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 Surprise for you | ft JunMin

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Déc - 17:21

Surprise for youOh JunMin & Stevens Ellen

Ca allait bientôt être Noël, et tel que je te connais. Tu ne devais avoir rien fait pour Noël. Et je pouvais pas vraiment me ramener chez toi, avec des décorations de Noël, sans autorisation. Enfin, je veux dire, je voulais plutôt savoir si tu étais chez toi. Histoire que je ne me retrouve pas devant chez toi avec ce que j'avais prévu et t'attendre jusqu'à ce que tu rentres. Je sortais alors mon téléphone portable de ma poche, composant ton numéro de téléphone. J'entends sonner une ou deux fois avant que tu décroches, j'entends alors ta voix. Je pris ensuite la parole :

- Jun Min. Tu es chez toi ? Juste pour savoir, je voudrais pas me retrouver dehors dans le froid si je viens chez toi. Dis-je en regardant l'heure à l'horloge qu'il y avait en face de moi.

Je laissais apparaître un léger rictus amusé alors que ta réponse était positive, je regardais alors autour de moi.

- Hm. Bien alors, j'arrive dans pas longtemps. A tout de suite. Et tu as intérêt de m'ouvrir. Rétorquais-je d'un ton évasif et mystérieux avant de raccrocher.

Je pris alors un carton en mettant des décorations de Noël dont on s'était pas servis cette année. J'avais mis également un petit sapin,, évidemment je n'allais pas venir avec un grand sapin. De un, ça aurait été trop lourd pour moi, de deux, je crois que tu n'aurais pas été réellement d'accord. Mais pour le coup, je te donnais pas trop le choix. Si tu voulais ou non. Mais je souhaitais qu'il y est un peu d'ambiance festive chez toi.

J'avais opté pour un crop top noir avec des bretelles et une jupe haute qui m'arrivait au dessus du genoux. On pouvait voir un peu de mon ventre. Je mis alors une veste blanche par dessus pour ne pas attraper froid, puis en guise de chaussures je choisis des chaussures à talon fermés de couleur noir avec quelques strasses dorés.  Je pris un bonnet de Noël que je mis sur ma tête, et je comptais bien mettre ce dernier sur ta tête, et je savais pertinemment que ça allait t'embêter. Ce qui me fis légèrement sourire. Je prenais alors le carton de décorations dans mes mains avant de sortir de chez moi puis je me dirigeais ensuite en direction de chez toi.

Une fois arrivée devant chez toi, je frappe à ta porte en attendant que tu viennes m'ouvrir, je laisse mon regard se balader sur ce qu'il y autour de moi. Puis lorsque tu viens ouvrir la porte, je pose mes yeux bruns sur ta personne en laissant un léger sourire amusé se dessiner sur mes lèvres.

- Surprise. Non tu n'as pas le choix. Et je voulais mettre ton chez toi dans une ambiance un peu plus festive. Dis-je alors sans que tu aies le temps de répondre. Puis je voulais te voir, aussi. Rajoutais-je par la suite.

Je viens prendre le carton d'une main en prenant le bonnet de mon autre main et ainsi le mettre sur ta tête, je rentrais alors chez toi sans difficulté. Je traverse les pièces avant d'aller dans le salon et poser le carton dans ce dernier. Puis je posais ma veste sur le canapé avant de poser de nouveau mon regard sur toi d'un air calme et posé.

Lady

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Dim 21 Déc - 12:50

Surprise for you
Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue. ✎ Les célébrations festives n’avaient jamais été le point fort de Junmin. Il ne comprenait pas leurs utilités. Pour lui, tout n’était que commercialisation et perte d’argent. Tout n’était que paillettes et hypocrisie lors des fêtes qui sont supposées rassembler la famille ensemble. Mais la période festive que Junmin détestait plus que tout était bien celle de Noël. Il restait principalement enfermé chez lui, loin du froid de décembre et de l’effervescence qui régnait dans les rues de la capitale. Il n’était pas croyant mais il respectait les chrétiens qui croyait en la naissance de Jésus. Mais pour lui, cette fête n’avait plus aucune valeur. Les enfants ne pensaient qu’à ouvrir leurs cadeaux la veille du 25 décembre, et les adultes, qu’à décorer leurs maisons avec des dizaines de babioles et de guirlandes qui brûlaient les yeux de Junmin lorsqu’il sortait, ce qui était donc une raison de plus pour rester enfermé.

Alors comme à son habitude durant les fêtes de Noël, Junmin était tranquillement installé chez lui. Il avait enfilé un pull en plaine car la température baissait de plus en plus dehors, et se faisait ressentir légèrement dans son foyer, bien que le chauffage fut allumé. Il était installé sur une chaise, devant son bureau, revoyant les derniers cours qu’il avait fait à l’université, s’approprier toutes les notions et les informations pour lui. Travailler n’était pas une tâche horrible, un devoir ou une obligation pour le jeune homme, mais plus un plaisir. Lorsqu’il étudiait, il ne pensait à rien d’autre et cela était extrêmement reposant. Mais son paisible moment fut interrompu par la sonnerie de son téléphone posé sur la table de la cuisine. Il hésita pendant quelques secondes à ne pas aller répondre, mais finalement il se leva, non sans traîner des pieds et décrocha. « Allo ? » À peine avait-il prononcer ce mot que la voix d’Ellen se fit entendre. S’il était chez lui, bien sûr, où pourrait-il être d’autre durant cette période et par ce temps ? Junmin émit un faible oui, ne sachant pas à quoi s’attendre. Lorsqu’il entendit que la jeune femme allait lui rendre visite, il soupira silencieusement. Il n’avait pas spécialement envie d’être dérangé aujourd’hui, mais la présence de quelqu’un lui remonterait peut-être son moral. Moral qui était un peu trop faible à cause de Noël. Cette foutue période, Junmin la détestait vraiment.

Junmin n’avait eu le temps que de ranger ses affaires d’école et de se verser un café avant que Ellen ne frappe à la porte. Il n’avait pas pris la peine de se changer, n’ayant pas besoin de bien s’habiller lorsqu’il s’agissait d’Ellen. Quoique parfois, il pourrait le regretter. Mais en l’occurrence, il était chez lui et la jeune femme n’aurait pas son mot à dire quant à sa tenue, que Junmin trouvait totalement confortable pour un jour d’hiver. Il alla donc ouvrir la porte à Ellen, son café à la main. Il savait que la jeune femme n’était pas là pour une partie de jambe en l’air, le ton de sa voix l’avait trahit, alors il s’était préparé du café dans l’espoir que cela le tienne en forme le temps de la visite d’Ellen chez lui. Il ignorait à quoi s’attendre, mais étant un peu fatigué à cause de la courte durée des jours, il préférait s’assurer qu’il pourrait résister à une des folles idées d’Ellen.

Il découvrit devant sa porte une jeune femme seulement emmitouflé dans une veste blanche, n’ayant même pas pris la peine de mettre un pantalon plutôt qu’une jupe. Elle tenait un carton dans une main, un carton dont Junmin se refusait de reconnaître l’intérieur. Elle semblait plutôt contente et fière de sa surprise, mais Junmin commençait à se demander pourquoi il avait accepté de la voir, et pourquoi même avait-il décrocher ce maudit téléphone. La raison de sa surprise échappait au jeune homme, il ne comprenait pas comment mettre un peu de festivité pouvait être une surprise. Cependant la deuxième raison qu’Ellen ajouta à la fin lui fit un peu plus plaisir que la première, et c’était surement aussi pour cette raison que Junmin avait accepté de la voir aujourd’hui. Cependant Junmin n’eut même pas le temps de dire un mot qu’il se retrouvait avec un bonnet rouge sur la tête et que Ellen était déjà au milieu de son appartement. Il referma alors la porte, s’attendant au pire de la jeune femme.

Junmin arriva dans le salon, découvrant devant lui Ellen qui l’attendait calmement et le carton remplit de guirlandes et de babioles à ses pieds. Il souffla presque de désespoir. « Je ne t’ai jamais dit que je n’aimais pas Noël et tout ce que ça entraînait ? Tu es vraiment incroyable d’oser venir chez moi avec ça et de… » À ces mots, il passa la main sur sa tête et en retira le bonnet. Il s’avança vers Ellen et enfonça profondément le bonnet sur la petite tête qui se trouvait en face de lui. « Tu n’abandonneras pas, hein ? » Junmin connaissait déjà la réponse de la jeune femme, et son affirmation ne fut pas une surprise. Il se laissa tomber au sol, assis en tailleur devant le carton de décorations. Il en sortit au hasard une boule en verre avant de s’arrêter net dans son geste. Il se remit debout immédiatement, s’éloignant de quelques pas du carton. « Ne me dis pas que tu as même ramené un sapin chez moi ? C’est hors de question qu’un arbre ait une place chez moi. »

Emi Burton

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 21 Déc - 15:18

Surprise for youOh JunMin & Stevens Ellen

- Je ne t’ai jamais dit que je n’aimais pas Noël et tout ce que ça entraînait ? Tu es vraiment incroyable d’oser venir chez moi avec ça et de…

J'étais parfaitement au courant que JunMin n'aimait pas vraiment la fête de Noël, il ne la comprenait pas vraiment aussi. Mais vu comme j'étais, il était très dur de me faire changer d'avis, lorsque j'avais une idée dans la tête. J'appréciais aussi venir te voir que c'était de question de vie ou de mort, ou non. On avait pas réellement une "relation" anodine, enfin, je ne savais pas vraiment si nous étions dans une "relation". Certes j'avais "besoin" de lui, j'apprécie plutôt bien sa compagnie. Il n'est pas désagréable, et j'aime bien passer du temps avec lui sans me prendre vraiment la tête. Et puis il fallait aussi dire que je ne me voyais pas avoir la "relation" que j'ai avec lui, avec un autre. C'était impossible, notre relation nous définissait parfaitement et on savait quelles limites ne pas franchir. Et puis faire sortir 5-6 phrases à JunMin, et qu'en plus il ne s'en fiche pas. C'était amusant. Cela m'amusait parce que c'était rare qu'il dise beaucoup de phrases. Et c'est à cette phrase que je remarquais son ensemble, c'était correct à mes yeux. Et puis il était chez lui. Et en même temps, beaucoup de choses allaient à JunMin, il était pas difficile de l'habiller. Même si des fois, je devais bien intervenir. Je crois que c'est pour ça qu'il y avait certaines rumeurs sur nous, mais je les ignorais parce que cela ne m'intéressait pas ce à quoi ils pensaient. Je faisais ce que je voulais avec JunMin.

Je voyais ensuite le jeune homme qu'il était s'avancer vers moi, il me remit le bonnet que je lui avais mis sur le haut de sa tête. Je remis alors correctement le bonnet qu'il avait enfoncé sur ma tête. Et sa phrase qu'il ajouta juste après me fit tout simplement sourire, il me connaissait plutôt bien. C'est vrai que des fois je me demandais si je n'étais pas suicidaire avec JunMin, mais je savais qu'il me ferait rien de méchant. A part si je faisais un truc vraiment très grave. Je laissais alors mon regard se poser sur son visage en finissant par rétorquer :

-  Oui, je suis au courant que tu n'aimes pas Noël, mais tu sais que j'aime voir les différentes réactions que tu peux avoir. Oser ? C'est pas comme si je m'étais en mère Noël chez toi. Quoi que, j'aurai pu... Avais-je dis en faisant faussement mine de réfléchir, avant de rajouter M'as-tu déjà vu abandonner avec toi, Jun Min ? Non, je n'abandonnerai pas.

C'est lorsque je le vis s'asseoir par terre que je compris que j'avais "gagné", du moins en partie.  Il avait vite reculer du carton dont il s'était approché, je ne l'avais pas quitté des yeux. J'haussais alors un sourcil à sa question en laissant un léger soupir sortir d'entre mes lèvres. Je fouillais alors dans le carton en sortant un tout petit sapin en plastique, d'une main.

- Du calme, Jun Min. De un, je n'aurai pas vraiment eu la force nécessaire pour porter un vrai sapin jusqu'à chez toi. Et je pense que cela n'aurait même pas été négociable avec toi que je t'en ramène un. De deux, regarde il est tout petit et il est en plastique. Répondais-je par la suite à ta phrase, puis j'ajoutais en me demandant dans quoi j'allais m'aventurer. Si tu acceptes, on fera ce que tu veux après. Et je te réserverai une journée rien que pour toi.

J'attendais alors sa réponse par la suite en me demandant pour quelle réaction il allait opté. Je ne savais pas comment il pourrait réagir maintenant par rapport à cette fête de Noël. J'avais l'impression de jouer avec le feu parfois avec lui, mais j'aimais assez ça. Je n'avais pas réellement l'envie de lâcher le morceau en ce qui concerne Noël, et je savais que ma proposition aurait pu le tenter. Je me mis alors soudain à penser qu'il n'allait sûrement pas aller chez sa "famille" pour les fêtes, sinon je ne comprendrais pas vraiment pourquoi tu le ferais. A moins qu'il soit vraiment obligé. Je dois avouer que je n'avais pas réellement envie de passer le réveillon ou la fête de Noël avec mes parents, surtout mon père à vrai dire. Il me prenait de plus en plus la tête pour que je sois l'exemple de l'école Royal. Et je n'avais pas vraiment envie d'en devenir un, ni que tout le monde s'attarde sur tout ce que je fais. Mais il ne semblait pas vraiment le comprendre. J'hésitais à te demander ce que tu allais faire pour le 24 au soir, ou le 25. Mais il fallait que je le fasse de manière assez subtile. Puis il fallait pas que je parle de cadeau, c'est vrai que Noël était légèrement devenu un prétexte pour partager ou pour offrir, alors que l'on pourrait le faire toute l'année. Je remarquais aussi alors que je m'attardais un peu plus sur toi que tu avais l'air légèrement fatigué. Je plissais alors les yeux en restant silencieuse dans un premier temps.

- Tu as l'air fatigué. Dors un peu plus. En plus tu en as la possibilité, profites-en. Avais-je lâché d'un air prudent et quand même assuré.

Je n'étais pas très contact rapproché avec les autres, c'était pas vraiment mon truc. Il fallait le dire, je n'étais pas du tout le genre de filles qui pouvaient faire des câlins pour rien. Si je devais être affectueuse avec quelqu'un, c'était pour une occasion rare. Mais pour une fois, je m'autorisais à faire un petit geste pour je ne sais quelle raison. Mais je le fis. Je me mis alors à sa hauteur pour mettre ainsi ma main sur sa joue. Elle n'était pas froide, donc ça allait. Je le regardais dans les yeux en plongeant légèrement mon regard dans le sien sans tomber dans les clichés.

- Alors, on les fait ces décorations de Noël ? Et dis toi que ce que je viens de faire, je le fais pas tous les jours. Tu le sais très bien.[/justify]

Lady

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 23 Déc - 15:51

Surprise for you
Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue. ✎ Le sapin de Noël. C’était de loin la pensée la plus idiote que l’homme avait pu avoir pour cette période de fête. En quoi un sapin était-il significatif de Noël, de ce qui est supposé être la naissance de Jésus pour les chrétiens ? Junmin ne voulait pas être comme tout ces hypocrites qui mettent un énorme sapin chez eux et le décor, pour ensuite recevoir soi-disant des cadeaux du Père-Noël à son pied. Un sapin au chaud dans un foyer, ça perd ses épines, et Junmin n’était vraiment pas apte au ménage lorsqu’il pouvait l’éviter. Et avoir un sapin chez lui, il pouvait parfaitement l’éviter. Et puis un arbre chez lui, de quoi encore plus l’effrayer lorsqu’il faisait des crises la nuit, ou lorsqu’il sortait juste de sa chambre pour aller boire. Mais lorsque la jeune femme lui assura qu’il était en plastique et minuscule, et qu’enfin Junmin le vit clairement, il se sentir plus rassuré. Après tout, il avait tout de même confiance en Ellen pour la laisser venir ici et pour la laisser décorer sa maison, bien qu’il n’aimait pas ça. Alors il savait qu’elle n’aurait jamais apporté un sapin à Junmin sans lui demander.

Il était encore en train de fixer le sapin, penchant le pour ou le contre pour savoir s’il décidait de le laisser ou de le jeter à la poubelle lorsque les paroles de la jeune femme décidèrent pour lui. Il allait accepter de le laisser et de le décorer, mais une fois Ellen partie, il le jettera à la poubelle, en échange d’une journée avec la jeune femme où pour une fois, ce sera lui qui décidera. Il s’en réjouissait déjà. À vrai dire, à chaque fois qu’ils sortaient, la jeune femme n’arrêtait pas de diriger Junmin vers les boutiques ou les petits restaurants qu’elle aimait bien. Même si cela ne dérangeait pas Junmin, il n’avait pas l’occasion de l’emmener dans ce que lui aimait. Une idée lui traversa l’esprit. Cette journée où Ellen serait en quelques sortes à sa merci pourrait lui permettre de se venger un peu pour toutes les choses dans lesquelles elle l’a entraîné contre son gré, comme décorer son appartement.

La voix douce d’Ellen sortir Junmin de ses pensées. Il avait l’air fatigué ? Pas étonnant, vu le peu de temps qu’il dormait. Ses crises avaient repris, et depuis quelques nuits il était effrayé de dormir, de peur de se réveiller de nouveau en hurlant. Dormir était devenue sa peur principale en ce moment. Dès lors qu’il fermait les yeux, des gouttes de sueur apparaissaient dans son cou et son ventre se tordait sous le stress, se rendant compte qu’il risquait de s’endormir et ainsi de revoir ses démons. « En plus, tu en as la possibilité, profites-en. » Junmin la regarda, étonné. Il réfléchit à ce qu’elle voulut dire par possibilité. Sûrement faisait-elle référence à la période de vacances qui venait de débuter. Junmin allait lui répondre que ce n’était pas important qu’il soit fatigué mais il fut bien vite interrompu par le geste quelque peu étrange venant de la jeune femme.

Une légère pression se fit ressentir sur sa joue, et une douce chaleur envahit son visage. Il regardait toujours en face de lui, son regard surplombant Ellen, se perdant dans la vue qui s’offrait à lui de la ville. Il n’osait pas baisser son regard de peur de confirmer ce qu’il sentait. Junmin ne comprenait pas, pourquoi la jeune femme faisait ça ? Pourquoi mettait-elle sa main sur sa joue ? S’inquiétait-elle autant pour lui, ou souhaitait-elle juste autre chose, un peu plus de contact physique ? Junmin savait que ce n’était pas le genre d’Ellen d’avoir un comportement maternel, mais en ce moment c’était exactement ce qu’il ressentait. Comme si sa mère était revenue auprès de lui, mais sa vraie mère, celle qu’il appréciait réellement, et pas celle qui avait détruit sa vie. Junmin respira un grand coup, appréciant la chaleur que dégageait la main de la jeune femme sur sa joue. Il se sentait bien, il ne réfléchissait à rien d’autre, il avait tout oublié, cette sensation était vraiment magique. Il se rendit compte à quel point les contacts affectifs et maternels lui avaient manqués durant ces dernières années. Le seul être qui avait à jamais été affectif avec lui fut son défunt meilleur ami, et depuis sa mort, il n’avait plus jamais ressenti une telle douceur l’envahir. Il ne voulait pas qu’Ellen retire sa main, mais il avait peur que cela ne les amène à quelque chose dont tout deux ne souhaitaient pas. Il baissa ses yeux dans ceux d’Ellen. Celle-ci avait légèrement penchée son visage sur le côté, et le regarda dans les yeux.

