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 please don't let me fade away (feat. king jiao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 13 Avr - 12:16
pour que l'orage s'annonce

Je ne tiens pas debout Le ciel coule sur mes mains Je ne tiens pas debout Le ciel coule sur Ça ne tient pas debout Le ciel coule sur mes mains Ça ne tient pas debout Sous mes pieds le ciel revient


« Qui est le plus quoi ? Hé ? »

Je ne comprends pas, elle détourne le regard et son attention de moi. Mes yeux viennent parcourir ses lèvres douces, qu’elle semble trop occupée à mordiller, et je ne peux m’empêcher de penser qu’il faudrait à la fois qu’elle soit tout le temps focalisée sur moi mais aussi si elle pouvait faire ça à chaque fois qu’elle ne pense pas à moi… Elle devrait alors ne pas penser à moi tout le temps.  

Je la laisse vivre, un peu, oscillant entre la télé, elle, ma main dans ses cheveux parcourant des trajets inconscients, ébouriffant quelques peu sa tignasse blonde. Evidemment, j’aurais dû me douter que ça n’allait pas durer longtemps, et en un rien de temps elle s’occupe de changer le programme. Je soupire mais laisse faire, je n’avais pas la force d’arguer plus longtemps. Par contre, c’est pas comme si un air faussement exaspéré apparaissait sur mon visage, non, là il était vraiment exaspéré. « Mets ce que tu veux et laisse-moi comater en paix, merci. » Et puis évidemment, elle continue, « Je crois que je m’en remettrais… Non, faudra une compensation à vrai dire. Je sais pas, je suis quand même super triste pour machin et truc bidule. » Je me rends compte que le saladier rempli de popcorn est encore entre mes mains et n’a pas beaucoup descendu, il faut donc remédier à cela en lui jetant quelques maïs soufflé à la figure pendant qu’elle zappe, mais pas abuser et s’en lancer à soi-même en même temps, louper sa bouche, regarder la nourriture lentement s’écraser sur le sol, se retenir de pleurer de tristesse de nourriture gâchée. Parce que quand on en lance à une jolie blonde, c’est pas trop grave, du reste elle en avait maintenant dans les cheveux et c’était un très beau spectacle, mais quand on en perds vraiment, là c’est un cas d’extrême urgence.

Enfin, le film commence, on est installé, c’est le nécessaire. L’impression de souffler ou de respirer pour la première fois de la journée, comme si les dernières 24h furent une immense respiration retenue. J’enlève les quelques grains de ses cheveux tandis qu’elle est trop occupée à… Non, pas à regarder le film. A dormir contre mon épaule. Elle ne bave pas, semble beaucoup plus paisible aussi. Puis à nouveau réveillée, à nouveau endormie. Je me demande, cette expression, cette sérénité, j’avais essayé de lui faire obtenir, mais elle ne semblait calme qu’à présent. Je n’étais décidément pas doué pour tout ça, j’étais obligé de me contenter à la regarder, encore, être un simple spectateur. Pourtant, j’espérais que si elle était comme ça maintenant, une partie de moi en pouvait être la cause. Des conneries, je me concentre sur le film, qui est d’un ennui mortel. Absolument pas mon genre, j’aurais zappé plusieurs heures plus tôt si j’en avais eu l’occasion. Du mélodrame, du mélodrame et ô surprise, encore du mélodrame. Si c’était une histoire vraie, j’attends qu’Angelina Jolie fasse un film sur moi pour voir le niveau de drame qu’elle allait y ajouter. Amy au contraire, semblait absolument éprise du film, ou des yeux couleurs de ciel de Jack O’Connell, jusqu’à ce qu’elle s’endorme pour de bon.

