les lettres sauf, celles qui revenaient sans cesse et dont les menaces allaient gradation crescendo. Une vie d’une autre personne y était mention, fermer les yeux plus longtemps auraient été d’une folie sans précédentes. Tout en continuant de lire à une vitesse impressionnante pour essayer d’y déceler des indices et, malgré tout, au vu des tournures de phrases, un bon profiler pourrait certainement commencer à dresser un profil mais, il n’y avait pas assez d’éléments pour ça du moins pour le moment. Gabriel mit rapidement un arrêt à sa lecture aux paroles du plus vieux. C’était surprenant et à la fois pas vraiment de savoir qu’ils pensaient la même chose à la différence près que l’un d’eux ne se cache pas de le dire à voix haute ce que l’autre pense tout bas. Ils allaient devoir être prudents en effet mais, le problème de la langue trop pendue d’Hae Min n’était pas à écarter. Il serait préférables que les deux mannequins ne connaissent pas leurs frères mais, plus que ça, ils allaient devoir les « supplier » pour qu’ils ne disent rien. Il ne restait plus qu’à espérer que tout se passerait bien. La mission autant que la discrétion sur leurs identités. Baek Ho devait rester dans l’ignorance. C’est drôle mais, il ne voulait pas se montrer pitoyable avec sa jambe devant lui. Il ne saurait pas quoi lui dire en y pensant. Le désir de se retrouver en face de lui était fort cependant, au vu de ce qu’il avait projeté avec cette agence, un projet personnel ou plutôt une vengeance personnelle qu’il garderait secret même du jeune Kirihara et des autres qui suivront. Il n’en était pas encore là, et ne répondit pas aux pensées profondes de son interlocuteur. Ce qui l’interpella c’était la question qui vint ensuite. Là, il arrêta de lire et leva son regard vers lui. Une autre question dont il s’était gardé de poser. La connaissance de l’existence de son jumeau hein ? Il resta un moment silencieux avant de replonger dans sa lecture. La réponse se fit attendre pendant quelques minutes mais, il finit par y répondre.

«Non, je l’ai découvert quand j’avais 8 ans, puisque mon jumeau est acteur depuis l’enfance. Et toi »

La réponse l’intéressait. Quant à lui, cela allait bientôt faire 12 ans qu’il connaissait l’existence de son frère, 12 ans à suivre sa carrière de près. Le seul moyen de savoir qu’il se portait bien, qu’il était heureux dans son métier. Il s’était aussi renseigné sur sa vie et, c’est là qu’il avait appris sa génitrice l’avait complètement délaissé peut-être que sa disparition à jouer un rôle dans la séparation de ses géniteurs pour lui… Ils ne représentaient d’autres à ses yeux. Sa mère, c’est cette femme qui l’a volé, l’a élevé pendant 7 ans du mieux qu’elle pouvait. Elle avait réellement pris soin de lui mais, lui avait dit aussi de se méfier du fils de son patron. Sa mère est celle qui lui a donné cette chaine en argent avec cette petite clé où était incrustée des diamants dessus. Cette chaine, cette clé qui était la clé d’un compte en Banque en Suisse qu’il n’avait pas encore touché. Cet « homme » n’avait toujours pas abandonné de récupérer cet argent qui lui appartenait de droit.. Rien que d’y penser, il resserra sa main sur le papier et son genou appartenant à sa jambe blessée instinctivement mais, se rendant compte de son geste il s’arrêta pour poser la lettre et ouvrir la bouteille de coca et y boire deux grosses gorgées. C’était frais… C’est à ce moment-là que Alfred fit son apparition avec les bras chargés de course pour dire qu’il avait commandé des plats chinois à emporter, en demandant à Kirihara si cela lui plairait et se mit à ranger toutes les mignardises sorties tout droit de la boulangerie avant d’en mettre quelques-unes dans une assiette de la présenter devant les deux détectives. Gabriel se mit à le remercier d’un sourire avant de prendre rapidement un mille feuille avec ces doigts et d’en manger une bouchée sans attendre les joues pleines.

«C’est trop bon !! Depuis le temps que j’attendais de pouvoir en manger !! Alfred encore merci. Ah désolé.. De m’être emporté. N’hésite pas à en prendre. »

Fit le cadet un peu gêné de s’être emporté ainsi. En effet, la seule chose qui peut le faire agir autrement que froid sont les sucreries où ce côté « enfant » bien gardé ressort. Mordant un deuxième morceau avec entrain, il remercia Alfred pour les assiettes et de leur apporter des petites assiettes avec une cuillère pour plus de facilité pour manger les gâteaux avant de se relever et de leur dire :

«N’oubliez pas de bien manger, parce que je sens que vous allez travailler cette nuit. Surtout vous Monsieur, faites un effort de manger les plats. Avant ça, je viens d’avoir M. Tachibana au téléphone. Mais, est ce que je peux en parler là ? »

A la notion du nom Tachibana Gabriel, reprit de nouveau un visage neutre et arrêta de manger. Il comprenait l’hésitation de Alfred. Le plus jeune poussa Alfred à continuer pendant qu’il reposa son assiette.

