tenue ﻻ  Enfilant son short blanc, la jeune femme prit son téléphone, son porte monnaie, sa serviette, sa crème solaire, de quoi boire et ses chaussures qu'elle plaça dans son sac à dos, l'enfilant également. Attrapant sa planche de surf, elle partit en bas de son immeuble, où elle mit ses roller. S'étirant doucement, portant son attirail à bout de bras, la métisse se rendit donc sur les côtes japonaise pour y rejoindre la plage. Tout sourire, Sayo se rendit au lieu de rendez-vous fixé avec le petit Serizawa Loukas. Elle l'aimait bien, ils rigolaient bien ensemble - et surtout, il l'initiait à un nouveau sport. Bien qu'il soit jeune, la demoiselle n'avait aucun mal à s'intégrer au prêt de lui, après tout, elle n'avait que vingt-cinq ans et une allure de jeunette.

Quittant la route et par la même occasion son moyen de déplacement, le professeur marcha sur le sable doux. Le contact de ses pieds dans ses infimes grains l'a rendait heureuse. Au loin, elle aperçut la silhouette de son ami, qu'elle rejoignit dans un court laps de temps.  — Bonjour Loukas. Un petit rictus perché sur ses lèvres, la jeune femme posa son sac à dos ainsi que sa planche. — Comment vas-tu ?

Retirant son haut, son short, elle se retrouva donc dans sa tenue habituelle pour cet exercice. Attrapant rapidement sa crème solaire, elle s'en passa un peu partout, car elle tenait à garder sa peau parfaitement blanche. — Je suis prête !

tenue ﻻ  Vivre à Tokyo n'était pas si mal finalement, même si la plage n'était pas à côté, ni en bas de chez moi. L'hôtel luxueux de mon père était planté en pleins centre ville, là où je ne pouvais voir ou faire que les magasins. C'est triste, surtout pour un gars comme moi qui adore la mer ou la neige. J'ai toujours le vélo ou les rollers, mais ce n'est pas le même délire que glisser en toute liberté. Je me sens un peu en cage par moment, et heureusement que London est là pour m'en sortir. J'ai même trouvé une autre passionné du Surf, qui a vécu dix ans en Australie. Autant dire de suite que je me sens proche d'elle grâce à ces points communs. Je n'ai aucun mal à lui donner rendez-vous à la plage, là où je suis déjà aller avec mon camarade de chambre. Cette fois-ci, j'ai changé de planche pour troquer le dragon contre un paysage ensoleillé, dessiné main par un ami australien. J'adore ses planches, c'est d'ailleurs lui-même qui m'a décoré la plus part trônant dans mes chambres, que ce soit celle de l'école ou celle chez mon père.

N'étant pas encore à l'aise avec le plan de la ville, j'ai choisi la facilité en prenant le train. Trajet direct vers le bord de mer, là où devrait m'attendre Sayo. Malgré l'heure donnée, j'arrive à l'avance à la plage, profitant de ce décalage pour me poser sur une parcelle de sable. Comme d'habitude, j'oublie toujours de prendre une serviette et à part ma planche que je sors de son sac, je n'ai rien de plus. Ni crème, ni rien. J'ai pensé à mon portable et à prendre des sous, c'est tout.

La voix de Sayo me tire de mes rêveries, tandis que je me relève du sable pour la saluer avec le sourire. « Salut Pamela! » Dis-je en référence à la célèbre série « alerte à malibu », manque plus qu'une perruque blonde et une poitrine plus... Non non, je ne regarde rien du tout. « ça va très bien, et toi ? » Je n'ai jamais manqué de respect à cette professeure, mais je préfère de loin la tutoyer qu'être trop formelle comme si pouvait être ma mère ou ma grand-mère. Le temps qu'elle mette sa crème, je retire mon t-shirt pour rester en short de bain treillis. « Allons-y, miss~ » Je lui fais signe de me suivre dans l'eau, attrapant ma planche sous le bras.

