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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 14 Oct - 21:56

It's time to fight !
Rei & Kei
Je détestais la vie. Pire que tout, je la haissais et je la maudissais. Pour la première fois, j’aurais voulu me laisser crever dans un trou puis ne plus jamais en ressortir. C’était ignoble. Il n’y avait même pas de mot pour décrire à quel point ma peine était immense. J’étais comme vidé de l’intérieur, comme si mon âme s’était échappée depuis longtemps qu’il n’en restait plus qu’un pauvre corps qui avançait de lui-même. Je ne m’en prenais qu’à moi, je ne le niais néanmoins qu’aurais-je bien pu faire d’autre ? C’était certainement lâche mais plus que lâche, je refusais qu’il lui arrive du mal par ma faute. Elle aurait pu y passer, mourir... Et qu’aurait-elle gagné ? Rien du tout. Je n’avais pas vécu assez d’expérience pour savoir comment j’aurais du agir et probablement que celle-ci serait la plus grande de toute... J’aurais voulu ne jamais tomber amoureux, ne jamais la laisser s’attacher à moi et l’envoyer balader comme je le faisais toujours au début, peu importait les sentiments qui se développaient. Cela aurait certainement évité tout ça... Mais on n’aurait pas connu ce bonheur non plus. Quand bien même il avait été trop court et qu’à chaque fois que je revoyais l’image de Sae Ra en larmes dans ce lit d’hôpital, mon coeur se déchirait en mille morceaux à un point que j’aurais réellement préféré disparaître plutôt que de lui avoir infligé cela.

Je n’avais pu rester dans la chambre, parce que je n’aurais pas résisté et j’aurais fini par craquer. Alors sans un mot de plus, me contentant d’hausser les épaules et de sourire bêtement, j’avais quitté la pièce. Mes phalanges se compressant violemment sur mon haut, je l’avais contemplé au travers la fenêtre sans me soucier de ses gouttes qui s’étaient abattus sur mon visage. On ne m’avait jamais dit que l’amour pourrait être si cruel, si impitoyable et si douloureux aussi. S’il y avait bien une chose que j’aurais aimé qu’on m’épargne, c’était de ne pas voir celle que j’aime pleurer, anéanti... Encore moi par ma faute. « Je suis désolé » avais-je mimé de mes lèvres avant de prendre la sortie de la clinique.

A peine à l’extérieur, je n’avais pu atteindre le banc, que mes genoux avaient vacillé d'eux même, tombant directement sur le sol tandis que je m’étais mis à crier sans interrompre le flux de mes pleurs. Mon chagrin était immense cependant je n’avais et n’osais pas imaginer ce qu’il en était de la jeune femme. Je n’avais pas le souvenir du nombre de temps que j’étais resté ainsi mais comprenant que je n’avais plus rien à faire ici, j’avais utilisé les dernières forces que j’avais pour me diriger dans la ville, son cadeau enfermé soigneusement dans la paume de ma main. Il pleuvait ce jour-là et j’avais marché, marché, sans me soucier des gens qui m’entouraient, ni moins des journalistes probables traînant dans les rues. Je m’en fichais de tout. Hormis d’Hideo pour qui ma haine n’avait fait que s’agrandir au fur et à mesure que j’avançais et que ma tristesse peignait douloureusement ma figure.

Pourtant, je n’étais pas allé le voir. Je ne m’étais pas rendu au Tokyo dôme les jours suivants non plus, trouvant toujours des excuses afin de ne pas m’y rendre. Je me contentais simplement de ruminer dans mon coin, de me ressasser les bons moments comme les mauvais aussi. Certainement que la dernière image que j’avais vu d’elle resterait ancré pour longtemps dans mon esprit et que mon coeur en ressortirait meurtrit à chaque fois. Je n’avais pas dormi énormément non plus et j’avais peur de mes propres actes si j’allais à l’entraînement. Dés que je pensais à mon « coéquipier », une rage intense me parcourait à un point que j’aurais pu tout démolir dans mon appartement de façon à me calmer.

Malheureusement, Takeshi-san avait fini par me rappeler à l’ordre, me disant que je ne pouvais pas sécher autant les entraînements alors que le championnat approché. Alors j’y étais allé, m’éloignant le plus possible d’Hideo afin de ne commettre aucun meurtre. Mais ça se ressentait, j’étais violent avec lui, j’étais incapable de lui lancer des balles normales et la lueur dans mes pupilles en disait long. Je le voyais qu’il retenait ses réflexions et il était préférable qu’il n’en dise aucune. Seulement, alors qu’on en avait fini pour aujourd’hui, que les autres avaient quitté les vestiaires, je m’étais installé sur le terrain comme pour me vider l’esprit, pour penser à  autre chose, au sensation que le baseball me procurait autrefois à m’en faire oublier tous mes soucis. Sans que je ne m’y attende, Hideo était apparu, brisant cet instant de repos avec son sourire que je lui aurais bien arraché si on me l’avait permis. Aussitôt, je m’étais levé et le voyant entrouvrir les lèvres, je ne lui avais pas laissé le temps de parler que mon poing était parti se nicher brusquement contre son visage.

Toute la pression et la haine que j’éprouvais à son égard se relâchait maintenant. C’était à peine si j’avais conscience de mes propres actes cependant j’étais furieux. Pire encore. Il m’avait déjà vu énervé mais pas autant. Et je crois qu’il le concevait à présent en remarquant la brillance de mes yeux qui ne reflétait que la vengeance, la rage et la mort.
Dés qu’il fut à nouveau debout, je ne pus me contrôler que j’attrapais violemment son cou de mes mains pour enfoncer mes pouces contre sa gorge.

- Connard !! Connard !! Criais-je sans le relâcher, Tu vas le regretter !! Tu aurais du la tuer tant que t’y es ! Espèce de connard !!

Ne me maîtrisant plus, je le balançai au sol tandis qu’il toussotait à cause de son souffle durement saccadé. Mais ça aussi, je m’en fichais. Je voulais qu’il paye. Plus encore. Qu’il aille tout droit en enfer. Qu’il crève comme il aurait dû crever depuis longtemps. Des larmes de rages perlaient le long de ses joues alors que je m’étais positionné au-dessus de lui et que agrippant son col, je ne cessai de l’asséner de coup de point sans m’arrêter de l’insulter. Connard. Et encore ce mot était bien trop doux pour une personne tel que lui.


electric bird.

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Ce message a été posté Jeu 16 Oct - 10:16

It's time to fight !
Rei & Kei
La vie n’était qu’une suite de defis que, l’homme devait obligatoirement surmonter si, il voulait rester en vie. L’amour faisait partit de ces épreuves, au grand dam de la majorité des personnes vivantes sur cette terre. Reï ne connaissait pas l’amour avec le grand A mais, la douleur était bel et bien là… Sa seule histoire s’était terminée à cause de ses origines. Par origine, on ne parle pas de ses ancêtres, du sang qui coule dans ses veines mais, de son milieu. Un milieu craint par tous. Un milieu dont une femme ne devrait jamais être à la tête. Les préjugés sont de mises et de vigueurs. Toutefois, ce qui l’inquiétait ce n’était pas son petit monde dont il était question. Rien à l’horizon, annonçait un mauvais présage. La seule ombre au tableau concernait l’une de ses connaissances. Reï aurait pu demander conseil à son père mais ce dernier, était déjà bien occupé avec les préparatifs de ses fiançailles qu’il n’y avait pas besoin de cela. La jeune femme ne devrait pas s’en mêler. Après tout, qui était – elle pour lui hein ? Bien qu’elle se soit montrée amicale, elle l’insupportait non ? C’était un gamin égoïste, lâche et d’autres adjectifs pour le qualifier pouvaient lui être donnés.. Surtout quand, elle avait surpris cette fille.. Sae Ra en pleurs… Comment pouvait-il faire pleurer une fille sans s’excuser hein ? C’était de ça dont elle le lui reprochait. Elle ne connaissait pas leur histoire, mais, n’était-ce pas la fille dont il lui avait parlé au stade la dernière fois qu’ils s’étaient vus ?

