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 Family Crash: Kill Him - Save Her. No matter about Me. [Kang Jae]

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 20:55


Family Crash: Kill Him - Save Her. No matter about Me.

TENUE
20.37 - Dortoir 11. Sa main rajoute la dernière liasse. Sa banque lui a demandé pourquoi est-ce qu'il vidait les trois quart de son compte. Il n'a pas été tout à fait honnête avec eux. Il leur a expliqué qu'un ami devait de l'argent et qu'il s'acquitait de cette somme à sa place. Un ami... Tâm avait passé ses derniers jours à rester dans cette chambre ou dehors à errer dans le Tokyo. Inconnu. Il ne pouvait pas aller en cours avec cette gueule. L'énorme bleu sur sa joue commençait à presque une couleur plus violine, la couleur dégueulasse du début disparaissant sous les bons soins de Théo qui surveillait, en dépit des griefs qu'ils avaient eu précédemment. Tâm n'était pas facile à vivre. Ce n'était pas un secret. Trop actif, trop créatif, trop joyeux, trop fatiguant. Trop vivant. Ils avaient réglé le problème. On ne le voyait plus depuis l'agression Trop à faire. Au repos forcé aussi. Il était encore pâle. Théo savait. Il ne lui avait pourtant rien dit sur les détails. Pas de questions. Juste ... de l'aide, qu'il ne voulait pas aller à l’hôpital et... c'est tout. C'était trop compliqué. Comme le reste de sa vie merdique d'ailleurs. Juste 23 ans. Et déjà tellement fatigué. Est-ce humainement possible... D'autres auraient laissé tomber, se serait foutu en l'air. Il avait encore le sang dans la bouche, ce gout passé. Ces souvenirs. C'était trop frais. Ce toucher... Tant que ses blessures étaient là, il aurait toujours l'impression de voir ce gros pervers derrière lui, dans chaque miroir qu'il croisait , jusqu'à la parano. Il en cauchemardé et s'agrippait les tifs pour ne pas chialer comme une fille. Avait-il un problème psychologique? Probablement. Qui pourrait l'en blâmer, et puis pour le peu que les autres en avaient à foutre. Non, ne penses pas comme ça. Tu n'étais pas si tranchant il y a une semaine Tâm. C'est vrai. Ses yeux se fixèrent sur cette main qui rangeait le fric dans ce gros sac de sport... 6 millions de yens avec les intérêts... Et ... les deux tiers du sac pour autre chose, emballé autrement dans un tissu rouge, pour un total de 25 Millions. En yens cela pouvait faire énorme, mais en dollars, ce n'était pas tant. Il toucha ce poignet encore bleu des liens qu'on lui avait infligé. Juste trois jours...

Il se lève et avance vers le miroir, pour enfiler un manteau noir. Tout comme le reste de sa tenue. Il est même repasser au brun, niveau tifs... Un peu comme un électrochoc, un besoin de changer, pour ne plus être sale. Le jeune Lû Fheng version smart, qui pourrait prétendre à sortir en soirée classieuse, ou avec des amis. Mais ce soir était tout autre. Il se devait de ne pas merder, et hors de question qu'il s'y pointe en guenille. Hors de question qu'ils leur montrent qu'ils l'avaient brisé jusqu'au fond... Même si leur chef, qu'il estimait avant ça, se dardait possiblement de lui avoir sauver sa virginité d'un peut-être viol, c'était lui après tout qui l'avait jeté en pâture à ses clébards. A lui non plus il ne voulait pas donner raison. Peut-être qu'il se trompait. Peut-être que Jae avait vraiment été désolé, qu'il ne voulait pas faire ça. Peut-être. Mais avec des peut-être on refait un monde. Et son monde a lui venait de voler en éclats. Alors, oui pour le moment en plus d'être muet, parce que sa gorge n'était pas guérie, il était sourd. Il ne voulait plus entendre d'ineptie. Le grand brun, remonta son col, éteignit la lumière et sortit de sa chambre, traversant le dortoir en silence. Il ne croisa personne. Tant mieux. Pas de rollers non plus. Ça ne lui ressemblait pas pourtant. Il marcherait. Rien ne lui ressemblait ce soir.