Junmin revint à la réalité lorsqu’elle lui parla des décorations de Noël. C’est vrai, ils n’étaient pas là pour se faire des caresses ou pour se réconforter mais pour décorer l’appartement de Junmin. Il se redressa, s’étant légèrement affaissé lorsqu’il avait baissé son regard vers Ellen, et acquiesça aux paroles de la jeune femme. Il savait que c’était rare ce qu’elle venait de faire, et il l’en remercia intérieurement pour ce geste affectueux. Junmin se mordit la lèvre alors qu’il s’éloignait de la jeune femme pour se diriger de nouveau vers le carton. Il s’était laissé faire, il avait laissé tomber quelques barrières, et bien que ce ne soit qu’Ellen, il s’en voulait. Il se devait d’être plus attentif à ce qu’il se passait autour de lui dorénavant, il ne pouvait plus se permettre de se laisser aller ainsi.

Il prit le petit sapin que la jeune femme avait reposé après lui avoir affirmé qu’il était en plastique et le disposa sur la petite table basse au milieu du salon. « Comme ça, il sera bien visible. » Il se retourna de nouveau vers le carton, plongeant sa main à l’intérieur et en ressortit une boule en verre verte dans une main et un petit lutin en bois dans l’autre. Il les regarda tour à tour, se demandant bien l’utilité de ses petites choses minuscules. « Franchement, que veux-tu que je fasse avec ça ? Je sais même pas comment ça fonctionne. » Junmin n’avait jamais réellement souhaité Noël. Même lorsqu’il vivait encore avec ses parents, ceux-là étaient trop occupés pour penser à célébrer ne serait-ce que son anniversaire. Et son défunt meilleur ami ne portait pas non plus Noël dans son cœur. Il n’avait aucune expérience de ce qu’était décorer sa maison ou faire le sapin de Noël. Il vit Ellen s’approcher de lui, une expression amusée au visage. Il déposa les deux objets qui l’encombraient plus qu’autre chose dans les petits et fines mains de la jeune femme. « Tu veux à boire ? » Il se dirigea vers la cuisine, embarquant sa tasse de café désormais froid avec lui dans le but de le réchauffer.

Emi Burton

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 27 Déc - 1:42

Surprise for youOh JunMin & Stevens Ellen

Voyant que tu ne rejetais pas l'idée du sapin, je compris que tu n'étais pas contre, et cela grâce à ma proposition. C'est alors que je me demandais où est ce que tu allais pouvoir m'emmener, car c'est vrai lorsqu'on allait quelque part c'est souvent ma personne qui choisissait où l'on allait. Et tu venais avec moi. J'appréciais plutôt bien ta compagnie, mais je n'arrivais pas à deviner où tu allais pouvoir m'emmener. Mais maintenant que j'avais proposé ça, je ne pouvais pas vraiment revenir en arrière, néanmoins cela ne me dérangeait pas et je ne laissais rien paraître sur mes interrogations. Et après ces interrogations en vint d'autre,  comme celle ci : Pourquoi tu détestais autant Noël ? Je ne t'avais jamais réellement posé la question car elle venait dans ma tête, puis j'oubliais de te la poser. Mais là n'était pas le sujet. Tu avais finalement accepté de bien vouloir décorer ton chez toi avec des décorations de Noël. Et ma victoire était plutôt conséquente, je l'appréciais assez. Même si je connaissais tes limites. Je n'aurai jamais été trop loin, je voulais pas gâcher ce qu'il y avait entre nous. Ce qu'il y avait entre nous ? On avait juste besoin de l'un et l'autre et on le savait, c'était une relation peu commune mais, j'avouais l'apprécier. Je crois aussi que tu étais bien le seul  à qui je pouvais faire ça. Tu "supportais" toutes mes folies, du moins, tu ne me disais jamais vraiment non. Je remarquais assez vite que tu n'avais pas beaucoup dormi et que tu étais fatigué, je ne savais pas réellement si tu avais refait des crises d'insomnies, si ta fatigue venait de là. Je laissais alors mon regard sur ta personne avant que tu te retires. Je ne savais pas si tu avais apprécié ce que j'avais fait, mais je pense que si tu n'avais pas apprécié, tu m'aurais repoussé ou tu m'aurais dit d'arrêter. Je restais quand même dans le flou pour cette interrogation. Je te regardais alors t'éloigner quelque peu, j'arrivais pas à savoir si tu t'en voulais pour quelque chose ou si c'était une chose que tu faisais parfois. J'haussais alors les épaules sans vraiment demander, restant silencieuse.

Alors que je voyais que tu te dirigeais vers la petite table du salon avec le petit sapin en plastique, j'étais un peu surprise que tu le mis à un endroit où on pourrait bien le voir, je te regardais alors en clignant des yeux, n'assimilant pas ses informations tout de suite. Je vins alors m'accroupir au dessus du carton en regardant son contenu, puis je tournais de nouveau mes iris brunes vers toi à ta question. Cela me fit légèrement rire de voir que tu n'étais pas réellement calé sur ce sujet, je trouvais ça légèrement mignon. Il semblait que c'était la première fois que tu faisais des décorations pour Noël. Je laissais un petit sourire amusé se dessiner sur mes lèvres, tu plaçais ensuite les petits objets dans mes mains. Je fis alors une légère moue avant de laisser échapper un léger "Tsh."

- Les mettre dans ton salon JunMin, enfin, plutôt autour du sapin ou sur le sapin, tout simplement. Je vais pas redécorer toute ta maison non plus. Répondais-je de manière fluide à ta question.

Je me levais d'en dessus du carton en allant mettre la boule que j'avais dans les mains sur une des branches du sapin, puis je mis le petit lutin en bois à côté du sapin en penchant légèrement la tête sur le côté avant de retourner en direction du carton en prenant d'autres boules dans les mains, j'allais également les mettre sur d'autres branches du sapin. C'est lorsque j'entendis le son de ta voix que je leva les yeux devant moi avant de tourner ma tête dans ta direction. Je fis mine de réfléchir à ta question en répondant par la suite :

- Je veux bien un verre d'Arizona, et sinon, si tu n'as pas ça, je veux bien un café.


C'est alors que je remarquais que tu en profitais pour filer et t'ôter à la tâche de décorer le salon, je vins alors tourner les talons pour ainsi être dans le bon axe pour ainsi me diriger vers la cuisine. Je me mis alors en face de toi, les bras croisés sur ma poitrine en affichant une légère moue sur mon visage.

-  Tu ne m'échapperas pas, Oh JunMin. Tu vas venir faire ce joli petit sapin avec moi. Dis-je alors avec un léger sourire sadique en te regardant, je voulais te faire comprendre que tu n'y échapperais pas.  Et si tu ne viens pas, tu sais de quoi je peux être capable.

Je prenais un air assez sûr de moi en te regardant, je regardais ensuite ce que tu avais dans ton réfrigérateur pour voir ce que tu avais avant de passer ma main dans mes cheveux bruns avant de me relever en ne sachant pas réellement ce que je cherchais. Je sentis alors une odeur agréable que je n'avais pas remarqué tout de suite en arrivant chez toi, je sais pas si c'était toi mais j'aimais bien ce parfum.

Je commençais à ressentir une légère fatigue envahir la totalité de mon corps, mais je pouvais encore le gérer. Mais je savais que j'allais être crevée ce soir, j'étirai alors mes bras vers le plafond en joignant mes mains, mes idées se brouillaient quelque peu, et j'avais l'impression que je savais plus trop ce que je disais et cela se confirma assez rapidement lorsque je repris la parole.

- Si tu as des crises d'insomnies, si tu veux ce soir je peux dormir avec toi pour t'aider à mieux dormir. Enfin, comme si j'étais un doudou, je ne sais pas.. Quelque chose comme ça ? Ca pourrait t'aider à mieux dormir je pense.

Je ne me rendis pas tout de suite compte de ce que je venais de prononcer comme phrase, cela mis un certain temps à comprendre ce que je venais de dire, je fus un peu surprise de ce que je venais de te dire, me demandant pourquoi j'avais dit ça.

- Euh... J'ai dit ça sans réfléchir, ne prend pas ça au sérieux. Enfin, après si tu veux que je dorme avec toi, tu peux me le demander. Plaçais-je avant que tu dises quelque chose, je voyais déjà ton air interrogé qui me faisait me demander ce que j'avais déclenché en toi à ce moment là.

Je finis par rouler les yeux, faisant mine comme si de rien n'était. C'était souvent comme ça avec moi, lorsque je n'arrivais pas à comprendre ou que j'avais dit quelque chose d'étrange  je faisais mine de rien. Comme si c'était normal, ou qu'il s'était rien passé. Je voulais bien croire que mon inconscient me joue des tours, mais quand même. Je n'étais pas très décidée en ce qui concernait les relations amicales ou amoureuses, je n'arrivais pas réellement à me poser. C'était un de mes plus gros défauts. Je ne savais pas si c'était ça, ou autre chose. J'étais une grande indécise et je ne l'étais pas qu'un peu.  Je me demandais quand même ce qu'il se passait dans ta tête en ce moment, j'examinais donc les traits de ton visage pour essayer de déchiffrer les codes qui te décrivaient. 

Lady

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 4 Jan - 13:21

Surprise for you
Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue. ✎ « Je vais pas re-décorer toute ta maison non plus. » Pourquoi pas ? Junmin n’était pas contre l’idée. Après tout, c’était elle qui l’avait - une fois de plus - entrainé là-dedans. Junmin en avait que faire de fêter Noël, et décorer son appartement lui importait peu. Mais il avait accepté par sympathie pour la jeune femme. Il haussa des épaules alors qu’il la regardait arranger quelques boules et autres décorations sur le petit sapin disposé sur la table basse. Que lui était-il passé par la tête pour l’avoir mis là ? Il s’étonnait lui-même, aujourd’hui n’était vraiment pas un jour comme les autres, il n’arrivait pas à se contrôler ni même à se comprendre. Enfin, se comprendre soi-même n’était pas quelque chose de bien important pour Junmin, mais s’il n’arrivait pas à se contrôler et à respecter sa promesse, c’était la fin de son monde et de sa vie.

« Je veux bien un verre d’Arizona, et sinon, si tu n’as pas ça, je veux bien un café. » Junmin se dirigea vers la cuisine, lâchant un murmure lui indiquant qu’il avait entendu la réponse à sa question. Il sortit une bouteille d’Arizona de son frigo, ne faisant pas attention au goût, et en versa un verre à Ellen. Il regarda, dépité, son café froid au fond de son mug et après un soupir, finit par le jet dans l’évier. Au point où il en était, il pouvait bien se permettre un verre d’alcool. Peut-être qu’avec, la décoration de son appartement passerait mieux. Il se servit alors un verre de bourbon en prenant tout son temps. Il faisait des gestes lents pour refermer la bouteille et la ranger, afin de retarder le moment où il allait devoir retourner dans le salon avec toutes ces babioles qui l’attendaient, et Ellen. Il observa pendant un instant le liquide dans son verre, puis se retourna en entendant des pas se diriger dans sa direction. Il n’avait pas eu besoin de puiser toute la motivation en lui pour aller là-bas, puisque c’était Ellen qui était venue à lui, surement pour le chercher.

Effectivement, il avait vu juste. Ellen était bien venue pour éviter qu’il reste enfermé dans la cuisine, évitant ainsi le pourquoi de la visite de la jeune femme. Son ton sadique et l’entente de son nom complet fit frémir Junmin. Il préférait d’avantage quand elle l’employait dans d’autres circonstances, où la situation était plus douce et plus intime. Mais là, il savait qu’il ne pouvait rien faire, il était prit au piège. Les menaces accompagnées de la volonté de la jeune femme de s’imposer firent faiblement rire Junmin, mais son sang s’était glacé à l’entente de ses paroles. Il savait qu’elle avait raison, et qu’il valait mieux ne pas jouer à ce jeu avec elle. Il abaissa alors les épaules, signe qu’il se rendait. Il prit tout de suite une gorgée de bourbon, il en avait bien besoin pour ce qui allait suivre, c’est-à-dire décorer ce foutu sapin de malheur.

Ce fut avec surprise que Junmin regarda sa jeune visiteuse regarder dans son frigo s’il n’y avait quelque chose de délicieux à se mettre sous la dent. Ellen semblait perdue dans ce qu’elle faisait, comme si elle ne contrôlait plus son corps. Peut-être était-ce la fatigue qui s’emparait d’elle qui lui faisait perdre la tête ? Junmin allait lui proposer de se reposer lorsqu’elle prit la parole, glaçant par la même occasion le corps et l’esprit de Junmin. Il clignait plusieurs fois des yeux, craignant avoir mal entendu. L'alcool et la fatigue lui faisaient-ils autant défaut que ça ? Lorsqu'il se rendit réellement compte de ce que la jeune femme en face de lui venait de suggérer, il tituba, ne se sentant d'un coup pas très bien. Sa tête commençait à lui tourner et ses membres tremblaient. Que se passait-il dans la tête d'Ellen pour qu'elle lui propose une telle absurdité ? Dormir avec lui et lui servir de doudou ? Et puis encore ! Junmin resta les yeux grands ouverts, fixés sur Ellen, attendant une quelconque réaction de sa part lui disant qu'il s'agissait d'une blague.

Le blond n'avait jamais eu affaire à de relation maternelle avec quelqu'un, sa mère biologique l'ayant abandonnée à sa naissance, et sa mère adoptive ne se souvenant à peine de son prénom. Il n'avait jamais connu une chaleur douce s'occupait de lui comme s'il était le plus précieux sur terre. Il ne savait pas ce que cela faisait de compter pour quelqu'un plus que sa propre vie. Il n'en avait pas besoin, de cette chaleur maternelle. Alors la ressentir de la part d'Ellen était étrangement surprenant. Il se sentait bizarre et honteux qu'on puisse se préoccuper de lui ainsi. Junmin était complétement perdu. Sa tête lui faisait de plus en plus mal, ses yeux lui piquaient, son regard se perdait dans le vide et sa vision se faisait flou. Il s'appuya au comptoir derrière lui, ne supportant plus le poids de son propre corps. Il se sentait faible, incroyablement faible, et froid de contact humain. Sa joue le brûlait, il ressentait encore la douce caresse d'Ellen. Il ferma les yeux, se concentrant pour chasser ce souvenir proche et se ressaisir. Il ne devait pas laisser tomber ses barrières, pas maintenant, même si Ellen ne facilitait en rien les choses. Ses pensées le surprirent, pourquoi avait-il envie de se réfugier dans les bras de la jeune femme et de s'endormir ? Ce n'était pas dans ses habitudes. La jeune femme le perturbait énormément.

Ellen affirma que ses paroles précédentes n’étaient pas sérieuses, histoire d’encore plus déstabilisé Junmin. Que devait-il en penser maintenant ? Trahirait-il sa promesse en acceptant la présence d’Ellen près de lui la nuit, pour pouvoir dormir et peut-être se débarrasser de ses démons ? Est-ce que cela marcherait-il seulement ? Junmin n’avait jamais connu une situation aussi perturbante, et son état perdu l’effrayait encore plus, il ne savait pas comment réagir, il ne contrôlait plus rien. La jeune femme restait planté devant lui, attendant surement qu’il dise quelque chose. Mais Junmin ne savait plus. Il avait le sentiment de ne plus être dans la même pièce mais tout simplement un spectateur invisible qui assistait à la scène, se sentant aussi perdu que le personnage principal. Il voulait crier, se jeter sur eux pour leur dire qu’ils faisaient une bêtise, que ce n’était pas correct. Qu’ils ne respectaient pas le script de départ. Mais à la place, il observait calmement le jeune blond se décoller du rebord du comptoir et se dirigeait vers la jeune femme, la prenant dans ses bras. Il ferma les yeux, ne voulant pas faire face à ce spectacle effroyable.

Junmin rouvrit les yeux, sa vision était revenue, et sa tête tournait légèrement moins qu’avant. Il était toujours appuyé contre le comptoir. Alors, le fait qu’il s’était vu enlacé Ellen n’était qu’une illusion, un rêve ? Il soupira. Peut-être que pour une fois il devait se laisser aller ? Mais serait-il seulement capable de se contrôler après, de rester aussi éloigné que possible de la jeune femme sachant qu’elle lui apporte chaleur et douceur. « Je… heu. » Junmin bafouillait, et il détestait ça. Sa voix était rauque, et  il ne savait même pas pourquoi il ouvrait la bouche, il n’avait rien à dire. « Je veux bien que tu dormes une nuit avec moi, pour essayer. » Ses yeux s’ouvrirent en grand, et sa main vint directement se plaquer sur sa bouche. Pourquoi venait-il de dire ça d’une voix rauque et quelque peu méconnaissable ? Il enleva sa main et la passa dans les cheveux, après tout on ne peut pas revenir en arrière. Il soupira avant de rappeler la véritable raison de la venue d’Ellen. « Je croyais qu’on devait décorer mon appartement. » Il se dirigea vers le salon, non sans oublier son verre de bourbon, laissant la jeune femme seule dans la cuisine. Il ne voulait pas voir son visage, il ne voulait pas savoir ce à quoi elle pensait. « Ellen, tu me fais perdre la tête » murmura-t-il.

