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 sweet heart where are we going ? (feat. king jiao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 2 Mai - 3:25
SWEET HEART, WHERE ARE WE GOING

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood




Travailler alors qu'elle pourrait dormir à l'heure actuelle, Amy ne préfère pas y penser, se dit que c'est pour la bonne cause, mettre de l'argent de côté au cas où, éviter de trop dépenser. Mais être dans ce Maid Café, peu importe l'heure la dérange sérieusement et silencieusement. Silencieusement parce qu'elle ne se plaint jamais à propos de son boulot, elle n'en parle simplement pas, comme si ça pouvait alléger les choses. Mais si elle devait dire quelque chose à propos de son lieu de travail, elle dirait qu'elle déteste les tenues, elle déteste les clients, elle déteste les filles qui bossent avec elle, et elle déteste son patron.  La jeune femme sent très bien que ce n'est pas son monde tout ça, qu'elle n'est pas faite pour ça et qu'elle ne veut tout simplement pas être faite pour ça. Démissionner, elle le fera le plus vite possible, elle le fera quand elle cessera de retarder l'échéance. Puis alors elle passera à autre chose, un autre chapitre de sa vie ; voila comment elle voit tout ça. Elle s'était imaginée démissionner ; des centaines de fois ; se débarrasser du costume, dire ce qu'elle pense aux autres employées, balancer du café froid à son patron, balancer le reste du café aux clients irrespectueux. Mais elle ne l'a jamais fait.


Elle s'occupe alors d'un autre client, ce n'est pas un réel sourire sur ses lèvres. Cependant, c'est tout un  art de sourire de cette façon alors qu'elle n'en a pas envie. Une voix s'élève dans le café, elle n'est cela dit pas concentrée sur les paroles, trop occupée à écouter la vie de son client, TELLEMENT passionnante. Distraitement, la jeune femme lève la tête vers la table au fond du café et reconnaît presque automatiquement son visage, même dissimulé de cette façon. Elle secoue doucement la tête, alors qu'un léger air de reproche s'installe sur son visage, remplaçant la surprise. Mais cela dit, ne reste pas très longtemps, elle repose son attention sur le client, hoche doucement la tête, alors qu'en réalité, elle n'écoute plus rien de ce qu'il lui dit. Lorsqu'elle a fini de s'occuper de lui, elle lève à nouveau les yeux vers le fond de la pièce. Personne n'est venu s'occuper de lui. Et c'est compréhensible, avec ce déguisement de bandit. Elle marche alors vers la table et lance dans un murmure ;


Amy - Je t'avais dit de ne pas venir... Elle dit en passant sa main gauche sur son visage, désespérée. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure tout en secouant doucement la tête ajoutant Si tu voyais l'état dans lequel tu es... Elle réalise que ça compte aussi pour elle et passe sa main libre dans ses cheveux noirs avant de dire tout en détournant le regard Si jamais tu demande l'options photo, je risque de te tuer Wang Jiao... Je plaisante même pas elle dit avec le sourire en voyant un client partir. Puis quand ce dernier a disparu, elle ajoute avec une moue contrariée Il y a des tas de coffee shop dans cette ville s'il te plait-



Client - Ooooy, c'est pour aujourd'hui ou demain Misa ?!


Le regard de la jeune femme croise alors celui de Jiao et elle dit dans un murmure ;


Amy - Je dois y aller, je reviens dès que je peux...



Sa main effleure légèrement la sienne avant qu'elle ne s'apprête à partir


© GASMASK

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 2 Mai - 5:52
to infinity and beyonds

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


La vie de Jiao se déroulait plus tranquillement ces derniers temps, s’en était presque effarant. Légèrement effrayé par cette pensée, il réprime des frissons lui parcourant l’échine. Parce qu’il a toujours été habitué à vivre en accéléré, à ne pas regarder le bouton pause, préférant mille fois le fast forward. Et on peut dire que ce fast forward lui a amené un paquet de choses en quelques mois. Il apprenait lentement à vivre normalement, rattrapant son retard en la matière. N’ayant jamais vécu les expériences communes, il découvrait chaque jour les plaisirs quotidiens qu’était un simple livre ou, ou tomber amoureux. Ah, vous l’attendiez pas celle-là, n’est-ce pas ? Ouais, lui non plus.

Aussi, il se découvrait un peu plus chaque jour une façade romantique qu’il ne soupçonnait absolument pas. Son côté protecteur et surtout jaloux ressortait sous une nouvelle forme, et la plupart du temps, il préférait ne pas penser à tout ça. Il avait peur qu’un jour, il se mettrait tout bonnement à fuir, d’overdose. Trop plein de tout en même temps, c’était assez indescriptible, mais il avait peur. En attendant, certains jours étaient plus paisibles que d’autres, certains jours il décidait d’assumer complètement la plus belle connerie qu’il ait faite depuis des années. L’idole ne savait pas s’il allait un jour ou l’autre officialiser vraiment leur relation, mais sentait que ça allait se faire. Un jour, il faudra arrêter d’avoir peur, et ça sera pas des foutus rumeurs sur un Twitter qui mettront les choses au clair. Et tant pis si ses fans seront déçues, il ne pensait même pas demander conseil à sa manager par rapport à ça, il voulait faire les  choses seul. Ok, probable qu’il demande l’avis à la concernée avant de l’annoncer à la Terre Entière, mais aucune raison qu’elle ne refuse ça, et après, après il pourrait aller la voir dans son café sans se déguiser, simplement la faire tourner sur ses pieds et l’embrasser comme s’il n’y avait plus de lendemain. Et aucune peur de se retrouver épinglé sur tous les tabloïds du coin, en attendant, il s’y rendait en tenue habituelle. Masque, casquette, écouteurs, lunettes, manteau oversize, couleurs ternes et passe-partout. Préfère le terme ‘minimaliste’ cependant. Jiao s’en fout de la mode, même pour sa belle il ne fera pas d’effort. Enfoiré de bandit.

Swipe, swipe, jump, slide. Il garde un œil au loin sur sa blonde qui ne l’est plus. Plus de barbiatch. Tristesse, Jiao, retiens toi de pleurer s’il te plaît. Elle ne l’avait même pas prévenu, s’était teins les cheveux du jour au lendemain. Si, évidemment, Jiao en avait quelque chose à faire, il aurait dit que c’était un manque de confiance, aurait piqué une crise, aurait pensé qu’elle devenait gothique elle aussi et qu’une infection d’émos envahissait l’école. Sauf que voilà, Jiao appréciait ses cheveux naturels. Il se rappelait aussi qu’elle s’était teinte en blond du jour au lendemain, à l’époque où ils n’étaient pas ensemble, où ça allait plutôt mal dans la vie de la jeune femme. Donc dans un sens, il se congratulait et se disait qu’elle tournait la page et que c’était grâce à lui. Rien que ça.

Jiao lève les yeux de son portable pour les mener vers Amy, retourne à son jeu, retourne à Amy, il perd. Elle ne pouvait pas voir son visage qui souriait à s’en décrocher la mâchoire, en plus qu’elle semblait réellement incommodée de le voir ici… Mais c’était pour une autre raison qu’il souriait, qu’elle saura plus tard, si elle est sage. Hausse un sourcil à sa remarque, prévisible qu’elle n’apprécie pas sa présence et qu’elle critique sa tenue. La sienne était pas mal non plus, c’est pas l’option photo qu’il prendrait, c’est l’option ‘ramène illico ce déguisement à la maison please’. Il passe sa main dans ses cheveux en s’adossant encore plus sur son siège, avant d’enfin sortir quelque chose, « Mh, tu me tues déjà chaton~ » et lui envoie un clin d’œil en rigolant. Les deux connaissent leurs cordes sensibles, mais Jiao savait parfaitement quoi dire pour l’énerver. Il commence à lever les yeux au ciel et veux répliquer mais est coupé en plein élan.

Misa ? Pourquoi partait-elle alors que l’autre enflure demande une Misa ? Sa main attrape la sienne et la retiens de partir, au grand malheur du client qui la demande. Qui se lève et croise les bras devant eux, « Excusez-moi mais j’étais là avant, je demande à me faire servir sur le champ. Misa, depuis quand fais-tu du favoritisme ? Moi qui suis un client de longue date et… » et blablabla, et blablabla, et évidemment, un malheur en entraînant un autre, un homme à la quarantaine avancée s’apparentant au boss d’Amy fait irruption face au désagrément que commence à causer l’inconnu. Jiao avait lâché sa main pendant le monologue, mais les deux étaient restés assez stoïques face à sa réaction excessive. Quand le bosse arrive finalement au lieu du conflit, Jiao se lève et s’incline face aux deux hommes à qui il causait du tort. « Misa, expliques toi. », le patron lâche un regard froid au couple. Vous sentez que c’est bizarre. Vous avez raison.

« Misa, » L’étudiant réprime difficilement un rire en sortant son faux nom, « trouve la postiche du monsieur immonde et a donc décidé légitimement de ne plus le servir. Vous comprendrez qu’une telle annonce m’a profondément choqué, et j’essayais de la forcer à aller le voir, mais rien n’y fait. » Il pose les mains sur ses hanches et se retourne vers Amy, « Vilaine Misa, pas bien. Bref, » Il perd son sourire, oui, je sais, ça se voit pas avec le masque, « Il y a d’autres raisons pour lesquelles elle ne va plus servir ici. Autres que les pervers dont regorge l’enseigne. » Le patron semble commencer une phrase mais le regard de Jiao semble l’arrêter net. « Entre autre le salaire misérable, les filles exécrables alors qu’honnêtement elle est la meilleure d’entre elles, le salaire misérable, votre incompétence notoire à prendre en compte les désagréments ostentatoires, la décoration à revoir, la propreté à revoir, et ne parlons pas du salaire misérable. »

« Qui êtes-vous pour me parler sur ce ton ? » Jiao s’attendait à cette question, Jiao ment, « Votre nouvel actionnaire majoritaire. Je vous observe depuis quelques temps maintenant, et aimerait procéder à quelques changements. Renvoyez la fille avec une prime et on discutera plus tard du reste, si je concède à vous garder bien sûr » Mon dieu, il mène son monde à la baguette et le monde lui obéit. Le boss, abasourdi, emmène l’autre client vers de nouveaux horizons en s’excusant profondément, revient avec une prime et une lettre de renvoi, continue à s’excuser et repars. Voilà, une bonne chose de faite. Ils en avaient déjà parlé, elle n’allait jamais quitter son boulot de toute manière, heureusement que son sauveur était là n’est-ce pas ?
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Ce message a été posté Sam 2 Mai - 15:50
LIVE FAST

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood




Elle n'est pas fan de ce surnom et il le sait, du moins, s'il ne le sait pas encore -ce qui est peu probable- il n'y a qu'à regarder la mine dépitée de la jeune femme pour le comprendre. Mais finalement, même si ce n'est pas la chose la plus positive sur terre, quelqu'un fini par l'appeler. "Misa" ; toutes les filles de l'établissement portent un autre prénom, et comme tout le monde elle n'a pas choisi le sien. Elle déteste le sien en réalité. Mais elle ne le porte que pour quelques heures alors elle ne voyait pas de quoi en faire un problème. Au moment où la jeune femme s'apprête à partir, elle sent la main du jeune homme se fermer autour de son poignet. Un soupir silencieux s'échappe de ses lèvres alors qu'elle se tourne vers le jeune homme pour dire à voix basse, tout en posant sa main sur la sienne ;


Amy - Jiao s'il te plait...


Rien n'y fait, et les problèmes se montrent sous forme de "j'étais là avant toi" "je suis un client de longue date". Elle sent la pression autour de son poignet se relâcher avant que le patron ne montre sa tête, mais n'est plus très sûre qu'à ce stade ce soit utile. Elle s'apprête à dire quelque chose mais Jiao lui coupe la parole et toute son attention se pose sur lui. Finalement, elle préfère poser discrètement sa main au niveau de ses lèvres pour réprimer un sourire, éventuellement un rire à cause de toutes ces conneries, et se contente de regarder le sol. Penser à quelque chose de triste, ne pas sourire, ne pas rire, ne pas regarder Jiao, surtout pas. Puis alors, les conneries s'arrêtent et il parle alors sérieusement. Ils avaient parlés de ça il y a si longtemps, elle ne pensait pas qu'il s'en souviendrait, ni même qu'il se pointerait ici et agirait de cette façon. Elle ne sait pas s'il fait exprès d'évoquer le salaire trois fois, elle ne dit simplement rien et le regarde


Comment ils pouvaient le croire avec cette tenue sérieusement. Ce n'est pas une si mauvaise chose en soit, ce n'est pas une mauvaise chose du tout. Mais elle est tellement surprise de voir le patron partir avec le client qu'elle ne peut rien dire les premières secondes où ils se retrouvent seul ;


Amy - Tu prépare ce scénario depuis longtemps ? Elle demande d'un ton calme où on peut sentir une pointe d'amusement. La jeune femme croise doucement les bras et secoue doucement la tête en levant les yeux vers lui


Un de ces quatre, son coeur va finir par lâcher si ça continue. Elle est un peu surprise cela dit quand la lettre de renvoi ainsi qu'une prime vient finir leur chemin dans sa main. Elle regarde alors son boss, enfin, ancien boss ne sachant pas trop quoi faire dans cette situation. Et de toutes façons, il ne met pas beaucoup de temps à repartir. Elle lève à nouveau la tête vers le jeune homme avant de détourner le regard tout en passant la main dans ses cheveux, toujours dépassée par la situation


Amy - Je... Je vais enlever ça, attends moi dehors, je passe par la sortie des employés...