Le Pont Eitai. Dans le quartier de Chuo. Sa destination. Il faisait frais ce soir. Le vent lui faisait du bien. La nuit, personne ne le jugeait. Lui artiste de renommée piétinée par des malfrats, et pourri du dedans par la maladie. Ici, dans ces rues qu'ils traversait avec le sac sur l'épaule, personne ne tournait le regard. Personne ne le voyait et il aimait cette sensation de n'appartenir à nulle part, à personne, d'être intouchable, libre... Comme un oiseau, comme un chat. Au bout d'une heure et demi de marche, il entra dans une petite allée, le pas toujours aussi tranquille, et s'arrêta au bord de l'eau. Pourquoi ici. Il ne savait même pas nager s'il y tombait. Eh bien mon cher Tâm, tu es bien pitoyable cette semaine, toi qui pensait ne pas pouvoir tomber plus bas... c'est foiré. Il pose le sac au sol... et ses mains sur la rambarde de métal froid, le regard perdu sur l'eau noire. Il attend de longues minutes. En face, une grosse péniche restaurant passe. Les gens semblent heureux dedans. Et lui, il attend là. Des gens lui font coucou, des gosses. Il lève une main discrète et répond à la petite fille. Puis il jette un coup d’œil à la lune, avec l'envie de lui parler, mais c'est inutile, elle est trop loin. Un peu comme sa mère... Une mère qu'il ne reverra peut-être jamais après ce qu'il va faire. Il ne pourra jamais venir vivre avec lui. Il ne pourra pas la protéger. Peut-être même qu'elle finira avec ce gros dégueulasse de coréen dont elle lui a parlé il y a peu, quand son père l'avait envoyé régler un énième dû à sa place... Tam se passa une main sur le nez et la bouche, inspira et se retourna, ferma les yeux, dos contre la grande balustrade de fer peint. Il expira pour calmer son stress et rouvrit les yeux. Il était là. Il bloqua sur les pompes en premier et remonta les yeux. Kang Jae. Son être tout entier beugua, pas rassuré, mais il garda son sang froid.
 



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Ce message a été posté Dim 9 Aoû - 12:48
tenue   ﻻ Un long soupire traversa ses lèvres : le blond sortit de chez lui après être resté  avec Peach. Il avait besoins d'un peu de calme, de présence et d'un peu de réconfort. Son travail le crevait, ses nerfs étaient un peu bouffés et il ne supportait plus grand chose par les temps qui couraient. L'histoire avec Tâm l'avait aussi bien remué ; il ne l'avait pas revu à rps durant ses rondes et ses tours de gardes. Il espérait juste qu'il se portait au mieux malgré ce qu'il lui avait fait subir. Il avait conscience que de rattraper tout cela n'allait pas être une mince à faire mais qu'importe, il irait essayer, tenter quelque chose et s'il se ferait recaler, repousser par le peintre alors il lui laisserait le choix entier de vouloir le sortir de sa vie ou d'essayer de lui pardonner. Bien que la seconde option était sa favorite, il ne sortit aucune option du lot, sachant que le monde des bisounours n'avait jamais existé. Montant dans sa voiture, le mafieux regarda sa montre : il n'était pas en retard, ni en avance. Mais il ne devait pas traîné pour ne pas se faire avoir dans cette putain de circulation. Ah ! La capitale japonaise était bien belle, bien vivante mais c'était un inconvénient ça, le trafique routier. Qu'elle belle merde. Par ailleurs, chanceux ou non, Jae ne croisa presque personne et pu arriver tranquillement. Il avait abandonné son véhicule à dix minutes de marches du lieu de rendez-vous donné par l'étudiant. Kang Jae lui avait laissé le choix de l'heure, du lieu et du jour. Il n'était pas bien difficile et ne comptait pas chipoter pour de la merde, disait-il. Tant qu'il avait ce pour quoi il était venu.

Descendant tranquillement les marches, les mains fourrées dans les poches de sa veste - en ce moment, le temps jouait des tours et il faisait assez frais, le Roi pensa sous le calme apparent de la nuit qu'une vie plus sereine serait tellement plus agréable à vivre. Là, il était prit H24, n'avait presque pas de temps pour lui-même, pour se reposer. Tuer des gens c'était bien, mais être en tête à tête avec ses coussins c'était quand même mieux parfois ! Le talon de ses chaussures italiennes faisait parfois retentir le son de son pas sur le marbre, brisant ainsi ce petit fond sonore calme et paisible. La dernière franchie, le coréen tourna légèrement pour enfin rejoindre les abords du ponts. Une silhouette reconnaissable était là. Tâm. Jamais en retard celui-là, pensa-t-il.  Lui était à l'heure, sans trop d'avance non plus. Le peintre se trouvait tourné en sa direction. Incapable de prévoir les réactions de ce dernier, jae préférait se la jouait discret pour le moment, il verrait après. Enfin, un brin de politesse mais pas trop ou cela ne lui ressemblerait plus du tout. — bonsoir tâm. Se retrouvant à quelques centimètres de lui, Jae lui adressa un petit sourire agréable. — tu vas bien ? Question à tranchant oui, mais il s'inquiétait tout de même.

Relevant doucement son visage vers les lumières que la traversée donnée, il lâcha un petit soupire : il y avait du monde encore. Alors, pour que cela paraisse plus agréable, le blond se permit de faire venir le peintre avec lui, sur les abords de la rivière, posant ses fesses dans l'herbe. C'était déjà plus calme, plus serein et la discussion serait peut-être légèrement moins tendue ? — alors Tâm. tu as réfléchie à ce que je t'avais dis ? Oui, il parlait bien de la fameuse faveur. Il lui semblait que cette soirée allait être longue... Oui, longue parce qu'il allait devoir faire des sacrifices pour satisfaire le plus jeune : il le savait !

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Ce message a été posté Dim 9 Aoû - 19:04


Family Crash: Kill Him - Save Her. No matter about Me.