Le petit surnom adopté par son ami la fit rire bien que cela ne lui allait pas du tout. elle n'était pas blonde et loin d'être retouchée, n'est-ce pas. — je vais bien aussi, merci. Souriant un peu lorsque le brun se leva, la jeune femme attrapa sa planche afin de rejoindre le plus jeune. — j'espère que l'eau sera bonne, la dernière fois elle était assez fraîche. Oui, elle était frileuse et ne supportait pas lorsque l'eau avait une température bien trop basse.

La façon dont ils se considéraient avait tendance à l'amuser. Un élève devenant professeur, un professeur devenant ou redevenant selon le contexte un élève. Sayo entra doucement dans l'eau, laissant ses mollets quelques instants dans l'eau transparente. — elle est plus agréable que la dernière fois. Tout sourire, elle plongea sans gêne, s'habituant bien rapidement à la température. Ressortant, un peu, l'eau lui arrivait sur le bas ventre. — Alors Monsieur Loukas, que faisons-nous aujourd'hui ?

Se redressant sur sa place de surf, la demoiselle s'essaya sur cette dernière en la laissant flotter, appréciant largement le calme et la sérénité de l'instant, légèrement secouée par les petites secousses. C'était un cours certes mais si agréable qu'elle ne s'en lasserait jamais. De plus, Loukas était de très bonne compagnie : l'amusement ne manquait pas.

tenue ﻻ  La température de l'eau n'a jamais été un soucis pour moi, que ce soit un peu avant l'été ou un peu après, j'étais toujours fourré dans la mer. à ce moment-là, je portais des combinaisons me permettant de ne pas subir la température parfois gelée de l'eau, mais ici, je n'ai rien de tel. « Je pourrais toujours te réchauffer ~ » Dis-je avec un clin d'oeil avant de rigoler, montrant bien que je ne suis pas très sérieux. Au pire, testons ? Je peux toujours y aller en premier pour voir et lui dire, même si à part elle, personne ne peut juger à sa place.

à cet instant, c'est moi le professeur. C'est moi qui donne les cours, même si le domaine est bien différent du siens. Je n'ai ni cahier, ni stylo, juste une planche de surf. Je la suivis dans l'eau, acquiesçant à son commentaire. La première -et dernière fois- avec London, l'eau était vraiment bonne. Je la regarde plongé avec un sourire en coin, l'imitant juste après pour me mouiller entièrement. Assis dans l'eau, je souris bêtement en me servant de ma planche comme reposoir.

« Je te propose de tenir en équilibre une minute sur ta planche ? » Pour le coup, c'était plus un défi qu'un cours. Mais plus on tient sur sa planche, plus on a de chance d'affronter le courant. Pour montrer l'exemple, je monte à mon tour sur ma planche, d'abord en position assise, puis dans un petit bond contrôlé, je me tiens debout dessus. J'ai travaillé mon équilibre depuis des années, je sais comment gérer mon poids pour ne pas chavirer et tomber à la flotte. Je peux ainsi dire tenir plus d'une minute sur mes deux jambes, même beaucoup plus. « Alors Madame Sayo ? » Je croise mes bras sur mon torse, attendant qu'elle me montre ses talents pour le surf. Entre australien, on devrait se comprendre.

« Je pourrais toujours te réchauffer ~ » elle en avait rit et lui avait affirmé avec toute la sincérité qu'elle disposait qu'il pouvait rêver. Le regardant s'asseoir sur sa planche, la jeune femme se mit à sourire un peu, l'écoutant  lorsqu'il prit la parole. « Je te propose de tenir en équilibre une minute sur ta planche ? »  Un défi ? Jamais elle ne se défilerait, alors elle accepta en hochant simplement le visage, le levant convenablement en disposant sa planche comme il le fallait. L'observant un court instant, elle avait retenue la façon dont son professeur venait de grimper sur son utilitaire. — Alors... Elle débuta bien, cependant, elle ne fut pas assez concentrée et tomba une première fois à l'eau. Riant un peu, se moquant quelque part d'elle-même, elle recommença une fois avoir reprit son souffle qui venait d'être coupé par son entrée dans l'eau. — Toi aussi tu as du galérer au départ alors pas de moquerie, jeune homme. Lui tirant la langue, Sayo reprit son exercice et cette fois-ci, elle se retrouva debout sur sa planche.