Et sur ces paroles, avec le bruit de ses petits talons qu'elle déteste, elle se dirige vers le coin des employés, fermant la porte derrière elle. Finalement dans les vestiaires où il n'y a étrangement personne pour commérer, pester contre le boss, elle enlève rapidement cette robe, pour enfiler un t-shirt blanc oversize ainsi qu'un slim noir et ses basket où elle est nettement plus confortable. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas les robes, elle en a des tas, mais celle-ci est simplement... Un peu trop courte si jamais elle a le malheur de faire tomber quelque chose. Ce n'est pas une robe qu'elle achèterait quoi. Elle la plie correctement avant de la mettre dans son sac puisque après tout, c'est elle qui l'a payée, c'est donc elle qui aura le plaisir de la brûler ou d'en faire ce qu'elle veut. Elle enfile sa veste en jean couleur sombre, légèrement déchirée au niveau de ses épaules puis met son sac à dos noir avant de passer la sortie des employés.


Elle peut enfin souffler, fais quelques pas dans la rue déserte -du moins, c'est ce qu'elle pense en ne voyant tout simplement pas Jiao- et semble faire le bilan de la situation. Sa présence fini par la faire légèrement sursauter en premier temps. Puis alors qu'elle enlève juste ce qu'il faut de masque pour venir l'embrasser sans prévenir. Elle prolonge celui-ci avant de doucement passer ses bras au niveau de sa taille ;


Amy - Est-ce que tu es seulement conscient de... Ca veut dire que...


Impossible de finir ses phrases.

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Ce message a été posté Sam 2 Mai - 23:15
if the sky comes falling down

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


« Depuis que je suis né » murmure-t-il dans un souffle pour que seul Amy l’entende. Non, vraiment, si le patron découvre qu’il ment, les soucis juridiques encourus étaient pas la joie. Mais si l’envie lui prenait il pouvait aussi racheter tout le bâtiment et le virer ensuite, donc au final, pas tant de problèmes que ça.

Il essaye de masquer sa déception avant de la voir se diriger vers le fond de la salle, vous vous en doutez, il ne serait en aucun cas déçu qu’elle garde sa tenue. Les autres filles à côté semblait fades, le jeune homme ne s’attarde pas plus dans le café, pas d’autre regards vers les tenues tout aussi courtes des anciennes collègues d’Amy. Le vent caresse doucement ses cheveux, l’air est beaucoup plus respirable dehors. Il hésite à sortir une cigarette, aperçoit un banc et s’y assied. Les passants passent et défilent, le soleil réchauffe la ville. C’était une belle journée à Tokyo, et il savait que ça allait continuer ainsi, c’était une certitude immuable qu’il n’avait probablement jamais eu. Une belle journée, vraiment.

Il n’a même pas sorti son portable, s’est juste assis et a attendu, perdu dans ses pensées. Et ses pensées convergent vers la même personne qui sort enfin du coffee shop. L’étudiant se lève, fais quelques pas vers elle, appelle son prénom pour attirer son attention et, et, et se fait embrasser. Normal, en pleine rue, naturellement, pas comme s’il pouvait être reconnu à tout moment et… Et il n’a pas toute sa tête de toute manière, il passe ses bras autour des fines hanches, aimerait éterniser l’instant, sourie lorsqu’elle se met à parler confusément, sourie simplement.

« Ca veut dire que maintenant je t’aurais uniquement pour moi à tous moments, fait pas comme si tu voulais pas ça.»

Il l’embrasse à nouveau avant de la lâcher pour remettre son masque, de prendre ses mains dans les siennes, toujours aussi froides que d’habitude. « Plus sérieusement, c’était pas… Je sais que.. Honnêtement, je supportais pas te voir là, et puis, » sa voix est faiblement étouffée par son masque mais en tendant l’oreille suffisamment on pouvait quand même discerner ce qu’il chuchotait, « et puis il fallait que tu tournes la page. » Il regarde le sol, un peu honteux. Honteux de quoi ? Il n’arrive pas à assumer avant. Pas leurs chamailleries habituelles mais tout ce qu’il aurait pu faire, le aurait pu était de trop. C’est vrai qu’il ressasse souvent ses erreurs, ces imperfections maladives irascibles et imperturbables et incommensurables.

Un court silence s’installe, non, il ne fallait pas laisser l’atmosphère plus pesante, pas aujourd’hui. D’autres projets plus joyeux étaient à l’ordre du jour, beaucoup plus joyeux. « Anyways ! Maintenant que ça c’est fait, je peux te kidnapper et te violer, youpi. » Il rigole, sent l’impact arriver à très grande vitesse, « N’empêche, j’arrive pas à croire que t’ai pu bosser là. » Dit le mec qui a accepté un peu tous les boulots qu’on lui a offert, sauf escort boy, parce que faut pas pousser.

Ils se mettent à marcher, main dans la main. Jiao s’amuse par moments à serrer plus fort la sienne, comme pour s’assurer qu’elle était réelle et bien présente. « Vu que je sais que tu veux pas accepter mon offre en tant que femme de ménage personnelle du Wang, alors que c’est un job très prisé, sérieusement, on va partir à la recherche d’autres offres potentielles. » Non, il cachait qu’ils se dirigeaient vers son chauffeur, mais autant lui faire croire ça. A vrai dire, il n’avait pas prévu la scène au café, mais ça le travaillait depuis quelques temps alors il en a profité. Du coup, il improvise encore avec ce qu’il a sous la main, espérant qu’elle ne remarque rien, mais la connaissant…

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Ce message a été posté Dim 3 Mai - 0:50
BREATHE

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood




Les jours passent, deviennent semaines, se transforment en mois. Elle se prépare à n'importe quelle chute alors qu'au fond, il n'y a rien à craindre. Elle se sent bien avec lui ; les jours passent mais ne se ressemblent pas. Les gens parlent souvent de l'amour et du fait qu'il puisse être destructeur, mais la jeune femme pense que les gens ne parlent pas assez souvent du fait qu'il soit tout simplement vital. Impossible de s'imaginer sans lui alors qu'une année en arrière, bien consciente de son existence, elle parvenait à vivre tranquillement. Il finit sa phrase, pourtant ce n'est pas ce qu'elle aurait dit, absolument pas. Et doucement, elle passe la main sur son visage en secouant doucement la tête, bien qu'un faible sourire se dessine sur ses lèvres, à peine visible en réalité. Jamais elle ne le dira assez ; un jour, sans prévenir son coeur va lâcher...


Elle l'écoute attentivement, posant son regard sur ses mains, incapable de le regarder dans les yeux. Mais cependant la jeune femme hoche doucement la tête quand il parle de tourner la page. Certes, les cauchemars sont toujours là, mais ils sont moins présent. La dernière fois, elle s'était réveillée en pleurs dans les environs de trois heures du matin, et cette dernière fois Jiao était là. Elle s'est ensuite enfermée dans la salle de bain pendant une heure avant de revenir à peu près calmée. Elle ne voulait plus de ça, de cauchemars, d'inquiétude, que ce soit venant de Jiao que sa propre inquiétude. Elle n'en voulait plus.


La main de la jeune femme vient repousser doucement le jeune homme quand il parle de kidnapping et de viol. Elle ne peut s'empêcher de secouer la tête, un peu désespérée de lui parfois quand même.


Amy - Arrêtes, ou je t'envoie en taule, elle dit sur un ton de reproches


Pas sérieuse cela dit, même si elle a un très bon jeu d'actrice quand elle veut.


Amy - Je viendrai te voir de temps en temps cela dit.


Elle hoche à nouveau la tête avant de lui répondre ;


Amy - La liberté vis à vis de ma mère a un certain prix...


Pas que sa mère soit étouffante ou quoi que ce soit, elles s'entendent bien seulement, elle n'a pas envie de justifier tous ses achats et en discuter pendant des heures et des heures. Amy a un terrible souci avec l'autorité, ça n'a pas changé du tout depuis qu'elle est dans cette université. Elle marche le long de la ruelle avec lui tout en l'écoutant. Un léger rire s'échappe de ses lèvres ;


Amy - Tellement original... Tu pense vraiment que je vais t'emmener là bas ? Elle marque une pause, ajoutant d'un ton amusé On va croire que je bosse pour des trucs pas très net à côté Elle désigne son masque de son index histoire d'appuyer ses dire, juste au cas où avant de s'arrêter de marcher pour dire d'un ton un peu plus sérieux On devrait s'arrêter dans ce coffee shop où ils font de merveilleux smoothies, prendre à emporter et puis rentrer faire une sieste sur le toit de l'appart, au soleil... Hm ? Un faible sourire se dessine sur ses lèvres, le même sourire qu'elle utilise pour convaincre quelqu'un, vendre une activité. Mais elle sait très bien que ça ne fonctionne pas tout le temps sur le Wang et alors regarde autour d'elle avant d'ajouter d'un ton distrait Il n'y a pas beaucoup de taxis ici... Je vais en appeler un.


Elle dit en sortant son portable de sa main libre, s'apprêtant à composer un numéro de téléphone.





© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 3 Mai - 3:22
there's nothing in this world i wouldn't do

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


Changer de sujet permettait autant d’apaiser son inquiétude logée au creux de son ventre, que de concrètement tourner la page. Au lieu de continuer à parler de le faire, autant le faire réellement. Il rigole faiblement à sa remarque, remets ses cheveux en place sous sa casquette, « Mais la prison et moi, c’est pas possible, pense à mes fans ! »  Si elle avait le syndrome de Stockholm, lui devait à coup sûr avoir le syndrome masochiste. Il existe certes un nom officiel pour ce syndrome, mais ai-je la volonté de le chercher ? Non, évidemment. « Oh, et, quand tu viendras, j’aurais le droit de te kidnapper à nouveau ou.. non ? » C’était aussi sa façon de lui dire qu’il voudrait la kidnapper pour toujours, même lorsqu’il n’en aura plus la force.  N’ajoute rien après elle, comprenant son besoin d’indépendance, il se contente d’hocher la tête. Ce serait plus simple qu’elle accepte l’argent de sa mère, celle-ci lui proposait, lui n’avait jamais eu le choix. Elle se mettait dans une situation inférieure volontairement, ça perturbait un tantinet Jiao, bien qu’il comprenne et respecte sa volonté à vouloir assumer ses charges. Il hésitait entre être admiratif de sa force de caractère et au contraire désapprobateur, mais ne s’étant pas encore fixé sur la chose, se contentait d’hocher la tête. Ils avaient parlé, beaucoup parlé, mais certaines paroles manquaient encore.

Des fois, Jiao a la flemme de parler. Oui, c’est possible, alors il se contente d’hocher la tête positivement, de froncer les sourcils si nécessaire, lever les yeux au ciel, en général son visage fait le travail à sa place. Par exemple, lorsqu’elle indique son masque avec son index, elle ne pourra pas le voir à cause de ses lunettes de soleil, mais son regard est la représentation physique de l’expression ‘are you fucking kidding me’. Malgré cela, il ne faut pas croire que Jiao est agacé, il l’aurait été si n’importe qui d’autre se serait moqué de sa tenue de bandit. Au lieu de cela, il était facilement amusé par un peu toutes ses remarques, c’était désespérant. Enfin, sa proposition serait presque tentante s’il n’avait pas déjà tout prévu pour les quatre prochains jours. Si ce n’était pas un maniaque du contrôle, il accepterait directement sa proposition et lui suggérerait de faire du topless sur le toit tant qu’à faire, mais non, il devait respecter son planning, avait investi trop de son temps dedans.

« Et que tu te plaignes que tu grossisse encore ? Parce que si on y va, tu vas forcément prendre autre chose que les smoothies, fait pas genre. Mmh, je sais même pas si j’ai envie de rentrer avec toi.. » Il rigole, ça sonnait si faux. Faire une sieste au soleil ceci dit… Courage Ji, tu peux résister, t’auras tout le temps pour une sieste ce week-end. La brune est rapide ceci dit, plus rapide que la motivation du jeune homme, mais pas assez tout de même, sa bonne conscience étant toujours là pour assurer ses arrières. Bonne, tout est relatif. Décision prise sur le vif, il attrape son portable avant qu’elle ne compose son numéro. Hésite à courir, mais la petite est trop petite, il n’est pas le plus grand du monde mais ça suffit, elle est trop hébétée par son geste. Déjà vu ? Non, il ne se mettra pas à jeter son téléphone cette fois. Maintenant, il ne sait pas quoi dire pour justifier son geste, vive l’improvisation. « Qui me dit que t’appelles pas quelqu’un pour venir nous chercher ? Genre, euh, ton voisin dont je ne me rappelle plus le nom - Hyuk ? Jun Min ? Ehhhh » Jiao lui rend son portable, embêté, à quoi ça servait de le garder, restait plus qu’à se débrouiller.

