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 let it burn (ichirio)

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 25 Jan - 15:37


let me it burn
featuring. ichiro + tenue


Impossible de ne pas être frustrée. Des jours qu’ils ne se sont pas vus. Et encore plus que les seuls contacts qu’ils ont sont des mains qui se frôlent et encore plus par accident que volontairement. Un supplice pour la pauvre Rio qui ne sait plus où donner de la tête ni comment interpréter les faits et gestes d’Ichiro. Un calme plat qu’elle a l’air de trouver pesant. Il n’est pas évident de le comprendre. Et la jeune femme se risque de moins en moins à essayer d’interpréter les faits et gestes d’Ichiro. Mais cette fois elle mettrait sa main à couper que cette distance est intentionnelle. Seulement elle n’ose se risquer à essayer de comprendre pourquoi. De peur que la réponse soit trop dure à supporter. Rio la connait au fond, la raison mais elle préfère ignorer. Jouer à la fille sans cervelle et sans arrières pensées. Lutte durement pour ne pas réfléchir parce que ses pensées vont toujours dans le même sens. Un terrain glissant qui lui serra la gorge et lui tiraille les entrailles.

Les sombres pensées qui commençaient à poindre dans son esprit sont chassées par une révélation des plus perturbantes. On ne peut pas examiner un corps à travers des vêtements. Son corps se tend comme un arc. A l’annonce de cette terrible vérité un petit couinement de souris lui échappe. Terriblement aigue, à peine audible pour l’être humain. Tout son corps jusqu’à ses pupilles, se met à trembler. Se déshabiller ? Elle qui osait à peine le regarder il y a quelques secondes, ne peut s’empêcher de venir le toiser de ses grands yeux effrayés. Cherchant désespérément un peu de réconfort chez Ichiro. Un signe. N’importe quoi qui lui laisserait entendre que ce n’est pas vrai. Qu’il la taquine. Pourtant Rio le sait. Elle a bien conscience que c’est la suite logique des choses. Elle finit par baisser la tête en signe de résignation.

Dépitée et terriblement embarrassée, la pauvrette décolle avec lenteur ses fesses de la table d’auscultation. Et avec cette même lenteur exagérée commence à se déshabiller. Tout est bon prétexte pour perdre du temps. Poser soigneusement sa veste par exemple. Elle gémit de douleur au moment d’enlever sa jupe. L’épais tissu frotte sur ses brûlures. Elle se mord la lèvre inférieure. Ses doigts tremblent contre les boutons de sa chemise. Elle sursaute lorsqu’il parle. « Non. » dit-elle d’un ton plaintif. Ah. Elle regarde son soutien-gorge blanc. Elle n’y avait même pas réfléchit une seule seconde. A la couleur de sous-vêtements ou même à savoir si son corps est présentable ou non. Non ce qui obsède ses pensées n’a rien à voir avec ça. Ichiro va la voir presque nue. Aucun homme n’en aura vu autant jusqu’à maintenant. Enfin si d’autres médecins ou en maillot de bain l’été. Mais là c’est différent. Il ne s’agit pas de n’importe quel homme. Rio se doutait bien que ça finirait par arriver un jour ou l’autre. Il faudrait bien qu’elle affronte ses peurs. Mais pas dans ses conditions. Pas à l’hôpital.

« Tais-toi. » Sa voix est un peu froide. Mais il ne fait que troubler un peu plus le court de ses pensées. A quoi bon de toute façon c’est tout juste si Ichiro la regarde le reste du temps. « C’est bon. » Ces deux mots lui sont presque arrachés des lèvres. Par pudeur elle passe un bras devant sa poitrine et son autre main devant son entre jambe. Bien consciente que ça n’y changera rien et qu’il faudra bien les retirer pour qu’il puisse travailler. Son visage est au moins aussi rouge que sa chevelure si ce n’est plus.


gabi le loup

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Ce message a été posté Jeu 25 Jan - 16:29