Le stade… Plusieurs fois, elle était venue au stade sans pouvoir y entrer car, c’était interdit au public mais, elle avait beau s’être levée tôt pour le surprendre à l’entrée, elle ne l’a jamais vu comme pour les sorties. Cette semaine, elle ne s’y était pas rendue du moins, jusqu’à aujourd’hui. Où pouvait bien être cet abruti hein ? Elle s’inquiétait pour lui, et priait intérieurement qu’il n’ait rien fait qui ne soit répréhensible le forçant à l’emmener devant une cour Martiale ! D’autres chats à fouetter c’est ce que, un de ses hommes lui avait dit… C’est vrai… Qui était-elle pour lui ? Rien.. Une folle qui devrait sans doute se faire enfermée. Dans tous les cas, elle se demandait s’il était à la recherche de la personne qui a causé l’accident… Et d’un côté, elle craignait le pire. Les hommes étaient stupides, surtout quand ils étaient concernés par leurs proches.

L’héritière se doutait bien, que pour qu’il réagisse comme un parfait imbécile, c’était sûrement parce que ce n’était pas un accident. A part s’il était vraiment c*n. Quand on aime une personne, n’est-il pas mieux de rester à ses côtés pour la protéger ? Et si, c’était juste un accident alors, il n’y avait pas de raisons qu’il se casse excepté si, on en revenait à l’hypothèse qu’il s’était réellement foutu de Sae Ra. Dans ce cas-là, elle allait réellement le frapper fort, de toutes ses forces pour que cela rentre dans sa petite tête d’imbécile ! Aujourd’hui, elle avait décidé de retourner au Tokyo dôme et cette fois, d’entrer au stade en se faisant passer pour une femme de ménage ! En même temps, avec sa tenue ce n’était pas difficile de la croire et c’est ainsi qu’elle put se faufiler jusqu’aux gradins sans vraiment avoir d’ennuis !

Heureusement pour elle, qu’elle avait pris des devants.. Elle sentit de l’agitation et, elle n’avait pas besoin de regarder très loin pour voir deux silhouettes dont une qu’elle reconnut très bien !! La vision qui se déroulait devant elle était effroyable. Qu’est-ce qui était en train de se passer ? Oh ça, elle le savait Keisuke était en train d’étrangler un de ses coéquipiers. Il fallait qu’elle agisse rapidement raison qui la poussa à courir, parce qu’elle était assez loin d’eux. Elle entendit ses mots et ne fit que, certifier ce qu’elle soupçonnait malgré tout… Elle ne pouvait pas lui permettre d’aller plus loin. C’est ainsi qu’elle arriva derrière lui et, attrapa avec force le poignet de son cadet qui s’apprêtait à s’abattre une nouvelle fois, cet homme qui était larmoyant. Reï ne ressentait aucune compassion cela dit pour lui mais, elle ne pouvait pas le laisser mourir des mains d’un imbécile : D’une voix calme et sérieuse elle prit la parole :

« Ca suffit ! Keï arrête ça ! Tu vas le tuer ! »

Sa poigne était ferme et, elle ne comptait pas lâcher ce poignet qu’importe la force à employer. Au contraire, elle n’hésita pas avec son autre main, à agripper son épaule pour le tirer de cet homme et relever ce joueur qu’elle connaissait mais, dont aujourd’hui le regard était empli de haine. Instinctivement, elle se mit entre lui et la cible de sa rage. Son regard était sérieux et, tout son attention était portée sur Kei.

« Calme toi ! Tu as perdu la tête ou quoi ? Tu pourrais m’expliquer ce qui se passe ? »
electric bird.


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Ce message a été posté Jeu 16 Oct - 21:20

It's time to fight !
Rei & Kei
Plus rien ne comptait. Je crois que j’étais devenu fou. Complètement fou. J’aurais certainement du me suffire de ce qui me restais, de mon fils qui pleurerait probablement si je finissais en prison cependant honnêtement en cet instant précis, je ne pensais à rien d’autre qu’à réduire cet homme en poussière. Parce que j’étais furieux, parce qu’il avait fichu une bonne partie de ma vie en l’air et que je l’ai longtemps maudit sans jamais agir. Malheureusement je ne pouvais pas revenir en arrière pour corriger mes erreurs du passé. Je ne pouvais que me venger et l’empêcher de me détruire un peu plus à nouveau. S’il s’en était pris à Sae Ra, qu’est-ce qui me disait qu’il ne s’en prendrait pas à mon enfant, à mes amis, ma famille. Il n’avait que ce qu’il méritait et c’était ce que je lui faisais comprendre à coup de poing. Peu importait ce qui lui arriverait et m’arriverait par la suite, je m’en fichais. Je voulais juste libérer toute cette rage qui fulminait en moi et le faire payer. Atrocement payer. Ma respiration se saccadait alors que les gouttes continuaient de couler le long de mes joues et que je ne cessai de l’injurier. Des insultes qui à force n’avaient presque plus de sens à cause de ma folie et du fait que je n’étais plus moi-même. Et ce depuis que j’avais vu le corps inerte de ma bien aimée... Je n’avais plus envie de revivre cela. Plus jamais.

Seulement, il fallait bien que quelqu’un me ramène à la réalité. Je ne pouvais voir qui c’était ni de quelle voix il s’agissait, j’étais encore trop enfoui dans ma haine pour saisir ce qui m’entourait. Quand bien même on me tenait puissamment le poignet, j’essayais malgré moi de me défaire de l’emprise pour reprendre là où je m’étais arrêté. Qui pouvait me comprendre de toute façon ? Personne n’avait enduré ce que j’avais enduré jusque là... Personne n’avait eu des envies de meurtre comme j’en avais pour cet homme et de toute manière je m’en fichais s’il y avait des gens qui pouvaient me comprendre. Parce que je ne voulais pas qu’on me comprenne, je voulais juste qu’on me laisse punir ce vaurien, qu’on me laisse mourir dans un coin et qu’on me fiche la paix !

Je ne prêtai pas attention à l’identité de la jeune femme face à moi, mon regard fixai Hideo derrière qui tentait de se relever avec difficulté. Je l’écoutai à peine, l’insultant également intérieurement pour avoir osé intervenir.

- De quoi je me mêle ?!! M’emportais-je en essayant de la pousser, Oui j’ai perdu la tête et alors ?!! Il doit crever ce connard !!

Mais je n’arrivais pas à passer, sa main contre mon épaule, elle me bloquait et je ne pouvais avancer. Je le voulais néanmoins peu à peu, la colère s’estompa pour laisser place à la tristesse,  à toute cette douleur que j’avais ressenti ces derniers jours. Je ne savais plus quoi faire, j’étais complètement perdu et j’avais l’impression de ne jamais réussir à me sortir de ce cercle noire qui m’entourait. Ma voix devenait de plus en plus faible, voir infime et tandis que je murmurais un nouveau « il doit... », sans finir ma phrase, je me laissai tomber contre cette personne. J’ignorais qui elle était, ce qu’elle faisait là mais ce que je savais c’était que je la connaissais et que si elle était présente aujourd’hui, c’était que je pouvais compter sur elle. Le flot de mes sanglots lui ne cessait guère... Mes doigts agrippèrent fermement le haut de la demoiselle alors qu’intérieurement, je priais à ce qu’elle fasse quelque chose. Je voulais que ce type paye. Plus encore. Seulement si je ne pouvais pas le détruire comme il m’avait détruit, qu’étais-je censé faire ?

- Il a failli la tuer, Chuchotais-je à peine, répétant ces mots à plusieurs reprises, Il n’avait pas à faire ça... On ne touche pas à Sae Ra...

Rien que prononcer son prénom me força à contracter mes phalanges avec plus de pression à cause de la souffrance que cela créait dans mon coeur. C’était comme si celui-ci baignait dans un bain de sang et qu’il n’avait aucun moyen d’en sortir. J’avais l’impression de ne plus me reconnaître, tout m’échappait et je n’avais plus le contrôle sur quoi que ce soit... Pour en arriver au point d’enlacer quelqu’un, c’était que mon état était encore pire que ce que je pensais.


electric bird.