Emi Burton

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Ce message a été posté Dim 4 Jan - 20:17

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Durant ma visite dans la pièce qu'était la cuisine, je vis que tu avais de l'Arizona vu que tu avais sorti la bouteille qui allait avec le liquide qu'elle contenait, qui était maintenant dans un verre. Je te remerciais alors silencieusement en prenant le verre, buvant une gorgée de ce breuvage qui me ravit plus qu'aucune autre boisson. Je n'étais pas réellement difficile niveau boisson, mais l'Arizona en guise de boisson non alcoolisée, c'était le summum à mes yeux. Je laissais mes yeux posés sur toi, reposant par la suite mon verre sur la table non loin de moi. Je ne me rendais pas réellement compte de ce que je venais de dire, que ces mots étaient sortis de ma bouche. Je n'aurai jamais proposé cela en temps normal, et surtout pas à une autre personne. Je te sentais comme privilégié en tant que personne. Je veux dire, tu n'étais pas n'importe qui pour moi. A mon sens. Même si on semblait pas si proches que ça, on l'était quand même. C'était frustrant, sans réellement l'être. Des fois, j'aurai pu penser que tu étais une armoire à glace, mais je savais que tu m'écoutais toujours lorsque j'avais besoin de parler. Tu étais toujours là lorsque j'avais besoin de toi, et inversement. Mais je savais que tu venais rarement vers moi pour me demander conseil ou juste pour parler ou sortir. Je m'étais habituée avec le temps à comprendre la personne que tu étais. Mais il restait quelques mystères chez toi que je n'avais pas encore élucidé. Je te voyais maintenant, alors que je ne savais pas réellement ce que tu étais entrain de faire. Tu avais l'air... Déstabiliser ? Ou peut être que tu étais entrain de peser le pour et le contre de ma proposition. Je pensais que tu allais refuser en disant que ce n'allait pas être très correct ou pas vraiment bien pour notre relation. Cela pouvait risquer de nous emmener à nos limites qu'on ne voulait pas réellement franchir. On était biens, comme on était. Mais j'avais l'impression que parfois on "s'interdisait" de faire des choses car on avait peur de franchir ses limites. Je mordais discrètement ma lèvre inférieure en repensant à une "journée" ou du moins, un moment passé avec toi. C'était au début, lorsqu'on ne se connaissait pas trop. J'avais du mal à te cerner et ça commençait à m'énerver quelque peu, ma frustration était réellement palpable à ce moment là, je m'étais même étonnée que tu ne me repousses pas lorsque j'avais trouvé une autre idée afin de me défouler et laisser ma frustration partir. Ce n'avait pas été par la parole, mais par un moment intime avec toi, qui avait été vraiment satisfaisant. Je n'aurai su dire quel était mon souvenir préféré avec toi. Je sortais ainsi de ma rêverie, mes yeux étaient un peu brumeux lorsque j'étais dans ma rêverie, mais là ils étaient redevenus bruns sans de barrière illusoire ou rêveuse devant.

Je semblais surprise lorsque je t'entendais bafouiller, ce n'était pas vraiment dans tes habitudes de bafouiller. Mais je ne voulais pas te le faire remarquer. De toute façon, la phrase qui enchaîna me fit complètement oublier ton bafouillage précédent. Je clignais des yeux d'un air assez choqué et surprise. Non, c'était encore plus que ça, je ressentais de la surprise, et plus encore, c'était de l'étonnement, du choc. Mais en même temps, au fond de moi, je fus contente que tu acceptes ma proposition, même si je n'osais pas réellement l'admettre. Après tout, je voulais juste que tu dormes bien au moins pour une nuit. C'était rien de bien méchant. Cela ne pouvait pas nous tuer. J'avalais alors ma salive en me mettant soudain à penser que je n'avais rien à me mettre, enfin que je n'avais pas apporter de "pyjama" pour dormir ici. Cela allait être quelque peu problématique, je n'allais pas dormir dans les vêtements que j'avais. Je laissais alors un léger soupir sortir d'entre mes lèvres en passant également ma main dans mes cheveux en posant mon regard un peu plus calme sur toi.

- D'accord, je dormirai avec toi ce soir, alors. Par contre, je n'ai aucun pyjama. Du moins rien à me mettre pour dormir, et je pense pas que ce soit un choix judicieux de dormir dans les vêtements que j'ai actuellement. Avais-je dis de manière calme et posée, alors qu'à l'intérieur de ma tête, ce n'était pas la même chose.

Je me sentais déjà faiblir dans ma tête, il y avait plein de minis personnages qui s'animaient comme si ils n'attendaient que mon explosion. J'avais l'impression que ma tête allait partir en vrille. Qu'est ce qui m'était passée par la tête à te demander ça ? Ma fatigue avait parlé pour moi. Mais je me réconfortais en me disant que je ne devais pas être la seule à être dans un sale état mental à présent, je me disais que tu devais avoir été en état de choc pour bafouiller, je me disais ça pour me rassurer. Je ne savais pas pourquoi, mais d'un coup, j'avais envie de tout arrêter, et de venir me jeter dans tes bras sans que tu n'en aies conscience. Puis je finirais par faire en sorte que tu t'en rendes compte, j'avais besoin d'affection. Mais ce n'était pas une bonne idée de faire ça avec toi, je pense que tu n'aurais pas tout compris. Et je pense que tu avais eu ton lot d'émotions pour la journée. C'est lorsque tu repris la parole pour m'énoncer ceci que je revins à la réalité :

- Je croyais qu’on devait décorer mon appartement.

Ah oui, décorer ton appartement. Le pourquoi j'étais là à la base, j'ai faillit l'oublier. Je trouvais même ça bizarre que ce soit toi qui me rappelle qu'on devait décorer ton appartement. << Il est pour les décorations de Noël maintenant ? Il veut vraiment que je décore son appartement ou je rêve ?>> Pensais-je en étant légèrement choquée intérieurement. Je n'avais du coup pas entendu ton murmure, j'étais beaucoup trop plongée dans mes pensées de nouveau. Puis j'en sortis de nouveau en prenant mon verre d'Arizona dans une de mes mains, je bus une gorgée du liquide, je me dirigeais alors vers le salon.

- Oui, c'est vrai. Allons finir ça. JunMin tu ne cesseras de m'étonner, c'est presque toi maintenant qui me demande de décorer ton appartement. Tu veux me garder ici ?Avais-je dit pour te taquiner, je ne savais pas comment j'avais fait pour être d'humeur taquine en cet instant, mais j'avais réussi à l'être.

Une fois à l'intérieur de la pièce, je faisais de nouveau comme si de rien n'était, j'allais fouiller dans les cartons, plongeant mes mains dans un de ces derniers, j'en sortais une petite boule à neige que je te tendais par la suite en m'étant tourner vers toi. Je te faisais don d'un de ces petits sourires qui m'était propre.

- Tiens, tu peux mettre ça où tu le souhaites. Je m'occupe du sapin pour le moment. Disais-je alors avant de retourner vers les cartons une fois que tu avais la petite boule à neige dans tes mains, je n'avais pas attendu que tu la prennes, je l'avais mis à l'intérieur de ta paume libre.

Je prenais une petite guirlande que je plaçais autour du petit sapin avant de mettre une autre boule sur ce dernier. Je tournais alors mon regard vers toi en observant ce que tu étais entrain de faire. Je plissais les yeux en t'observant silencieusement, me demandant si j'étais toujours avec le même JunMin. J'avais l'impression que tu t'étais rapproché de moi, du moins que tu étais moins éloigné qu'avant. J'avais posé mon verre sur la petite table où se trouvait le sapin, histoire qu'il ne me tombe pas des mains. Et je pense que si j'avais gardé mon verre dans mes mains, ce dernier serait tombé par terre, j'avoue que j'étais un peu maladroite.

Je n'étais pas vraiment frileuse d'habitude, mais je pense que j'aurai peut être dû mettre un pantalon, même si je trouvais que les pantalons ne m'allait pas vraiment. Et je me rendis compte que tu avais un verre, il était temps que je m'en rende compte depuis tout à l'heure. Je te regardais alors en fronçant légèrement les sourcils, non parce que j'étais en colère ou autre. C'était juste pour examiner ce qu'il y avait dans ton verre. Mais je sentais que c'était de l'alcool, je savais que tu buvais. Je penchais alors la tête sur le côté sans détourner mon regard de ta personne, puis je t'interrogeais du regard, me demandant pourquoi tu buvais maintenant à ce moment précis. Mais je ne le demandais pas à l'oral, cela aurait été inutile. Je voulais goûter ce qu'il y avait dans ton verre pour voir si j'avais raison, que c'était bien de l'alcool. Bien que j'étais pratiquement sûre que ça en était. Je ne voulais pas te demander de boire dans ton verre, c'était mal placé venant de moi. Je voulais juste être avec toi en ce moment, profiter de ce moment tout simplement. Juste être en ta présence parce que j'avais besoin de toi, je pouvais pas le nier.

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Ce message a été posté Mar 6 Jan - 7:56

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Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue. ✎ Si on lui avait demandé de définir la relation qu’il entretenait avec Ellen, il n’aurait su répondre. Qu’étaient-ils au juste ? Il ne savait pas. Il ne voulait pas vraiment savoir, il avait peur de la répondre, il ne souhaitait pas l’entendre. Tout était tellement confus dans sa tête lorsqu’il pensait à la jeune femme. Agissait-il correctement en sa présence, ne dépassait-il pas les limites parfois ? C’était exactement ces questions que Junmin était actuellement en train de se poser, alors qu’ils se faisaient face dans la cuisine de son appartement, leurs verres à la main, le regard perdu dans le vide. Il était dans un état second après sa révélation qui le surprit lui-même. Quel avait été son but lorsqu’il avait avoué sa volonté de dormir avec la jeune femme ? Ils n’étaient pourtant pas si proches. Junmin le croyait, du moins. Mais dans le fond, il ne savait même plus ce que c’était, être proche de quelqu’un. Sa relation avec Ellen était comme un trou noir dans l’espace, on le voit mais personne ne sait exactement ce que c’est. Était-ce positif, négatif ? Était-ce une bonne chose ou une mauvaise chose ? Trahissait-il sa promesse, respectait-il les règles ? Toutes ces questions lui brûlaient à petit feu la tête, le rendant au plus mal de sa santé. Ses réflexions étaient réellement son ennemi, il les haïssait en ce moment même de venir le troubler ainsi. Il en voulait à Ellen de lui faire perdre la tête, de ne pas agir comme d’habitude, comme il le fait depuis quelques années. Il se surprenait à avoir envie que les voix dans sa tête lui rappelant que c’est mauvais se taisent et qu’il puisse juste profiter de la présence d’Ellen, de son affection maternelle, de sa chaleur. Il aurait très bien pu aller l’embrasser, et l’emmener dans son lit partager un moment intime comme cela leur arrivait parfois. Mais ce n’était pas ce don il avait besoin maintenant, il n’en avait même pas envie. Il voulait juste sentir qu’Ellen était là pour lui, près de lui, à porter de main. Il ne souhaitait pas spécialement prendre Ellen dans ses bras. De toute façon, il ne se sentait pas capable de le faire.

La voix douce et posée de la jeune femme fit sortir Junmin de son état de léthargie. Il cligna plusieurs fois des yeux, se replaçant dans la situation alors qu’il était parti à des années lumières, divaguant entre les diverses voix qui peuplent son esprit. Il plaça entre parenthèse la première phrase d’Ellen, il ne voulait plus se préoccuper du fait qu’il avait évoqué sa volonté à ce qu’elle dorme avec lui et qu’elle avait accepté. Cela faisait tourner sa tête et il manquait de s’effondrer sous le poids des remords et des doutes qu’il ressentait lorsqu’il y pensait. L’évocation du problème d’Ellen le fit tendrement sourire. Il retrouvait la jeune femme qu’il connaissait désormais depuis longtemps, celle qui se préoccupait en premier lieu de la mode et de son apparence, ainsi que de celle des autres. Junmin n’avait jamais pensé qu’Ellen était superficielle car la mode était en quelques sortes son domaine de prédilection. S’intéresser à l’apparence n’était pas un signe de fausse personnalité qui ne juge que par l’extérieur. « Je te filerai un grand tee-shirt. » Il avait répondu comme si la solution paraissait évidente à ses yeux. Il imaginait déjà Ellen devant lui, portant un de ses tee-shirts qui lui arriverait au dessus des genoux. Elle dormirait avec, et le lendemain, lorsqu’elle le redonnerait à Junmin, le vêtement aurait l’odeur de la jeune femme et alors Junmin le sentirait pour se rappeler d’elle.

Arrêt sur image. Marche arrière. Junmin se tenait debout dans son salon, les yeux écarquillés. À quoi venait-il tout juste de penser ? Garder l’odeur d’Ellen près de lui, mais à quoi pensait-il ? Il se frappa mentalement, on dirait une jeune fille en fleur qui découvre son premier amour. Junmin n’aimait pas Ellen, pas de manière amoureuse. Il appréciait juste sa présence et l’effet apaisant qu’elle avait sur lui. Ce fut une fois de plus la voix d’Ellen qui le sortit de ses pensées. Au son de sa voix taquine, il se demanda ce qu’elle pouvait bien avoir en tête encore, mais lorsqu’il entendit clairement ce qu’elle lui disait, il se rappela que c’était lui qui avait émit le fait qu’elle était ici pour décorer. Décidément, il s’étonnait beaucoup en peu de temps aujourd’hui. Enfin, il lui avait demandé ça pour éviter de s’attarder sur le sujet pesant pour le jeune homme. À la question d’Ellen, il haussa faiblement les épaules, mais décidé à s’amuser un peu, il fit un sourire espiègle et lui souffla « Qui sait ? » Junmin regarda la jeune femme faire comme si rien ne s’était passé, ce qui ne l’étonnait pas. C’était Ellen tout craché. Celle-ci revint avec un petit objet dans les mains qu’elle posa avant de repartir sans demander son reste, dans les mains de Junmin. Que pouvait-il bien faire avec cette babiole, il n’en avait aucune idée. Suite à l’indication d’Ellen, il soupira, soulagé de ne pas s’occuper de l’arbre. Il se dirigea avec vers l’étagère remplit de livres qui se trouvait accolée au mur en face de lui. Alors que Junmin allait la poser sur l’étagère, il se rendit compte que quelque chose volait à l’intérieur. Il secoua doucement la boule, un peu effrayé tout de même par cet objet inconnu, et s’extasia presque lorsqu’il vit de minuscules paillettes blanches virevolter à l’intérieur, comme s’il neigeait. Il tourna la tête vers Ellen, comme s’il venait de faire une grande trouvaille dont personne n’était encore au courant et qui allait changer leur vie. L’espace d’un instant, il était redevenu ce petit enfant qui découvrait son environnement.

Après s’être éloigné de l’étagère, il observa la boule enneigée qui scintillait sous la faible lumière du soleil de l’extérieur. Le temps commençait à se couvrir et l’air frais se faisait ressentir à l’intérieur de l’appartement. Le frais n’avait vraiment jamais dérangé Junmin, c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il n’allumait que rarement les radiateurs chez lui. Mais en voyant que sa visiteuse ne portait pas de pantalon, mais une jupe, comme elle le faisait beaucoup, il se mit en tête d’allumer un ou deux radiateurs. Prenant son verre dans une main, et en buvant une gorgée au passage, il se rendit au premier radiateur et tourna le bouton sur 4. Il sentait déjà la chaleur qui commençait à s’en dégager et bientôt il aurait trop chaud. Après avoir allumé l’autre radiateur, mais un peu moins fortement cette fois-ci, il regarda la jeune femme qui était au sol, près de la table basse. Celle-ci le regardait de manière interrogative, et Junmin ne sut d’abord pourquoi. Ce ne fut que lorsqu’il vit son regard se poser sur son verre qui se doutait de ce qu’il se passait dans la tête d’Ellen. Il haussa les épaules, comme cela lui arrivait souvent lorsqu’il avait un peu la flemme de répondre à une question. Mais ce n’était pas qu’il avait la flemme, il n’avait juste pas envie que la jeune femme sache la raison. À vrai dire, il ne savait plus réellement la raison de pourquoi ce verre à moitié rempli de bourbon était entre ses mains.

Il se rapprocha de la jeune femme qui était toujours assise sur le sol, et s’assit doucement à côté d’elle. Il sentait de nouveau sa chaleur se dégager d’elle et venir percuter sa peau, et savoir sa présence tout près de lui le rendait quelque peu plus paisible. Il se tourna vers Ellen, leurs visages étant soudainement proches, mais tout de même assez éloignés pour en voir la globalité. « Alors, on fait quoi maintenant ? Tu vas pas rester assise le reste de la soirée ici. » Il se releva aussi doucement qu’il s’était assis, et tendit sa main à la jeune femme pour qu’elle en fasse de même. Il prit une guirlande qui se trouvait encore dans le carton et la passa autour du cou d’Ellen, son sourire s’étirant faiblement. « On dirait encore plus une diva. » Les gestes d’Ellen ne laissèrent pas de marbre Junmin, et son sourire se transforma en un petit rire. Depuis combien de temps il n’avait pas réellement rit, il ne savait plus, mais cela venait de lui faire un bien fou. Il regarda doucement Ellen. Même si leur relation pouvait être très ambiguë par moment, et qu’il ne savait pas ce qu’ils étaient. Même s’il avait peur qu’ils ne franchissent les limites, il était heureux d’avoir rencontré la jeune femme et qu’elle ai cette place dans sa vie.

Emi Burton

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Ce message a été posté Mer 7 Jan - 2:12

Surprise for youOh JunMin & Stevens Ellen

A ta réflexion, un sentiment indescriptible et incompréhensible s'éveilla alors en moi alors que j'avais mon regard posé sur toi. Lorsque tu me dis que j'allais porté un de tes tee-shirt, je n'y croyais pas tout de suite. Je ne croyais pas avoir entendu ce que je venais d'entendre. Je pensais que j'avais mal entendu, mais visiblement non. J'allais dormir dans un de tes tee-shirt. Il allait sûrement m'arriver au dessus des genoux, étant donné que tu étais quand même bien plus grand que moi. Je m'imaginais déjà dedans, je ne sais pas si j'aurai un peu froid, vu que je ne suis pas de nature frileuse. Je pouvais très bien supporter le froid, mais admettons que j'ai froid, je ne sais pas si je te demanderai de me prendre dans tes bras ou si je resterai contre toi sans rien demander, me contentant de me taire, juste en profitant de dormir avec toi. Je ne savais pas réellement si c'était normal ou pas. Et je préférais pas commencer à me poser des questions, car je savais qu'elles allaient fuser dans ma tête. Les unes après les autres, et je n'aurai pas de réponses à ces dernières. Je ne savais pas définir notre relation, bien trop complexe. Mais je savais qu'on était pas amoureux, je ne l'aimais pas au sens basique de l'amour. C'était trop me demander, et je pensais que c'était sûrement trop lui en demander aussi. Sur ce point, on était identiques. L'amour était notre inconnu, notre x dans l'équation. Même si je tenais beaucoup à toi, je ne pensais pas ressentir des sentiments amoureux pour toi. Et ce sentiment m'était inconnue. J'avais ce sentiment de curiosité qui s'animait en moi, de vouloir savoir si tu avais déjà été amoureux de quelqu'un, et si ça avait été le cas, l'aurais-tu su ? Mais je ne te posais jamais la question. J'aimais le fait d'être avec toi, c'était reposant. Et en ce moment, j'entendais une petite voix dans ma tête qui me disait << Tu vas tomber Stevens, tu vas tomber. >> Pourquoi tomber ? Je ne comprenais pas. Tomber comment ? Cela devait être quelque chose de mauvais, car lorsqu'on tombe, ça fait mal. Parlait-elle de ma relation avec JunMin ? Non, je ne tomberai pas amoureuse de JunMin, c'était insensé.  Je ne comprenais pas pourquoi ma tête me disait ce genre de choses. JunMin, je l'appréciais mais au point de l'aimer d'un amour "véritable" ? C'était possible ? Je ne savais pas moi-même ce qu'était l'amour alors pourquoi je me compliquais la vie a essayé de comprendre. Mais c'était du moi tout craché, je détestais ne pas avoir de réponse à mes questions.

