Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Avez-vous vu un lapin avec une montre? |#| Rukia&Akira

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 27 Aoû - 23:58
J’ai quitté le laboratoire en retard, alors que j’ai donné rendez-vous à une étudiante de première année à qui j’ai promis de revendre mes livres d’occasion. À l’origine, je devais la retrouver dans le hall d’entrée de l’université et lui apporter les bouquins, mais force est de constater que, si j’ai envie d’arriver à l’heure au point de rendez-vous, je vais devoir renoncer à ce petit détour et m’y rendre directement. C’est important, je n’ai pas envie qu’elle pense que j’ai changé d’avis ou que j’ai revendu mes livres à quelqu’un d’autre : je n’ai qu’une parole, la gâcher serait plutôt stupide.

C’est pour cette raison que des pas pressés raisonnent dans le couloir qui mènent au hall principal de l’université. J’ai avec moi mon sac de cours, la veste que j’ai enfilée en pensant qu’il allait « peut-être faire mauvais ». Je me maudis. Hirako-san va me prendre pour le dernier des fous. Un soupir m’échappe alors que je passe la dernière des portes qui me séparent de la pièce dans laquelle j’ai donné rendez-vous à la jeune femme et, quand je la reconnais au loin, mes sourcils se froncent. Allez, un peu de courage. Ce n’est pas parce que je ne suis pas en possession des livres qu’elle doit m’en vouloir, pas vrai ? Elle acceptera sûrement de me suivre pour aller les chercher. Je prends mon courage à deux mains et m’éclaircis la gorge avant de m’avancer de quelques pas dans sa direction.

« Hirako-san ? » Elle me semble assez âgée, pour une première. « Je suis Asano Akira, celui qui doit te vendre les livres de première année. » Mon sourire s’étire alors que je m’incline doucement pour témoigner ma politesse, puis je me redresse pour aborder la partie la moins évidente. « J’ai pris un peu de retard pour arriver, alors je n’ai pas les livres, mais si tu veux, on peut aller les chercher ? C’est à toi de voir, si t’es pressée ou pas.»

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 28 Aoû - 22:52
Tenue Manque d’argent, ce n’était pas si nouveau que ça au final. J’avais quelques réserve, mais je préférais les garder pour quand j’en avais réellement besoin. Et les livres de l’université, n’était pas un réel besoin. Alors ça serait d’occasion. D’ailleurs j’avais trouvé quelqu’un qui pouvait m’aider. Alors autant sauter sur le coup. Je devais même le voir aujourd’hui, et je devais me presser si je ne voulais pas être en retard. Akira. C’était son prénom. Que je m’en souvienne le moment T s’il vous plait. Allumant une clope, la énième depuis le début de la journée, je fumais tranquillement devant le hall de l’université. Nerveuse, un peu, je triturais mes ongles en regardant autour de moi. J’avais repris la fac, mais je n’avais pas vu Zero ni même son jumeau. Nous n’étions pas dans le même secteur alors forcément…Et je n’osais pas aller frapper à leur dortoir pour autant. Tss. De toute façon, pas de nouvelle… Ce n’était pas plus mal surement… Finissant ma clope, je l’écrasais, avant de la jeter dans la poubelle des mégots et partir dans le hall d’entrée. Regardant un peu autour de moi, je me demandais s’il était déjà là ou pas. Bonne question. Avec tout ce monde, je ne savais pas si j’allais le reconnaitre. « Hirako-san ? » Me retournant, je le vis arriver vers moi. « Je suis Asano Akira, celui qui doit te vendre les livres de première année. » Je m’inclinais à mon tour en souriant. « J’ai pris un peu de retard pour arriver, alors je n’ai pas les livres, mais si tu veux, on peut aller les chercher ? C’est à toi de voir, si t’es pressée ou pas. » « Hey, Akira-san. Pas de soucis, ne stress pas pour ça. » Petit clin d’œil, je me mis à son niveau avant de commencer à partir vers la sortie par laquelle il semblait être arrivé. « Tu as pleins de travail à faire ? » Demandai-je alors. Il était déjà en cinquième année alors forcément… « C’est déjà cool, d’avoir trouvé quelqu’un de rps vendre ses livres en occasion… » Mon ton était assez narquois et moqueur. Pas pour lui. Mais pour le cadre de l’école. Est-ce qu’il était riche ? Je n’en savais rien. Et je m’en foutais un peu. Tant que j’avais les livres.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 30 Aoû - 0:51
Akira-san. Je ne m’empêche pas de sourire en l’entendant, c’est tellement entre deux eaux. D’un autre côté, je suis plutôt rassuré de l’entendre. Ne pas stresser pour ça. Je ne suis pas aussi tendu, habituellement, mais je dois avouer que la course entre deux cours n’est pas le sport que je préfère. Je me contente de sourire et de secouer la tête quand j’entends sa question. « Non, pas de travaux. J’ai simplement pris du retard en quittant mon dernier cours, en fait. » Avoué-je enfin. Je suis bien plus ponctuel habituellement, mais pourquoi devrais-je lui signaler ? Je n’ai aucune excuse. Mon sourire revient néanmoins à son affirmation et je hoche la tête malgré le ton qu’elle emploie. « Je trouve ça normal, surtout vu leur prix… » Certains bouquins avaient des prix effrayants au moment où je les ai achetés, et je n’ai pas l’intention de lui demander la même somme, ça va de soi. À mes yeux, le quart du prix suffira amplement, et c’est déjà largement plus abordable.

