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 [New-York] Let me love you, Honey.

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Sep - 19:21



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ New-York. La ville qui ne dort jamais. Ses rues pleines de boutique et de restaurants en tous genres, sa population, Central Park, ses joggeurs du dimanche et la statue de la liberté qui semble toujours veiller sur la ville. Tant de petites choses qui m'ont manqués et qui ajoutent une grosse excitation à la sensation étrange que j'ai de rentrer chez moi. Comme si ces dernières années passées à Tokyo n'étaient un énième séjour à l'étranger. Pour peu, je peux presque m'imaginer retrouver ma sœur et nos amis au Starbucks sur la 34th, comme nous le faisions souvent les après-midi où nous n'avions pas cours. Malheureusement, en dehors d'Eri que nous allons retrouver un peu avant sa compétition, personne ne m'attend. J'ai bien encore deux ou trois amis ici, mais à présent ma vie est loin de l'autre côté de l'océan. Cependant, la sensation n'en est pas moins étrange. Mais je dois bien avouer que c'est agréable de se sentir chez soi, de revenir à ses racines.

Même si c'est à Tokyo que mes yeux se sont ouverts sur le monde, c'est ici à New-York que j'ai grandi, dans ces rues que j'ai passé toute mon enfance, que je me suis forgé. C'est le berceau de mes rêves de célébrité. J'aime cette ville et je pense sincèrement que ce sera toujours mon "chez moi", peu importe le temps que je passe au Japon et même si plus rien ne me retient vraiment ici. Malgré tout, je suis excité d'y revenir après tant d'année. Enfin, nous sommes bien venus quelques fois depuis les débuts du groupe pour des concerts – c'est fou le nombre d'asiatique qu'on peut trouver ici, je n'y avais jamais fait attention avant – mais ce n'était pas là même chose. Là, je viens pour le plaisir, après avoir durement bataillé avec le staff pour qu'il nous accorde, à Miyu et moi, le droit de venir soutenir ma sœur durant sa compétition. Il y a longtemps que je ne l'ai plus vue nager et ça me manque, puis c'est une bonne occasion pour passer du temps avec mon meilleur ami… Si tant est que je puisse encore pleinement l'appeler ainsi, vu les choses étranges qu'il me fait ressentir.

La tête posée sur son épaule depuis plusieurs heures, je fais semblant de dormir. Du moins maintenant, parce que je me suis réellement assoupi peu après le décollage de l'avion. Ce genre de transport à toujours cet effet sur moi, mais là c'est plutôt utile parce que même si je suis de nature casanière, rester douze heures sans bouger est juste impossible. Puis ça m'aide à récupérer de ma nuit plus que courte passée à aider Miyuki avec sa valise. Même si on ne part que pour trois ou quatre jours, il a toujours besoin d'emporter une quantité astronomique de fringues en tous genres. C'est affolant. Sans compter qu'il risque fort d'en ramener plus encore. La compète d'Eri n'a lieu que demain dans l'après-midi, donc on va avoir un peu de temps pour faire du lèche vitrine et faire les touristes, même si Yujin nous a fait promettre d'être prudent. Après tout, nous sommes connus aussi aux USA – certes moins qu'au Japon, mais tout de même – et nous sommes seuls. Shoji, Ryo et Nat sont restés à Tokyo et comme Jin est aussi le manager de Sehen-hyung, il n'a pas pu nous accompagner. Le poids des responsabilités, un truc dans le genre. Miyu et moi sommes donc totalement indépendant pour ce court séjour, qui se promet d'être intense.

Les écouteurs visés aux oreilles, appuyé contre l'épaule de mon meilleur ami qui m'a confortablement servi de coussin, je garde les yeux fermés. Ça me permet de faire une introspection sans l'inquiéter parce que je semble "bizarre". Penser à ce simple contact avec son épaule fait battre mon cœur plus rapidement. C'est stupide parce que c'est loin d'être la première fois. On a souvent des contacts physiques parce qu'à force de faire du fanservice pendant les concerts – quoique en dehors aussi – on a fini par devenir assez tactile l'un envers l'autre, mais jamais encore mon cœur ne s'était emballé de la sorte auparavant. C'est fou parce que je pourrais penser à des tas de choses, à ma sœur qui doit être morte de trouille pour demain bien qu'elle m'ait dit être prête pour gagner, à nos amis qu'on a laissés derrière nous, à cette ville qui va être notre chez nous pour les prochains jours, aux concerts que nous allons bientôt donner… Il y a vraiment beaucoup de choses qui pourraient accaparés mon esprit et pourtant, mes pensées sont focalisées sur lui, sur son épaule sous ma tête, sur la chaleur qui s'en dégage, sur les battements effrénés de mon cœur, sur la joie que j'ai d'être là avec lui et personne d'autre. Je ne sais pas s'il a ressenti un changement dans mon comportement, mais moi, je l'ai parfaitement noté. C'est involontaire, mais je cherche plus souvent encore sa tendresse et son regard, je lui concède plus de choses qu'avant, je me glisse plus souvent dans sa chambre la nuit… Officiellement, c'est parce que j'ai du mal à dormir, mais en réalité c'est juste que j'ai besoin de le sentir près de moi et ce même durant la nuit. Je fais aussi beaucoup plus attention à ses allées et venues, aux gens qu'il fréquente en dehors du groupe, je m'affole et je râle un peu dès qu'il est trop proche de Ryoma ou quand il fait un câlin à Shoji. Mais dans ces moments-là, je m'énerve pour un rien.

C'est MON "meilleur ami" et je ne le prête à personne. Mon instinct de possessivité. Ça aussi c'est l'une des choses qui ont changés. Je ne suis pas particulière quelqu'un d'hyper possessif, du moins pas plus que les gens normaux, mais j'ai de plus en plus de mal à me contrôler. Avant de partir, les gars sont venu nous souhaiter bon voyage et le simple fait de voir Shoji prendre Miyu dans ses bras, chose qu'il fait parfois avec chacun d'entre nous parce que Sho c'est le plus câlin et gentil de la troupe… Hé bien rien que ça, si nous n'avions pas été pressé, je lui aurais démonté la tête. Alors que c'est un ami de longue date. Plus le temps passe et plus je me demande si je ne deviens pas fou. Tout engourdi à force de rester sans bouger, je suis forcé de remuer un peu et d'ouvrir les yeux. Je fais semblant de m'étirer comme un chat, j'étouffe même un bayement histoire de jouer le jeu et finalement, tourne la tête vers Miyuki avec l'air désolé de celui qui se rend compte qu'il prend beaucoup de place. Je souffle un vague « Hm, désolé. Tu sais que t'es confortable pour dormir ? » avec un sourire et ôte mes écouteurs. En fait, je ne suis pas du tout désolé et à vrai dire, je ne l'ai jamais été. J'ai toujours aimé dormir contre son épaule. Il faut croire que ça me rassure. « Tu t'es reposé un peu ? On atterrit bientôt ? » À voir les hôtesses et les stewards passer et repasser pour ramasser les derniers plateaux repas, je me doute que nous ne sommes plus très loin de l'aéroport.
©TENNESSEE.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 14 Sep - 20:45

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


Tenue ✘ Nous partons pour New York, juste Shun et moi ! Même assis depuis une dizaine d’heures dans l’avion, je ne réalise pas encore cette réalité. Pendant que mon meilleur ami dort paisiblement sur mon épaule, je me retiens de toute mes forces pour ne pas trembler d’excitation. Je consulte l’heure sur mon portable et remarque que je n’ai dormi que quelques heures, contrairement à Shun qui roupille depuis le début du trajet. Je penche légèrement la tête pour le regarder. Je laisse apparaitre un sourire. Si je suis dans cet avion, c’est bien grâce à lui.
Je me souviens du jour où Shun m’a proposé de partir en voyage avec lui. Il voulait que je l’accompagne à New York pour encourager Eri à une de ses compétitions de natation. Pour être franc, je ne pensais pas qu’il allait réussir à négocier avec l’agence. C’est pourquoi j’ai accepté sans trop y réfléchir et sans attente. Bien sur, j’étais vraiment content à l’idée de partir quelques jours avec lui, mais j’avais la sensation qu’on allait nous refuser ces jours de repos. Alors lorsque mon meilleur ami m’a annoncé qu’on partait réellement, j’ai hurlé. J’ai même fait une danse de la joie avant de lui sauter dans les bras. Je ne sais pas comment il a fait, mais il l’a fait. Il est magique ! Ce gars avait accompli un exploit ! Et ce gars, ce n’est personne d’autre que mon « meilleur ami » ! En y réfléchissant, je ne pensais pas que Shun allait me proposer de venir avec lui. Enfin oui et non. Oui parce que s’il devait inviter une personne, et bien, ce serait moi ! Et non, parce que je pensais qu’il voulait rester en famille avec Eri. Même si je suis obnubilé par mon shopping, je sais bien que le but premier de ce voyage, c’est la compétition, c’est pourquoi, je pensais qu’il ne voulait passer du temps qu’avec sa soeur. C’est donc une agréable surprise d’être présent à ses côtés.  

Bien qu’il me l’ait annoncé bien avant la date du départ, j’ai attendu jusqu’au dernier moment pour faire ma valise. Enfin, ma valise définitive n’a été prête que depuis la veille pour être exact. J’ai passé plusieurs jours à décider quels tenues prendre et à me remettre en question… Nous partons pour New York, une des plus grandes villes du monde, alors c’était hors de question de partir sans une minutieuse préparation. Je me devais de me montrer digne de ce voyage. Après tout, il s’agit de la première fois que j’allais visiter cette ville. - Je ne compte pas les fois où on été venu pour le boulot, bien évidemment - J’ai passé une partie de mon enfance en terres américaines, mais c’était à Las Vegas. Certes, c’est une aussi une grande ville des Etats-Unis, mais c’est complètement différent de New York ! Entre les casinos et les magasins, mon choix s’est vite fait. J’ai tellement hâte de faire les boutiques, de remplir mon dressing, de changer d’air… le tout, avec Shun. Que demander de mieux ?

Quoique, ça fait depuis un bon petit moment qu’il se sert de mon épaule comme oreiller. Ce n’est pas que ça me dérange d’être devenu son repose tête, mais ne pas bouger pendant des heures est assez inhabituel chez moi. J’ai nettement eu le temps de le voir s’endormir, de m’endormir puis de me réveiller, et il a toujours sa tête sur moi. Je ne le croirai plus s’il me disait qu’il n’arrive pas à dormir, car lorsqu’il est avec moi, il dort comme un petit bébé. D’ailleurs, j’aime profiter de ces moments de « faiblesses » pour m’amuser. Je ne compte plus le nombre de photos que j’ai de lui en train de dormir. A cette pensée, je souris malicieusement et sors discrètement mon portable. Je cherche l’angle parfait dans lequel on voit Shun dormir sur mon épaule, je tire la langue et ferme un oeil. Hop ! Ma collection de photos de Shun qui dort vient de s’agrandir. Je ricane en faisant bien attention d’être discret, je n’ai pas envie qu’il se réveille à cet instant. Je ne dois pas être pris en plein méfait, je m’en voudrais si, à l’avenir, il refuse de dormir en ma présence. Après tout, je sais bien que ce n’est qu’avec moi qu’il peut rejoindre les bras de Morphée sans trop de difficulté. - c’est ce que j’ai remarqué ces derniers temps - Déjà qu’il ne dort pas beaucoup, je ne dois pas lui enlever ses petites heures de sommeil. Mais malgré le fait que j’ai conscience de tout ça, je ne peux m’empêcher de le prendre en photo. C’est juste plus fort que moi.

Soudain, je commence à sentir Shun bouger. Il va bientôt se réveiller. Très naturellement, je range mon portable dans mon sac et le regarde s’étirer. Aussitôt sa tête retirée de mon épaule, je bouge le bras pour essayer de faire partir l’engourdissement puis tapote mon épaule. Il s’excuse de s’être endormi sur moi. Je m’amuse à lui lancer un regard  faussement accusateur. «   Moué…Quelque chose me dit que tu n’es pas si désolé que ça !  » Puisqu’il récidive à chaque fois. Mais bon, il est bien une des rares personnes que je laisse dormir sur mon épaule donc je laisse passer. Et ça, il a, un peu trop bien compris... à mon plus grand bonheur ? Car jamais je me lasserai des affections de Shun. «   J’ai réussi à dormir un peu malgré mon enthousiaste ! Je ne te demande pas si tu t’es bien reposé puisque tu as eu le meilleur oreiller au monde !  » C’est à dire moi. «   Oui, on atterrit dans une petite vingtaine de minutes. Tu n’as pas idée à quel point ça me fait plaisir d’être ici !  »

Les vingts minutes se sont passées plus vite que je ne pensais. Ce n’est quand sentant l’appareil toucher le sol que j’ai compris qu’on était arrivé. Tout de suite après l’extinction de la lumière du port de la ceinture obligatoire, je me détache et me lève. Voyant que mon meilleur ami venait à peine de se détacher, je le tire afin de le lever. «   Allez la marmotte !  » Si je le presse, c’est bien pour plusieurs raisons, la première est que je n’ai pas envie de faire la queue à la frontière, et la deuxième raison est que je ne veux pas perdre un instant de ce voyage. Et on a encore trop de choses à faire avant de pouvoir profiter de cette ville. On doit passer la frontière, récupérer nos valises, faire la queue pour prendre un taxi, prendre nos chambres à l’hôtel, et surtout voir Eri ! «   Tu veux qu’on passe dire bonjour à Eri après qu’on ait déposé nos affaires à l’hôtel ? » Parce qu’à force, j’ai failli oublier la pauvre Eri ! Si en ce moment, j’ai besoin de mon meilleur ami, elle a surtout besoin de son frère !
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Mer 14 Oct - 21:39



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ Devant le faux air accusateur de Miyu, je tente un sourire. Un savant mélange entre celui que je sors chaque fois que j'ai quelques choses à me faire pardonner et celui un peu aguicheur, mais sincère, que j'offre à mes fans. Et pour le faire craquer, j'y ajoute mon regard de chat Potté. Avec ça, il ne peut pas m'en vouloir. Puis ce n'est pas ma faute s'il est aussi confortable pour dormir et si j'ai besoin de le sentir près de moi. Mais il a vu juste parce que je ne suis absolument pas désolé de lui avoir volé son épaule pendant tout le trajet. Ceci dit je le suis un peu quand même quand je le vois bouger le bras pour en chasser l'engourdissement. « En fait, je suis surtout désolé de t'avoir empêché de bouger, pas d'avoir utilisé ton épaule pour dormir. » Après il doit commencer à avoir l'habitude, vu le nombre de fois où je squatte son épaule, que ce soit lors de nos déplacements en avion, que ce soit dans la voiture ou le soir dans sa chambre, lorsque je viens quémander un peu de sa douceur pour dormir. Parce que même si mon cœur bat la chamade en sa présence, il a un effet apaisant sur moi. Plutôt étrange quand on sait qu'on ne pouvait pas se sentir au début. Mais Miyuki est comme la brise dans le désert. Il est mon oasis, mon petit bout de paradis.

« C'est une bonne chose, si tu as pu dormir un peu. » Mon sourire s'agrandit alors qu'il flatte royalement son ego et vantant les qualités de son épaule qui m'a permis de dormir comme un loir. « Haha, j'ai parfaitement dormi. Merci de t'en soucier. » C'est vrai que c'est agréable et que j'ai vraiment très bien dormi, mais c'est toujours le cas avec lui. Je vais pouvoir affronter le décalage horaire sans trop de difficultés, même si la journée ne doit pas trop être avancée à New-York. On va avoir le temps de s'installer, de sortir manger un morceau et de faire les magasins. Je n'ai pas spécialement prévu de voir Eri aujourd'hui. J'ai surtout envie de profiter un peu de NY avec mon meilleur ami avant, de lui faire découvrir un peu de mon monde, les coins que j'aime, d'oublier un peu la célébrité qui est parfois un peu lourde à porter et de jouer les parfaits touristes. Et je veux aussi profiter du temps passé seul avec lui, loin de nos amis. J'en ai besoin tant par nécessité  que par simple désir possessif. Il faut que je clarifie les choses, que je puisse déterminer avec exactitude ce que je ressens sans être sans cesse sous pression parce que Ryoma lui tourne gentiment autour ou à cause du boulot que l'agence nous donne. Pour une fois, j'ai juste envie qu'on soit Miyuki et Shun sans être avant tout deux membres des Colorful. Je veux qu'on soit deux gars normaux dont l'un trouble fortement l'autre. Troublé. C'est le mot exact. Les yeux posés sur l'objet de mes pensées, je lève une main pour caresser sa joue du bout des doigts sans me départir de mon sourire qui se fait instantanément plus tendre à ses mots. C'est un geste qui peut paraître anodin parce que je l'ai mille fois fait devant les fans, mais ça ne l'est pas du tout en réalité. J'effleure une dernière fois sa peau chaude sous mes doigts avant de laisser retomber ma main.  « Moi aussi, je suis content d'être ici avec toi. » Il n'a pas idée d'à quel point je ressens et pense sincèrement ce que je dis.  À dire vrai, je ne voudrais être ici et partager ça avec personne d'autre que lui.