« En fait, j’ai plus simple qu’un taxi. Je sais pas si tu te rappelles mon métier, mais bref, j’ai un chauffeur au bout de la rue. Si madame veut se donner la peine de marcher jusqu’à lui évidemment.. » Il continue avant qu’elle ne le fasse, « Je suis venu avec, parce que c’est mieux pour notre sécurité ? Ouais voilà. » Ressentait le besoin de s’expliquer alors que c’était simplement plus pratique d’avoir un chauffeur à disposition à tout moment.

On pouvait même discerner au loin l’Audi étincelante, il adorait envoyer son chauffeur la laver dès que possible, les petits plaisirs de la vie. Elle se rapprochait, leurs pas les menèrent à la voiture, silencieusement. C’était devenu une habitude ce genre de silences confortables, ces trêves paisibles.

Sauf qu’il sentait les questions arriver, il n’avait pas clairement dit non à ses propositions et n’avait pas annoncé l’endroit où ils se rendaient.
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Ce message a été posté Dim 3 Mai - 13:53
SLEEP

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood




Oh ! Ses fans, bien entendu. C'est qu'elle les aurait presque oubliés mine de rien. Un faible sourire se dessine sur les lèvres de la jeune femme alors qu'elle lui répond d'un ton plutôt calme ;


Amy - J'espère que tu trouveras une inspiration nouvelle derrière les barreaux... Elle marque une pause avant de doucement secouer la tête en guise de réponse à sa question


Elle se mord doucement la lèvre inférieure alors qu'un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle n'est même pas amusée par ce qu'il vient de dire en réalité, c'est juste un sourire pour lui faire croire le contraire, avant que sa main vienne taper contre son bras et qu'elle ne pince celui-ci... Bon, en dehors de tout ça, il a un peu raison ; quelle idée de venir uniquement pour les smoothies ? Je crois qu'il la connait un peu trop maintenant, il doit disparaître... Non plus sérieusement, elle songe à prendre autre chose qu'un smoothie maintenant.



Mais là n'est pas le problème, le problème c'est Jiao lui prenant son portable. Elle a déjà un vague souvenir de Jiao lui piquant un de ses talons, la suite se résume au jeune homme lui tirant les cheveux. Ou alors le moment où il a balancé son portable par la fenêtre. Bien qu'ils ne soient pas proche d'une fenêtre, mais sur la terre ferme, elle ne sait pas si elle doit être rassurée. Pour le moment, il lui faut un peu de temps pour réagir. Mais cela dit, elle réagit calmement. Passant sa main sur son visage, non sans doucement rire alors qu'elle n'est pas amusée, elle lui répond


Amy - Pourquoi je les appellerais pour ça, on est pas dans un coin perdu, en panne d'essence avec un pneu crevé Elle dit en tapant doucement son bras.


Finalement, et étrangement, il ne met pas longtemps à lui rendre son portable. Elle n'a même pas à se battre avec lui pour le récupérer. Etrange, c'est même trop étrange pour Amy. Mais elle se contente de le prendre sans rien dire, marchant à nouveau pour sortir de la ruelle, accompagné des paroles du jeune homme. Elle ne se souvient pas l'avoir vu faire ça avant, appeler son chauffeur personnel. Elle pose le regard sur lui, puis sur la voiture qu'elle commence à voir, puis à nouveau sur lui avant de regarder le sol tandis qu'ils se rapprochent de la voiture ;


Amy - Mais... On va juste au coffee shop avant de rentrer... Elle soupire en secouant doucement la tête alors qu'elle entre dans la voiture Il doit vraiment avoir le sentiment de louper sa journée... Elle s'apprête à dire bonjour au chauffeur, mais un espèce de mur noir coulissant les sépare.


Alors que le jeune homme ferme la portière derrière lui, Amy appuie doucement la tête sur son épaule et passe son bras sous le sien en fermant les yeux. Elle lui dit d'un ton légèrement endormi ;


Amy - Réveille moi quand on arrive au coffee shop, je elle étouffe un bâillement je commence ma sieste ici...


Distraitement, sa main agrippe doucement son bras


© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 3 Mai - 20:18
princess

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


Il lui a probablement fait voir mille et une couleuvres, c’est pas les 400 coups qu’elle a dû vivre mais au minimum un millier et demi. Le portable n’était donc rien par rapport à tout ça, un grain de sable dans un sablier. Bon, il la maltraite pas non plus, je vous vois venir avec vos couteaux. Puis la jeune fille n’est pas non plus un ange tombé du ciel, ça le faisait bien marrer quand son cousin la surnommait sa princesse. Réellement, elle a l’air d’être une princesse pour vous ?

Evidemment déçu par sa réaction calme, elle devait être habituée aux manies imprévisibles du Jiao. Evidemment, s’il cite ces protagonistes masculins, oui, c’est qu’il est simplement jaloux. Même si les deux sont en couple, ou du moins ont leurs propres soucis amoureux, ça Ji ne le sait pas, et s’il apprenait qu’en plus c’était avec des mecs, il les citeraient encore moins dans la conversation, mais la jalousie étant plus forte… Ne va pas non plus assumer son excuse bidon. « Sérieusement, j’avais pas remarqué qu’on était en pleine ville, merci Am. » Il rigole doucement en lui rendant à contrecœur son phone. « Arrête de me taper, j’vais porter plainte un jour » C’était pas drôle, elle, elle avait vraiment vécu ça, mais mieux valait en rire que de pleurer non ?

L’odeur du cuir neuf, l’isolement intégrale, les vitres teintées, il adorait cette voiture. S’il devait passer son permis, il rachèterait probablement la caisse à son chauffeur, en attendant il se contentait d’en profiter. Mais il aimait bien son chauffeur, parce qu’il roulait pas comme une tapette, grillait des feux, avait déjà renversé une vieille dame qui traversait la route trop lentement. Ouais, mais elle en était pas morte, avait reculé en pensant que la voiture allait l’écraser et était tombée toute seule par terre, pas de choc ni rien au final. Enfin, la mentalité de son chauffeur lui plaisait et passer le permis n’était pas dans ses objectifs des 10 prochaines années.

En s’asseyant, il enlève son masque –le laisse tomber à moitié à vrai dire, il pend sur son épaule, pas l’épaule sur laquelle s’appuie Amy. C’est dingue, ça lui fait toujours le même effet quand elle est contre lui, les papillons, le souffle qui ralentit ou s’accélère, il ne sait plus, mais en tout cas, c’est bien réel.

« Attends avant de t’endormir » C’était encore mieux que prévu, oui, qu’elle s’endorme et qu’elle ne se rende pas compte de là où ils vont aller. Jiao se penche et attrape difficilement la ceinture, il n’en porte pas en général, mais elle, elle devait en porter, c’était comme ça et pas autrement. « Voilà~ » Il dépose un baiser sur ses cheveux, aimerait lui proposer de s’installer plus confortablement sur ses genoux, mais la sécurité… Son chauffeur sait conduire non ? Y’aura probablement plus de bouchons que d’accidents sur sa route. Sa décision prise, le jeune homme desserre sa ceinture assez pour la faire glisser sous et la déposer sur lui. Mieux.

Ji aimerait dire quelque chose avant qu’elle ne s’endorme, non, faire quelque chose d’autre. L’embêter une nouvelle fois, parce qu’il était sur qu’elle allait faire comme si ça l’énervait, qu’elle allait le taper. Il se penche vers son visage, l’embrasse, toujours les mêmes sensations décidément. Il avait eu peur que la magie des premiers jours disparaisse et c’était trompé sur toute la ligne, c’était mieux chaque jour, ou pire. « Maintenant, » l’embrasse à nouveau « tu » et encore « peux » encore « dormir, jagiya » et souris, très fier de lui, pour changer.
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Ce message a été posté Dim 3 Mai - 21:53
DARLING

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood



Est-ce qu'elle se sentait à ce point en sécurité avec lui pour oublier d'attacher sa ceinture ? Elle le regarde faire, silencieusement, le regarde sans doute un peu trop longtemps avant de reposer sa tête sur son épaule. D'habitude, Am n'oublie jamais ce genre de choses. Elle fini par ne plus sentir l'épaule du jeune homme sur laquelle elle était appuyée et ouvre les yeux pour voir ce qu'il se passe. Non c'est juste Jiao qui vient de la faire glisser sur ses genoux. Am peut dormir partout, sur sa table en cours de gestion -ce qu'elle ne fait pas soit dit en passant- sur l'épaule de Jiao, elle peut même dormir assise, la tête appuyée contre un mur. Mais elle ne fait pas de remarque. Non, ce n'est pas qu'elle est fatiguée, c'est juste un petit coup de fatigue ; il lui faut dix minutes, il lui faut ses dix minutes de micro sieste pour que tout aille mieux. Parfois, ces micro siestes sont mal placées et elle s'endort dans le bus, loupe son arrêt, prend un autre bus et rentre plus tard. La magnifique vie d'Amy en somme. Mais en résumé, ses genoux sont plus confortables.


Il dépose un baiser sur ses lèvres, puis un deuxième, au troisième elle ouvre quand même les yeux se redressant un peu. Et quant au quatrième, ce n'est pas le baiser en lui même qui lui arrache ce faible sourire, c'est ce mot en coréen qu'il n'a pas écorché non non, mais juste, où est-ce qu'il a apprit ça sérieusement ? Un léger rire s'échappe des lèvres de la jeune femme alors que finalement, elle vient s'asseoir sur ses genoux et poser la tête sur son épaule, faisant tomber le masque qu'elle rattrape de sa main libre ;


Amy - S'il te plait elle parvient à dire alors qu'elle rigole toujours. Un rire à peine audible cela dit, mais elle prend sur elle assez rapidement.


Elle se mord légèrement la lèvre inférieure tout en se redressant, posant ses mains sur ses épaules. Elle le regarde finalement dans les yeux avant de secouer doucement la tête, les yeux fermés, d'un air faussement grave ;


Amy - Ce mot fait des à présent parti des mots interdit Elle inspire doucement avant d'ajouter dans un souffle en passant ses mains derrière sa nuque Ne l'utilise plus jamais s'il te plait...


Pas avant qu'ils aient atteint la cinquantaine. Ou la soixantaine. Non enfaite jamais.


Amy - Au lieu de ça, dis plutôt nae yuiran (ma seule et unique) elle prend soin d'articuler


Bien entendu, elle ne traduira jamais. Parce que déjà, elle ne veut pas mourir et ensuite, elle ne veut pas mourir. Bon après, elle peut arranger la vérité hm


Amy - Ca veut dire la même chose, à peu près


Ouais... "A PEU PRES" Am... Elle le regarde quelques instants avant de finir par revenir à sa position initiale, difficilement, lançant un ;


Amy - Bon, super cours de coréen superbement terminé, super sieste.


Oui, la maladie de Jiao est contagieuse. Pardon, superbement contagieuse. Elle pose sa tête sur ses genoux et ferme alors les yeux pour s'endormir quasi immédiatement. Les dix minutes passent, elle les dépasse en réalité avant qu'elle n'entende sans vraiment écouter la conversation entre le chauffeur et Jiao. Elle passe la main sur son visage tout en se redressant, encore en train de se réveiller. Il n'y a plus la ceinture de sécurité. Elle jette un regard endormi à Jiao avant de lui demander d'une voix tout aussi endormie ;


Amy - Jiao les smoothies...



Elle entend le bruit d'un avion décoller mais n'y prête pas trop attention sur le coup. Elle ne regarde même pas à travers les fenêtres teintées, non non. Le réveil est difficile au delà de dix minutes. Elle a sans doute dormi une bonne heure. Elle étouffe un bâillement tout en ouvrant la porte de son côté. Ok, non, ce n'est pas le parking du coffee shop, il n'y a même pas de parking dans le coffee shop, et dans ce parking, il n'y a pas de coffee shop, mais des personnes qui se trimbalent en valise. Elle referme la portière puis se tourne vers le jeune homme avant de lui demander d'un ton toujours aussi endormi, mais un peu moins ;


Amy - Jiao q-qu'est-ce qu'il se passe ? Elle marque une pause avant de regarder à l'extérieur à nouveau, à travers les vitres teintées avant de tourner à nouveau la tête vers le jeune homme


Oui, le réveil est difficile...


