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 I need you in summer time

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 29 Juil - 18:50

I need you in summer time


feat Hantawe Rao


9h30 Début de la matinée des surprises

C'était les vacances, j'avais trouvé un train de vie assez stable malgré tout, c'était pas tous les jours la même chose heureusement pour moi. Aujourd'hui pourtant je n'avais pas prévu de faire grand chose, alors j'allais problablement glander chez moi en regardant le programme de l'année prochaine.  Je verrai bien, je ne me presse pas et je vais finir ma tasse qui était remplie à moitié de café. Une fois finie je la mettais dans mon lave vaisselle avant de sortir de chez moi avec un simple pyjama représentant un short blanc et un t-shirt noir, ça faisait passe partout et je me fichais de sortir de chez moi en pyjama, ça gênait pas personne et j'étais parfaitement descente. Quoi que, sur ce point rien n'était sûr. Je souriais d'un air amusé à cette idée avant d'aller chercher mon journal. Ces multiples pages remplies d'informations diverses concernant la société autour de nous, de scoops. Il y avait de quoi rester au courant à travers ces milliers de lignes, la première page m'interpella légèrement, ça parlait d'un ancien boxeur reconverti en professeur. Je plissais légèrement les yeux en lisant attentivement l'article, j'avais déjà vu ce visage quelque part lorsque je regardais la photographie avec plus d'attention. Soudainement j'eu un flash de mon voisin légèrement empoté qui avait fait craquer son sac de courses et sa petite fille assez turbulante. J'étais presque certaine que c'était cet homme, je n'aurai jamais deviné qu'il avait une telle identité, à vrai dire je m'intéressais rarement à un être humain en particulier, je préférais m'intéresser à l'ensemble ; car tous les êtres humains sont intéressants à examiner. Il fallait que j'aille vérifier pour être sûre que c'était bien lui et pas un autre homme qu'il présentait.

S'il était vraiment ce qu'il était, il allait pouvoir être un nouveau pion dans mon jeu qui allait m'aider à avancer, en fait j'avais eu l'envie soudaine de m'entraîner pour me renforcer, bien que j'avais les techniques suffisantes pour me dépatouiller d'une situation critique, depuis l'incident à Seattle, je me fais quelque peu prudente même si je n'ai pas à m'en faire réellement. Mais je prévoyais pour le futur pour une fois, bien que je vis au jour le jour. Je rentrais à l'intérieur de chez moi sans lâcher le journal puis j'enfilais un gilet avant de ressortir, baskets aux pieds. Je me dirigeais donc en direction de chez mon voisin, Rao je crois qu'il s'appelait. Qu'est ce que l'être humain pouvait être surprenant parfois. Je me retrouvais alors devant chez lui avec un air calme et neutre, comme à mon habitude. Je sonnais ainsi en appuyant sur la sonnette chez lui, sans insister, je n'étais pas pressée et peut-être qu'il n'était pas là, alors dans ce cas je reviendrai plus tard dans la journée. Une surprise, je tombe sur un Rao complètement emprisonné entre sa fille accrochée à sa jambe et d'un autre côté son chien. Je le regardais avec neutralité, les bras croisés sur ma poitrine avec mon journal toujours à la main. Il était encore dans une situation compliquée, c'était difficile de gérer une petite fille de toute manière. Je le jaugeais en regardant la photographie sur le journal et puis je le regardais lui. C'était bien lui, sans aucun doute.

- Salut, je suis ta voisine, Anastasia. Tu donnes des cours de boxe, et tout ce qui a un lien avec les sports de combats c'est ça ? Demandais-je sans relever la situation dans laquelle il était, après tout c'était son problème et non le mien.

@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Ven 31 Juil - 11:06

I NEED YOU IN SUMMER TIME

Douce mélodie du sommeil, garde moi en tes seins.... Si seulement. Rao aurait pu être un prince pouvant faire la grasse matinée tous les jours. Oh oui, avec une belle femme, une fille trop mignon, un chat paresseux et un majordome. Ca, c'est s'il n'y avait eu Karla. Karla, c'était la pire garce japonaise du continent. Elle avait complètement tout détraqué. Et au lieu d'être prince, ou bien homme d'affaire post carrière sportive, il était papa célibataire d'une petite furie capricieuse, qui en plus était malade, et d'un débile de chien complètement parano de tout ce qui portait du courrier. A coup sûr que s'il avait pu parler, il aurait expliqué que les facteurs envahissaient le monde et que les livreurs de journaux étaient des poisons. Mais il ne savait pas parler, heureusement. Même pas sûr qu'il sache penser non plus. Hormis pisser dans ses pompes, lui ruiner les tapis et le jardin et foutre des croquettes partout en faisant la serpillère avec ses oreilles, ce cocker ne servait strictement à rien.