Alors que j'étais assise par terre, continuant de décorer le petit sapin que j'avais amené, je me tournais vers toi lorsque j'entendis le son de ta voix, cela m'amusait que tu répondes par une question énigmatique. Pour une fois, cela ne me frustrait pas de pas savoir réellement la réponse. Et ton sourire espiègle me confirma que tu marchais dans mon jeu, ce qui me ravit. Et puis, lorsque tu eus cette boule à neige entre les mains je te surpris à prendre une expression qui n'était pas familière chez toi, du moins je ne l'avais que très rarement vu. Tu avais l'air d'un enfant qui découvrait quelque chose. Bien que je n'aimais pas les enfants, il y avait ce côté enfantin chez toi qui me faisait sourire. Je te trouvais... Craquant ? Non, non mignon. Tu ressemblais aux enfants qui découvrent le monde. Et j'étais assez contente de pouvoir te faire découvrir quelque chose, surtout quand ça t'émerveillait à ce point. Je me disais que l'enfant qui était en toi n'avait pas complètement vécu. Du moins, il n'avait pas eu toute l'attention et l'affection dont il avait "besoin". Je ne savais pas tout de ta vie passée, tu n'en parlais pas vraiment avec moi et je voulais pas que tu sois de mauvaise humeur. Cela semblait ne pas être les meilleurs jours de ta vie. Et ce que j'aimais tout particulièrement, c'était lorsque tu étais parfois comme ça. Lorsque tu décidais de ne pas réellement répondre à ma question que je te posais avec mon regard, je fus tellement frustrée que j'eu un frisson qui parcourut mon corps. Je n'aimais vraiment pas ne pas avoir de réponse à mes questions, c'était trop frustrant pour moi. Mais vu que tu mis le chauffage, je pense que tu avais dû remarquer que je commençais à avoir légèrement froid, je te remerciais intérieurement. Arborant une légère moue, comme si tu étais à moitié pardonné pour cette frustration.

Alors que tu t'étais rapproché de moi, maintenant tu étais assis à mes côtés, je ressentais ta présence et ça me faisait du bien. J'avais envie de me coller à toi en guise de réchauffement supplémentaire, mais rien que ta proximité avec moi me convenait. Je profitais de la chaleur que tu émanais et je me sentais déjà un peu plus calme, mais en même temps ce n'était pas le cas dans ma tête. Tout n'était que contradiction. Je tournais alors mon visage vers le tien, remarquant qu'ils étaient assez proches. Je restais néanmoins calme même avec cette proximité que nos visages avaient. A ta question, je ne savais pas trop quoi répondre. Et pourquoi pas rester assise hein ? J'étais bien assise par terre, et j'avouais avoir la flemme de me lever de nouveau. Mais lorsque tu tendais ta main, je la prenais en me relevant avec grâce après toi. Puis je me décidais à répondre :

- Je ne sais pas, hm. Tu as une idée ? Tu veux manger ou autre ? Demandais-je en guise de réponse à ta question.

Je t'observais entrain de prendre cette guirlande, me demandant dans un premier temps ce que tu allais faire avec. Peut-être que tu allais la mettre dans ton salon ou sur le sapin. Mais je me trompais, je le remarquais alors lorsque je la sentis autour de mon cou, elle était assez douce et agréable comme une caresse ou une vraie écharpe, elle ne me dérangeait pas vraiment. Je posais alors mon regard sur toi, puis sur la guirlande, puis encore sur toi, puis encore sur la guirlande et je finissais par poser mon regard "final" sur toi. Laissant échapper un léger rire cristallin d'entre mes lèvres en mettant mes cheveux en arrière, je faisais semblant de me comporter comme une diva sans le prendre au sérieux.

-  Moi une diva ? Mais je l'ai toujours été voyons. Quoi que avec cette guirlande, on dirait presque une Claudette, tu sais les danseuses qu'avait Claude François... Je pourrais te faire la même chose et te mettre une guirlande autour du cou, je suis sûre tu serais un parfait Claude François ! Bon il te manque le pantalon à paillettes et la coupe, mais sinon tu pourrais...

J'avais dit ça naturellement, me disant que ça faisait plus sapin que Claudette. Mais passons, je plongeais mes mains dans le carton où il y avait encore des guirlandes, j'en prenais une au hasard avant d'exécuter ce que je venais de dire, mettant la guirlande autour de ton cou, je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres en te voyant ainsi. Et puis ton petit rire m'avait, comment dire ? Touchée ? J'étais vraiment contente de t'entendre rire, je savais que ça t'arrivait pas souvent, et j'aimais lorsque tu riais comme ça.

- Là tu vois, on est assortis ! Avais-je lâché avant de faire quelque chose dont je me rendis pas compte tout de suite.

Je venais de passer mes bras autour de ton cou après que j'ai mis la guirlande autour de ce dernier. Oui, je crois que je te tenais dans mes bras. Et je n'avais pas fait directement attention. En fait je m'en étais pas rendue compte. Et quand je m'en suis rendue compte, je m'en fichais, j'étais bien comme ça. Et j'avais voulu le faire précédemment, donc maintenant ça m'était égale en fait, je ne voulais plus réellement me retenir de te prendre dans mes bras. Je me sentais bien comme ça et je pense que ça ne te faisait pas de mal non plus. Je crois que j'avais légèrement oublié les limites, mais c'était rien de mal. Donc je m'autorisais ça. Autant en profiter, non ? Je remontais alors mon regard vers ton visage pour t'observer, avec un sourire affiché sur mes lèvres. C'était vraiment inhabituel ce genre de situation.

- Oh JunMin. Avais-je murmuré sans ciller à un seul moment.

Lady

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Ce message a été posté Dim 11 Jan - 13:31

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Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue. ✎ Un inconnu. C’était ce que Junmin avait l’impression d’être pour lui-même depuis le début de l’après-midi, depuis qu’Ellen avait soudainement perturbé son quotidien. Il ne se reconnaissait plus, il ne semblait plus lui-même. Ses pensées, ses agissements, c’était comme s’il était redevenu l’ancien Junmin. Celui qui n’avait pas connu toute la déception, la colère et la tristesse qui rongeaient chaque jour le cœur du jeune homme. Celui qui n’avait pas promis de rester éloigné de contacts humains trop rapprochés. Celui qui aimait encore la vie pour ce qu’elle était. Celui qui, malgré ce qu’il vivait déjà à l’époque, était heureux avec les quelques personnes pour qui il comptait réellement. Tout poussait à croire qu’en l’espace d’un après-midi, il était redevenu cette personne, plus pure et plus aimante. Il semblait s’autoriser à s’amuser, à aimer de nouveau, à respirer normalement et calmement tout simplement. Le passé paraissait s’être envolé au loin pour laisser place à l’insouciance du moment présent. C’était comme si la seule présence d’Ellen lui faisait tout oublier, jusqu’à sa propre identité. Junmin se questionnait souvent sur le pouvoir que la jeune femme exerçait sur lui, sur quels ensorcellement lui elle lui avait jeté. Il ne comprenait pas ses agissements en présence de la jeune femme, et bien qu’il essayait de les nier et de les cacher du mieux qu’il pouvait, ses pensées et ses actes finissaient toujours par remonter à la surface. Pourquoi était-ce si dur de cacher quelque chose qu’on ne souhaitait pas arriver ? À maintes reprises, Junmin s’était énervé contre lui-même pour avoir baissé sa garde face à certaines personnes, pour s’être autorisé à les aimer sincèrement, sans frontières. Mais il y avait des frontières, partout et pour toujours. Il ne pouvait les dépasser, il n’en avait pas le droit. Ce serait trahir sa parole, son honneur, la seule personne qui n’est jamais réellement compté pour lui. Il était effrayé et pourtant il continuait. Se rapprocher d’Ellen, ou d’une quelconque autre personne lui procurait des frissons de peur, des frissons qui faisaient trembler son être tout entier tellement ce sentiment était fort. Et malgré ça, il continuait de se rapprocher d’Ellen, petit à petit, même si les gestes plus amicaux et proches que d’autres ne se remarquent pas au premier coup d’œil. Il continuait et ne se soucier pas de la suite, bien qu’il sentait dans son cœur que cela n’apporterait que le chaos, la culpabilité, la souffrance, la destruction à l’intérieur de lui, et surement autour de lui également. Il ne devait pas se rapprocher d’elle pour leurs propres biens, et pourtant il ne pouvait s’en empêcher. En quoi était-ce si difficile de respecter les barrières qu’eux deux ont posé ?

Alors qu’il tenait la main d’Ellen dans sa main pour l’aider à se relever, celle-ci évoqua l’idée de manger. La nuit n’allait pas tarder à arriver, et la jeune femme restait là. Junmin ne pouvait éviter le repas. La plupart du temps, seul dans son appartement, il n’avalait rien le soir. La nourriture pesait trop sur son estomac et rendait son sommeil encore plus compliqué qu’il ne l’était déjà, amenant la plupart du temps à des nuits blanches. Mais ce soir, il serait contraint à partager un repas avec Ellen. L’acte en lui-même ne le dérangeait pas, et il hocha la tête en signe d’affirmation à la question de la jeune brune. « J’irai commander une pizza tout à l’heure. » Et à l’évocation de ce plat délicieusement bon, donnant ainsi l’eau à la bouche au jeune homme, il se dit que peut-être il mangerait ce soir. Ce serait une des rares exceptions où il se permettrait de se nourrir le soir. Ellen était là afin qu’il dorme mieux, alors il n’y avait aucun risque qu’il passe une nuit blanche, du moins essayait-il de se convaincre.

Il observait la jeune femme devant lui, alors qu’elle balançait ses cheveux en arrière d’un mouvement gracieux, attirant toute l’attention de Junmin si ce n’était déjà fait. « Moi une diva ? Je l’ai toujours été de toute façon. » Il ne pouvait être plus d’accord. La jeune brune était une vraie célébrité, bien qu’elle n’était pas encore connue du monde entier. Elle avait ça dans le sang et elle comptait bien le devenir réellement. Et d’un côté, Junmin ne souhaitait pas que des millions de personnes puissent s’intéresser à Ellen. Il savait que c’était ce que voulait la jeune femme, mais au fond il avait envie de lui dire à quel point c’était une mauvaise idée. Les regards seraient braqués sur elle, tout feu allumé, et alors là elle serait réellement une diva aux yeux du monde entier. « Bon il te manque le pantalon à paillettes et la coupe, mais sinon tu pourrais… » Junmin n’avait pas écouté la suite des paroles qu’Ellen débitait avec un sourire aux lèvres. Il n’était revenu à lui que lorsqu’elle avait prononcé ces mots, et c’était avec un regard étonné et rempli d’incompréhension qu’il la regardait. Et pourquoi pas se déguiser en lutin vert et rouge et aller faire la tournée des cheminées pour distribuer des cadeaux aux enfants, tant qu’on y est. Junmin soupira, ne comprenant pas le délire de la jeune femme. Un pantalon à paillettes. Heureusement qu’il n’y en avait pas dans les parages, sinon Dieu seul sait si en aurait survécu ou non, bien que la réponse serait orientée vers la deuxième option. Mais cette idée farfelue sortant de la bouche d’Ellen, et la guirlande qu’elle passa autour de son cou lui fit émettre un rire quelque peu étouffé dans sa gorge. Il ne se rendit en premier lieu pas compte de son geste, mais lorsqu’il fut conscient de ce qu’il venait de faire, il faillit s’étouffer. Depuis combien de temps n’avait-il pas rit de la sorte ? Il ne savait pas, mais cela faisait un bien de se laisser aller à cette expression de temps à autres. Il se sentait encore plus apaisé.

Cependant, tout son cœur se tendit au contact de la jeune femme. Elle venait de passer son bras autour des épaules de Junmin, c’était presque comme si elle l’enlaçait. Ellen et Junmin avaient cette relation plus ou moins proche. En public, ils n’osaient pas trop paraître proche physiquement et pourtant, certaines nuits il arrivait qu’ils aient des rapports sexuels, plus ou moins intimes. Alors pourquoi cette soudaine proximité et ce contact physique gênait Junmin ? Il ne devrait pas s’en faire, ce n’était pas la première fois qu’ils étaient proches ainsi, mais il se sentait bizarre. Comme si son corps ne réagissait pas comme il devrait, comme s’il avait une maladie qui lui tordait les entrailles et le brûlait de l’intérieur. Il ne prit pas la peine de répondre à Ellen, tout deux savaient qu’avec ces guirlandes, ils l’étaient, assortis. Mais étaient-ils vraiment assortis, même sans ses guirlandes ? Beaucoup de personnes les qualifiaient de couple car ils étaient souvent ensemble et la nature de leur relation était inconnue. Mais était-ce vrai qu’ils ressemblaient à un couple ? S’accordaient-ils tant que ça ou n’était-ce qu’une illusion ?

Ils étaient tous les deux face à face, au beau milieu du salon de Junmin rempli par des décorations de Noël. Ellen avait ses bras autour du cou de Junmin, et elle lui souriait. Junmin ne pouvait s’empêcher d’observer ce sourire si doux. Il avait l’impression que ce sourire était unique, qu’il lui était réservé, à lui seul et à personne d’autre. Du moins, il espérait que ce soit le cas. Son esprit était vide, il ne pensait à rien d’autre si ce n’était la jeune femme en face de lui. Il en oubliait sa promesse qui tracé le cours de sa vie, il en oubliait les limites fixées qui définissaient leur relation, il en oubliait sa propre identité. Alors qu’il était encore en train de fixer le sourire angélique d’Ellen, il sentit son fin visage se rapprocher du sien, toujours en souriant. Il pouvait sentir le souffle de la jeune brune se répercuter sur sa peau, lui procurant des milliers de frissons. Il pencha un peu son visage en avant également, et ses lèvres vinrent se déposer doucement sur celles de la jeune femme. Elles étaient douces et tellement agréables à toucher. Il resta pendant de longues secondes comme ça, mouvant légèrement ses lèvres contre celles d’Ellen. Son geste lui procurait des frissons sur tout le corps, et il se sentait envahi d’une chaleur apaisante.

Il recula sa tête, et ce ne fut qu’en plongeant son regard dans celui d’Ellen qu’il se rendit compte de ce qu’il venait de faire. Il ne comprenait pas son geste, pourquoi l’avait-il embrassé soudainement ? Ce n’était pas comme s’il s’agissait de leur première fois, mais Junmin ne parvenait à trouver aucune explication à son geste et cela le frustrait complétement. Il détourna le regard des yeux d’Ellen. Il ne supportait pas la regarder. La gêne envahissait son corps. Il se frotta la nuque tout en bafouillant. « Je- Je vais commander les… la pizza. » Et sans demander son reste il se réfugia dans la cuisine, loin de la présence et du regard d’Ellen dont il était plutôt effrayé. Mais de quoi avait-il peur ? Il savait que ce geste ne dérangeait pas en soi la jeune femme. Alors c’était lui que cela dérangeait ? Il ne comprenait plus rien, comme c’était souvent le cas au cours de cette journée. Il se sentait extrêmement honteux. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Ce mot résonnait dans la tête de Junmin. Il voulait des explications mais n’arrivait pas à en trouver. Qu’était-il en train de passer, bon sang ? Il tapa du poing sur le plan de travail, et sa voix rauque sorti de sa gorge pour exprimer sa colère, sa gêne mais surtout son incompréhension. « Pourquoi il faut que je sois gêné d’mon geste ! » Il s’agrippa les cheveux, se les arrachant presque. Il marchait rapidement, faisant des aller-retour dans la cuisine. Ses yeux étaient fortement fermés et sa mâchoire était tendue au maximum. « Bon sang » jura-t-il, ne contrôlant à peine sa voix qui s’entendit surement dans le reste de l’appartement.

En sentant une présence approcher derrière lui, il lâcha ses cheveux et posa ses mains sur le plan de travail, n’osant pas se retourner face à la personne qui le perturbait grandement. Il réfléchis rapidement, essayant de trouver quelque chose à dire pour qu’elle ne lui fasse aucun commentaire sur les dernières minutes qu’ils venaient de passer. Et la seule chose qu’il trouva à dire fut « Tu veux de la salade avec la pizza ? » Et sans attendre la réponse d’Ellen, il prit la salade qui se trouvait dans son frigo et commença à la rincer à l’eau froide, toujours dos à la jeune femme.

Emi Burton

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Ce message a été posté Lun 12 Jan - 23:28

Surprise for youOh JunMin & Stevens Ellen

La phrase de JunMin éveilla en moi un profond sentiment de bien être. Une pizza. Cela devait être l'un des plats que je pouvais manger sans difficulté, de la pizza. Cela me donnait l'eau à la bouche en pensant d'avance au disque de pâte recouvert de sauce tomate et diverses autres ingrédients pour rendre une pizza tout ce qu'il y a de plus bon et appétissant. Tu me connaissais plutôt bien niveau alimentaire ou même à d'autres niveaux, je ne pouvais que l'avouer. Avec le temps tu avais dû apprendre à me cerner.. Je me réjouissais donc d'avance en patientant à partir de maintenant. Et puis, je me mis à penser qu'après le repas on irait sûrement faire autre chose, et cette pensée partit assez rapidement de ma tête pour laisser place à l'autre ; qui trônait dans le fond de mon cerveau comme une reine sur son trône. Cela me donna des frissons rien que d'y repenser, je m'imaginais une nouvelle fois dans un de tes tee-shirt qui serait bien trop grand pour ma personne et qui m'arriverait de ce fait au dessus de mes genoux. Je secouais alors légèrement la tête comme pour m'ôter cette idée de la tête de manière permanente, comme si elle allait me sortir de la tête juste en faisant ça. Je poussais alors loin dans mon inconscient cette idée qui me rendait toute drôle, c'était différent de d'habitude. J'hochais alors la tête lorsque je revins à mes esprits comme pour approuver ton choix par rapport à la pizza. Même si c'était plus une affirmation, qu'une question. De toute façon, je n'aurai pas bronché même si tu m'avais proposée autre chose que j'aurai moins aimé ou plus, cela m'aurait satisfaite parce que tu aurais été avec moi et que tu aurais mangé au moins aujourd'hui. Je savais que tu mangeais pas tout le temps et qu'il t'arrivait de sauter des repas. Si j'avais été ta mère, je t'aurai séquestré à la maison afin de te faire manger correctement, quitte à ce que tu deviennes légèrement obèse. Et je me mis soudainement à penser que si j'avais été ta petite amie, j'aurai fait tout mon possible pour te rendre heureux et combler le vide que tu avais en toi. << Attend, attend. Quoi, qu'est ce que je viens de me dire ? A quoi je viens de penser ? >> Me disais-je intérieurement en restant sous le choc de manière intérieure, je ne revenais pas ce à quoi je venais de penser. Je ne revenais pas de moi-même, je ne pensais pas que c'était possible que j'émette cette hypothèse dans ma vie, et avec toi. Je me donnais alors une légère claque mentale pour me remettre les idées en place.