Sans crier victoire, elle restait concentrée et adopta la bonne position. Elle ne se décontracta seulement lorsqu'elle se sentiment vraiment stable - lorsqu'elle se sentit en sécurité. Une fois ses sentiments bien encré, elle releva son visage vers Loukas en lui tendant la main, faisant le signe de deux de ses doigts : peace !  — T'as vus, j'ai réussis ! Elle était contente, car elle était véritablement motivée et ce sport, elle en était un peu folle. Après tout, ça vient aussi de chez elle, de chez eux. — J'me sent bien là... On peut rester longtemps comme ça ? Si elle pouvait rester ne serait-ce que toute la journée debout sans se fatiguée, elle le ferait oui. Alors, la minute écoulée, la jeune femme s'essaya à califourchon sur sa planche. — J'ai réussis Monsieur.~

tenue ﻻ  Le surf est tout un art, même si la plus part des mecs s'en servent pour frimer et draguer la fille. Dans mon cas, je ne vis limite que pour ma planche. Apprendre ce sport à quelqu'un me rend souvent content et euphorique, puis je peux en profiter pour la défier sur mon terrain. Gagner n'est jamais sûr mais au pire des cas, je m'amuse comme par le passé, quand je vivais encore à Sydney. Cette fois-ci, je la défi de tenir une bonne minute debout sur sa planche sans tomber à l'eau. Ainsi, je test son équilibre et sa tenue. Pour ma part, j'ai appris en étant enfant, avant même de savoir mettre un pies devant l'autre ou courir. Sayo débuta une première tentative qui se voulu un échec, elle tomba aussitôt dans l'eau, sans avoir la chance de tenir ne serait-ce dix secondes. Il y a toujours un début à tout, même aux chutes. Mon aînée ne se démonte pas pour autant, grimpant à nouveau sur sa planche. Recommencer, c'est la clé. « j'étais jeune à cette époque ~ » répondis-je avec mon éternel sourire béat. Je devais avoir trois ou quatre ans, dans ses eaux là.

Un petit rire m’échappe quand je la vois me tirer la langue, avant qu'elle ne parvienne à grimper correctement sur sa planche. Un point, je lui accorde volontiers. C'est toujours difficile de trouver la technique pour se mettre sur ses deux jambes, sans tomber. Concentrée comme jamais, sayo tenue la minute prévue et que j'ai bien chronomètre, en restant aussi droit sur ma planche. À la fin, elle se permet un geste avec ses doigts et je souris en relevant mon pouce, fier. « c'est cool ! » à la voir, elle était d'autant plus fière que moi et c'était bien normal. À cette hauteur, on se sentait inaccessible comme si nous pouvions toucher les nuages.

« autant que tu le voudras, sayo. » je répond en pouffant doucement, même si je termine par sauter de ma planche, la projetant quelques mètres plus loin. Ce n'est rien, j'irai la chercher en nageant. sortant ma tête de l'eau, je récupère mon bien avant de me tourner vers sayo. « on tente une vague ? » même si elles ne sont pas bien grande, et que ça ne durera pas bien longtemps non plus. Pour cela, les cotes australiennes manquent vraiment. Un jour j'y retournerai pour affronter le diable de la mer.