Et quel meilleur moyen de commencer la belle journée du dimanche, par un massacre paternel. La petite rentra à pas de loup avec le chien dans la grande chambre du père, avec sa longue chemise de nuit princesse qui avait la même fonction que les oreilles du chien. Rao dormant encore, saturant en ce moment, complètement surmené par nombre de programmes, entre club, lycée, université, administration, championnat de vétéran à l'étranger, et autres fonctions sociales ou d'entrainement. Le nez dans le coussin, torse poil dans un futal large, en coton noir, la couette au sol. La petit poussa la chaise de la pièce à coté du lit, le chien la suivant, queue battante, puis elle monta dessus, à coté du lit de son père, tenant grandes N'oreilles, un lapin en peluche de 80 cm dans ses bras. Elle cria d'un coup : "Regarde papa , je vole!"

Et papa, il coule. Écrasage de Rao à 7h37 du matin. Fusion du foie avec la rate et le chien qui met sa dose en grimpant aussi sur le lit, pour piétiner le torse du prof et lui lécher totalement la face. PUTAIN NON! Douleur! Il vire d'un coup de main le clébard qui revient à la charge. Il pue de la g...bouche en plus... Quelle horreur. "Non Lohiya, j't'ai déjà dit de pas faire ça..." grogna-t-il en se redressant, la gueule ébouriffée, le regard vaporeux... Tous les matins c'était grosso modo la même chose. Baillant, il s'extirpe du lui, avec la môme dans un bras. Elle lui fait un gros calin, et lui il aimerait un café en fait, une cafetière entière par intraveineuse. Il pose la petite dans sa chambre en lui disant de jouer le temps qu'il prend sa douche et qu'il prépare le p'tit déj. Dix minutes dans la douche et il ressort. Journée de repos, enfin c'est vite... Jean et débardeur blanc enfilé, il se retrouve à voir la gosse passer en courant après le chien: "PAPA IL VEUT PAS QUE JE LUI FASSE DES COUETTES!!!!" Tu...m'étonnes. Rao hausse un sourcil, la serviette sur la tête. "Lohiya, arrête de l'embêter, tu vois bien qu'il veut pas!" "Mais moi je veux!!" Il s'écrase le serviette sur le visage. Mon dieu, aidez-moi, qu'il pense très fort...  Tôt le matin, c'est des fois dur... Il finit dans la cuisine, à préparer le pain grillé, les bols, baillant encore, quand quelqu'un sonne à la porte. Hein? A cette heure-ci? Le chien se met à aboyer, et la petite qui se jette dessus. le chien saute partout, secouant la petite avec, et elle qui braille. Merci les portes et murs isolés... Rao attrape Lohiya en serrant les dents pour pas l'engueuler, sous un bras. "Stop, ça sonne! Je veux pas t'entendre, sinon pas de gâteaux à la fraise aujourd'hui!" "Mais papa c'est luiiiiiiiiiiiii!" et le chien qui tente de gratter la porte, prêt à sauter sur le facteur pour le bouffer. Le voilà à pousser la petite d'un coté pour pas qu'elle tire les oreilles du chien, elle finit par net s'accrocher à sa cuisse, comme un jeu, et le chien qui choppe le jean avec les crocs, pour lui prouver son mécontentement. "Lache ça toi! ' Il va péter une durite il le sent. Depuis quand ce con de chien lui bouffe le jean? Il est tout neuf bordel!

Il arrive tant bien que mal à ouvrir la porte et là... une jeune femme. Sa voisine en fait. Il l'a déjà vu à plusieurs reprises de loin. Ah. Oh. Merde. Bon euh, oui, non c'est pas ce que vous croyez? C'est ça que tu vas lui sortir? Y'a pas à dire, t'es carrément pas doué, Rao. Elle doit venir pour le bordel du chien et de la môme... Il fronce les sourcils, et fait lâcher le chien , qui s'assoit et fixe la fille. C'est nul c'est pas le facteur. Elle a des gâteaux la fille? Lohiya, elle, se fige et plisse les yeux. C'est une femme. Elle n'aime pas les femmes. Il fait la bouille, lâche son père et part en courant vers sa chambre avant de claquer la porte, sous le regard en coin de son père, qui soupire... Il observe la demoiselle, tenant la porte d'une main.