Mes bras toujours entrain d'encadrer tes épaules de sorte à ce que je puisse t'enlacer, je n'attendais pas quelque chose en retour, que ce soit tes bras autour de ma taille ou autre chose. Je savais que tu n'étais pas réellement tactile, et moi non plus je ne l'étais pas. Du moins, d'habitude. Mais pour cette fois, je me laissais légèrement aller. Je battais légèrement des paupières en gardant mon regard posé sur ton visage, pensive. Je me rappelais d'une rumeur en particulier qui avait été pour nous. Pas seulement pour moi. Cela nous concernait tous les deux de près, de très près. Du moins, ce n'était pas réellement une rumeur mais plus, une constatation. On m'avait dit que j'étais l'une des seules filles qui était aussi proches de JunMin, que j'avais beaucoup plus d'importance à ses yeux que je pouvais le croire. Et que finalement, on finirait ensemble. On était en quelque sorte "destinés" car il n'y avait que nous qui avions cette relation. Mais je l'avouais, je ne comprenais pas vraiment cette rumeur, encore aujourd'hui. Elle me semblait tirée par les cheveux. Je savais que JunMin était proche d'autres personnes, même si elles ne couraient pas les rues. Je me surpris entrain de me mordre la lèvre inférieure en pensant que d'autres personnes pouvaient être proches de ce dernier. Je ne compris pas réellement ma réaction sur le moment. De la jalousie ? Non, JunMin faisait ce qu'il voulait de sa vie, je n'avais pas mon mot à dire. J'appréciais notre relation. Mais qu'est ce qui me dérangeait alors dans le fait qu'il soit proche de quelqu'un d'autre ? Cela me faisait bouillir la tête, je sentais mes doigts se crisper sans raison apparente et je mordais davantage ma lèvre inférieure avant de la relâcher. Comme si j'avais eu une illumination sur cette question. Ma tête commençait à me faire horriblement mal comme si toutes les questions que je me pose remontait à la surface, la barrière que je m'étais faite ayant cédé.

Cette ambiance hivernale et cocooning me donnait encore plus envie de me rapprocher de toi, de me fondre en toi et ne plus jamais me séparer de toi. Je me sentais comme guimauve en ce moment, j'avais l'impression d'avoir sommeil et que ta seule présence m'aidait à m'apaiser. Mon mal de tête se dissipait alors peu à peu laissant place à la douceur de ton pull que je sentais sur mon ventre exposé à l'air libre vu que j'avais décidé de mettre un crop top. Je remarquais quelque chose qui n'étais pas là tout à l'heure.  Je sentais les lèvres de JunMin contre les miennes mais je ne bronchais pas, je ne me rendis pas tout de suite compte de ce geste. J'étais même plutôt dans un sentiment de béatitude ? Je pensais que l'on avait toujours la même position depuis tout à l'heure, en fait je ne sentais pas tes lèvres contre les miennes. Elles n'étaient que légèreté et sensualité, et elles avaient l'air de se coller plutôt bien aux miennes. Je plissais les yeux en laissant ce sentiment de bien être envahir mon corps, jusqu'à ce que je comprenne ce qu'il se passait. Je ne rêvais pas, mes lèvres étaient contre les tiennes. Bien que ce ne soit pas la première fois que cela nous arrive, j'eus un léger sentiment d'incompréhension. Pourquoi faisais-tu ça maintenant ? A cet instant, toute loi de la logique était cassée, je ne comprenais plus rien. A mon sens, plus rien n'était logique. Quelque chose s'était rompue en moi, mais quoi ? Je n'en avais aucune idée, mais cela ne fit pas mal de manière directe. Je plissais les yeux alors que je sentais tes lèvres se mouvoir contre les miennes. Cette sensation était nouvelle, agréable. Je ne savais pas comment la qualifier mais je n'étais pas mécontente de ressentir cela. C'était bénéfique à ma personne, semblait-il. Tout ce que je voulais c'est que cela ne s'arrête pas. Les yeux mi-clos, je laissais légèrement mes lèvres imitées les tiennes en un mouvement contre les lippes en guise de réponse à ton baiser. Et lorsque tu reculas ton visage, mes yeux mi-clos s'ouvrirent un tout petit peu, comme si je venais de revenir à la réalité et que ce baiser n'était qu'un rêve. Je n'allais pas ne pas répondre à ton baiser alors que je le faisais d'habitude dans d'autres circonstances. Oui, c'était d'autres circonstances. La brunette que j'étais eu un déclic, qu'est ce qu'on venait de faire ? Cela avait été comme différent de d'habitude, mais pourquoi ? On l'avait déjà fait. << Oui, mais pas de cette manière, Ellen. >> Me disait ma conscience, comme pour me balancer la vérité en pleine figure. Ce sentiment de bien être que j'avais ressenti quelques minutes plus tôt c'était transformé en confusion totale. Je tentais de capter ton regard avec le mien pour essayer de savoir dans quel état tu étais, mais tu détournais ce dernier et tu bafouillais quelque chose que je ne compris pas tout de suite.

- Je- Je vais commander les… la pizza.

Ah oui, la pizza. Cela faisait la deuxième fois que tu bafouillais en ma présence. Et cela ne t'arrivait, jamais ? Pourquoi tout d'un coup tu t'étais mis à bafouiller après ce geste que l'on avait déjà fait sans franchir les limites. Les limites ? C'était quoi ces fameuses limites qu'on s'était fixés ? Sûrement ne pas tomber amoureux. Et c'est à ce moment que j'eus sûrement le plus gros déclic de ma vie. << JunMin est gêné parce qu'il pense avoir franchi les limites qu'on s'est fixés ?.. Il est.... >> Même dans ma tête je n'arrivais pas prononcer ce mot si simple et pourtant si étrange pour moi. Non, il devait y avoir une autre raison. << Non non, il ne peut pas m'aimer à ce point. Je lui ferai du mal, il peut pas, il a pas le droit de faire ça. Et.. Moi non plus. Me disais-je intérieurement en avalant ma salive. Pourquoi ce moi non plus s'était glissé dans ma pensée ? C'est vrai, je n'avais pas le droit d'aimer JunMin de manière inconditionnelle, c'était impensable. Je restais là encore quelques minutes seule dans le salon, et je remarquais enfin que tu avais disparu. Je me décidais alors de te retrouver, même si on était chez toi. Il devait être assez simple de te retrouver.

Je te retrouvais ainsi dans la cuisine, j'avais entendu que tu venais de jurer pour une raison que j'ignorais. Du moins, je me doutais ce pourquoi tu poussais ce juron, mais je ne préférais pas m'avancer. Je pénétrais alors dans la cuisine, je penchais la tête sur le côté en te voyant de dos. Je compris qu'il y avait quelque chose qui clochait lorsque tu t'adressas à moi sans prendre la peine de te retourner, c'est comme si tu m'évitais et que tu me fuyais parce que tu avais peur de mon simple regard. Cela commençait à me laisser perplexe, et avant que je n'ai le temps de prononcer une seule phrase, tu me demandas si je voulais de la salade, à peine j’acquiesce que tu allas chercher cet aliment vert. Je continuais de te suivre du regard avant que je me décide que je devais te changer un peu car tu étais devenu soudainement distant. Et je n'aimais pas réellement ça, j'avais l'impression qu'une fissure s'était créée et qu'elle nous séparait, ou que tu mettais une barrière entre toi et moi. Je voulais la casser, maintenant. Je ne supportais pas d'être aussi loin et en même temps aussi proche de toi. Je m'avançais alors vers toi, portant mes mains jusqu'à ton visage, je prenais ce dernier en le tournant afin que tu puisses me regarder. Je laissais mon regard se planter dans le tien pour que tu comprennes ce que j'étais sur le point de dire.

- Regarde moi JunMin. Je sais pas ce que je vais sortir là maintenant mais dis toi que ses paroles viennent de quelque chose en moi que je ne connais pas. Avais-je commencé avant de continuer sans te laisser le temps de m'interrompre. J'ai l'impression d'être dans un rêve éveillé, s'il te plait, ne me réveille jamais si c'est vraiment un rêve car je crois qu'il a pris une énorme place dans ma réalité si floue. J'ai besoin de toi, crois moi, alors me laisse pas maintenant. Merci de me rendre aussi... Bien ?

Ce que je venais de dire, je n'y avais pas réfléchi et je m'étais étonnée à dire ça. Il fallait que je sorte quelque chose d'autre maintenant. Je retirai alors mes mains de ton visage, te laissant assimiler les dernières informations que je venais de te donner, je laissais un léger sourire se dessiner sur mes lèvres avant de rajouter.

- Si ça te dérange pas, je vais aller chercher mon futur pyjama, du moins si tu n'as rien à me dire. Et je te laisse faire la salade.

Je me tournais alors afin de ne pas te rentrer dedans lors de mon chemin, je commençais à marcher pour m'éloigner de toi. Et je me mis soudain à penser à ce que je venais de dire. Un rêve ? Mon inconscient n'aurait pas pu inventé ça, c'était bien la réalité. Plongée dans mes pensées, je ne remarquais pas ce qui se passait autour de moi, je ne savais pas où j'étais mais je savais que j'étais dans une pièce de l'appartement de JunMin. Mais laquelle ? Je n'en avais aucune idée, et je n'en avais pas conscience.

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Ce message a été posté Mar 20 Jan - 19:30

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Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue. ✎ Être amoureux. Ce sentiment qui fait bondir de joie les jeunes filles et qui rend les jeunes hommes plus galants et serviables. Ce sentiment qui s'empare de votre être tout entier, qui vous contrôle comme si nous n'étiez plus qu'un simple robot qui obéit aux ordres. Ce sentiment si simple et humain, et pourtant si compliqué et démoniaque. Être amoureux, Junmin ne savait pas ce que cela signifiait. On lui avait une fois affirmé que l'on ressentait des sensations indéfinissables dans le ventre, comme si des papillons s'y étaient logés. On devenait plus angoissé, et on anticipait d'avantage la réaction de l'autre. On avait peur de mal faire, peur de décevoir l'autre. Lorsqu'on est amoureux, lu avait-on dit, on pense à l'autre avant de penser à nous, on le fait passer en premier, on ferait tout pour lui. Sur le moment, Junmin avait trouvé cela complétement ridicule de ressentir autant d'amour pour une personne, de vouloir autant le bonheur de quelqu'un par-delà son propre bonheur. Il trouvait cela absurde de vouloir protéger quelqu'un au péril de sa vie. Il n'avait jamais ressenti ce bonheur intense d'être avec quelqu'un, de lui appartenir corps et âme. Il ne l'avait jamais ressenti, et ne voulait jamais le ressentir. De nature méfiante, il se méfiait encore plus des sentiments de joie et de bonheur. Pourquoi ? Car ils n'apportent que souffrance et destruction une fois que la bulle éclate. Le peu de véritable bonheur qu'il avait vécu avec une personne s'était transformé en cauchemar à la disparition de ce dernier, et son absence consumait peu à peu Junmin de l'intérieur. Il ne s'agit pas d'amour, aucune sentiment amoureux lié les deux jeunes hommes et pourtant la séparation avait été si forte qu'il crut en mourir lui aussi. Alors si l'amour était un sentiment encore plus fort que ça, il ne voulait pas le ressentir, au risque de finir ses jours seul, sans personne à ses côtés. Cela lui importait peu tant qu'il ne souffrait et qu'il ne faisait pas souffrir les personnes auxquelles il tenait, ne serait-ce qu'un petit peu. Il s'en fichait bien de connaître le grand amour qui fait rêver chaque personne sur cette terre, dit-on. Mais tout ça, c'était le sentiment, ce que l'on ressent lorsqu'on est amoureux d'une personne. Mais que fait-on, quels gestes nous guident lorsque cet émotion s'empare de nous ? Peut-on être amoureux sans le ressentir par des papillons dans le ventre ? Junmin savait qu'il n'était pas amoureux. D'abord, il ne pouvait pas l'être, psychologiquement il ne pouvait pas. Il n'arrivait déjà pas à gérer les quelques amitiés qu'il entretenait, déjà bien trop nombreuses à son goût. Alors endurer une relation amoureuse, ou juste un sentiment naissant au fond de son cœur, le tuerait à coup sûr, après l'avoir torturé et brûlé intérieurement de toute part. Junmin ne pouvait pas être amoureux, puisqu'il n'en avait pas le droit. La promesse qu'il s'était fait, à lui et à son meilleur ami, l'en empêchait. Il avait déjà l'impression de le trahir avec les quelques personnes en qui il plaçait un minimum de confiance, et avec qui il se permettait des contacts physiques inappropriés. Il le trahissait et il savait pertinemment et aveuglement que c’était la raison de ses insomnies. Ce châtiment, de le voir sans cesse la nuit, le visage complètement déformé et des filets de sang coulant de ses yeux et de sa bouche, était déjà beaucoup trop pour Junmin qui avait de plus en plus de mal à le supporter. Alors il n’osait pas imaginer son châtiment s’il devenait amoureux, s’il osait seulement y penser. Être amoureux, ce serait signer son arrêt de mort.

Ellen. Qu’en était-il de cette jeune femme qui faisait tourner la tête de Junmin ? Il n’en savait rien. De nombreuses fois, il n’avait pas la réponse aux questions qu’il se posait, mais celle-là restait l’une des plus dures à résoudre. Qu’étaient-ils l’un pour l’autre ? Ils n’avaient jamais défini de relation fixe, s’imposant uniquement des barrières, des limites pour ne pas aller trop loin et le regretter par la suite. Junmin avait ses raisons aux limites, Ellen avait les siennes, et jamais ils n’avaient demandé à savoir celles de l’autre. Avoir ces limites sur lesquelles ils étaient d’accord leur était suffisant. Et pourtant leur semblant de relation semblait quand même s’effondrer. Peut-être auraient-ils dû définir dans quel type de relation ils s’engageaient ? Peut-être qu’en acceptant être dans une relation amicale voire plus, cela leur aurait éviter de franchir les limites. J'ai franchi les limites. Junmin tapa du poing sur le plan de travail. Et d’abord, qu’elles étaient ces fameuses limites ? De ne pas tomber amoureux ? Junmin ne l’était pas. Il en était persuadé. Il voulait en être persuadé. Mais comment savoir lorsqu’on est amoureux d’une personne si ce sentiment est si indescriptible que ça ? Il n’avait fait que l’embrasser, comme il lui arrivait de faire durant leurs ébats sexuels. Rien ne pouvait paraître plus normal, plus humain. Et pourtant, pour quelles raisons continuait-il d’être gêné de son geste ? Il n’avait pas su se contrôler, il s’était rapproché d’Ellen d’un peu trop près comme il en rêvait depuis quelques jours, et cette envie avait échappé à tout contrôle de sa part. Il s’était laissé faire, ayant enfin la situation propice à porter de main. Il s’était penché au dessus d’elle pour venir poser ses lèvres sur les siennes qui semblaient ne demander que lui. En repensant à la scène, il jura.

Alors qu’il était en train de s’affairer à calmer ses esprits, il sentit Ellen entrer dans la cuisine. Sa présence et son regard lui brûlaient le dos, il pouvait sentir ses yeux noirs observer ses moindres faits et gestes, et la savoir derrière lui le fit quelque peu trembler. Lorsqu’il ouvrit la bouche, il failli se mettre une baffe. De la salade. Tu pouvais pas trouver mieux Jun, t’es tellement con. Et la-dite salade fut rapidement préparée. Les gestes rapides et tremblants de Junmin n’étaient dû qu’au stress que les évènements passés et la jeune femme occasionnaient chez lui. Et ce stress sembla disparaître l’espace d’un instant, lorsqu’il sentit les deux mains douces d’Ellen venir encadrer son visage pour qu’il la regarde enfin. Elle aussi semblait perturbée par les évènements, et Junmin commençait à s’en vouloir un peu, et à avoir peur. Allait-elle lui dire qu’elle ne voulait plus le revoir car il avait franchi les limites ? Junmin voulait fermer les yeux, s’échapper de cet endroit et tout recommencer, ne pas faire de bêtises comme il venait de faire. Mais son geste était-il vraiment une bêtise ? Il avait aimé. Il avait beau se sentir affreux et honteux, il ne pouvait cacher le fait qu’il avait aimé l’embrasser comme ça, et il avait aimé qu’elle lui rende son baiser. Mais aimer rimait avec péché dans l’esprit de Junmin.

Le bout de salade resté coincé dans sa main était tombé sur la planche sous la surprise de Junmin. Son regard était plongé dans celui d’Ellen, il buvait ses paroles comme si elles étaient la seule bouffée d’air sur terre. Junmin ne savait pas s’il avait bien entendu, si tout ça n’était qu’un rêve. Un rêve comme elle l’avait évoqué, un rêve dont on ne voulait pas en sortir. Un rêve où ils étaient tout les deux, ensemble, sans aucunes limites, sans aucunes restrictions. Un rêve où ils étaient ce qu’ils voulaient être. La phrase d’Ellen résonnait dan sa tête, son regard s’était perdu en face de lui, son corps ne réagissait pas. Il ne remarquait même pas qu’Ellen était partie, il sentait juste un faible courant d’air froid sur ses joues, là où les mains douces de la jeune femme avaient trouvé leur place quelques minutes auparavant. « J'ai besoin de toi, crois moi, alors me laisse pas maintenant. » Il y pensait, encore et encore. Cette voix qui lui répétait sans arrêt cette phrase ne le laissait pas tranquille. Ellen avait besoin de Junmin. Quant à lui ? Ce sentiment de besoin était-il réciproque ? Junmin savait qu’il avait besoin de la présence de quelques personnes dans sa vie pour pouvoir réussir à survivre parmi ce monde et ses démons. Mais avait-il besoin d’Ellen ? Il n’en savait rien. Il n’avait jamais manqué de la présence de la jeune femme, il l’avait le plus souvent à ses côtés, alors il ne savait pas si elle lui était indispensable ou non. Ellen ne voulait pas que Junmin la laisse. La laisser ? Junmin n’y avait jamais pensé, il avait même eu peur que c’était elle qui allait partir sans se retourner. Junmin n’imaginait pas laisser partir Ellen, il tenait à elle. Il avait peur d’être sans elle pendant une trop longue période. Alors au final, il avait donc besoin d’elle aussi ?