Il le vit se rapprocher. Il avala sa salive et baissa les yeux , fuyant. Est-ce qu'il allait bien? Il se foutait de lui ou c'était sincère? Il lui avait fait subir la pire des choses qu'il ait vécu jusque là... Il était encore fatigué et sa pâleur le laissait deviner. Il se racla le coin des lèvres des dents. Sa présence le rendait nerveux putain. Il savait qu'il ne serait jamais à la hauteur s'il devait encore lui échapper. Pourtant il était important. Il était celui qui pouvait avoir la solution à toute sa pourriture de vis, sans comprendre la maladie dedans bien sûr. Son coeur semblait avoir des ratés, mais il ne montrait rien, du moins au mieux. Juste cette tronche habituelle, ces grands yeux effilés plein d'émotions, celles n'étaient pas très positives pour l'air, et cette foutué innocence qu'on a quand on vit la vie comme elle vit avec une dose d'espoir tellement grande qu'on en devient presqu'ange dans ce monde de péchés et de cruauté. Même après ce qu'il avait subi... même après avoir traversé tout ça, Tâm restait persuadé qu'il y avait forcément une raison pour qu'il souffre comme ça. Sinon à quoi bon vivre? Un but caché, des desseins, quelque chose... Il n'était pas mort donc il devait forcément avoir une importance pour quelqu'un ou quelque chose à l'avenir. Il expira profondément, le souffle peu sûr. Il était angoissé ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il n'osait même pas regarder Kang Jae dans les yeux. Il était encore plus impressionnant avec ce look sombre qu'il avait... Tâm n'était pas un trouillard, mais il n'y a rien de pire que de savoir qu'on est de toute façon impuissant. Un léger soupir, il se pencha , et saisit le sac lourd pour le mettre sur son épaule, et suivre Kang Jae. Ca risquait de prendre un peu de temps. Après tout, le blond ne savait qu'à propos de sa maladie, et au plus loin, ce qu'on savait par les médias ou encore le dossier scolaire, ou les mensonges que son père avait pu leur sortir, mais il ne savait rien du fond de la chose...

Silencieux, il jeta un oeil à la rivière. Elle seule serait témoin de ce qui allait se passait ici et ce soir. Son regard se planta sur son ainé. Après tout, il n'y avait visiblement aucune raison apparente qu'il lui fasse du mal , mais il en voulait la certitude. Relâchant sa lèvre de ses dents, pour noyer sa perplexité, il demanda, alors que Kang Jae s'était assis dans l'herbe.

Le vent glissait sur le visage de Tâm comme s'il faisait partie de ce paysage nocturne. Quelque chose d'un peu immatériel. Tâm et sa capacité à n'appartenir à aucun monde ou à faire un seul avec tout ce qu'il croisait, juste sans bouger. Sa main lâcha le lourd bagage à coté de Kang Jae. Un léger bruit sourd sur l'herbe écrasée. Une petite chute de 20 cm, près de ses pieds, et des genoux à Kang Jae. Il ne le lâchait pas des yeux. Tout dépendrait de sa réponse. L'objet était volumineux. Trop pour que ce soit juste pour la dette de son père. Jae pourrait s'en douter. Tâm le contourna et plongea sa main dans sa poche de manteau, frissonnant de l'air frais de la nuit, remontant un peu son col. La fatigue et le traitement ne l'aidait pas. Ce soir, tout lui paraissait plus froid. Il ressortit une feuille de sa poche, et lui tendit. Il en avait trois comme ça.

J'ai des questions, avant qu'on règle ce pour quoi je suis venu...

Qui es-tu...
Pourquoi ne pas t'en être pris à mon père directement?
Pourquoi avoir choisi ce type...
Pourquoi tu es venu toi et pas un de tes crétins de larbins...
Est-ce que je dois avoir peur de toi... est-ce que tu vas recommencer..  
Est-ce que vous ... enfin toi... accepte de faire des boulots ingrats... contre de l'argent. Me demande pas pourquoi, s'il te plait...



Il se recula d'un petit mètre en contre bas, vers la rivière pour ne pas que Jae ait trop à lever la tête (oui, il se préoccupe de ça ) mais aussi pour être pour le moment pas trop près. Il a eu sa dose pour la semaine, il ne veut pas risquer de le mettre en colère et de ne pas pouvoir s'enfuir. Il se mord la lèvre et enfouit son nez dans son écharpe qu'il a entouré à son cou. Perplexe, curieux, juste là. Il attend, les mains dans les poches de son manteau. Question charisme Tâm, on a fait mieux... Il s'en fout de pas en avoir là, il a pas envie d'en avoir ce soir. Et puis personne ne le voit, sans compter que ça peut changer en fonction des réponses de son vis à vis.