- Euhm... j'm'excuse pour ça, c'est ... compliqué.
Super explication.
Il fronce les sourcils. Comment elle sait. Son regard choppe un morceau d'image du journal qu'elle tient. Il lui prend.
- Tu permets?
Il le déplies d'une main, voyant l'image et l'article. Sérieux? Dans les premières pages? Quoi, ils ont que ça à faire les journalistes? Il se gratte vaguement le front, un peu perplexe et ouvre un peu plus la porte.
- Ca te dit un café, même un p'tit déj si tu veux? J'ai du thé aussi. On va parler dans la cuisine. Non parce que si je prends pas le mien, je vais tomber...Entre, j't'en prie.

Il lui rends son journal et choppe le chien par la peau du cou.
- Fermes la porte derrière toi s'il te plait, c'est par là. Sans faire de manière, en passant devant une fenêtre qui mène au jardin, dans la pièce de vie immense, il l'ouvre, et pose le chien dehors sans aucun scrupule, avant de refermer. Ce chien le gonfle. Ça va , il l'a pas balancé non plus, et il a la flemme d'aller jusqu'à la porte arrière.


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Ce message a été posté Mar 4 Aoû - 2:37

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feat Hantawe Rao

Amusante situation dans laquelle il est On aurait pu croire que je venais de tomber dans une série comme Malcolm, où lui a hérité des deux pires terreurs de la Terre. Impossible à gérer, je devais pourtant avoir une aura froide & quelque peu effrayante, impénétrable. Je n'étais pas une fille commune, ou qu'on peut voir tous les jours ; j'étais loin des stéréotypes. Du moins, tout dépend du point de vue, lui, il a l'air excédé par sa situation, il a l'air d'être entouré par des cas difficiles à contrôler. Il semble surpris de me voir, j'avoue que c'est pas tous les matins que je débarque devant chez quelqu'un, mais je ne suis pas du genre à être prévisible alors bon. Je ne déviais pas mon regard et le gardait sur mon interlocuteur avant de le baisser sur le chien qui s'asseyait devant moi. Je ne bronchais pas, il n'y avait aucun problème, tant qu'il ne me sautait pas dessus, tout allait bien. La petite fille qui était accrochée à la jambe de l'homme, partit en furie dans sa chambre, on entendit la porte claquée de là où on était.  Je n'essaye pas de comprendre, les êtres humains et leurs réactions sont trop étranges pour moi, parfois trop excessives pour rien. Donc je laissais les choses se faire, ça ne me concernait pas réellement quel souci pouvait avoir cette petite. Je reposais ainsi calmement mon regard sur mon interlocuteur qui prit finalement la parole. Compliqué ? Il semblerait oui, c'était quelque peu amusant, bien que je n'ai pas suivi toute la situation. Je souris avec amusement dans ma tête, mais je ne laisse rien transparaître sur mon visage. Il n'avait pas à se justifier avec moi, on ne se connaissait pas alors j'aurai très bien pu faire abstraction sur sa situation, certains humains s'excusent pour tout et rien, je ne comprenais pas vraiment mais ça devait être une forme de politesse, peut-être.

Je ne m'attarde pas plus sur cela, ça n'allait pas me troubler de ne pas savoir ce qu'il se passe dans sa vie ; au contraire. Moins on lui faisait perdre son temps en blabla inutile, plus elle était satisfaite qu'on lui laisse son temps. Bien qu'elle est toujours aussi fascinée par les comportements humains qui divergent selon les gens. Mais c'est les êtres humains qui l'intéressent, pas un en particulier. Sa vie semblait animée, elle bougeait beaucoup. De manière privée et publique, ça m'aurait épuisée d'être à sa place, je n'aime pas être le centre d'attention des gens ; bien que ça puisse être intéressant de voir ce qu'une personne qui vous porte un grand intérêt serait prêt à faire pour vous. Voyons ça comme une expérience. L'expérience d'aujourd'hui s'appelait Rao, situation assez "compliquée" comme il dit. Il a l'air surpris de voir que je sais qu'il est professeur, mais ce n'est pas réellement un mystère, vu que je l'ai appris grâce à l'aide du journal. Il me prend le journal, je le laisse faire en haussant les épaules, le regardant réagir lorsqu'il voit l'article parlant de lui. Je pouvais le comprendre sur ce coup, je serai quelque peu perdue si je voyais ma tête dans les journaux locaux qui parlent de moi, surtout si je ne suis pas mise au courant avant. Je n'ai encore rien fait d'extraordinaire pour la société, alors je ne comprendrai pas ce que je ferai là dedans. Mais lui il a l'air de faire l'honneur du pays avec ses victoires en sport.