Les vingt dernières minutes de voyage passent à une vitesse folle, alors que l'excitation grimpe rapidement autant pour Miyuki que pour moi. Tous deux, nous avons hâte de poser pied-à-terre et de débuter pleinement ce séjour amplement mériter. Dès qu'il en a l'occasion, une fois l'appareil posé, Miyuki se détache totalement pressé de s'aventurer dans la ville. De mon côté, je prends mon temps. Je me détache doucement avant de m'étirer, mais j'ai à peine le temps de faire craquer  ma nuque que mon meilleur ami me tire en me pressant. Je lève les yeux au ciel face à son empressement, plus pour faire genre que par réelle exaspération parce qu'au fond il me fait surtout rire. On dirait un enfant devant ses cadeaux de Noël le matin du 25 Décembre. « Oui, oui, me voilà. » C'est assez amusant à voir. Je me retiens tant bien que mal de rire et après avoir glissé mes lunettes de soleil sur mon nez, je suis Miyuki sur la passerelle. On se dirige rapidement vers le passage frontière et son contrôle de l'immigration. « Hum, voir Eri? Nan, on la retrouvera demain dans la matinée, aujourd'hui elle doit sans doute s’entraîner… Prenons la journée juste pour nous. Y a des tas de boutiques sympa. » Je quitte Miyu des yeux quelques instants pour tendre mon passeport et ma carte d'embarquement au guichetier et après quelques rapides vérifications d'usages, il me les rend.  « Je suis certain qu'il y a des tas d'endroits où t'as envie d'aller. » Une fois la frontière passée, on va récupérer nos bagages avant de se rendre au dernier point de contrôle. Depuis les attentats la sécurité a vraiment été renforcée et une multitude de policiers armés parcourent de long en large l'aéroport JFK. Ils mettent aussi plus de soin pour tout vérifier, ce qui fait qu'il nous faut dix grosses minutes pour finalement passé les portiques de sécurités et autres détecteurs. Mais notre patience vient finalement à bout du système de sécurité et on se retrouve enfin libre. « On passe à l'hôtel poser nos affaires et ensuite, je te laisse carte blanche pour le programme. »
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Jeu 22 Oct - 23:07

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


Tenue ✘ Il n’avait pas le droit de me sortir ses yeux du chat Potté, ou plutôt ses puppy eyes. C’était de la triche ! C’était sensé être moi celui qui maitrise l’art de l’aegyo, pas lui ! Et il savait que je ne pourrais rester insensible devant cette expression ! Personne ne pouvait résister à cette bouille. Mais en réalité, même si je me plaignais, ça ne me dérangeait pas qu’il m’utilise comme oreiller. Ce n’était pas la première fois qu’il s’endormait sur mon épaule et ce ne sera ni la dernière. «   Si tu es vraiment désolé, tu peux toujours m’offrir une compensation ?  » Un sourire malicieux se dessina sur mon visage. J’étais effroyable, je trouvais toujours le moyen de me faire acheter quelque chose. A vrai dire, depuis qu’il m’avait proposé le voyage, j’avais déjà l’intention de faire craquer sa carte bleue. Et même pas encore arrivés à New York que je lui trouvai une excuse.

Des fois, je me demande comment notre relation a pu évolué ainsi. Comment on s’était mis à se détester pour ensuite être devenus inséparables ? Comment cette personne que je détestais tant a pu devenir une source d’énergie pour moi ? Notre amitié était parfaite. Mais récemment, j’avais remarqué qu’il agissait bizarrement. Il s’énervait sur pas mal de choses. Et il arrivait même que des fois, je n’arrivais plus à le comprendre. Au début, je mettais ça sur le compte de la pression de notre travail, mais plus le temps passait, moins j’avais l’impression qu’il s’énervait à cause de cette raison. Puis, il passait de plus en plus de temps à dormir dans ma chambre. J’étais sur que quelque chose le tracassait, et ça me frustrait de ne pas savoir quoi. Alors ce voyage rien que tous les deux pouvait me permettre d’en découvrir plus.

Ses doigts me caressèrent la joue. Mon coeur fit instantanément un bond à ce contact. J’étais surpris et confus. Il ne me donnait ce genre de caresse que devant les fans ou les caméras. C’était le genre de toucher qui faisait la limite entre notre travail et notre amitié. Est ce qu’il avait repéré une fan et aurait fait exprès de me toucher ainsi ? Je préférais penser ainsi car je ne voulais pas me faire de fausses idées et surtout de faux espoirs. La situation actuelle me convenait, et je ne pouvais prendre le risque de tout gâcher. Notre amitié passait devant mes désirs. C’était d’ailleurs, une des rares fois où je faisais taire ma volonté. Je n’étais pour Shun « que » son meilleur ami et aucune évolution n’était possible. L’……, c’était la seule chose dont je ne forçais pas à me l’offrir. Je m’étais fait à cette idée depuis bien longtemps, et ça me suffisait. Alors pourquoi je réagissais comme une adolescente en pleine puberté ? Surtout, pourquoi maintenant ? Même si j’étais assez confus, je cachais ce sentiment derrière un grand sourire.

Heureusement, lorsque l’avion entra en contact avec le sol américain, mon esprit passa à autre chose, pas totalement, je l’avoue, mais assez pour me changer les idées. J’avais tellement hâte de sortir de l’engin, de sentir les rayons de soleil sur ma peau, et surtout de respirer l’air new-yorkais ! J’hallucinai en apercevant l’entrain de Shun. «   Allez !!  » répétai-je dans le but de le presser. Je demandai ensuite s’il avait prévu de voir Eri aujourd’hui. C’était une agréable surprise de constater que cette journée n’était rien qu’à nous. Non pas que voir Eri me dérangeait, mais ça me réjouissait de passer du temps qu’avec Shun. Je passai après lui lors du contrôle. Après deux ou petites questions, on me laissa traverser la frontière. J’étais officiellement à NY !! Je ne pouvais même plus retenir mon enthousiasme. «   Je ne te le fais pas dire ! Mais tu me connais, moi je ne connais que le boutiques ! » Je remis rapidement mes lunettes et ma casquette avant de chopper Shun par le bras pour l’emmener vers les bagages. Impatient, les minutes d’attente pour nos valises me paraissaient interminables. Surtout qu’aucun assistant n’était là pour faire ce boulot. Mais sans que je ne le demande, Shun m’aida à récupérer ma valise. On ne partait que pour quelques jours mais ma valise était très grande, car elle contenait mes vêtements ainsi que de la place pour mes futurs achats.

«   Enfin !  » J’ai cru que je n’allais jamais sortir de l’aéroport !  Mes yeux s’illuminèrent lorsque j’entendis Shun dire que j’avais carte blanche. «   Yaouhouuuu !  » m’exclamai-je en levant le bras. «   Je te dis ce que je veux faire, et tu m’y emmènes ok ?  » Comme je ne connaissais pas du tout les rues de NY, j’allais pouvoir profiter du fait que Shun avait grandi ici. Je me précipitai vers la station de taxi pour ne pas perdre de temps. «   Let’s go !  »

Faisant rouler ma valise, je n’attendis pas la réaction de Shun pour faire la queue pour le taxi. Je sortis mon portable de mon sac et l’allumai. Je pris rapidement un selca avec moi en premier plan et mon meilleur ami en arrière plan. Je profitai de remettre mes cheveux en place, car même avec une casquette sur la tête, ils devraient être impec. Shun finit par me rejoindre dans la file et notre tour arriva. Nous installions nos valises dans le coffre et entrèrent dans le véhicule. Je laissai mon ami dire la destination et le véhicule démarra. «   Voici ce que je te propose. Après être passés à l’hôtel, on ira boire un café. Puis faut que tu m’emmène à la 5th Avenue ! C’est loin de notre hotel ? Et Times Square ? Je veux une journée shopping ! Tu n’auras pas le droit de te plaindre d’accord ?  » Je baillai discrètement. Ce n’était vraiment pas le moment d’avoir un coup de barre… C’était aussi pour cette raison que j’avais commencé par proposer le café. J’avais besoin de ma dose de caféine pour pouvoir tenir malgré mon enthousiasme.

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Ce message a été posté Ven 6 Nov - 13:46



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ Je sais qu'il ne peut pas résister à mes petits yeux de chien battus. On est pareil concernant ça. Il ne peut pas m'en vouloir, tout comme je ne peux pas lui dire non quand il me supplie du regard ou qu'il me sort son sourire charmeur. C'est étrange à dire, mais face à lui, je ne suis qu'un faible homme. En fait, ça ne me pose pas vraiment de problème, même si je fais parfois mine de râler, je suis toujours content de lui faire plaisir. Ça me rend vraiment heureux. Un sourire à la fois franc et amusé étire mes lèvres dès qu'il parle de compensation. Décidément Miyuki restera toujours Miyuki, il ne perd pas le nord et fini toujours par y trouver son compte. « Une compensation ? Hm, doit y avoir moyen de s'arranger. » Je ne suis pas contre l'idée de lui offrir quelques trucs, puis comme on va faire les boutiques, j'imagine que ma carte bleue va chauffer. C'est dans ces moments que je suis content d'avoir une famille plutôt aisée et de gagner ma vie relativement correctement. Sans ça, je ne serais pas certains de pouvoir nous offrir ce voyage… parce qu'il est clair que je ne veux pas que mon meilleur ami débourse le moindre dollars, du moins en dehors d'un café et d'un truc ou l'autre à grignoter.

Non. J'ai pris soin d'organiser notre voyage pour qu'il puisse simplement profiter. On est déjà venu à New-York pour des concerts, mais on n'a jamais pu prendre le temps de visiter comme n'importe qui. C'est donc une grande première et je veux qu'il en garde un souvenir mémorable, je veux qu'il ait des étoiles dans les yeux en y repensant. Je veux qu'on se crée des souvenirs à deux, indépendamment du groupe, des moments qui n'appartiendront qu'à nous. Puis, je veux lui faire découvrir tous ces petits endroits qui font de cette ville un endroit qui m'est cher.

Mes doigts caressent sa joue avec tendresse. J'aime l'entendre dire qu'il est content d'être là, presque autant que j'aime sentir son épiderme sous ma peau. C'est un contact chaud et doux, le genre de contact que je ne lui réserve généralement que lorsqu'on fait du fanservice, bien qu'il m'arrive assez souvent d'être tactile avec lui en dehors. Je cherche même souvent le contact, la tête sur son épaule, une main dans son dos,… Mais je me permets rarement d'être franchement aussi sincère dans mes gestes, peut-être parce qu'on n'est pas souvent seul et que je ne souhaite pas franchement que tout le monde soit au courant du trouble que Miyu provoque en moi. Dans ces moments, mon cœur s'emballe au point d'avoir l'impression que tout le monde peut entendre qu'il bat furieusement dans ma poitrine. Alors cette sincérité je la garde pour nos fans parce que c'est en partie ce qu'ils cherchent et que je n'ai pas vraiment peur de les choquer. Cependant, je perçois la surprise de mon meilleur ami lorsque mes doigts entrent en contact direct avec sa joue. Il semble un peu perdu, un peu confus l'espace d'une seconde, comme s'il cherchait à comprendre le pourquoi de mon geste. Je ne sais pas vraiment ou du moins, je fais celui qui ne comprend pas pourquoi, alors qu'au fond je sais. Mais c'est difficile de se lancer. Je refuse de me faire des illusions, de risquer notre amitié qui a connu tant de tumultes sur le départ. Je ne veux pas le perdre tout simplement. À regret, je baisse la main… Moi aussi je suis heureux d'être là avec lui.

Après ce qui me semble être une éternité, l'avion atterri enfin. Prenant mon temps, je suis Miyuki du regard et souris. Il est aussi excité qu'une puce, pire qu'un enfant pendant les fêtes de Noël. En parlant des fêtes de fin d'année, j'aimerais assez revenir pour Noël et lui faire découvrir la ville sous les lumières, venir admirer le sapin du Rockefeller Center, se balader sous les flocons. Ce serait magique. Perdu dans mes pensées alors que je m'étire, mon meilleur ami me presse, me tirant vers la sortie. « Je viens, je viens… » C'est limite en le couvant du regard, tant j'aime le voir sourire, que je le suis après avoir remis mes lunettes de soleil. Après un rapide passage au contrôle frontière, j'en profite pour l'informer qu'on ne rejoint pas Eri avant demain et que la journée est juste pour nous, ce qui semble lui faire plaisir. « Hahaha, pourquoi j'étais certain que tu ne dirais pas non aux boutiques ? » Je lui adresse un sourire un peu narquois. Non, décidément, il ne changera jamais. Je me laisse entraîner vers le tapis pour récupérer nos bagages. Miyu a encore un peu exagéré avec sa valise, quand je vois sa taille par rapport à la mienne. Mais en bon ami, je la récupère pour lui avant même qu'il ne le demande. Mais contrairement à ce que je pouvais penser, je la trouve assez légère. Je suis certain qu'il a gardé plein de place en prévision de nos futurs achats. Son dressing a beau être plein à craquer, ça n'arrête pas un instant sa folie pour la mode.

On franchit finalement l'entrée de l'aéroport et la première bouffée d'air me rappelle tant de souvenir: ma vie ici, mon départ pour le Japon, mon premier retour avec le groupe, les allers-retours qui ont suivi,… Et il y a cette impression de rentrer à la maison qui ne me quitte pas depuis le début du vol. Je suis enfin de retour chez moi, dans cette ville qui m'a vu grandir. Miyuki semble au comble de la joie, ce qui me fait franchement sourire. Je lui signale juste qu'il faut qu'on passe à l'hôtel avant, mais qu'après le programme est entièrement libre et qu'il peut choisir ce qu'il lui plaira. « Bien sûr, tu peux choisir tout ce que tu veux, dans l'ordre de ton choix. Je t'emmène partout où tu veux. » Je suis juste tellement content d'être là qu'il pourrait encore me faire courir de boutique en boutique en me faisant porter ses paquets que je ne trouverais rien à y redire. Je le suis jusqu'à la station de taxi où on est forcé d'attendre. Pour passer le temps je vois Miyu prendre un selca, qu'il s'empresse de partager avec nos fans. Si on voulait passer inaperçu, c'est un peu raté pour le coup. Enfin, les fans auraient de toute façon finie par l'apprendre.

Notre tour fini par arriver et après avoir glissé nos bagages dans le coffre, on prend place dans le taxi. « Le Ritz, Central Park sud. » Mes années passées au Japon n'ont, heureusement, pas eu raison de mon accent américain, fruit des longues années passés ici. Un signe de tête plus tard, le chauffeur se met en route sans un mot. La voix de Miyu m'empêche directement de me plonger dans la contemplation du paysage urbain qui défile sous mes yeux. « Hum, y a un Starbucks pas loin de l'hôtel, si ça te dit, sauf si tu préfères quelques choses de moins… américain. » Peut-être quelques choses de plus original aussi. « La 5th avenue n'est pas tellement loin de l'hôtel et Time Square non plus. Y a plein de magasins que tu devrais aimer. Promis, je ne me plaindrai pas. » C'est juré, même si le shopping n'est pas forcément ce que je préfère, je ne dirai rien. Moi aussi, je vais profiter de cette journée… vraiment profiter. Du coin de l'œil, je vois Miyu bailler à s'en décrocher la mâchoire. Tout de suite j'ai une petite pointe de culpabilité tout de même. Si j'ai parfaitement bien dormi dans l'avion, ce n'est pas son cas malgré ce qu'il dit. Le pauvre doit être fatigué en réalité. « Tu devrais te reposer encore un peu… On en a pour un bon quart d'heure, vingt minutes, si ça roule bien pour arriver à l'hôtel. » Et pour cause, il nous faut traverser Richmond Hill et Brooklyn pour arriver à Manhattan. De la main, je lui fais signe de se servir de mon épaule. J'ai utilisé la sienne, ce ne serait que justice. Et même s'il ne dort pas, rien ne l'empêche de s'appuyer contre s'il le désir.

Le trajet en voiture me semble à la fois long et bien trop court, cependant après avoir un peu peiné dans les habituels bouchons, nous arrivons finalement à destination. D'un côté se dresse Central Park, l'immense parc où j'aimais retrouver des amis certains après midi lorsque je n'avais pas cours et de l'autre, nous surplombe un imposant et somptueux gratte-ciel: le Ritz-Carlton. « Nous y voilà… » Je jette un coup d'œil au compteur du taxi avant de fouiller dans mon sac pour en sortir le nombre exact de dollars. Nous récupérons nos bagages et d'un pas assuré, je précède Miyuki pour entrer dans le hall de l'hôtel. L'espace d'un instant la décoration à la fois chique et luxueuse me saute aux yeux, mais je suis relativement habitué aux fastes des hôtels cinq étoiles. Merci papa. Je n'ai guère plus qu'une fraction de seconde d'arrêt avant de me diriger vers l'accueil. C'est une jeune femme blonde un peu plus âgé que nous, qui me fait face avec un grand sourire. « Bonjour, j'ai une réservation au nom d'Aomine. » Un nouveau sourire et elle pianote sur son ordinateur quelques secondes avant de me tendre la carte magnétique de ce qui va être notre "chez nous" pour les quatre prochains jours, en nous souhaitant un bon séjour à New-York.