« on tente une vague ? » Hochant la tête afin de montrer son accord, la demoiselle s'allongea sur sa planche afin de se déplacer d'une manière plus aisée jusqu'à qu'il y est une profondeur plus adéquat et agréable quant à la pratique du sport. Une fois cela atteint, elle se remit à califourchon en regardant son jeune ami. Un petit sourire se dessina sur son visage. — Je vais bientôt rentrer à Sydney. Je te propose de venir avec moi si tu veux. J'ai une villa là bas, alors tu seras déjà logé, nourrit, blanchit. Enfin, juste histoire de passer des vacances et de retrouver nos racines. Si cela t'intéresse dis-le moi, je te prendrais avec moi avec plaisir. C'était un peu le rôle d'une maman, mais tout devait manquer au jeune homme pensa-t-elle. La jeune femme devait y retourner pour aller voir sa mère - enfin, se repentir quelque part sur la tombe de cette dernière. Elle y allait une fois tous les deux/trois mois, cela dépendait de l'état de ses cours, des copies qu'elle avait à corriger. Elle le faisait durant le voyage ça, mais c'était épuisant, alors elle préférait le faire sur des périodes calmes. — Mais tu ne viendras que si tu as de bons résultats. Un petit clin d’œil, la jeune femme aura sa responsabilité s'ils devaient partir ensemble, son compagnon n'étant pas majeur. Responsabilité que ses parents devra lui accorder. Enfin, cela, elle le verrait s'il acceptait. Et puis, il se débrouillera en ce qui concerne l'accord parental, pensa-t-elle.

En attendant, la jeune femme attendit qu'une vague montre le bout de son nez. Elle avait déjà vu faire Loukas et reproduirait alors du mieux qu'elle pouvait les gestes adoptés, en plus de ceux qu'il lui avait apprit plus tôt. Au départ, tout se présentait comme il le fallait. Sa posture était la bonne, son timing également. Elle passa la vague, concentrée car c'était un début, elle sera sûrement plus décontractée sur les suivantes. Ce n'est qu'à la fin qu'elle tomba de sa planche, alors qu'elle avait réussit à tenir. En sortant de l'eau, un petit rire lui échappa. — Je me demande parfois si j'ai une quelconque logique. C'est vrai. Réussir à surfer sur la vague et tomber juste quand cette dernière est partie, y'a mieux ! — Sinon... T'es commentaires. Elle voulait l'avis de son professeur ; les points forts mais surtout les points faibles !

tenue ﻻ  Il n'y a rien de mieux que tenter une vague, même si ce ne sera pas aussi grandiose qu'avec les montages aqueuses d'Australie. à ma proposition, Sayo s'éloigne un peu vers le large et je la suis d'assez près sans trop la coller non plus, l'écoutant proposer son voyage. Ce serait cool, je n'en doute pas. « ça me ferait super plaisir de retourner là-bas. Je pourrais revoir des potes aussi, et te les présenter ? Ils ont dû s'améliorer en surf depuis le temps. » Depuis les dernières années où je n'ai pu retourner en ville, ou dans le pays. Faut dire que je n'ai bientôt plus mes repères là-bas, puisque ma mère n'a pas redonné signe de vie depuis que je vis ici. Ce n'est que quelques jours, mais quand même. Elle ne s'est pas trop inquiété avant non plus, ni après le divorce et son remariage. Dans le fond, peut-être que ça me blesse ce genre de comportement. « Tu espère un peu trop, non ? » Je ris sincèrement, incapable de savoir à quoi pourrait ressembler mes résultats. Bon, mauvais, je l'ignore. Quant à la responsabilité, je serais majeur une fois sur les terres Australiennes. De toute façon, je ne compte pas faire de connerie, si je pars avec elle.