Les pensées de Junmin se mélangeaient et devenaient complétement floues dans sa tête, au point de le faire souffrir. Et la souffrance lui fit rendre compte de l’absence d’Ellen en face de lui. Il se retourna complétement face à la cuisine vide, regardant autour de lui pour savoir où était passé la jeune femme. Dans sa surprise, il n’avait pas entendu ce qu’elle lui avait annoncé après. Il amorça un pas, se demandant s’il devait aller à sa recherche. Peut-être était-elle juste allé aux toilettes, ou alors elle était partie, ne supportant pas l’ambiance qui régnait dans l’appartement. Il sortir de la cuisine, s’appuyant au pan de la porte. Il n’arrivait pas à tenir debout par ses propres moyens, ses membres étaient encore tout tremblants, ses jambes étaient prêtes à le lâcher à n’importe quel moment. Tout en gardant sa main contre le mur, il avança à travers son appartement, regardant dans le hall d’entrée, puis dans le salon, si elle ne s’y trouvait pas. Son regard fut attiré par la porte de sa chambre, ouverte. Il ne la laissait jamais ouverte, il ne supportait pas que quelqu’un puisse venir, ni même voir, sa chambre, son espace personnel. Ellen l’avait déjà vu, mais ce n’était que pour une nuit où elle n’avait que faire de l’environnement autour d’elle. Il s’y précipita tout en titubant un peu sous la faiblesse de ses jambes, mais s’arrêta net lorsqu’il vit la jeune femme de dos. Elle avait ouvert la porte de sa chambre et y était rentré sans en demander la permission à Junmin. Et pourtant, il n’était pas autant en colère que si ça avait été son cousin ou une autre personne. Peut-être parce qu’il s’agissait d’Ellen, justement.

La jeune femme ne semblait amorcer aucun mouvement, comme si elle s’était figée. Junmin approcha doucement d’elle, et avança son bras vers ses épaules pour l’enlacer contre lui. Mais avant qu’il ne parvienne à toucher son épaule, il retira son geste et se dirigea vers son placard, d’où il en sortit un tee-shirt noir et le tendit à Ellen, sans la regarder. Il n’osait pas lever ses yeux sur elle, de peur de ne pas pouvoir contrôler son corps. « Tiens, ça devrait t’aller. » Il avait retrouvé son ton ordinaire, vide et sans émotion apparente. Mais au fond de lui, il était effrayé. Ils allaient passé la nuit ensemble, qui c’est ce qu’il allait arriver entre les deux. Avec les précédents évènements, arriverait-il à dormir calmement, ou serait-il encore plus perturbé que d’habitude ? Il se mordait la lèvre, anticipant la suite de la soirée.

Emi Burton

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Ce message a été posté Mar 20 Jan - 21:05

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Lorsqu'on est une personne normale, on sait parfaitement ce que c'est l'amour, ce sentiment amoureux qui vous plonge dans un état de béatitude semblable au bonheur. Mais moi, je ne connaissais pas ce sentiment, être amoureuse ? Cela ne m'était jamais arrivée. Je ne savais pas ce qu'on ressentait. C'était simple, j'avais l'impression être une inconnue dans une équation de l'amour, je ne comprenais pas les couples qui m'entouraient, comment avaient-ils su ? Aucun idée. C'était bien trop compliqué pour moi, et pourtant, c'était simple, paraissait-il. Ah indécision quand tu nous tiens. Et si en réalité j'étais amoureuse sans m'en rendre compte ? Non, impossible. Je m'en serai sûrement rendue compte. Si j'avais été amoureuse de JunMin, je l'aurai ressenti, je lui aurai dit. Mais, il n'en était rien, du moins à ce que je pensais. Ressenti ? Baliverne, je ne savais même pas ce que c'était l'amour. Comment voulais-je savoir ce que je ressentais à son égard ? Des fois je me trouvais incroyablement idiote, enfin juste avec ce genre de sujet. Ce sujet que je maîtrisais pas du tout. Si l'amour était une matière, j'aurai presque tout le temps 0 pointé à chaque contrôle. Matière que je ne comprendrais pas, je m'estimais heureuse que nous ayons pas ce genre de choses en guise de cours. J'aurai sûrement fait une syncope ou j'aurai voulu changé de pays. Puis je me mis à penser à ce que voulait dire nos limites avec JunMin, ce qu'était notre relation. Nous étions proches sans pour autant l'être, mais je savais que j'appréciais ta présence. Même moi je le savais et je ne pouvais pas le nier. Si seulement la vie était un rêve, tout serait plus simple. Je me laisserai sûrement faire, je laisserai mon corps faire. Je saurai sûrement si j'étais amoureuse ou non. Quoi que, je pense que j'étais capable de ne pas le savoir, même dans le monde des rêves. Et est ce que je serai heureuse dans ce monde du rêve, n'allait il pas se transformer en cauchemar ? C'était possible, le rêve pouvait passer de rêve parfait à cauchemar horrible. Rien qu'imaginer mon pire cauchemar, cela me fit frissonner.

La scène du baiser avec JunMin tournait en boucle dans ma tête, comme si mon cerveau voulait me faire passer un message ou qu'il voulait me montrer cette scène indéfiniment.  Mais pour me faire comprendre quoi ? Que j'adorais ça, lorsque JunMin m'embrassait, et je voulais qu'il recommence ? Pensais-je d'un air presque énervé, j'écarquillais presque les yeux lorsque je compris ce à quoi je venais de penser. JunMin, m'embrasser encore comme ça ? Sans ébat sexuel, juste pour l'embrasser parce que je voulais ressentir cette sensation me parcourir de nouveau ? << Mais bordel, à quoi je pense là ? >> Je secouais la tête en essayant de chasser ce souvenir, mais il était impossible que je fasse ça, elle restait comme encrée dans ma tête. Je soupirais, décidant de renoncer à l'enlever de ma tête, j'allais devoir faire avec, jusqu'à ce que mon cerveau daigne arrêter de me jouer des tours. Je me surpris entrain de toucher mes lèvres encore marquées par ton baiser avec mon index, comme si je pouvais le sentir encore. Comme si je pouvais encore sentir tes lèvres contre les miennes. Encore. Mais ceci n'était pas vrai. Alors, lorsqu'on goûte à quelque chose d'extraordinaire, de fabuleux, est ce qu'on a plus que ça en tête après ? On en voulait plus, on en voulait encore ? Pour moi, à cet instant, je crois que je ne voulais qu'une chose c'est ressentir les lèvres de JunMin encore une fois contre les miennes. Et je sentis une douleur me parcourir à cette pensée mon coeur me serrait. Mais en même temps, en repensant à ce baiser, je me sentais bien. Tout en contradiction, maintenant j'étais dans ta chambre. Je ne m'étais même pas rendue compte que j'étais là. Je restais immobile pendant un long moment, oubliant carrément le but de ma venue dans cette pièce. Je voulais prendre un de tes tee-shirt. Et puis je me rendis compte que je n'avais même pas demandé ta permission pour rentrer dans ta chambre. Je savais que tu n'aimais pas lorsqu'on pénétrait dans ta chambre sans ton accord. J'avalais ma salive, prête à rebrousser chemin, j'allais sortir de ta chambre. Mais aucun membre de mon corps ne répondait à l'appel. Et soudain, je sentis une présence derrière moi, je sentis ta présence. Je tournais alors mon regard vers toi, comme si au moins une partie de mon corps reprenait vie. Je m'attendais au pire, tu m'avais découverte dans ta chambre sans ta permission, je m'attendais à ce que tu t'énerves contre moi, que tu fasses quelque chose pour me faire comprendre que je ne devrais jamais recommencé ça. J'en eus des frissons en me demandant ce que tu pourrais me faire. Je fermais alors les yeux en attendant que quelque chose se passe. Mais rien. Aucune élévation de voix. Rien. Je rouvrais alors les yeux en te cherchant du regard, je te trouvais bien vite. Calme, tu étais allé chercher un tee-shirt pour moi dans ton placard. Je te regardais avec étonnement. Tu aurais dû me dire quelque chose, mais tu ne me dis rien. Je penchais la tête sur le côté, ne comprenant pas la situation. J'aurai très bien pu m'attendre à ce que tu m'engueules, à tout. Mais pas à ça, on aurait dit que c'était normal que je pénètre ainsi dans ta chambre. Comme si je n'avais pas besoin de ta permission, j'avais ce droit, ce privilège. Même ton propre cousin tu aurais pu le foutre en dehors de ta chambre pour avoir osé faire ce que je venais de faire.

Je revins à la réalité lorsque tu me tendis ton tee-shirt noir. Je l'avais déjà vu ce tee-shirt, c'était l'un de mes préférés, j'adorais le voir porté sur toi. J'avais envie de me glisser dedans aussitôt que tu me le tendais. Je venais donc le prendre d'une main, j'avais frôlé ta main, et seul ce contact avait réussi à me donner un frisson dans ma colonne vertébrale. Mon dieu, que j'étais apeurée, que j'avais besoin de quelque chose pour me calmer en ce moment même. Quelque chose me démangeait, quelque chose voulait que je sois contre toi, car c'était là que je me sentais bien. Dans tes bras, à tes côtés. Peu importait, mais ma tête me soufflait une idée depuis tout à l'heure, mes yeux ne cessaient de fixer ton visage, puis tes lèvres, encore et encore. Comme si cela ne suffisait pas, des petites voix me chuchotait que j'allais très certainement avoir des ennuis. Que j'allais te briser le coeur, que je n'étais pas quelqu'un pour toi. Je n'étais qu'une personne faite pour personne. J'étais incroyablement secouée, mon coeur manqua de louper un battement lorsque je constatais ce que je venais de faire. Les yeux plissés, mon coeur tambourinait de manière indécente contre ma cage thoracique. Peur et Apaisement venait se mêler à ce qui pouvait s'apparenter à mon âme. Mais qu'est ce que je venais de faire ? Mes paupières étaient lourdes, et mes lèvres reconnaissaient la sensation qu'elles avaient connu précédemment. Je revoyais la scène dans ma tête, j'avais pris ton visage entre mes mains, pour qu'on puisse se regarder, les yeux dans les yeux. Et j'avais cédé à ce désir inavoué. J'avais avancé mon visage vers le tien pour ensuite déposer mes lèvres contre les tiennes, mes mains sur tes joues. La tentation avait dû être trop forte, et mon corps ne répondait plus du tout à ce que mon cerveau disait, il faisait ce qui lui semblait bon pour lui ; semblait-il. Alors, mon corps semblait trouver qu'embrasser JunMin avait quelque chose de bon ? J'avais l'impression que mes jambes n'étaient plus que du coton, qu'elles allaient céder, qu'elles n'allaient plus me supporter pour longtemps. Alors que je mouvais mes lèvres contre les tiennes, me ressentant incroyablement bien, je caressais ta joue avec mon pouce, les yeux fermés. Je laissais le baiser se prolonger pendant plusieurs minutes sans que j'en ai réellement conscience. Et je finissais par reculer mon visage, revenue à la réalité. J'ouvrais les yeux lentement en ponctuant mon regard sur ton visage, j'avais ressenti toute ta peur à travers ce baiser, mais en même temps j'avais ressenti quelque chose d'autre. Je n'arrivais pas à le décrire. Pourquoi avais-tu aussi peur ? Je l'avouais, j'avais peur aussi, j'étais terrifiée pour une raison qui m'échappait.

- Je crois que je.... Commençais-je avant de marquer une pause alors que je te regardais, je te souriais tendrement, ce sourire t'était réservé et je le savais. Et puis je repris un air sérieux, ne sachant pas ce que je voulais dire par la suite. Vais me changer, je vais mettre ton tee-shirt. Je reviens, et hum. Désolée d'être rentrée dans ta chambre sans ton autorisation. Finissais-je par lâcher après un long silence de ma part.

D'apparence, je semblais aller bien, je semblais avoir retrouvé ma sérénité. Mais dans ma tête, cela n'en était rien. Oh non, vraiment rien. Je lâchais ton visage avec lenteur avant de sortir de ta chambre, te laissant de nouveau en plan. J'allais me réfugier dans la salle de bain, fermant la porte derrière moi, j'étais comme prise d'une crise d'angoisse, je ne savais pas ce qui m'arrivait. Mais ça me tombait dessus sans que je n'ai aucun contrôle dessus. Je venais de réembrasser JunMin, et cette fois c'était de mon plein gré, personne m'avait forcée. Ce n'était pas lui qui avait fait le premier pas, c'était moi. Ma tête me disait également que j'avais voulu dire autre chose après mon départ dans la salle où je résidais, le temps de me changer. Une envie profonde me disait que je devais crier, que je devais faire quelque chose. Mais rien ne vint. Je soupirais alors avant d'inspirer profondément pour reprendre mon calme. J'enlevais alors mon haut puis ma jupe avant de passer ton tee-shirt noir. Je retirais mes cheveux d'en dessous du tee-shirt pour les mettre sur le devant de mon corps, je me regardais ainsi dans le miroir de la salle de bain, il m'allait bien, il m'arrivait au dessus du genoux. Je me décidais alors de sortir de la salle de bain, les membres de mon corps répondant de nouveau à mes attentes. Je m'étais calmée, ça allait un peu mieux. Du moins, en apparence. Mais il y a souvent beaucoup de différence entre apparence et réalité, non ? Si, et je dérobais pas à la règle pour cette fois. J'allais donc dans la cuisine, voyant ta silhouette à l'intérieur de la pièce, je m'avançais dans la pièce en ta direction, restant debout, j'entamais la discussion en posant une question.

- Tu as commandé la pizza au fait ?

Je ne t'en aurai même pas voulu si tu avais oublié ce détail, à cet instant, j'avais juste que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que tout irait bien, et que tout allait bien. J'étais complètement terrorisée, j'avais une peur bleue pour notre futur. Mais en même temps, je me disais que ça irait pour nous. On avait toujours su faire. Mais est ce qu'on aurait su quoi faire cette fois là ? Je l'ignorais, mais une pensée me dit qu'on arriverait à surmonter ça, qu'on saurait bientôt ce qui nous arrive. On avait pas franchi les limites, c'est ce que j'espérais. Je voulais pas te perdre, je me serai sentie incroyablement seule sans toi. J'attendais alors une réponse de ta part, mais tu semblais comme beuger sur moi, et je ne comprenais pas pourquoi. Je te regardais alors avec attention, te questionnant du regard. J'avais l'impression que je t'avais la question la plus difficile de ta vie, alors que c'était une question basique. << Il a vraiment peur... >> Me disais-je à cet instant. J'avais envie de te serrer contre moi et te faire oublier toute cette souffrance que tu pouvais ressentir maintenant. Je voulais te rassurer, mais je n'aurai su quoi te dire pour te rassurer. Je ne savais même pas me rassurer moi-même.

- Bah quoi, ton tee-shirt me va pas ? Demandais-je pour essayer de te sortir de ta rêverie et pour te détendre un peu.

Lady

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Ce message a été posté Dim 25 Jan - 1:23

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Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue + musique ✎ Junmin n'avait pas choisi ce tee-shirt au hasard, il savait que la jeune femme l'aimait beaucoup, elle lui avait un jour dit, et alors Junmin s'en était rappelé. Il lui arrivait de le mettre exprès lorsqu'il allait voir Ellen, même s'il se doutait qu'elle n'avait pas fait attention à ce détail lorsqu'ils étaient ensemble. Alors qu'il lui tendait le tee-shirt d'une main ferme, son corps reçut un frisson au contact de la peau d'Ellen contre sa main. S'il réagissait ainsi parce que leur épiderme s'était juste effleuré, de quoi était réservé la suite ? D’un baiser. Celui-là, Junmin ne l’avait pas du tout prédit. Il s’était imaginé qu’Ellen s’était juste laisser faire car elle avait été bien trop surprise pour réagir sur le coup, ou bien qu’elle pensait qu’il avait un peu trop abusé de l’alcool. Il s’était imaginé toutes sortes de choses expliquant la réaction d’Ellen, sauf la plus évidente et réelle. Ellen en avait envie elle aussi. Cette explication n’était pas le moins du monde effleurée l’esprit de Junmin, du moins il se refusait d’y penser. Il refusait de penser à tout ce qui était en train de se produire entre eux deux. Il ne voulait pas penser qu’il pouvait ressentir quelque chose pour la jeune femme, ni qu’elle pouvait ressentir quelque chose pour lui. C’était la chose la plus insensée au monde. Comment pouvaient-ils s’aimer, ils n’en avaient pas le droit. Ils ne pouvaient pas. C’était comme si c’était inscrit, comme si c’était la règle. Mais les règles ne sont-elles pas érigées pour être brisées ? Junmin se perdit dans sa réflexion, il n’avait plus envie de faire brûler son cerveau pour des choses aussi futiles sur le moment. La sensation des lèvres d’Ellen sur les siennes était quelque chose d’exquis. Cela provoquait des frissons en continu dans tout le corps de Junmin. Les battements de son cœur se firent de plus en plus vite. Le pouce fin d’Ellen sur la peau de sa joue lui fit fermer les yeux, et sans aucune hésitation, il répondit au baiser, passant une de ses mains sur la nuque d’Ellen, la rapprochant encore plus de lui. Mais en sentant son corps se coller au sien, il retira brusquement sa main. Il n’arrêta pas pour autant le baiser, le trouvant beaucoup trop agréable pour avoir envie de le stopper maintenant alors qu’il venait à peine de commencer. Son cœur le faisait souffrir et sa tête le tourmentait. Dans quoi s’engageaient-ils ? Étaient-ils en train de faire une chose de mal ? Surement, ça ne peut être qu’une chose de mal qu’on doit arrêter ou cela nous conduira à la destruction, pensait Junmin. La connaissance de la souffrance qu’avait vécu son meilleur ami, du lien qu’ils partageaient autrefois tous les deux, l’empêchait d’être heureux. S’il était heureux, vivant sans son meilleur ami, l’homme qui était devenu presque toute sa vie, il culpabilisait. Pourquoi avait-il le droit d’être heureux alors que son frère de cœur, lui, avait souffert pour lui ? Il n’en avait pas le droit. Mais par dessus la culpabilité, il ressentait de la peur. Que faisaient-ils ? Était-ce bon pour eux ? Junmin se sentait incapable d’aimer, de vivre avec quelqu’un. Le simple fait d’envisager aimer Ellen, et d’être aimer par elle, l’effrayer. Tout ce qu’il arrivait à voir, c’était le chaos et la destruction. Être avec Ellen signifiait la mettre en danger, et c’était bien la dernière chose qu’il voulait en ce moment. Être avec Ellen, c’était la détruire, la tuer à petit feu en la faisant souffrir. Il lui infligerait malgré lui une telle torture mentale qu’il ne pouvait se permettre de l’aimer. L’aimer, c’était mettre fin à leurs vies. Ellen serait détruite et sa disparition détruirait à son tour Junmin. Il préférait la garder à ses côtés sans la posséder, en refusant ses sentiments, plutôt que de l’aimer et de la voir souffrir et disparaître le lendemain.