Mes pas me mènent dans la bonne direction et je me rends compte que je n’ai encore jamais parlé à l’étudiante qui me fait face. Enfin, je mens. Je lui ai parlé pour discuter de cette vente de livres, mais c’est bien la seule occasion. « Pardonne ma question, mais tu as quel âge ? » Je fronce doucement les sourcils, mais je ne veux en aucun cas paraître offensant. Je suis juste assez curieux, car même si elles restent assez courtes, par rapport à certains endroits du monde, les études de médecine ne sont pas une mince affaire. Elle n’a pas la tête d’une étudiante de dix-huit ans qui aurait décidé de devenir chirurgienne au sortir du lycée. Même si je ne me l’avoue pas, son vécu m’intéresse un peu, mais je n’ai aucun droit de la questionner davantage, c’est pourquoi je continue ma route dans les couloirs.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 1 Sep - 19:24
Tenue « Non, pas de travaux. J’ai simplement pris du retard en quittant mon dernier cours, en fait. » J’hochais la tête doucement. Ça ne devait tout de même pas être pratique la cinquième année. Y’avait pas à dire, j’allais en baver. Même si moi je serais en vétérinaire, ça restait tout de même une section scientifique et médicale… Lui étudiait le corps humain, moi j’étudiais le corps animal. Et pas qu’un. Dans le fond, je restais même persuadée que j’allais encore plus en baver que lui. Trop d’animaux sur cette terre. Vive les spécialisations sinon on ne s’en sortirait jamais. « En tout cas j’aurais attendu. Faut pas se presser ça arrive. » Tant qu’il vient c’est ce qui compte dans le fond. « Je trouve ça normal, surtout vu leur prix… » Il avait raison. L’école devrait être gratuite. C’était tout de même aberrent… « Ouais. Tu sais qu’en France l’école est souvent gratuite ? Même les manuels… » dis-je comme si c’était l’infos du siècle. M’enfin, ça donnait envie de pouvoir goûter à l’éducation gratuite. Mais peut-être qu’à côté de ça, il y avait une contrepartie qu’on ne connaissait pas ? Allez savoir. « Pardonne ma question, mais tu as quel âge ? » Surpris de sa question, je le regardais avant de rire légèrement. « Pourquoi ? Je fais plus vieille qu’une première année ? C’est ça que tu penses ? » Demandai-je en soupirant. « Tu as raison. J’ai vingt-quatre ans. Je reprends mes études en fait. » Parce que si je n’avais pas abandonné la fac il y a trois ans, et bien je serais surement déjà diplômé… Et peut-être même psychologue. « Je me sens un peu vieille parmi tous ces jeunes, mais bon, tu sais, on s’en fiche un peu maintenant de l’âge de nos jours alors… » Autant ne pas se fixer là-dessus.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 2 Sep - 19:08
Je m’attarde souvent en quittant les cours, mais c’est en grande partie parce que je prends le temps de discuter avec des professeurs ou de ranger tout ce que d’autres ont pu oublier. Mes études, je les ai choisies par passion, vocation. J’ai eu cette volonté de protéger mes proches, d’assurer à tous ceux qui en auraient eu besoin qu’ils seraient heureux à l’avenir et ne souffriraient pas trop. Par le passé, j’ai même traversé une profonde période de doute. Avais-je conscience que je n’allais pas pouvoir tout soigner ? Ça a été la chose la plus difficile à admettre pour moi. Non, je ne pourrai pas soigner tout le monde, une fois diplômé, mais j’ai bon espoir de permettre à de nombreuses personnes de reprendre un cours de vie à peu près normal, en dépit de tout ce qui leur arrivera.