On prend place dans l'ascenseur avant que je n'appuie sur le bouton du dernier étage. La boite métallique se met aussitôt en route, alors que je grimace légèrement. J'ai une sainte horreur des ascenseurs. Ce ne sont rien de plus que des boites de conserves, des cercueils métalliques. Celui de notre immeuble à Tokyo tombe régulièrement en panne et j'ai failli rester coincé dedans plus d'une fois, depuis je me contente de prendre les escaliers. J'ai pas confiance et puis, ça me fait faire un peu d'exercice. Mais je me vois mal monter les vingt-deux étages qui nous mènent à notre suite. « DING ~ » La sonnerie de l'ascenseur nous indique qu'on est arrivé, ce qui me soulage un peu. Étrangement le couloir n'est pas très long et ne comporte que deux portes. « Prêt à découvrir notre "chez nous" ? » La carte magnétique à la main, je la fais rapidement glisser dans le lecteur qui émet aussitôt une petite lumière verte alors que le déclic de la serrure se fait entendre, je fais aussitôt signe à Miyu d'entrer le premier.
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Ce message a été posté Sam 7 Nov - 20:55

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Shun & Miyuki


Tenue ✘ J’aime prendre des photos, enfin, j’aime me prendre en photo. Alors dès que je franchis le pas en dehors de l’aéroport, je me prépare à prendre plusieurs selcas. Shun, quant à lui semble être dans un moment de nostalgie pur. Je le fixe par l’intermédiaire de mon portable. C’est vrai qu’il avait grandi ici, à New York. Beaucoup de souvenirs devraient lui remonter à la tête. Même si ça faisait longtemps qu’il n’était pas revenu, il est le guide parfait dont j’ai besoin. Il connait le genre d’endroit où j’aimerai aller puisqu’il sait parfaitement ce que je veux faire, c’est à dire, du shopping. Après s’être remis les cheveux en place, je commence à prendre les photos. Je change l’angle de la caméra de temps en temps, mais on voyait, plus ou moins, Shun à l’arrière plan de chaque photo. Je comptais mettre ces photos en ligne, mais je me suis dit qu’il vaudrait mieux qu’on se la joue discret. Après tout, ce voyage est sensé être des vacances en tant que personnes normales. En ce moment même, nous n’étions pas les idoles nationalement connus, mais juste Shun et Miyuki. Mais je me connais, j’aime faire partager ma joie. C’est pourquoi, au lieu de mettre ça sur les réseaux sociaux, j’envois ces quelques clichés, aux membres restés au Japon.

Après quelques minutes d’attente, notre tour arriva enfin ! Shun précise l’adresse de l’hôtel au chauffeur, puis le véhicule démarre. Je fais part de mes intentions à mon meilleur ami concernant la journée d’aujourd’hui. Un café ! J’ai besoin de mon café si je veux être au maximum de mes capacités. «   Non, un Starbucks me convient très bien ! We’re in America ! Tu ne connais pas l’expression à Rome, on fait comme les romains ?  » J’exagère mes mots en levant les yeux et en haussant les épaules, comme s’il s’agissait d’une base. C’est vrai, ça me dérange pas de rester dans le classique du moment que ça me plait. Shun me décrit les alentours de notre hôtel, je joins mes mains ensembles tellement je suis content. J’ai trop hâte de commencer cette journée ! Shun n’est pas du genre à apprécier le shopping, mais là, il n’avait pas le choix. Il m’a laissé choisir, alors j’en profite ! Et puis, ce qu’il ne sait pas encore, c’est que je compte remplir son armoire de nouveaux vêtements ! Acheter des choses pour soi me fait énormément plaisir, mais jouer aux stylistes, ça n’avait pas de prix !

Le paysage new yorkais, à travers la fenêtre, ne m’intéresse pas énormément. C’est pourquoi, je ressens un soudain coup de barre. Malgré ma « discrétion », Shun remarque mon bâillement. Je fais non de la tête. «   Non ! J’ai pas envie ! Faut que je réfléchisse à où aller ensuite !   » Je ne peux pas gâcher ses précieuses minutes à dormir ! Mais en voyant le signe de mon meilleur ami, je me résigne à l’écouter. Je pose ma tête contre son épaule. Je ne dormirai pas ! Je ne dormirai…

La voix de Shun me réveille doucement. Je me suis endormi ! Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à roupiller, mais l’hôtel est juste devant nous. Encore un peu somnolant, je sors doucement du taxi. Je lève la tête pour essayer de visualiser la tour en entier. Je suis les pas de Shun et me retrouve à l’intérieur du hall, digne d’un hôtel cinq étoiles. Pour nous, ce genre d’établissement est assez normal, nous avions tous les deux vécus dans le luxe. Je laisse Shun gérer tout le truc de l’accueil. Je le reconnais, il me traitait comme un prince ! Depuis le début, je n’avais pas fais grand chose. Mais bon, je ne vais pas m’en plaindre, au contraire. Je sais qu’avec lui, je pouvais être tranquille.

Dans l’ascenseur, je sens une certaine nervosité émanant de Shun. Comment il peut avoir peur d’un ascenseur ? C’est une des plus merveilleuses inventions du monde. Je rigole légèrement et lui prends la main. «   Un vrai bébé !   » Je vois le bagagiste nous regarder discrètement, à cause de mon action. Lui aussi, il doit croire qu’on est en couple. Je ne lui en veux pas car notre « amitié » trompait tout le monde. Les portes métalliques s’ouvrent au 22e étage, c’est à dire au dernier. Shun me demande si je suis prêt à découvrir notre lieu de vie pendant ce séjour. Je fais semblant d’être blasé pendant quelques secondes, mais mon enthousiasme finit par prendre le dessus. Big smile, en plus de quelques applaudissements, je lui réponds : «   Et comment !   » Après la gentille invitation de Shun, je pénètre dans la suite. La première chose que je remarquai, est la longue terrasse débouchant sur une vue magnifique. Il a fait fort ! Je ne suis pas du genre à admirer le paysage, mais là, je ne peux qu’être émerveillé. «   Waou !   » La vue de nuit devrait être encore plus belle ! Bien sur, la terrasse n’est pas le seul point positif de cette suite. Je fais le tour de la suite, salon, salle de bain, toilettes, puis enfin la chambre. Je constate qu’il n’y a qu’un seul, mais immense, lit. «   Je ne comprends pas qu’avec toute cette place, ils n’ont pas été fichus de faire deux chambres, ou au moins de mettre deux lits !   » Je trouve toujours quelque chose à me plaindre. Quoique, ce n’était pas vraiment une plainte, juste une demie-plainte. Car, ce n’est pas comme si je ne suis pas habitué à dormir avec Shun. Mais en y réfléchissant bien, la situation est différente des autres fois. Il n’y aurait que nous deux dans cette immense suite, à plus de dix milles kilomètres des autres. Juste Shun et moi… Seuls… Bizarrement, je sens mon rythme cardiaque augmenter d’un coup. Je suis en train de devenir fou ! C’est juste pas possible, Shun ne me considère que comme étant son meilleur ami. Je me répète ces mots dans ma tête. Je dois me changer mes idées, rester dans cette chambre ne ferait qu’embrouiller mes pensées. «   C’est parti pour le café ?   »

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Ce message a été posté Sam 21 Nov - 15:57



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ C'est vrai que revenir à New-York, cette ville qui m'a vu grandir – même si c'est au Japon que je suis né – me rappelle bien des souvenirs. Des bons, comme des mauvais, à vrai dire. Mais ces souvenirs appartiennent à un passer révolu. Aujourd'hui, ma vie c'est Tokyo et les Colorful, l'agence, nos fans, ma sœur, la vie trépidante et unique que chaque nouvelle journée nous apporte. Certes cette ville me manque, tout comme la vie que j'y menais, mon collège et  mes amis, mais je n'échangerais pour rien au monde la vie que j'ai maintenant. Je me suis battu pour vivre mon rêve. J'ai affronter le refus de mes parents, uniquement soutenu par ma sœur, j'ai affronter le regard méprisant de mon père et son air moqueur et narquois quand il me jetait au visage que jamais je ne serais assez bon pour devenir une idole, que mon rêve ne valait guère plus que celui d'un gamin qui ne connait rien à la vie et que je finirais par revenir vers lui comme un chien, la queue entre les jambes, plus déçu que jamais. Sûr d'avoir raison, presque euphorique à l'idée de me voir échouer, il m'a laissé tenter ma chance à la condition que je suive les études qu'il avait choisies pour moi. Et malgré le peu de foi qu'il a eu en moi, j'y suis arrivé. Alors non, après tout ça, je ne regrette pas un instant la vie que j'ai au Japon. J'ai un boulot de rêve, des amis inestimables, un meilleur ami en or, des fans fantastiques et il y a aussi Eri. Je lui dois plus que je ne pourrai jamais lui offrir en retour. Son soutient infaillible a été une véritable bouffée d'oxygène. Après, ça ne m'empêche pas d'aimer New-York et de m'y sentir chez moi.

A la station de taxi, je vois mon meilleur ami jouer avec son téléphone, prendre quelques selcas. Ça me fait sourire parce qu'on dit que je suis toujours sur mon téléphone, que je suis un vrai geek et que les réseaux sociaux sont comme une autre maison, mais pour le coup c'est Miyuki qui est le plus geek de nous deux. Bon, j'avoue, je suis pas mal dans mon genre, mais Miyu c'est le roi du selca… Je crois qu'au sein des Colorful, personne n'en prends autant que lui. C'est un accro aux selca, autant qu'à la caféine. C'est d'ailleurs le premier endroit où il veut aller après qu''on soit monté dans le taxi, du moins après être passé à l'hôtel déposer nos bagages. « Ok, va pour un Starbucks alors. En quatre jours, on aura le temps de goûter des trucs plus… exotiques. » Pendant que la voiture roule a travers un dédale de rues qui me sont vaguement familière, je discute avec Miyu. Il a d'ors et déjà une idée  plutôt bien définie de notre première journée. Mais je ne suis pas vraiment étonné qu'il parle de shopping. À vrai dire, c'est le contraire qui m'aurait étonné. Après ces longues années, je pense pouvoir dire que je connais mon meilleur ami. Et même si c'est vrai que je ne suis pas forcément très porter sur le shopping, je vais me plier de bonne grâce à ses moindres désires. Ça me fait juste plaisir de passer du temps avec lui, même si c'est dans les boutiques. Puis qui sait, je trouverai peut-être un nouveau téléphone sympathique.

Même s'il a tenté d'être discret, j'ai remarqué qu'il est fatigué. Le décalage horaire est une sacrée saloperie. Je lui proposerais bien de rester un peu à l'hôtel pour se reposer avant de partir courir le labyrinthe de rues qui compose la capitale américaine, mais je suis certain qu'il dira non. Je lui offre mon épaule pour qu'il puisse fermer les yeux quelques minutes, mais il la refuse, prétextant le besoin de compléter notre programme. « On ne part pas demain, tu sais ? Ce n'est pas dix minutes qui vont t'empêcher de dévaliser New-York. » De mauvaise grâce, il fini néanmoins par poser sa tête sur mon épaule, m'assurant toutefois qu'il ne dormira pas. Mais après quelques minutes, ses yeux se ferment et sa respiration se fait plus lente. Je jette un regard tendre à son visage paisible avant de croiser le regard du chauffeur dans le rétroviseur. Le pauvre n'a pas du comprendre grand choses à ce qu'on a raconté. Même si j'ai grandit ici, j'ai perdu l'habitude de m'exprimer en anglais. Aujourd'hui, c'est le japonais qui me vient naturellement… Sauf quand je suis fâché. Là, l'anglais a tendance à ressortir plus facilement.

Bercé par le souffle chaud de Miyuki qui s'est glissé dans mon cou un peu avant qu'on arrive à Manhattan, je regarde défilé les rues bondées, les buildings gigantesques et toutes cette agitation que j'aimais tant quand je vivais ici. En fait, ce n'est pas tellement différent de Shibuya, même si les cultures sont radicalement opposées. Mais on y retrouve cette même effervescence, ces gens qui vont et viennent totalement insensible aux gens qui les entourent. On fini rapidement par arriver à l'hôtel. Le Ritz n'a pas changé d'un pouce du souvenir que j'en ai gardé. Même si je n'en ai pas envie, je suis bien là avec mon meilleur ami tout contre moi. C'est fou, mais parfois j'ai l'impression qu'il ressemble à un chat… Plus encore lorsqu'il est lové contre mon flanc. Malgré tout, je n'ai pas vraiment le choix. Du bout des doigts, je caresse sa joue, m'y attardant un peu plus que de raison. « Honey au bois dormant, il faut se réveiller. On est arrivé. » Je lui laisse un peu le temps de reprendre contact avec la réalité et je paie le chauffeur, avant de récupérer nos valises pour entré dans l'hôtel.

Après un rapide passage à l'accueil, quelques mots d'un anglais parfait et un sourire, on se retrouve enfermé dans l'ascenseur avec le bagagiste. Ma hantise de ces boîtes métalliques me revient en pleine face, comme une gifle, mais je tente tant bien que mal de garder ça pour moi. Mais je ne dois pas si bien gérer que ça, parce que le rire discret de Miyu me parvient et je sens presque aussitôt sa main glisser dans la mienne. Je presse un peu ses doigts entre les miennes. Une sorte de remerciement tacite. C'est dans ces moments qu'on voit vraiment qu'on se complète tout les deux. Le petit regard du bagagiste ne nous échappe pas, même s'il est discret. « Mon cœur, il faut bien que je te laisse jouer l'homme fort et viril de temps à autre… Non? » Je porte sa main à mes lèvres et y pose un baiser qui pourrait s'apparenter à du fanservice – sans fans – mais qui est en réalité très sincère. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais en plus de faire légèrement rougir le bagagiste, ça a le mérite de me détendre un peu… Même si dès que les portes s'ouvrent, je me précipite dehors, entraînant Miyuki avec moi. Soulager ? Le mot est faible. J'ai vraiment horreur des ascenseurs, même si c'est pratique je l'accorde.

Pour oublier ce mauvais moment, je nous entraîne vers notre suite, mais laisse la privilège à mon meilleur ami d’entrer le premier. Son air émerveillé me fait tout de suite sourire. Et même si mes parents m'ont habitué a ce genre d'endroit luxueux, je dois avouer que la suite est vraiment magnifique. Ce que j'aime surtout, c'est la terrasse avec sa table et ses canapés. La vue qu'on y a de central Park est vraiment magnifique et les gratte-ciels en fond donnent une dimension presque irréelle à toute cette verdure. C'est un endroit parfait pour composer. J'aurai sans doute l'occasion d'y passer une partie de mes nuits, vu les difficultés que j'ai pour dormir.

Je laisse Miyuki faire le tour de la suite pendant que je donne un pourboire au bagagiste qui nous laisse dès que nos valises son posées, nous souhaitant tout de même un agréable séjour. La porte a à peine le temps de se refermer que la voix du visuel de Colorful me parvient de la chambre. Se plaignant qu'il n'y a qu'un lit alors qu'il y a parfaitement la place pour en mettre deux. Ah oui, j'avais oublié ce petit détail. « Ne t'en fais pas, je dormirai dans le salon… » Après tout, je ne dors pas énormément la nuit et comme il paraît que je chante parfois en dormant, je n'ai pas envie de le déranger. Ça arrive déjà trop souvent à Tokyo. Puis ça me laissera l'occasion de profiter de la terrasse. Quoique, jusqu'ici ça ne l'a jamais vraiment déranger que je vienne squatter son lit là nuit. Même si je le réveille en pleine nuit, il m'accueil toujours. Pourquoi ce serait différent ici? Parce que le groupe n'est pas là? Est-ce qu'il se sent en danger? A-t-il peur que je lui saute dessus? Je dois me faire des films. Non, il ne doit pas avoir peur de moi, mais de toute évidence, il ne doit pas ressentir pour moi ce que je ressens pour lui. Oui, ça doit être ça. « Mais si ça te gêne vraiment, je peux demander pour changer de suite. » J'aime la vue qu'on a d'ici, mais s'il veut changer, je ferai comme il veut.

Dès qu'il propose qu'on aille au Starbucks, je saute sur l'occasion et accepte. Même si je n'oublie pas ce qu'il vient de ce passer, j'ai envie de profiter de cette journée. On sort non sans oublier de verrouiller la porte et on réemprunte l'ascenseur, cet engin de malheur. Je suis aussi soulager en arrivant en bas, que je ne l'étais en arrivant en haut. Cette fois, pas de taxi… « Le Starbucks n'est qu'à deux pâtées de maisons. » Et ça nous fera du bien de marcher un peu comme monsieur tout le monde, de se fondre un peu dans la masse. Ce que j'aime ici aussi, c'est que les gens ne font pas vraiment attention aux autres. Ils vivent leurs petites vies sans trop se mêler de celle du voisin. C'est agréable. Glissant à nouveaux mes lunettes de soleil sur mon nez, j'adresse un sourire à Miyu. « Viens, c'est par-là. » Le Starbucks est juste à l'angle de la 6th et de la 8th avenue, il nous faut à peine cinq minutes pour y arriver, mais on en met presque le double parce qu'on regarde ici et là. On s'imprègne autant qu'on le peut de la ville, des gens, du bruit, des odeurs. On  a rarement l'occasion de se promener quand on vient ici pour un concert, alors on en profite. Arrivé devant l'entrée de LA chaîne de café la plus réputée des USA, sans doute du monde aussi, je tire la porte pour laisser passer mon meilleur ami avant d'entrer à sa suite. Je repère rapidement une table qui nous laisse un large aperçu de la 6th avenue sans toutefois trop nous exposer. J'y attire aussitôt Miyuki. « Installe-toi, je vais commander. Tu prends quoi? »
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Ce message a été posté Lun 23 Nov - 17:29

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Shun & Miyuki


Tenue ✘ La voix de Shun me sort délicatement de mon sommeil. Je ne voulais pas dormir, mais ma fatigue l’avait emporté. A vrai dire, si je pouvais dormir quelques minutes de plus, je n’aurai pas refusé. Avec le décalage horaire, c’est comme ci je venais de passer une nuit blanche. Mais heureusement, dès que je pense à la journée de rêve que j’allai passer, mes forces me reviennent. Ce n’est vraiment que mon mental qui me permet de me maintenir éveillé. Je me sentirai surement un peu mieux après le café. Toujours à moitié endormi, je laisse Shun aller à l’accueil alors que je m’étale sur le canapé. En attendant, je balaye l’immense hall du regard. Mon meilleur ami a vraiment fait fort dans le choix de l’hôtel. Certes, j’ai toujours vécu sans le moindre soucis d’argent, mais lorsqu’on faisait des concerts à l’étranger, nos hôtels étaient classes mais pas autant que celui là. Donc ce genre d’ambiance m’avait manqué. Je me lève pour rejoindre mon meilleur ami devant l’ascenseur. Je le connais, il déteste ces cabines. Donc même s’il veut se montrer fort, je sais parfaitement qu’il ne se sent pas à l’aise. Et c’est dans ces moments là que Super Miyuki arrive pour sauver son meilleur ami ! Je me demande ce qu’il ferait sans moi. Je rigole encore un peu avant de lui tenir la main. Je sens ses doigts se serrer sur ma main. Je tire la langue face à sa remarque. Physiquement, je semble plus faible que mon meilleur ami, je n’ai ni sa musculature, ni sa force. Mais peu importe, car je suis satisfait pas mon physique et mon caractère compense ce manque et ça, tout le monde le sait. Mais à peine ai je eu le temps de répondre que Shun dépose un baiser sur ma main. Dire que ça ne m’avait pas surpris serait un mensonge, mais je mets cela sur le compte de sa nervosité. Alors je préfère agir comme si de rien n’était. Par contre, le bagagiste n’est pas aussi indifférent que moi. Je me retiens de rire pendant le temps restant. A l’ouverture des portes, Shun me tire vers l’extérieur. Je pousse même un petit cri de surprise à cause de lui.

