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 i think i made you up inside my head (feat. king jiao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 5 Juin - 3:05
this pain inside my chest it’s back i can’t breathe 

I desire the things that will destroy me in the end. Δ Sylvia Plath 




Une semaine et trois jours. Elle ne dit rien, va en cours, rentre chez elle, travaille sérieusement mais à l'intérieur, elle est sur le point d'exploser. Trois jours qu'elle ne l'a pas vu, une semaine qu'ils ne se parlent plus. Et ce soir, elle se retrouve à cette fête organisée par un étudiant de l'université. L'idée de ses amies en soit, mais une partie d'elle lui a dit de ne pas refuser, de sortir, respirer un peu, penser à autre chose. Ici la musique est plutôt bonne, et une l'ambiance plutôt agréable. Beaucoup ont bu, c'était prévisible, mais elle n'a pas envie d'alcool, elle n'en a pas besoin pour être déjà ivre des paroles qui se répètent et répètent dans sa tête. Celles de Jiao, sur l'écran de son portable. Si jamais elle boit, elle risque sans doute de gâcher la fête ou alors avoir de mauvais souvenirs dont elle n'a pas besoin, dont personne n'a besoin en soit. La jeune femme rit aux blagues d'une de ses amies concernant certains étudiants qui ne sont pas loin. Tout ça ne lui empêche pas de rire, non, elle est passée à travers ça il y a quelques semaines déjà. Tapant doucement l'épaule de son amie, elle regarde autour d'elle et puis son sourire s'estompe quand elle croise le regard de Jiao un peu plus loin dans la pièce. Décidant de détourner le regard, elle tapote doucement l'épaule de son amie tout en se pinçant les lèvres et murmurer à son attention tout en se levant ;


Amy - Je crois que je ne me sens pas très bien. Je vais... Je vais juste sortir un moment hm son amie lui demande si elle a besoin de sa compagnie mais elle secoue doucement la tête avant de quitter la pièce


Et elle se retrouve dans le couloir de l'appartement. La musique résonne encore même à l'extérieur, les voisins doivent être content. Elle a l'intention de partir, marche d'un pas assez résolu vers l'ascenseur au bout du couloir, mais fini par s'arrêter un instant. Elle appelle toutefois l'ascenseur et les portes s'ouvrent, seulement la jeune femme n'entre pas. Et aussi simplement, elle retourne sur ses pas, passant une main dans ses cheveux. "Quoi, tu vas partir juste parce qu'il dans le même appartement que toi, un appartement avec tellement de pièces ?"elle pense avec l'intention de revenir calmement à sa place. Mais quand elle le croise dans ce couloir, c'est sans doute trop. Elle ne réfléchit pas vraiment en attrapant son poignet pour le pousser dans cette pièce qui est vide. Elle s'écarte de lui sans ménagement et croise doucement les bras ;


Amy - Tu prononce des paroles avec tellement d'insouciance sans aller au bout de ce que tu veux dire. "C'est fini" tu veux rompre ou tu n'as plus de patience ? Dis les choses clairement ! Elle inspire doucement Dis les choses clairement pour que je comprenne et que je fasse les choses correctement... Tu pense que c'est facile ? Tu pense qu'au bout de trois mois mes blessures peuvent partir comme ça ? Tu pense que je peux arrêter de faire des cauchemars juste parce qu'il est parti ? Si tu es si fatigué de moi, dis-le clairement ! C'est vrai elle hoche doucement la tête Je ne suis pas comme ces autres filles avec qui tu as été, ça doit être ennuyant pas vrai ? D'avoir simplement ma présence et...


Elle s'interrompt soudainement, passe la main dans ses cheveux tout en détournant le regard quelques secondes à peine. Hochant à nouveau doucement la tête après s'être pincé les lèvres, elle ajoute alors qu'un rire à peine audible s'échappe de ses lèvres, dans un murmure