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Ce message a été posté Lun 4 Mai - 0:15
yeobo

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


S’il te plait quoi ? Arrêter de l’embrasser ? Elle pourrait rêver longtemps pour ça. Il la regarde innocemment, attendant la prochaine bêtise qu’elle allait lui sortir. Et effectivement, alors qu’il aurait pu mettre sa main au feu qu’elle allait sortir une connerie, elle en sort une. Il se retiens de rire et prend à son tour un air grave, quoique, il ne fait pas réellement semblant à vrai dire, « Non mais, si on résume la liste des mots interdits, j’ai pas le droit de t’appeler chaton, ni tigre, ni tous les dérivés animaliers, ni princesse mais ça je comptais pas t’appeler comme ça, et donc jagiya non plus ? Am, il me reste plus rien. » Victime le Jiao, on va tous te tendre des mouchoirs en même temps. « C’est bête, si je respectais la liste, j’en serais presque triste. »

Essayant de focaliser toute son attention sur ce qu’elle dit, ce qui n’est pas en soit très difficile, il ne voulait pas écorcher le coréen et… Attend. Si c’était une insulte ? Non, elle ne va pas s’insulter elle-même. Par contre, elle pouvait très bien lui faire dire « Je suis idiot » en coréen. Mais il connaissait les basiques du fanservice coréen, pourtant, il n’avait jamais entendu ça. Et connaissant uniquement oralement le coréen, impossible de le google tradé plus tard, génial. Sauf qu’avant Google Trad, existe aussi les traductrices officielles, et dans celles-ci, la présidente de son fanclub allait l’aider forcément. Mauvaise idée, elle voudra probablement des explications. Des coréens, il en manquait pas à l’école sinon… Demander à son cousin, qui partage aussi son dortoir, semble aussi une mauvaise idée. Trop… Trop trop. Trop tout. Son manager. Son manager ! S’il oublie pas, il lui demandera à coup sûr. Ou il pouvait directement demander à la personne même qui venait de lui apprendre ce mot, mais la connaissant, elle risquait de lui raconter n’importe quoi. Il avait répété inconsciemment le mot à plusieurs reprises, histoire de l’enregistrer, mais ne l’utilisera que quand il sera sûr du sens.

A peu près. Il plisse les yeux, dubitatif. C’était un indice de plus qui le faisait douter du sens original. Le jeune homme veut dire quelque chose mais elle le coupe en déclamant sa sieste. «  Merci super professeur, je vais donc super rien faire en attendant. » Il manqua d’ajouter ‘pendant l’heure qui suit’ mais s’est repris à la dernière seconde. Elle n’aurait probablement pas remarqué, elle est déjà en train de dormir. De toute manière, Jiao appréciait la voir dormir, elle semblait plus calme, moins, moins chiante. Bon, et plus mignonne aussi, mais qu’il l’admette. Voilà.

Si Amy arrive à s’endormir instantanément, Jiao lui a plus de mal. Enfin, il est habitué des longs trajets à travers la campagne pour faire un fansign à pauméville, mais là c’est différent. Et si ça ne lui plait pas ? Si elle refusait parce qu’il avait tout payé et que c’est une tête de mule qui ne veux recevoir de l’aide de personne et, et si elle le plantait tout seul devant l’aéroport, et si elle se moquait de lui, et si… Jiao parano bonjour ?

Finalement ne s’endort pas, se contente de faire traverser son regard du paysage à la jeune femme, et le trajet se déroule plus rapidement que prévu, à moins qu’il ne se soit perdu en regardant sa copine ? Il fait les choses machinalement, lorsque le chauffeur lui annonce qu’ils sont arrivés, détache la jeune femme, parle en anglais rapidement. C’est étrange, alors que c’était la langue de son père et qu’il l’avait toujours entendu, il n’avait jamais fait de réel effort et restait sur un anglais très basique, avec beaucoup d’insultes. Et des fois, il était plus stressé, énervé, ou simplement heureux ou triste et son anglais ressortait naturellement. Pas à son avantage sachant qu’Amy était aussi canadienne mais elle ne semblait rien comprendre, ce qui était normal. Elle serait presque adorable avec cet air perdu, mais il n’a pas le temps de faire une remarque qu’elle est déjà dehors. Dernier mot au conducteur, il sort, un sourire accroché à ses lèvres, mais pas si confiant qu’il en donne l’air. Ses mains viennent encercler la taille de la brune, il n’a pas remis son masque mais a gardé ses lunettes, l’aéroport étant un endroit encore plus à risque, mais ils étaient dans un parking, un lieu prétendument sûr.

« Ça se voit pas ? On est dans un a-é-ro-port. Que se passe-t-il dans les aéroports dit-moi ? » Ne résiste pas à l’envie de lui dire plus longtemps, « On prend l’avion! On n’accepte aucun remboursement, aucun défilement, bon, pas de jet privé pour l’instant par contre, juste première classe et j’ai évidemment prévu valises, sac, hôtels, billets, passeport… Il manque quelque chose.. Je.. » Il parlait tandis que le chauffeur déchargeait les valises et les pose sur un caddie. D’une voix plus faible, il cherche un peu de courage sur le sol mais n’en trouve pas, décide de la regarder dans les yeux, « Ça te plait au moins ? » Il va partir en dépression si elle lui dit non, sérieusement.

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Ce message a été posté Lun 4 Mai - 2:03
you seriously...

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Toujours assise sur ses genoux, elle l'écoute attentivement réprimant un sourire en se mordant légèrement la lèvre inférieure tout en secouant doucement la tête. Pas de désespoir, peut être qu'à ce stade c'était pire que ça. Impossible de savoir. Elle pose la paume de ses mains au niveau des joues du jeune homme plus pour l'embêter qu'autre chose avant de dire d'un ton calme ;


Amy - Tant que je te le demande gentiment...



Est-ce que ce sourire qui se dessine sur ses lèvres doit être rassurant ? Amy étant Amy elle a tendance à ne pas oublier et se venger tôt ou tard. Elle fait glisser doucement ses mains au niveau de ses épaules, s'empêche de penser au moment où elle l'a appelé et que Erin a mit le haut parleur et qu'il- Bon en soit, rien de gênant, c'est ce qu'on se dit quand on est en couple pas vrai ? Quel genre de couple passe son temps à se dire que l'autre l'énerve ? Bon, ils ne passent pas leurs temps à se dire ça non plus, mais c'est arrivé. Passant la main dans les cheveux du jeune homme tout en parlant, elle voit bien qu'il ne la croit pas, elle ne se serait pas fait confiance non plus enfaite. Non mais il va finir par l'oublier, elle lui dira des tas et des tas de mots en coréen, et il oubliera celui-là. Pouf, juste un souvenir comme ça.


Elle fini par se réveiller, sortir de la voiture, se demander ce qu'il se passe, lui demander ce qu'il se passe. Elle sent ses mains autour de sa taille, son attention auparavant posée sur ces personnes qui défilent avec leurs valises avec ou sans caddie se pose à nouveau sur le jeune homme. Elle a le coeur qui va lâcher, elle le sent, à un moment donné, elle a le coeur qui va lâcher. L'espace d'un instant, l'idée qu'il allait partir je ne sais où, partir sans elle en tous cas lui a traversé l'esprit. Et Amy n'a jamais eu de moment de panique comme celui-ci depuis si longtemps. Elle respire, parce qu'elle n'a pas remarqué qu'elle s'était arrêté de respirer. Elle respire et regarde à nouveau les gens défiler vers l'aéroport sans comprendre tout de suite. Elle n'est même pas certaine de totalement l'écouter. Elle lui dit dans un murmure presque inaudible ;


Amy - Mais Jiao mes val-


Le bruit du caddie l'interrompt. Elle pose son regard sur celui-ci et ne voit pas tout de suite la sienne mais ne tarde pas à la reconnaître. Rappelle toi Amy, tu lui as donné le double des clés. Elle pose doucement sa main au niveau de son coeur et respire, elle a besoin de respirer. Doucement pincer ses lèvres avant que sa main ne vienne taper l'épaule du jeune homme


Amy - Idiot, j'ai... J'ai cru que tu partais sans moi...


Elle passe sa main sur son visage, comme pour faire partir cette expression plus triste qu'elle ne le voudrait. Respirer, elle en a encore besoin. Elle pose sa main au niveau de ses lèvres, regarde les valises, puis regarde à nouveau Jiao. Elle aurait été préparée à ce qu'il parte quelque part, elle n'aurait pas été dans cet état. Mauvaise expérience avec les personnes qui partent sans prévenir. Inutile d'en parler maintenant. Inutile d'en parler. Elle secoue doucement la tête, pas désespérée, mais désespérée en même temps. Est-ce que ça a du sens Am ?


Elle se pince à nouveau les lèvres et inspire doucement tout en détournant le regard. Non, ce n'est pas son premier voyage à l'étranger, elle ne sait d'ailleurs toujours pas où ils vont, mais ce n'est pas le plus important. Sa mère lui a payé de nombreux voyages et elle a eu l'occasion d'aller en Europe avec l'argent qu'elle a gagné aussi. Mais elle a tellement travaillé pour ce voyage en Europe et n'est tellement pas habituée aux surprises... Elle passe sa main dans ses longs cheveux et pose la main au niveau de son coeur, le regard posé partout où il n'est pas. Ne pleure pas Am : c'est ce qu'elle se répète continuellement en mordant doucement sa lèvre inférieure. Finalement, au bout de cinq minutes de silence, elle l'attire doucement vers lui et se réfugie dans ses bras.



Amy - Franchement tu... Elle ne finit pas, sa voix est beaucoup trop tremblante à son goût, mais elle ne pleure pas. Sérieusement Jiao... elle dit dans un souffle, digérant encore le fait qu'il ne parte nul part, du moins pas sans elle.


La jeune femme resserre doucement l'étreinte avant de doucement s'écarter sans pour autant se détacher de lui. C'est de la folie, elle qui restait sur ses gardes, tout le temps ne l'a pas vu venir. Elle ne peut pas le regarder dans les yeux tout de suite, mais lance d'un ton légèrement curieux et à présent calme ;


Amy - Où est-ce que tu... De quoi est-ce que tu as rempli ma valise ? Elle demande soudainement inquiète des choses sans importance. Elle se pince à nouveau les lèvres avant de dire dans un murmure, plus pour elle que lui De la folie...

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Ce message a été posté Lun 4 Mai - 21:54
puh lea se

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


Il voit la confusion dans son regard, et il a peur. Je vous l’ai dit, il va partir en dépression si elle dit non. Et donc là, il se demande s’il ne devrait pas tout de suite aller prendre rendez-vous chez un psy, commander les anti-dépressants, commander une corde par la même occasion. Et il voit qu’elle ne l’écoute pas, il oublie que ce n’est pas le genre de chose qui arrive tous les jours –d’amener quelqu’un dans un aéroport alors qu’ils étaient censés aller chercher des smoothies, et bon dieu, ses boyaux se tordent, son estomac va ressortir sur tout le sol à cause d’elle. « D-dis quelque chose ? Parle-moi Am.. S’il te plaît ? » Ne l’entend pas demander ses valises, pourtant il est accroché à ses lèvres, mais la peur doit lui brouiller l’esprit.

Et finalement, elle se met à parler, elle a même une réaction normale d’Amy. Pourtant elle a l’air encore triste et encore confuse, et franchement, il n’aime pas ça. Il n’aime pas non plus le fait qu’elle ait pu penser une seconde qu’il l’abandonne sans la prévenir, n’aime pas du tout ça. Alors qu’il croyait qu’en l’entendant réagir, sa peur allait forcément s’en aller, non, c’est pire qu’avant. Partir sans elle, elle a de ses idées… Ah la confiance, un jour faudra leur apprendre à ces deux. Jiao reste interdit, desserre légèrement son emprise, il ne comprend pas tout ce qui se passe. Faut vous dire, il s’était préparé à tout. A absolument tout. Peut-être pas à ce qu’elle soit triste ? Mais il veut lui laisser du temps, il n’y a que ça qui marche avec elle. La laisser respirer, il l’a appris à ses dépens, mais il est patient.  Mais il veut aussi la rassurer et tout est si confus, trop confus.

Donc il préfère ne rien dire, préfère la serrer plus fort que de raison. Rigole faiblement lorsqu’elle pose sa question, vraiment une réaction d’Amy ça. A se soucier des petits détails inutiles, mais ça voulait dire qu’elle se remettait progressivement n’est-ce pas, si elle avait une réaction normale ? De son côté, il lève les yeux au ciel, ne saurant dire si sa phrase le rassure ou l’inquiète encore plus. Parce qu’elle n’a toujours pas dit si ça lui plaisait, si elle acceptait de monter avec lui, et il est pas devin, elle serait tout à fait capable de refuser encore. « Je l’ai remplis de cailloux pour pouvoir te jeter des pierres si tu m’embêtes. » Cependant, le jeune homme n’arrive pas à cacher son inquiétude, parce qu’elle répète que c’est de la folie et qu’elle semble encore perturbée et que c’est Jiao, s’il ne s’inquiète pas pour ça, c’est qu’il y avait un problème. Elle allait partir à un moment, c’était sûr, son monde gris lui susurrait ce genre de mots, et les chasser en secouant la tête ne changeait rien.