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Ce message a été posté Mar 21 Oct - 13:47

It's time to fight !
Rei & Kei
De quoi elle se mêlait ? De lui éviter la prison en tout point !!! Reï n’était pas du genre à reculer. D’accord, elle ressentait des ressentiments à son égard car, faire pleurer une fille, plus encore, quand cette ladite fille était sensée être la femme qu’il aimait le plus, était un acte répréhensible à ses yeux. Comme s’il n’avait pas pu attendre qu’elle se rétablisse pour qu’il la fasse pleurer. Alors oui, elle était en colère contre cet idiot qui se tenait devant elle mais, aussi devant cet autre homme dont elle devinait être, le responsable de tout ce cirque mélodramatique. Rien qu’à voir le regard empli de haine, les larmes de son cadet, c’était assez pour que les pièces du puzzle manquantes commencent à se manifester. Evidemment, il restait une pièce qu’elle ignorait pourquoi, avait-il agit comme un « Connard » ? Aucunes idées… En attendant… Elle ne dit rien, garda son calme. Reï, ne se mettait pas en colère aussi facilement… La vengeance est un plat qui se mange froid, elle a toujours tout fait pour que les personnes qui s’en prennent directement à sa personne le regrettent amèrement.. La mort ? C’était un cadeau trop précieux… Au contraire, les tenir vivants entre ses mains et les faire suffoquer doucement est sa spécialité pourtant, il existait des situations où elle devait agir sur le moment. Sa colère contre l’autre joueur de baseball, devint plus violente au fur et mesure que le visage haineux de son vis-à-vis se fissurait sous ses yeux.

Elle n’aurait pas cru qu’elle le verrait aussi faible. Qu’il s’accrocherait de cette façon… « Quelqu’un à dit un jour qu’il était facile de tenir et difficile de se laisser aller.. ». Elle en avait la preuve ici même.. Ses sanglots lui étaient douloureux comme ceux, de cette jeune fille qu’elle découvert dans cette chambre d’hôpital. En même temps, c’était peut-être légitime.. Elle n’était pas certaine qu’il l’ait reconnue. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était de le laisser s’exprimer et son regard, s’était ramolli au fur et à mesure qu’il pleurait bien que ses dernières paroles furent la goutte d’eau. Elle implosa silencieusement. L’enseignante venait de recevoir la confirmation de ses doutes. Ses bras étaient restés ballants le long de son corps. Pour l’instant, elle ne se sentait pas de le prendre dans ses bras. Pourtant, son regard noir se posa sur cet « individu » méprisable qui s’était relevé. Ce dernier les pointa du doigt et leva la voix qui finit par la sortir complètement de ses gonds.

« Keuf, Keuf… Non mais, il faut complètement arrêter ce mec… Je vais le dire au coach ! Ta carrière est finie hahahaha !!! Je vais porter plain.. »
« Ferme ta bouche ! Qui t’as permi de parler ? Tu en as déjà bien assez fait ! Personne ne veut entendre ce que tu as à dire ! »

Sa voix était froide, implacablement dure ! C’était un ordre et son regard était ombrageux. Des éclairs pourraient très bien sortir d’eux ! Un dernier regard sur son “ami”. Elle s’écarta sans un mot et s’avança silencieusement vers cette personne qui ne méritait pas de vivre. Reï avait piqué la batte de baseball appartement à son cadet ainsi qu’une balle.. Balle avec laquelle, elle jongla d’une main et fit tourner la batte de l’autre main ! Parfois, avec ce genre d’individus, il fallait être drastique ! Ils ne comprenaient rien… L’effrayé ? Qu’est-ce qu’il pourrait contre elle hein ? Rien… Yamaguchi, n’était pas une femme qui était facile à atteindre ! Surtout pas, par des moyens aussi « petits ».

« Que… Qu’est-ce que vous… Je vous préviens… Vous allez aller en prison et.. »
« T’ai-je permis d’ouvrir ta sale bouche ? Tiens mais, jouons.. Porter plainte ? Hahaha c’est la chose la plus drôle que j’ai jamais entendue !! Essaie de m’attaquer mais, tu recevras le pire châtiment possible venant du ciel ! C’est moi qui décide à partir de maintenant qui doit vivre ou mourir ! »

Sans vraiment attendre une seule réponse de sa part, elle lança à la verticale la balle en  l’air avant de la frapper à l’aide de la batte en fléchissant un peu les genoux. La balle frôla la tête de cet individu des plus misérables qui, sous le choc, la peur était tombé sur les fesses. La balle frappant le muret des gradins fit un bruit fracassant… Toujours menaçante… Son visage fermé et glacial, elle s’avança tranquillement.. Vers cet individu tendant la main pour..

« Peux-tu me repasser la balle s’il te plait ? »


Voyant qu’il ne réagissait pas.. Que son teint était livide, que son corps tremblait.. Il se releva difficilement et essaya de courir en criant mais, Rei se dépêcha de ramasser la balle et de la lancer, comme un véritable lanceur le ferait. Encore une fois, la balle vola à proximité de la joue de l’imbécile, valant à ce dernier de crier et de s’éclater de tout son long sur le sol…. Il tremblait… Et prier pour sa vie… En lui disant qu’il était désolé, qu’ils pouvaient s’arranger… Un sourire malsain comme son ricanement sadornique qui apparut.

« Tu pries pour ta vie ? Est-ce que tu as laissé Keï ou cette fille priaient pour leurs vies hein ? Hmm ? Ecoute-moi… Tu veux avoir la vie sauve ? Alors dénonce-toi.. Explique pourquoi tu t’en ai pris à ton équipier de cette manière.. A ton coach en premier… Et peut-être que tu auras une peine plus allégée… Alors ? C’est un bon marché non ? Sinon… Ben je t’assome avec cette batte ! »

Batte qu’elle leva en l’air et attendit pour qu’il crache le morceau. Voyant qu’il ne réagit pas.. Elle abaissa son bras avec l’ « arme » où ce type se mit à parler à Keisuke juste avant le coup frontal !

Boum

Le bout de la batte s’était arrêté à quelques millimètres du sol, entre les jambes de sa cible.. Elle pouvait voir des larmes glissaient sur les yeux de cet importun.. Qui était effrayé au possible.. Finalement, il s’apprêta enfin à parler.. Suppliant même Kei à genoux alors, qu’elle, commençait à revenir un peu à son autoportrait même si, elle restait sérieuse..
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Ce message a été posté Ven 31 Oct - 15:58

It's time to fight !
Rei & Kei
Je peinais à discerner ce qu’il se passait et je ne parvenais toujours pas à éteindre cet océan de larmes qui déferlait le long de mon visage pâle. Je ne pleurais jamais. Jamais. J’avais même déjà songé à plusieurs reprises que je devais être insensible pour ne rien éprouver... Pour n’avoir jamais été triste. Cependant, en si peu de temps, j’avais pleuré deux fois... Le jour de l’accident. Et aujourd’hui. Parce qu’à cause de cet homme, j’avais tout perdu et j’avais l’impression que mon coeur se déchirait en milliers de morceaux avant d’atterrir dans un bain de sang. J’étais en train de me noyer littéralement et je touchais le fond... J’aurais aimé être plus égoïste, plus fort aussi et la protéger comme un homme l’aurait fait... Mais est-ce qu’un jour quelqu’un comprendrait mes actes ? Est-ce qu’elle me pardonnerait si elle finissait par l’apprendre ? Je détestais l’idée qu’elle puisse me voir comme un être abjecte et cruel néanmoins je n’avais pas trouvé d’autres solutions pour la savoir saine et sauve... C’était toujours mieux que de la retrouver morte n’est-ce pas ? Peut-être étais-je lâche au fond et que la peur de la perdre m’avait obligé à agir spontanément sans prendre compte de ses sentiments à elle... Seulement je n’y connaissais rien, j’ignorais comment j’aurais dû réagir dans ces moment-là. Elle était mon véritable premier amour, mon tout... Je ne pouvais pas imaginer une seule seconde qu’on puisse lui faire du mal à cause de moi. Je n’étais pas quelqu’un avec qui on devait traîner, je l’avais toujours su et je l’ai bêtement laissé rentrer dans ma vie. Idiot. Voilà ce que j’étais. Pire encore.

J’entendais vaguement les voix autour de moi alors que trop faible, je m’étais laissé tomber à terre. J’aurais voulu disparaître. En cet instant précis, égoïstement, lâchement, j’aurais aimé que tous mes souvenirs soient effacés, tout recommencé à zéro. Je n’avais plus envie de souffrir et par dessus tout, j’aimerais pouvoir vivre une vie normale, sans tourment. Mais une telle vie n’existait pas, pas vrai ?
Ce qui me sortit de mes rêveries et me forçai à écarquiller les yeux de stupéfaction était Hideo qui ne cessait de s’excuser et de me supplier. Je ne comprenais plus rien. Je n’avais pas tout suivi.