« Sérieusement ? Même à l’université ? » Mes yeux s’agrandissent sous le coup de la surprise. Je dois l’avouer, je l’ignorais totalement. Un sourire étire mes lèvres quand je réalise à quel point les systèmes sont différents à travers le monde, puis je me risque à poser une question qui peut fâcher les plus sensibles. Elle n’a pas l’air si sensible que ça, en vérité. « Non, je suis simplement curieux. Mieux vaut ‘tard’ que jamais. » Je hoche la tête suite à son commentaire, lui adressant un sourire. « L’avantage de l’université, c’est qu’il y a toujours du monde à qui parler, peu importe l’âge. »

J’ai hélas pu faire la connaissance de certains étudiants quelque peu fermés d’esprit, des étudiants de droit, particulièrement, qui se pensent sortis de la cuisse de Jupiter. Je ne comprendrai jamais cette condescendance, sachant que nous sommes tous là dans le même but. « Puis bon, on est tous dans le même bateau, je ne vois pas pourquoi juger les autres sur leurs âges. » Mon sourire s’élargit alors que je m’approche du casier que l’on met à notre disposition, dans lequel j’ai l’habitude de ranger mes cours pour ne pas les promener dans toute l’université ou jusqu’au dortoir, comme les livres sont assez volumineux, et je sors la petite clé du fond de ma poche afin de la glisser dans la serrure. Ce n’est qu’en entendant un cliquetis assez interpellant que je réalise que j’ai laissé tomber les clés dans les fentes d’aération du casier du dessous. « Oh merde… » C’est la panique à bord.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 4 Sep - 22:28
Tenue [color:a814=#lightslategrey]« Sérieusement ? Même à l’université ? » Il avait l’air surpris, bon c’est sûr que quand on ne le sait pas c’est choquant. Quand je l‘avais appris, j’avais été choqué aussi. [color=deepPink]« Oui. Enfin, ils ont un système de bourses, mais pas sur les notes. Bon je te parle des universités publiques. D’ailleurs… Nous on paie une fortune même en publique. Eux, c’est de l’ordre de moins de cinquante-huit mille yens… (soit cinq cent euros). Bref, non vraiment. C’était un tout autre monde. Parfois je comprenais mieux pourquoi beaucoup d’asiatique allaient faire leurs études en France. « Non, je suis simplement curieux. Mieux vaut ‘tard’ que jamais. L’avantage de l’université, c’est qu’il y a toujours du monde à qui parler, peu importe l’âge. » Il avait raison. Les gens se souciaient un peu de tout ça. Mais bon à la Royal, ils préféraient regarder le portemonnaie que l’âge. « Oui, enfin, faut que la personne veuille te parler aussi. Y’a un monde ici entre les riches et les pauvres. » Un monde, une galaxie, allez savoir. Mais il y avait bel et bien un espace assez conséquent. C’était comme ça, nous étions dans une université de riche. Fallait pas s’attendre à un monde de bisounours. « Puis bon, on est tous dans le même bateau, je ne vois pas pourquoi juger les autres sur leurs âges. » Il avait choisi les bonnes paroles. Soupirant j’haussais les épaules sur le coup. « Les humains haha. » Le suivant jusqu’à son casier, je m’adossais à côté de ce qui semblait être le sien le regardant sortir la clé pour… Pour la tomber dans… Je clignais des yeux avant d’exploser de rire sans pouvoir m’en empêcher. « Pardon mais… » J’avais du mal à me contenir. « T’aurais voulu le faire t’y serais pas arrivé. » Je toussais en essayant de reprendre ma respiration. « Alalala. » Je fouillais dans mon sac avant de le pousser l’air de rien. « A ne jamais reproduire hum. » Epingle en main, j’essayais alors de cracker le casier ou la clé était tombé.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 14 Sep - 0:09
« Oh… » Le fonctionnement des écoles étrangères est absolument fascinant. J’ai eu l’occasion d’en apprendre un peu plus à ce sujet au cours de mon voyage en Amérique, où les prix sont parfois exorbitants, mais je n’aurais jamais pensé que certaines parties du monde offraient des bourses sans s’appuyer sur les relevés de notes précédents. Une belle initiative, même si je me demande où ils parviennent à trouver tout cet argent. Les contributions ?

« Il ne faut pas prêter attention à eux. Certains se pensent dieux alors qu’ils passeront difficilement la première. »

Je hausse les épaules et esquisse un sourire en continuant ma route jusqu’à arriver vers les casiers, riant doucement aux propos de la jeune femme avant de tenter d’ouvrir le casier dans lequel se trouvent mes livres. Le tintement de la clé contre le métal me donne l’envie de vomir alors que je m’accroupis face au casier inférieur, essayant de voir s’il est ouvert. Qu’ai-je fait pour mériter ça, exactement ? J’en rirais, si je n’étais pas aussi désespéré.