Il pose ses mains contre les joues de la jeune femme, voulant l’obliger à ne regarder que lui, à se concentrer plus sérieusement et pas sur des détails sans importance. Il ne peut pas dire qu’il est blessé qu’elle le croit partir sans elle, non, il ne peut simplement pas, alors il essaye de lui parler normalement, mais n’arrive décidément pas à masquer son agitation. « Si j’avais su à quoi tu pensais, je t’aurais jamais emmené sérieusement. Ne m’en veux pas de te faire une surprise… Je… » Jiao, quand il est embêté, il aime bien répéter ‘Je’ en boucle, comme si ça allait changer quelque chose. « Comment je pourrais partir sans ma débile préférée hm ? »

Enfin, les valises étaient prêtes, il ne restait plus qu’à partir vers l’aéroport et faire comme si rien ne s’était passé, parce que sinon il s’inquiéterait encore plus pour rien.

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Ce message a été posté Lun 4 Mai - 22:38
I'D FOLLOW YOU ON MARS

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Se réveiller et se retrouver dans le parking de l'aéroport au lieu du coffee shop. On ne lui avait jamais faite celle là. Ce n'est pas comme si elle n'était pas habituée au côté imprévisible de Jiao, c'est juste qu'elle n'aurait jamais imaginé que ça aurait pu arriver. Malgré l'effet de surprise largement réussi, la remarque qu'il fait à propos de sa valise lui arrache un faible rire, qui montre qu'elle est un minimum attentive. Elle essaie juste de se remettre rapidement parce que sinon, le bonhomme en face d'elle va croire qu'elle n'est pas contente, qu'elle veut rentrer, qu'elle va le quitter, faire sa vie avec un type qui ne fait pas ce genre de surprises. Bref, des tas de films en somme. Puis lorsqu'il pose ses mains au niveau de ses joues, elle lève les yeux vers le concerné, un peu plus calme déjà. Rapidement, la jeune femme secoue doucement la tête avant de lui répondre ;


Amy - Non non, elle commence dans un murmure presque avant d'ajouter C'est pas que je suis pas contente ou quoi que ce soit, c'est juste que j'ai été très... Très très surprise elle dit d'un ton faiblement amusé, détournant le regard quelques instants.


Un faible sourire vient se dessiner sur ses lèvres alors qu'elle lance après quelques minutes de silence tout en secouant doucement la tête ;


Amy - Au moins tu ne m'as pas balancé dans le coffre de la voiture à la sortie du travail, elle plaisante avant de relever la tête vers lui et dire Sérieusement, ce n'est pas une invitation ou un début d'idée, ne fais jamais ça, sinon je risque de te tuer


Elle pose doucement ses mains sur les siennes, se pince légèrement les lèvres avant d'ajouter d'un ton à peine audible, le regard posé au niveau de son torse à défaut de pouvoir le regarder dans les yeux  ;


Amy - Tu sais très bien que je te suivrais quoi qu'il arrive ...



Qu'il ne la force pas à répéter, elle ne le fera pas avant l'année prochaine. Ce sont des paroles à un seul exemplaire par année. Quoi ? Il n'a pas entendu ? Zut ? Elle s'adosse doucement contre la voiture tout en attrapant doucement les mains du jeune homme, lançant d'un ton détaché ;



Amy - Alors où est-ce que monsieur Wang m'emmène ? Osaka ? Dans un coin perdu où il n'y a même pas de commissariat où je puisse porter plainte si jamais le Wang perd la tête ?



Un faible rire s'échappe de ses lèvres Le pire c'est qu'elle le suivrait n'importe où, ça n'a pas d'importance la destination. Elle ferme doucement les yeux en rajoutant d'un ton amusé, comme si elle ne pouvait plus être surprise de quoi que ce soit ;



Amy - Vas y, surprend moi...



Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle s'amuse à balancer doucement leurs mains. Elle regarde les gens autour d'elle, rassurée que personne ne s'arrête pour demander un autographe au jeune homme, rassurée qu'il n'y ait personne qui se soucie d'eux, rassurée tout court. C'est si calme. Pourtant elle s'était préparée à tout, aux fans excessives, à ce qu'on laisse des commentaires cassant sur son compte twitter, mais rien, et elle ne s'en plaignait pas. Elle n'avait pas envie que Jiao ait des problèmes à cause d'elle. Il y a juste le bruit des valises qui roulent sur le bitume, des pas pressés, le bruit des avions qui décollent. Le calme.





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Ce message a été posté Mar 5 Mai - 1:20
merder

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C’est dingue à quel point elle pouvait l’énerver, le faire désespérer, et en même temps lui faire un bien fou. Dingue à quel point il pouvait en avoir marre mais revenir quand même. Elle lui faisait complètement perdre la tête, c’était affolant.

Un rire lui échappe, elle avait eu raison ce soir-là, lorsqu’elle lui avait dit en plaisantant qu’elle pouvait raconter n’importe quoi et qu’il rigolerait quand même. Il ne sait pas pourquoi, il n’arrêtait pas d’y penser. Comme ces souvenirs qui reviennent tout seul, sans qu’on les appelle, ils viennent toquer à la porte de son esprit. Ce ne sont pas forcément des moments inoubliables, pas nécessairement ce qui est censé le plus marquer quelqu’un, mais le genre d’instants courts et fugaces qui se tapissent dans un coin de sa pensée et qui reviennent encore et toujours. Le soir où il était venu à l’improviste, utilisant pour la première fois son double, ou encore, le pansement rilakkuma qu’elle lui avait mis au karaoké, et aussi, les après-midis au café aux smoothies inoubliables qui finissaient toujours par se transformer en goûter pour vingt personnes, et toutes les fois où elle le traitait d’idiot de Wang. Ce genre de moments, il les préférait aux précédents qui hantaient à leur place sa tête, trop noir et sombre et loin.

« Ok c’est noté, de toute façon t’es trop grosse pour le coffre de la voiture… chaton » Genre, si avec le début de sa phrase il ne cherchait pas la merde, la fin signe son arrêt de mort.

Il s’affaiblit avec le temps, il aurait pu l’embêter jusqu’à sa mort avec ce qu’elle vient de dire, mais il se contente de sourire béatement. Enfin, son air détaché ne le trompe pas, il pense qu’il aurait dû laisser son portable en mode enregistrement, que peut-être la voiture était munie d’un système comme ça au cas où, niveau sécurité maximale, et que…

« Arrête de me donner des idées comme ça, tu vas le regretter. Mhh, je t’amène à Fukushima, te dépose là-bas et me casse directos, c’est encore mieux comme programme, tu verras tes potes mutants over there. » Dit avec un air presque sérieux, on y croit fort fort.

Est-ce que son cœur vient de faire un aller-retour de sa poitrine à sa gorge ? Oui, son cœur vient décidément de faire un aller-retour de sa poitrine à sa gorge. La surprendre, comme si elle n’était pas assez surprise. L’infinités de possibilités qui s’affichait devant lui avait suffis à le satisfaire plus que de raisons. Elle parlait du voyage, il le savait, mais non, c’est pas exactement ce qu’il avait en tête.

« Te surprendre, je suis pas certain que tu le souhaites vraiment », un sourire presque carnassier au visage. En plus, elle jouait à balancer leurs mains, innocemment, non, c’était trop pour Jiao. Il tire sur ses mains d’un coup, assez pour la faire décoller de la voiture et la plaquer contre lui, pas en publique Jiao, y’a des lieux pour ça, ne m’écoute pas, et ses mains descendent, descendent… Am va être probablement surprise de se faire valablement palper les fesses en plein parking tandis qu’il l’embrasse comme si sa vie en dépendait. Non, là c’est juste son honneur de mec imprévisible qui est en jeu. Heureusement que le chauffeur bloquait la vue au curieux, et qu’ils étaient à l’arrière de la voiture, sinon… Royal Shit, s’il te plaît, ne parle pas de ça. Fais le pour Amji. Fais le pour moi.

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Ce message a été posté Mar 5 Mai - 2:06
DEATH OF THE BRAIN

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Elle détourne le regard avec ce sourire alors qu'elle n'est même pas amusée par ce qu'il lui dit ; "tes potes mutans"-ahah, petit con. Quoi ? Je ne fais que faire passer les pensées de la jeune femme à l'heure actuelle. La main de la concernée serre un peu plus la sienne alors qu'elle feint l'indifférence tout en lui demandant ;


Amy - Tu resteras même pas pour le dîner ? D'un air faussement triste


Fukushima. Si jamais ils y vont, ils restent là bas ensemble, crèvent là-bas ensemble et pas autrement. Elle secoue doucement la tête, de désespoir avant de changer de sujet sans vraiment changer de sujet. Le sourire de la jeune femme s'estompe quand elle entend sa phrase, elle n'est pas très sûre d'être curieuse à propos de ça maintenant qu'il le dit. Ou alors c'est son sourire pas très rassurant. Mais dans tous les cas, alors qu'elle s'attend plutôt à une réponse verbale, elle sent son dos se décoller de la voiture et son corps se coller au sien ;


Amy - Jiao qu'est-ce que tu-


Le reste de sa phrase est assassinée par un baiser. Oh sinon, elle sait très bien ce qu'il fait, du moins, elle le sent, et la surprise lui arrache une légère plainte à peine audible. Elle sent son coeur s'arrêter, reprendre trop vite et ses poumons demander de l'air parce qu'elle ne s'y attendait simplement pas. La main de la jeune femme remonte le long du bras du jeune homme avant de s'arrêter au niveau de son torse pour finalement doucement s'écarter sans trop s'écarter après.. Un peu trop longtemps à son goût ? Aidant le jeune homme de sa main libre à remonter ses mains à un niveau... Um... Public ? Pouvant enfin respirer, elle se mord doucement la lèvre inclinant doucement la tête tout en haussant légèrement un sourcil pour dire ;


Amy - Je... J'aurais plutôt parlé de me surprendre à propos de la destination elle lance légèrement amusée.


Cela dit ses joues ne sont pas "amusées" et tandis qu'elle reprend doucement son souffle, elle relève doucement la tête vers lui tout en secouant doucement la tête. Elle pose sa tête au niveau de son torse avant de passer ses bras autour de sa taille et murmurer ;


Amy - Tu as mis ma combinaison spéciale "attaque surprise" dans ma valise ?


Elle marque une pause avant de poser une de ses mains au niveau de sa propre joue, sentir qu'elle pourrait presque faire cuire quelque chose et donner un léger coup de pied dans sa jambe et dire sur un léger ton de mi reproche, mi gène, mi amusement. Mais très très peu d'amusement


Amy - Ah sérieusement, tu pense qu'on est tout seul


marmonne des choses incompréhensibles avant de s'apprêter à rajouter quelque chose mais se ravise, tentant surtout de revenir à la vie petit à petit


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Ce message a été posté Mar 5 Mai - 3:13
너는 내 봉이야

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


« Ah bon ? J’aurais pas cru, oups. »

Il se mord les joues pour se retenir de rire face à ses réactions de préadolescente, mais il était pas mieux, absolument pas mieux. Dire que, ce baiser, ne l’a pas émoustillé un tant soit peu… Non, c’est un pervers réputé, mais il en est pas à avoir une érection juste comme ça. Il ne va pas non plus faire de l’exhibitionnisme ou, ou vendre son corps, il en est pas à ce point. Mais il adore sérieusement faire ça, et est du genre à correspondre à l’adage ‘tend moi la main je te bouffe le bras’, et ça risque de mal finir. Probable qu’un jour il dépasse les bornes et elle n’aura pas que ses joues qui vont rougir.

« Attaque surprise ? » Ses mains tracent des parcours inconnus sur son dos, « Je t’ai dit, j’ai mis que des pierres dans ta valise. Du coup, naturisme obligé, sorry not sorry lapinette. » Vraiment, tous les surnoms sur Terre allaient passer sur Amy, tandis qu’il sera bloqué avec Idiot de Wang jusqu’à dans sa tombe. Son regard balaie l’assistance, trop occupée à faire rouler des valises, à rencontrer des proches disparus depuis trop longtemps, à attendre que les nuages passent. Ils devaient en avoir rien à faire d’un mec déguisé en bandit et d’une lapinette rouge. Bien qu’en temps normal, penser que des gens l’ignore délibérément arrive à énerver facilement Jiao, là, il préfère amplement pouvoir malmener en paix Amy. « Tu as honte de moi ? » Le ton faussement blessé en plus rajoute du réalisme, beaucoup de réalisme.