Amy - Je ne peux pas...Ton comportement m'agace sérieusement... Elle s'apprête alors à partir, mais sa main reste bloquée sur la poignée de la porte et elle finit par se retourner pour lui demander Comment est-ce que tu peux manquer autant de respect et de patience ? Quoi "j'ai trop attendu" ? Est-ce qu'une année s'est écoulée ? Est-ce que cinq mois ce sont écoulés ? Je ne dis pas que je vais prendre le plus de temps possible pour guérir, mais est-ce qu'il y a une date précise avant que je ne puisse plus avoir le droit de ressentir ce que je ressent et oublier ce qu'il s'est passé ? A nouveau, un faible rire inaudible s'échappe de ses lèvres alors qu'elle n'est pas amusée par la situation et dit sur un ton de reproches Tu te comporte comme un enfant. Tu prétend être un adulte, mais, tu te comporte comme un enfant, changeant d'avis si rapidement et... Elle ne termine pas sa phrase et en commence une autre dans un murmure, d'un ton plus calme tout en détournant le regardPeu importe, dis moi tout maintenant, dis le clairement pour que je comprenne, laisse moi tomber et retourne voir ces filles si c'est ce que tu veux. Il n'y a rien que je puisse t'empêcher de faire pas vrai ?



© GASMASK

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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 5:13
take your time 

I desire the things that will destroy me in the end. Δ Sylvia Plath 



« Mec, ça va pas, t’as vu un fantôme ? »
rire lourd du groupe qui s’ensuit, pourquoi j’étais là déjà ? Et qu’est-ce qu’elle en particulier faisait ici ? Non, je sais que je n’ai pas le monopole des soirées étudiantes, ou de n’importe quelle soirée, mais dans tous les endroits possibles et imaginable, elle devait se rendre à la même que moi.

Un rire lent, sarcastique, accueille sa remarque. « Ohhh, mais, c’est pas ta copine là-bas ? » Le monde était contre moi, je ne retiens pas un nouveau rire qui aurait pu être plus lent, plus sarcastique à mon goût, mais qui doit l’être bien assez pour leur faire comprendre d’arrêter leurs conneries. Qu’on déconne pas avec ça, ni avec moi. Ce qui marche, « Toi, vas me chercher à manger plutôt », ce qui marche aussi. Le monde tourne à peu près rond, à quelques exceptions près.

Et puis la voir partir, et être content ou déçu, partagé en tout cas. Confus surtout. Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne veux pas savoir. Je cherche la personne que j’ai envoyé dépêché, qui mets du temps à revenir, c’est trop bruyant ici, j’ai besoin d’une cigarette. Il pourra poser la part de pizza froide sur la table s’il ne me trouve pas, je vais m’en brûler une puis j’irais râler contre lui, contre la musique trop forte, contre ma tête qui se consumait de l’intérieur depuis que j’étais arrivé. Non, avant. Des migraines, et je sors pour régler ça, c’est une idée de génie. C’est fou, mais je crois avoir perdu l’habitude d’avant. Un paquet de clope inconnu dans la poche, mon autre main est occupée à ouvrir et fermer le briquet, une fois, deux fois, presque trois. Ma main droite s’arrête en pleine action, je me retrouve tiré dans une chambre inconnue et m’apprête à faire une remarque à la fille m’y ayant poussé avant de m’arrêter une nouvelle fois en pleine action.

Et donc, dans toutes les soirées de cette ville, il a fallu qu’on s’y croise et qu’elle décide d’y piquer une crise ? Vraiment ? Je me retiens de l’interrompre et ma main reprends sa routine, ouvrir, fermer. C’est calmant comme geste, apaisant, ça focalise mon attention dessus. Ça ne m’atteint pas, j’ai déjà cassé avec des filles avant, déjà fait par message, déjà vécu crises, larmes et des promesses inutiles. Pourtant l’air est différent ce soir, là où j’aurais voulu pouvoir balayer tout ça, rire et partir aisément, je la laisse parler doucement, me forçant presque, je finis sa phrase avec un sourire qui n’est pas narquois, mais simplement désespéré « et pas de sexe ? »

Si elle pense réellement que c’est la raison derrière mon message, je jure, je pars trouver une fille dans l’appart ou même plusieurs, et je baise. A chaque phrase, chaque mot, chaque syllabes, l’envie est là de lui répondre négativement. Je n’arrive qu’à la regarder, je ne souris pas, chaque parcelle de mon corps réprime des impulsions stupides et débiles. J’essaye de trouver désespérant le fait qu’elle soit gênée par ça, soupire.