« Je suis vraiment un cas désespéré. » Commenté-je en riant suite à son propre éclat. « Voilà pourquoi il faut toujours prendre son temps. »

Je secoue la tête et jure discrètement contre moi-même, m’écartant de la voie pour laisser à l’autre étudiante l’occasion de tenter quelque chose pour récupérer les clés perdues. Mes yeux se font plus ronds quand je la vois sortir une épingle. Va-t-elle vraiment… ? Je m’approche un peu pour dissimuler le casier à la vue de potentiels passants et ma voix ne se fait plus aiguë qu’un murmure.

« Tu sais qu’on pourrait avoir de graves ennuis si on nous voit en train de faire ça ? »

Qu’on me comprenne, je n’ai encore jamais eu de souci avec la direction, alors je n’ai pas trop envie de commencer.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 25 Sep - 11:42
Tenue « Il ne faut pas prêter attention à eux. Certains se pensent dieux alors qu’ils passeront difficilement la première. » Il avait totalement raison. Ca ne servait à rien d’être riche et de se la péter, si à côté, il ne passait pas la première année. C’était comique et vrai. Du coup, je ne pus m’empêcher de rire doucement. Pas trop fort non plus. Je ne voulais pas paraître pour une fille bizarre. Je crois. « C’est tellement vrai. » M’enfin, je disais ça, parce que je connaissais la pauvreté, mais à l’époque où je n’avais pas de soucis d’argent, je n’étais pas la même… Peu de personne connaissaient mon passé… J’avais bizuté pas mal de filles au lycée… hautaine et matérialiste… La pauvreté m’avait changé je ne pouvais pas dire le contraire. Mais je me préférais amplement comme ça. Arrivant au casier ou se trouve les livres, je le regarde sortir sa clé pour… Oh bordel. Il aurait voulu le faire qu’il n’aurait pas réussi… Je ne pus m’empêcher de rire alors que lui se sentait mal à l’aise. « Je suis vraiment un cas désespéré. Voilà pourquoi il faut toujours prendre son temps. » « Ça arrive. Ne t’inquiète pas. Bon, j’avoue que c’est marrant. T’as vraiment pas de chance. » Dis-je doucement en cherchant pour sortir une épingle. De toute façon, fallait bien récupérer la clé… Et attendre le propriétaire du casier… On ne savait même pas qui c’était… Me plaçant devant, je commençais à tenter de l’ouvrir. Tordant plus ou moins l’épingle en la glissant dans la fente pour triturer délicatement. « Tu sais qu’on pourrait avoir de graves ennuis si on nous voit en train de faire ça ? » Un sourire naquit sur mes lèvres. « T’as jamais fait de bêtise dans ta vie ? » Susurrai-je alors que je me penchais un peu plus pour voir la serrure et continuer de tourner pour trouver le cliquetis. « Déstresse va. On ne va pas se faire prendre. Au pire qu’est-ce qu’on risque hum ? On ne va pas finir en prison. » Ça serait totalement dérisoire même. « Ça ne t’excite pas ? Moi ça m’excite le danger. » JE passais ma langue sur mes lèvres, la mordant en m’agitant un peu plus sur la serrure.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 25 Sep - 19:50
Les imbéciles qui se croient sortis de la cuisse d'un grand dieu, je connais. Ce n'est pas parce qu'ils sont particulièrement doués pour amadouer les autres qu'ils obtiendront leur diplôme ; du moins, je ne l'espère pas. J'ai souvent croisé le chemin de ces étudiants au cours de mon cursus et je peux vous assurer qu'un bon nombre d'entre eux sont encore et toujours coincés au bas de l'échelle scolaire. Comme c'est malheureux. Pas vraiment pour moi, je n'ai strictement rien à voir avec leur échec et je mentirais si j'affirmais que ça m'importe. Je travaille et tente d'aider ceux qui m'en font la demande, mais je ne compte pas me ruiner la santé pour ceux qui ne démontrent pas de volonté et ne font pas le premier pas.