Anonymous
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Ce message a été posté Dim 9 Aoû - 22:31
Jae regarda le jeune homme lui tendre un bout de papier. Il comprenait que parler devait lui faire mal, que c'était un effort prenant et qu'il n'était pas toujours facile de communiquer lorsque l'on est presque totalement muet. Tendant alors simplement son bras, le prenant entre deux de ses doigts, le blond le déplia afin d'y lire les lignes. Un petit sourire se dessina sur ses pulpes et il releva ensuite son visage vers le peintre. — assied toi. Rabaissant son visage sur les écrits, il lâcha un petit soupire. — qui es-tu ? l'homme que tu connais. en plus d'être un Oyabun. un yakuza. Il n'allait pas non plus tout lui dire. Juste l'essentiel du sujet que l'étudiant voulait. A quoi bon tout lui révéler. Pour le moment, ce n'était absolument pas nécessaire. Retournant son regard sur la feuille, il reprit. pourquoi ne pas t'en être pris à mon père directement ? ; Je l'ai fait. Il m'a supplié de lui laisser la vie sauve en me disant que son fils ou sa femme pouvait me donner la somme qu'il me devait. Je n'allais pas aller voir ta mère, une pauvre femme qui à besoins de repos à son âge, non ?  Un peu d'ironie ne faisait pas de mal. Il savait très bien que la femme d'un politicien était toujours mal logée. Mais ce n'était pas son problème ni ses affaires. pourquoi tu es venus toi et pas un de t'es crétins de larbins ? ; premièrement sache que dans mon clan il n y a pas de larbin. ensuite, je suis venu moi parce que c'est mon boulot dans ce genre de situation. je suis présent pour le bon déroulement des choses et pour agir si jamais quelque chose ne tourne pas comme prévu. - ce que j'ai fait.  Un petit sourire ironique, il lâcha de nouveau un soupire, légèrement exaspéré par la situation. Il avait l'impression de se trouver dans un post de police à répondre à n'importe qu'elle question. Mais c'était Tâm, alors il allait continuer. — Ensuite. Est-ce que je dois avoir peur de toi ? Non. Est-ce que tu vas recommencer ? Non. Catégorique, il ne s'éternisa pas sur cela : il n'avait pas cette intention et de toute manière il n'avait pas à le faire, le jeune homme avait respecté les choses. Et puis, tout cela ne l'avait guère enchanté. — dernière question. est-ce que j'accepte des boulots ingrats ? Levant le regard sur Tâm, le mafieux ne savait pas quoi lui répondre à vrai dire. Il lui fallut donc un petit moment de réflexion. — si, lorsque tu abordes le terme ingrat pour dire " tuer des gens" , oui. c'était mon boulot avant de devenir leader. tueur à gage. et puis tu as du le remarquer non. Petite idée sympathique qui visait le vieux dégueulasse. Il avait d'ailleurs zappé cette question par simple pudeur à ton égard, n'allant pas te sortir qu'il savait très bien que tu étais puceau. — oui tâm. je peux m'occuper de ce genre de chose. mais tout dépend du contrat.

S'allongeant dans l'herbe, l'un de ses bras sous sa tête, le coréen tourna son visage vers le plus jeune. Il se demandait vraiment ce qui lui passait par la tête. Même s'il devait tuer pour récupérer son ami, il le ferait. Ah oui ! Grand fou qu'il était. Mais qu'importe, tant qu'il était aussi rémunéré.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 9 Aoû - 23:45


Family Crash: Kill Him - Save Her. No matter about Me.


S'asseoir? Non il était bien là pour le moment. Il verrait un peu plus tard peut-être. Il voulait des réponses. Maintenant ou jamais. Tâm écoute. Attentif. Il est absorbé et pendu aux mots de l'homme en face de lui. Son regard se fait plus froid. Il essaie de comprendre la logique. De percevoir la moindre parcelle dans ses propos, qui puisse clocher, mais ... Son visage ne montre rien. Il est sûr de lui, direct. Quelque part, le peintre admire ça, et l'envie. Lui, n'a cette assurance, et encore, que quand il est en rogne. Quand la soupape a pété et qu'il n'a d'autres recours que de rentrer dans le lard, sinon il est fini. Un Yakuza... Son père avait provoqué des yakuza... c'était un abruti. Ce n'était pas seulement une entreprise ou une riche famille... il s'en était pris à ce groupe de la société japonaise qui était crainte de beaucoup. Certes, celui de Kang Jae ne semblait pas énorme et puis il était jeune, mais vu ce qu'il dégageait, inutile de dire qu'il avait tout le respect de Tâm. C'est vrai qu'il en avait peur. Qui n'aurait pas peur de mourir quand on l'a frôlé tellement. Il n'y avait que les fous, les blasés de la vie pour ne pas en avoir peur. Tâm était un peu comme les orties au final. On a beau leur marcher dessus, les couper, elles se redressent ou repoussent toujours comme pour prouver que la vie est plus forte... jusqu'au désherbant. Il y a trois jours, il avait cru sa dernière heure arrivé. Les "non" de Kang Jae étaient froids. Stricts. Son regard en disait long. Pas besoin de beaucoup parler pour voir. Pas besoin de le souler, il avait plus parler qu'il le voulait sans les mots. Le visage de Tâm changeait lentement. Plus calme. Plus serein mais froid. Il prenait pour dit ce qu'il avait dit. Pourquoi lui faisait-il encore confiance au fond de lui? Parce qu'il en avait marre de tout jeter à la poubelle? Il ne savait pas s'il pouvait mais ce serait la mise à l'épreuve pour lui ce qu'il allait lui proposer. Quand Kang Jae expliqua ce qu'il entendait par travail ingrat, Tâm ne bougea pas. Il avait comprit. Bien. Même si l'idée de larbin lui restait mais juste parce qu'il avait envie d'en pousser une dizaine sous un métro pour passer ses nerfs, et qu'il avait encore une dent contre eux. Et contre Jae. Oui aussi. Enfin, il ne savait plus. Il n'avait pas envie de réfléchir. Réfléchir, ça voulait dire penser à l'autre porc, à ce moment terrible, à ceux passer dans la douche, encore et encore quatre fois par jour pendant les trois derniers jours, à presque vouloir s'arracher la peau pour oublier ça.