Sa proposition est légèrement étrange, ça m'a presque surprise. Je ne le connais pas, mais il m'invite à prendre le petit déjeuner. Même mes petits copains m'invitaient rarement à prendre le petit déjeuner avec eux, je penche alors légèrement la tête sur le côté avant d'hausser les épaules. Il devait être serviable et avait un bon fond. Bon pourquoi pas, s'il insiste et s'il veut qu'on parle de ça chez lui, c'était pas dérangeant. Mais ce n'était pas habituel, c'était presque original. Un léger air amusé s'affiche sur mon visage avant de répondre.

- Pourquoi pas, et ce sera un thé si tu as. Rétorquais-je simplement en reprenant le journal que j'avais emmené lorsqu'il me le rendait.

Je passais ainsi le pallier de la porte de chez lui, pénétrant ainsi dans sa demeure. Alors qu'il me dit de fermer la porte derrière moi lorsque j'entre chez lui, je ne bronche pas, je n'allais pas laisser la porte ouverte de toute manière.  Je ferme alors la porte d'entrée derrière moi, je le regarde mettre son chien dehors sans réellement relever son absence de douceur, mais bon, il semblait agacer, il était sans doute trop émotif et sur les nerfs pour supporter. Je le suivais ainsi dans la pièce commune, elle était incroyablement grande, bien plus que la mienne en tout cas. J'avais mon temps, mais je ne voulais pas non plus m'éterniser ici alors autant faire les choses vites. Je m'installais confortablement ainsi sur un coussin au sol qui était autour d'une table basse, observant rapidement les lieux autour de moi sans m'éterniser dessus. C'était tout de même spacieux, je trouvais ça tout de même surprenant que mon voisin qui semblait assez maladroit puisse être un homme de combat. Je le regardais du coin de l'oeil d'un air neutre et calme avant de m'exprimer.

- Rassure moi, on va pas boire le thé en tête à tête comme des vieux retraités ? Pas que je ne t'aime pas, je ne te connais pas. Mais, je te préviens, je n'aime pas beaucoup parler, je préfère quand c'est réglé rapidement. Prévenais-je calmement mon hôte pour pas qu'il se fasse de fausses idées à mon sujet ou qu'il pense que je lui réponde peu car je m'en fiche de ce qu'il dit, juste que je n'aime pas la causette.

Je crois que mon voisin se dirige maintenant vers la cuisine, il devait aller finir ce qu'il avait débuté avant que j'arrive, j'attends alors patiemment jusqu'à ce que j'entende un léger bruit venant de la cuisine. Je tourne alors légèrement la tête vers Rao, je ne savais pas trop ce qu'il avait fait, mais bon, je préférais rester dans l'ignorance, je venais chez lui juste pour des cours en rapport avec ce qui fait de lui, un homme glorifié. Je tourne alors de nouveau ma tête, puis je sens de nouveau la présence du jeune homme dans la pièce commune, je plissais les yeux avant de tourner mon regard vers lui sans dire un mot. Je tenais à avoir des explications sur cette découverte que j'ai fait, enfin y tenir, c'était un bien grand mot, mais j'étais curieuse de savoir la vérité.

- Je n'aurai jamais soupçonné que tu étais professeur de sport. Disais-je avant de marquer une légère pause. Mais là n'est pas le sujet. Donc, tu donnes des cours de sport de combat ? Demandais-je avec un brin de curiosité.



@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Ven 7 Aoû - 0:55

I NEED YOU IN SUMMER TIME

- Tu n'aimes peut-être pas parler, mais c'est toi qui est venue me voir. Et j'ai besoin d'un p'tit déj. On causera en même temps. Et si tu veux mes services, je ne suis pas adepte du vite fait, mal fait. Installe-toi, je reviens dans une minute.