let me it burn
featuring. rio + blouse blanche
Il regrette d’avoir fauché le dossier à son collègue. Ichiro s’est fourré tout seul dans une situation plus qu’embarrassante, autant pour lui que Rio, et il ne peut s’en vouloir qu’à lui même. Alors même qu’il a le visage caché, pour donner à la jeune femme un minimum d’intimité, il jauge la possibilité de sortir de la pièce et de demander à quelqu’un d’autre de prendre sa place. S’il y avait eu une femme en service.. Mais non, ils ne sont que trois à faire le tour à ce moment là, et il faut bien avouer qu’Ichiro n’a pas du tout envie qu’un de ses collègues viennent tâter le corps de Rio. Il n’est pas aveugle. Elle est.. bien… supérieurement belle, et ils ne tarderaient pas à baver comme de vieux dégoûtants. Quoi qu’il en paraisse, Ichiro n’est pas si détaché de la réalité que ça, au contraire : il n’aime juste pas montrer ou se l’avouer lorsqu’il comprend les choses, pas ce genre de choses, en tout cas, trop près du coeur pour qu’elles soient totalement confortables. Il attend encore, alors même qu’elle sort son non dans un ton qu’il n’arrive pas exactement à identifier, sûrement teinté d’angoisse face à la situation qui doit la mettre encore moins à l’aise que lui. Il devra rentrer, ce soir, ou peut-être juste après, vu les heures qu’il a passé aux urgences ces derniers jours personne ne rechignerait à le voir repartir après cette dernière consultation. Rien que pour que Rio ne se retrouve pas toute seule dans son embarras. Mais peut-être, se dit-il, que sa présence ne ferait que rendre les choses encore plus compliquées. Pas vraiment de solution facile.

Son “tais-toi” le surprend, de par son ton, ses mots. Il s’en sent blessé, pas parce qu’il ne pense pas le mériter mais parce qu’il sait, au fond, à quoi sa réaction tient. Et il s’en veut. La culpabilité qui ne sert à rien, celle qui ronge l’âme sans faire avancer les choses, alors qu’il pourrait affronter la situation avec des mots ou avec des gestes. Il se rend compte qu’il a évité, même si l’excuse de son travail est, en soi, toujours très valable. Elle finit par lui indiquer qu’il peut venir, et Ichiro prend quelques secondes avant de reposer le dossier et de s’approcher de la table d’auscultation. Il fait de son mieux pour ne pas la regarder pendant ces deux pas, mais lorsque le corps de Rio finit par prendre la majorité de son champ visuel, il ne peut plus vraiment y échapper. Il retient sa respiration. Professionnel. Professionnel. Mais il n’y arrive pas. C’est le corps de sa petite amie qui est là, presque dénudé, devant ses yeux, quel monstre serait-il si ça ne lui faisait rien ? Mais Ichiro est persuadé qu’il doit agir comme tel, pour ne pas aggraver la situation. Son visage reste de marbre et il ignore les mains que Rio utilise pour se cacher, commence par venir examiner ce qu’il peut en voir sans qu’elle n’ait à se dévoiler un peu plus. Il la frôle à peine. Comment peut-il faire son travail, comme ça ? Et il haït son corps d’être si faible, les frissons de remonter dans son ventre au moment le plus inopportun, sa condition d’homme cruellement mise à nu face à cette situation imprévisible.

Il laisse son regard filer. De la naissance de la brûlure à entre ses seins, dont la majorité sont cachés par ses mains, avant de descendre sur son ventre et sa culotte. Ses yeux se baissent jusqu’à sa cuisse, et il en profite que Rio n’ait pas trois mains pour passer doucement ses doigts contre son intérieur et l’écarter, pour mieux voir la situation. “Tu veux que je rentre avec toi, après ?” demande-t-il tout occupé à regarder sa blessure. Il ne se rend compte qu’après cinq minutes d’examination qu’il n’a rien regardé des brûlures et n’arrive définitivement pas à se concentrer. Les battements de son coeur sont assourdissants dans ses tympans. “Si toutes les brûlures sont pareilles, tu ne devrais pas avoir de cicatrice, je vais juste nettoyer, mettre de la pommade et te faire des pansements… Je te les changerai tous les deux jours” Une façon comme une autre de lui promettre qu’il sera là et qu’elle le verra un peu plus souvent que d’habitude. Il s’éloigne un moment pour prendre ce qu’il faut et revient avec une petite table où tout est disposé. Il s’arrête. Prend un moment. Professionnel, on a dit, hein ? Et pourtant, son corps ne semble pas capter le message, réagit au quart de tour et ne semble pas faire la différence entre une chambre d’hôpital et une chambre tout court. Lorsqu’il vient détacher doucement le bras de Rio de sa poitrine, il remarque ses doigts tremblants et prie pour que la jeune femme soit toute entière dans sa tête et ne prenne aucune conscience de l’état dans lequel il est. Son contrôle lui fait défaut. Il laisse son regard se perdre un peu trop longtemps dans son décolleté avant de prendre ses pincettes et de venir désinfecter. Il ne peut pas détourner le regard, de toute façon, qui soigne à l’aveugle ? Et pourtant la température semble avoir monté d’un coup dans la salle d’examination, il s’éclaircit plusieurs fois la voix pour tenter de cacher sa gêne mais ce n’est pas exactement discret. Même sa respiration est plus audible. Il se sent absolument ridicule. La honte lui brûle l’estomac, même si celui-ci semble tout autant torturé par l’envie. “Je suis désolé” finit-il par sortir “Je risque de perdre ma casquette de médecin parfait à cette allure. Je fais n’importe quoi” murmure-t-il à demi pour lui même en imbibant un nouveau coton pour venir le passer sur son ventre et désinfecter. “ça ne pique pas trop ?” demande-t-il tout de même, en laissant son autre main se poser près de son nombril. Il pourrait juste se pencher et l’embrasser. Il n’a jamais trouvé un ventre aussi appétissant. Calme toi.