Comme prévu, Sayo se concentra au maximum pour prendre la vague qui venait, l'observant en silence en notant mentalement ses erreurs ou ses capacités. Elle tenait bien debout, avec un bon équilibre, mais sa réception reste encore à voir. Par obligation, le surfeur tombe de sa planche, mais il y a possibilité de plonger plutôt que tomber. « C'est un coup à prendre ? » Hasardais-je avec le sourire, faisant ensuite mine de réfléchir. « Dans l'ensemble, c'est good. Tu as une bonne tenue, une position adéquate mais faudrait travailler la fin. » Elle devrait s'en douter, non ? Je lui signe de revenir vers moi, puis de nager vers le large comme elle l'a fait précédemment. à mon tour, je pris la prochaine vague qui déferlait vers moi, grimpant rapidement sur ma planche pour dominer le courant et suivre la forme, glissant avec facilité et légèreté. Quand les dernières secondes arrivèrent, mon corps change de position pour se redresser, et plonger à la flotte comme si j'étais un nageur sur son plongeoir. C'est tout simple, suffit de ne pas perdre l'équilibre et oublier que l'objet peut être instable en fin de vague. Ma démonstration faite, je remonte à la surface en réceptionnant ma planche. « Tu comprends ? »

C'était décidé, elle partirait avec lui. Le faire revenir sur ses terres la comblerait, ne serait-ce que de le voir heureux chez lui. Certes, elle ne le connaissait pas plus que ça mais elle savait ce que cela faisait d'être arraché à son pays natal, en quelque sorte. Alors elle n'allait aucunement le blâmer et au contraire, faire tout son possible pour lui faire retrouver son passé.

Hochant la tête lorsque le jeune homme lui expliqua que c'était sa réception qui merdait tout, elle gonfla un peu ses joues. A califourchon sur sa planche, Sayo observa donc Loukas prendre la vague le plus naturellement possible. Elle aimait le regarder faire sous prétexte qu'elle trouvait cela fascinant et difficile en quelque sorte - mais elle avait commencé il y avait peu de temps, alors ne critiquons pas. Regardant les moindres faits et gestes de l’australien, sa compère comprit ses fautes et retint alors tout ce qui était bon à prendre. « Tu comprends ? » - — Oui ! , répondit-elle tout sourire. La jeune femme n'allait pas se laisser abattre et attendit qu'une vague montre le bout de son nez pour s'élancer une nouvelle fois. Elle voulait vraiment y arriver pour ainsi profiter de ces instants de liberté avec le plus jeune. Sa prestation fut plus harmonieuse que la première et elle imita les gestes de son professeur. Cela porta ses fruits car elle avait donc réussit à plonger sans tomber ou vaciller une seule fois. Revenant à la surface, récupérant sa planche, elle adressa un petit sourire à son interlocuteur. — Tu devrais envisager à faire moniteur. - merci beaucoup Loukas. Elle avait certes encore beaucoup de chose à apprendre, mais le plus gros était fait et elle lui était vraiment reconnaissante. Cela se lisait dans ses yeux.

Le temps passait vite lorsque l'on est occupé. Sayo regarda la position du soleil et vint à déduire qu'il était presque 19:00. — Pour te remercier, ça te dit un resto ? Manger en compagnie de l'étudiant pouvait être une bonne prévision pour une bonne fin de journée - à moins qu'il avait mieux à faire, et cela elle le comprendrait.

tenue ﻻ  L'Australie me manque, je dois bien l'avouer, mais en même temps ça ne fait pas longtemps que je suis à Tokyo. Est-ce réellement important que je retourne rapidement dans mon pays natal ? Pas vraiment, mais si l'occasion se présente, pourquoi dire non ? Sayo est sympathique et généreuse, partir avec elle me permettrait d'en apprendre plus et d'être davantage proche d'elle. J'ai toujours bien d'avoir des amis, des personnes sur qui compter et puis j'adore avoir du monde autour de moi, de pouvoir parler à la moindre occasion.