Paisible ou presque, elle s’agitait dans son sommeil ce qui me tira un sourire franc. Les crédits défilent, j’allais attraper la télécommande quand je sens sa main contre la mienne, puis contre mon tee-shirt. Je me bloque impossible de bouger, impossible de l’envoyer balader. Que faire ? Vraiment, je commençais à m’habituer au contact de sa peau contre la mienne, autre raison qui m’empêchait de bouger. Malaise, mal au dos, envie de dormir, j’allais pas rester là longtemps, et puis finalement, elle avait l’air bien sur le canapé. Je soulève délicatement ses bras et les posent sur elle, ensuite vient déposer sa tête doucement contre la canapé, commence à partir avant de me rendre compte que je n’allais pas dormir sans couverture. Couverture qui était bloquée sur le corps de la jeune femme. Elle devait en avoir d’autres… Demi-tour, je m’approche. Elle pèse son poids, si vous voulez savoir. L’habitude de soulever les gamins quand ils s’endormaient ainsi sur moi, elle a cette même expression de lâcher-prise, la couverture traîne lentement contre mes jambes, le lit semble si confortable, elle semble si confortable dans mes bras. Je l’y dépose, réarrange le couette, réarrange aussi quelques mèches rebelles cachant son visage. Elle dort, autant en profiter, je m’assis contre le lit, à même le sol. Sa dureté froide était un certain réconfort, une solidité qui donnait du courage. Je regarde, la lumière du salon au loin que je n’avais pas éteint, des livres traînant par terre mêlés à des vêtements et du maquillage, des photos survivantes sur le mur.

« Ce que je te disais tout à l’heure, c’est vrai. J’ai vraiment peur. Je te l’admettrais pas en face que je m’inquiète, et puis la peur et l’inquiétude sont deux choses différentes non ? Je devrais pas faire ça pour toi… » J’avais plus envie de dormir, je divaguais sans but précis. « Tu m’énerves toujours. Au moins, c’est constant, je sais que même si demain tu feras semblant que rien ne s’est passé, tu continueras de m’énerver. » Cette pensée m’arrache un faible rire, « Et pourquoi ? En fait, je crois que tu me rappelles un peu trop moi-même. Oui, je sais, je parle de moi, encore. Et puis, toi, t’es joyeuse, tu fais la fête, tout le monde t’aime naturellement. Moi… » J’étais pas con, je jouais un rôle et les gens aimaient ce rôle. Bâillement, je reprends, « Non je ne suis pas jaloux, t’es trop prévisible. J’arrive à prévoir ce que tu vas dire, je te connais trop. Tu mérites pas ça. Je devrais partir je pense. » Je devrais, mais ne le fait pas, parce que ma tête commence à tomber lourdement, mes yeux papillonnent. Pas envie de dormir, et me voilà presqu’allongé sur le sol, à reposer mes yeux. Mon corps glisse par terre, mes pensées, elles, glissent vers Amy, vers l’appart, et vers tout et n’importe quoi.

© GASMASK

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Ce message a été posté Lun 13 Avr - 18:00
GOOD NIGHT...

And fuck the seasons. And courage. Δ Arthur Rimbaud





Amy parle dans son sommeil, beaucoup, dit souvent n'importe quoi et un peu moins souvent des choses censées. Tandis que le jeune homme la pose sur le lit, elle passe sa main libre dans ses cheveux, ce qui ne les décale pas pour autant de son visage. Les mains de cette dernière sont à la recherche de la couverture, elle cesse de s'agiter quand elle sent cette dernière la recouvrir. Les paroles de Jiao, elle ne s'en souviendra sans doute pas demain. Ils n'ont pas l'habitude d'avoir ce genre de conversation, d'habitude ils s'envoient des pics et tentent de descendre l'autre. Elle ne sait pas trop comment elle se sentirait s'ils se mettaient à parler sérieusement. Elle se tourne sur le côté, son bras dans le vide. Elle passe la main sur son visage sans pour autant que cela perturbe son sommeil.


Amy – Abruti...[/b] Elle murmure tout en se mordant doucement la lèvre inférieure


Elle l'insulte même dans son sommeil le pauvre. Elle plisse doucement les yeux avant de les ouvrir quelques minutes plus tard. Le regard légèrement vitreux, elle ne remarque que quelques secondes plus tard la présence du jeune homme par terre. Elle s'appuie sur ses coudes alors qu'un faible rire s'échappe de ses lèvres ;


Amy – Imbécile de Wang, qu'est-ce que tu fabrique par terre, elle demande en passant une main sur son visage, elle ne sait pas si elle est désespérée ou désespérée de lui. Elle finit par tapoter l'espace vide de son lit avant de lui dire Viens là...