gabi le loup

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Ce message a été posté Jeu 1 Fév - 17:58


let me it burn
featuring. ichiro + tenue


Elle frémit sous ses doigts. Sent son souffle venir s’échouer sur sa peau. Et ses yeux experts rivés sur son corps sont plus brûlant encore que les blessures qui l’ont amenée ici. Rio ose à peine respirer. Et encore moins le regarder. Les yeux rivés sur l’un des néons au plafond. La simple vue du haut du crâne d’Ichiro lui donne chaud et la fait tourner de l’œil. A croire qu’il y a quelque chose d’érotique dans les racines de cheveux du jeune homme. Et lui qui a l’air tellement normal. Elle n’a aucune idée de ce qui se passe dans la tête de son petit ami. Elle se dit qu’il n’est peut être pas indifférent à ce qu’il voir mais comme toujours, c’est impossible de savoir ce qui passe par la tête d’Ichiro. Ses expressions restent toujours les mêmes. Mais Rio se dit qu’elle préfère ne pas savoir. Ce serait terriblement gênant de savoir que son corps presque nu lui fait de l’effet mais si dans sa tête il est aussi calme qu’il parait, alors ce serait encore pire pour la jeune femme. Elle se pose beaucoup trop de questions. Essaie désespérément de trouver quelque chose pour occuper son esprit. Faire carburer ses pensées pour s’échapper de ce qui se passe dans la salle d’examen.

Elle a envie de lui demander pourquoi il l’ignore presque. Pourquoi même si elle est avec lui, c’est comme si Ichiro était absent. Pourquoi est-ce que depuis qu’ils ont dormis ensemble, ne serait-ce que se tenir la main parait insurmontable. Des questions qui lui taraudent l’esprit depuis des jours mais elles lui paraissent tellement inappropriées maintenant. Comment pourrait-elle aborder le sujet à cet instant. Alors qu’elle est en sous-vêtements et qu’Ichiro inspecte ses brûlures. « Je sais pas. » Elle bredouille. Sa voix fait, malgré elle, un compte rendu un peu trop détaillée de son état interne. Il l’a prise au dépourvu. Elle se racle la gorge. Rio ne sait pas quoi en penser. Et même si cela ressemble à une tentative d’Ichiro pour se rattraper, tout ce qu’elle peut imaginer c’est un silence au moins aussi pesant que celui qui règne en maitre dans la salle d’examen. « Tu as encore du travail. Enfin je ne voudrais pas t’embêter. Ce n’est pas que je veux pas, hein. Mais tu. Et Je. Enfin... » Les mots sortent trop vite, de façon aléatoire. « Fais comme tu veux. » Dit-elle dans un souffle. Elle baisse la tête par dépit et se mord la lèvre. Elle s’est encore embrouillée. Ses yeux rencontrent le corps d’Ichiro. Sa tête principalement. La promiscuité entre son visage et son corps la surprend. A tel point qu’elle sursaute. Les battements de son corps sont assourdissants. Elle a de nouveau le souffle court. La figure d’une jolie teinte pivoine, Rio relève la tête brusquement pour retourner à son admiration des néons. Comme ils sont beaux. Ce qu’ils éclairent bien. Tellement qu’elle cligne des yeux. « D’accord. » Dit-elle d’une voix fluette. Elle n’a pas vraiment écouté. Trop occupée à essayer de se calmer.