Il referma la fenêtre à moitié. Après tout, il fait bon le matin, avant de bailler de nouveau et de s'ébouriffer un peu la tête. ouais bon, heureusement que la baraque était rangée en fait... y'a des fois, où c'est pas franchement ça. Il laisse la môme rentrer et prendre possession des lieux, il n'est pas franchement regardant sur les manières ou les tenues. A coup sûr que son ex femme l'aurait traité de trainée. Pour elle tout ce qui était jeune, habillé léger, et jolie, c'était des trainées. Un complexe d'infériorité peut-être. En tout cas, sa présence suffisait à avoir fait partir Lohiya dans sa chambre. Il ne s'en faisait pas pour elle. Rien ne risquait là bas, il avait tout prévu pour qu'elle ne se fasse pas mal. Pour l'heure, il y avait d'autres choses à traiter, même s'il ne laissait pas sa fille de coté. La chambre n'était qu'à quelques mètres de toute façon. Le chien creusait un gros trou dans le jardin, contrarié. Foutu clébard. Il le voyait de la cuisine. Il manqua d'ailleurs d'échapper la théière où il avait mis l'eau pour la chauffer. Le café finit direct dans un gros mug noir, et il posa tout en quelques minutes sur un plateau. Attendant que la théière ne fume, il s'alluma une clope, les yeux brumeux et le cerveau tout autant.

Les gens étaient dingues à se lever si tôt.  Lui était obligé, mais venir le déranger à cette heure ci , sérieux. Il était sociable à ses heures... mais bon. Une fois tout prêt, il souleva le plateau à une main et la théière de l'autre et revint, clope au bec. Il posa tout sur la table basse et se posa lourdement en face d'elle en se frotta le visage d'une main, les coudes sur la table, l'autre main tenant la clope.

- Pourquoi? J'ai la tête à être quoi d'après toi?
Dit sans méchanceté aucune, mais en effet, il était plutôt curieux de savoir quel métier on lui collait sur le dos, rien qu'à l'image. Avec un peu de bol, il serait poissonnier ou éboueur, ou flic. A ça... on lui avait souvent sorti. Ou Pompier aussi. C'était quoi ce trip qu'ils avaient tous avec les flics. Non, il était prof. Bon ok, pas le plus diplomate et doux, mais il n'enseignait ni la danse classique, ni la sociologie. Alors au diable les précurseurs de la pédagogie et bonjour les bons vieux moyens des anciens.

- Je peux savoir pourquoi tu veux apprendre à te battre. J'ai certains principes et j'ai dejà refusé pas mal de demandes qui avaient pour motivation, la vengeance personnelle ou ce genre de but pas franchement louable.

Il recracha lentement la fumée un peu n'importe où, pour plonger son nez dans le mug et s'enfiler la moitié de son contenu. Divin Rao aux manières d'homme des cavernes, ö toi quand l'aube fut venu, la claque dans ta tête par les femmes tu reçus. C'eut été un beau proverbe. La raison pour laquelle il n'avait eu d'autres femmes -entre autres- c'était en partie à cause de sa personnalité plutôt rustre et son karma de merde. Beaucoup pétaient des câble, au bout de quelques semaines et c'était bien généreux. Il avait amené une boite avec des compartiment où étaient rangé différents sachets de thé. Oui bah le thé à l'ancienne, il savait pas faire, mais il avait quand même ça, c'était bien non ? La demoiselle pouvait faire ce qu'elle voulait. Il lui avait apporté un mug blanc, du sucre, du lait ou du miel. Il se gratta la joue mal rasée du matin et observa en coin la porte d'entrée. Une fille chez lui. Grand dieu, Tokyo allait subir un attentat.

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Ce message a été posté Sam 22 Aoû - 23:58

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feat Hantawe Rao

Je n'aimais pas parler, c'était bien vrai, il fallait le plus vite possible sans trop blablater avec moi, je n'aimais pas perdre mon temps avec des futilités, mais toute information sur quelqu'un était importante. Il n'y avait aucun problème pour moi quant au fait qu'il veuille prendre son temps pour faire bien les choses. Je comprenais ce point de vue, j'haussais alors les épaules sans plus me préoccuper des choses, comme pour lui dire que j'étais d'accord avec ce qu'il me disait. Je m'installais alors dans la pièce qui lui servait de pièce commune, autour d'une table. Après être passé par la case cuisine, il revenait vers moi, il me posa alors une question lorsque je lui indiquais que je n'aurais jamais pensé qu'il était prof de sport. Je haussais les épaules, que pensais-je ? Rien, je n'étais pas du genre à donner une idée sur quelqu'un, alors je ne m'étais jamais posée la question au sujet de son métier, je m'étais pas préoccupée en fait, j'avais eu d'autres choses dans la tête.