Ellen se recula, mettant ainsi fin au baiser. Le regard de Junmin était dirigé vers sa personne, mais il ne la voyait pas. Il était toujours plongé au fin fond de ses pensées, ruminant de peur. La voix d’Ellen qui résonna plusieurs secondes plus tard le fit redescendre sur terre. Il regarda son visage, en évitant son regard. Il ne savait pas de quoi il serait capable s’il regardait ses yeux. Il se focalisa sur son sourire. Ce sourire qui n’appartenait qu’à eux. Ce sourire qui était uniquement destiné à lui, et lui seul. Il se sentait tellement privilégié lorsqu’elle lui souriait de cette manière, son cœur se réchauffait à cette vue. À peine avoir indiqué qu’elle allait se changer, elle disparu de la vue de Junmin. Ce dernier ne bougea pas. Il assimila enfin plus ou moins clairement ce qu’il venait de se passer. Ils s’étaient de nouveau embrasser. Mais cette fois, c’était Ellen qui avait fait le premier pas. Une explication ? Junmin aurait aimé en trouver une qui lui convenait, qui convenait aux règles et aux limites qu’ils s’étaient fixés. Mais cette explication était impossible, illogique. La seule pensée qui traversait l’esprit de Junmin était qu’Ellen avait fait ça car elle en avait envie. Mais en avoir envie ne signifiait pas forcément aimer la personne avec qui on le faisait, pas vrai ?

Sur ces interrogations, Junmin se dirigea presque de manière automatique vers la cuisine. Il avait laissé la salade en plan. Les feuilles vertes gisaient sur le plan de travail. Junmin se mit à les laver et à préparer la sauce, s’empêchant de penser à la jeune femme qui occupait toutes ses pensées. Il ne savait pas combien de temps il était resté là, mais ça devait faire bien quelques minutes qu’il tournait la sauce, imprégnant les feuilles de salade de celle-ci. Ce fut une fois de plus la voix d’Ellen qui le sortit de sa léthargie. « Tu as commandé la pizza au fait ? » Junmin se retourna, non sans avoir inspiré un grand coup, se préparant à lui répondre en souriant, tout du moins en blaguant un peu pour détendre l’atmosphère. Mais il fut coupé dans son élan. En face de lui, se tenait Ellen dans le tee-shirt noir qu’il lui avait passé. Il lui arrivait au dessus des genoux, découvrant ainsi ses fines et belles jambes. Junmin remonta son regard, en n’oubliant aucun détail de la silhouette d’Ellen. Ses cheveux détachés tombaient en cascade sur ses maigres épaules recouvertes du tee-shirt. Celui-ci ne laissait pas apercevoir les formes de la jeune femme, étant tout de même trop grand pour lui. Junmin avala sa salive, il ne pouvait pas détacher son regard d’Ellen. Le spectacle animait quelque chose en lui dont il avait peur. Ce côté bestial que tout être ressent un jour. Cette animalité qui finit par ressortir et par nous hanter. Elle guide nos pas, nous indiquant les gestes à faire. Elle nous enlève le peu d’humanité que nous avons, nous transformant en carnivore qui ne veut que sa proie. Qui veut la posséder, la sentir en lui, la savoir sienne. Ce sentiment qui échappait à son contrôle lui faisait peur. Il se sentait partir peu à peu, et il n’avait aucun moyen de retour en arrière. La voix d’Ellen fut l’élément déclencheur, il ne se retint plus. À grandes enjambées, il se dirigea vers la jeune femme pour passer un bras dans son dos, la rapprochant de lui. Son autre bras passa autour de la nuque d’Ellen, enfouissant ainsi sa tête brune dans le cou de Junmin. Ce dernier ferma les yeux à la sensation du corps de la jeune femme contre le sien. Il sentait son odeur, son essence qui lui était particulière. Il posa sa main sur ses cheveux lisses, qu’il caressa doucement comme s’il cherchait à la consoler. Il cherchait à les consoler et à les rassurer, tout les deux. « J’ai besoin de toi aussi. Qui a dit que j’allais te laisser aussi facilement ? » Ses paroles étaient comme un murmure soufflé contre l’oreille d’Ellen. Il ne dit rien de plus dans les minutes qui suivirent, puis il se recula, tenant la jeune femme par les épaules. Pour la première fois depuis leur premier vrai baiser échangé, il la regarda dans les yeux. Il ne savait pas d’où lui venait tout ce courage, mais il n’allait pas le laisser filer sans l’avoir utiliser. « Écoute Ellen. Je… Je sais pas ce qu’on est en train de faire, et ça me fait peur. J’ai peur que si tu… restes avec moi, je te détruise, te brûle à petit feu, et que tu t’en ailles en fumée. Et je ne veux pas que ça arrive. Mais je ne peux pas être loin de toi. C’est… beaucoup trop dur. J’suis complétement perdu, mais tout ce que je crois savoir, c’est que je… te veux à mes côtés. C’est trop demandé, tu crois ? » Junmin avait parlé avec sincérité, ses paroles l'étonnaient. De quel coin de son esprit sortait-il ces pensées ? Il avouait avoir besoin de la jeune femme, et maintenant il anticipait la réaction de la jeune femme. Il n'avait aucune raison de sans faire, du moins il voulait le croire. Il voulait le croire du plus profond de son cœur, mais une voix dans son esprit lui ordonnait de fuir tant qu'il en était encore temps. Il se mordit la lèvre, se gratta le cou avec sa main et fit un maigre sourire à Ellen avant qu'elle ne lui réponde. « Avec tout ça, j'en ai oublié les pizza. »

Emi Burton

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Ce message a été posté Lun 26 Jan - 17:24

Surprise for youOh JunMin & Stevens Ellen

musique Ne pas savoir devait être l'une des pires choses à vivre. L'incompréhension, le brouillard, l'incapacité à savoir ce qu'il se passait, à discerner le monde qui m'entourait. Tout devenait beaucoup plus compliqué, mais en même temps si simple. Notre relation avait évolué sans réellement le faire, elle avait toujours été comme ça, si on y réfléchissait bien. Je donnais souvent des excuses à moi d'abord, mais aussi à toi pour avoir un "prétexte" pour venir te voir. Toutes ces fois où j'étais venue te voir pour te parler ou pour me défouler, ma conscience me soufflait que ce n'était pas juste pour ça. C'était aussi parce que j'aimais ressentir ta présence à mes côtés, que j'en avais besoin, je n'aurai pas dit que j'en avais besoin d'une dose journalière, mais j'en avais besoin au moins de temps en temps. J'étais à peine consciente de ce que tu pouvais ressentir toi, et cela ne me dérangeait pas, car je l'ignorais également, tant que j'étais avec toi, ça allait. Mais il m'arrivait  des fois que tu me manques. Néanmoins je n'arrivais toujours pas à mettre le doigt sur ce que je ressentais pour toi, amour inconditionnel ou amitié fusionnelle ? Je ne pouvais pas me permettre de t'aimer, pas pour l'instant. Mais peut-être que c'était déjà le cas ? Peut-être que j'étais déjà tomber dans ce piège qu'est l'amour, mais je n'étais pas convaincue par cette idée ; je la balayais donc mentalement. Tes lèvres étaient entrain de hanter toutes mes pensées, mais cela ne me dérangeait pas. Je m'en fichais maintenant qu'elle puisse être encrée dans ma tête, j'adorais cette image. Je mordais ainsi ma lèvre inférieure par pur réflexe. Tu étais entrain de prendre une grande partie de mes pensées, une grande partie dans ma tête. Si ce n'était pas déjà fait.

Maintenant, toi dans la cuisine, tu te présentais ainsi dos à moi dans un premier temps, mais lorsque je prononçais mes premiers mots, tu te tournais vers moi comme si c'était un automatisme. Je soufflais distraitement et silencieusement en voyant ton visage, ce qu'il était entrain de se passer ? J'en avais aucune idée mais rien que voir son visage se présenter alors qu'il était loin de moi, me faisait l'effet d'une bouffée d'air frais. J'avalais ma salive en tentant de rester calme, le plus calme possible, mais ça j'y arrivais sans difficulté. Il semblait maintenant me détailler avec peur, comme si il avait peur de ce qu'il allait faire et qu'il se retenait. Je ne détachais pas mon regard de toi, mais je ne remarquais pas que tu t'étais déplacé de là où tu étais, jusqu'à moi. Je l'avais compris qu'une fois que j'avais senti tes bras se glisser autour de ma personne, ma tête nicher dans le creux de ton cou ; je me sentais incroyablement bien maintenant dans tes bras, comme si j'étais rassurée. Je ressentais ta présence et ça allait mieux, mais en même temps notre proximité me faisait soudainement peur. Dans quoi on s'aventurait ? Je ne savais pas mais, l'idée me donnait envie de surmonter cette peur pour toi, et seulement toi. Et moi qui croyais que tout en était fini pour moi, tu "m'abattis" avec les mots suivants, ces mots que tu avais glissé à mon oreille qui sonnait si bien dans ta bouche, je savais que c'était vrai et que ça t'avait sûrement pris un énorme effort pour le dire.

- J’ai besoin de toi aussi. Qui a dit que j’allais te laisser aussi facilement ?

J'avais envie de rester contre toi indéfiniment, je croyais que je venais perdre mes jambes et que j'avais donc besoin de toi pour me tenir debout, pour me soutenir. Je n'étais plus qu'esclave à tes paroles, je me sentais si apaisée que j'avais fermé les yeux alors que j'avais écouté ton murmure qui se répétait inlassablement dans ma tête. Mais lorsque tu m'éloignais légèrement de cet endroit où j'étais si bien, je grognais légèrement en faisant une légère mine boudeuse. J'avais rouvert les yeux avec difficulté car j'avais peur qu'en fait je me réveille et que tout ceci ne soit qu'un rêve, mais ce n'était pas un rêve lorsque j'entendis que tu enchaînais. C'était la première fois qu'on se regardait dans les yeux depuis ce fameux baiser.

- Écoute Ellen. Je… Je sais pas ce qu’on est en train de faire, et ça me fait peur. J’ai peur que si tu… restes avec moi, je te détruise, te brûle à petit feu, et que tu t’en ailles en fumée. Et je ne veux pas que ça arrive. Mais je ne peux pas être loin de toi. C’est… beaucoup trop dur. J’suis complètement perdu, mais tout ce que je crois savoir, c’est que je… te veux à mes côtés. C’est trop demandé, tu crois ?

J'avais l'impression que c'était moi qui parlais, que tu ressentais mes peurs et que tu les ressortais à ma place. Mais si tu étais au même point que moi, alors je ne savais pas comment faire pour te rassurer, car je n'arrivais pas moi-même à me rassurer ; ce qui n'était pas dans mes habitudes. Trop demandé d'être avec toi ? Non c'était sûrement la chose la plus simple que tu pouvais me demander. Mes bras qui n'avaient pas bougé depuis tout à l'heure, ils avaient été comme paralysés, ils ne répondaient plus. Mais maintenant, ils se décidaient à se relever pour que je puisse poser mes mains sur tes joues, caressant ces dernières avec mes pouces. Tes mots ne m'avaient pas laissés de marbre, et je ne comptais pas te laisser sans une réponse, même si je pensais que tu n'en attendais pas une.

- Jamais je pourrais te laisser, JunMin. Et ce serait plutôt de me demander de rester loin de toi, qui serait trop demandé. Je ne sais pas non plus où tout ça va nous mener, j'ai peur, mais en quelque sorte, si tu es là je pense que ça ira ? Et je suis plus forte que ça voyons, tu ne me feras rien de tel, je te fais confiance.. Je dois t'avouer que j'ai aussi peur de te faire du mal, mais je ferai mon possible pour que tu te sentes le mieux possible. Surtout ce soir, et pour le futur, je te le promet. Te rassurais-je en te regardant.

J'avais envie que tu sois le plus rassuré possible, que tout aille bien et que cet état de rêve se prolonge, je soupirais légèrement en venant embrasser ta mâchoire avant de revenir cette fois te prendre dans mes bras et ainsi passer mes bras autour de ton cou, qu'est ce qui pouvait être plus agréable que cet instant ? Rien sur le coup, j'étais tellement bien contre toi que rien ne pouvait surpasser cet instant. C'était comme si je m'étais mon empreinte sur toi, que j'essayais de rester le plus près possible, le temps qu'il me restait avec toi, je ne le connaissais pas. Je voulais en profiter au maximum. Je ne voulais pas te laisser fuir et partir, je te tenais entre mes mains pour te garder avec moi, j'avais envie qu'on vainque cette peur qui nous envahissait. A ta phrase, et ton sourire, ce sourire qui venait de me faire chavirer. Cela te donnait un côté si attendrissant, j'avais envie de te donner de tout l'amour dont tu avais besoin, de tout ce dont tu avais besoin, juste pour ce sourire. Je secouais alors la tête par la suite en laissant un fin sourire se dessiner sur mes lèvres, plein de tendresse et d'amusement.

- Tiens, je t'en fais oublier de faire des choses maintenant ? Oh JunMin, ne serais-tu pas entrain de perdre la tête ? Fais attention, Parkinson et Alzheimer se profilent à l'horizon, elles vont t'attraper.. Disais-je avant de laisser échapper un léger rire d'entre mes lèvres, avant de poursuivre ma phrase. C'est pas grave, tu veux les commander pendant que je finis la salade ? Je ne suis pas pressée, on a toute la nuit. Finissais-je en insistant sur le "toute" pour signifier que je restais chez toi ce soir.

Je mordais discrètement ma lèvre inférieure avant de laisser mon index glisser sur ta joue avant de m'extirper de toi avec lenteur pour montrer mon désir de rester contre toi. Mais il fallait bien qu'on se décolle l'un de l'autre. J'avais hésité à t'embrasser, mais je me suis dit que je ne devrais pas le faire, qu'il fallait que je me contrôle un peu. Je me séparais donc de ta personne en me dirigeant là où tu étais précédemment, je prenais ainsi la salade pour finir ce que tu avais commencé, la tournant pour continuer de l’imprégner dans la sauce, tu l'avais déjà bien fait. Je sentais quelques minutes plus tard ta présence près de moi dans cette cuisine, j'avais fini de m'occuper de la salade, tournant légèrement mon visage vers ta personne, je souris en te regardant, je venais passer ma main libre jusqu'à ton poignet pour te tirer vers moi, je nous collais ainsi ensemble, étant dos à toi, je posais ma tête sur ton torse en tendant toujours mon regard vers toi. Je me sentais bien, et je me rendais pas compte que j'avais laissé tomber la peur qui me hantait toujours, j'étais proche de toi, et j'adorais ça, je me sentais bien. Je me fichais complètement de ressentir des choses dont j'ignorais la signification à cet instant, mais c'était agréable d'être avec toi maintenant. Comme sortant mollement de ma rêverie, je te demandais de la même manière cette question, j'avais l'air fatiguée, mais j'étais plutôt dans un état limite euphorique.

- Hum, tu as pris quoi comme pizza alors ?

Lady

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Ce message a été posté Jeu 5 Fév - 19:27

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Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue ✎ Être honnête avec une personne n’est certainement pas quelque chose de facile pour tout le monde. Être honnête avec soi-même, chasser ses préjugés, n’est définitivement pas quelque chose de facile. Junmin s’était promis de ne plus laisser ses émotions, ses sentiments l’emportaient. Il s’était juré que plus jamais il n’aimerait quelqu’un comme il avait aimé son meilleur ami. Il ne s’autorisait plus à être heureux, pour son meilleur ami. Pourquoi aurait-il le droit d’être heureux alors que lui ne l’était pas et avait souffert pendant sa mort ? Mais dès qu’Ellen apparaissait dans l’esprit de Junmin, il avait cette envie inébranlable de chasser toutes ces pensées et de se concentrer sur la jeune femme, de lui dire ce qu’il ressentait pour elle, de lui avouer qu’elle ne le laissait pas indifférente, loin de là. Il voulait lui dire qu’elle comptait beaucoup pour lui, et qu’il la voulait. Il voulait la posséder, ne l’avoir que pour lui, personne d’autre n’avait le droit de la toucher, ou de la vouloir. Il ne devait y avoir que lui. Vous savez, quand on rencontre cette personne, on souhaite que son monde ne tourne autour que de vous. Que vous soyez aussi important pour elle que sa propre vie.

Sa promesse n’était malheureusement pas la seule hantise de Junmin. C’était un monstre. Il le savait. Il avait fait des choses horribles dès le plus jeune âge. Il n’avait tué personne, mais escroquer les gens, leur mentir, leur prendre tout ce qu’ils possèdent n’était pas une chose plus facile à digérer. Après la mort de son meilleur ami, il culpabilisait. Sa mort était de sa faute, il en était persuadé, et encore maintenant il l’était. Il n’avait pas pu le protéger, il n’avait pas su. Son meilleur ami le protégeait toujours, et lui n’avait rien pu faire, pas une seule fois il n’avait su le protéger, et la culpabilité lui rongeait le cœur, si bien qu’il devenait noir et vide, pour finir en un tas de cendre. Junmin causa le mal autour de lui, il n’arrivait pas à aimer, il n’était bon à rien. Alors vouloir qu’Ellen soit à lui, qu’elle reste près de lui, c’était quelque chose d’extrêmement dangereux et effrayant pour Junmin. Elle allait finir par souffrir, par se consumer et par mourir comme son meilleur ami. Il n’était pas capable de protéger les gens qu’il aimait. Aimer quelqu’un revenait à le tuer. Son amour était meurtrier.

Les mains d’Ellen remontèrent sur les joues de Junmin, ses pouces bougeant comme pour le réconforter un peu. Sentir sa peau glisser sur ses joues lui faisait du bien, même si ce n’était pas grand chose. Il n’aimait habituellement pas qu’on le touche, mais la présence d’Ellen était particulière. Elle arrivait à le détendre simplement en se tenant dans la même pièce que lui. Pendant qu’Ellen parlait, Junmin balada son regard sur son visage doux. Ses pommettes avaient pris une légère teinte rosée que Junmin ne pouvait voir que parce qu’il était proche. Ses yeux étaient fixés sur lui et ses lèvres bougeaient au rythme de ses paroles. Tout ce que disait Ellen avait le don d’apaiser le jeune homme. Il se sentait rassuré, et sa confiance remontait progressivement. Il ne voulait plus douter, il ne voulait plus avoir peur. Il voulait vivre, pour une fois. Il n’avait strictement aucune idée d’où cela les mènerai, mais la vie est constamment faite de risques. C’est à nous de voir si on peut traverser ces épreuves ou non ? Et à deux, on est plus fort, dit-on.