Rio grimace. Ce n’est pas vraiment douloureux mais pas spécialement agréable non plus. Elle est prise de panique lorsqu’il retire son bras. Il lui semble entendre des sirènes d’alarmes sonner dans toutes la pièce. Comme sans ce pauvre avant-bras elle se retrouvait entièrement nue. Et là c’est le coup de grâce. Il laisse entendre qu’il n’est pas indifférent. Enfin c’est ce qu’il semble sous-entendre et c’est ce qu’elle comprend. Rio rit un peu nerveusement. Une part d’elle est soulagée. « Tu ne fais que ton travail. Un bon médecin doit être habitué au corps humain sous toutes ses formes. Et moi je suis idiote de me sentir gênée. »



gabi le loup

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Ce message a été posté Ven 2 Fév - 20:28


let me it burn
featuring. rio + blouse blanche
“Je veux rentrer avec toi” déclare-t-il puisque Rio lui laisse le choix. S’il ne tranchait pas, ils y seraient éternellement, et n’est-ce pas déjà la situation dans laquelle ils sont coincés ? Fais ce que tu veux, je ne sais pas ce que je veux, fais ce que tu peux, je ne sais pas ce que je peux. Il sait bien qu’à ce rythme ils se lasseront, et la distance ne fera que s’agrandir, alors même que l’intimité ne s’est pas installée. Ichiro sait qu’il lui incombe de prendre ce rôle, face à une Rio qui hésite bien trop et qui a peur de faire ce qu’il ne faudrait pas. Il la connaît. Il se décide intérieurement à tenter d’être plus ferme, plus direct, alors même qu’il n’a aucun problème en la matière dans tout autre aspect de sa vie. Seulement, lorsque sa petite amie est face à lui, il se perd dans des chemins tortueux et ce qui sort de sa bouche ne fait souvent plus aucun sens. Elle doit s’y perdre, à savoir ce qui se passe en lui, ce qu’il veut ou ce qu’il ne veut pas, et il ne se rend compte que Rio doit être assez perdue dans la façon de s’y prendre avec lui. Lorsqu’il cesse de penser et qu’il revient concentré à la tâche, il prend une nouvelle fois conscience du ridicule de la situation. Il s’en veut, presque : il ne sait pas nécessairement si Rio en pense, mais n’est-ce pas affreux, de voir la personne qu’on aime dans une telle position de vulnérabilité et dans des conditions si aseptisées ? Il la sent mortifiée, il ne peut pas s’y tromper. Et il lui semble que dire ce qu’il pense qu’elle a besoin d’entendre n’a rien fait pour la rassurer, son “tais toi” résonnant encore dans ses tympans. Il sait qu’il ne fait pas ce qu’il faudrait. Peut-être justement parce qu’il essaie un peu trop de deviner, et qu’il se plante totalement. Peut-être devrait-il juste se laisser vivre, mais la tâche n’est que trop ardue pour Ichiro.

“Non.” dit-il fermement, avant de venir appliquer un pansement sur son ventre. “Ce qui est bête c’est d’agir comme moi, non ? De faire comme s’il n’y avait rien de spécial à cette situation. être gêné, c’est plus normal que d’avoir l’air totalement nonchalant face à une telle situation” Et pourtant il continue, à moitié, ses gestes contredisant ce qu’il se force à dire. Il y a mis un pied, on attendra pour qu’il y saute entièrement. Les craintes lui restent au fond du ventre, la boule dans la gorge de se dire que d’un côté, il n’a pas le droit d’être vrai avec Rio. La seule avec qui il l’a jamais été était Anko, non ? N’est-ce pas la tromper de la plus vile façon que de se laisser aller avec quelqu’un d’autre ? Il écarte les pensées et soupire. “”Un médecin reste un humain, et un humain ne peut pas considérer le corps de sa petite amie comme un simple “corps humain”” dit-il en venant poser sa main sur la naissance de la poitrine de la jeune femme, pour appliquer du désinfectant sur la brûlure qui se trouve à côté. Il retient sa respiration. “J’aurais laissé le dossier à un autre médecin mais tant qu’à faire, je préfère être le seul homme à te toucher” sort-il dans un visage neutre détonnant avec ce qu’il lui déclame. On ne change vraiment pas un homme en un jour, mais elle le connaît, non ? Elle doit se douter combien ça lui coûte de lui parler si librement, et elle sait que ce n’est pas sur son visage qu’elle trouvera moyen de se rassurer. Il soupire en pressant un peu plus contre la peau, peut-être un peu plus qu’il ne faudrait réellement. “Dis moi les choses” finit-il par dire. “Mon intelligence s’arrête là où le contact social commence. J’ai du mal à… savoir quoi faire” avoue-t-il en venant froncer les sourcils. Qu’il se sent bête. Pathétique. Avouer si directement une faiblesse le fait trembler un peu contre sa peau, et il vient rapidement finir le pansement pour continuer autre part.