Au moment où je l’ai vu parler, j’ai vraiment, sincèrement essayé de me retenir de lui répondre, parce qu’il vaut mieux lâcher prise, et parce que j’aurais dû faire ça depuis le début. « Je n’ai jamais prétendu être un adulte » et c’est qui entre nous qui se fait une crise là, alors que je suis calme, très calme, trop calme. Quelque chose m’attire lentement vers elle, je sourie finalement en me rapprochant, lentement, et la clé verrouille la porte, se retrouve dans ma poche, je pars m’assoir plus loin sans un mot. Non, je ne vais pas l’agresser, la violer, lui faire du mal, même si je ne suis pas un adulte et en réalité qu’un enfant impatient.. Sérieusement. C’était juste pour que personne n’entre tandis que je parle, et qu’elle ne se casse pas non plus, donc d’une certaine manière je la retenais enfermée ici, je la séquestre, je suis le mal, « Je suis sûr que t’aurais aimé. Que ce soit pour ça que je te quitte, pour une autre fille m’apportant des plaisirs que tu ne m’apporte pas, ça aurait fait de moi le goujat parfait et une fille à détester encore plus facilement au cas où. » Mes mains passent dans mes cheveux, un tantinet énervées, je voulais rester calme quand même, « Non, rien ne m’en empêche » adressé à moi-même, ma voix se fait plus faible, je me reprends, « Qu’est-ce que tu comprends pas dans ‘c’est fini’ ? T’arrives même pas à me regarder pendant que tu parles.. par où commencer. »

« Moi, insouciant, c’est un comble quand même.. Tu crois que je fais ça parce que je suis en manque, ou parce que je n’ai plus de patience par rapport à toi et à tes problèmes. Tu crois que je ne sais pas qu’en allant voir ton voisin pour pleurer, que tu ne me trompais pas, que tu avais simplement dû te réveiller vers 3 :27, que tu as dû vouloir un chocolat chaud chez lui après un cauchemar. Tu crois que c’est dégoûtant de rompre ou d’envoyer un message flou supposant la rupture, et donc, tu crois que si je te dis que j’ai attendu, trop attendu, c’est pour toi, tu ne penses pas que c’est un prétexte, pas une seconde, qu’il y a quelque chose derrière » c’est une question sans réellement l’être, je ne sais plus, je n’y fait plus attention.

J’avais dit que je voulais simplement m’éloigner le plus vite possible, je l’avais dit. Mettre un terme. Puis je me suis dit, tiens, et si je lui explique et après j’y mets un terme pour de bon. Et au fur et à mesure, je perdais de plus en plus le fil de mon labyrinthe. « Je ne suis pas fatigué Amy » c’est chiant vous savez, son nom résonne toujours bien dans ma bouche, « J’ai attendu, après l’ascenseur, que tu reviennes vers moi normalement. Après l’hôpital aussi, j’ai attendu. Puis j’ai attendu que tu veuille bien me laisser t’aider, que je sois là pour toi, mais tu sembles préférer ton voisin, tant pis, j’ai attendu, que tu apprennes que je n’ai jamais attendu pour personne, comme personne ne m’a attendu, mais je ne suis pas fatigué »

J’inspire une dernière fois avant de me forcer à rester calme, « donc oui, je veux rompre. J’ai trop attendu avant de te dire ça. » il vaut mieux, c’est pour le mieux, mais ces mots semblent faux, ils semblent me mentir, ils semblent comploter contre moi.


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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 18:09
what can i say sweetheart 

I desire the things that will destroy me in the end. Δ Sylvia Plath 




Il ferme la porte à clés, comme si c'était une solution qui allait tout changer. Sur le moment, la jeune femme ne dit rien, elle se contente juste de répondre en secouant doucement la tête ;


Amy - Parce que quand tu es en couple, tu prévois à l'avance le motif de la rupture toi ? Est-ce que ça a du sens ?