- Je ne sais pas, je n'ai jamais réfléchi à ce que tu aurais pu être à vrai dire. Avouais-je calmement de manière franche. Mais j'imagine que les gens qui te croisent au premier abord doivent être plus, disons, intéressé par ce que tu peux faire ? Donc ils doivent savoir que tu es prof de sport. Ajoutais-je par la suite.

Être professeur était un métier assez complexe quand on se penchait dessus, déjà il fallait savoir gérer les étudiants et les intéresser par le cours en question, sinon l'élève ne retenait rien de la matière enseignée. C'était pas une tâche aisée, mais il devait savoir bien s'en sortir. A sa demande, je prenais un saché de thé avant de le mettre dans le mug blanc qu'il m'avait donnée, je m'étais ensuite un sucre sans me poser de question, c'était une habitude, je faisais toujours ça. Je laissais alors infusé le thé dans le mug, faisant mine de réfléchir, sa demande n'était pas anodine, pourquoi voulais-je me battre ? Pas la vengeance déjà, comme il pouvait me noter qu'il avait refusé certains pour le motif de la vengeance, mais ce n'était pas mon cas, il en fallait beaucoup pour que je porte de l'intérêt à quelqu'un, alors pour que je veuille me venger de la dite personne, il en fallait vraiment beaucoup, et encore le mot beaucoup paraissait bien faible face à ce qu'il fallait me faire pour que je porte un intérêt conséquent à quelqu'un pour une quelconque vengeance physique. Je posais alors mon regard sur son visage avant de répondre toujours aussi calmement et de manière neutre.

- Je peux déjà te dire que ce n'est pas pour la vengeance personnelle, je ne suis pas intéressée par ce genre de motifs, ça me passe au dessus. Je voudrais plutôt me battre, car je voudrais pas que, cette chose se reproduise. Rétorquais-je en montrant la cicatrice à mon épaule. Du moins, je voudrais au moins savoir me défendre, même si je me débrouille, je t'avouerai que je ne suis pas une professionnelle. Mais je me servirai pas de ce que tu pourrais m'apprendre à des fins personnelles pour blesser quelqu'un de manière injustifiée.

Après avoir fini mes explications un peu trop longue à mon goût, je venais retirer le sachet de thé de l'eau avant d'essorer le sachet en l'appuyant sur ma cuillère, puis je posais le sachet de thé légèrement humide sur un papier avant de touiller mon thé, que je buvais légèrement par la suite, attendant la réponse du plus vieux qui était en face de moi entrain de fumer sa cigarette, cela ne me dérangeait pas, il faisait ce qu'il voulait, et j'avais déjà pris des choses plus jeune, alors une cigarette ce n'était rien à vrai dire. Donc je me contentais d'attendre ce qu'il avait à me dire quant au sujet des cours qu'il pouvait m'offrir. Il pouvait refuser comme accepter, mais il aurait été préférable pour moi qu'il accepte.


@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Mer 2 Sep - 22:49

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 « Non les gens ne savent pas qui je suis en général. Sauf quand ces cons de médias s'en mêlent. J'étais sportif de haut niveau, plus de quinze ans de carrière. Ils connaissent surtout cet homme-là, pas le prof. Et puis très honnêtement, je m'en fous qu'ils le sachent ou pas. Peut-être que ça va en calmer un ou deux dans le voisinage avant que j'aille fracasser leur voiture pour tapage nocturne. »

Tapant sa clope, pour en écoper la cendre sur le rebord du récipient prévu à cet effet, il pensa à la petite qui jouait dans la chambre, il l'entendait chanter d'ici, donc visiblement elle allait bien. Le chien courrait dehors et on entendait les pigeons s'envoler, donc il devait les faire chier. Fixer sur les paroles de la mome, même s'il était mort de fatigue, il plissa les yeux et la fixa, intéressé. Pour une fois qu'on était simple et concis, et pas soit à manifester toute la rage du monde dans un pot de yaourt, ou sortir une lettre de motivation, c'était bien. Il but plusieurs gorgées de son café. Il était serieux pour le fracassage de bagnole ? Qui sait . Et comment allait réagir la petite face à ça. Puis une question le tarauda un temps soit peu quand à la logique de sa venue.