gabi le loup

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Ce message a été posté Ven 9 Fév - 21:45


let me it burn
featuring. ichiro + tenue


Rio ne sait plus ce qu’elle doit ressentir. Du bonheur ? de la gêne ? La frontière entre les deux lui parait tellement floue. Délicieusement incertaine. La voilà sa réponse. Et même si le visage d’Ichiro ne laisse rien paraitre, elle sait qu’il faut croire en ses paroles. Ses expressions faciales sont bien souvent à des années lumières de ce qui se passe à l’intérieur de la tête du jeune homme. C’est bien l’une des rares choses dont elle est convaincue. La température semble soudainement avoir monté de plusieurs degrés dans la salle d’examen. Son corps est bouillant et ses joues brûlantes. Elle n’ose plus venir le regarder. Quand bien même c’est surement le moment le plus opportun pour le faire. La vague de chaleur qui monte en elle n’a rien à voir avec la main d’Ichiro posée sur sa poitrine. Ses mouvements ou ses regards lui semblent tout d’un coup bien secondaires. Ses paroles ont pour l’instant bien plus d’impact que tout le reste. Rio exulte. Sans le vouloir elle se réjoui un peu trop d’être considérée comme une femme par l’homme qu’elle aime. Elle qui avait tellement peur qu’il la voie comme une enfant. Et que ce serait peut-être aussi pour ça qu’il n’osait plus l’approcher. Elle est folle de joie de le savoir en quelque sorte jaloux des autres médecins. Trop contente de savoir qu’il refuse qu’un autre homme la touche. Rio se sent comme une héroïne de ces séries romantiques qu’elle regarde.
Rio jubile. Sans vraiment s’en rendre compte elle a porté ses mains à son visage. Elle cache sa figure cramoisie avec ses cheveux et ses mains. Un immense sourire de satisfaction barre son visage. Tellement grand et tellement évident qu’elle préfère le dissimuler. Elle a envie de rire à gorge déployée. Est-ce seulement possible d’être autant heureuse ? Un mot d’Ichiro et Rio a l’impression de redécouvrir le bonheur un peu plus à chaque fois. « Je crois que je viens de retomber amoureuse. » Avoue-t-elle derrière sa chevelure rouge. « Tu devrais dire ce genre de chose plus souvent. » Elle ricane comme une bien heureuse. Elle n’est plus du tout embarrassée par sa nudité. La situation initiale lui échappe complètement. Elle redevient la jeune femme simple d’esprit qu’elle est. Celle qui se satisfait de la moindre déclaration un peu romantique. Dont le cœur semble pouvoir gonfler à l’infini. Mais n’assume qu’à moitié son état de béatitude qu’elle continue de cacher jalousement.



gabi le loup

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Ce message a été posté Dim 11 Fév - 11:25


let me it burn
featuring. rio + blouse blanche
Ce n’est pas ce à quoi il s’attend. Il se surprend de la colère qui vient gronder dans son ventre face à la réaction de Rio. Alors il se tait. Que répondre. Il a l’impression qu’elle n’a absolument rien écouté de tout ce qu’il vient de lui dire, et d’avoir à nouveau une enfant sous ses doigts. Il serre les dents en silence et finit sa tâche. Il meurt d’envie de lui demander si elle fait exprès d’agir ainsi, juste pour le frustrer. Si elle manque assez de raison pour se rendre compte qu’il était plus sage de répondre que de se taire, alors qu’il a tant pris sur lui pour lui poser enfin la question. Tant pis. Dos à elle, en rangeant le matériel, il retombe doucement dans l’apathie qui est sienne, barrage à toute émotion un tant soi peu violente. Il suppose qu’elle doit souffrir en silence de certaines choses, et qu’il devra fermer sa bouche de même jusqu’à ne plus pouvoir se contenir. Jusqu’au moment où il craquera, et où il lui dira qu’Anko lui manque et que cette mascarade ne lui suffit pas, jusqu’au moment où il déménagera dans un autre pays sans prévenir rien que pour échapper à cet étaux autour de sa gorge. Il étouffe. “Tu peux rentrer”finit-il par sortir doucement, sans se retourner vers elle. Il n’a plus tant envie de rentrer avec elle, maintenant, il craint de se retrouver seul sans possibilité d’échappatoire. Qu’elle attende quelque chose de lui. Il ne peut rien lui donner à ce moment, car à en supprimer toutes les émotions il ne peut passer à côté de celles qui animent son coeur lorsqu’il se sent bien auprès d’elle. Mort, il se sent mort, et il doute que Rio ait une quelconque envie de passer du temps auprès d’un cadavre. “Je vais rester finalement” annonce-t-il et sans lui laisser le temps de répondre, sort de la pièce les mains dans les poches de sa blouse, de l’air le moins affecté au monde.

gabi le loup

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