Il me tire jusqu’à la porte. Je décide de ne pas râler et de me concentrer sur la visite. En ouvrant la porte, j’oublie carrément toute ma « rancune » contre mon meilleur ami. J’aime cette suite ! C’est beau, c’est grand, c’est classe ! C’est vraiment digne de Murasakibara Miyuki. Le seul hic, c’est qu’il n’y a qu’un seul lit. Ce n’est pas vraiment un point négatif mais ce n’est pas négligeable non plus. Il se propose de dormir dans le salon ou carrément de changer de suite. Sans réfléchir je lui débite : «   C’est toi qui a payé l’hôtel, s’il y a quelqu’un qui doit dormir dans le salon, c’est…  » Je m’arrête avant de dire une connerie. A vrai dire, je ne vois pas dormir sur le canapé - bien que visuellement très confortable, mais je me sentirai vraiment mal si je laissai Shun dans le salon. Je suis peut être un peu égoïste, mais je ne suis pas sans gène. Et puis, c’est mon meilleur ami quoi. Je me mis mentalement une petite claque pour m’enlever ces pensées passagères et inutiles.  Je me sens vraiment bête d’avoir eu ce genre de comportement et de pensées. J’avais mis en péril toutes ces années d’amitié. C’est bon, le Miyuki, meilleur ami de Shun est revenu. «   Tu crois vraiment que ça me gêne ? Dormons ensemble !!  »

Après avoir réglé ce « problème », je propose d’aller au Starbuck. Un peu de café me ferait du bien. Je prends mon sac ainsi que mes lunettes avant de quitter la suite. Arrivés en bas de l’hôtel, Shun m’annonce que le café n’est pas très loin et qu’on peut y aller en marchant. Pendant le trajet, nous sommes comme de touristes, à regarder partout autour de nous. En soi, nous sommes réellement des touristes. Les gens d’ici sont vraiment différents que ceux du Japon. Ils sont plus grands et assez costauds. Mais même si nous sommes différents, personne ne prêtent attention à nous. Nous sommes normaux. Au bout d’une petite dizaine minutes de marche et de repérage, le Starbuck est enfin devant nous. J’entre en premier dans le café mais c’est mon meilleur ami qui trouve la place. Elle venait surement d’être libre parce qu’il s’agit d’une assez bonne place. «   Comme d’hab, un Americano stp !  » Je lui tapote sur son épaule avant de le quitter.

Je m’installe tranquillement à la place. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis à New York ! J’ai vraiment envie de danser d’excitation, mais j’évite d’attirer trop l’attention. Je me contente de me dandiner sur ma chaise. Je sors mon portable et envoie un message à Shoji en lui demandant de deviner où est ce que j’étais. Mais comme, je n’attends pas vraiment de réponse immédiate de sa part, je pose mon portable sur la table avant de retirer mes lunettes. Pendant que je regardais l’extérieur, une voix vient m’interrompre. « Miyuki !  » Je tourne la tête et remarque un visage familier. «   Antoine ?  » Il s’agit d’une connaissance lorsque j’étais en France. « Qu’est ce que tu fais là ?  » me dit il en français. «   Vacances avec mon best ! Et toi ? » « Honeymoon !! » Je remarque une femme un peu plus loin puis la salue poliment. «   Waou ! Toutes mes félicitations ! Elle est vraiment jolie !  » dis je avant de rigoler. « Merci ! Mais tu l’as connais, c’est Juliette, celle qui était dans ta classe. Tu crois réellement que c’était pour toi que je venais squatter ta classe ? » Alors là, je n’en crois pas mes oreilles. Je ne me rappelle plus trop de la tête de la jeune fille, mais entendre qu’ils se sont aimés depuis si longtemps, je trouve ça assez mignon et innocent. De puis, c’est vraiment rare que les gens se marient aussi tôt. Mais bon, ce n’est pas vraiment mon problème. A vrai dire, je n’étais pas vraiment ami avec eux, mais je suis tout de même content pour eux. «   Bien joué mon vieux !  » Je lève mon pouce devant lui avant de rire doucement. Après quelques échanges brefs, je remarque Shun qui arrive avec nos boissons. «   Voilà mon best !  » « Je te laisse tranquille alors, je voulais juste te faire un petit coucou. » «   D’accord ! Encore toutes mes félicitations !  » Sur ces mots, le français part rejoindre son épouse. Je suis particulièrement content, non pas parce que je venais de voir une ancienne connaissance, mais parce que mes compétences en langue n’ont pas disparu. Tel un enfant, je veux raconter mon exploit à mon meilleur ami. «   Shunnnnn, je suis trop content ! Tu vas être fier de moi ! Vite, assis toi ! »

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Ce message a été posté Sam 5 Déc - 20:49



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ Pour le coup, j'ai presque vraiment l'impression que ça le dérange de partager le seul et unique lit avec moi. Et tout de suite, il y a cette boule au fond de ma gorge qui me pousse à lui proposer de garder la chambre, lui annonçant que le salon me convient tout aussi bien. Mais à vrai dire je n'ai aucune envie de dormir dans le salon, pas après le nombre de nuit que j'ai passée lové contre son dos, le visage niché dans sa nuque, bercé par sa respiration lente et douce. Mais si vraiment ça le gêne – je me demande bien pourquoi vu qu'on dort souvent ensemble – je ferai ce qu'il voudra… Que ce soit dormir dans le salon ou encore demander à changer de suite, même si j'aime la vue qu'on a sur Central Park depuis la terrasse. J'attends ça décision comme un condamné attends la sentence le menant à la potence. Et dire qu'il ne se rend même pas compte de l'effet qu'il a sur moi, du chamboulement interne que le moindre de ses mots peut provoquer. Ils peuvent autant être signe de joie, que de peine. Après je ne peux pas lui en vouloir s'il trouve, lui aussi, que le salon est assez confortable pour que j'y passe le peut de nuit que notre petit escapade nous offre ici. Même si nous sommes amis et qu'on s'entend bien, l'amour n'est pas forcément toujours quelques choses de réciproque. Je suis déjà bien chanceux d'avoir son amitié, de bosser avec lui, de vivre avec lui… Même si ce point rend parfois les choses plus compliquées. Mais bien des gens n'ont pas la moitié de la chance que j'aie. Parfois, je me dis que je dois arrêter d'en vouloir plus, arrêter d'être jaloux dès que Ryoma s'approche trop de lui, de cette complicité totalement différente de la notre qu'il a avec lui ou avec Shojiro, arrêter de le coller à longueur de temps comme je le fais. Mais je ne peux pas. Dès que je les vois ensemble, que je les entends rire, je vois rouge. Ça m'énerve et j'ai qu'une envie c'est de les séparer. Je sais que suis souvent invivable dans ces moments-là, même si je fais toujours passer mes crises sur le trop plein de travail ou sur mon père qui me prends souvent la tête. Je devrais peut-être me trouver quelqu'un. La Royal est plein de fille après tout. Cette simple pensée me brise le cœur, parce qu'il n'y a qu'une personne que je désir.

La voix de Miyuki me tire de mes sombres pensées, alors que mon regard se pose sur son visage à la recherche d'une quelconque expression qui m'indiquerait qu'il ne pense qu'à moitié ce qu'il dit. Mais mes iris rencontrent les siennes et son sourire sincère. Le sourire de mon meilleur ami. Il me réchauffe le cœur autant qu'il le réduit en miette, mais je lui adresse un sourire reconnaissant. « C'est trop aimable de ne pas me forcer à dormir sur le canapé. » Je voudrais pouvoir lui dire tout ce que j'ai sur le cœur, mais le moment est mal choisit et j'avoue de je ne sais pas vraiment  par où commencer. Je ne peux décemment pas lui dire "je t'aime" de but en blanc, comme ça. Soit il me prendrait pour un cinglé, soit il ne me croirait pas ou bien ça mettrait fin a notre amitié parce que je n'imagine pas un instants qu'il puisse avoir des sentiments pour moi autre qu'une profonde amitié. C'est douloureux à dire, mais c'est la vie. Il y a des gens fait pour s'aimer et d'autre non.

Le Starbucks m'offre la possibilité de me changer les idées, même s'il nous faut reprendre l'ascenseur pour ça. Cette fois encore, cette boite métallique me stress. A tous les coups, Natsu se marrerait s'il me voyait. Je parie que je dois être blanc comme un linge chaque fois que je grimpe dans cet appareil de malheur. Enfin, le principal c'est qu'on arrive rapidement au rez-de-chaussée, je souffle doucement de soulagement  en posant enfin le pied dans le hall d'accueil. Y a pas a dire, j'ai vraiment horreur de ça. Alors qu'on se dirige vers la sortie, je glisse mes lunettes de soleil sur mon nez. Non par peur d'être reconnu, mais parce qu'il fait beau aujourd'hui à New-York et que même s'il ne fait pas spécialement très chaud, le soleil c'est invité au voyage. Je lance un regard vers le parc et ses grands arbres que l'automne dégarni un peu plus chaque jour, c'est magnifique. Central Park à toujours été l'un de mes endroit favoris. J'y ai de très bons souvenirs passés avec mes amis et ceux d'Eri durant l'été. Jeunes et insouciants, on se retrouvait souvent en groupe pour profiter de la chaleur estival, parfois jusque tard et on allumait un feu de camp sur les pelouses pour faire grillé quelques chamallow. Je jouais de la guitare, on chantait, on riait et parfois, on ramassait nos affaires à la hâte pour fuir les flics. Oui, parce qu'il faut savoir que les feux sont interdits dans l'enceinte du parc… Ils ont sans doute peur qu'on fasse flamber le parc en entier. Oui, j'y ai vraiment de bons souvenirs. Un sourire un peu nostalgique aux lèvres, je guide mon meilleur ami à travers le dédalle de rue et d'avenue qui compose Manhattan. On se promène, on flâne un peu, pour la première fois depuis longtemps on n'a pas d'impératif, pas d'interview, pas de tournage de clip, pas de passage au studio et aucune répétition. On peu prendre notre temps et observer le monde qui nous entour… Et tout ça sans le moindre fan pour nous sauter dessus. C'est étrange et  assez agréable, même si j'aime notre vie trépidante.

Dix bonnes minutes après avoir quitté l'hôtel, on arrive finalement  devant le café, première étape de notre longue journée de shopping. A voir l'état d'excitation de Miyuki, je suis certain qu'un café ne me fera pas de tord avant d'affronter la liste interminable de magasins qu'il va vouloir dévaliser. Ma carte bleue aussi va être contente de cette petite pause. Un dernier repos avant de surchauffer. Enfin, avec ma famille et le groupe, j'ai plus d'argent que je ne peux en utiliser même en changeant de téléphone tous les six mois, alors on peut largement se permettre de piocher quelques millier de dollars sur mon compte. A peine entré au Starbucks, je nous trouve une table bien placé, ni trop voyante, ni trop reculée et propose aussitôt d'aller passer commande pendant qu'il va s'installer. « Ok ça marche, je reviens tous de suite. »  Otant mes lunettes de soleil, j'abandonne Miyuki à notre table pour rejoindre le comptoir où un jeune homme prend les commandes les unes après les autres. Quand il se tourne vers moi, je lance un simple: « Un américano et un latte noisette caramel. » avant de lancer un regard vers mon meilleur ami  qui pianote sur son téléphone. A tous les coups, il envoie un texto à l'un des trois autres membres des Colorful. C'est vrai qu'il est rare qu'on soit séparer, vu qu'on a rarement des vacances et que les seuls voyages qu'on fait c'est pour nos concerts. Ça fait bizarre d'être ici sans eux, mais on les retrouvera vite. Quatre jours ce n'est pas très long.

Je lâche Miyu des yeux quelques instants, le temps de voir où en est le serveur avant de reposer les yeux sur lui. Mes sourcils se fronce légèrement quand je vois un gars discuter avec lui. Une pointe de jalousie fait son apparition quand je vois la manière dont ils discutent ensemble. J'ai la nette impression qu'ils se connaissent. A vrai dire, ils ont même l'air plutôt proche. J'ai beau réfléchir, impossible que ce soit quelqu'un qui côtoie le groupe. Il n'a rien d'un gaijin qu'on croise habituellement au japon. Je suis franchement curieux de savoir qui est ce mec qui tourne autour de mon meilleur ami. Le toussotement du serveur me force à détourner le regard pour payer et emporter ma commande. Quand je me retourne, ils sont toujours occupés à parler. Je fusil limite l'intrus du regard, mais je fini par croiser le regard de Miyuki. J'essaie de paraître le plus naturel possible, même si au fond j'ai juste envie de dire deux mots en privé à ce gêneur. Et comme s'il avait senti ma présence, il retourne à sa table alors que je pose les boissons, un peu brusquement je l'avoue, sur notre table. « Fier de quoi, Honey? » Je sais que je ne devrais pas être jaloux, surtout que Miyu ne m'appartient pas, mais c'est plus fort que moi.
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Ce message a été posté Lun 7 Déc - 19:41

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


 TENUE  ✘ Pour moi, ça a toujours été clair pour Shun, je suis son meilleur ami et c’est tout. Il est hétéro et je n’ai jamais songé à la possibilité qu’il puisse m’aimer. Même si j’ai une certaine confiance en moi, je ne me vois pas le faire tomber amoureux de moi. A part avoir l’influence d’un meilleur ami, je ne vois pas quelle autre influence que je pourrai avoir sur lui. Penser que notre relation peut évoluer à un stade différent est quelque chose dont j’évite de penser. Je n’arrivais pas à imaginer Shun être attiré par moi. Mais honnêtement, au fin fond de moi, je l’aurai bien voulu. Il est la personne qui me comprends le mieux et qui a toujours été là pour moi. Je pense que nous aurions pu former un couple parfait s’il n’était pas hétéro. Je suis déjà tombé amoureux d’un gars hétéro et c’était juste horrible. Même si maintenant je n’éprouve plus de sentiments amoureux envers lui, je me souviens à quel point c’était difficile à l’époque. Alors maintenant, j’évite de songer à ça. Je n’ai pas envie de souffrir comme je l’ai fais. Mais bizarrement, sur le moment où j’ai réalisé qu’il n’y avait qu’un seul lit, ça me mets « mal à l’aise » de partager cette suite avec mon meilleur ami. Je ne comprends pas. Ce n’est absolument pas la première fois que Shun et moi allons partager un lit et ça ne m’a jamais dérangé. Au contraire, il a toujours été le radiateur qui me procurait un sentiment de chaleur et de sécurité. Je rouspétai souvent, mais au final, j’appréciai ses passages nocturnes. Alors je ne sais pas pourquoi ces soudaines pensées me frappent en pleine tête. Peut être est ce parce que d’habitude il se glisse naturellement dans mon lit que je ne m’étais jamais posé de question. Parce que cet immense lit de cette suite n’est pas mon lit mais NOTRE lit ? Je m’embrouille la tête et je n’aime pas ça. J’ai toujours été sur de moi mais à cette situation a réussi à me mettre des doutes. Certes, des doutes passagers mais une incertitude tout de même. J’ai juste envie de plonger ma tête dans de l’eau glacée pour me remettre les idées en place. Finalement, c’est la demande de Shun qui me fit l’effet d’une claque en pleine figure. C’est pour ça que je ne veux pas savoir ce que je ressens réellement pour lui. Je ne veux pas souffrir mais je n’ai surtout pas envie de le faire souffrir à cause de mon égoïsme.

Heureusement, aller au Starbucks me fait changer les idées. Pendant que mon best est parti commander les boissons, j’essaye de discuter avec les 3 membres restés au Japon. Essayer car avec le décalage horaire, ce n’est jamais facile. En réalité, je voulais narguer mon leader adoré de nos vacances. Enfin, narguer n’est pas le bon terme car je veux juste lui faire comprendre qu’il n’a pas besoin de s’inquiéter pour nous et que nous passons un bon moment au café. C’est ainsi que je voyais les choses. Ce n’est pas la première fois qu’on se séparait mais ça n’arrive pas souvent non plus. A part pour les photoshoot individuel à l’étranger, on restait généralement les 5 ensemble. En attendant une quelque réponse à mes message, un vieil ami vient me tirer de mes pensés. Notre discussion est bien intéressante mais sincèrement, je ne pense qu’au retour de Shun. Je pourrai même sauter de joie au moment où je le vois s’approcher avec nos boissons. Je fais sous entendre à mon ami qu’il doit me laisser en lui indiquant l’arrivée de Shun. Ce dernier pose brusquement le plateau. Il est énervé ? Le serveur a fait quelque chose qui l’a rendu en colère ? Même s’il s’efforce de ne rien affiché, je sens que quelque chose ne va pas. J’oublie presque tout mon entrain de tout à l’heure. Je prends la boisson et la mets devant moi. «   Qu’est ce qu’il y a Shunnie ? Le serveur t’a offensé ?  » Je commence à boire dans mon américano sans lâcher des yeux mon meilleur ami. Je ne veux pas qu’il commence cette journée avec une mauvaise pensée dans la tête.