Sa langue passa pensif sur sa levre inférieure qu'il se mordit, pensif. Il s'avança vers le sac, et se mit à genoux en face de Kang Jae, qui s'il voulait le voir devait se relever. Hey mec , on est pas à la plage là. Tâm tira le sac, et l'ouvrit calmement , ses doigts bagués filant entre les épaisseurs diverses dans le bagage de sport. Il poussa un peu un paquet dans un tissu blanc : "La dette" murmure-t-il sans forcer. Il pouvait vérifier s'il voulait. Y compris si c'était des faux ou non, ou bien si l'intérieur des liasses étaient blanches. Il posa sa main sur les deux tiers dans un tissu rouge, hésita un court instant, puis avalant sa salive, il ouvrit le tissu rouge. La somme était énorme. Le poisson l'était tout autant , et les conditions avec. Même si c'était beaucoup pour le boulot demander. Mais si Kang Jae faisait son boulot, c'était toute la vie de Tâm qui changerait

Alors se décale, pose une main au sol, toujours à genoux dans l'herbe , plus bas que lui dans la pente. Cette coutume japonaise était plutôt étrange, mais il parait que quand on veut demander quelque chose à quelqu'un, et que c'est d'une priorité capitale, il faut le faire. Soit. Même si Tâm trouve que ça fait franchement soumis cette coutume. Il ira s'auto-frapper plus tard. Faites qu'il dise oui. Alors le brun tend une second feuille plié en deux au blond et s'incline un peu, respirant profondément et aussi discrètement que possible.  A l'intérieur,

Somme de la dette. 6Millions de yens

Contrat: Exécution

Information  sur la cible: LÜ FHENG LAOH
Renseignements connus: ########################
Adresse: #### ####
Travail: ##########

Particularités: Retour à Tokyo dans 6 jours exactement. Voyage d'affaires.
Enlèvement. Exécution à postériori.
Vous devez être discrêt pour éviter l'incident diplomatique avec Taïwan. Après l'affaire, vous devez vous débarrasser du corps, de manière à ce qu'il ne soit jamais retrouver. Ne pas toucher à sa femme.

Je veux être là.

Somme payée: 25Millions de yens.



Il n'avait pas parler de la faveur qu'il avait proposé. Il lui resté deux feuilles en main. l'une d'elle était vierge au cas où. L'autre en était le sujet. Pour le moment, il ne bougeait pas.



Anonymous
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Ce message a été posté Lun 10 Aoû - 1:20
Lorsque Tâm se retrouva en contre plongé vis-à-vis de Jae, ce dernier se redressa en ce demandant ce qu'il voulait. Ramenant ses jambes, s'asseyant finalement en tailleur, l'un de ses coudes au niveau d'une pliure de son genoux pour tenir sa tête de son poing, il fronça les sourcils en voyant bien qu'il y avait bien plus que demandé dans le sac. Il avait certes forcé sur la manière de les obtenir mais de là à conserver des intérêts : non. Il n'était pas de ce bord. Par ailleurs, lorsque le plus jeune lui tendit un autre papier, il comprit rapidement qu'il allait devoir bosser pour lui. — redresse toi. L'attrapant, regardant le peintre dans les yeux avant de les baisser afin de lire, Jae resta de marbre bien qu'il comprenait parfaitement tout ce qu'il s'y trouvait inscrit. — tâm... Relevant doucement son visage, il lâcha un petit soupire. — je n'accepterait pas ce travail sans que tu ne m'expliques le fond de ton envie.  Posant le papier sur le sac, il tint son regard dans celui de son cadet. — pourquoi est-ce que tu souhaites la mort de ton père ? qui plus est, tu sais bien qu'un homme important comme lui c'est difficile à éliminer. alors bien que j'ai les compétences pour le faire, je n'agirai pas pour t'es beaux yeux sans une explication. Habituellement, il s'en foutait des détails, il prenait son fric et allait bosser. Sauf qu'en l'occurrence, Tâm n'était pas un inconnu. Jae l'avait épaulé, soutenu et protégé durant un temps : il voulait savoir. Même si le peintre était mené par de mauvaises intentions, il le ferait. Mais pas sans une réponse. — je ne te demande pas de tout me dire. mais au moins la raison pour laquelle tu souhaites sa mort. tu vis loin de lui, et cela ne te suffis pas. Alors c'est qu'il devait y avoir un problème plus profond, pensa-t-il. — ma réponse sera positive, autrement.  Au moins, il ne stressera pas pour une réponse qui pouvait lui tenir à cœur. C'était un homme de parole et au risque d'y laisser quelque chose - car ce n'était pas un métier sans risque n'est-ce pas, le mafieux honorerait ses paroles.