Tu es un peu étrange comme gamine... Tu m'avoues ne pas trop savoir te défendre, et tu te pointes chez un mec qui manque de manière, en plus, tu la joues détendue, sans même savoir si je suis pas dangereux, si j'ai pas des pulsions malsaines, si j'ai pas une femme qui traine dans un coin pour t'étriper, ni même sans savoir pourquoi j'ai arrêté ma carrière. Je pourrais bien t'apporter plus d'ennuis qu'autre chose voire pire. C'est de l'inconscience pure tu le sais ça au moins. Quant au style de combat qu'il te faut, ce n'est pas un sport d'attaque mais de défense. Je peux t'apprendre à te défendre, mais je te conseille aussi de te procurer une bombe lacrymo ou un tazer à la rigueur si tu te sens pas en sécurité.

Apprendre à se défendre ne faisant pas tout. Bien souvent, même les femmes qui savaient se démerder prenaient cher, tout simplement parce qu'une femme ne sera jamais aussi puissance qu'un homme. Même le plus gros des boulets aura toujours un biceps qui fera au moins deux fois celui d'une femme, et c'était une théorie physique indiscutable. Se prend une baffe d'une femme, ok, ça fait mal possiblement, mais en prendre d'un mec, en général, rien ça , elles se font souffler le string, en toute poésie. Donc le mieux était qu'elle apprenne à esquiver, courir vite ou qu'elle ait de quoi se défendre matériellement sur elle. Les frapper ne servirait pas à grand chose, l'exception de leur mettre les doigts dans les yeux ou un coup de genou dans les burnes, mais pour ça y'avait pas besoin d'un prof pour savoir faire.


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Ce message a été posté Sam 5 Sep - 18:37

I need you in summer time


feat Hantawe Rao

Quand il m'énonce son histoire, je l'écoute comme à mon habitude, si les gens parlent pour me raconter quelque chose, je fais l'effort de les écouter sauf si c'était vraiment inintéressant. Mais bon, toute information sur quelqu'un est importante après tout, surtout si c'est pour en apprendre davantage, on sait jamais cela peut s'avérer utile. Il m'informait donc qu'en général personne savait qui il était, je n'étais donc pas la seule dans ce cas. Je pensais que sans m'intéresser au monde extérieur je serai sûrement moins au courant que les autres, mais visiblement non. Il a donc quinze ans de carrière à son actif, c'est bien plus que la moitié de mon âge. Il avait un truc que j'avais sûrement pas, l'expérience du combat. Je le regardais s'expliquer tandis qu'il ajoutait sûrement avec ironie que ça calmerait certains voisins d'apprendre la nouvelle dans le journal en voyant que le voisin un peu maladroit dans les tâches qui se veulent ménagères est en fait un ancien champion de boxe. Connaissant plutôt bien le quartier, ça n'allait pas les arrêter pour autant, quoi que ça pouvait se discuter. Mais l'idée qu'il veuille fracasser leurs voitures pour tapage nocturne m'amusa légèrement intérieurement, on ne pouvait pas dire que c'était un prof typique qui est coincé ou qui ménage ses paroles, c'était un certain personnage.

- C'est un nombre conséquent, quinze ans de carrière. Tu as commencé dû commencer jeune. Ca va peut-être les impressionner et leur faire peur pendant un temps de voir ça dans le journal, mais bon si tu as envie de fracasser leur voiture, c'est pas moi qui irais faire la vendue à la police, tu fais ce que tu veux tant que c'est pas mon véhicule.

Je buvais de nouveau une gorgée de mon thé après avoir dit ce qui me motivait à venir ici, puis il sembla assez intrigué et prit de nouveau la parole. Etrange comme gamine ? Il ne savait vraiment à qui il avait à faire en face de lui, dans le niveau d'étrangeté, je dois bien être au niveau infini de la galaxie. J'ai jamais été dans ce délire du sentimental, de la haine, de la rage, ou quoi que ce soit. J'ai toujours été directe, claire et précise. Pas besoin de s'éterniser sur des détails inutiles. J'allais pas non plus lui raconter mon histoire depuis ma naissance, non pitié. De l'inconscience pure ? Ca aurait pu, c'est pas comme si je m'étais renseignée sur lui avant de venir, je savais juste que c'était mon voisin jusqu'à ce matin. Je posais ainsi ma tasse avec calme avant de reprendre la parole tranquillement, en le regardant avec analyse.