Et s’il poussait le vice en lui faisant avoir les joues les plus rouges au monde ? Ouais, la connaissant, c’est plus des coups qu’il va se recevoir, tant pis, essayer ne coûte rien. Il se met à chuchoter doucement, laissant son souffle caresser sa peau découverte, « T’aurais pu mettre une robe, sérieusement. J’aime beaucoup, tu sais, la blanche, elle est légèrement transparente, ou garder celle que t’avais au café, elles te vont très très bien ». Avant qu’il ne se mette réellement à la déshabiller sur place, il se sépare d’elle en posant ses mains contre ses épaules et admire son œuvre, mais pas trop longtemps, parce que s’il admire plus son visage cramoisi, il risque de flancher carrément.

« On pense à y aller ? Je te dirais où on va quand on y sera. Vu que tu veux être surprise » Faible rire, il n’arrive pas à s’empêcher de caresser son bras avant de s’attacher à sa main, d’entrelacer leurs doigts ensembles. Jiao avait déjà prévu que leur chauffeur, qui était plus homme à tout faire généralement que simple chauffeur, et que de toute manière Jiao donne des ordres à qui veux l’entendre, aille emmener leurs valises séparément. Parce que se balader avec quelqu’un en costard qui pousse les valises pour vous n’était pas le top de la discrétion. Au pire, il se rassurait en pensant que si ô grand jamais quelqu’un l’abordait et qu’il devait s’expliquer du pourquoi il se balader ainsi avec une jeune fille, il expliquerait que c’est sa cousine ? Ses fans savent qu’il est fils unique… Cousine, ça pouvait passer non ?

« Tu veux prendre ton fameux smoothie en attendant le vol ? On décolle dans exactement 2h37. » Impossible de louper le vol, Jiao était un robot, son horloge interne sonnera probablement une heure avant pour lui rappeler d’aller se faire enregistrer.


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Ce message a été posté Mar 5 Mai - 4:21
DEATH OF THE BRAIN

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood




Les pierres vont donc beaucoup lui servir mine de rien, elle pense, la tête toujours posée au niveau de son épaule le temps que simplement, ses joues retrouvent une couleur normale. Lorsqu'il lui demande si elle a honte de lui, elle hoche doucement la tête silencieusement, même si de base elle plaisante hein. Mais même si on ne peut pas voir son visage, elle a l'air tellement sérieuse. Elle ferme les yeux, pense être tranquille, reposer en paix tranquillement mais il en rajoute une couche supplémentaire. La jeune femme pince alors son bras histoire qu'éventuellement il se taise, mais rien de tout ça. Et finalement, ils finissent tous les deux par s'écarter par mesure de sécurité. Amy remercie silencieusement le vent de souffler et ses cheveux de cacher un temps soit peu son visage, même si ce n'est pas assez à son goût ; alors sa main droite vient couvrir une partie de son visage. Elle tape à nouveau Jiao, pas assez fort à son goût non plus hélas. Mais inutile de dire que c'est lui qui a commencé non ? Sale gosse.


Amy - Je vais te faire enfermer si jamais tu utilise encore ces surnoms sérieusement... Elle sent sa main dans la sienne et ajoute avec une légère moue, tout en lui donnant un léger coup de coude Ne recommence pas Pitié, elle oublie d'ajouter. Est-ce qu'il a de la pitié de toutes façon ?


Elle parlait de tout. Du pack entier. Elle se fiche généralement des gens, mais là, elle ne sait pas pourquoi ça devient différent. Elle passe la main dans ses cheveux tout en levant les yeux vers le jeune homme quand ça va finalement mieux assez rapidement. Elle secoue doucement la tête. Elle risque de se tordre le cou si jamais elle le fait trop souvent. Mais bon, qu'est-ce qu'elle peut y faire hm ? Elle va finir par se tordre le cou, c'est tout... Puis elle hoche doucement la tête tout en marchant à ses côtés, serrant de temps en temps sa main distraitement ;


Amy - Je vais brûler la robe si jamais tu te pose la question. Puis je vais me débarrasser des cendres... Enfin je sais pas trop... Tu veux garder les cendres en souvenir ? Elle demande d'un ton sérieux en passant les portes


Elle se dirige vers l'espèce de pseudo coffee shop, lâche doucement, s'appuie doucement sur la surface lisse. Elle sourit faiblement à la personne en face d'elle commandant pour cet accro à la caféine un macchiato et commandant un bubble tea chaud. Forcément, la boisson appelant la nourriture, elle prend un muffin avec, enfin deux. Elle descend les escaliers accompagné du jeune homme après avoir réglé la somme et puis se dirige vers la table du fond. Les doigts de la jeune femme pianotent doucement contre la table alors qu'elle attend la commande.


Amy - Il y a beaucoup de soleil là bas ? Elle demande distraitement en regardant le tableau d'affichage qui n'est pas très loin


Le portable de la jeune femme vibre. Erin. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle décroche ;


Amy - Ca va, je suis juste en train de boire mon dernier bubble tea avant d'être kidnappée par un idiot de Wang... Elle dit en regardant jiao quelques secondes à peine. Elle secoue doucement la tête, il veut m'envoyer à Fukushima... Oui, je sais, c'est fou elle prend une voix faussement désespérée. Hm, ne t'en fais pas, je t'appelle quand j'arrive... Hochement de la tête avant de regarder Jiao C'est 'Rin Un léger rire s'échappe de ses lèvres à cause de la courte conversation qu'elles ont en coréen Non c'est dommage, il a rempli ma valise de pierres... Je suis pas sûre que tu puisse en ressortir vivante du coup.. Rin... Je vais devoir te laisser hm, je te rappelle avant de prendre l'avion, promis. Bisous amour.


Un soupir quitte ses lèvres alors qu'elle pose son téléphone, la commande vient d'arriver. Elle attache doucement ses cheveux puis lève à nouveau la tête vers le jeune homme avant de demander ;


Amy - C'est pas l'Australie dis moi... Il y a tellement de serpent et d'araignées là bas...



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Ce message a été posté Mar 5 Mai - 12:55
ded

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


Pris séparément, sa recommandation de ne pas recommencer pouvait s’appliquer à pas mal de choses, il doutait que ce ne soit juste les surnoms débiles qu’il lui donnait. Enfin, recommandation… C’était plus des mises en garde, des ordres qu’autre chose. Mais Jiao savait pertinemment ce qu’il faisait, plus elle lui interdira de recommencer, plus il le fera. Et plus il voyait la case prison se rapprocher.

« Je vais y réfléchir », et elle pouvait lire sur son visage que non, il ne le fera pas, et que oui, il résistait à l’envie de l’appeler lapinette une nouvelle fois. Un jour, il tombera en panne de surnom, il sera obligé d’arrêter, mais aujourd’hui n’est pas ce jour.

« Quelle question, évidemment que je garde les cendres, et plus tard je ferais reconstituer le tout dans un labo suréquipé et te forcerais à la porter jusqu’à la fin de ta vie… Pleure pas trop en avance surtout » En fait, il était pas si triste qu’elle quitte sa robe. Si elle préférait ne rien porter du tout.. A la base, cette phrase était pour dire qu’il finira par en acheter des robes s’il le faut, mais la tournure que ça prend lui convient aussi, il hoche la tête distraitement, d’accord avec lui-même.

Jiao la laisse faire, il la laisse commander, il aime bien lâcher un peu prise sur ce qu’il se passe, se contenter de la regarder passer commande, et de regarder d’un air louche le barista. Un peu perdu dans ses pensées, il ne fait pas attention à ce qu’elle demande, mais n’est pas surpris en lisant rapidement le ticket de caisse qui sort difficilement de la machine usée par les années. Ils s’installent, regarde la vue. C’était étrangement calme pour un aéroport, surtout à Tokyo, le temps semblait attendre patiemment les décollages des avions au loin, décollages qui ne semblaient jamais arriver. A sa question, il secoue les épaules, il ne dira rien ou que des informations contradictoires s’il devait parler. Méchant Jiao, c’est mal.

Quand son portable sonne, il aurait pu parier sur les sept milliards de personne qu’il savait exactement qui allait l’appeler. Ca ne manque pas, il reconnaît ce ton légèrement surexcité quand elle parle à sa meilleure amie. Jiao était habitué à discerner les différences de ton, vive l’oreille musicale, bien qu’Am parle en coréen dès qu’elle le peut pour son plus grand plaisir. Elle n’a pas besoin de lui dire qu’il le sait, sourit faiblement mais il est poli donc il lui articule « Dis bon-jour de ma pa-rt »

Je vous ai dit qu’il lui donnera des infos contradictoires. « Zut, t’as découvert là où je veux t’amener. Il y a aussi pleins de courants et de requins, donc j’espère que tu sais nager. Tu sais nager ? » Là il était un peu plus sérieux, bien qu’il voulait le cacher, cette pensée ne lui avait pas traversé l’esprit jusque maintenant, ce serait dommage pour la plongée sous-marine si elle ne sait pas nager. Elle coulera. Tant pis.

Le serveur leur sert leur commande, il le remercie aimablement en inclinant la tête. Oh, il n’avait aucune image à tenir sous cette apparence, mais il était dans un bon jour, donc on ne va pas le retenir hm ? « Regarde, ils t’ont dessiné~ » Et hop, un nouveau surnom pour Amy. Non, ils n’avaient pas fait un cœur ou des zigs zags sortis des années 80,  mais avait dessiné un Totoro. « Totoro-chan. Ah, c’est trop mignon pour moi, pardo- » Il avait porté à ses lèvres la tasse de macchiato brûlante et s’était arrêté au moment où le breuvage atteignait sa langue, brûlé au 47ème degré. Repose la tasse d’un geste précipité mais sans renverser le tout. Il tire la langue et essaye de s’envoyer de l’air avec ses mains, repère le verre d’eau sur la table et en prend une gorgée avant de continuer à se ventiler. « C’est pas censé être toi la plus maladroite ici ? Tu m’influences trop. » C’était vrai, « Soigne moiiii » et connaissant le côté inquiet pour rien d’Amy, elle allait vouloir l’emmener directement à l’hôpital après ça.  

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Ce message a été posté Mar 5 Mai - 14:30
IS THERE WIFI ?

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Ton visage est si expressif Jiao, ou alors il est devenu si expressif. Elle le regarde quelques instants avant de finalement chercher le coffee shop du regard. Un faible rire s'échappe de ses lèvres, il avait des idées toujours aussi spéciales sérieusement. Mais histoire qu'il ne se sente pas trop seul et parce que Amy est tout simplement Amy, elle commence à faire mine de chercher désespérément quelque chose ;


Amy - Attend, il me faut mes paquet de mouchoirs, je sens que je vais pleurer


Quelle bande de débiles tous les deux sérieusement. Finalement, ils se retrouvent à un table au sous sol. Beaucoup plus calme qu'en haut. Elle peut voir à travers les fenêtres un espèce d'aquarium géant qui les séparent des personnes à l'opposé. Original, toujours. Lorsqu'il se contente de hausser les épaules, un soupir silencieux s'échappe de ses lèvres. La violence ne résoudra rien pas vrai ? Et son téléphone fini par sonner. Elle reporte son attention sur Jiao suite à ses paroles et elle dit à Erin ;


Amy - Ton meilleur ami de tous les temps est tellement gentil... Elle marque une pause puis secoue négativement la tête à l'attention de Jiao avant de dire à Erin quelques minutes plus tard qu'elle la rappellera avant son décollage.


Amy sait faire du skate, sait effectuer toutes les figures de son carnet de pompom girls, sait danser, sait chanter, sait courir vite si nécessaire, sait sourire sur commande mais ne sait pas nager. Non après, elle n'a pas peur d'aller dans l'eau en soi, mais si jamais Jiao va un peu plus loin, il ira un peu plus loin seul. Elle pose son regard sur la tasse du jeune homme avant qu'une moue ne se dessine sur son visage sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle ne relève pas cela dit. Enfaite, elle est plutôt surprise par la réaction du jeune homme, mais ne tarde pas à comprendre.


Amy - Ca t'apprendras à m'embêter... Elle ajoute dans un murmure, avant de prendre quelque gorgées de son bubble tea Idiot de Wang...


Elle lève alors les yeux vers luis. Une mine compatissante se dessine sur son visage quelques secondes plus tard alors qu'elle fait doucement glisser son verre vers lui et se rend compte que sa boisson n'est pas une boisson chaude ; lait, myrtille, tapioca. Dans un sens, ce n'est pas plus mal.


Amy - Goûte avant de faire cette tête idiot... Elle dit en voyant l'expression sur son visage. Elle reste attentive à sa réaction avant de regarder le contenu partir un peu trop vite et peiner à récupérer sa boisson. Elle fini par abandonner C'est toi qui voulait ta dose de caféine espèce de drogué... Elle secoue doucement la tête, un peu plus rassurée mine de rien.


Elle pique un peu du muffin chocolat caramel au jeune homme, puis fais simplement le constat ;


Amy - Donc, il y a une plage où on va. Busan ? Pourquoi tu t'inflige ça, je comprend le dialecte de Busan mais tu vas être tellement perdu... Hm ? C'est pas Busan ? Un soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'elle Ah... Je sais pas... Un indice ? S'il te plait ? Comme si ça passait mieux avec ça La main de la jeune femme attrape doucement sa main libre Tu as déjà été là-bas ?