— et dis moi. pourquoi veux tu m'accompagner ? il ne voulait pas prendre ce risque mais il faisait partit de la demande. Ah, il n'avait pas le choix. Mais entraîner le malade dans son monde n'était pas une si bonne idée que cela. Enfin bon, ce n'était pas son problème visiblement car il n'y donna aucune objection, autre que cette question. — et tu n'as pas à t'en faire. nous n'y toucherons pas à ta mère. Attrapant dans la poche de sa veste une sucette, il la prit dans sa bouche lorsqu'il eut enlever l'emballage. La fatigue se lisait sur son visage et l'une de ses mains tremblait sans qu'il ne puisse dire quoi que se soit. Il était jeune, peut-être. Mais à ce rythme il ne ferait pas de vieux os et tomberait peut-être au combat parce que la fatigue lui aura empêché de se protéger ou riposter avant. Reportant son attention sur Tâm, il lui adressa un léger rictus. — Autre chose ?

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 10 Aoû - 2:05


Family Crash: Kill Him - Save Her. No matter about Me.


Tâm se redresse sous la demande, mais ne tint que peu le regarde de Jae. Fallait dire ce qui était, il allait lui demander une chose innommable aux yeux de beaucoup. Il risquait beaucoup aussi, mais comparé à ce qui lui était arrivé y'avait trois jours de ça... c'était franchement moins risqué... et moins traumatisant. Il inspira en regardant l'eau sur le coté. Ca le stressait. Ces questions. Trop de souvenirs. Il se passait une main sur la joue, hésitant, puis elle remonta dans ses cheveux, vers l'arrière. Il tint son regard, de longues secondes, et fut le premier à le baisser. Il n'était plus froid. Il n'était plus apeuré. Ce regard, inondé de douleurs dont il avait fait le deuil, de regret, de déceptions passées. Un acquiescement de la tête. Bien, il allait lui expliquer. Pourquoi est-ce qu'il venait de s'asseoir à coté de lui. Il se souvenait encore de la lame dans son dos, la peur d'être pourfendu, et ses fringues en lambeau. C'était lui  aussi après tout. Oui, mais il a avait besoin de lui. L'opportunité à ne pas foirer. Foutus desseins. Et dire qu'il aurait pu juste lui amener son fric, repartir et ne plus jamais voir RPS de la même manière. Il aurait voulu la mort de Kang Jae. Bien sur que oui. Avec ou sans obligation, il l'avait quand même traumatisé. Tous les pardons du monde étaient sans tonalité pour le moment pour Tâm. Mais il lui avait trouvé une utilité, faute d'accepter quelconque excuse. Le relativisme c'est utile parfois. Il se disait qu'il était entier, et que s'il avait vraiment eu l'intention de la tuer, il ne serait pas là à parler? Etait-ce écrit que ce jour arriverait? Tâm attrapa un stylo dans sa poche. L'encre noire commença à marquer la dernière feuille vierge, en appui sur une de ses cuisses, l'autre jambe allongé vers la rivière. De longues minutes pour expliquer. Il ne voulait rien oublier. Résumé dans l'absolu toute la cruauté futile de cet être abjecte. Chaque lettre fluait dans ses doigts, habile et rapide, il avait pris le coup. Le loisir pour Jae de compter, de fumer ou autre chose. Au passage, une sucette pour un Oyabun, jamais Tâm aurait penser voir ça un jour. Ce mec était vraiment hors norme. En fait si , il l'avait déjà vu avec, mais... en surveillant. Oui. Sa vision avait tellement changé depuis. Il y a des fois pour lesquelles faire marche arrière et impossible.

Voici ce qu'il tendit à Jae.