Elle marque une pause avant de se tourner vers lui lorsqu'il se retrouve à côté d'elle. Il a l'air fatigué. Elle pousse doucement son épaule histoire de l'embêter un peu puis pose sa main au niveau de sa joue, les yeux légèrement fermés ;


Amy - Jiao... Elle dit d'une voix légèrement endormie  Dors... Tu as la tête la plus... Elle n'arrive cela dit pas à finir sa phrase avant d'ajouter tapotant doucement sa joueDors...


Les yeux de la jeune femme finissent par se fermer automatiquement quelques minutes plus tard, cependant elle ne dort pas. Elle les ouvre à nouveau pour regarder le jeune homme puis lance dans un murmure ;


Amy - Demain... Ne t'inquiète pas, j'irai à l'hôpital toute seule, tu dois sans doute avoir des millions de choses à faire et puis, je t'ai déjà suffisamment embêté comme ça. Elle hoche doucement la tête les yeux fermés avant de lui dire Ça va aller... Au pire, ils m’imputeront du pied droit. Rien que ça.


Un faible rire s'échappe de ses lèvres, c'est pas drôle, pourquoi elle se marre ? C'est ce qu'elle se demande avant qu'un soupir s'échappe de ses lèvres, désespérée par sa propre stupididé parfois.


© GASMASK

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Ce message a été posté Lun 13 Avr - 23:44
now go the fuck to sleep

Je ne tiens pas debout Le ciel coule sur mes mains Je ne tiens pas debout Le ciel coule sur Ça ne tient pas debout Le ciel coule sur mes mains Ça ne tient pas debout Sous mes pieds le ciel revient


L’abruti c’était pas moi ici, je me contente de sourire doucement, la laissant bavasser dans son sommeil. C’était réconfortant de savoir que cette partie d’Amy n’appartenait qu’à moi, que probablement personne ne l’avait vu ainsi. Elle devait être dégoulinante d’affection pour ses amis, ils avaient dû voir bien pire, mais ce simple geste me contentait. Jiao, content, rare, prenez une photo, quelqu’un, s’il vous plaît.

Je commençais à m’endormir là, indécis, fallait-il que je parte au canapé, que je rentre au dortoir, flemme de bouger, flemme de penser, quand j’entendis sa voix au loin. Les mots apparaissaient directement dans mon esprit, imbécile, déjà-vu, mais j’obéissais quand même sans plus réfléchir à ces paroles. Je grimpe difficilement, me pose tout sauf délicatement contre le matelas.

Et mon esprit repart vers le doux royaume des rêves, où personne n’allait m’embêter avec des cheveux blonds, des ascenseurs en panne, et des téléphones cassés.

Trop tard, je sens que la blonde en question n’avait pas envie de me laisser tranquille, mais j’ai l’esprit trop embrumé pour réagir, j’ouvre à demi les yeux, les referme. Qu’est-ce qu’elle fout encore ? Je grogne, un « dégage » coincé entre mes dents, j’avais jusqu’à la flemme de l’envoyer voir ailleurs. Je ne relève même pas sa main contre mon visage, ni ses remarques incompréhensibles.

Non, rectification, mon corps répondait instinctivement à cet appel de la faire chier. Un réflexe, je m’approche en roulant, bon, on admettra qu’il existe mieux comme technique, me retrouve presque nez à nez avec Amy. « T’es bête, maintenant dors. » Un court silence s’installe, mais je poursuis avant qu’elle ne le coupe, « Arrête de parler ou ils vont pas que t’amputer le pied, la langue aussi va y passer. » Je dépose un rapide baiser contre son front, roule à ma place initiale, lui tourne le dos. Pas envie de faire des cauchemars ce soir, dormir avec la calamité à mes côtés était suffisant pour me promettre une nuit mouvementée. Bande de pervers, pas ce genre de nuit. Mais ça m’étonnerait pas qu’elle donne des coups de pieds, qu’elle continue de râler dans son sommeil et… C’était ses pieds froids que je sentais contre mes jambes là ?

« Am. ‘Te jure si tu dégages pas… » Et bien quoi Jiao, tu feras quoi ? Tu la laisseras faire. Ils allaient pas rester froids très longtemps ses pieds, t’étais là pour les réchauffer après tout. Là pour aider.

Le doudou de la nuit de miss Baek Amy s’endormit, ne sentant pas la jeune femme venir se blottir dans son dos. C’en était presque mignon si on se rappelait de qui on avait affaire. Ou ça l’était peut-être, enfin, ils dormaient.

© GASMASK

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