«Bien, M. Tachibana m’a dit que vous pouviez reprendre le corps de Mme Winchester pour les funérailles. D’ailleurs M. Voulez-vous que je rappelle pour vous, pour aller chercher le corps et, m’occuper des obsèques ? »

«Si, cela ne vous dérange pas Alfred. Cependant, je vais moi-même dans mon bureau pour téléphoner. Si vous pouviez tenir compagnie à Rikiya ici présent pendant mon coup de fil. Je m’excuse pour cela. Je reviens vite.»

Gabriel, se releva à l’aide de sa canne avant d’aller dans son bureau et de refermer la porte. Cela l’embêtait mais, en même temps, la police japonaise avait créée des histoires pour lui rendre le corps de cette femme qu’il n’a guère vu. Elle était juste là pour l’argent, elle se foutait bien de lui. Si, elle s’en était préoccupée, elle ne l’aurait pas… Enfin, elle aurait essayé de soigner sa jambe plus tôt. L’argent attire les pires vautours. Il prit son portable pour appeler ce policier borné, courtois mais, borné. Pour sûr que ce dernier reviendrait pour lui poser des questions. Enfin, au moins ce serait terminé et, il pourrait mener à bien ses enquêtes.. Cette femme qui l’a « sauvé » sa mort sera reprise plus tardivement. Pour le moment, ses missions avec Rikiya importaient plus.

Ce message a été posté Dim 7 Sep - 22:37

J’étais impatient de commencer à travailler, je ne pouvais pas nier que bien que j’ai choisi de quitter moi-même l’armée vivre dans un hôtel et glander toute la journée à découvrir de nouvelles choses c’est bien, mais ça a ses limites, j’ai besoin d’actions. Bouger, risquer ma vie, me battre et sentir l’adrénaline, le danger sous mes pieds. Je suis né et j’ai grandi avec ce sentiment, depuis tout petit ma vie est comme une mine posée dans un terrain sec, prête à exploser au moindre mouvement, si je suis encore en vie c’est à mes capacités et à ma ténacité que je le dois. Quand certains rêves de leur retraite bien mérités, moi je rêve d’y retourner. Non, pas dans l'armée cachée dans un coin avec mon meilleur sniper, mais sur un terrain où je pourrais mettre à profil ce que je sais, ne pas laisser mon talent s’évanouir dans l’oubli et devenir banale, parce que je ne le suis pas. Canette de coca à la bouche, je la termine en quelques gorgées avant de me concentrer sur l’enquête, une réunion demain ? Déjà ? C’est super ! Au moins on ne perd pas de temps et c’est d’autant mieux. Je me demande vraiment comment ça va se passer, car mine de rien tout ceci est nouveau pour moi. Je n’ai pas rencontré beaucoup de gens depuis mon retour à la vie normale et d’un coup je me retrouve à bosser, c’est génial.

Lorsqu’il me retourne la question concernant mon jumeau je souris et adosse ma tête au canapé en prenant un air penseur. Je dois avouer que parler de mon frère est une sensation bizarre, car à part avec mes « parents » je n’ai jamais évoqué quoi que ce soit le concernant avant aujourd’hui et ça me fait me sentir un peu « triste » dans un sens, parce que je me dis que bien que je connaisse son existence, je n’ai pas le droit de me pointer devant lui et de faire « hey salut, je suis ton frère enchanté ! » Haha j’imagine sa tête en me voyant. Mais dans un soupire me ramenant à la réalité je regarde Gabriel plongé dans les documents et répond.

« Je l’ai su avant de quitter l’armée il y a quelques mois seulement. C’est ce qui m’a fait tout lâcher, vivre dans le mensonge m’a donné envie de partir à la recherche de vérité. » Je venais de lui parler de mon affectation dans l’armée naturellement, mais ce n’est pas comme si c’était un secret, il savait déjà que j'étais un soldat, mais il ne connaissait ni mon rôle, ni mon titre a l’intérieur. L’avantage de ne pas rentrer dans les détails. Même si au fond je n’ai rien à cacher, certes dire qu’on est connu pour être « l’as » dans une armée ou on est le plus jeune soldat de toute l’histoire c’est assez incroyable, mais me vanter et convoiter le mérite de mon passé n’est pas ma priorité.

Le clic de la porte se fit entendre et je tourne ma tête pour apercevoir Alfred revenir les mains chargées. Et... ça sent extrêmement bon en plus ! L’assiette posée devant nous, j’ai les yeux qui brille j’en suis sure ! Non mais j’ai envie de sauter dessus tellement ça à l’air délicieux et c’est bien doré, bref... appétissant quoi ! Je m’avance pour attraper une religieuse au chocolat ! Croquant une bonne bouchée tout excitée, le visage de Gabi totalement métamorphosé et ses mots enjoué me firent m’étouffer. Tapotant sur ma poitrine, je souffle lorsque je passe cette épreuve et ris immédiatement derrière.

« Hahahaha ! Je vois... Je comprends mieux Alfred ! Tu changes totalement de comportement, on dirait un enfant ! » Mais je n’attendis aucune réponse pour continuer de manger mon gâteau qui accaparé toute mon attention, jusqu’à ce que la conversation devînt plus sérieuse, je ne fus pas surpris par leurs mots, certes je pouvais comprendre certaines choses sans qu’on ait à me faire de dessins, mais ce ne sont pas des choses qui me concernent et je ne suis pas là pour me mêler de ses histoires, surtout quand on m’en parle pas personnellement. Continuant donc de me gaver de toutes ses sucreries qui me font face je hoche simplement la tête lorsque Gabi quitte la salle, montrant que ça ne pose pas de problème.