- Je ne suis jamais entrée dans la norme, mais si tu avais vraiment voulu me faire des choses ou me menacer physiquement tu en aurais profiter pendant que je baissais ma garde. De plus, tu es professeur, ce serait pas bon pour ta carrière si tu venais à en venir aux mains avec une étudiante, je me trompe ? En outre, tu as une fille et je pense pas que tu veuilles qu'elle soit aux mains de n'importe qui, donc c'est mieux que tu sois auprès d'elle. Je me fiche du pourquoi tu as arrêté ta carrière, tu as tes raisons et tu n'as pas à te justifier, sur ce point. Si j'avais voulu savoir quoi que ce soit sur ta carrière, j'aurai demandé dès que j'ai débarqué chez toi. Si j'avais voulu d'une vie toute simple et qui pète des arc en ciel comme dans les dessins animés, je pense pas que je serai aussi insensible à la vie en général. Donc les ennuis, je m'en fiche un peu aussi.  Rétorquais-je avec calme et franchise. Ne t'en fais pas pour ce détail, si tu peux m'apprendre à me défendre, ça me suffit. Et je ne te savais pas caissier à cdiscount pour me conseiller tes produits. Ajoutais-je en haussant un sourcil avant de boire une gorgée du thé infusé.

Je n'allais pas être dépitée ou m'effondrer car il me parlait à sa manière, il me disait sa façon de penser, tant mieux dans un sens, je n'aimais pas qu'on me ménage et arranger la réalité alors que la réalité est comme elle est, il faut savoir la montrer sans l'enjoliver. Fini les manières, place à la réalité pure et dure comme il se doit.



@ pyphi(lia)

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Ce message a été posté Mar 8 Sep - 15:17

I NEED YOU IN SUMMER TIME

Encore heureux qu'il n'oserait pas le vendre à la police ! Il crut halluciner quand elle lui sortit ça. Non, mais c'était sérieux là ? Les jeunes d'aujourd'hui lui foutaient la migraine et il commençait à comprendre pourquoi. Surtout les femmes en fait. Cette môme était inconsciente. Et puis honnêtement, la police, son père en était à la tête, du moins pour le district ici présent alors, au fond, il s'en foutait un peu. Rao, profité de son statut privilégié ? Non, mais dans les cas extrêmes, il ne se gênait pas, comme pour son ex femme quand elle foutait la merde, elle se retrouvait une fois sur deux derrière les barreaux. Il ne dit cependant rien sur son affirmation. Inutile de s'étendre là dessus, surtout vu la suite du discours. Il haussa un sourcil, se passa une main imposante sur le visage, frottant un peu son bouc récent et rit nerveusement.

Non. Attends, je t'arrête de suite, là. On va mettre les points sur les -i- de suite là. Inutile de me sortir ta science. Pour moi tu es et tu restes une môme. Baisser ta garde ? A partir du moment où tu es rentré ici, tu avais baisser ta garde. Le meilleur taré qui soit n'attend pas que l'autre soit prêt ou pas, tu vois ça que dans les films ok. Si tu veux que j't'enseigne, y'a une règle à retenir : le « je ne sais rien ». Me prendre de haut si j'avais été cinglé n'aurait rien arranger. Prends le mal ou pas, mais j'comprends que tu puisses avoir des emmerdes vu ta manière de faire à la « madame je sais tout ». C'est pas contre toi, mais... tu as quoi.. vingt ans. Les hommes te voient comme une petite proie, et tu en es une. Peu importe ce que tu diras ça changera rien à mes yeux. Je conseille un système de défense, j'te dis pas d'faire tes courses. Sarcasme ou petite blague, ok, grand bien te fasse, mais j'étais sérieux. »

Il se lève un peu étonné et aussi blasée, pour aller vérifier si sa petit va bien dans sa chambre. Puis il revient dans le salon pour reprendre sa clope qu'il a laissé sur le rebord de la fenetre, et s'y appuie en finissant le mégot.

- T'es pas la première qui vient me voir en pensant tout savoir, ou faisant style que rien ne les ébranle. Sauf que si c'était le cas, tu s'rais pas là. Donc pas de ça avec moi.

Il était sérieux. De toute façon, elle n'avait pas le choix, c'était ça où elle prenait la porte. Il se foutait que ça lui plaise ou non. Se grattant l’intérieur de la main, clope au bec, il réfléchissait à combien d'élèves lui avait fait ce coup là. A croire que l'humilité envers les plus âgés ou expérimentés , c'était du passé. Pas pour rien qu'il n'avait qu'une seul disciple, lui au moins, il écoutait.

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