Elle l'écoute silencieusement, les bras croisés, appuyée contre la porte, faisant abstraction de tout ce qu'il y a autour, le bruit de la musique, les rires, les conversations trop bruyante. Elle pose son regard sur lui et l'écoute silencieusement. Difficile d'imaginer que ce genre de situations arriverait. Pas avec eux, elle a pensé, et maintenant regardez où ils en sont. Lorsque finalement le jeune homme fini de parler, elle murmure plus pour elle que pour lui ;


Amy - Je ne peux plus te regarder... Passant sa main sur son visage avant de reposer son attention sur le sol et ajouter d'un ton plus calme qu'elle ne l'aurait imaginé Peu importe ce que je peux penser là, maintenant, ça n'a plus d'importance pas vrai. Un sourire triste se dessine sur ses lèvres quelques secondes à peine alors qu'un soupir à peine audible s'échappe de ses lèvres Ouvre la porte s'il te plait... Elle répète sa phrase dans un chuchotement presque "J'ai attendu"... Elle ajoute d'un ton calme tout en se dirigeant vers lui pour récupérer les clésJ'avais pas besoin qu'on m'attende, j'avais juste besoin que tu sois avec moi, sans forcément être là physiquement...J'ai fais tout ce que j'ai pu pour ne pas t'ennuyer avec ça... Parce que mes problèmes ne sont pas forcément tes uniques problèmes dans la vie. J'ai fais ce que j'ai pu... C'est à dire ne pas te faire venir à trois heures du matin et aller chez Ji Hyuk pour que tu n'aies pas de problèmes avec ton manager, c'est à dire éviter d'en parler en me persuadant que ça passerait,...


Elle fini par arrêter d'essayer de récupérer les clés puis se redirige vers la porte et y appuie doucement sa tête ;


Amy - Tout semble trop facile pour toi, rompre semble évident, éviter quelqu'un semble évident, pas vrai ? J'ai passé des semaines et des mois à me demander comment je pourrais t'aider, comment je pourrais te comprendre d'avantage comme tu semblais me comprendre moi mais ça n'a pas marché parce que tu es concentré sur mes problèmes... Je voulais être une bonne personne pour toi elle marque une courte pause avant d'ajouter sans penser au fait que je n'avais jamais fais ces efforts là avec les personnes avec qui j'ai été ; considérer autant cette personne... A un certain point j'ai fini par penser que c'était toi et personne d'autre...


"Maintenant, je ne veux personne" elle oublie volontairement d'ajouter.


Amy - Rompre avec quelqu'un et l'empêcher de partir elle dit d'un ton faiblement amusé avant de dire un peu plus sérieusement, mais d'un ton toujours aussi calme, se retournant pour s'adosser à la porte Tu perds un temps fou avec moi ici alors que tu pourrais être avec d'autres personnes dont éventuellement tu pourrais obtenir quelque chose. Elle lui indique la poignée de la porte ajoutant ironiquement  Il n'y a qu'une barrière entre tout ça et toi elle fini par croiser les bras tout en s'écartant de la porte pour s'appuyer contre le mur


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Ce message a été posté Dim 7 Juin - 20:49
words 

I desire the things that will destroy me in the end. Δ Sylvia Plath 



Est-ce qu’elle m’écoute au moins ? J’essaye de rester calme, j’essaye vraiment de rester calme parce que sinon. Sinon les mots dépasseront ma pensée. Je crois, ce serait évidemment plus simple, de lui balancer des conneries, des phrases bateaux, du déjà-vu, du réchauffé qui n’a plus de sens, et pourtant... Je sais qu’au fond, je lutte contre moi-même pour lui dire la vérité, et d’un autre côté, je m’attendais aussi à ce qu’elle demande, à ce qu’elle me demande. A ce qu’elle dise des mots simples, des mots vrais, des mots comme j’ai besoin de toi ou pas du tout. Ou je n’en ai pas envie, non, c’est faux et tout est faux. Mais est-ce qu’elle m’écoute au moins ?

J’essaye de la regarder, sans expression, mais le langage corporel doit tout donner, c’est incontrôlable ce genre de détails. Mes poings qui se serrent, mes yeux qui essayent de ne pas regarder ailleurs, pas regarder au ciel ou au plafond, j’entends sans vraiment entendre. « Tu faisais ça pour ne pas me déranger et tu veux que je sois là sans être là ? » J’évite un ça ne veut rien dire, j’évite de réfléchir.  Et plus elle continue de parler, plus j’évite de réfléchir, c’est justement ce que je voulais éviter depuis le début. Je secoue lentement négativement la tête quand elle finit, et donc finalement, elle l’a dit. Je n’entends plus ce qu’elle raconte après, elle me demande de la laisser partir, si elle croit que c’est aussi facile, mais je n’entends plus.