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Ce message a été posté Jeu 10 Déc - 15:47



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ Je rage littéralement! J'abandonne mon meilleur ami deux minutes pour venir chercher nos boissons et ce blanc-bec en profite. Regardez le ce gaijin, monsieur j'ai-la-peau-pâle qui se pavane fièrement devant lui, comme un paon faisant la cour. Oh oui, regarde moi comme j'ai les dents bien blanche et comme je suis grand, bien habillé,… Du comptoir, j'observe la scène d'un œil ironique et franchement sarcastique, en attendant que l'empoté d'employé ait fini de préparer ma commande. Pour le coup, je suis de mauvais poil. Je n'ai qu'une envie: celle de faire bouffer sa chemise à ce bellâtre qui se pense en terrain conquis. Quoi qu'à bien y réfléchir, je vais peut-être lui faire bouffer ses chaussures aussi… Les lui enfoncer au fond du gosier pour qu'il s'étouffe avec. Oui, bon, j'exagère peut-être un peu, mais ça m'énerve. Et en plus, Miyuki ne fait rien pour l'envoyer paître un peu plus loin. Ça m'énerver encore plus. Et à vrai dire, cette crise de jalousie aussi m'énerve. Après tout, il a le droit de discuter avec qui il veut, je n'ai aucun mot à dire en ce qui concerne ses fréquentations. Le savoir ne m'empêche pas de fusiller du regard le dos de l'intrus. A force de le fixer, je vais finir par percer un trou. Faut croire que je deviens complètement dingue. Je devrais penser à consulter ou alors, faut que je me trouve quelqu'un parce que ces crises de jalousie ne peuvent pas continuer indéfiniment. Déjà que je fais la gueule dès que Ryoma s'approche trop près de lui alors si en plus je fais pareil avec les étranger, mon pauvre Miyuki n'est pas sorti de l'auberge.

Les yeux toujours fixé sur ceux, je ne prête même pas attention au serveur qui vient de déposer le plateau devant moi. Il faut qu'il tousse et se racle la gorge pour que je pense à me retourner. « Quoi!!? » A voir le serveur qui blanchit légèrement, je me rends compte que j'ai peut-être été un peu trop sec avec lui. Je passe une main dans mes cheveux blonds et lui adresse une moue d'excuse. « Hum, désolé. » Je paie rapidement les consommations et emporte mon butin vers notre table, non sans darder un nouveau regard noir sur l'homme qui discute toujours avec mon meilleur ami. Mes iris dévient sur lui, plus tendre, croisant son regard alors qu'il adresse quelques mots à l'étranger qui s'en va quelques secondes avant de que je n'arrive, comme s'il avait senti ma présence.

Si l'accueil de Miyu est chaleureux comme toujours, moi je le suis un peu moins, même si je tente de ne rien laisser paraître. Enfin. Il n'aurait peut-être rien remarqué si je n'avais pas posé le plateau un peu trop brutalement. A tous les coups, il va me prendre pour un mec un peu lunatique. Je pars avec le sourire et je reviens jaloux comme un pou. Il faut vraiment que je trouve une solution, ça ne peux plus durer. Soit je lui dis tout, soit je ne dis rien mais je fais d'ors et déjà une croix sur lui. Cruel dilemme. Je m'installe sous son regard où je distingue sans peine surprise, curiosité, inquiétude. D'ailleurs, il ne mets pas longtemps à m'interroger. « Non, ne t'en fais pas… ça va. » Je lui adresse un sourire pour tenter de le rassurer et attrape ma boisson avant d'y tremper les lèvres. « Alors? De quoi je dois être fier? » J'essaie de détourner la conversation, parce que le moment n'est pas vraiment le mieux choisi pour parler de tout ça. Puis je n'ai pas envie de gâcher la journée à cause d'un mec qu'il ne reverra jamais.
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Ce message a été posté Jeu 10 Déc - 23:52

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Shun & Miyuki


 TENUE  ✘ Ça me surprends beaucoup de savoir qu’un vieil camarade s’est marié. Il est un peu plus vieux que moi mais c’est tout de même une chose étonnante. Mais bon, tant mieux pour lui s’il a trouvé la personne qu’il lui fallait et j’espère qu’il sera heureux avec sa femme. Trouver la bonne moitié est un phénomène aléatoire. C’est pour moi, quelque chose qui repose sur trop de paramètres qui ne dépendent pas que de nous, comme tomber sous le charme d’un hétéro. Déjà qu’en tant que simple humain c’est dur alors ça l’est encore plus lorsqu’on fait mon métier. C’est la loi, la règle ultime, une idole ne vit que pour les fans. Et entre les fans et ma vie sentimentale, je ne sais pas si le choix est clair. Enfin, je m’avance peut être un peu en disant cela, mais comme je ne suis pas dans cette situation, je ne sais pas réellement comment je réagirai. Et ça, c’est aussi une des raisons pour laquelle je ne veux pas être en couple. Je ne veux pas m’obliger à faire ce choix difficile, j’aime lorsque tout est clair et net dans ma tête. Mais tout ceci ne m’empêche pas de féliciter sincèrement les jeunes mariés. Je ne souhaite pas être en relation mais je ne vais pas les maudire non plus. Je ne suis pas si mauvais que ça.

Toute la conversation s’est faite en français. Et cela fait depuis bien longtemps que je n’ai pas parlé cette langue avec un natif. Je ne prends pas en compte les fois où j’ai du sortir une ou deux phrases dans une émission pour montrer ma capacité à parler plusieurs langues. Je suis donc assez fier de moi de n’avoir pratiquement rien perdu. Finalement, c’est comme faire du vélo, ça ne s’oublie pas. La discussion n’est pas inintéressante mais je trouve qu’elle commence à se faire longue. Si j’avais su qu’il ne me lâcherait pas, j’aurai du faire semblant de ne pas le connaitre. C’est méchant, je l’avoue, mais c’est pas comme s’il n’avait pas sa femme qui l’attend ! Heureusement, l’arrivée de Shun me donne une bonne raison de me débarrasser de lui.

Mais quelque chose me chiffonne. La bonne humeur de mon meilleur ami est partie. Il parait même offensé. Qu’est ce qu’il s’est passé ? Ce n’est pas la première fois que ça arrive mais c’est différent des autres fois. Nous n’avons pas eu une journée chargée et il ne s’est pas embrouillé avec son père. A moins qu’il a reçu un appel de celui ci pendant qu’il était parti chercher les boissons ? Ou alors le serveur a fait quelque chose qu’il ne fallait pas. Je m’imagine pleins de raisons à son changement d’humeur soudain. Et ça m’inquiète. Je fais mine de rien et commence ma boisson. Même s’il me dit de ne pas m’en faire, je ne reste perplexe face à sa réponse. Mais s’il le veut pas me le dire, je ne vais pas le forcer non plus - bien que j’ai mes moyens de le lui faire avouer. « Etre fier ? » Ah oui ! J’avais complètement oublié mon histoire. Je souris après avoir bu ma gorgée. «   Tu sais, tout à l’heure, j’ai rencontré un vieux camarade de lorsque j’étais encore en France. Il vient en lune de miel à NY... Bref, on s’en fiche. Le point principal, c’est que mon parfait français n’a rien perdu ! Alors ? Mon coeur, tu es fier de moi ?  » Je fais exprès de dire les deux premiers mots en français. Je ne sais pas si Shun se souvient de la signification. Comme je force souvent Shoji’ à dire des mots dans une autre langue, j’ai déjà utilisé plusieurs fois ces termes pour créer des situations amusantes.

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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 2:41



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Ma boisson en main, j'essaie vraiment de me détendre même si je ne peux m'empêcher de jeter un regard ou deux en direction de l'inconnu. Il discute maintenant avec une jeune femme à sa propre table. Je le détaille, l'observe aussi discrètement que possible. Est-ce genre d'homme qui attire Miyuki ? Je sais qu'il est bisexuel, que les hommes l'attire autant que les femmes, même si c'est un sujet qu'aucun de nous cinq n'a véritablement abordé. On évite un peu de se mêler des choses vraiment trop intimes, mais c'est mon meilleur ami et c'est le genre de chose que je sais naturellement sur lui. Tout comme il sait que de mon côté je suis hétéro, que je n'ai jamais aimé que des filles, du moins jusqu'à aujourd'hui parce que plus le temps passe et plus j'ai de gros doute concernant ma vraie sexualité. Pas que je sois gay. Non, j'aime toujours autant les filles et je ne pense pas être attiré par les hommes, donc je ne dirais pas que je suis bi, mais je ne peux pas nier plus longtemps que Miyu m'attire. Je suis jaloux du moindre contact qu'il peut avoir avec d'autres hommes, même les gars du groupe. Je ne dors bien que lorsque je suis près de lui, voir même contre lui.

Qu'il soit bisexuel ne me gêne absolument pas. Ça ne m'a jamais empêché de partager son lit et n'a jamais créé de tensions inutiles entre nous. Il est ce qu'il est et depuis que nous sommes amis, je l'ai toujours accepté ainsi. Mais j'avoue que je ne me suis jamais posé de question sur le genre d'hommes qu'il pouvait aimer. Je sais qu'il n'a pas toujours vécu au Japon et qu'il a un peu voyagé. Est-ce qu'il aime plus les gaijins que les nippons ? Le doute est une chose terrible. Je trempe mes lèvres dans ma tasse et avale une gorgée du breuvage. C'est chaud, onctueux, sucré, juste comme je l'aime. Mes yeux se posent à nouveau sur l'homme avant que la voix de Miyuki ne s'élève à côté de moi, répondant à la question que je lui ai posée. Je m'apprête à lui sourire, mais fronce légèrement les sourcils. "Amis", "France", "Lune de miel", sont les mots qui me sautent aux yeux en premier. « Alors ce gars est un vieil ami. » Je murmure pour moi sans vraiment faire attention au fait qu'il est juste à côté et qu'il peut m'entendre. Ce n'est pas le fait de savoir qu'il le connait qui me soulage pour autant, mais plutôt le fait de le savoir en lune de miel. Encore une fois, je suis monté sur mes grands chevaux sans même prendre le temps de comprendre la situation. Je me suis fait des films tout seul dans mon coin.

Je fini néanmoins par adresser un sourire à mon meilleur ami, qui est juste exciter parce que sont français n'a rien perdu depuis qu'il est revenu vivre à Tokyo. Ça joie fait plaisir à voir et je le comprends, je suis moi-même contente de voir que mon anglais est toujours aussi bon, malgré ses longues années passée au Japon.  Cependant, question français, je ne l'ai jamais appris… si ce n'est quelques mots basiques. Alors si je comprends la question de Miyuki, j'ai du mal avec les premiers mots, même s'ils ne me semblent pas totalement inconnus.  « Mon cœur ? »  Mon accent est beaucoup moins bon que le sien. Je l'interroge du regard, pas du tout sûr de ce que ça signifie. « Je n'ai aucune idée de ce que ça veut dire, mais je suis fier de toi. » Je porte à nouveau ma tasse à mes lèvres, sans le quitter des yeux, curieux de connaitre la signification de ces mots.
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Ce message a été posté Mar 15 Déc - 0:01

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Shun & Miyuki


 TENUE  ✘ Je me demande ce qui tracasse mon meilleur ami. Il n’est pas pareil depuis qu’il est parti cherché les boissons. Je sens que quelque chose l’embête mais je n’ai aucune idée de ce que ça pouvait être. Depuis quelques temps, il a des sauts d’humeurs assez fréquemment, il dort avec beaucoup de mal, il reste éveillé jusqu’à tard la nuit. Sa santé m’inquiète. Je pensais que ces vacances lui feraient un plus grand bien et qu’il se sentirait mieux mais visiblement, ce n’est pas entièrement le cas. Il m’est même arrivé de penser que c’est moi qui le mets dans cet état parce qu’il ne fait jamais de saut d’humeur avec les autres. Mais comme je ne vois pas du tout, ce que j’ai fais pour le rendre ainsi j’ai vite abandonné cette hypothèse. Pourtant, j’ai bien réfléchi aux motifs potentiels qui pourraient le mettre en colère. Certes, j’aime bien le taquiner de temps en temps et lui faire des caprices mais j’ai toujours été comme ça. Mon comportement n’est pas la raison de ses sauts d’humeurs. Ça me frustre de ne pas savoir. Le pire, c’est qu’il n’a pas l’air de vouloir me le dire. Soit il me donne un semblant d’excuse , soit il change de sujet.

Cette fois ci, il emploie les deux tactiques et je me fais avoir. Je ne fais plus attention à sa chute humeur et je lui raconte ce qui me rend si content et fier de moi. Je ne remarque pas ses regards  qui font des aller retours entre ma vieille connaissance et moi. Non, je suis tellement pris dans les explications que je ne fais pas du tout attention. Je hoche lentement la tête pour répondre au murmure de Shun avant de continuer mes explications. Je case même deux mots français dans ma question. Vu la réaction de Shun, il ne doit pas avoir compris la signification. Je ne suis pas le genre de personne à donner des surnoms aux gens, juste des diminutifs, plus souvent par flemmardise que pour une raison spécifique. Autant je suis habitué aux surnoms affectifs de Shun, autant, il ne doit pas en entendre beaucoup de ma part. Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai eu une soudaine envie de l’appeler comme ça. Peut être que je voulais juste lui montrer mon parfait français ? Je rigole lorsque Shun répète les mots en français. J’avais bien raison, il n’a pas compris la signification. Je bois une autre gorgée de mon américano, l’air innocent. «   Mon coeur. Voilà ce que ça veut dire.  » Je prends mon temps à boire, mais je ne dois pas oublier qu’on n’a pas tellement de temps que ça. «   Tu as une meilleure prononciation que Shoji’, alors qu’il le répète plus souvent que toi.  » Il est le seul qui continue à répéter ce que je lui dis sans se douter de rien. Ça amuse les fans et ça m’amuse aussi, alors je ne suis pas prêt d’arrêter.

Je tapote instinctivement mes doigts sur la table pour montrer mon impatience à faire du shopping. La boisson, bien que pas terminée, m’a donné assez d’énergie pour commencer les achats. «   Tu veux qu’on se pose encore un moment ou on y go ?  » J’avoue que je préfère la première option, mais ça ne me dérange pas de rester si tel est le désir de mon meilleur ami.

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Ce message a été posté Mer 23 Déc - 14:42



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Déjà que je fais de la vie d'Eri un véritable enfer, mais en plus voilà que je commence à faire pareil avec Miyuki. Je suis jaloux de tous ceux qui tournent un peu trop autour de lui. Je m'énerve pour un rien comme un gamin trop capricieux. Je sollicite son attention à longueur de journée. Je ne supporte plus qu'un autre que moi pose la main sur lui, qu'un autre le fasse sourire. Et tout ça me mine, parce que je sais que ce n'est pas une vie pour lui, qu'il se pose des questions quant à mon comportement qui a radicalement changé ces dernières semaines. Je sais que je devrai lui parler franchement à un moment, mais je repousse chaque fois le moment, prétextant que ce n'est pas le bon moment. Je lui donne de fausses explications pour qu'il ne s'inquiète pas trop, me mentant à moi-même autant qu'à lui. Mais le fait est que j'ai peur de le perdre si je lui avoue la vérité. C'est difficile de dire à son meilleur ami qu'on pense être amoureux de lui. Et pourtant je peux difficilement nier que c'est que je ressens pour lui, pas après la bouffée de haine et de jalousie pure qui m'a envahi en le voyant avec cet homme, il y a tout juste quelques instants.

Une fois encore, je détourne le sujet alors qu'il s'inquiète clairement de mon humeur maussade. Je ne veux pas qu'il se fasse de soucis, je veux qui profite pleinement de notre voyage et qu'il rentre à Tokyo avec des étoiles dans les yeux. Il me parle brièvement de son ami qui est en lune de miel, mais il est surtout heureux de voir qu'il parle toujours parfaitement français. Une langue que j'aurais pu apprendre à l'école si j'en avais eu envie mais ça m'a toujours paru très complexe, alors j'ai préféré renoncer. Aujourd'hui, alors qu'il glisse quelques mots français dans la conversation, je le regret un peu. Je n'aime pas ne pas comprendre, encore plus quand ça vient de lui. Heureusement, devant mon manque évident de compréhension, Miyu joue les traducteurs et face à la signification de ceux-ci, je reste un peu perplexe alors que les battements de mon cœur s'accélèrent aussitôt. Mon cœur. Ce n'est pas un surnom anodin. C'est à la fois tendre et caressant, ça me réchauffe et me donne envie de le câliner, mais je sais aussi qu'il n'a pas grande importance entre nous. Miyuki n'a pas la moindre idée de ce que je peux ressentir pour lui, alors il n'a pas pu dire ça dans ce sens là. Ce ne sont que des mots qui lui sont venu comme ça. « Mon cœur. » Je répète ses mots qui ont pour moi une saveur particulière. Ils roulent sur ma langues comme des perles d'eau avant de mourir sur mes lèvres, de se perdre dans le silence. J'adresse un sourire à mon meilleur ami lorsqu'il parle de Shoji' et de son épouvantable accent. Et d'un côté ça me fait vraiment plaisir d'avoir plus facilité que lui pour les langues. « Tu m'apprendras d'autres mots? » Je demande tant par envie d'en apprendre plus que parce que ça me donne une occasion supplémentaire pour passer du temps juste avec lui.