Me retrouvant seul avec Alfred je lève le pouce dans sa direction avant de m’exclamer.

« Tu es génial papy ! Elles sont délicieuses ! » Euh... Papy ? Je suppose que je me suis totalement laissé emporter par la situation et malgré tout après avoir fini la dernière bouchée de mon... troisième gâteau ? Je pose mon assiette, regardant vers le bureau où c’est rendu Gabriel.

« Il est incroyable hein ? Je souris et étire mes bras au-dessus de ma tête. Aaaah, c’est une bonne journée ! » Je profite que Gabi n’est pas dans la pièce pour m’allonger sur ce canapé, prenant un peu mes aises, mais ça... ce n’est pas nouveau ? Regardant le plafond, je réfléchis à des tas de choses.

Je me relève presque immédiatement en entendant la porte du bureau et annonçant ainsi le retour du patron. Un sourire aux lèvres, toujours des plus accueillants, je reprends un autre gâteau en lui adressant.

« Si tu ne te dépêche pas je vais tous les finir tu sais ? » Quoi, je lance des défis stupides ? Je ne suis pas sérieux ? Et alors ? On a le droit de se détendre cinq minutes... Enfin pour ma part je suis un peu trop détendu je sais, mais j’ai bien aimé le sourire qu’il a affichait tout à l’heure ! J’ai pu voir un peu plus que cette facette sérieuse et mature et puis... Il était vraiment... mignon ?

Ce message a été posté Lun 8 Sep - 14:35

Gabriel ne répondit rien à la révélation de son aîné. Savoir qu’on a un frère mais, qu’on ne peut pas aller frapper à sa porte pour diverses raisons est difficile à vivre. Tout ce que l’on peut faire, c’est de veiller sur lui de loin et, espérer que nos ennemis d’hier ne s’en prennent pas à lui pour vous toucher. C’était d’autant plus difficile quand il est question de jumeau mais, Gabriel s’en accoutumait bien de ce destin à rester dans l’ombre. La vérité ? Elle n’est jamais bonne à entendre ! Les réponses à ses questions ne tomberont jamais mais, il comprend. Il comprend pourquoi ce Kirihara avait décidé de laisser l’armée derrière.. Ne plus vivre dans le mensonge ? C’est difficile de quitter cette vie et, Winchester allait continuer sur cette voie encore pour un moment. Il pourrait lui rétorquer une phrase mais, le silence est la meilleure décision qu’il prit. Conforter les autres, n’est pas son truc. Il ne sait pas y faire. Il est 99 % de son temps très sérieux, dans les affaires, à régler des dossiers, choisir les enquêtes désormais, parler de travaux, faire en sorte que l’agence reste en bon termes avec la police mais, sa franchise et le fait qu’il soit si sûr de ses capacités construisent un mur entre les autres et lui. Il préfère donc continuer de lire les lettres à grande vitesse pour une personne normale mais pour lui un détail. Il n’y prête plus d’attention. Il ne sort son nez de ses lettres que lorsque qu’Alfred fit de nouveau son apparition avec ses mets préférés. Evidemment, il s’empressa de croquer la pâte feuilletée du millefeuille avec sa crème, son glaçage.. Et ce n’est qu’à ce moment de dégustation que les traits de son visage se détendent et qu’il sourit comme son langage verbal qui semble plus léger. Cependant, il s’arrêta net à l’étouffement de son « partenaire ». Il croqua un autre bout mais, le rire de Rikiya le paralysa un moment. C’était la première fois qu’il entendait et voyait quelqu’un rire aussi franchement et, cela le déstabilisa un moment parce qu’il ne comprenait pas le fonctionnement de la joie d’un être humain. Il ne semblait y avoir aucunes faussetés et, quand il s’adressa à Alfred, Gabriel eut le réflexe de se tourner vers son majordome pour savoir où cet autre homme voulait en venir. Il était curieux de savoir de quoi ils avaient parlés tous les deux ! Bien que soudainement, il se sente gêné quand il le compara à un enfant… Un « enfant » ? Il le vit s’occupait de son gâteau et fort heureusement pour lui parce que, pendant une fraction de seconde, il fut hébété et même gêné au point qu’il s’était presque étouffé et, préféra regarder le sol et manger son mille-feuille plus calmement.

L’intervention d’Alfred tomba à pic bien que ce ne soit pas une intervention dont il désirait entendre des nouvelles. Il ne finit pas sa part pour aller se réfugier dans son bureau laissant ainsi un Alfred un peu trop souriant avec un Rikiya qui semblait-il, avait pris ses aises. Quand il se retrouva seul, son expression était sérieuse et, il se concentra sur la conversation avec cet inspecteur de police qui fouillait un peu trop à son goût. Gabriel ne désirait pas que ce flic se retrouve sur sa route quand, il décidera d’abattre sa vengeance sur « cet » Homme. Homme dont il sortit une photo de son ordi… Il l’arrêterait et le tuerait.. C’était ce qu’il s’était promis quand il s’est retrouvé livré à lui-même à l’âge de 7 ans. Cet homme qui avait tué sa mère. Génitrice ou pas, ce fut la seule personne qui s’était souciée de lui. Un souvenir bien amère.. Il avait espéré que cette « femme » revienne avec sa mère mais, elle échoua lamentablement à la délivrer.. Quand il entendit la voix de ce Tachibana san, il revint subitement à la réalité et se mit à converser des dispositions à prendre afin qu’il puisse offrir un enterrement à sa « mère »…

Pendant ce temps, dans le salon

Alfred était un peu tendu à cause de cette affaire et ne quitta pas la porte du bureau de son jeune maître jusqu’à ce que la voix de ce Kirihara résonne à nouveau. Avait-il mal entendu ? Il venait de l’appeler Papy ? Il était d’une impertinence.. Mais, dans le fond il ne semblait pas être un mauvais bougre et puis, s’il y avait un problème, la faute tomberait sur lui.