Je sais qu'il est ambassadeur. Je n'entends que ça depuis gosse. Je suis LE FILS DE ... Et pas Tâm Lü Fheng. A ma naissance, il m'a voué à le succéder en politique. Il m'a formaté. J'ai été puni, manipulé, ma mère ne pouvait rien dire. Il m'a frappé au point que je le fuis comme la peste. A 13 ans, j'ai fini à RPS. J'ai fait un double cursus, et il me poussait encore plus. Des directives, des privations. Là où il prônait la diligence envers le peuple et la paix entre les pays, il ruinait sa famille en violence et égoïsme. Il était puissant, supérieur, il se fout de détruire autrui, il a raison et c'est ainsi. A 17 ans, je suis tombé malade... Il m'a renié, sorti des études politiques. Il a coupé mes soins. C'est là que j'ai commencé à mourir. Tu m'as vu au plus mal, tu ne peux pas nier mon état. Il m'avait coupé les médocs. Sans le vol d'argent de ma mère dans son compte, je serai peut-être pas là. Et je suis encore malade. Quand j'ai perdu la voix, c'était le summum. Irréversible. Je nuisais à son image. Il a continué d'utiliser des subterfuges pour que je n'existe plus. Les médias ont parlé de moi, ça a tout fini de détruire. Ma mère a du détourner de l'argent de son compte, me l'envoyer en secret et j'ai tout gardé. C'est ce que je te donne. Je voulais l'utiliser pour sauver ma mère... Il l'envoie régulièrement payer ses dettes et ses dus un peu partout ... et pas avec de l'argent. Le dernier en date, c'était en Corée... une famille qui porte le même nom que le tien. J'ai cru qu'il s'agissait de toi d'ailleurs, et je pense d'ailleurs qu'il a fait la même erreur, c'est pour ça qu'il a pensé vous reprovoquer, pour les snober et se montrer supérieur..., mais il s'en ait pris à d'autres... Vous. Pour que finalement , ce soit moi qui prenne.... Ma mère a été humiliée, maltraitée, il l'a soumise comme une catin. Il a aliéné mon petit frère... je ne le reconnais même plus... Et ma petite soeur a peur des hommes. Voilà où j'en suis. Je me fous de crever... à ce stade... j'ai plus beaucoup d'valeur t'façon... mais j'aimerais que si je pars, ma mère et ma fratrie puissent retrouver une vie simple et saine... pas se faire taper sur la gueule et humilier... parce qu'il recommencera. Il est pourri et vieux, il n'a plus rien qui l'arrête , il n'a rien à perdre, c'est son dernier mandat d'ambassadeur....

La faveur que tu m'as promis... Protège ma mère... je sais qu'elle n'a pas pu m'élever comme il faut à cause de lui. Je l'ai vu pleurer. Elle ne pouvait même pas venir à l'hosto... C'est ma demande. Protège-la. Elle a encore la moitié de sa vie devant elle... et le temps d'aimer mon frère et ma sœur et de les ramener dans le droit chemin... Si tu fais ça, alors je te serai redevable à vie...



Il posa ses mains entre ses cuisses dans l'herbe, la touchant du bout des doigts. A partir de là, Jae saurait tout. Il ne le verrait probablement plus de la même manière, et alors? Il s'en foutait... Plus rien ne comptait à partir de là. Ce soir scellerait tout le reste.  



Anonymous
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Ce message a été posté Lun 10 Aoû - 14:21
Tâm prit un autre bout de papier. Jae le regarda faire sans broncher et se rallongea. Il n'allait pas compter, il savait que le peintre n'était pas stupide au point de risquer sa vie une seconde fois. Un petit sourire aux lèvres, le blondinet ferma les yeux. Enfin un peu de repos, de calme ; une sérénité qu'il n'avait pas eut depuis longtemps. Gouter au fruit du repos, rien qu'une paire de minutes dans ce silence parfait et harmonieux à la fois, que demander de plus ? Jae remercia intérieurement Tâm pour lui avoir proposé de venir ici pour le rendez-vous et sous un ange plus égoïste, le remercia presque d'être presque muet pour tenir cette touche de douceur. Il se sentait partir mais lutter contre lui-même pour ne pas flancher. Alors, lorsqu'il sentit un geste sur son côté, le mafieux ouvrit immédiatement les yeux en attrapant le papier tout en se redressant de nouveau. Cela l'avait calmé et apaisé : ceci se lisait sur son visage et c'était bien plus agréable, autant pour lui que pour son entourage ! Lisant alors sans un mot, sereinement, son expression faciale changea lorsqu'il lut certaines phrases. Le dernier en date, c'était en Corée... une famille qui porte le même nom que le tien. J'ai cru qu'il s'agissait de toi d'ailleurs, et je pense d'ailleurs qu'il a fait la même erreur Sa sucette se brisa dans ce silence à l'intérieur de sa bouche sous les nerfs en manqua même de froisser le papier sous ses doigts. Le regard sombre, il continua cependant la lecture sans toujours briser ce silence. Il était énervé, se contenait et avait mal au cœur tant il prenait sur lui. Une fois terminé, il attrapa son briquet, la flamme de se dernier dansant sur le papier. Finissant par y mettre feu, il fixa un instant cette couleur rouge teinté de jaune puis baissa les yeux. Cela lui rappelait trop de souvenir et il n'en avait pas envie. Se levant, allant au bord de l'eau, il laissa le texte se consumer avant de le lâcher dans l'eau. Perdu sans ses pensées, de part son père, ses souvenirs ressurgissant et le fait qu'il se devait alors de protéger la mère de Tâm, Jae pensa qu'il n'avait pas finit d'être pris et fatigué. Il devra alors s'absenter à rps et trouvera, comme toujours une bonne excuse.

Se retournant doucement, une mine assombrie sur le visage, il joua un peu avec le baton de sa sucrerie en revenant vers son ami. — je t'aiderai tâm. et je protègerais ta mère. Ses pupilles rivées sur le jeune homme, il lui adressa un petit sourire. — tu peux dormir convenablement ce soir et le reste de la semaine. je m'occupe de tout. L'Oyabun s'occuperait lui-même de cette affaire, de A à Z. L'étudiant avait le privilège d'avoir cet acte de bonté de sa part car habituellement, même les gros contracts il les partageait. — rentrons. Attrapant le sac avec seulement trois de ses doigts, le posant sur son épaule il aida le taiwanais à se relever. — j'te ramène. Faire un petit détour par rps n'était pas un problème après tout, et puis. Il n'allait pas laissé Tâm rentrer seul à cette heure tardive !