Revenons-en au surf et à la réception pas encore acquis de Sayo. Je tente de lui expliquer au mieux comment faire, avant de passer de la théorie à la pratique. Ce n'est pas bien compliqué pour moi, après tout je surf depuis bien des années. Ma réception faite, je remonte rapidement à la surface en dégageant mes cheveux de mon visage pour poser une simple question à Sayo. Tant qu'elle comprend, c'est parfait. Un sourire revient se peindre sur mon visage quand je la vois retenter le coup en prenant la prochaine vague. Cette fois-ci, elle ne tomba pas à l'eau et réussit même à faire un plongeon avant la fin. Pour meilleure réponse, j'applaudis avec un immense sourire, fier d'elle. Sayo apprend vite, c'est agréable. « Tu penses ? » Moniteur, ça doit être un bon boulot. J'aimerais bien être moniteur ou caoch, que ce soit en surf ou en snowbaord. Malheureusement, ce ne sont pas des domaines facilement praticable ici, surtout pas en ville. « Y a pas de quoi, Sayo. ça me fait plaisir de passer du temps avec toi et de t'apprendre des nouveaux trucs. »

Le temps passe vite quand on s'occupe, et je me fie à la professeur pour savoir l'heure. Tant qu'à faire, autant profiter de notre sortie pour manger sur place, je ne suis définitivement pas contre. « Bien sûr! ça tombe bien, je meurs de faim. » Je tapote mon ventre en riant, avant d'attraper ma planche sous le bras pour nager jusqu'au bord et sortir de l'eau, attendant que Sayo fasse de même. Cette situation me rappel une autre sortie et cela me fait aussitôt sourire. Avec London, on avait dû trouver un restaurant en terrasse pour manger sans être viré à cause de nos vêtement trempés. « Tu connais un restaurant dans le coin ? » Je me tourne vers elle pour l'interroger du regard, toujours prêt à lui proposer celui de la dernière fois.

Se séchant un peu, surtout au niveau du visage, la jeune femme tourna doucement la tête vers son ami. Un restaurant dans le coin ? Une petite moue vint doucement apparaître sur son visage. —  non, je ne fréquente pas vraiment les lieux. et toi ? Enfin, même s'il ne connaissait pas d'endroit précis, ils chercherait ensemble, ce n'était pas un problème. Remettant son short, elle fit de même avec son haut, s'étirant un peu. Tout cela l'avait épuisée. Rien que de penser aux correction des copies qu'elle devait faire le lendemain, elle avait déjà envie de pleurer. Rangeant ses affaires, elle se redressa en posant son sac sur son dos, comme à son arrivée. —  au faite, je ne t'ai jamais demandé mais tu comptes prend quelles matière à la face ? ... non parce que si tu viens en sociologie ou en histoire, on ne pourra plus trop se voir comme maintenant.   Gonflant un peu ses joues, bien que lui enseigner sa matière lui ferait que plus plaisir, ne pas pouvoir sortir prendre l'air avec lui serait un dilemme.  

Quittant le sable pour le bitume, c'était une sensation qu'elle ne supportait pas. Encore pieds nus, elle aurait tant voulu profiter de la douceur du sable sous ces derniers plutôt que de se sentir agresser. Soupirant un peu, s'asseyant afin de remettre ses chaussures, elle étira ensuite ses jambes, épuisée de ses journées où elle se trouvait constamment debout. Lorsque l'on est élève, on se plaint d'être toujours assis. Lorsque l'on devient professeur en fac, lorsque l'on se trouve dans un amphi comme elle, on prierait pour s'asseoir. Se relevant, elle se plaça tranquillement au côté du blond afin d'entamer la marche ; l'heure du repas se faisait sentir par les piétons présents dans toutes les rues. L'été était une période agréable en sois par son temps, ses activités... Par le monde, un peu moins : ils sortaient plus, et de se fait, il était moins agréable de se balader, du moins, aux yeux de la jeune femme.