Les douces lèvres d’Ellen que Junmin était encore en train d’admirer vinrent se embrasser délicatement la mâchoire du jeune homme avant de finir effleurer son épaule, Ellen passant ses bras autour de son cou et se nichant contre lui. Junmin resserra ses bras autour de la taille de la jeune femme, enfouissant sa tête dans son cou, humant son odeur. Le corps fin d’Ellen était emprisonné dans ses bras, et cette perspective le laissait croire qu’il pouvait la protéger au final. « Merci. Jamais personne ne te blessera, je te le promet. » Et par personne, il entendait lui également. Il savait qu’il ne pouvait pas lui promettre de ne pas la faire souffrir, et si il le prenait il savait déjà qu’il ne le supporterait pas et qu’à ce moment qu’il souhaitait ne jamais voir venir, il partirait et laisserait Ellen vivre en paix, loin du monstre qu’il est.

Le sourire d’Ellen était une des plus belles choses qu’il appréciait chez elle. Et la voir sourire ainsi lui fit agrandir le sien, et par la même occasion sa bonne humeur. « Oui je vais aller les commander. » Junmin passa sa main sur la tête d’Ellen, lui ébouriffant ainsi les cheveux au passage. Il se pencha vers elle, et lui murmura d’une voix un peu plus rauque à l’oreille. « Et je compte bien m’occuper de toi toute la nuit. » Il se recula lentement, en même temps qu’Ellen essaie de se défaire de ses bras contre sa volonté. Elle se mordait la lèvre et alors que seuls leurs bras se touchaient encore et qu’ils étaient prêt à partir dans des directions opposées, Junmin la retourna vers elle pour lui déposer un faible baiser sur ses lèvres. Il resta contre elle pendant quelques secondes, leurs souffles se mélangeant. « C’est toi qui me fais perdre la tête. » Sur ce, il se mordit la lèvre et tout en lui adressant un clin d’œil, il s’éloigna vers le salon pour commander les pizza.

Junmin n’avait pas mis plus de deux minutes pour commander les pizza et il s’était hâté d’aller retrouver Ellen dans la cuisine. Elle était encore en train de finir de préparer la salade. Junmin se posta non loin derrière elle, mais la jeune femme semblait en avoir décidé autrement puisqu’elle le tira par la main, collant ainsi son dos à son torse. Junmin vint placer ses mains sur le ventre d’Ellen, alors que celle-ci vint appuyer sa tête contre le torse du jeune homme, le regardant. Junmin aimait cette proximité, cette complicité qu’ils semblaient avoir, comme un couple. Mais, ça veut dire qu’on est ensemble ? se questionna intérieurement Junmin. À cette pensée, ses muscles se tendirent légèrement. Si avant ils ne savaient pas ce qu’ils étaient car ils n’étaient rien, maintenant il ne savait pas ce qu’ils étaient car il ne connaissait pas ce genre de relation. Étaient-ils vraiment, officiellement ensemble, ou jouaient-ils encore à un jeu ? Junmin oublia momentanément cette question, la voix d’Ellen le sortant de ses pensées. « J’ai pris une 4 fromages et une margarita. Le livreur est pas loin de chez moi, va sur le canapé j’amène la salade. » Junmin se décolla de la jeune femme et la regarda se diriger vers le salon. Il prit le saladier entre ses mains et la suivit. Il posa le récipient sur la table, prenant au passage une feuille de salade entre ses doigts pour la porter à sa bouche. « Tu veux qu’on regarde un film ? J’ai plusieurs films, ils sont tous là. » dit-il pointant une petite étagère remplie de dvd. « Ou peut juste manger la pizza en se regardant dans le blanc des yeux. » Junmin espérait qu’elle veuille bien regarder un film, ça lui permettrait de changer un peu son esprit qui était, à son goût, un peu trop focalisé sur la jeune femme.

Emi Burton

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 7 Fév - 19:26

Surprise for youOh JunMin & Stevens Ellen

musique Vous savez ce qu'on dit des âmes soeurs ? La plupart du temps, c'est immédiat, ils le savent qu'ils sont destinés l'un à l'autre. Que c'est cette personne qu'il vous faut. Que vous ne voyez qu'elle. Néanmoins, toute chose à une exception, tout est unique. Les relations humaines sont complexes, et celle que j'avais avec JunMin, c'était un mystère. C'était pas une relation commune, qu'on pouvait classer dans les normes. Je ne savais pas réellement ce qui rendait notre relation comme ça, enfin. Surtout, quelle était notre relation ? On a commencé par rien, pour au final, être plus que des amis ? Mon corps désirait chaque partie du sien sans concession, mais je ne le compris pas tout de suite. Du moins, je ne faisais que déduire que j'aimais particulièrement me savoir auprès de toi. Mais je ne savais pas pourquoi, quel était ce sentiment qui s'insinuait en moi à présent ? C'était pas de l'amitié, une simple envie d'être amie avec lui, de rigoler avec lui. Non c'était plus fort, j'avais envie de le posséder,  de le rendre heureux, de chasser ses démons, d'être auprès de lui, elle aurait voulu lui dire qu'elle ne voyait que lui, maintenant, était-ce possible ? Est ce que j'étais entrain de ressentir ce qu'on appelait "l'amour" ? Je ne pensais pas que ça arriverait, je ne l'avais même pas vu venir. Je n'aurai pas su mettre des mots sur ce que je ressens en cet instant, car c'était indescriptible, indéfinissable. C'était donc ça que l'on ressentait lorsque qu'on aimait quelqu'un ? On voulait le croire, l'aimer de tout notre coeur, de le rendre dingue de nous, qu'il ne voit plus que nous ? En tout cas, c'est ce que je ressentais à ce moment là. Mais j'avais un peu peur, peur que tu ressentes pas la même chose et que je me fasse des idées. Je me découvrais maintenant un instinct possessif, et limite jaloux envers ta personne. Je sentais que je n'allais plus vouloir te partager avec n'importe qui. Mais on était pas ensemble, du moins, je ne crois pas ? J'avais envie d'être son seul centre d'intérêt, et que tu te rendes compte de ce que tu étais entrain de me faire.  Tu torturais ma tête et mon coeur, je savais pas si tu t'en rendais compte, que tu allais sûrement devenir le centre de mon monde. Et pourtant, on m'avait mis en garde contre toi, on m'avait dit que tu pouvais mentir, faire des choses horribles. Mais étrangement, je m'inquiétais pas, et je t'avais toujours fait confiance. Je voulais t'enlever cette mauvaise image, et que les gens voient que tu étais quelqu'un de torturé, et que tu étais spécial. Tu étais mon spécial, maintenant. Je m'étonnais de pouvoir penser ça, avoir tellement envie de te posséder. C'était irréel, et incompréhensible. Comment faisais-tu pour me faire du bien comme ça ? Je voulais en savoir plus sur toi, je voulais savoir ce que tu n'avais jamais dit à personne.

Ta phrase qui voulait se faire protectrice envers moi, me rassura et me fit du bien. J'avais pas envie d'avoir peur avec toi, je me sentais, bien ? Voir ton sourire me rendait presque mielleuse, il était si rare et pourtant si beau. J'adorais te voir sourire et rire. C'était un peu une victoire pour moi, de pouvoir te rendre ainsi. Je fermai un oeil lorsque je réalisais que tu m’ébouriffais légèrement les cheveux, grognant légèrement en faisant une légère moue. Et ta phrase déclencha en moi, beaucoup d'images peu catholiques, je commençais à légèrement avoir chaud dans ce simple tee-shirt, tu avais fait légèrement monté ma température avec cette simple phrase, et ce ton rauque. Ma lèvre mordillée signifiait que très peu mon état. J'avais soudainement envie de t'ôter ce pull vert pour déposer de multiples baisers sur ton torse ainsi que ton ventre, mettre ma trace. Mais aussi admirer ce que je voulais être mien. Je me laissais faire lorsque tu me tournas vers toi, sentant tes lèvres contre les miennes, je souriais contre ces dernières avant d'y répondre comme si c'était un automatisme, ta phrase était bien placée, et elle faillit me faire fondre. Restant plantée dans la cuisine en ne sachant quoi répondre, les mots ne pouvaient pas sortir lorsque je te vis t'en aller. Oh JunMin, c'est réciproque. Ma tête pourrait tomber pour toi. Une fois, que je m'étais remise de mes émotions, enfin remise, que j'étais apte à pouvoir faire quelque chose, j'avais fini de préparer la salade, et je te demandais maintenant ce que tu avais pris comme pizza, ton torse contre mon dos, quelle expérience agréable. Hum, tiens il a pris ma pizza préférée. Oui, il m'en fallait peu niveau pizza. J'adorais la pizza 4 fromages, comme la margarita, mais j'avais un petit faible en plus pour la 4 fromages. Je t'écoutais donc attentivement lorsque tu me disais d'aller dans le salon, je laissais mes lèvres se glisser dans ton cou pour y déposer un baiser sur ce dernier avant de prendre congé et d'aller en direction du salon. Je m'asseyais en tailleur sur un canapé, regardant le petit sapin qui trônait dans ton salon, je laissais un petit sourire attendri se dessiner sur mon visage. Puis je reposais mon attention sur ta personne lorsque tu m'adressas la parole. Un film ? Oui pourquoi pas, ça faisait longtemps que je n'en avais pas regardé. Et puis, ça nous ferait pas de mal.  Et je me voyais mal te regarder dans le blanc des yeux comme des amoureux transis, il ne fallait pas trop de romantisme pour moi, ça je le savais sinon je pourrai vomir. J'hochais donc la tête avant de prendre la parole :

- Oui, je veux bien. Par contre je sais pas lequel, tu veux en regarder un en particulier ? Et... Dis-je en restant en suspension sur ce fameux "Et"

Je venais doucement te faire asseoir à côté de moi, venant me mettre sur tes genoux, je posais mon front contre le tien en souriant, j'avais les yeux fermés dans un premier temps, mais je finis par les rouvrir pour te regarder dans les yeux.

- Il paraît que je te fais perdre la tête, JunMin ? Dis-je pour te taquiner dans un premier temps. Tu me rends dingue aussi, tu crois que c'est bon ?

Je venais doucement caresser ta joue avec la paume de ma main, que je pouvais apprécier ce contact entre ta peau et la mienne. Une drogue, c'était pratiquement ça. Je mordais ma lèvre inférieure sans cesser de te regarder.  Je ne résistais pas à cette envie de déposer une nouvelle fois mes lèvres contre les tiennes, cette fois de manière plus appuyée et de sorte à ce que tu ressentes ne serait ce qu'un peu, ce que j'étais entrain de ressentir lorsque je t'embrassais. Je t'aime. Pensais-je sans avoir prémédité ce que j'allais dire, c'était sorti naturellement dans ma tête. Alors, je t'aimais maintenant ? Oui. Je passais mes mains dans tes cheveux, poussant légèrement sur ta nuque pour que je sente davantage tes lèvres contre les miennes, j'approfondissais ce baiser tandis que j'avais mes yeux clos. Je frissonnais en sentant légèrement tes mains sur mon corps. J'entendais qu'on toquait à la porte, ça devait être le livreur. Je rompais ce baiser, à bout de souffle, et à contre coeur, rouvrant mes yeux. Ils étaient remplis d'un sentiment pour toi, et uniquement toi. Seul toi avait le droit à ce regard. Je venais doucement me lever pour que tu puisses te lever. Mais je fis mine que ça allait être moi qui allait ouvrir la porte à ce livreur, dans cette tenue. Mais tu ne l'entendis pas de cette oreille, tu m'attrapas bien vite et me lança un regard disant de ne pas bouger et qu'il était hors de question que je me montre comme ça devant lui, dans cette tenue. Même pas en rêve, je fis une légère moue faisant mine de te laisser faire. Je retenais un petit rire amusé par la situation, je te voyais revenir bien vite avec les pizzas, les posant sur la table, je tournais pourtant mon regard vers toi en souriant. Puis je repensais qu'il fallait choisir un film, je dirigeais donc mon regard vers les films proposés.

- Alors ce film, tu as une idée pour lequel opter ? Demandais-je en ouvrant les boîtes qui contenaient les pizzas.

Lady

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 10 Fév - 11:15

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Oh Jun Min & Stevens Ellen

tenue ✎ Cette envie de se laisser aller, de laisser libre court à ses envies, de ne penser à rien d’autre et de juste écouter son cœur se fait de plus en plus forte chez Junmin. Il ne pouvait plus écouter sa tête qui lui martelait sans cesse qu’il ne pouvait pas, qu’il n’avait pas le droit d’être heureux. Il en était incapable, l’envie et la passion prenaient progressivement mais surement le dessus sur tout. Sentir Ellen à côté de lui, la voir dans son champ de vision, réduisait à néant toute trace de sa promesse, et même de sa peur. Il était persuadé qu’une fois aux côtés de la jeune femme, ils seraient invincibles. En ce moment, alors qu’ils étaient ensemble sur le canapé, il en était persuadé. La peur qui l’avait envahi, qui l’avait contrôlé jusqu’ici, n’était plus. Il était libre. Mais pour combien de temps ? Cette situation serait-elle éternelle ? Continuerait-il à se sentir flotté dans ce nuage de bien-être ? Il savait que s’il faisait ne serait-ce qu’une erreur, la chute serait longue et mortelle. Pour les deux. Soudain, le poids de la pression et de bien faire se fit ressentir sur ses épaules. Il n’avait pas le droit à l’erreur, ou c’était signer l’arrêt de mort à eux deux. Mais il aurait le temps d’y penser plus tard. En voyant la jeune femme à côté de lui seulement vêtu de son tee-shirt, il n’avait qu’une envie, c’était de se concentrer uniquement sur elle et elle seule.

Si Junmin voulait en regarder un en particulier ? Il fit une petite moue avec ses lèvres, faisant semblant de réfléchir. À vrai dire, il n’en avait aucune idée. Il avait juste proposé de regarder un film car il ne se sentait pas de manger en face à face avec Ellen, sans un truc pour les occuper. Il regardait du coin de l’œil Ellen qui entreprenait de se mettre sur ses genoux, se retrouvant désormais face à lui, tout près de lui. Il sentait son souffle se répercuter sur sa peau, lui provoquant des centaines de frissons dans sa colonne vertébrale. Le front d’Ellen vint se poser contre le sien, et instinctivement il ferma les yeux, savourant cette proximité. Il posa ses mains sur les hanches d’Ellen, la rapprochant un peu de lui, et caressa de ses pouces le bas de son dos à travers le tee-shirt. Il rouvrit les yeux lorsque la voix de la jeune femme retentit tout près de son oreille. Junmin sourit aux paroles d’Ellen, ce sourire dont lui seul avait le secret et qui faisait fondre le cœur de n’importe qui. « Je ne sais pas, mais j’aime te rendre dingue. » Il eu à peine fini sa phrase qu’il sentit une paire de lèvres se poser sur les siennes. Il ferma les yeux sous l’impact, savourant le baiser. En aucun cas il y mettait de la force, au moins pas pour le moment. De son côté, le baiser était rempli de douceur, et peut-être d’un peu d’amour. Il n’avait pas la moindre idée s’il aimait Ellen, si c’était réellement ça l’amour, mais ce dont il était certain c’était qu’il ne pouvait plus vivre sans elle, sans savoir qu’elle lui appartient, à lui et à lui seul. Elle lui était indispensable pour sa survie à un point où cela effrayer quelque peu Junmin. Mais ce n’était pas ses préoccupations présentes, il avait mieux à faire pour le moment. Il remonta ses mains, les passant sur le dos d’Ellen, se délectant des frissons qu’il lui provoquait. Sous la pression qu’exerçait légèrement Ellen sur sa nuque, il approfondit le baiser. Il avait déjà de nombreuses fois embrassé la jeune femme, mais il n’avait aucun souvenir que cela avait été aussi bon.

La sonnette de la porte d’entrée le fit se tendre légèrement, et les lèvres d’Ellen quittèrent les siennes. Il garda ses mains sur le corps de la jeune femme, essayant de la garder près de lui. Il n’en avait guère que quelqu’un attendait devant sa porte, tout ce qu’il voulait c’était encore sentir les lèvres d’Ellen sur les siennes. Il plongea son regard dans celui d’Ellen, et ce geste le troubla quelque peu. Il n’arrivait pas à savoir ce que son regard reflétait réellement. Il sentit un poids s’enlever progressivement de ses genoux, mais il retint bien vite la jeune femme par les hanches, l’intimant de rester sur le canapé. Il la fit basculer sur le côté pour qu’il puisse complétement se lever, et dans son geste il dévoila une partie des cuisses d’Ellen. Il avala sa salive, observant la jeune femme, puis se dépêcha d’aller chercher les pizza pour retourner auprès d’Ellen le plus vite possible. Il tendit la monnaie au livreur, puis retourna vers le canapé, déposant les boîtes contenant les pizzas sur la table. En voyant le sourire que lui adressait Ellen, il sentit son cœur s’emballer légèrement. Il se dirigea vers l’étagère où reposait sa collection de films. Il en prit un au hasard, le mettant ensuite dans le lecteur. Il prit la télécommande, alluma l’écran plasma et se dirigea vers le canapé, s’asseyant à côté d’Ellen. « J’ai pris Happiness Therapy. » Junmin se pencha pour attraper un morceau de pizza et il s’installa au fond du canapé, passant son bras autour des épaules d’Ellen, la rapprochant contre lui.

Le film commença, Junmin mangeait sa pizza en essayant d’oublier le corps d’Ellen serrait contre lui. Sa tête reposait sur son épaule, mais même de là, il était sûr qu’elle pouvait entendre les battements de son cœur. Il avait de plus en plus de mal à se concentrer sur le film, et même sur sa pizza. Tout son esprit était focalisé sur la jeune femme, elle hantait ses pensées. Il sentait son souffle s’accélérer, ses mains commençaient à devenir moites. Le film avait commencé depuis à peine vingt minutes, mais la pizza était déjà finie, Ellen mangeait le dernier morceau. Il se tourna vers elle, et eu un petit sourire indéchiffrable. Attendri ou cachotier, impossible de savoir. Il se pencha vers elle, et lécha le coin de sa bouche, attrapant le petit bout de tomate qui s’était échoué sur sa joue. Il regarda Ellen dans les yeux, se mordant la lèvre. Son pouls s’était accéléré jusqu’à avoir une crise cardiaque, il avait de plus en plus de mal à retenir ses gestes, à se retenir d’embrasser, de mordre, de lécher, de posséder la jeune femme. C’était comme s’il devenait un animal, son côté bestial ressortait, il laissait libre court à son instinct d’alpha. L’odeur de la chair l’attirait, l’appelait et l’incitait. Il n’y pouvait rien. Cette envie, cette passion le prenait aux entrailles, il ne pouvait s’en défaire, il ne pouvait s’arrêter. Il savait que la nuit allait être courte, et comme il l’avait auparavant affirmé à Ellen, il allait bien s’occuper d’elle.

Emi Burton


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