- Dégage.

Malgré tout, mon ton n’en restait pas moins glaciale et méprisant. Seulement je n’avais pas la force de me battre à nouveau ou de discuter avec lui. Je voulais juste qui paie, qui me laisse tranquille et arrêter le baseball aussi. Ne serait-ce que pendant un temps. Je n’en pouvais plus de tout ça. J’avais besoin d’une pause, de me reprendre, de grandir... Je voulais tout recommencer. Corriger mes erreurs là où il y en avait et devenir quelqu’un de meilleur. J’avais envie de m’en aller là où on ne me connaissait pas néanmoins je savais que c’était impossible. Je ne pouvais pas quitter le Japon. Ce pays était trop précieux à mes yeux pour que je m’en éloigne.

Le garçon s’enfuît en courant et j’en profitai pour m’assoir correctement sur l’herbe, séchant mes larmes d’un revers de bras. J’étais si pitoyable. Qu’est-ce qu’elle penserait de moi si elle me voyait ainsi ? Un faible rire s’échappa de mes lèvres à cette réflexion, attristé. Et puis mon attention fut à nouveau porté sur celle qui était intervenue. Je pouvais la reconnaître désormais. Rei. Quelle surprise... Jamais je n’y aurais cru mais muettement, je la remerciais d’avoir été là parce que j’aurais pu le tuer. Si elle ne s’en était pas mêlé, je l’aurais sûrement fait... Voilà qu’en plus de ça, je devenais un meurtrier. Mais cet homme l’aurait mérité. Sae Ra aurait pu y passer elle aussi cependant il n’en avait que faire lui, du moment que tout allait bien pour sa propre personne.

Dans un soupir, je m’allongeai sur l’herbe, mes pupilles contemplant le ciel qui était recouvert de quelques nuages mais qui n’en restait pas moins illuminés grâce aux rayons de soleil. Je ne savais pas quoi dire et j’avais l’impression que si je disais quoi que ce soit, j’allais me faire frapper. Enfin, au point où j’en étais de toute façon. Je suppose que je n’étais plus à ça prêt.

- Je t’écoute. Je sais que tu as des choses à dire alors vas-y, je t’écoute.

C’était si rare mais pour la première fois mon ton n’avait rien de menaçant, il n’était ni froid, ni sévère. Au contraire, il n’y avait pas plus calme et plus doux que ma façon de parler en cet instant. J’avais l’impression d’avoir grandi d’un coup... Je réalisais que la vie n’était pas toute rose, qu’elle était encore plus compliqué que ce que je croyais et je comprenais désormais que ce n’était pas en restant cloîtré dans mon monde que je deviendrais quelqu’un. Il était sûrement trop tard mais je voulais arrêter d’être faible et prendre mes responsabilités. Je n’avais plus que ça pour tenir de toute manière... Alors je n’avais pas vraiment le choix.



electric bird.

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Ce message a été posté Mar 4 Nov - 22:45

It's time to fight !
Rei & Kei
Reï était grave, glaciale. Elle détestait les personnes qui se cachaient derrières des faux semblants. Elle haïssait plus que tout, ces personnes qui osaient s’en prendre à des innocents bien qu’elle se doutait que, le seul visé dans l’histoire était Keisuke. Comment cela pourrait-il en être autrement hein ? Le pauvre gars avait jeté son dévolu sur la mauvaise personne et si, elle revenait à sa personnalité initiale elle n’en restait pas moins une femme en colère contre le coéquipier de Kei mais, aussi contre ce dernier. Les excuses minables du joueur inconnu n’arrangèrent pas vraiment son état d’esprit mais, elle était certaine qu’il allait suivre ses recommandations qu’elle lui avait si « gentiment » imposées. Au moins, il serait puni pour ses fautes par leur coach et par les forces de l’ordre. Elle le regarda fuir loin d’eux, et ne reporta son attention sur Takeda seulement, quand la silhouette du fautif n’était plus dans son champ de vision. Il ne semblait pas l’avoir reconnue mais, il ne fallut pas longtemps pour que son cadet se rende compte de son identité. Elle ne réagit pas à son remerciement silencieux… En même temps, elle n’en voulait pas… Dure ? Oui, comment avait-il osé faire pleurer Sae Ra ? Le but d’un petit ami, n’est pas d’être aux côtés de celle qu’il aime quand elle est blessée ? Qu’est-ce qui aurait pu lui arriver de plus maintenant qu’elle était à l’hôpital et recevait des soins hein ?

A quoi est-ce qu’il pensait à ce moment-là et maintenant ? Qu’est-ce qu’il avait dans la tête tout simplement ? Probablement des cacahuètes pas plus grosses que son pouce. Elle était descendue des gradins pour se rapprocher de lui, lui qui s’était allongé sur l’herbe et qui s’adressa soudainement à elle avec un ton qui, lui était étranger. D’habitude, il lui hurlait souvent dessus, la traitait d’imbécile et autres que sur le coup, cela la surprit. Cela signifiait sans aucuns doutes qu’il allait mal… Très mal mais…. Reï ne comptait pas céder, se montrer douce envers lui. Le féliciter de son comportement. Il était allongé, à regarder le ciel.. Attendait-il qu’elle soit son bourreau ? Celle qui allait le frapper ou lui dire au combien il avait été lâche et con ? Ainsi tout se terminerait et voilà ? Elle ne comptait pas avoir le rôle de la méchante ou bien encore, le rôle qu’il désirait car, il ne grandirait pas de cette façon. Il ne grandirait jamais et ne prendrait pas de plombs dans la tête.

Ce n’était pas à elle de lui reprocher tout cela afin qu’il se sente un peu mieux en se disant : « je l’ai mérité ». Il jouerait encore le rôle de la victime… Ce qui au final, n’était-ce pas déjà le cas ? Pensait-il qu’il encaissait tous les malheurs du monde sur ses épaules ou sa pauvre tête ? Pourtant, il fallait bien qu’elle parle alors, calmement et sérieusement ne le lâchant pas du regard elle reprit la parole :


« Qu’est-ce que tu veux que je te dises ? »

Yamaguchi n’était pas une femme comme les autres, elle ne comptait pas s’apitoyer sur son pauvre sort. Elle ne le blâmait pas pour l’accident et, elle était certaine que son ex-petite amie en aurait fait de même si, seulement il lui avait tout dit ou du moins expliquer la situation :

« Te blamer ? Te grondait ? Te frapper ? Ou bien te féliciter de ton comportement et de tes actions ? »

Qui sait peut-être qu’il la conduirait sur la voie ? Elle n’en savait rien… Evidemment, quand elle était venue ici, ce n’était pas, ce qu’elle s’était convaincue de lui dire mais, au vu du spectacle qu’il venait de lui offrir en débarquant au stade, elle avait un peu oublié ou du moins, fit tout comme si c’était le cas.

« Je suis certaine que tu voudrais que je te pose la question de.. Qu’est-ce qui s’est passé ? Ou maso comme tu es, tu veux que je te frappe ? Cela te donnerait une occasion de te morfondre dans ta peine… Je ne te donnerais pas satisfaction cette fois.. Pas quand tu as fait pleurer celle que tu es sensée aimer plus que tout. »
electric bird.
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Ce message a été posté Mer 5 Nov - 20:10

It's time to fight !
Rei & Kei
Est-ce que la vie serait différente à présent ? J’avais l’impression qu’elle l’était déjà depuis quelques temps et ce n’était pas juste. Pourquoi lorsqu’on commence à être heureux, faut-il toujours qu’il y est quelque chose pour nuire notre bonheur ? On croit que les films ne racontent que des mensonges, que rien n’est si compliqué ou si farfelu, que les protagonistes subissent des infamies constamment alors que ce n’est pas pareil dans la réalité. Mais au bout du compte, la vie est encore plus difficile, plus douloureuse que ce qu’on peut voir au cinéma. Je m’en apercevais désormais puisque jusqu’ici, je n’avais jamais vécu. J’avais subi mon existence en songeant au fait que de toute manière, elle ne représentait pas grand chose, que personne ne s’en souciait alors je n’en avais que faire du reste. Et je m’étais trompé. En si peu de temps Sae Ra m’avait permis de découvrir un nombre incalculable de choses... Je m’étais rendu compte que si je n’avais jamais rien éprouvé jusqu’alors, que je ne me battais pas, c’était simplement parce que je n’avais eu personne à mes côtés pour me soutenir, pour me dire ce qui était bien ou mal. Avec elle, j’avais tout eu. J’avais pu enfin savoir qui j’étais réellement, ce que je désirais le plus au monde et par-dessus tout, j’avais connu l’amour. La vie. J’avais ressenti cette sensation d’être quelqu’un, d’être plus grand, plus fort aussi. Puisqu’elle était à mes côtés, qu’elle me donnait toute l’énergie nécessaire pour avancer et qu’elle m’encourageait. Probablement que je n’étais encore qu’un pauvre idiot, pas assez mature car finalement, j’avais été incapable de la protéger. J’avais dit vouloir être un homme néanmoins maintenant que j’y réfléchissais, je dépendais toujours d’elle. Justement parce que j’étais immature et parce que je n’y connaissais rien non plus.