«M. Kirihara faites plus attention avec vos mots sinon vous ne mangerez plus.»

Il ne se fit pas prier pour enlever l’assiette de la table avant que cet estomac sur patte ne mange tout ! Il se ramollit malgré lui aux paroles qui suivirent et quand il remarqua la direction de son regard.. Finalement, il fut rassuré de sa décision à le faire venir ici ! Il lui offrit une tape à l’arrière de la tête et reprit la parole avec un sourire :

«Pour avoir complimenté le jeune maitre, je vous épargnerais cette-fois-ci ! »

Il remit l’assiette sur la table et, retint un soupire quand il le vit s’allonger sur le canapé. Un véritable enfant mais, c’était probablement ce qu’il fallait pour son jeune patron. Un jeune homme qui portait sur ses épaules de très hautes responsabilités dont lui n’en voulait pas. Son travail était donc, de l’alléger un minimum. Il n’y a pas à dire, les jours qui allaient suivre, allaient être mouvementés. A cette pensée, il n’entendit pas tout de suite la porte du bureau de son patron s’ouvrir et, il s’inclina un peu pour le saluer en espérant que la conversation se soit bien passée.

Gabriel s’inclina lui aussi un peu pour rassurer son majordome mais, son regard tomba sur l’assiette qui était bien démunie à son grand dam. Et le sourire de son jeune ainé le déstabilisa une nouvelle fois. Il se demandait comment il faisait pour sourire autant sans se faire mal aux joues mais.. Ce n’était probablement qu’une question d’habitude et puis plus important. Se rapprochant le plus rapidement possible de la table où se trouvaient les gâteaux avant de regarder le gâteau qu’il tenait entre ses mains et la phrase lancée.. La bouche ouverte, claquant sa langue contre son palais, il se retourna vers Alfred avec une moue consternée et ahurie.. Il n’était pas partit longtemps pourtant si ?

«Alfred vous l’avez laissé tout manger ? Et moi ?»

Il vit Alfred hausser juste les épaules et s’incliner devant lui avant de se retirer dans la petite partie cuisine.

«J’ai oublié de vous le dire Monsieur mais, il semblerait que Kirihara san et vous partagiez un amour pour les mignardises !! »

Cette révélation le scotcha avant qu’il se mette à se rassoir pour finir son gâteau en mettant tout qui en restait à la bouche prêt à s’en étouffer la preuve, il se mit même à toussoter et se cogna un peu le thorax avant de regarder dans les yeux son « ennemi ». Il prit une tarte au citron meringuée rapidement avant de croquer dedans se foutant de se mettre de la crème sur la bouche. Un enfant ? Oui le 1 % de gaminerie qui ressortait de Gabriel était quand il était question de gâteaux ! Il avala rapidement le morceau qu’il avait avant de regardait droit dans les yeux son jeune partenaire :

«Hors de question que je te laisse tout finir !! Défis accepté !»

Alfred se mit à soupirer mais, là pour le coup Gabriel ne constata rien. Trop concentré pour ne pas laisser son vis-à-vis tout manger. Il avait déjà bien pris de l’avance. C’est ainsi, qu’il ne profita plus réellement de la saveur ou de l’onctuosité des gâteaux, tant il s’était lancé dans ce défi stupide mais, il était hors de question qu’il perde même si, son adversaire était redoutable. Ses joues s’étaient bien arrondies à cause des morceaux qu’il se mettait dans la bouche. Alfred devait vraiment rire de cette situation et d’une certaine façon c’était amusant ? Il ne saurait le dire puis.. Il ne finit plus qu’à rester un gâteau.. Même s’il n’avait pas terminé le sien dernièrement pris, il osa quand même se jeter sur ce dernier oubliant sa canne mais.. Ils étaient deux sur le coup. Hors de question qu’il lui laisse la tropézienne. Cependant, dans la foulée l’assiette leur échappa et ils firent tomber le gâteau sur le sol mais, hors de question de laisser cette grosse part partir en fumée.. Alors, il essaya de la récupérer.. Mais.. Il perdit rapidement l’équilibre en se prenant sa propre canne si, ce n’était pas ironique ça ? Il sentit son corps partir en avant, son bras tendu qui arrive à attraper l’assiette au vol mais..