tenue ﻻ  Secouant doucement mes cheveux pour les égoûter, un large sourire vient se peindre sur mon visage. Je ne connais pas vraiment les lieux, mais je sais où on pourrait aller. « Je connais un restaurant pas très loin. » L'informais-je avec confiance, pensant déjà au lieu où nous sommes aller avec London la dernière fois. Je ne connais que là-bas, de toute évidence. à mon tour, je renfile mes vêtements un à un après m'être séché rapidement. Ma planche nettoyée, je la range dans son sac de protection et la porte sur mon dos comme un sac normal, ou un étui à guitare. Mon regard se porte sur Sayo et je fais mine de réfléchir deux secondes. « Je ne sais pas ? Je n'y ai pas vraiment songé, à dire vrai. » Je souris largement, même si je reste flou dans mes choix. « J'aimerai entreprendre quelque chose dans le sport, mais ce n'est pas encore décidé. » Le surf, le snowboard, tout ça. Je voudrais que ma passion soit mon métier. « Moniteur, ça pourrait être cool. » Et c'était l'avis de la professeure, à ne pas négliger. Malheureusement pour elle, la sociologie et l'histoire n'ont jamais été mon fort.

Les pieds pleins de sable, je frissonne à la sensation étrange du bitume après la douceur du sable. J'ai l'habitude, à toujours vaqué entre plage et hôtel, quand je vivais encore à Sydney. Avec le temps, j'en ai tout simplement oublié l'impression désagréable que cela fait. Pendant que Sayo enfile ses chaussures, j'en fais de même en prenant un peu mon temps pour lasser mes baskets après avoir retiré le sable de mes pieds. à présent debout, j'attendis encore Sayo avant de reprendre notre marche vers le restaurant que je connais, le sourire aux lèvres. « C'est agréable comme saison, n'est-ce pas ? » Même s'il y a plus de monde, donc moins d'espace pour se promener et moins de place dans les commerces. ça ne me fait rien, j'aime l'animation de la saison estivale, habitué à ce flot de tourisme. « Ah! C'est là. » Je lui montre le restaurant en bord de plage avec sa terrasse ouverte et ses nombreuses tables en bois. Il y a un peu plus de monde que la dernière fois, mais c'est cela qui me fait ressentir la différence entre deux visites et le début officiel de l'été.

 « C'est agréable comme saison, n'est-ce pas ? » Hochant doucement la tête, bien qu'ennuyait donc par le monde présent, la jeune femme ne pouvait démentir sur le fait que tout cela lui changeait les idées et en bien. Être ici, avec son ami lui permettait quelque part de s'enfuir de sa vie quotidienne et ce n'était pas pour lui déplaire cependant. —   c'est agréable jusqu'à ce que tu te fasses marcher dessus. Un petit sourire se posa sur ses lèvres. Elle plaisantait bien évidemment. Marchant donc aux côtés de son ami blondinet, Sayo profitait pour regarder un peu autour d'elle, que se soit restaurant ou commerces en tout genre. Elle était un peu du genre curieuse - pas dans le mauvais sens de la chose, et elle s'intéressait à tout et n'importe quoi. La voix de son professeur la sortit de ses observations et regardant à son tour le bâtiment qu'il visait. Cette bâtisse avait l'air agréable et sans encombre, simple mais sophistiquée à la fois et d'une manière singulière. Tout sourire, elle hocha simplement la tête afin d'affirmer au plus jeune qu'elle avait donc comprit leur destination, continuant de le suivre jusqu'à l'entrée. Elle aimait tout ce qui était en bois : elle avait toujours rêvée d'avoir une maison traditionnelle rien que pour ça. Enfin, pour le moment ce n'était pas sa priorité dans sa petite vie, elle verrait ça plus tard !

Entrant dans le restaurant avec Loukas, ils furent accueillit par l'un des serveurs qui les guidèrent ensuite sur les tables à l'extérieur, sur la terrasse. Leur table était au bord, donnant ainsi aux deux jeunes gens une vue imprenable sur le vaste océan dans lequel ils avaient passés leur après-midi. —   cet endroit est magnifique. tu as de très bons goûts. Assise donc en face de l'étudiant, la jeune femme ferma un instant les yeux, contente d'avoir passée une telle journée.