J’ignorais si j’avais effectué le bon ou le mauvais choix, si j’aurais du procéder autrement que de lui balancer toutes ces horreurs ce jour-là. Mais au moins, je savais qu’elle était sauve. Car même si Hideo finirait par se dénoncer, qu’il ne reviendrait plus, rien n’était terminé. Les autres étaient toujours là eux. Et s’ils ne s’agissaient pas des Giants, ce serait d’autres personnes. Je ne pouvais pas être avec elle et ce peu importait ô combien mon amour pour elle était des plus grands, c’était un fait. Seulement je doutais que quelqu’un puisse me comprendre... Je ne la méritais pas. Tellement pas. Elle n’aurait jamais dû s’attacher à moi quand bien même grâce à elle j’avais pris conscience de beaucoup de choses, que je pourrais devenir meilleur à l’avenir, j’aurais préféré qu’elle ne subisse pas tout ce mal. J’allais changer. C’était une promesse muette que je lançais à moi-même. Elle ne pourrait probablement pas me voir et je n’avais pas non plus l’intention de la reconquérir. Même si je devenais plus fort, que je serais un homme dont je pourrais être fier, jamais je ne me permettrais d’aller la retrouver. D’ici là, elle aura sûrement rencontré quelqu’un d’autre, avec qui elle sera heureuse et qui prendra soin d’elle. Alors si j’en ai le courage, je l’observerais de loin et essaierait de refaire ma vie de mon côté. Mais je savais que jamais je n’oublierais une fille comme elle. Elle était mon premier amour. Ma plus belle histoire. Quand bien même notre point final était des plus douloureux, elle n’en restait pas moins la plus belle à mes yeux. Aussi courte soit elle.

En silence, j’écoutais les paroles de Rei sans relever. J’ignorais ce dont j’avais envie d’entendre. Je crois qu’en fait, je n’avais rien envie d’entendre. J’aurais voulu être seul, réfléchir à tout ça sans qu’on ne me fasse la morale. Parce qu’on ne me comprendrait pas.

- Je ne cherche pas à ce que tu me donnes satisfaction, Avouais-je posément sans me relever.

Je n’y avais même pas songé. Je n’avais que ce que je méritais, c’était moi-même qui avait effectué un telle choix donc je n’avais pas le droit de m’en plaindre. Loin de là cette intention d’ailleurs.

- Tu n’es pas dans ma tête pour savoir ce que je pense donc s’il te plaît, tait-toi.

Ce n’était pas un reproche. Elle n’était même pas obligé de se taire si elle ne le souhaitait pas. Mon intonation était restée calme sans une once de froideur à l’intérieur. Je crois que je n’avais même plus envie de l’être. Avec le réalité, je me disais que cette maladresse n’était qu’une barrière que j’avais toujours mis avec ceux que je rencontrais... Parce que je ne voulais pas être blessé, je ne voulais pas blessé en retour et parce que lâchement, la vie en soit m’effrayait.

- Je m’attend à tout et à rien à la fois. Je n’ai pas envie qu’on me fasse la morale ni de savoir comment tu as su que je l’ai faite pleurer.

Puisqu’il était évident que ce n’était pas à cause d’aujourd’hui mais d’un autre jour. Dans un faible soupir, je finis par me redresser et secouer mon pantalon sur lequel quelques brins d’herbe étaient venus se nicher.

- Tu peux même me frapper si tu en as envie, Déclarais-je en osant la regarder enfin, Mais ça ne changera rien à la situation. Ni de ce que j’ai fait ni de ce qui se passera à l’avenir.

J’étais un idiot, je le reconnaissais également. Cependant cela ne signifiait pas que je ne me rendais pas compte de beaucoup de choses. J’avais mes propres raisons d’agir de la sorte et même si j’en souffrais terriblement, ça n’avait pas d’importance.

- Je ne te demande rien, Rei. Mais merci pour aujourd’hui.

Sur ses mots, je m’inclinai poliment alors que même si je lui souriais, mon regard lui avait perdu toute sa lueur. Et ce, depuis un moment déjà. Seulement, tant pis n’est-ce pas ? La vie n’est pas aussi juste que ce qu’il y paraît. Peut-être aurais-je pu faire d’autres choix cependant je savais que si c’était à refaire, j’agirais exactement de la même façon. Toujours.




electric bird.

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Ce message a été posté Dim 9 Nov - 19:20

It's time to fight !
Rei & Kei
Quel culot !! Si Reï ne savait pas ce qu’il pensait, cela ne l’empêcherait pas de se taire ! C’était un idiot, il venait juste de détruire la personne qu’il est sensé aimé mais, c’était tout ! Il s’empêtrait et s’enfonçant de plus en plus dans sa bêtise humaine. Parfois, elle se demandait si elle avait un adulte devant ses yeux. Si c’était un homme qui lui parlait. Tout ce qu’elle voit, c’est un jeune homme atteint du syndrome de Peter Pan qui se cherche des justifications pour atténuer sa peine, sa « faute », se persuader qu’il n’existait pas d’autres alternatives, que la décision prise fut la bonne ! Ses paroles, jetées à son visage en sont la preuve vivante ! Un langage de sourd vous connaissez ? L’héritière se demandait bien avec quel outil elle allait lui déboucher une oreille… Elle l’écoutait parler, restait silencieuse et l’observe en toute neutralité. Reï, ne ressentait aucune pitié, le seul sentiment qui commençait à traverser ses veines, est l’agacement… Elle était agacée par cette attitude qui se voulait… Quoi ? Nonchalante ? Froide ? Pensait-il que la vie était magnifique, qu’il fallait s’écraser pour continuer d’avancer ? Keisuke avait probablement eu la chance de vivre dans un cocon familial protégé par sa mère… Elle ne connaissait pas sa vie, ne savait rien de lui et, bien qu’elle a toujours inspiré à vouloir devenir son amie, qu’elle aspire toujours à l’être et, parce qu’elle le désirait toujours, elle ne pouvait pas le laisser partir ainsi. Ces remerciements ? La nippone les refusait. C’est ainsi, qu’elle reprit la balle de basball qu’elle avait utilisé un plus tôt pour prendre la position d’un lanceur et, elle la lança de toutes ses forces au-dessus de l’épaule du jeune et à côté de visage pour l’arrêter. A peine son pied toucha la tête, qu’elle soit en équilibre sur ses deux pieds, qu’elle ramène doucement son bras contre son corps, elle reprit la parole :

« De ce qui arrivera dans l’avenir ? Dis tu ? Et c’est tout ? Tu as failli tuer un homme sans réfléchir et c’est tout ? Quand est-ce que tu vas arrêter d’agir comme un gosse pourri gâté ? »

Cracha t’elle excédée par ce comportement des plus enfantins. D’accord, ce type méritait la mort ! Mais, c’est certain que s’il fuyait là, s’il quittait le terrain sans la regarder dans les yeux, alors, elle ne comptait plus le revoir. Elle détestait les personnes qui étaient incapables de tenir parole, qui étaient incapable d’assumer pleinement leurs actes ou du moins, qui n’essayaient pas de changer préférant rester dans la misère, qui ne cessaient de remuer des idées noires, d’avoir la haine contre le monde entier. Pour sûr qu’avec un tel comportement, on avançait loin ! Yamaguchi se demandait vraiment si, Kei’ était de ce type d’hommes à tourner le dos à tout le monde et qui s’imaginent qu’ils n’ont pas le droit au bonheur ! Il y avait des personnes qui souffraient plus que ça ! Elle s’était avancée vers son cadet et lui prit le bras pour le retourner afin qu’il lui fasse face ! Qu’il ne cherche plus à s’enfuir, qu’il se réveille et, ce fut plus fort qu’elle, impulsivement elle..