J'avale une nouvelle longue gorgée de ma boisson, posant les yeux sur les fins doigts de Miyu qui pianotent, impatients, sur le bord de la table. Ça me fait sourire encore plus parce que je sais qu'il attend qu'on sorte pour courir les magasins, les dévaliser et faire pleurer ma carte bleue. Depuis tout ce temps, j'ai appris a reconnaître lorsque l'appel du shopping se fait ressentir. Et sa question me donne raison. J'hésite un instant à le torturer en lui demandant d'attendre encore un instant, mais au final, je ne peux pas résister à sa petite bouille qui meurt d'envie d'aller faire les boutiques. « Hm, on y va… Je vais pas te faire attendre plus longtemps. » En plus, cette une occasion rêvée pour mettre un peu de distance entre lui et monsieur joli-cœur. Une dernière gorgée et j'abandonne ma tasse pour me lever. « Tu veux commencer par où? » A New-York ce n'est pas bien compliqué, il y a des boutiques partout. Le tout est juste de savoir s'il préfère les boutiques des centres commerciaux, là où se retrouvent les ados accro au shopping, ou les boutiques de luxe, plus cher mais plus tranquilles, avec un service de qualité.
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Jeu 24 Déc - 14:07

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Je me souviens qu’avant de partir à New York, j’ai dit à Ryoma que je serai toujours là pour l’aider. Sur le moment, il m’a dit que tout allait mieux et que je ne devrais pas m’en faire. Shun adopte le même comportement que lui. Ils cachent tous les deux des choses qu’ils ne gardent que pour eux. Autant, je peux comprendre que Ryoma ne veuille pas me les dire, autant ça me vexe un peu venant de mon meilleur ami. Je suis conscient qu’on peut pas toujours tout se dire, mais là il s’agit de mon best ! Je ne suis pas n’importe qui. Je veux tout savoir de lui, je veux connaitre ce qui l’a rendu heureux, triste, ou en colère. Je veux être la personne avec qui il partage tout sans la moindre honte ou gêne, être toujours là pour lui. N’est ce pas le rôle du meilleur ami d’être avide de toutes ces choses ? De ne jamais vouloir le quitter et de tout savoir sur lui ? C’est, en tout cas, ainsi que je conçois le terme de « meilleur ami ». J’attends qu’il fasse le premier pas, qu’il me dise ce qui ne va pas. Après, je lui donnerai une petite tape sur la tête pour m’avoir caché ça et je l’aiderai à régler son problème. Happy end. Mais la réalité est différente de ce que je m’amuse à imaginer. Les choses ne sont jamais aussi simples. Pour que ça le change autant, c’est qu’il s’agit d’un vrai « problème ».

Je me laisse naïvement embarqué dans le changement de sujet. Il faut dire que dès qu’on me demande de parler, j’ai du mal à m’arrêter. Shun le sait plus que quiconque et en profite pour me faire parler d’autre chose. Je m’amuse à ajouter deux mots en français dans mon récit. Shun ne comprend pas leur signification et se contente de les répéter maladroitement. Je ris devant cette bouille incompréhensive. Je finis tout de même par jouer les traducteurs. «  C’est ça !   » Je claque  instinctivement des doigts devant la soudaine clarté de la prononciation de Shun, et après avoir avalé ma gorgée, je souris. Shun est trop fort ! D’ailleurs, ça m’a tellement surpris que j’ai failli renverser un peu de ma boisson au moment où j’ai claqué des doigts. «  Tout ce que tu voudras !   » Je suis content qu’il veuille en apprendre plus. Je ne pense pas qu’il pourra parler aussi bien que moi mais il pourra impressionner nos fans français.

Tel un enfant qui attend d’ouvrir les cadeaux de Noël, je ne tiens pas en place. Mon habitude de taper des doigts sur la table trahit mon impatience. D’habitude j’aime me poser pour prendre le café, mais aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. Ce n’est pas tous les jours que je peux faire du shopping à NY. En attendant, la réponse de Shun, j’entame de nouveau mon americano. Je ne quitte pas des yeux mon meilleur ami qui me torture psychologiquement. Le fourbe fait exprès de me faire patienter ! Mais je retire ce que je pense lorsqu’il accepte d’y aller. Mon visage s’illumine. J’ai même envie de faire une danse de la joie pour exprimer ce que je ressens mais je m’y abstiens. «  La première boutique de luxe qu'on voit !   » N’importe laquelle pourra faire l’affaire. Je ne suis pas difficile, tant que ça reste dans le luxe, Chanel, D&G, Prada, Moschino… Et puis comme j’ai besoin de tout, que se soit des vêtements, de sacs, des lunettes, ou des chaussures, je peux commencer par n’importe quelle boutique. Je ne suis vraiment pas difficile.


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Ce message a été posté Lun 28 Déc - 13:12



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Je voudrais pouvoir lui dire que je l'aime, qu'il éveille en moi des désirs qui n'ont rien a voir avec notre amitié, qu'il me rend totalement dingue, tellement fou que j'en deviens irascible avec tous les monde. Lui dire que je ne supporte plus qu'on s'approche de lui, que ce soit homme ou femme, ami ou inconnu, que c'est pour ça que je fais encore la gueule. Lui avouer que moi-même je suis perdu, parce que je suis hétéro mais que je rêve de lui la nuit. Lui dire que ça fait des jours que j'ai plus rien écris parce qu'il hante mes pensées à longueur de journée, que je veux que notre relation déjà fusionnelle devienne également passionnelle. Mais je suis mort de trouille a l'idée de le perdre, alors je me tais, j'esquive du mieux que je peux les questions et parfois les réponses aussi. Je rempli au maximum mes journées pour avoir le moins de temps possible pour penser. Ce qui en soi n'est pas vraiment difficile entre les répétitions de danse, celles de chant, les cours, la radio, nos obligations vis-à-vis de l'agence, il reste tout juste assez de temps pour dormir quelques heures. Mais là encore c'est chose compliqué. Si je reste dans ma chambre, impossible de dormir, déjà que ce n'était pas vraiment la joie avant, c'est encore pire. Si je veux pouvoir être en forme un minimum, je suis forcé de me glisser dans le lit de Miyuki. Là et seulement là, collé à son dos, le visage niché contre sa nuque, je parviens à dormir, mais je me réveille souvent dans un état pas possible, juste bon pour la douche froide. Heureusement, jusqu'à aujourd'hui j'ai réussi à éviter les situations embarrassantes qui me forceraient à expliquer le pourquoi du comment, mais surtout à lui mentir une fois de plus.

Pour le moment, j'ai l'impression que ma vie ne se résume plus qu'à ça. Je me mens, tente de me persuader que nous sommes juste deux meilleurs amis un peu trop proches, mais juste des amis. Je mens à tous les monde, faisant passer mes crises de jalousie et de possessivité pour de la fatigue. Et je lui mens à lui, trouvant mille et une excuses à mon comportement, à la colère qui m'envahi dès qu'on s'approche de lui. Je le mène en bateau, dévie nos sujets de conversations, comme je viens encore de le faire. M'intéressant soudainement à son excellent français, pour éviter d'avoir à trouver une nouvelle excuse à mon changement soudain d'humeur. Après, je trouve le français intriguant et j'aimerais vraiment en apprendre un peu plus. A la fois parce que ça m'intéresse, mais que je n'ai jamais eu l'occasion d'apprendre et aussi parce que ça me permettra de passer encore plus de temps avec lui. « J'aimerais bien apprendre alors. » Je lui adresse un sourire reconnaissant.

Un nouvelle gorgée de latté noisette caramel et mes yeux se posent sur ses doigts qui pianotent sur la surface de la table, m'indiquant qu'il est impatient de commencer notre journée shopping. Il faut dire que je ne suis pas spécialement un grand fan des boutiques alors dès qu'il a l'occasion de m'y traîner, il en profite. Puis comme c'est moi qui paie en plus, c'est vraiment une occasion qu'il ne doit pas rater. Si j'entends sa question, je le laisse attendre un peu avant d'accepter qu'on y aille enfin, allant même jusqu'à lui demander par où il veut commencer, une fois sorti du Starbucks. « Hum, on pourrait débuter par le haut de la 5ème avenue, c'est plein de boutiques chics. Je crois qu'il y a un Louis Vuitton, juste au début. » C'est avec le sourire que je nous guide à travers la 57ème pour rejoindre l'une des avenues les plus connue de Manhattan. La journée est belle pour une journée d'automne, à croire que le temps s'est fait clément juste pour nous permettre de faire les boutiques. Il ne faut guère plus de deux ou trois minutes pour rallier les beaux magasins et comme énoncé, c'est Vuitton qui ouvre la voie avec ses grandes vitrines où se mélangent vêtements et sac au look design chic. Autant commencer par le début, respirant calmement pour me préparer à notre folle journée, j'entraîne mon meilleur ami à l'intérieur. Tout y respire le luxe, du carrelage brillant de l'entrée au fin tapis, en passant par la musique que diffuse les haut parleur et les tenues des vendeuses tirée a quatre épingles. A peine à ton fait deux pas, qu'un bonjour chaleureux nous vient du comptoir. « Bonjour. » J'adresse un rapide sourire à la jeune femme blonde avant reposer mon regard sur Miyuki, qui doit se sentir à l'aise au milieu des fringues.
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Ce message a été posté Mar 29 Déc - 13:13

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Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Si seulement Shun était attiré par les hommes, je n’aurais pas à me mentir à moi même. Car oui, Shun m’a longtemps attiré et m’attire toujours. J’ai juste mis beaucoup de temps et fais d’effort pour ne rien laisser paraitre. Ou alors je me suis toujours comporté comme s’il m’attirait pour qu’il ne se doute de rien. Certes au début c’était par obligation, mais je me suis pris petit à petit dans mon jeu. Je sais qu’au départ, ça le dérangeait de faire du fan service avec moi alors je faisais exprès d’en faire beaucoup. Les fanart du Shunki qu’on recevait le dérangeait et ça m’a beaucoup fait rire. Mais qui eu cru que ce qui m’enchantait au départ me blesse autant aujourd’hui ? J’ai beau à me forcer de ne pas réfléchir à la réelle nature des sentiments que j’éprouve pour Shun, il y a des choses que je ne peux pas contrôler. Malgré qu’il soit mon meilleur ami, Shun m’attire, je ne peux pas le nier et c’est ça qui me dérange. Je complimente souvent la beauté de Ryoma, mais celle de Shun est d’un autre niveau. D’ailleurs, je les ai toujours envier pour leur physique, sans oublier Natsu. Je ne dis pas que Shojiro et moi sommes moches, mais leur beauté est plus facilement reconnu par d’autres. Je sais que Shun a beaucoup de succès. Il m’est arrivé plusieurs fois que des amies me demandent de le présenter. Et même si j’accepte toujours « avec plaisir », je n’ai jamais eu l’intention de le faire. C’est égoïste de ma part, mais je ne veux pas. Je ne veux pas qu’il se trouve une petite amie et qu’il néglige son meilleur ami. Je l’ai toujours laissé rester avec ses potes car je sais que personne ne pourra me détrôner. Mais si un jour il se trouve une copine, tout risque de changer. Je ne serai plus sa priorité et cette pensée m’effraie. En fait, je ne veux pas qu’il me remplace. Mais je suis conscient que ce jour va arriver. Je ne peux être si égoïste et empêcher que mon meilleur ami tombe amoureux. Ce n’est pas parce que je ne veux pas me mettre en couple que je dois interdire Shun de le faire. Je n’ai pas le droit, je ne suis que son meilleur ami.

Dans un sens, je suis soulagé que Shun soit aussi casanier. Il évite de faire de nouvelles rencontres et ma pire crainte a moins de chance de se produire. Waou ! Je dois être incroyablement égoïste pour penser ça ! Mais je n’y peux rien, je ne veux pas qu’il me néglige. Mais ces derniers temps il est bizarre. Je sens qu’il me cache des trucs. Des choses assez importantes, je le sens. Mais je suis un lache, je n’ose jamais approfondir mes questions, de peur de trouver une réponse qui ne me plait pas. Je me mêle souvent des affaires des autres, mais j’ai toujours peur de gérer les miennes. Je ne veux pas souffrir alors j’évite le problème. Je ne veux entendre que ce je souhaite. Et tout ce que je veux c’est que Shun soit honnête avec moi, même si d’un côté je redoute ce qu’il a à me dire. Le pire, c’est que je n’ai aucune idée sur ce que cela peut être. Enfin, si j’en ai une mais comme elle ne me plait pas je préfère l’ignorer. La vérité peut faire peur alors je me laisse facilement distraire par mon meilleur ami. Tout comme lui, je préfère parler d’autre autre sujet. J’ai conscience que ces secrets finiraient par mettre en péril notre solide amitié mais je n’ose pas ouvrir la boite de Pandore.

Lorsque quelque chose me perturbe, la seule façon de me détendre c’est de faire du shopping ou de danser intensément. A défaut de ne pas pouvoir faire la deuxième option, je suis impatient de partir à la chasse aux trésors. Mes doigts trahissent mon état d’esprit et je suis sur que Shun l’a déjà remarqué. Rien ne lui échappe. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est le plus apte à me torturer l’esprit. Même si j’ai tendance à beaucoup le taquiner, ses actions ont beaucoup plus d’impact sur moi que les miennes sur lui. La preuve, rien qu’avec ses mots il peut me faire changer mes états d’âmes en moins de deux secondes, passant de la torture psychologique à l’enthousiasme. «  Let’s go !!!   » Il me guide vers la boutique énoncé plus tôt. Mon sourire s’agrandit en remarquant la grande avenue de boutiques chics. Cette journée va être mythique ! Je suis les pas de mon meilleur ami et je jette un rapide coup d’oeil dans l’ensemble de la boutique. Une employée vient nous accueillir. «  Bonjour.   » Mais à peine ai-je eu le temps de finir ma salutation que je remarque le blouson en cuir noir avec le col en moumoute. L’hiver va bientôt arriver alors ce manteau serait parfait pour de basses températures. Sans plus attendre, je me dirige vers l’objet de mes désirs. Personnellement, je porte rarement du noir. La petite blonde me suit. «  Il existe en quelle couleur ?   » «  En noir et en brun.  » Je hoche la tête pour acquiescer. «  Donnez moi un M en noir et un S en brun s’il vous plait.  » Je penche la tête pour appeler Shun. «  Viens ! Essaye le !   » Il est aussi temps de refaire notre dressing de « couple ». Mais plus que l’envie de faire crier les fans, c’est avant tout pour faire plaisir à Shun que j’ai choisi ce manteau. Bien qu’au final je doute que ce soit moi qui vais payer mes achats. Et comme Ryoma l’a si bien dit, c’est l’intention qui compte non ?


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Ce message a été posté Mer 30 Déc - 21:50



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Je suis juste incapable, même avec la meilleure volonté du monde, de faire comme si tout était normal, comme si mon meilleur ami m'était indifférent. Peut-être justement parce qu'il ne m'est pas indifférent, bien au contraire. Tout serait tellement plus simple si mon cœur ne battait pas la chamade dès qu'il est près de moi, s'il n'y avait pas cette jalousie qui m'étouffait en présence d'autres personnes, si j'osais avouer ce qui me pèse un peu plus chaque jours, si j'acceptais ou plutôt si je trouvais le courage de lui dire combien il est cher à mon cœur. Mais voilà, je suis lâche. Si je peux sans mal hausser le ton face à mon père et lui faire part de mes choix, de mes décisions, de le décevoir en le regardant droit dans les yeux, je suis incapable d'avouer à Miyuki qu'il est tout ce que je veux. Les yeux posé sur lui, je l'observe, me demandant comment font tous ces gens qui déclarent leur flamme. Je sais comment faire avec les filles, bien qu'avec le groupes, elles se jettent limite à nos pieds pour ne serais-ce qu'un sourire. Je sais comment faire. Si je suis célibataire, je ne suis pas moine pour autant et encore moins puceau. J'ai eu plusieurs copines, plusieurs histoires, mon cœur a déjà aimé, mais jamais à ce point et jamais aussi sincèrement. Face à ses beaux yeux je suis totalement désarmé, en totale panique, je ne sais plus comment faire, comment lui faire comprendre, comment ne pas perdre son amitié également. Parce que c'est clairement une chose qui me fout la trouille. Je ne suis pourtant pas de nature peureuse, on me trouve d'ailleurs un peu trop fonceur, mais là, avec lui c'est différent. J'ai l'impression de redevenir ce garçon timide et tellement peu sur de lui. Je l'aime à n'en pas douter. Non, mon cœur qui bat encore et encore à un rythme effréné ne me laisse aucun doute quant à ce que je ressens pour lui. Je dois le lui dire, trouver le meilleur moyen pour faire passer la nouvelle avec douceur, afin qu'il ne s'éloigne pas. Je ne supporterais pas de le perdre. Mais je sais que je n'ai pas le choix. Je dois le lui dire tant que nous sommes à New-York, loin du groupe, loin de cette vie de folie qui est la notre, tant qu'on a du temps juste pour nous. Sa rencontre avec son "ami" m'a fait prendre conscience qu'il faut que je lui parle avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'un autre ne prenne cette place qui est la mienne. Mais c'est difficile de trouver les mots; de trouver ce courage qui me fait défaut depuis des semaines déjà.