Elle pianote doucement sur la main du jeune homme, elle se souvient avoir entendu Bill Murray dire ; si jamais vous voulez être sûr qu'il s'agit de la bonne personne, prenez un billet et rendez vous dans un pays où il est difficile d'entrer et difficile de sortir. Elle s'arrête un moment de pianoter contre sa main. Non, ça n'a pas de sens. Elle inspire doucement avant de dire ;


Amy - Tu ne compte vraiment pas me dire pas vrai... Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle regarde simplement leurs mains tout en hochant doucement la tête Bon, d'accord... Elle qui semblait résignée en prononçant ses paroles se remet à parler à peine deux minutes plus tard Mais... Juste histoire de savoir, il y a internet là bas ?



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Ce message a été posté Mer 6 Mai - 2:46
loosing hope

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


C’est pas que sa boisson n’a pas l’air bonne mais si en fait. Qui mélangerait du thé avec du lait ? Jiao n’est pas du genre à juger du premier regard, non, il se fait une analyse concrète de la chose en plusieurs pages dans sa tête, plan apparent et tout, puis prend sa décision. Décision basée certes sur ses idées très arrêtées et pessimistes.

Ah, mais le feu dans sa bouche, il apprécie moins. A moins que ce ne soit parce qu’elle le traite d’idiot ? Ou parce qu’en goûtant, il pourra affirmer avec certitude qu’il avait raison ? Probablement ça. Il tend une main hésitante vers le bubble tea, non sans cacher ou exagérer sa crainte, et c’était bon, c’était assez bon oui. Pas autant que son café, rien n’arrivait à la hauteur du café, mais assez bon quand même. Il sourit en lui rendant son thé, n’ajoute rien de plus, à quoi bon avouer qu’il c’était peut-être un peu trompé sur la chose ? Voilà, ça servait à rien, ou sa servait à ce qu’elle le traite une nouvelle fois d’idiot.

C’est aussi d’une main hésitante qu’il se rapproche de son macchiato tandis qu’Amy prenait une part de muffin. Il le savait, elle allait finir son gâteau. Se contente de secouer négativement la tête en profitant finalement de la caféine, surchargée de sucre à son goût, caféine quand même, il prend ce qu’on lui donne. Pas dit qu’il n’aille pas se plaindre après. La jeune femme n’est pas la seule à soupirer, il laisse s’enfuir un souffle alors qu’elle s’acharne à lui poser des questions. Qu’est-ce qu’elle pouvait être désespérante. Pitié, les billets sont encore remboursables ?

« Peut-être. » Sourire énigmatique, il parvenait à oublier parfois à quel point il adore mener les gens en bateau, c’était comme une redécouverte à chaque fois qu’il voyait le désappointement dans les yeux de l’autre. Tordu quand même, apprécier que quelqu’un soit déçu, faut sacrément sacrément en avoir marre.

Comprenait-elle enfin ? Etait-il déçu que son jeu s’arrête là ? Savait-il qu’elle allait continuer malgré tout ? Amusé par la situation, sa réflexion lui tire un gloussement digne d’une dinde sauvage, oui, une dinde sauvage. « Tu sais que les hôtels de nos jours sont tous équipés avec Wi-Fi ? » Laissant une courte pause, il reprend, « même en Antarctique ils ont du réseau… » Jiao s’amuse de ses réactions et s’amuse avec sa main, comme s’il la découvrait pour la première fois elle aussi, « Dommage qu’on aille pas dans un hôtel. » C’était à moitié vrai, à moitié faux, à moitié louche. Très louche dépendamment du point de vue.

Sa main qui n’est pas prise par celle de la brune, glisse vers son muffin aux pépites de chocolats, en pince machinalement un bout pour le porter à sa bouche et… « Fais pas cette tête-là. » Il tend ce qui devrait déjà être dans son estomac, vers Amy. « Ah~ », elle le désespérait, mais devant en faire de même, il se rattrape comme il peut.

Il décide de mordre finalement gaiement dans le muffin de la demoiselle, avant de le reposer à côté du sien presque intouché. Il le mangera au pire dans l’avion, les interdictions d’emporter de la nourriture sont pour les faibles. Se mettant à fredonner une chanson doucement, il reporte son attention sur le présent, et non sur la musique au loin qui lui parvenait aux oreilles et qu’il reproduisait inconsciemment. L’art de se déconnecter du moment en deux secondes, présenté par Wang Jiao. « Un indice tu veux ? » Que pourrait-il dire… « Tu veux vraiment absolument un indice ? » Sa tête oscille entre la droite et la gauche, paresseusement, faisant traîner les mots, « J’ai quoi en échange hm ? »

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Ce message a été posté Mer 6 Mai - 18:25
ME

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L'amour rend stupide ? L'amour donne plutôt envie de taper l'autre 50% du temps, voire plus et le traiter d'idiot fini. Elle pense exactement à ça quand il lui répond simplement peut être avec ce sourire suffisant. Trop de mystère. Possible qu'à un moment donné elle retourne la table, lui dise "BON TU VAS ME DIRE OU ON VA OUI ?!" Mais la jeune femme n'a pas de force dans les bras, et la jeune femme ne pourrait pas faire tout ça de toutes façons. Enfin, maintenant qu'il se met à rire, elle n'est plus très sûre de ce qu'elle peut ou non faire. Elle lève les yeux vers lui comme pour comprendre. Un soupir quitte ses lèvres avant qu'elle appuie sa joue au niveau de sa main et ne détourne le regard. Non, elle ne boude pas. Vous n'avez pas encore vu mademoiselle Baek faire la gueule, c'est terrible, c'est toxique, c'est mortel et personne n'y survit. Ils ne vont pas dans un hôtel il dit, elle croit qu'elle va pleurer. Quoi, il va la faire participer au genre d'émission européenne style Koh-Lanta sans prévenir ? Jiao n'est pas fou à ce point. Jiao n'est pas suicidaire à ce point non plus. Non ?


Lui dire de ne pas faire cette tête, c'était facile. Elle se contente de regarder l'aquarium géant. Mais la main du jeune homme la distrait. Elle pose le regard vers le bout de muffin, a l'intention de le rembarrer mais elle se penche doucement vers lui pour le prendre avant de revenir s'asseoir de la même façon qu'il y a à peu près une minute ? Elle pianote doucement contre la table de sa main libre tout en réfléchissant à ce qu'il vient de lui dire puis pose à nouveau toute son attention sur le Wang qui semble s'amuser de sa difficulté à trouver le nom de la destination. Il ne le montre pas mais c'est évident. Et puis après il affiche son visage tout mignon tout innocent aux fans. Amy voit tout. Elle le regarde un peu trop longtemps après qu'il ait posé sa question ; le regard sans doute un peu blazé d'un côté, un peu distrait de l'autre, un peu "je vais te tuer" de l'autre aussi.


Non  mais sinon mine de rien quand même, elle l'aime hein. Elle serait partie sinon, depuis... Depuis qu'elle aurait vu la tête de l'aéroport. Elle aurait prit un taxi et serait partie. Mais c'est Jiao. C'est pas quelqu'un d'autre, c'est Jiao. Pas l'idole, elle s'en fiche de l'idole ; elle s'en fiche sérieusement depuis le début. Elle n'écoute même pas ses titres, elle n'a pas de poster dans sa chambre, pas d'oreiller avec sa tête, rien de toute ça. Ce qu'elle a parcontre dans sa chambre, ce sont des photos d'eux. Bon forcément puisque leurs relation n'est pas officielle officielle et que ses amies squattent sa chambre, que son meilleur ami squatte sa chambre et que Erin squatte sa chambre, elle est obligée de jouer les espions de service et bien les cacher. Mais voila, elle s'en fiche de l'idole, depuis le début. Il suffit de se rappeler de leurs rencontre quand il pensait qu'elle était une de ses fans. Est-ce que vous vous souvenez de la façon dont elle a éclaté de rire avant de dire qu'elle voulait juste prendre quelque chose dans le distributeur et que s'il pouvait se décaler ce serait encore mieux ?


Amy - Jiao Elle commence d'un ton sérieux tout en le regardant Rend moi mon estomac s'il te plait...


Ce n'est qu'un constat, il a mangé beaucoup plus qu'elle. Ce n'est pas une mauvaise chose, elle l'embête simplement comme elle peut. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres quelques secondes alors qu'elle détourne le regard et ajoute dans un soupir ;


Amy -La vie pour répondre à sa question. La vie sauve elle dit en serrant doucement sa main dans la sienne.


Elle finit son bubble tea avant de prendre un autre bout du muffin de Jiao et pianoter sur la main du jeune homme au rythme de la musique. Elle profite du moment où le jeune homme boit son café pour changer sa proposition ;


Amy - Moi


Où plutôt se moquer de lui, elle rit doucement quand il manque de s'étouffer secoue doucement la tête en murmurant un petit "idiot" puis relève doucement la tête pour lui dire ;


Amy - Je plaisantais hm, juste au cas où. La chaise de la jeune femme grince légèrement alors qu'elle se lève Je vais me chercher un autre bubble tea



Sa main effleure sa veste en jean mais elle oublie de la prendre et elle remonte rapidement les marches. Elle ne tarde pas à revenir cinq minutes plus tard avec son bubble tea à la fraise. Elle regarde l'heure avant de lancer tout en prenant place en face de lui,


Amy - On devrait commencer à y aller...

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Ce message a été posté Jeu 7 Mai - 0:53
too late

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Il préfère encore qu’elle tire une moue blasée plutôt qu’elle lui sorte un sourire faux, à des kilomètres et des kilomètres de ça. C’était fou comme les choses changent n’est-ce pas ? Enfin, Jiao n’aime pas les choses fausses mais… C’était différent.

C’est qu’elle à l’air très très convaincante avec sa menace déguisée, lui laisser la vie sauve, et puis quoi encore, de toute manière c’était impossible, elle le tue déjà à petit feu. Voir très grand par moment, du genre à embraser la Terre entière, l’apocalypse, rien que ça.

Comme par exemple au moment où elle lui affirme avec un aplomb déconcertant qu’elle s’offre en échange. Jiao, RIP, 1996-2015, paix à son âme, ou pas selon les points de vue, tu auras été une idole mignonne qui resteras dans le cœur de milliards de gens, pas dans celui d’Amy probablement vu qu’elle cause ta mort un peu plus chaque jour.

Elle a de la chance qu’il ne recrache pas tout son café d’un coup, non, il l’avait déjà à moitié avalé. A moitié, donc le peu qu’il avait lui suffit à s’étrangler désespérément, à crachoter d’une manière pas super élégante, il tapote avec son poing contre son torse. C’est qu’elle avait de ces idées parfois. Il est encore un peu sous le choc, mets un peu plus de temps à répondre mais le fait avec son sourire habituel innocent. Sourire de requin de loin. Mais sourire innocent pour la forme, « Trop tard Am, beaucoup trop tard. »

Jiao essaye de la retenir faiblement en tirant doucement sur sa main tandis qu’elle se lève mais l’appel du ventre est apparemment plus fort que lui. Ah, parce qu’il n’est absolument pas surpris qu’elle se lève pour un deuxième, c’est désespérant, il s’était même demandé pourquoi elle n’avait pas directement commandé deux bubble teas. Ça aurait évité de faire un autre aller-retour, d’être séparée de lui, mais non, c’était le genre de détails dont s’occupait Jiao, pas Amy. C’était lui qui prévoyait tout au millimètre près, même l’imprévisible était prévu. Il fronce les sourcils en la voyant partir sans sa veste, hésite à lui rappeler ou à l’accompagner pour lui donner mais zut, c’est une grande fille, elle sait se débrouiller toute seule à la fin. Personne ne va aller la kidnapper pendant que tu restes là Jiao, pleure pas trop en attendant surtout.

Le marc de café l’hypnotisait, il s’était remis à fredonner le même refrain doucement, ne se rend pas compte du retour de la jeune fille et affiche une mine surprise en la voyant. Rapide quand ça concerne la bouffe décidément. Le plateau a une sale tête, le mocca fini, le premier thé aussi, les muffins s’avèrent dans un piteux état, des miettes un peu partout, de l’eau légèrement renversée. Bravo, désespérance, passons. Sa main vient relever ses lunettes qui tombaient, il regarde sa montre et se rend compte que le temps passe beaucoup plus vite qu’il ne l’aurait cru.