Baff

Des traces de doigts rougies qui commençaient à marquer cette peau légèrement halée commençaient à être visible à l’œil nu. Elle, c’était la sensation de cette joue qui imprégnait la paume de sa main. Son visage était neutre alors que ses yeux eux, bouillonnaient ! Elle aurait aimé ne pas lui faire la morale ! A ne pas le gifler toutefois, il y a des moments où pour mettre un peu de plombs dans la tête, cela reste le moyen le plus efficace. Calmement, elle reprit :

« Tu dis que je ne sais rien de ce à quoi tu penses, de ce que tu as sur l’esprit ! Comment pourrais-je le savoir ? Alors que tu préfères fuir au lieu de me le dire en face ? Possible que je ne te comprenne pas mais, si tu tournes à chaque fois les talons à la moindre difficulté, tu n’arriveras jamais à rien dans ta vie ! Tu resteras un gamin qu’on écrasera ! Si, ce ne sont pas tes coéquipiers, alors cela en sera d’autres ! Ta fierté mal placée pour demander de l’aide te perdra ! Il n’y a rien de mal à demander de l’aide ! »

Reï, ne lui posait pas réellement de questions concernant son attitude envers Sae Ra même si, c’était en partit pour elle, pour cette jeune fille qu’elle a essayé de calmer dans ses bras qu’elle se trouvait là. Même si, une part d’elle était ici, pour venir en aide à un gamin écervelé. Elle voulut lui faire comprendre, que dans le monde, il y avait d’autres personnes qui s’en prendraient toujours à lui, s’il ne changeait pas. Qu’à ce rythme il restera tout seul à cause de sa propre bêtise et non pas à cause d’un coup de Destin ! Plus doucement, elle reprit :

« Au contraire, c’est quand tu admets que tu as besoin d’aide, que tu montres ta force ! Je ne sais pas ce que tu penses mais, je pense que tes idées étaient pas loin du « : Il vaut mieux que je m’éloigne pour qu’il ne lui arrive rien ». Tu viens de quelle planète pour croire ça ? Il pourrait très bien lui arriver quelque chose quand tu n’es pas là, à ses côtés… Là maintenant, si elle venait à mourir là… Tu vas aussi regretter de ne pas avoir su la protéger ? Te ramener la faute sur toi ? Tu te crois être le nombril des malheurs de l’Univers ou quoi ? Que tu peux la protéger de tout ? D’arrêter un train ? De la sauver d’une chute d’escaliers ? Grandis un peu ! Tu es un être humain… Tu n’es pas la seule source de ses malheurs !»

Sur ce dernier ton, elle avait haussé de nouveau un peu le ton ! Il était âgé de 25 ans, ce n’était plus un gamin auquel il fallait lui passer la pommade avec des mots doux et affectueux. Lui dire au combien ce n’était rien, qu’elle le comprenait.. Parce qu’en réalité, elle ne comprenait rien du tout ! Même s’il lui racontait, s’il avouait que ce qu’elle supposait était vrai, elle n’y arriverait pas. Elle pourrait essayer mais, c’était tout. Elle n’était pas un ange gardien mais, elle ne voulait pas le laisser souffrir à cause de son idiotie ! Respirant un peu et soufflant fort pour reprendre son calme et parler posément elle finit par dire :

« Tu ne crois pas que la meilleure protection que tu puisses lui offrir, c’était de lui donner le sourire.. Quand elle était avec toi, ne souriait-elle pas ? Tu l’as protégé, super bien protégé, tu as été là pour la rendre heureuse ! C’était sa décision de te sauver que cela soit dur ou pas à entendre ! La plus grosse preuve d’amour n’était pas de lui tourner le dos, de lui briser son cœur mais, de préserver son sourire, de continuer à faire d’elle une femme épanouie et de la soutenir comme elle l’a fait dans son rétablissement.»
electric bird.


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Ce message a été posté Mar 11 Nov - 15:31

It's time to fight !
Rei & Kei
N’ayant rien à ajouter, je l’avais salué et avais fait demi-tour. J’ignorais comment je me sentais en cet instant précis. Je crois que bizarre était le mot qui me correspondait le plus... J’avais l’impression qu’une partie de moi s’était envolée quelque part et que je ne la récupérerais pas. Je voulais tellement m’échapper d’ici, changer de vie, oublier. Je me doutais qu’il était trop tard pour devenir quelqu’un d’autre néanmoins je souhaitais essayer. En si peu de temps j’avais tout à y gagner mais j’avais également tout perdu. Parce que j’étais un idiot. L’amour nous fait faire des choses qu’on ne pouvait même pas imaginé auparavant. Je ne pouvais m’empêcher de me transporter dans l’avenir, de me demander comment je réagirais si je la croisais des années plus tard et si elle me pardonnerait à ce moment là. Je pense que d’ici que ce jour arrive, j’aurais changé, j’aurais arrêté le baseball aussi... Je ne pouvais plus continuer à présent. La passion s’était entièrement évaporé et je n’avais ni le courage ni la force de travailler avec une équipe qui m’avait constamment mis des bâtons dans les roues et fait perdre celle que j’aimais. J’avais envie de trouver quelque chose de simple, de toute manière au vue de mes études, je n’avais pas trente six milles choix...

Un faible soupir s’échappa de mes lèvres avant que je ne m’arrête net en voyant une balle de baseball passée près de moi. Je n’en étais pas effrayé, juste surpris. Des coups je m’en étais pris, des balles dans la tête également alors je ne risquais pas d’en avoir peur. Quand on est débutant, avec du talent ou pas, chaque joueur s’est probablement pris une balle à pleine puissance quelque part. Soit parce que l’adversaire l’avait mal lancé soit par erreur de s’être mal placé. En silence, je me retournai, prêt à entendre la morale que Rei s’apprêtait à me faire. Parce qu’elle allait évidemment m’en faire une n’est-ce pas ? J’aurais préféré qu’elle me laisse tranquille, qu’elle me comprenne et qu’elle voit que je n’étais plus celui qu’elle avait déjà eu l’occasion de rencontrer.

Le coup du « gosse pourri gâté » me vexa plus que je ne l’aurais cru. Puisqu’elle était loin de me connaître... Je n’avais jamais été gâté, ni maintenant, ni avant... Mon plus beau cadeau que j’avais pu avoir dans mon existence était justement cet amour que j’avais de moi-même mis de côté. Mais personne ne saisissait... Quand bien même je l’expliquerais, elle ne comprendrait jamais. Elle n’avait pas mes sentiments, elle n’avait pas mon vécu non plus. Bien sûr, je ne disais pas que Rei avait eu une chouette vie car j’ignorais tout de son passé. Seulement, elle n’avait pas l’amour que j’éprouvais pour Sae Ra ni cette souffrance atroce qui me torturait le coeur rien qu’à l’idée de savoir que cette dernière était certainement encore en train de pleurer à l’heure qu’il était. J’admettais être un idiot mais pas un gosse pourri gâté. Je reconnaissais mes fautes, mon inconscience aussi toutefois cela ne lui donnait pas le droit de me juger non plus... On n’était pas ami. Quoi qu’on puisse dire, on ne l’était pas. Je savais que c’était ce qu’elle avait longtemps souhaité néanmoins on ne devient pas ami en claquant des doigts non plus. Je n’avais pas l’intention d’oublier ce qu’elle avait fait pour moi aujourd’hui et j’espérais le lui redevoir un jour l’autre. Hors, ça s’arrêtait là.