La vendeuse qui nous accueille d'un chaleureux « Bonjour » se dirige directement vers Miyuki, comme si elle avait senti le pro du shopping qui sommeil en lui, prête à ferrer le poisson. Il n'a pas fait deux pas dans la boutique qu'il semble déjà avoir repérer quelques choses. Je les laisses discuter, jetant moi aussi un coup d'œil aux vêtements, du moins j'essaie parce que Miyu me rappel aussitôt alors que la vendeuse tient deux vestes identique si ce n'est la couleur et la taille. La noire semble un peu plus large que la brune, mais la coupe est belle et le col doublé semble doux et chaud, parfait pour l'hiver. « Déjà craqué? L'essayer? Honey… T'as conscience qu'on fait du shopping pour toi, hein? » Malgré tout j'attrape le blouson noir pour l'essayer, pour faire plaisir à mon meilleur ami, faisant fi du regard de la vendeuse alors que je retire ma veste. En plus d'être beau, il est confortable et comme je le pensais, le col tient effectivement bien chaud. « Alors t'en dis quoi? » Je tourne lentement sur moi-même comme je l'ai déjà vu faire des certaine de fois quand il rentre et qu'il veut me montrer ses nouvelles acquisitions. « Il me va? » Je croise le regard satisfait de la vendeuse deux secondes avant de poser le regard sur le seul dont l'avis m'importe. « Tu devrais essayer le tient aussi, qu'on voit de quoi on a l'air. » Voir si on donnera vraiment l'impression d'être assorti et si les fans remarqueront rapidement qu'on porte le même vêtement. Parce que la garde-robe "couple", c'est un autre moyen de faire du fanservice, même si je me plais à croire que c'est réellement parce que Miyuki tient à ce qu'on soit assorti. Parce qu'il aime qu'on ait l'air d'un de ces couples amoureux qui s'habillent pratiquement à l'identique, et non parce que l'agence nous demande de faire croire qu'il y a quelques chose entre nous.
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Ce message a été posté Ven 1 Jan - 1:25

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Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Les problèmes, je les fuis. Si ça devient trop compliqué pour moi à gérer, j’ai tendance à les laisser les autres faire. Je suis comme ça. Avec moi, c’est tout ou rien. J’abandonne facilement les choses si je vois que le résultat n’est pas celui que j’attendais. C’est pareil pour les histoires de coeur. Je n’ai pas un coeur d’artichaut, mais à force de finir blessé, ça me fatigue. Il est vrai que Shun m’attire. Honnêtement, il est tout ce dont j’ai besoin, mais je ne veux pas y penser. Je suis persuadé que toutes mes actions ainsi que les siennes traduisent par une pure amitié. Il n’y a pas d’amour avec un grand A entre nous et il n’y en aura pas. C’est impossible. Et depuis que je me suis fait à cette idée, c’est bien plus simple pour moi d’agir spontanément. Je préfère subir ce type de « lavage de cerveau » que de savoir ce que je ressens réellement pour Shun.

C’est donc sans prise de tête que ma journée shopping commence. Shun m’emmène dans la première boutique de luxe à savoir Louis Vuitton. Rien que le fait d’être devant la boutique me fait oublier les heures du voyage. Mais je ne comptai pas passer mon temps à faire du lèche vitrine, non ! Je veux acheter, acheter et re acheter ! A peine le premier pas fait, une vendeuse nous accueille avec un grand sourire. Mon regard se pose deux secondes sur elle avant de repérer le blouson derrière elle. Sans attendre, je file vers l’objet de mes désirs. Bien sur, je n’y vais pas seul, la vendeuse me suit intelligemment pour pouvoir répondre à toutes mes questions. Quant à Shun, je crois que je l’ai scrupuleusement abandonné à la porte de la boutique. Je demande à la blonde cette veste en deux tailles et couleurs différentes. Je tourne la tête pour appeler mon meilleur ami. Il s’approche de moi. Je souris tendrement. «  Héhé ! Justement comme c’est pour moi, je veux te faire plaisir.  » Il finit par prendre le blouson. Haha ! Je savais qu’il se laisserait faire. Personne ne me résiste, surtout pas Shun. Il enfile le beau blouson noir. Je ris car je remarque qu’il m’imite. «  Toujours aussi beau. Et oui, il te va très bien.   » Je n’exagère rien, le blouson en cuir a toujours été ce qui allait le mieux à Shun. A la fois sauvage et chic. Mon meilleur ami me demande d’essayer la mienne. J’enlève ma veste avant d’enfiler la nouvelle. Je suis assez satisfait par sa qualité et sa coupe. Je me met à coté de Shun, en face du miroir, avant d’afficher un sourire satisfait. Je tourne sur les côté pour vérifier que tout est bon. Je mets les mains dans les poches et pose devant le miroir. Après quelques secondes de contemplation, je me tourne vers mon best. «  Je pense qu’on a trouvé notre premier achat !   » Sauf que je remarque un petit défaut sur la veste de Shun. Le cuir sur le revers du col est abimé. Aucun détail n'échappe au grand Murasakibara Miyuki ! Je m’approche pour voir la griffure de plus près, comme elle est assez petite, je réduis spontanément notre distance. «  Par contre, on prendra une nouvelle veste car celle là est abimée !   ». Je relève les yeux et je me retrouve à fixer le regard intense de Shun. Je plisse le nez et fais une grimace. La raison ? Parce que j’en avais envie. Je ris quelques secondes avant de reprendre mon sérieux. J’enlève la veste et le rend à la vendeuse. «  On va prendre les deux. Par contre le cuir sur la noire est abimé, donnez nous une nouvelle.   » Après avoir lâché ses mots, je continue à faire le tour de la boutique. «  Faut qu’on trouve des cadeaux pour les autres aussi.   » J’avais promis à Ryoma de lui acheter des vêtements si je voyais quelque chose qui pourrait lui plaire. «  Pour Natsu, on lui prendra un porte clé « I love NY » hein !   » dis je tout en continuant de regarder un à un les vêtements dans le rayon.


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Ce message a été posté Sam 2 Jan - 14:31



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Le manque de certitude est une chose terrible en amour. Ne pas savoir à quoi s'attendre, ne pas être certain de ses sentiments, naviguer sans cesse entre amour et amitié. Il m'a fallu un certain temps pour mettre au claire ce que je ressent. Avec le fanservice, j'avoue avoir parfois un peu de mal à distinguer rêve et réalité. Mais je suis certain d'une chose: Miyuki fait battre mon cœur plus vite que n'importe qui, me donne envie de le protéger et de le séquestrer pour le garder juste pour moi. C'est aussi un peu pour ça que je lui ai demandé de venir avec moi. Fichue jalousie. Fichue possessivité. Je ne voulais pas le laisser seul avec Ryo, Nat et Shoji. Je le voulais juste pour moi quelques jours, qu'on se retrouve juste à deux, sans la moindre obligation durant quatre jours, si ce n'est celle d'assister à la compétition de ma sœur. Seul avec lui, j'espère trouver le courage de lui parler, d'ouvrir mon cœur, mais ce n'est pas évident lorsqu'on n'est pas sur que l'autre soit réceptif. Après tout, je ne pourrais pas lui en vouloir de me considérer exclusivement comme son meilleur ami, de ne pas voir en moi l'homme qui ne demande qu'à l'aimer éperdument. Pour lui je ne suis qu'un hétéro parmi tant d'autre. Comment pourrait-il devenir mes sentiments quand il est persuadé que je n'aime que les femmes et qu'il n'y a entre nous qu'une solide amitié. Tout ça me désespère, mais je dois m'ouvrir à lui au risque de voir un autre tenter sa chance. Avec ses traits fins, son corps svelte et élancé, Miyu est magnifique. Il plait beaucoup sans avoir le moindre effort à faire et je sais que New-York est la seule chance que j'ai de pouvoir lui dire ce qui me hante depuis des jours et des semaines, même si je suis mort de peur a l'idée qu'il me repousse… A l'idée de le perdre lui.

Louis Vuitton m'a l'air d'être un bon choix pour se changer un peu les idées, même si l'objet de tous mes désires sera toujours sous mon nez, mais ses joues rosir de plaisir au milieu des vêtements comblera momentanément mes envies. Il faut dire que Miyuki dans un magasin, c'est un véritable spectacle à voir. J'ai pitié pour les vendeuses. Elles ont l'air bien gentilles et elles ne savent pas encore qu'elles vont devoir affronter une véritable tornade. Surtout que c'est moi qui paie, donc il va se faire un plaisir de tout dévaliser avec soin. La mode c'est son domaine, pas vraiment le mien. C'est généralement lui qui me conseil sur mes tenues, sauf quand je reste à la maison, la c'est tenue décontractée, autant dire un vieux jogging et un débardeur. Du coup, je reste un peu en retrait quand on entre dans la boutique. A moins que ce ne soit lui qui se jette un peu vite sur les vêtements. Je ne sais pas vraiment, mais j'ai à peine le temps de saluer la vendeuse qu'il a déjà une veste en main. En terrain conquis, il questionne la vendeuse, qui s'empresse de lui répondre avant d'aller chercher deux vestes identiques si ce n'est la taille et la couleur. De mon côté, je jette un œil ici et là sans m'éloigner trop, du moins jusqu'au moment où mon meilleur ami me m'appel pour que j'essaye la dite veste. « Tu compte refaire mon dressing aussi? » Uniquement pour lui faire plaisir, parce que c'est mon but premier de la journée, j'accepte d'essayer le vêtement qu'il me tend. Je me débarrasse de ma veste pour passer la nouvelle, dans laquelle je suis vraiment à l'aise et qui me semble assez chaude pour l'hiver. Tournant sur moi-même comme j'ai vu Miyu le faire des centaines de fois, je lui demande son avis. Sa réponse me fait sourire. Sous ma demande, il essaye également la sienne et vient me rejoindre face au miroir. Je m'appuie sur son épaule quelques instants. C'est vrai que cette veste est belle et Miyuki la met encore plus en valeur. Pas de doute, les fans vont directement faire le rapprochement. Je les entends déjà hurler d'ici. « Hm, je pense aussi. » Je jette un dernier coup d'œil à nos reflets avant d'amorcer un mouvement pour la retirer, mais mon meilleur ami m'en empêche, s'étant soudainement considérablement rapproché. Je peux l'entendre respirer sans peine et même percevoir son souffle alors qu'il semble observer quelques choses sur ma veste. « Abîmée? Où ça? C'est pas un dra… » Ma voix reste en suspend alors que mes iris croisent les siennes, nos visage plus proches que je ne l'avais imaginé. Dans ma poitrine, mon cœur rate un battement avant d'accélérer, comme s'il tentait de rattraper ce battement perdu. Mon regard glisse jusqu'à ses lèvres pleine et délicieusement rosée avant de revenir plonger dans ses deux orbes chocolat qui me fixent intensément. Autour de moi plus rien n'existe si ce n'est lui, mais la magie du moment est finalement rompue lorsqu'il m'adresse une grimace avant de rire et de s'éloigner. Encore sous le choc de cette soudaine promiscuité, le suis des yeux avant de sourire légèrement à sa bêtise, tentant de calmer mon cœur affolé dans ma poitrine. Ce n'est qu'en voyant Miyu ôter la veste que je pense à retirer la mienne, la rendant à la vendeuse avec un sourire timide et un peu désolé aussi, alors que mon best reprends l'air de rien son tour dans la boutique.

D'un pas lent, je le suis entre les rayons, le regardant s'arrêter sur quelques vêtements avant de reprendre ses recherches. « Des cadeaux pour les autres?… Hum, bonne idée. » C'est vrai que ça leur fera plaisir de voir qu'on ne les a pas oublié. Même si je suis certain que Miyuki et Ryoma on parlé de vêtements, pour ne pas changer. C'est deux là partagent la même passion pour les vêtements, même si mon meilleur ami a un dressing plus fourni que celui de notre maknae. Inconsciemment, je suis un peu jaloux qu'il ait discuté de notre voyage avec lui. Mais je laisse passer quand il parle du cadeau de Natsu. Un porte clé? C'est un peu maigre comme cadeau et pas super personnalisé non plus. « Mouais… Et si on lui rapportait plutôt des nouvelles chaussures de football? » C'est son sport préféré et y a un magasin spécialiser pas tellement loin. « On pourrait aussi lui faire personnaliser un maillot. Comme ça Nat' pourra le porter quand il joue. » Par contre c'est hors de question que je ramène un poulet à Shoji. Il est bien trop accro. « Pour Sho, on pourrait passer chez l'Occitane en Provence, ils ont des sels de bains, des perles, des huiles… Lui qui se lave à longueur de journée. Et pour Ryo, tu sais mieux que moi ce qui lui ferait plaisir. »
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Sam 2 Jan - 23:54

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Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Les fans nous surnomment le duo des inséparables car comme le nom l’indique, on est pratiquement toujours fourré ensemble, que se soit en public ou en privé. Si au départ c’était pour obéir aux ordres de l’agence, maintenant c’est selon mes envies que je reste collé à Shun. Après tout, qui n’aimerait pas qu’on vous traite comme un prince et qui cède à tous vos caprices ? Qui n’aimerait pas avoir quelqu’un qui vous soutient constamment et avec qui parler jusqu’à pas d’heure ? Je suis le meilleur ami, non, je suis SON meilleur ami. Et ce « statut » me donne droit à pleins de privilèges. Shun, qui est par nature généreux et qui fait tout pour que les personnes autour de lui ne manque de rien, ne peux rien me refuser. C’est d’ailleurs parce que j’ai conscience de ça que je l’embête si souvent. Notre relation est fusionnelle. En fait, j’ai toujours pris ça comme un acquis, nous sommes si proches que j’ai tendance à oublier que je l’ai détesté à nos débuts. J’ai oublié qu’on n’est pas proches parce que nous sommes les meilleurs amis, mais c’est parce que nous sommes devenues proches que nous formons le duos des inséparables. Cet oubli n’est pas si anodin puisque je me force, depuis longtemps, à résoudre tout ce qui concerne Shun par les termes « meilleurs amis ». Pourquoi je me sens si bien avec Shun ? « Parce que je suis son meilleur ami. » Pourquoi je veux être quelqu’un de spécial pour lui ? « Parce que je suis son meilleur ami.  » Pourquoi il m’a invité moi et pas les autres ? « Parce que je suis son meilleur ami. » Pourquoi je ne veux pas qu’il tombe amoureux ? « Parce que je suis son meilleur ami.  » ?

Je n’éprouve de la pitié pour personne. Pas même pour le porte feuille de Shun. Alors ce ne serait pas avec les vendeuses que j’éprouverai de la pitié. Elles sont payés pour faire le boulot, qu’elles le fassent du mieux qu’elles peuvent. Je ne suis pas une diva pour rien. Mais ça ne m’empêche pas de rester un minimum poli et courtois. Mais je sais que Shun sera là pour arrondir les coins s’il le faut, il est doué pour ça, surtout lorsqu’il s’agit de la gente féminine. Un sourire de sa part et un regard à vous faire tomber par terre puis on oublie tout. Voilà la magie de Shun. Pas besoin d’aegyos pour faire craquer les gens. Il a beaucoup de charme, c’est tout. Mais pour le moment, il n’a pas besoin de faire quoi que ce soit, si ce n’est que de venir essayer la veste que je viens de choisir. Cette veste, je l’ai repéré la seconde où j’ai franchi la porte. «   Pourquoi pas ! Mais je ne te prêterai pas ma valise pour mettre tes affaires. Débrouille toi avec la tienne.    » Je lance un sourire amusé. C’est moi qui le force à essayer des vêtements mais je lui demande de ne pas empiéter l’espace réservé aux miens. Je fais toujours les choses à ma façon. Heureusement, il essaye tout de même le manteau que je lui tends. Sans vouloir me vanter, je suis bon. Ok, je suis en train de me vanter, mais ce n’est que la vérité. Le manteau va parfaitement à Shun, c’est totalement son style, et ça le taille bien, sans oublié la touche moumoute du col qui contraste bien  avec le côté inaccessible du cuir. J’enfile à mon tour la veste qui m’est destinée. Malgré que ce soit la même veste, le rendu est différent. Sur Shun, si on devait le décrire en un seul mot, ce serait « classe », alors que sur moi, le mot « chaleureux » y est plus adapté. Deux styles complètement différents mais avec une même veste. Ça nous décrit bien. C’est aussi une des raisons pour laquelle j’aime porter des vêtements de « couples » avec Shun. Je suis décidé à prendre ces vestes. Sauf que je remarque un défaut sur celle de mon meilleur ami. Même si ce n’est pas moi qui paye, je ne vais pas faire dépenser de l’argent pour quelqu’un d’imparfait - bien que l’argent n’y manque pas. Je n’aime pas être passer pour l’idiot. Même si j’ai vu la griffure de là où j’étais, je me rapproche tout de même pour voir l’étendue de la marque. Comme elle était juste sur le col, j’approche ma tête vers celle de Shun. Je ne remarque pas la proximité de nos deux visages car je n’ai que la marque en vue. Ce n’est qu’en relevant mes yeux que je compris la réelle distance entre nous deux. Voilà ! Ce que je disais ! C’est le regard si intense de Shun qui est à faire tomber par terre n’importe qui. Un regard tellement irrésistible, un regard qui vous fait tout oublier, le nom, l’endroit, le temps qui coule. Bref, c’est un regard que seul Shun sait les faire. Je dis regard à chaque fois, car bien qu’il ait de jolis et grands iris, c’est l’expression qu’il met qui fait toute la différence. Honnêtement, personne ne peut y résister. Le pire ? C’est qu’il le fait spontanément. Mais c’est « Parce que je suis son meilleur ami. » que je me suis rendu compte de ça. Mais même en étant son best, je sais que ça peut être « dangereux » si je reste à le fixer si longtemps. C’est mon « instinct de survie » qui me fait dire ça. C’est pourquoi je met fin à ce moment en faisant une grimace. Je m’éloigne de lui pour enlever ma veste, l’air de rien. Bah oui, ce n’est qu’un échange de regard entre meilleur ami…