Ce message a été posté Sam 13 Sep - 20:17

Le jour où j’ai découvert l’existence de mon frère jumeau et que j’ai décidé de partir, plusieurs de mes soldats ont tenté de m’arrêter, ils ne comprenaient pas mes raisons, pourquoi moi qui avais un rang que tous convoités et qui n’avais plus rien à prouver quitté tout sur un coup de tête ? Je pense qu’il n’y a pas vraiment de réponse exacte à ces questions, vivre à ma façon sans me poser de questions c’est la seule chose qui m’intéresse et une fois décidé rien ne m’arrête. Comme je venais de l’avouer à Gabriel, je veux simplement découvrir des choses que je n’aurais jamais pu apprendre en restant à l’armée et j’ai fait mon temps, je pense sincèrement que ma retraite est méritée. Ça de côté, je regrette encore moins mon choix pour tous ses délices de la nature, sucré, calorique et tellement appétissant qu’il est difficile de s’en passer. Très vite je me retrouve seul dans la pièce et ralentis sur la dégustation, trouvant ça beaucoup moins marrant en solitaire. Alfred ne manqua pas de soulever le surnom un peu déplacé que je m’étais permis de lui donner. La fin de sa phrase me fit perdre mon sourire, mais mon expression montrée nettement que je n’étais pas déconcerté, ça m’amusait plus qu’autre chose comme toujours... Prendre tout au sérieux c’est fatigant.

« Vous êtes trop susceptible, pourquoi ne pas être heureux de gagner un petit-fils ? Enfin... Si ça concerne la nourriture, je ... » Sans que je ne puisse rien faire Alfred avait enlevé l’assiette de mon champ de vision et mon regard transperçant envoyé des lasers dans sa direction.

« ...Alfred... » Mais apparemment le compliment que j’avais fait a l’égard de son jeune maitre m’avait sauvé cette fois, bien que j’étais très sérieux. Gabriel pouvait être jeune, je le trouvais incroyable, il avait cette aura qui me donner envie de lui faire cent pour cent confiance et qui me faisait me sentir en sécurité, enfin... Ce n’est pas vraiment que je ne le suis pas, mais il semble si intelligent que j’ai l’impression que mon nouveau patron pourrait nous sortir de toutes les emmerdes possibles et de plus, bien que ce soit assez... bizarre, j’ai simplement le sentiment d’avoir trouvé ma place et qu’on est fait pour travailler ensemble, alors que je ne le connais que depuis quelques heures.

Bien que l’assiette ait retrouvé sa place initiale je souhaitais attendre le retour de Gabriel pour sauter dessus. Ce n’était pas fairplay sinon et par chance il revint assez vite et sans aucune gène je le mis aux défis d’une simple phrase, avec ce large sourire provocateur qui avais pris place sur mon visage.

Je ris simplement en l’entendant se « plaindre » à Alfred, il était vraiment différent lorsque ça concernait les gâteaux, je devrais dire à papy... enfin au majordome d’en acheter quotidiennement, ça serait pas mal si je peux assister a ce changement et prendre du plaisir par la même occasion.

« Il semblerait que nous avons pas mal de points communs, le destin ne doit pas y être pour rien haha » Je tire la langue le taquinant toujours, serrant le poing de la victoire lorsqu’il accepta le défis ! Hors de question que je perde contre lui, pas dans cette situation en tout cas. Enchaînant tous les deux des gâteaux, se battant presque pour avoir un morceau, ont ressemblé plus à des hamsters faisant des réserves qu’à des êtres humains pour le coup ! Mais c’était drôle, je n'avais pas eu beaucoup d’occasions de m’amuser aussi « innocemment » au cours de ma vie, cette dernière était toujours en jeu alors je voulais profiter de chaque instant que cette nouvelle aventure m’offrait.

Une part ! Un gâteau, un seul. Il n’y avait plus que ce morceau et c’était terminé, mais l’un comme l’autre n’avions pas l'intention de l’abandonner au voisin, je tandis mon bras pour l’attraper, mais notre bataille fit envoler l’assiette et le gâteau avec, essayant de le rattraper au vol, ne souhaitant pas perdre une chose aussi précieuse *tousse*, mais sauter en même temps provoque des accidents, surtout quand l’un de nous perd l’équilibre... Essayant d’éviter toute blessure inutile je tente de rattraper Gabriel avant qu’il ne s’écrase au sol et dans le feu de l’action il m’atterrit dessus. Bon mission accompli certes, mais c’est le gâteau que j’aurais voulu attraper... Enfin, pour le coup je fixe le visage qui se trouve au-dessus de moi et que j’ai à quelque centimètre, avant de sourire et de simplement lui dire.

« Tu devrais me laisser la dernière part, tu pèses déjà assez je trouve. » Oui je suis chiant à ma façon et bien que je respecte le plus jeune et que je le considère comme le patron je ne compte pas utiliser un langage soutenu ou tenir compte de la hiérarchie lorsque je m’exprimerais et ça je pense qu’Alfred comme Gabriel l’ont bien compris. Je n’ai pas la langue dans ma poche. Et bien que je ne sois pas dans une position qui m’avantage je n’ai pas l’intention de tiret un trait sur le gâteau.

« Bon, on peut aussi partager... Une égalité ce n'est pas mal pour commencer ! Même si je suis certain d’en avoir mangé plus que toi. » Un vrai gamin têtu et borné. Mais au fond je suis content, je me sens bien et décontracté tout simplement. Des moment fun comme celui là j’en redemande volontiers.