Mon visage était resté quelques secondes sur le côté tandis que je restai impassible à la gifle que je recevais. Je pouvais comprendre ce geste. Cela m’avait surpris qu’elle ne l’ait pas fait plus tôt... Mais comme je l’avais dit, cela ne changerait rien. Son attitude et ses réflexions me permettaient de réaliser à nouveau qu’elle ne me comprenait pas, qu’elle ne me connaissait pas. Parce que je savais tout ce qu’elle disait et mon intention n’était pas de me laisser écraser encore. Plus jamais. C’était justement parce qu’il y aurait toujours ce cercle vicieux dans ma vie que je ne pouvais plus retourner auprès de celle que j’aimais. Ce n’était pas question de fuir ou de fierté mal placée... Jusque là, j’ai toujours été seul. On ne m’a pas appris à compter sur qui que ce soit ni même à me défendre. Je n’avais pas conscience de ce qu’était la vie en réalité et je le concevais uniquement à présent.

Ses mots me faisaient mal. Très mal. Et j’aurais voulu lui hurler de se taire mais aucun son ne sortait de ma bouche. Elle ne savait rien de moi, qu’elle se taise une bonne fois pour toute... Mais elle ne le ferais pas, sans la connaître vraiment, je me doutais qu’elle irait jusqu’au bout de ses paroles. Avoir le sourire de Sae Ra ne me suffisait pas... Je n’étais pas le genre d’homme pour elle. Si ce n’était pas maintenant, elle aurait fini par en pâtir après et c’était avant tout de cela que j’avais voulu la protéger. Non pas seulement de cet accident qui l’avait heurté. C’était de moi. De ma propre personne. Mais je ne pouvais pas expliquer cela.

- Encore une fois, Tu ne me connais pas, Rei, Déclarais-je calmement en plongeant mon regard dans le sien, Si tu me connaissais, tu saurais que ce n’est pas que je fuis mais que je ne parle jamais de moi, ni de ce que je ressens.

Depuis petit, j’avais toujours gardé pour moi et je n’avais jamais été quelqu’un de particulièrement bavard. En général c’étaient les autres qui faisaient la conversation et moi j’écoutais, hochant la tête parfois afin de montrer que je n’étais pas ennuyé.

- C’est vrai, je n’ai pas su la protéger et je m’en veux. C’est moi qui aurait dû être à sa place aussi. Mais j’ai conscience que je ne peux pas la sauver de tout, que demain il peut arriver un truc sans que je ne sois là. C’est la vie, Rei. Je ne suis pas aussi idiot et gamin que tu ne l’imagines. J’ai mes raisons d’agir ainsi et je n’ai pas l’intention de les dire.

A quoi bon cela servirait de toute manière ? C’était inutile.

- Seulement tout ce que tu as dit, je le sais. Je sais que fuir n’est pas la solution, tourner le dos au monde entier non plus. Et je n’ai pas l’intention de fuir !

Au contraire, je voulais me battre, affronter enfin ce monde qui m’avait longtemps meurtri et lui montrer que moi aussi, je pouvais m’en sortir.

- On ne peut pas tout avoir dans la vie, Repris-je d’un petit sourire mais sincère, Je l’aime, vraiment.

Il y a encore peu de temps je crois que je ne l’aurais jamais dit aussi clairement et que je me serais braqué, j’aurais été froid plutôt qu’être aussi calme. En fin de compte, j’avais déjà changé.

- Mais il faut que tu te fasses une raison, je ne retournerais pas avec elle. Un simple sourire ne suffit pas, malheureusement... Si la vie était si facile, ça se saurait.

Exceptionnellement, j’avais été plutôt bavard aujourd’hui. Cela ne l’avait probablement pas aidé à en savoir plus mais je n’avais pas envie qu’elle en sache plus. Parce que c’était une partie de mon caractère qui ne changerait sûrement pas chez moi. Je n’aimais pas parler de ce que j’avais sur le coeur, de mes soucis, ni à ce qu’on m’apporte un soutien... Je ne cherchais pas à être réconforter non plus, je voulais juste que même si on ne comprenait pas mes choix, qu’on les respecte. C’était ça aussi les amis non ? Alors si elle tenait tant que ça à se lier d’amitié avec moi, elle devait également prendre conscience de ses actes.

Je ne savais pas encore ce que j’allais faire, ni ce que je deviendrais à l’avenir néanmoins je la remerciais. J’étais tout de même heureux qu’elle se soit démenée pour essayer de rentrer dans ma vie, que malgré mon sale comportement, elle soit encore là aujourd’hui. Et j’étais aussi rassurée qu’une fille comme elle avait pu croiser le chemin de Sae Ra.
Après un moment d’hésitation, je ne pus m’en empêcher que je l’enlaçai de mes bras. Je me disais que si elle ne me comprenait pas par les mots, peut-être qu’avec les gestes, ce serait différent. Et rien que ça montrait à quel point j’étais plus mature que ce qu’elle croyait. Il y a encore peu de temps, j’aurais rejeté tout rapprochement, je lui aurais crié de ne pas me toucher mais désormais c’était comme si tout cela n’avait plus d’importance. J’étais juste un garçon stupide qui ne faisait que se mettre des barrières.

- Merci, Lui chuchotais-je, Pas juste pour aujourd’hui.

N’ayant pas envie de détailler plus et malgré tout mal à l’aise, je finis par me décaler. Peut-être me gronderait-elle encore, j’étais prêt à tout entendre bien que cela ne changerait plus rien désormais. La vie n’est pas si parfaite que ce qu’on croit, voilà tout.

electric bird.

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Ce message a été posté Lun 17 Nov - 18:05

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Rei & Kei
Au moins, elle était rassurée de savoir qu’il était conscient même si, à ses yeux, il avait été lâche de “la” blesser ainsi. Toutefois, elle respectait sa décision. Dans cet état, il était préférable qu’il ne se montre pas devant la jeune fille ! Elle ne l’aurait pas cru capable d’une telle chose, de faire pleurer la femme qu’il aimait.. Par ce petit sourire quand il pensait à elle, quand il déclara ouvertement et sincèrement les sentiments qu’il lui portait… Il n’y avait pas de doutes sur l’authenticité de ses sentiments. Toutefois, il l’avait blessé et, elle voyait en lui un « enfant ». En même temps, c’était rare qu’elle voit un « homme » dans ceux qu’elle côtoyait tous les jours. A ses yeux, c’était bien souvent des gamins avec leur lots de malheurs, de peines plus ou moins profondes mais, d’une certaine façon, elle était consciente que le chemin qui l’attendait, rares seraient les personnes qui pourraient la suivre. Seï, son petit frère de cœur, elle souhaitait autre chose pour lui et, s’il disait qu’il était prêt à mourir pour elle, elle, n’était pas préparée à ce scénario macabre ! Pourtant, il fallait que chacun avance à son rythme. Car au fond, elle se doutait qu’il n’était pas si « idiot » ou capricieux comme elle venait de le surnommer mais, elle avait désiré s’en rassurer en l’entendant le lui dire de vive voix. Ce qui fut le cas quand, il lui parla droit dans les yeux. Yamaguchi pouvait se rendre compte que quelque chose avait changé en ce garçon qu’elle avait rencontré il y a quelques mois. Celui qui ne l’avait pas calculé une seule fois. Celui qu’elle avait mise à terre pour l’avoir mise en boule, disparaissait petit à petit. D’un autre côté, peut-être qu’elle ne pourrait pas faire grand-chose mais au moins, aujourd’hui elle avait pu le stopper dans sa bêtise. Il aurait pu commettre l’irréparable et là au moins son honneur, allait être lavé. Ce microbe s’était sûrement dénoncé à l’heure qu’ils parlaient tous les deux. Peut-être que c’était déjà pas si mal… Elle s’en contenterait car, elle comprenait qu’il ne veuille pas revoir la jeune Sae Ra ! Elle n’était pas venue dans ce but mais, dans celui de lui remonter les bretelles, de se reprendre en main. De peut-être s’excuser envers son ex-petite amie ! Cependant, elle ne pouvait pas s’empêcher de relever sur ce qu’il avait dit un peu plus tôt sur le « sourire ». Il était vraiment encore un grand enfant. Cela se voyait aussi, qu’il ne savait pas à qui il parlait pour lui dire de telles choses comme si, elle était une enfant… Comme s’il avait déjà tout vu, tout vécut… Cette impression sur lui, ne changerait pas d’aussitôt !