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Ce message a été posté Lun 10 Aoû - 23:13


Family Crash: Kill Him - Save Her. No matter about Me.

Un craquement. Le visage de Tâm se figea et il tourna légèrement les yeux sur le coté, sans même le regarder. Oh. Y'avait un problème. Jae venait de tuer ce qu'il avait dans la bouche. Quand ça lui arrivait à l'artiste, c'était qu'il était énervé. Rare mais c'était ça. Il baissa les yeux inspira doucement et calmement. Faites qu'il lui en colle pas une encore. Après tout, il l'avait dit tout à l'heure non? Il finit par le regarder en coin, entre deux mèches. La flamme se refléta dans les iris sombres de deux hommes et il l'observa se lever, silencieux. La curiosité, autant que l'attente de sa réponse. Est-ce que cela voulait dire non? Ou bien juste pour pas laisser de traces? Dans tous les cas, Tâm aurait fait pareil. Il en profite, perplexe, pour observant tout son ancien tortionnaire. D'un regard distrait, de haut en bas, même si au fond, y'a pas grand chose à voir, y'a bien plus qu'on le croit aux yeux de l'artiste. Il finit par baisser les yeux, se frottant les mains de l'herbe qu'il avait nerveusement arraché. Quand il l'entendit de nouveau parler, il leva les yeux. Ce regard, ce visage fermé. Il s'en souvenait. Sauf que l'autre fois, c'est lui-même qu'il visait. Il écouta, et dans la cœur de Tâm, il y eut comme un gros BOUM. Un soulagement? Il avait dit oui? Il ne le jugeait même pas? Il ne lui imposait aucune condition? Rien? Et il ne lui redemandait même pas pourquoi il voulait être là, une fois le père enlever? Pas à l'enlèvement, mais après. Que Kang Jae le contact pour lui dire de les rejoindre à un endroit. Il verrait ces choses là par téléphone plus tard. Enfin sms... tu parles d'une praticité d'être presque totalement muet... c'était chiant et ça laissait parfois des traces à force d'écrire. Tâm devrait faire gaffe. Il saisit la main de son ainé pour se relever, et tapa son manteau derrière, pour faire tomber l'herbe ou autre petit machin qui aurait pu s'accrocher au feutre du manteau. Dormir? Tâm l'entendit , mais il n'avait pas l'intention d'obéir malheureusement. Non pas qu'il ne voulait pas? Il ne demandait que ça de dormir. Il n'y arrivait juste pas. C'était quitte ou double.

Euh. Rentrer avec lui? Par réflexe, il fit un geste positif de la tête, enfonçant ses mains dans les poches de son manteau , le suivant à un petit mètre de distance dans la montée vers la voiture. La... voiture. Est-ce que... c'était la même que....  Il s'arrêta un peu perplexe devant la portière passager, et se rapa la lèvre, un peu angoissé. Ca faisait que trois jours. Peut-être que Jae lui s'en souvenait meme pas ou qu'il considérait ça comme passé, mais Tâm avait encore des réminiscences violentes de ça. Il ouvrit la portière et s'installa. Putain... la même odeur. Il sentit son ventre se serrer, avalant sa salive. Pourquoi il montait avec lui... c'était n'importe quoi bordel. Y'a trois jours, il été assis derrière, la gueule en sang et attaché comme un cochon. Par instinct, il se mit à se tripoter les doigts, faisant tourner ses bagues sur ses index. Il regardait par la fenêtre. Jae avait du le griller, niveau discrétion c'était zero Tâm. Il avait des tocs avec ses doigts, ça resterait toute sa vie. Quand ils arrivèrent pas très loin du dortoir 11 et que la voiture se stoppa, Tâm, prit quelque chose dans sa poche, regardant pour vérifier que c'était le bon. Puis il ôta quelque chose de son cou. Il se tourna vers Jae en silence, prit sa main , il logea un morceau de papier assez petit et une chaine y coula en petit tas, avec une croix en argent (cf tenue). Il inspira en regardant la main, puis s'approcha de l'oreille de Jae, contre son épaule, pour qu'il entende. Il en fit l'effort. Il aurait une semaine pour récupérer de toute façon.

- Donne la à ma mère... elle saura que tu viens de ma part.
Un souffle frôla la peau du mafieux et Tâm se décrocha doucement, avec un "merci" soufflé et vraiment sincère. Agrémenté d'un sourire gentil et fatigué, typique du Tâm vivant que Jae avait vu pendant des mois entiers. Un dernier regard échangé, et Tâm ne perdit pas de temps. Il sortit et courut au dortoir comme pour fuir cette soirée bizarre et stressante et surtout le dernier rapprochement qu'il avait eu avec Jae.


- END -

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Family Crash: Kill Him - Save Her. No matter about Me. [Kang Jae]

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