Quand les clés m'échappent, je vois ma scolarité entière défiler sous mes yeux. Mon admission à l'université, mes premiers examens, mon voyage en Amérique. Comment ai-je pu arriver jusque-là et poser un geste aussi stupide ? Je ne sais même pas comment je vais parvenir à récupérer ce que je viens de perdre. « Tu parles, je suis une catastrophe ambulante. » Plaisanté-je nerveusement. Je me mords la lèvre, assez anxieux à l'idée qu'elle puisse abîmer le casier, puis je secoue la tête à sa question. « Non, jamais... Pas vraiment du moins. » J'ai bien fait des bêtises dans ma vie, mais jamais crocheté une serrure, oh non. « Pas vraiment, non... Je veux dire... » Je gère mieux le stress habituellement, mais mon coeur s'est emballé. Posant la main sur l'épaule de Rukia, je reprends avec sérieux. « On n'aurait pas plus vite fait d'appeler le concierge? »

Je dis ça, je ne dis rien, mais je n'ai vraiment pas envie d'être traité de voleur par un camarade d'université. Ce n'est pas comme si la moitié des étudiants étaient pleins aux as, après tout. Un soupir m'échappe malgré moi et je jette un regard nerveux autour de nous avant de me pencher vers l'autre étudiante. «  Tu t'en sors ? »

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 3 Oct - 22:25
Tenue « Tu parles, je suis une catastrophe ambulante. » Je ne pus m’empêcher de rire à cette révélation. « Je vois ça. Mais on va rattraper tout ça. » Je croyais en moi. Enfin, je n’avais jamais défait de serrure, mais dans les films ça marchait. Et même des cambrioleurs pouvaient le faire. Alors pourquoi je ne pourrais pas ? Il suffisait d’être méticuleux et de pouvoir y arriver. « Non, jamais... Pas vraiment du moins. » Tournant un bref regard vers lui, je fronçais les sourcils. « Pas vraiment, non... Je veux dire... » Il était trop mignon à hésiter de la sorte. Il ne devrait pas bégayer comme ça. Ça pouvait arriver à tout le monde. C’est comme tomber ses clés dans une bouche d’égout. « On n'aurait pas plus vite fait d'appeler le concierge? » Je souriais doucement en passant brièvement ma langue sur mes lèvres. « J’y suis presque attends. » Marmonnai-je doucement en me penchant un peu plus pour tenter de trouver l’autre cran de sécurité. Ce n’est pas tous les jours que je faisais ça aussi… Fallait me comprendre. Fronçant le nez, je m’activais avant que quelqu’un ne nous voit. « Tu t'en sors ? » « T’es un stressé de la vie. Va falloir que je m’occupe de toi. Déstresse t’es trop nerveux. »[/color] Dis-je en sentant l’épingle se glisser dans une autre sécurité. Allez. J’y étais presque. Entendant au loin des gens arriver, je me redressais l’air de rien, laissant l’épingle dans la serrure. Mon seul réflexe fut de m’appuyer contre le casier et de prendre mon nouvel ami dans mes bras et de l’embrasser sans prévenir. Comme un couple banal qui s’embrasse contre des casiers. On en voyait pleins de nos jours. Les laissant passer, je reculais doucement une fois seul. « Pardon, c’était pour la bonne cause. » Riant doucement je passais mon pouce sur ses lèvres. « T’es mignon avec du rouge à lèvres. » Petit clin d’œil, je retournais à mon épingle.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 23 Oct - 0:47
Ce n’est pas le cas de tout le monde, mais mes parents m’ont éduqué dans l’idée de me faire devenir un homme respectable, avec de bonnes manières. Un étudiant qui ne commencerait pas à essayer de crocheter une serrure afin de récupérer la clé de son casier, qu’il y avait fait tomber par excès de maladresse. Ce que je peux me sentir con ! Dans ce genre de moments, je me demande quand même si coller aux règles est la meilleure chose que je puisse faire. Je contiens un rire nerveux et continue à observer Rukia, visiblement inquiet qu’elle puisse casser quelque chose dans sa tentative. Faites que non. Faites qu’elle y parvienne sans rien abîmer, qu’on puisse refermer ce casier sans aucun problème, comme si de rien n’était.

« Désolé… Je suis pas comme ça d’habitude. »

Le pire, c’est que c’est la vérité. J’ai bien plus de facilité à garder mon calme dans une situation professionnelle ou étudiante que dans un cas de la vie quotidienne. Pas que le crochetage soit mon quotidien, mais bon. Passons. Je lève la tête quand j’entends des voix dans le couloir, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, mon dos rencontre les casiers voisins, mes lèvres celles de l’autre étudiante et… On peut m’expliquer l’épisode que j’ai manqué ? Un rire m’échappe quand elle me libère et je ne peux m’empêcher de regarder nerveusement autour de nous une fois que les autres sont passés.