Ce message a été posté Mar 16 Sep - 11:23

Le destin de posséder en commun plusieurs similarités ? Gabriel le fusilla simplement du regard. Pour le moment, il voyait en lui un rival, un voleur de gâteaux !! La seule chose dont il pourrait manger sans fin. C’était la première fois qu’une personne osait le provoquer et quand bien même, il ne l’avouerait pas… Cette situation, lui plaisait sans qu’il en comprenne la raison. Il ne s’était jamais permis un relâchement, le travail passant avant tout. Le fait qu’il fut isolé, qu’il dû rester cloîtré entre 4 murs n’a pas aidé à ce qu’il puisse créer un lien social. Même quand, il était dans les rangs de la CIA. On l’avait simplement obligé à rester enfermé dans une salle avec ses ordinateurs et même d’y dormir. Il fut incapable de voyager ou de sortir encore une fois. Les seules fois où il était en train d’échanger verbalement ce fut quand, il devait donner des instructions, des informations sur les missions et, quand son patron lui donnait des ordres à suivre afin de regagner sa liberté. Au final, même là, il n’avait pas ressenti le sentiment de faire partit d’une équipe mais, d’être en prison pour le « crime » qu’il avait commis. En même temps, priver une ville entière d’électricité durant trois jours n’était pas rien et, il en était fier.

Alors le fait, qu’il puisse échanger ainsi avec Rikiya l’étonne lui-même. C’est ainsi que les deux commencèrent un défi stupide : Qui est la personne qui mangera le plus de parts de gâteaux. Un jeu dans lequel il s’est perdu et dans lequel, il ignorait tout autour de lui excepté son adversaire assis en face de lui. Ils étaient magnifiques vraiment. On aurait pu prendre une photo d’eux qu’elle aurait pu être envoyée sur des émissions comiques. Le pire fut probablement quand il ne restait plus qu’une tranche, le jeune Winchester ne comptait pas se laisser abattre. Raison qui l’a poussé à se jeter à corps perdu à la récupération de cette tranche volante avec l’assiette mais, à son grand dam, il perdit l’équilibre et même s’il arriva à rattraper l’assiette, il s’apprêtait à ressentir aussi une certaine douleur quand son corps rencontrerait le sol.

Du coup, quelle ne fut pas sa surprise quand il sentit un corps chaud sous lui et que son visage fut suspendu à quelques millimètres du « sien ». Inconsciemment, il coupa sa respiration quand il se rendit compte de la situation oubliant par la même occasion l’assiette qu’il tenait. C’était assez gênant… Le flottement dans lequel il semblait être s’évapora aux mots qui ne se firent pas attendre de son premier partenaire.. Rester calme… Très calme, ne pas se laisser envahir par la provocation car, perdre son sang froid n’est pas dans ses habitudes. Il l’observa et, une idée de vengeance germa dans son esprit. Ce serait peut-être gamin mais, cet homme provoquait chez lui des réactions qu’il soupçonnait chez lui mais, n’a jamais montré à personne. Sa proposition de moitié/moitié lui plaisait bien et, cela irait très bien avec ce qu’il s’apprêtait à faire.

Ramenant l’assiette vers son visage il prit le gâteau avec son autre main et mordit dedans, se léchant les lèvres à chaque bouchée sans lâcher son regard puis, il s’arrêta quand il resta de la part à peine un peu moins de la moitié pour l’abattre sur le visage de son aîné !! C’est à cette occasion qu’il décida de rouler sur le côté pour s’enlever de son corps. Tout en se léchant les doigts un par un pour avaler la crème pâtissière et le regardait avec une lueur malicieuse :

«Je pense que nous sommes à égalité de cette façon ! En tout cas, cette part était vraiment délicieuse !»

Le visage de Kirihara était hilarant et même Alfred se mit à rire qu’il camoufla de sa main. Gabriel se retint de rire mais, offrit un petit sourire en coin qui signifiait qu’il était heureux de ce résultat. Quand on le cherche on le trouve. En attendant, il ne serait pas si mal qu’il essaie de se relever afin de pouvoir reprendre un peu son sérieux. Car, s’il se laissait submerger par les pitreries ou les provocations amicales de son aîné, il n’en finirait jamais bien que ce fut, plaisant. Peut-être qu’il devrait le remercier pour cela mais, il allait attendre. Cependant, il sortit de sa veste une sacré boule d’aluminium qu’il abaissa pour montrer un moelleux au chocolat qu’il osa mordre devant le japonais sans aucuns ressentiments.

«Rectification je pense que je gagne !»

Il voulut même ajouter un « Mada Mada Dane ». Peut-être que c’était de la triche mais, il fallait toujours sortir un joker et, il fit exprès de délecter de la meilleure nourriture qui soit ! Et oui, qui a dit que Gabriel n’était pas un enfant hein ? Il l’était et même Alfred était amusé par la réaction des deux et ramena vers de quoi débarbouiller le visage du jeune soldat et ainsi des laves mains pour son jeune maitre. Jeune maitre qui était en train de narguer son nouveau partenaire. Pour sûr que les jours à venir allaient être des plus enjoués. Cela promettait vraiment. C’est ce que pensait Gabriel… Peut-être que finalement, il avait enfin trouvé la personne qui pourrait combler ce vide comme un membre de sa famille. Même s’ils n’en étaient pas à ce point et qu’il ne s’abaisserait pas à se fourvoyer d’illusions qui pourraient le mettre plus bas que terre. Il allait falloir attendre. Gabriel remercia Alfred pour les lingettes et laves mains alors qu’il était assis baissant ainsi un peu sa garde…