« Arrête » ma propre voix me donne un semblant d’assurance il faut croire, puis je ne réfléchis plus et une douce colère s’empare de moi, injuste et dure, que j’avais essayé de réprimer si fort mais pas assez « Arrête. », ma voix est plus inflexible, plus implacable, le mot résonne juste. Je me décolle du siège, avance vers elle, « Je n’avais pas besoin que tu sois une bonne personne pour moi, pas besoin que tu fasses d’effort ou que tu cherches à me comprendre parce que je ne veux tout simplement pas que tu me comprennes. Et pas besoin que tu m’aides, surtout, pas besoin que ce soit moi et personne d’autre. » Au moins, la musique à côté couvrira nos éclats, pas comme si j’en avais quelque chose à faire que quelqu’un nous entende. Non, au contraire, qu’on m’entende, qu’on boive mes paroles, qu’on écrive un livre avec. « Tu veux vraiment rendre ça plus difficile alors ? Tu veux venir là, me dire des conneries pareilles et partir sans être amochée c’est ça ? » Je sens un sourire mauvais apparaître sur mon visage, qu’elle pleure, sérieusement, je n’en ai plus rien à faire. C’est ça, c’est l’attitude qu’il faut avoir, c’est ce que je me répète en continuant, « Parce que tu crois franchement que toi et moi ça allait durer! Mais laisse-moi rire. Laisse-moi m’étouffer de rire, ma pauvre, normalement je devrais dire que c’est pas toi, c’est moi, que tu mérites mieux, mais c’est si faux. C’est ta faute si on en est là, et c’est moi qui mérite mieux » ça ne sert à rien qu’elle garde une bonne image de moi au point où on en est, « et tu sais pas quoi, tout, c’était du vent. Je ne t’ai jamais aimé, je t’ai dit ça parce que tu me faisais de la peine et c’est tout. »

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Ce message a été posté Dim 7 Juin - 22:55
hurt 

I desire the things that will destroy me in the end. Δ Sylvia Plath 




Elle ne voudrait rien dire mais les paroles sont nécessaire. Impossible de rompre correctement cela dit. Impossible de bien faire les choses. Impossible de comprendre commence à ce stade, elle soit encore incapable de détester les traits de son visage. Elle le regarde, calmement et ses paroles sont blessantes. Mais qu'est-ce qu'elle peut y faire ? Elle ne peut pas l'empêcher de dire ce qu'il pense. Puis à ce stade, impossible de faire la différence entre le vrai et le faux. Amy préfère croire que tout ça est vrai, pour pouvoir essayer de passer à autre chose, puis complètement passer à autre chose. Et ça ne voulait pas dire qu'elle se remettrait avec quelqu'un d'autre. Non, elle n'a pas envie d'y penser tout de suite. Elle n'a pas envie d'y penser tout court. Les paroles de Jiao sont blessantes mais le visage de la jeune femme est si calme, si neutre. Elle voudrait que ses émotions soient pareilles mais ce n'est pas le cas.


Et il parle de la durée de leurs relation, c'est sans doute le pire. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure et détourne alors le regard avec un faible sourire. C'est lui qui mérite mieux alors que c'est lui qui lui balance les pires paroles et c'est lui qui mérité mieux. Et elle est capable de le croire un minimum malgré tout. Ou plutôt, avoir des pensées similaires.


Amy - C'est vraiment ce que tu pense ? Elle repose son attention sur lui et passe la main dans ses cheveux tout en hochant doucement la tête en fermant les yeux Moi j'étais sérieuse, elle dit avec un faible sourire Vas-y, essaie de trouver quelqu'un de mieux, je ne te dis pas que c'est impossible... Mais essaie de trouver quelqu'un qui s'attache à toi encore plus que je me suis attachée à toi. Tu t'en fiche sans doute de toutes façons, et ça n'a plus d'importance maintenant... Elle hausse doucement les épaules Mais je me souciais de toi plus que je ne me souciais de moi...


Elle tente à nouveau de prendre les clés murmurant à nouveau ;


Amy - Ça n'a plus d'importance...