« Pourtant, parfois un sourire peut sauver une vie ! Ce n’est peut-être rien mais, un sourire pour ceux qui n’ont rien c’est énorme et cela montre la force, l’état d’esprit d’une personne ! Je pense même qu’un sourire doit être la plus belle récompense que l’on pourrait demander à la personne qu’on aime ! »


Un sourire dans cette vie si sombre… Justement…. Le sourire était vraiment le bienvenue. Ce qu’on souhaitait pour nos proches n’était-ce pas d’être heureux ? De toujours sourire ? Ou alors, ils ne vivaient pas dans le même univers. En attendant, si les personnes qu’elle aimait souriaient, cela lui suffisait amplement… Elle donnerait n’importe quoi pour que cela continue d’en être ainsi ! La vie n’était pas facile, elle était bien placée pour le comprendre… Pourtant sourire était aussi une force… Sourire devant sa propre mort ou celle d’un proche ? N’était-ce pas non plus, le plus beau cadeau qu’on puisse offrir au défunt pour qu’il parte en paix ? Ou qu’on puisse lui demander au lieu de le voir mourir dans la douleur ? Car au moins, le dernier souvenir qui restera à ceux qui survivent, à ceux qui restent, ce n’est pas la vision d’un homme ou d’une femme en train de souffrir… Mais bel et bien un visage éclairé, et ça… Cela n’a pas prix !

Reï fut surprise par le prochain mouvement de son cadet, qu’il l’enlace ainsi, eu le don de la prendre au dépourvu mais si, elle s’était tendue sous l’effet de ce geste si surprenant, elle se détendit quand il la remercia pour aujourd’hui et les autres jours ? Elle ne le savait pas mais, elle se sentait touchée par la sincérité de ces paroles, de la reconnaissance dont il lui faisait preuve ! Ses bras étaient restés le long de son corps pendant qu’elle, soupira doucement et le plus silencieusement possible ! Elle avait l’impression que c’était comme un « au-revoir ». Il n’y avait rien qui le ferait changé d’avis n’est-ce pas ? Pourtant, quand il se sépara d’elle, qu’elle l’observa en silence, elle finit par reprendre calmement :

« Je n’étais pas venue de toute façon pour que tu reviennes auprès-d’elle ! Je pense qu’il lui faut aussi du temps pour se remettre de ce que tu lui as dit ! Tu comptes faire quoi à partir de maintenant ? Je pense que tu n’auras plus d’ennuis avec ton équipe, que ton ancien camarade a sûrement tout déballé à ton entraineur mais, malgré tout, mon instinct me dit que tu n’en as rien à faire je me trompe ? Ce n’est peut-être pas si mauvais de prendre un autre chemin que celui initialement prévu. »

Parfois, on avait tous besoin de faire des détours pour revenir sur nos pas. Dans son cas, il semblait avoir déjà pris sa décision ! Les mains dans les poches, un peu plus rassurée par ses paroles. Consciente qu’il n’essaiera plus de faire une connerie. Une connerie au point de lui pourrir la vie. Chose qu’elle avait redouté tout le long en le cherchant ces derniers temps, qu’il commette l’irréparable. Ce n’était déjà pas mal en y pensant. Qui sait, peut-être que lors de leur prochaine rencontre, elle aurait un nouveau Kei devant elle… Cela valait le coup d’attendre ! Elle espérait juste que leur prochaine rencontre soit avant la fin de sa « liberté ». Reprenant son enthousiasme habituel, elle s’étira un peu et fit :

« Tu n’es pas obligés de me le dire ! J’espère juste que ce qui s’est passé aujourd’hui ne se reproduise plus « Baby » !! La prochaine fois revient en tant qu’homme parce que, j’avoue que là tu n’es plus du tout mon style bien que tu as toujours ces fesses bien fermes !! »

Peut-être que cela sonnait comme malvenu mais, justement, d’après elle, cette tirade était la bienvenue !! Pour qu’il ne se sente pas affligé et, une façon à elle de lui faire comprendre qu’elle respectait son choix et même l’encourageait !! Bon, regardant sa montre elle reprit :

« Je vais me rentrer… J’ai Doeramon qui m’attends à la télévision en plus aujourd’hui, il y ce drama avec ce superbe acteur !!! Kyaaaaaaaaaaaah !! Regarde comme il est trop mignon !!!!»

Elle avait sorti son portable pour montrer l’image d’un acteur japonais (Shun Oguri) qui était vraiment splendide !! La jeune femme serait aux anges, si un jour elle avait l’occasion de le rencontrer en vrai !!! Elle aurait bien été capable de lui en parler pendant des heures mais, Keisuke avait sûrement d’autres chats à fouetter et une idée/envie apparut dans son esprit :

« Ah la prochaine fois !! Faisons une partie de baseball tous les deux !! Comme ça je pourrais mettre sur la toile que j’ai fait une partie avec le grand Takeda Keisuke !! Je vais en faire des jalouses !!! Allez Ciao !!! »

Elle s’était mise à courir avait même fait de grands signes du bras pour lui dire au-revoir avec un grand sourire !!! Yamaguchi san était ainsi !! On ne pourrait pas la changer avant longtemps du moins, tant qu’elle était encore « libre » de faire ce qu’il lui passait par la tête ! Soit, tant qu’elle ne reprendrait pas le clan Oonora !
electric bird.


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Ce message a été posté Ven 21 Nov - 17:51

It's time to fight !
Rei & Kei
J’avais écouté Rei sans rien dire, sans lui répondre non plus. Parce que je savais qu’on ne serait jamais d’accord sur de nombreuses choses. J’avais ma façon de concevoir, elle avait la sienne. Je n’avais même pas pu lui dire ce que je comptais faire puisqu’en réalité en cet instant précis, je l’ignorais moi-même. Tout était flou dans mon esprit et l’unique réflexion qui me tourmentait était le fait que je voulais tout abandonner, partir loin d’ici pour reprendre une vie meilleure. Pour oublier surtout. Mais c’était lâche de voir les choses ainsi alors je me disais qu’il fallait que j’y réfléchisse sérieusement. Pourtant, si je désirais changer, je savais que ce n’était pas à Tokyo que cela arriverait donc je suppose que je finirais par m’en aller. Non pas par lâcheté mais pour apprendre à grandir, à découvrir d’autres choses et être plus forte.

J’avais soufflé en la voyant s’exciter si vivement, constatant que je retrouvais la jeune femme que j’avais connu. Cependant cette fois-ci son comportement ne m’agaça pas, je commençais au contraire à la supporter. Parce que j’avais remarqué qu’elle n’était pas aussi idiote qu’elle en avait l’air et qu’elle aussi probablement devait avoir sa part de soucis. J’avais souri à sa rétorque sur le baseball, pensant que dans d’autres circonstances, j’aurais certainement adoré m’amuser de la sorte. Toutefois je crois que c’était à présent un sport à rayer de mon vocabulaire. Je savais que je comptais faire une pause mais j’ignorais quand est-ce que je voudrais reprendre. J’étais si déçu que je n’osais même plus y songer tant cela me donnait la nausée. J’avais vraiment besoin de changer d’air, de respirer. Et le plus vite serait le mieux. Un endroit où le baseball ne serait pas un attrait principal serait bien... Et différent de Tokyo.

J’ignorais encore ce que j’allais faire mais je trouverais bien. Laissant Rei partir, je m’allongeai sur le terrain en songeant à tout ça. Des tas de souvenirs revenaient hanter mon esprit. Les meilleurs que je n’avais jamais eu... Comme mon premier match au Tokyo Dôme, moi courant de base en base après un home run sous l’acclamation du publique. Ma première victoire en tant que professionnel, les étoiles brillantes dans les yeux de mon entraîneur et cette joie qui s’affolait dans le creux de mon coeur. Je regrettais que mes parents n’avaient pas été là pour voir ça et qu’ils ne pourraient désormais plus jamais le voir. C’était d’excellents souvenirs... Tout comme ce jour où j’avais eu mes premiers accessoires de baseball, que je jouais naïvement avec les autres enfants du quartier. J’avais perdu l’amour mais pas seulement j’avais aussi perdu ma passion. Et c’était d’autan plus douloureux. Sans que je ne m’en rende compte, installé sur la terre et les yeux rivés en l’air, des larmes naquirent le long de mes joues alors que même si j’avais la sensation d’être libéré d’un lourd poids. J’avais aussi l’impression de tourner une des pages les plus importantes de mon histoire.


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