« Je vais pas m’en plaindre, hein. »

Après tout, elle est quand même belle et je suis pas du genre à cracher dans la soupe. Reste qu’elle aurait au moins pu me prévenir ? Je l’imite en passant mon pouce sur mes lèvres pour enlever le rouge qui a pu s’y déposer. L’oreille toujours tendue, au cas où quelqu’un reviendrait, je me penche doucement par-dessus l’épaule de Rukia afin de voir ce qu’elle fait.

« Comment tu fais ça, en fait ? »

Au cas où, sait-on jamais que je me retrouve dans la situation. Encore.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 3 Nov - 19:13
Tenue « Désolé… Je suis pas comme ça d’habitude. » Je souris doucement en tournant un peu le regard vers lui. « Parce que t’as pas l’habitude de faire des conneries. La première fois c’est toujours intimidant. On a l’impression que la terre entière nous regarde. La seconde fois, on stresse moins. La troisième fois on est plus à l’aise. Après, on est carrément confiant. » Dis-je sans cacher le fait que j’étais habituée à faire des conneries. J’avais un passé. Je n’allais pas m’en cacher. Que ça soit celui de voleuse ou celui de strip-teaseuse. Maintenant que je n’en faisais plus, j’avais plus de facilité à en parler, que quand je n’en faisais pas. Continuant de tenter d’ouvrir ce foutu casier, j’entendis du bruit. Réflexe, je me collais contre lui pour l’embrasser, sans aucune impunité. Ses lèvres étaient chaude, légèrement humide. Il avait un goût fruité agréable. Une fois les gens passés, je m’éloignais de lui en m’excusant, à ma façon, ceci dit. « Je vais pas m’en plaindre, hein. » Amusée par sa répartie, je le regardais du coin de l’œil. « Pourquoi ? Car tu me trouves mignonne ? Tu veux qu’on recommence ? » Je lui donnais un faible petit coup de hanche en laissant échapper un rire. Personnellement ça ne me dérangeait pas. J’étais libre comme l’air alors… Même si j’avais le cœur qui souffrait… Mais ça, c’était autre chose. « Comment tu fais ça, en fait ? » Au même moment le loquet s’ouvrit. Tirant le casier, je récupérais ce qu’il y avait fait tomber. « Facile. Enfin… Avec l’épingle, tu dois trouver le cran de la clé et le tourner. Je trouve ça plus facile sur une serrure de porte. » Comme si j’avais fait ça toute ma vie, alors qu’absolument pas. Fermant le casier l’air de rien, je remis l’épingle dans mes cheveux avant de m’adosser contre les casiers. Craquant mes doigts, je mis mes mains dans mes poches avant de le regarder. « J’ai quoi en échange ? »


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 9 Nov - 21:51
Parce que je n’ai pas l’habitude ? Elle a sûrement raison. J’ai toujours été très droit dans mes bottes, je me sens pratiquement incapable de me comporter comme un jeune délinquant. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque, par moments, mais j’ai toujours ce petit élan de conscience qui m’empêche de passer à l’action, d’être un bad boy, comme certains le disent. Les propos de Rukia m’arrachent un franc sourire.

« C’est sûrement ça. On dirait que tu parles en connaissance de cause. » Ajouté-je avec malice.

En tout cas, je ne suis pas mécontent qu’elle se trouve avec moi, là, tout de suite. J’aurais vraiment du mal à récupérer la clé de mon casier autrement. Un rire me vient à cette pensée, car je m’imagine que j’aurais dû perdre ma journée devant le bureau du concierge, à attendre qu’il daigne servir à quelque chose. Je ris pour moi-même.

« Qui sait ? Je vais mettre ça sous le couvert du secret médical, on ne sait jamais. »

Mon humour laisse à désirer, j’en ai tristement conscience, mais cela ne m’empêche pas de m’amuser, retrouvant mon sérieux pour lui demander comment elle s’y prend, tout en observant avec attention les gestes qu’elle fait afin d’ouvrir ce foutu casier. Enfin ! J’ai presque envie de hurler victoire et de courir dans le couloir pour annoncer à tout le monde que la situation est sauvée. Mauvais plan. Je me calme tout de suite.