« On devait être partis il y a sept minutes… » Son ton n’est pas de reproche, non, pourtant il lui reprochait pas mal de choses et assez souvent, trop à son goût, il semble déçu de ne pas être exactement à l’heure. « Je veux dire, partis du café hein, au cas où. » Alors qu’il allait se mettre à sourire faussement pour cacher son inquiétude, sa propre remarque arrive à enlever la fausseté de son visage. Il se lève, prend sous son bras son manteau un peu trop grand, il aimait les choses un peu trop grande. Ce qu’Amy qualifiait de tenue de bandit, alors que lui il a rien demandé, il doit juste se protéger des fans vous voyez ? Enfin, le paradoxe vivant attrape son blouson teddy en cuir noir, son sac, une vraie meuf et encore il a pas pris son écharpe et les gris-gris qu’il se trimballe généralement, voit la brune partir jeter le plateau tandis qu’il cherche ses affaires qu’elle allait forcément oublier. Se dirigeant vers elle, il pose sa veste en jean sur ses épaules avec un claquement de langue réprobateur, « Qu’est-ce que tu ferais pas si j’étais pas là ? »

Et ils sortent du café, partent dans la file d’attente pour s’enregistrer. Elle n’est pas si longue, mais suffit à faire taper du pied Jiao qui se retient de dire quoi que ce soit. Ou presque, « fucking people Jesus Christ motherfuckn’… » c’est très mignon et très joyeux et très gentil, mais aussi c’est dit dans son souffle et assez bas, donc elle ne risque pas de se moquer de lui n’est-ce pas ? Il jette un regard vers elle, qui semble très amusée de la situation. « Vas-y, dis ce que tu as à dire. » Jiao, ne lui jette pas la pierre, c’est pas sa faute s’il y a une file d’attente.

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Ce message a été posté Jeu 7 Mai - 17:03
YOU

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood



Voyant la mine surprise du jeune homme lorsqu'elle arrive, elle hausse légèrement un sourcil avant de pincer ses lèvres d'un air faussement exaspéré alors qu'elle détourne le regard. Puis elle lance d'un ton sérieux ;


Amy - Quoi, tu avais prévu de voir ta femme cachée alors que je suis allée chercher un bubble tea c'est ça ? Elle pose lourdement son gobelet en plastique puis lui tourne le dos en posant ses mains sur ses hanches faisant mine de la chercher Où est-ce que tu lui a dit de se cacher cette fois ? Elle secoue doucement la tête en ajoutant sur le même temps Ah si je l'attrape...


Amy, de longues années de théâtre perdue en gestion. Elle aurait pu faire actrice si jamais sa mère l'avait laissé aller en arts du spectacle. Mais l'accord entre les deux Baek a été clair. Enfin bref ? Heureusement pour ces deux là, il n'y a personne, du moins, la seule personne en bas avec eux est remontée pendant qu'elle descendait. Elle finit par s'asseoir calmement avec un faible sourire amusé et ensuite parler du fait qu'ils devraient peut être songer à partir. Jiao semble être le genre de personne très ponctuelle quand il s'agit de prendre l'avion. Amy toujours aussi calme depuis qu'elle est revenue se contente de le regarder se rattraper et hoche doucement la tête, qu'est-ce qu'elle pourrait dire sinon ? Elle ne voit pas vraiment.


Elle se contente de finir son muffin avant d'aller jeter le plateau et au moment où elle se retourne, prête à prendre les escaliers, elle sursaute légèrement en voyant le jeune homme. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle regarde le sol en pensant "si tu n'étais pas là Jiao, je ne prendrais pas l'avion après que tu m'aies aidé à démissionner". Quoi que, elle n'aurait sans doute pas démissionné aujourd'hui du coup, puisque c'est lui qui a fait tout le boulot. Elle monte les escaliers du café et jette un bref regard à la file d'attente, se disant qu'à un moment ou un autre, ils finiraient par arriver au bout de celle-ci...


Mais ! Comme il y a toujours des "mais" dans ce genre d'histoire, Jiao ne semble pas si optimiste, face à ce genre de situation. Les autres personnes ne l'entendent sans doute pas mais elle, l'a très bien entendu. Histoire de ne pas rire, elle préfère simplement détourner le regard, mais ce sourire sur ses lèvres en dit long. C'est étrange mais, elle arrivant au Japon, elle s'était dit qu'elle ne parlerait que japonais, elle s'y était préparée, et puis elle a rencontré des coréens, elle a retrouvé Erin, et des amies américaines. Jiao, de temps en temps lui rappelle, comme maintenant, que l'anglais existe toujours. Pas sous une belle forme, certes, mais qu'est-ce qu'elle peut y faire. Elle secoue doucement la tête, pour dire que ce n'était rien. Elle tente de réprimer ce sourire et appuie simplement celle-ci au niveau de son bras, attrapant doucement sa main. Ce n'était même pas une si longue file que ça, il devait juste être un peu plus patient. Ils n'allaient pas rater l'avion. Si ? Elle ne sait même pas, vu qu'il ne veut pas lui dire où ils vont. Elle se contente de caresser son bras tout en lançant dans un murmure


Amy - Ecoute, histoire de passer le temps... On a qu'à parler de... Moi par exemple, je sais pas nager, je tombe malade le lendemain si je reste trop longtemps sous la pluie et je peux uniquement manger de la papaye séchée sinon je trouve ça horrible comme fruit... Elle avance doucement dans la file d'attente qui avance lentement. Je crois que c'est à ton tour, trois choses à propos de toi... Pas plus, pas moins.



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Ce message a été posté Ven 8 Mai - 14:04
ask

“So, I love you because the entire universe conspired to help me find you.”  ― Paulo Coelho


Jiao est patient, pour les choses pour lesquelles il veut être patient. Celles un peu plus graves, les heures de maquillages, de coiffages, d’entraînement, de danse, de chant, encore de danse, les cours, ce genre de chose. Mais les files d’attentes ont toujours étés sont faible, son gros gros faible. Il se dit, si jamais il était venu en tant qu’idole, ça ferait probablement une heure qu’ils seraient déjà passés. Mais en venant en tant qu’idole, ça empêchait aussi d’être avec Amy. Alors il se dit que peut-être, en payant chaque touriste, ou non, simplement en les bousculant, depuis quand il restait là sans rien faire, depuis quand il faisait les files d’attentes, depuis quand il se laissait faire comme ça.

Il s’apaise néanmoins à son contact, ouais, c’était prévisible. Pourquoi l’apaisait-elle autant ? Il aurait voulu continuer de pester un peu, se rend compte qu’il râlait à voix haute, s’arrête finalement. Puis finalement, attendre dans la file d’attente avec elle, c’était pas la mort non ? Quoique. Fallait être prêt à tout avec la brune.

Quand elle commence à parler par exemple, il sent qu’il n’aurait pas dû lui demander quoi que ce soit, il voit où elle veut en venir. Parce que si elle parle d’elle en premier, c’est que ça va être à son tour après, et ça ne manque pas. Et il savait déjà qu’elle tombait malade facilement, ça ne l’étonnait même pas qu’elle soit assez bizarre pour apprécier la papaye séchée, personne n’aimait ça au monde sauf elle probablement, et qu’elle ne sache pas nager, il l’avait appris au café, rien de bien surprenant donc dans ce qu’elle lui apprenait sur le moment. Il se contente de rire faiblement lorsqu’elle finit de parler, « Tu ne sais donc pas tout de moi ? »

Non, vraiment, il ne savait pas quoi dire. Même si ça devait être des choses peu importantes, en soit, la révélation des papayes ne va l’empêche de dormir la nuit, donc il devrait en faire de même. « Pff, que veux-tu que je te dise.. ». Si vous faisiez un peu attention, Jiao râle souvent, mais pas de lui-même. Des autres, du monde entier. Parce qu’il avait du mal à parler de ces faiblesses, ou de lui, comme ça. Il réfléchissait en regardant au loin les hôtesses de l’air, les valises qui glissaient dans les tapis pour disparaître peu après, trois choses sur lui.. « Bon, pour commencer.. Je n’arrive pas à aller dormir sans me brosser les dents, » il dit d’un air super sérieux, « et sans que mes affaires soient préparées pour le lendemain et pliées et rangées. » Hochant la tête, oui, c’était très important ce genre de détails pour un maniaque du contrôle. « Ensuite, j’ai appris à nager pour une émission à la télé, j’avais quinze ans. ». C’était le genre de jeux avec de l’eau, façon Total Wipeout si vous voyez, avec tout pleins et tout pleins d’obstacles, et où savoir nager était un peu plus pratique lorsqu’on était dans une compétition pareille. A moins de vouloir mourir bêtement comme ça. « Oh et, je ne suis pas difficile pour la nourriture. C’est juste que, si je peux me permettre de manger ce qu’il y a de mieux, mieux vaut en profiter ? » Oui, ça sera toujours mieux que certaines choses qu’il avait dû manger avant. Rien que d’y penser, non, mieux valait ne pas y penser. Il repoussait au plus loin ces souvenirs et continua de parler, « Au lieu de faire trois choses à ton tour » parce qu’il restait encore du temps dans la file d’attente bien qu’ils avançaient doucement, « Je peux te poser trois questions ? » et c’était une question qui n’en était pas une, il poursuit peu après, « Tout d’abord, où te vois-tu dans cinq ans ? » Pourquoi cette question ? Il ne sait pas, il regardait le panneau d’affichage en face et le chiffre cinq lui a soufflé cette demande, et il aimait bien prévoir les choses, il devait probablement avoir un planning sur les quinze prochaines années. « Ensuite, qu’est-ce que tu préfères faire à la plage ? Et pour finir, à la montagne ? »

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Ce message a été posté Ven 8 Mai - 15:22
TIME

I’ll love you forever, I can’t stop time..Δ Margaret Atwood



Amy sait pas mal de choses à propos de Jiao, mais dans la mesure où elle en apprend un peu plus chaque jour, elle n'en sait pas assez. Elle sait qu'il cuisine mieux qu'elle, qu'il déteste que des inconnus le touche, qu'il a peur des flash photo, qu'il peut sourire en envoyant balayer gentiment quelqu'un, qu'il déteste son ex, qu'à une période il était jaloux de jun min, qu'il préfère son appartement à son dortoir, des tas d'autres choses. Mais elle n'en sait pas assez. La tête toujours appuyée contre son bras, elle secoue doucement la tête avant d'avancer encore un peu. Elle reste silencieuse, attendant qu'il trouve quelque chose. Elle hoche doucement la tête à sa première phrase. Même s'il y a du bruit autour d'eux, des conversations, c'est calme, elle trouve ça calme de pouvoir parler de ça avec lui. C'est comme si elle pouvait faire abstraction du bruit autour. C'est agréable... Ce n'est pas qu'elle est inquiète quand il lui demande sans vraiment lui demander s'il peut lui poser des questions au lieu de dire trois choses à propos d'elle, c'est juste que c'est elle qui a lancé le truc et qu'il fini par la suivre. Ils auraient peut être fini par changer de sujet si jamais il n'avait pas voulu. Elle avance encore de quelques pas et puis ferme les yeux et semble réfléchir à sa question ;


Amy - J'aurais vingt-quatre ans... Constat J'aurais changé d'appart et tu aurais quitté le dortoir, je crois qu'on se serait installé ensemble Elle inspire doucement Je travaillerai pour une entreprise que j'apprécie, j'aurais déjà remboursé une partie de l'argent avec lequel ma mère a payé l'université. Je... Je voudrais aller un peu plus souvent en Corée, c'est le pays de mon père après tout... J'aimerais juste que mes amis soient toujours dans ma vie à distance ou à quelques rues de chez moi. Elle rajoute dans un murmure J'aimerais que tu sois là aussi... Parce que ça n'aurait pas de sens que tu ne sois pas là...


Son père, elle n'en parle pas, elle manque d'ajouter que c'est une des seules choses qu'il lui reste de lui mais ne le fait pas. Cela fait des années qu'elle n'en parle pas. Elle passe sa main dans ses cheveux et ouvre les yeux ,pour les poser sur un point imaginaire au sol


Amy - J'aime bien faire du volley, j'aimerais faire du surf mais j'ai pas trop trop trop envie de mourir. Elle marque une pause j'aime aussi me reposer à l'ombre, prendre des photos... Elle inspire doucement à nouveau puis ajoute Depuis que je suis partie faire du ski à l'âge de douze ans et que je me suis retrouvée à l'hôpital, je n'ai pas trop envie de renouveler le contrat elle dit non sans légèrement rire Mais sans la neige, je n'ai pas encore essayé, ce serait bien sans la neige...


Elle hoche doucement la tête et reste silencieuse une minute ou deux avant de lui demander après avoir avancé un peu plus dans la file ;


Amy - Et toi où est-ce que tu te vois dans cinq ans ? Elle marque une pause Um... Le meilleur endroit où tes parents t'ont emmenés et ... Est-ce que tu es allergique à quelque chose ?


Elle y pense et elle ne sait rien sur les parents de Jiao, ils ont beau passer du temps ensemble, elle n'en a jamais entendu parlé, aucun appel, aucun rendez vous avec eux, rien. Elle se demande un instant si elle n'a pas fait une bêtise en parlant de ça, puis cesse de s'inquiéter car c'est déjà fait. La main de la jeune femme serre légèrement la sienne tandis qu'ils avancent à nouveau de quelques pas. La file semble déjà moins longue.


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