Je continue à examiner les rayons, m’arrêtant de temps en temps pour examiner les vêtements. Mais comme LV n’est pas spécialisé dans les vêtements, je ne trouve pas réellement ce que je veux. Je propose d’acheter des cadeaux pour le reste du groupe. Après tout, Ryoma et Natsu ont pensé à nous pendant leur voyage en Chine. En plus, j’avais promis à notre maknae de me faire confiance pour lui rapporter quelque chose. Bien sur, je compte aussi donner un souvenir à Natsu. Je ne le cache pas, l’entrain n’est pas le même qu’avec les autres. Je propose même de lui acheter un porte clé tout à fait banal. Et puis ça lui apprendra à acheter ces T-shirt ! Je l’ai dit sur un ton sérieux mais je n’y pensais qu’à moitié. Honnêtement, j’étais sur que Shun n’allait pas me laisser faire. Je ne déteste pas Natsu, je l’aime beaucoup même ! Mais il est hors de question de le montrer, que ce soit à lui ou aux autres. «   Si tu veux.    »  Ce serait drôle si on achetait un maillot de foot du club qu’il déteste le plus. Shun prend cette histoire très à coeur car il propose pleins de bonnes idées. «   Je suis ok pour tes idées, et oui, laisse moi faire pour Ryo’ !    » Je n’ai pas vraiment d’idée précise mais je sais que je trouverai. Et comme je fonctionne par coup de coeur, je n’ai pas besoin d’avoir en tête le cadeau que je souhaite lui offrir. Je m’arrête un instant, me tournant vers Shun. «    Et tu sais ce qui me ferait plaisir ?    » Je souris malicieusement et prends la sacoche noir sous mes yeux. «   Ça !  »


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Ce message a été posté Ven 15 Jan - 10:22



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ C'est difficile, même pour moi, d'imaginer qu'on ait pu un jour se haïr au point de se taper dessus, plus encore lorsque je sens mon cœur battre la chamade quand il m'accorde un sourire ou un regard. J'ai sans cesse l'impression d'être redevenu le puceau que j'étais au début de mon adolescence, c'est juste affreux. Je tente par tous les moyens d'attirer son attention et dès qu'il me l'accorde, je ne suis plus que dire ou que faire, je m'emmêle les pinceaux, je bafouille parfois ou je bug tout simplement. On est des mecs, des meilleurs amis, on se change parfois dans la même chambre et le simple fait de voir son corps dénudé me fait rougir, quand je ne bloque pas sur son torse finement sculpté et je ne parle même pas de mes hormones qui me tiraillent sans cesse. Non. Non, j'ai vraiment du mal à me dire qu'on s'est détesté, qu'on a même failli faire éclater le groupe, qu'on ne pouvait pas se retrouver dans la même pièce sans avoir envie de s'égorger. Et pourtant aujourd'hui, on est devenu de vrai inséparable. Quand on voit l'un de nous, l'autre n'est jamais bien loin. C'est ainsi. Plus encore depuis que j'ai pris conscience de l'attirance que j'ai pour lui et des sentiments qui en sont nés. Même si je suis un peu invivable depuis lors. Mais c'est parce que je veux être tout pour lui. Je sais c'est terriblement égoïste mais je veux être son ami, son meilleur ami, son amour, l'unique homme de sa vie, son amant. Et là encore, imaginer que d'autres ont posé les mains sur lui, me font la rage au ventre. Oui, je veux être son amant, le plus doux, le plus tendre, le plus aimant, le plus passionné, le plus torride, je veux graver mon nom dans son cœur, dans sa peau, qu'il ne pense qu'à moi et à l'amour incommensurable que j'ai pour lui. Je veux qu'il m'ait dans la peau, qu'à chaque souffle de vent ce soit mon souffle qu'il sente, qu'à chaque friction de ses vêtements sur sa peau ce soit mes mains sur son corps qu'il ressente. Je veux qu'il soit ivre de moi comme je le suis de lui. Qu'il se réveille au beau milieu de la nuit, essoufflé et tremblant, parce qu'il a rêvé de ma bouche sur sa peau d'opale. Qu'il soit incapable de dormir si je ne suis pas collé à lui et qu'il ouvre les yeux, le matin venu, pantelant de désir. Mais si je désir ardemment obtenir son corps et son cœur, je ne suis toutefois que son meilleur ami. Je tente de combler mes désirs en le rendant aussi heureux que possible, en lui offrant tout ce qu'il désir et plus encore. Parce que son sourire n'a pas de prix.

Dans la boutique, je le laisse faire sa diva, restant un peu en retrait comme toujours lorsqu'il s'agit de mode. C'est toujours comme ça lorsqu'il arrive à me traîner dans l'un ou l'autre magasin, même si cette fois j'y suis volontairement, il s'occupe des vêtements et de mon côté, je suis l'atout sociable de notre duo. Je salue poliment les vendeuses, je souris, je charme, tentant parfois de rattraper son manque de tact ou de savoir vivre. Même s'il est courtois et poli, il ne se rend pas toujours compte du ton sur lequel il parle et du choc que ça peut être pour le personnel. Heureusement, on est plutôt bien rodé après toutes ces années. A peine entré qu'il se jette sur les fringues comme un lion affamé qui n'aurait pas mangé depuis des jours. Et comme s'il l'avait sentie sans même la voir, il tire une veste du rayon adresse quelques mots à la vendeuse qui s'en va pour revenir avec deux vestes. C'est là qu'il m'appel pour que j'essaie la veste en question. Ça m'amuse parce qu'on est avant tout là pour lui, il a carte blanche pour dépenser l'argent que mes parents versent chaque mois sur mon compte, et la première chose qu'il regarde c'est une veste de couple, de quoi étoffer notre garde-robe commune. «  Il va m'en falloir une deuxième, je pense. Mais t'es quand même un gros radin… Je suis ton meilleur ami. » Meilleur ami. Ces mots m'écorchent la bouche, mais je fais abstraction du goût amer qu'ils laissent sur ma langue et essaie finalement la veste qu'il me tend, non sans avoir fait mine de refuser un peu. Mais c'est juste impossible de lui dire non. Du coup, la veste sur le dos, j'observe mon reflet dans le miroir avant de lui demander d'essayé la sienne, qu'il lui va juste à merveille. Certes, je n'ai pas son goût pour la mode, mais je sais tout de même reconnaître ce qui lui va bien, ce qui le met en valeur et cette veste fait son petit effet. L'un à côté de l'autre, on a vraiment l'air d'un couple. Alors que Miyuki est sur le point de s'éloigner, quelques choses attire son attention sur ma veste, abîmée selon lui. J'avoue ne pas y faire attention parce qu'il est soudainement bien trop proche de moi, trop ancré dans mon espace vital minimum. Mon cœur loupe un battement  et une nouvelle fois je bug sur son visage à quelques centimètres du mien. Nos regards se croisent, sans doute guère plus de quelques secondes, mais pour moi ça dure une éternité. Un long moment où je ne rêve que de combler la distance qui me sépare de ses lèvres, pour mélanger mon souffle à celui que je sens sur ma joue, mais si je ne cède pas à l'envie qui me tiraille, mes iris ne quittent pas les siennes, du moins jusqu'au moment où il m'adresse une grimace et s'éloigne de lui-même. Là encore, même si la magie est brisée, je le suis du regard avant d'ôter la veste en le voyant faire. J'offre un regard désolé et compatissant à la vendeuse, ainsi qu'un sourire avant de suivre Miyu dans un dédale de vêtements et surtout de sacs en tous genres. On discute de choses et d'autres, dont des cadeaux qu'on va rapporter à nos amis rester au pays. Naturellement, il va s'occuper du cadeau de Ryoma. Ça ne m'enchante pas vraiment, mais ils ont cette même passion pour les vêtements. Cependant en ce qui concerne Natsu, son idée de cadeau me sidère. Même si ce n'est pas toujours au top entre eux, il pourrait au moins faire un effort. Toujours est-il que de mon côté j'ai quelques idées pour Nat et Sho, des idées qui au final n'ont pas l'air de le déranger tant que ça. «  Ok, tu t'occupe de Ryo et moi de Nat et Sho. » Je suis certain que notre maknae va recevoir mille fois plus de cadeau que les deux autres, mais je ne peux décemment pas limiter son budget cadeau, ça donnerait l'impression que j'ai quelques choses contre Ryoma, ce qui n'est pas le cas tant qu'il se tient loin de Miyuki.

On continue notre petit tour… Ou du moins, je suis patiemment mon meilleur ami qui fouine ici et là. Quand je suis soudainement stoppé par sa question. Si son regard malicieux ne me dit rien qui vaille, certain que je vais encore me faire entuber, je lui offre une moue curieuse. «  Non, mais dit moi tout. » C'est là que je le vois attraper l'une des innombrables sacoches noires qui nous entourent. L'espace d'un instant je maudis Louis Vuitton, mais c'est un sourire que j'adresse à mon meilleur ami. «  Si elle te plait, tu peux la prendre. » Tant que ça lui fait plaisir je suis comblé, même si mon compte en banque grimace légèrement. Dieu merci, ma mère a eu la bonne idée d'avoir un fils un brin réfractaire au shopping. «  On continue à regarder ici ou on passe au magasin suivant? Je crois qu'il y a Chanel un peu plus loin… »
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Sam 16 Jan - 18:25

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Je ne suis pas radin. Je suis opportuniste. Ce n’est pas la même chose. L’argent n’a jamais été un soucis pour moi, et je le dépense sans compter. Cependant, si je peux ne pas utiliser mon argent et utiliser ceux des autres, alors je le ferai sans hésiter. Ce serait bête de ne pas pouvoir en profiter non ? C’est à cause de cette manière d’agir -entres autres - qu’on me qualifie d’égocentrique, d’égoïste, ou encore de diva. Mais je m’en fiche. Quel est le mal à vouloir s’aimer plus que les autres ? Au moins, je ne suis pas hypocrite. J’ai toujours été sincère avec moi même. Et ce que les autres pensent de moi n’a pas d’importance, du moment que les personnes qui me sont chères savent comment je suis, ça me va. Et quand bien même, s’il m’arrive de manquer un peu de tact, je sais que mon meilleur ami sera là pour rattraper le tout. Nous ne formons pas une paire gagnante pour rien. On se complète et apporte une touche que l’autre n’a pas. Par exemple, il trouve que sa veste est parfaite, alors que moi, je trouve un défaut sur celle ci. Rien n’échappe au regard professionnel de Miyuki. Je veux que tout soit parfait alors je ne laisserai pas Shun dépenser son argent pour un vêtement abimé. Je m’approche naturellement pour voir l’état de la griffure. Cette proximité ne me met pas mal à l’aise, ou du moins je n’en ai pas l’air. Je ne suis que son meilleur ami alors pourquoi devrais je être embarrassé par cette faible distance ? Je ne dirai pas que les belles lèvres de Shun ne m’attirent pas car ce serait mentir, mais c’est parce que mon respect pour lui est plus grand que mon égoïsme que je ne suis pas gêné. Oui, car il y a effectivement quelque chose de plus gros que mon égocentrisme : c’est ce que je ressens pour mon meilleur ami. Je ne voudrai jamais rompre ce lien si fort qui nous unis. J’ai bien trop peur de perdre Shun. C’est cette raison qui me permet de garder mon « calme ». Par respect de l’amitié qu’il éprouve pour moi. C’est parce qu’il me voit comme son best que je m’efforce de faire de même et que je dois me comporter comme un meilleur ami le ferait. Je finis par rompre ce moment en faisant une grimace. Si je donne l’impression d’en ressortir « indemne », ce n’est pas parce que je ne l’aime pas, mais parce que je l’aime, beaucoup même, voire trop. Bien sur, je refoule en permanence ces sentiments, et de ce fait, je ne sais plus ce que je ressens exactement pour Shun. Mais ce n’est pas un problème puisque ça n’importe que peu.

Je dévale les rayons à la recherche de nouveau coup de coeur. Pour l’instant, rien à signaler. Je profite de ce temps de « pause » pour parler de souvenirs pour les membres restants. Ryo’ et moi avons déjà parlé sur ce qu’il voulait. Il m’a supplié pour ne pas ramener de t-shirt personnalisés, ceux de Natsu suffisent largement pour me mettre dans l’embarras. Je plaisante sur le fait d’acheter un porte clé à Natsu. J’aime faire ce qu’il n’aime pas, et il aime faire ce que je n’aime pas. Ça fait partie de notre relation. Il ne faut pas croire que c’est facile de se « détester » car ça requiert énormément de « complicité » malgré tout. Et puis, pourquoi je devrais faire un effort alors qu’il n’en fait pas ? A ce que je sache, c’est toujours lui qui cherche les embrouilles. Je n’ai rien fais de mal, je ne passe qu’un peu de temps avec Ryo et j’ai l’impression qu’il veut me dévisser la tête. Alors le porte clé me semble être une excellente idée ! Dommage que Shun ne soit pas d’accord. Je le laisse choisir les cadeaux pour l’imbécile de sportif et notre leader adoré. Je me ferai plaisir de me concentrer que sur les cadeaux de notre cadet.

Une sacoche finit par retenir mon attention. Je saute sur l’occasion pour l’annoncer à Shun. Ce dernier accepte sans aucune plainte. Mon sourire s’agrandit. C’est vraiment le meilleur ! Il achète vraiment ce que je veux ! Il sait comment me faire plaisir et me combler. «  Merci merci Shunnnn !  » Je tends le petit sac à la vendeuse pour lui faire comprendre que je le prends. «  Hummm… Je pense avoir fait le tour, allons à la boutique suivante !  » Je me rapproche de mon meilleur ami pour lui attraper le bras et l’emmener vers la caisse. Je lui caresse tendrement le bras afin de lui montrer que je suis sage et qu’il a parfaitement raison de vouloir m’offrir tout ça. Je balance ensuite son bras comme un enfant, tout content de ses achats de Noël. «  Miyu remercie Shunniiiie. Je ne t'ai jamais dis que tu étais le meilleur ?  » Je souris, l'air innocent. Un peu de réconfort avant ne lui ferait pas du mal. Je le plains, et encore, ce n'est que le début.


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Ce message a été posté Jeu 21 Jan - 23:38



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Natsu est mon ami. C'est juste hors de question que je ne lui ramène qu'un simple porte-clés quand je sais que Miyu ne va pas hésiter à ramener plein de choses à Ryoma. Et ça ne me plait pas vraiment d'ailleurs, même si le maknae est lui aussi mon ami, mais je trouve qu'ils passent trop de temps ensemble. Et je suis certain que Nat pense la même chose que moi, parce qu'au fond, on n'aime pas partager nos meilleurs amis. Et comme on se comprend, on est bons amis, même s'il aime se foutre de ma gueule de temps en temps. Bref, au nom de cette amitié singulière, je refuse de ne lui faire que ce médiocre cadeau. Puis c'est de mon argent qu'il s'agit. Si je laisse mon meilleur ami s'en servir comme il le souhaite pour refaire son dressing, je compte bien pouvoir en faire profiter un peu le reste de la bande. Rapidement il est convenu que je m'occuperai des cadeaux de Nat et Shoji et Miyuki de celui de Ryoma. C'est mieux ainsi, même si pour être certain des goûts du rappeur, je vais être obligé de passer par le plus jeune de la bande. Mais j'ai déjà quelques idées, que ce soit pour l'un ou pour l'autre.

On a à peine bouclé le sujet "cadeau" que Miyuki me fait les yeux doux pour que je lui offre une sacoche noir qui vient de lui taper dans l'œil et comme le dindon de la farce que je suis, je la lui offre sans la moindre hésitation, sans même en connaitre le prix. Rien n'est trop beau pour le voir sourire encore et encore. « Si ça te fait plaisir, ça me fait plaisir aussi. » C'est le plus important en fait: lui faire plaisir. Le voir heureux est pour moi comme un substitut à l'amour qui manque à ma vie. Certes je l'aime mais l'amour à sens unique est douloureux. Et le voir sourire, voir ses yeux pétiller et s'illuminer comble mon besoin d'amour, du moins pour le moment. Je croise le regard de la vendeuse quand mon meilleur ami lui tend le sac, le sourire compatissant qu'elle m'offre me prouve qu'elle a comprit qu'au final je ne suis que la carte bleue qui accompagne notre diva et que de toute évidence, je me fais entubé en beauté. Mais face au visage angélique du démon qui est à mes côtés, je ne suis qu'un faible homme. « Hum, d'accord. » Je le laisse agripper mon bras et m'emmener vers la caisse, le cœur battant de le sentir aussi proche, de sentir ses doigts caresser mon bras. Ça me file des frissons quelques instants. Je lui adresse un sourire au compliment. Je sais qu'il tente de m'amadouer, mais ça me fait bien plus plaisir que je n'ose l'admettre. Arrivé à la caisse je sors ma carte bleue de mon sac, la tendant d'un geste mille fois répété à la vendeuse qui la passe dans la machine pendant que sa collègue glisse nos achats dans de grands sacs cartonnés au couleur de l'enseigne. La machine émet un léger bip, signe que la transaction est finie, avant qu'elle ne me rende ma carte, nous souhaitant une agréable journée. Un bref hochement de tête, je m'empare des sacs et entraîne mon meilleur ami vers la sortie, la cinquième avenue, son agitation.

« Il me semble que Channel est un peu plus loin. » Quittant le calme relatif de la luxueuse boutique, je nous guide à travers les passants, vers le dit magasin. Il semble plus grand et plus luxueux encore que celui que nous venons de quitter, ce qui devrait faire plaisir à Miyuki.
©TENNESSEE.

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