« Facile pour toi, je suis sûr que j’aurais cassé cinq épingles avant de réussir. » Si pas plus. Je me moque de moi-même, l’observant alors que je me saisis de la clé pour ouvrir mon propre casier, souriant à la question de Rukia. « Je sais pas, t’as une idée ? » Mes yeux se posent à l’intérieur de mon casier et je réfléchis un instant avant de les reposer sur elle. « Je peux t’offrir mes livres ? Enfin, les plus gros ? » Et donc les plus chers, ça va de soi. Mon frère me traiterait sûrement de fou, mais nos parents gagnent assez pour les acheter en plusieurs exemplaires, sans oublier qu’ils sont particulièrement chers.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 12 Nov - 11:51
Tenue « C’est sûrement ça. On dirait que tu parles en connaissance de cause. » Un sourire taquin naquit sur mes lèvres, alors que je tournais un regard rempli de malice vers lui. On pourrait croire que je suis une délinquante à la façon dont je le regarde. Pourtant, c’était un cas de force majeur pour vivre. Je n’étais pas délinquante par choix et connerie, c’était de la simple survit. C’était du passé. Alors autant en rire qu’en pleurer. Même si actuellement, ma vie est merdique j’ai tout perdu et j’ai limite envie de sauter d’un pont. « Hum, hum. Quoi ? Ça te plait d’avoir en face de toi une petite délinquante ? » Je le taquinais, en lui faisant un clin d’œil amusé. Encore plus maintenant qu’on avait échangé un baiser. Bon. C’était qu’un baiser, rien de bien folichon rien de bien grave. En tout cas pour moi. J’espérais qu’il n’était pas en train d’avoir le cœur qui palpite, des étoiles pleins les yeux, et une pulsion de sang dans l’entrejambe. « Qui sait ? Je vais mettre ça sous le couvert du secret médical, on ne sait jamais. » Ne m’y attendant pas. J’explosais de rire avant de le pousser doucement pour l’embêter. « Yah. T’es trop mignon. » Et drôle. Vraiment oui. Pour une fois qu’on me faisait rire. Je n’allais pas y cracher dessus. Bien au contraire. En tout cas j’avais réussi. Enfin, à ouvrir ce foutu casier. Après quelques minutes d’acharnement. Mais j’avais réussi et c’est bien là, tout ce qui comptait. Non ? « Facile pour toi, je suis sûr que j’aurais cassé cinq épingles avant de réussir. » « Mah, c’est pas forcé. Peut-être même que tu y arriverais plus rapidement que moi… On ne peut pas savoir tant qu’on n’a pas testé. » Certains s’avéraient même doué pour ça. Bon en attendant, je le taquinais un peu plus, demandant ce que j’avais en retour, pour avoir délivré sa clé perdue. « Je sais pas, t’as une idée ? Je peux t’offrir mes livres ? Enfin, les plus gros ? » Je souris doucement avant de me décoller des casiers. « T’inquiète, je rigolais. » Je souris doucement en plongeant mes mains dans mes poches. Il me faisait déjà de bons prix pour ses livres. J’allais pas abuser non plus ce n’était pas mon genre. « Au pire, on peut boire un verre un de ces soirs si ça te tente. » Le ton plus sérieux, le regard plus franc. Allez savoir. Plaisanterie ou pas plaisanterie ?


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 15 Nov - 19:37
Au moins, certains étudiants de cette école possèdent encore une certaine humanité. Voir que toutes les personnes qui m’entoure ne sont pas de riches héritiers avec un avenir garanti me rassure un peu et me fait même plaisir. Ce n’est pas que je n’aime pas étudier ici, mais je dois avouer que j’éprouve parfois quelques difficultés à accepter la manière de penser de certains camarades de classe. Tout le monde devrait avoir sa place dans une école telle que celle-ci, contrairement à ce qu’ils pensent. Enfin, on ne change pas un système avec une seule opinion.

« T’en vante pas trop quand même. » Réponds-je en plaisantant.

Elle me fait bien rire, avec son attitude de jeune rebelle. Par contre, je tiens à préciser que je ne suis pas mignon. J’arque un sourcil à son commentaire, secouant la tête d’un air faussement désapprobateur avant de me mettre à rire également. Au moins, je ne semble pas aussi ennuyeux que je peux le penser. C’est peut-être une conséquence positive de mon séjour aux États-Unis ? Un large sourire me vient aux lèvres à cette pensée et je hausse les épaules.

« On verra, si un jour je dois m’y mettre. La chance du débutant sera peut-être avec moi. »

En attendant, je m’abstiendrai bien d’essayer. Je n’ai pas l’étoffe d’un délinquant et je risque de me faire avoir directement. Sans oublier les petits problèmes de conscience que je pourrais avoir. Mieux vaut ne pas en parler.