Ce message a été posté Mer 24 Sep - 12:29

Joueur et taquin, je l’ai toujours été. Bien qu’on m’ait souvent caractérisé de quelqu’un d’inaccessible et de distant, me jugeant sur mon apparence et mon parcours, lorsque j’étais à l’armée j’avais souvent ce sentiment d’être dans un autre monde, qu’il y avait une ligne cette sorte de barrière entre moi et les autres soldats. Ils me faisaient tous confiance, me respectaient, mais ils me craignaient et me mettaient sur un piédestal qu’il ne pouvait pas atteindre. C'est pour cette raison que j’ai eu beaucoup de connaissances, certaine encore vivante d'autres mortes au combat, mais jamais de meilleur ami ou de réelle occasion d’emmerder les gens comme je le voulais. Cette liberté convoitée où on ne me voit plus comme l’as mais bien comme Kirihara Rikiya est une délivrance.

Faire des rencontres ne veut pas forcément dire que les choses vont bien se passer du premier coup, pourtant avec Gabriel j’ai cette impression que le courant est passé immédiatement et bien qu’on ne se connaisse que depuis une soixantaine de minutes, nous étions déjà entrain de nous défier et d’agir comme des enfants. Ça me rendait heureux.

Pourtant, même si je trouvais toute cette agitation amusante, je n’aimais pas perdre... Non, vraiment pas et de plus j’avais enchainé déjà pas mal de gâteaux pendant que monsieur était dans le bureau ! Sauf que ça, il semblait l’avoir oublié. La dernière part provoqua quelques échanges surprenant entre nous, on était rapide dis donc ! Nos corps étaient déjà collé l’un à l’autre, haha ok pardon. Dans tous les cas le voir d’aussi prêt ne faisaient que me réconforter dans l’idée qu’il était vraiment mignon, son visage était peut-être « fermé » j’avais pu apercevoir se sourire qui pouvait en briser des cœurs et puis il était fin.

Par contre mes constatations et mes taquineries se stoppèrent lorsque je sentis le gâteau s’écraser sur mon visage... Un moment de silence, immobile telle une statue, choqué devant le geste du plus jeune, ou plutôt surpris ! Léchant mes lèvres mangeant les bouts qui se trouvaient collés, je me résigna à manger le reste. Regardant mon partenaire qui semblait s’amuser, tandis que je « nettoyer » mon visage comme je pouvais devant les moqueries des deux autres personnes présentes. J’avais simplement envie de lui sauter dessus là tout de suite et de lui faire la misère ! En plus il avait osé sortir un « joker » de sa poche et annoncé sa victoire. Attrapant ce qu’Alfred avait emmené, je retrouvais une peau propre et mon regard se plongea dans celui de Gabi qui allait subir mon courroux ! Profitant d’un moment d’inattention de sa part, je m’étais positionné derrière lui et avais mis mon bras autour de son cou, avant de le faire basculer sur le canapé et de me placer au-dessus.

« Petit tricheur, tu ne sais pas qu’on ne doit pas gaspiller la nourriture ? Si je te mange, la victoire sera à moi non ? » Rire sadique en prime, j’avais bien envie de lui faire la misère, mais je me pris un coup -léger- derrière la tête et aperçus Alfred venue à la rescousse de son protégé.

« Wow, deux contre un ? Bande de tricheur, ça va je ne vais pas le tuer Tonton. » Alfred allait finir par me tuer c’est définitif, avec les surnoms que je lui donne, je pense que c’est moi qui risquais ma vie au final. Reposant mon regard sur le garçon au-dessous de moi, je souris et tentant des chatouilles pour voir s’il était du genre à les craindre, je veux mettre toutes les chances de mon côté et découvrir ses points faibles. Je ne serais plus aussi « fairplay » la prochaine fois... Proposé de partager, qu’est-ce qu’il m’a pris.

« Je suis frustré là. » Avouais-je tandis que je fouille ses poches. «T'en a pas un autre caché quelque part ? » Je prenais mes aises, mais bon, j’étais comme ça. Ne trouvant rien, je le lâche et me recule, en soupirant et grommelant.

« J’aurais ma revanche. » Murmurais-je sans le regarder. Avant de revenir m’assoir en face, je savais qu’on allait devoir se remettre au boulot, bien que ce petit moment détente fût agréable. Je me rassure et me réconforté en me disant qu’il avait eu de la chance ! Je suis mauvais perdant et alors ? Je continuais de le fixer comme si j’avais une proie au bout du regard. Mais ça m’éclaté.

Cependant, je devrais attendre un peu pour obtenir vengeance... Une affaire plus « urgente » nous attend.