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Ce message a été posté Lun 8 Juin - 1:01
action 

I desire the things that will destroy me in the end. Δ Sylvia Plath 



Putain, ça faisait mal et c’était pas censé faire mal et elle était pas supposée dire ce genre de mots et moi non plus. Je voulais la blesser, la blesser fort, et qu’elle s’écarte le plus loin possible de moi. Comme une explosion, et on ne se rapproche pas des explosions, on ne joue pas avec le feu, elle était censé avoir appris ça déjà.  C’était la meilleure des choses à faire, c’était ça. C’était évident. Je pourrais presque y croire, non, j’y croyais sévèrement, c’est impossible autrement. J’ai passé le point de non-retour, je le vois loin derrière, loin. « D’après toi ? » dans un faible rire sarcastique, et elle continue, elle aggrave son cas, elle n’a pas besoin de dire qu’elle est sérieuse puisque c’est évident tout comme tout ce qu’elle dit. « C’est bien ce que je dis, on en était pas à ça, t’avais pas à t’attacher autant, tu n’avais pas besoin de te soucier de moi autant, » je soupire en secouant la tête inconsciemment, manque d’ajouter que je ne le méritais pas, « Je trouverais quelqu’un, il y a toute une file d’attente, t’inquiètes pas pour ça. » il y avait toujours eut des gens pour s’intéresser à moi après tout. Superficiellement, sur la surface, le dessus, l’opercule. Les gens s’attachent, se détachent, ça a toujours été ma vie, la vie. Le blanc, le noir, écrit sur un carnet au stylo et pas au crayon, pas un stylo effaçable, pas autrement, pas elle.

Il faisait chaud et il faisait froid dans la pièce, la musique arrive étouffée. J’ai envie de lui dire d’arrêter une dernière fois mais je n’ai plus la force, l’atmosphère est pesante, mes mouvements sont lents. Je vois ma main se rapprocher de son visage lentement, je ne sais plus ce que je fais de toute manière, je me rapproche d’elle, caresse sa joue, et comme pour me rassurer « Je ne t’ai jamais aimé, Baek Amy, jamais » parce qu’ainsi, elle ne me laissera pas brisé. Si je ne l’aime pas, c’est logique, je ne souffre pas. C'est simple pourtant, ça m’apparaît logique, mais le sens m’échappe tandis que je scelle nos lèvres ensembles, non, ça n’a plus de sens. Un baiser d’adieu, c’est tout, ce n’était rien d’autre. Pourquoi je n’arrive plus à croire ce que je pense ? J’approfondis le baiser un peu plus, la rapproche avec mon autre main calée contre son dos, c’est pour lui montrer tout ce qu’elle allait louper à partir de ce jour, oui, non, je ne sais plus, mes pensées tournent comme un disque rayé, rayé.

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Ce message a été posté Lun 8 Juin - 1:27
breathe 

I desire the things that will destroy me in the end. Δ Sylvia Plath 




Elle hoche doucement la tête avec un faible rire à peine audible et puis répond dans un murmure ;


Amy - Oui c'est sûr, tu finiras par trouver quelqu'un Jiao...


Ce n'est pas qu'elle n 'y croit pas ; au contraire, elle y croit. Il y aura tout le temps quelqu'un pour s'intéresser à lui, à son physique, avant de se rendre compte que la personnalité ne correspond pas forcément en premier lieux. Pour finalement abandonner sans avoir essayé de le comprendre plus. Il y aura toujours quelqu'un pour ça... La jeune femme ferme les yeux au contact de sa main contre sa joue. Ce sentiment de vulnérabilité est atroce. Elle ne lui dit rien. Elle ne sait plus quoi répondre face à ce genre de choses. Mais alors il l'embrasse, la jeune femme sent son coeur légèrement se serrer puis tente doucement de s'écarter de lui en posant sa main au niveau de son torse, murmurant ;


Amy - Non, s'il te plait Jiao ne...-


Bien sûr il y a pire que les paroles. Il a fallu qu'elle le rencontre pour le comprendre. Elle sent sa main au niveau de son dos et fini par doucement s'écarter, après avoir attrapé les clés de la pièce. Ses mains légèrement tremblante peinent à ouvrir le porte, elle passe sa main au niveau de ses lèvres tandis que de sa main libre, elle claque la porte derrière elle. Les larmes ne tardent pas à venir quand elle quitte à nouveau l'appartement. Il faut qu'elle se retrouve dans l'ascenseur pour s'autoriser à craquer. Sur son chemin, elle appelle un taxi avec l'intention de rentrer chez elle. Elle aurait du faire ça plus tôt, beaucoup plus tôt...



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