« Comme tu veux, perso, ça me dérange pas. » Que ce soit pour les livres ou le verre, d’ailleurs. « Bon… » Je réfléchis un instant, les yeux posés sur la couverture du premier ouvrage de la pile. « Alors, normalement, il n’en manque aucun. » De toute façon, si c’est le cas, je dois avoir les autres à la maison. J’approche doucement de la fin de mon cursus alors je ne pense pas avoir besoin de tout garder. Au pire, je peux toujours les racheter.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 22 Nov - 18:05
Tenue « T’en vante pas trop quand même. » Je souris en plissant le nez. C’est vrai, il avait raison, s’en vanter, ce n’était pas la meilleure des choses, mais ça ne me dérangeait pas non plus de m’en vanter. C’était surtout humoristique. Souriant doucement je me moquais de lui, l’incitant, plus ou moins, à essayer. Peut-être qu’il serait bon. Tant qu’on n’a pas essayé, on ne peut pas savoir, non ? C’était un peu ma devise, fait, agis, et ne reste pas sans rien faire. Toujours. « On verra, si un jour je dois m’y mettre. La chance du débutant sera peut-être avec moi. » Je souris en coin avant de lui tapoter le dos. « Tu me tiendras au courant alors. Un petit sms, pour me dire si oui, ou non, tu as réussi. » Croisant les bras sous ma poitrine, je restais adossée contre l’un des casiers, en souriant en coin. Je le laissais regarder dans son casier alors que je négociais avec lui, l’air de rien, pour le taquiner un peu plus. J’étais d’humour joueuse. « Comme tu veux, perso, ça me dérange pas. » « Ok. En tout cas, tu as mon numéro de téléphone, alors n’hésite pas si un soir, tu veux qu’on se voit. » Je ne savais pas trop si ça lui disait. Il n’était pas si clair que ça dans sa réponse. Et je ne comptais pas non plus le forcer pour autant. « Alors, normalement, il n’en manque aucun » Je me rapprochais en souriant en coin. « Je te fais confiance, au pire, je te contact s’il en manque un. » Dis-je en prenant alors les livres. Les mettant dans mon sac, pour plus de facilité, je soupirais longuement. Sans attendre je cherchais mon portefeuille avant de lui donner l’argent convenu pour la revente de ses livres. « Tu peux vérifier, il y a l’appoint. » Dis-je doucement. Je n’étais pas une arnaqueuse. Voleuse à l’époque oui, mais pas arnaqueuse haha.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 22 Nov - 20:42
« Ça dépend, tu crois qu’ils me laisseront utiliser mon portable en prison ? » Demandé-je, une once d’amusement dans la voix. Me connaissant, maladroit comme je le suis, je doute d’être capable de crocheter une serrure sans passer pour le dernier des idiots. Je me ferai prendre, directement, simplement, et sans passer par la case départ, en plus ! Un ricanement m’échappe malgré moi, je réalise que je suis plutôt idiot, dans le fond. Au moins, je n’oublie pas de vivre.

« Oui, j’y penserai si l’occasion se présente ! C’est gentil te proposer. » Je ne suis pas trop habitué à sortir, mais j’ai quelques difficultés à supporter la solitude depuis que je suis rentré d’Amérique. Là-bas, tout était en mouvement, perpétuellement, à m’en donner le vertige lorsque je ne faisais rien pendant trop longtemps. C’est leur façon de voir les choses, le besoin d’évoluer sans cesse. Au Japon, nous vivons dans un entre-monde, comme si le temps s’était figé entre le passé et le présent. Un mélange de nouveauté et de traditions qui cohabitent plus ou moins paisiblement. C’est cet équilibre particulier qui me plaît ici, dans le pays où je suis né.

Lui tendant les livres, j’attends qu’elle s’en saisisse, un fin sourire aux lèvres. Normalement, le compte est bon. « Je te fais confiance aussi. » Pourquoi pas, après tout ? Je n’ai aucune raison de la prendre pour une voleuse. « N’hésite pas à me demander si tu as des questions par rapport au cours ou autres. » Reprends-je rapidement, bien que le temps soit compté. « Je pense que je pourrai t’aider. » Après tout, je ne suis pas arrivé en cinquième année en me tournant les pouces tranquillement. Je suis prêt à lui venir en aide si elle en ressent le besoin. « Bon, par contre, je vais te laisser, je veux pas me faire mettre à la porte pour un retard. » Et vu certains profs, ça ne m’étonnerait pas. Une courbette, un sourire, je disparais au coin d’un couloir. Tout comme je suis arrivé.

Contenu sponsorisé
Ce message a été posté
 

Avez-vous vu un lapin avec une montre? |#| Rukia&Akira

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» kurô reï / Qu'est ce qu'une personne avec une montre ? Un dealer !
» dope ☾ avec hirako rukia
» Je voudrais... un lapin obèèèèèèèèse [SEHEN&KENTA]
» my dear princess. avec hirako rukia
» usual visit & co. avec hirako rukia
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Royal Private Schools ::  Memories, memories! ::  les archives du forum :: Les RPs termines-