Ce message a été posté Mar 30 Sep - 14:54

La vie est faite d’une drôle de façon. C’est ce que Gabriel ne se répéterait jamais assez. Un coup du destin ou non, si la vie n’est qu’un jeu et que les humains ne sont simplement que des pions ? Si les rencontres sont forcées ou bien dûes au hasard… Des questions, des sujets dont il devra repousser pour le moment. Particulièrement, quand il sent ce bras autour de son cou, cette présence derrière lui, ce souffle… Gabriel n’a pas le temps de se retourner qu’il sent son corps tomber à la renverse avant que son dos ne rencontre les sièges du fauteuil. Son regard rencontre celui de cet « homme » qui semble brûler de « vengeance » ? Il ne saurait le dire mais.. Il ne sentait pas à l’aise d’être en dessous de lui-même s’il ne montra qu’une expression dépourvue de sentiments. Seuls ses yeux semblaient défiaient ceux de Rikiya. Ne pas montrer ce qu’il ressentait était la première chose qu’il avait appris en autodictate. Malgré tout le rire sadique de son aîné ne l’amusa que davantage et les bras le long de son corps il répondit :

«Mauvais perdant ? Intéressant….Même si je ne savais pas que tu étais cannibale aussi… Désolé mais, il paraitrait que je suis indigeste pour la gouverne de Monsieur ! Va falloir que tu trouves quelqu’un d’autre pour me battre !»

Gabriel ne comprenait pas ce qui le poussait à répondre, jouer le jeu de Rikiya ou même le défier mais, cela lui plaisait ! De toute façon, il a toujours adoré défier les autres et montrer qu’il possédait plus de génie. En attendant, il esquissa un sourire Gibs quand il vit Alfred essayait de le tirer de là ou du moins, « punir » le nouveau membre de l’agence. Plus par le geste d’Alfred, c’est la plainte du plus vieux qui lui donnait l’envie de sourire. Il était vraiment mignon vu de près… Il semblait enfantin mais, en même temps, il pouvait sentir un charisme indéniable. Sous ses yeux se tenaient plusieurs preuves qu’il semblait être un soldat chevronné bien qu’il attendrait à ce que Riki le lui dise lui-même. Ils n’étaient pas pressés… Pourtant, il n’a pas cherché à se dérober de l’emprise de son aîné mais, il rectifia cela très vite quand il vit le sourire du jeune Kirihara qui lui valu quant à lui, une expression suspicieuse et un froncement de sourcils.. Avant de sentir les doigts de ce dernier voyageaient sur son corps. Ah non, il commença à gigoter dans tous les sens et essayer de répondre à ses « attaques » en bougeant pour se libérer et essayant de se retenir de rire surtout, quand ce vil personnage toucha un point sensible :

«Arrê… Hahaha !! No.. on.. St… hahaha.. stop ! Aaalf…red !!»

Oui oui, il n’était pas du tout fairplay mais en même temps, il possédait un énorme handicap pour s’excuser. En attendant il essaya aussi de chatouiller son « agresseur ». Car Alfred, ne comptait apparemment pas l’aider sur le coup. Au fond, le vieil homme était rassuré de voir que les deux « enfants » semblaient bien s’entendre. Pour Gabriel, c’était une autre histoire même si là encore une fois, c’était la première fois qu’il devait faire face à ce genre d’attaque amicale. Finalement, les chatouilles s’arrêtèrent et, il se retient de sourire cette-fois-ci à la défaite reconnue. S’il n’avait pas un autre gâteau ? Non !

Gabriel portait toujours sur lui des gâteaux afin que si jamais il venait à se déplaçait, il ne manquerait pas de sucre. Il finit par le laisser trainer ses mains encore sur lui-même si, il s’était crispé plusieurs fois. Le contact humain, il ne connaissait pas ça. Il n’y était vraiment pas habitué. Et là, c’était plus difficile de cacher son malaise au niveau des contacts alors.. Il respira de nouveau, quand Rikiya finit par se relever et reprendre sa place habituelle. Winchester s’était relevé pour mieux se replacer et remettre ses vêtements comme son col en place. Il l’écouta et sentir son regard de prédateur sur « lui » mais, il lui offrit un sourire narquois avant de lui dire :

«On verra mais… Je crois que je ne suis pas le seul qui ait besoin de faire une diète.»

Il le narguait tout en lui rendant la pareille pour ses paroles jetées au visage il y a de ça une dizaine de minutes. Il reprit une expression plus austère. En même temps, ils avaient perdu du temps. Le travail avant tout, c’était son mot d’ordre même si, il s’était bien sentit. Il avait trouvé du plaisir à avoir affronté l’ancien soldat pour des gâteaux ou même leur petit jeu de pique. Il ne se défila pas et affronta le regard de son partenaire. Il ne sait pas combien de temps ils pourront faire équipe, combien de temps ils vont travailler ensemble mais, secrètement, il était en train d’espérer qu’il était le « bon ». Qu’il ne partirait pas de sitôt et qui sait ? Arriver à rester à ses côtés pour plusieurs années et non quelques mois voir quelques semaines. Etant sûr que la pause détente était sur le point de conclure il finit par demander :

«On s’y remet ?»

Ce n’était pas une question ni une suggestion mais un petit ordre bien dissimulé ! Le travail les attendaient et c’est ainsi qu’ils buchèrent toute la nuit s’arrêtant parfois pour prendre des pauses et échanger leurs avis. Gabriel n’essayant pas de repenser à ce qui s’était passé avant..

Ce message a été posté

» forever starts tonight. (yumi)
» Epreuve des défis : Rikiya x Gabriel
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» Learn Me & Don't let me alone [Rikiya]

The fate starts: the birth of an alliance and more than that.. The beginning of everything! ~~ [Rikiya ♥]

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