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 [New-York] Let me love you, Honey.

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 22 Jan - 23:46

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Je me serai bien occupé du cadeau de Shoji, mais Shun s’est proposé de le faire. De toute façon, je risque fortement d’être présent lorsqu’il achètera les cadeaux donc je pourrai lui donner mon avis besoin ait. Comme je fonctionne par coup de coeur, je trouverai peut être le cadeau du leader avant Shun. Par contre, je laisse totalement mon meilleur ami gérer. J’ai confiance en lui, et je sais qu’il trouvera le cadeau qui fera plaisir à cet imbécile de sportif. En ce qui concerne notre maknae, je ne me pose aucun soucis. Je compte lui acheter quelques vêtements, mais aussi des bijoux et des chapeaux ! Bien entendu, je n’oublie pas Shun. Je suis certes égocentrique, mais jamais je ne pourrai oublier de lui faire plaisir. Mon bonheur compte beaucoup, cependant le sien m’est important aussi.

Bon, j’avoue que sur ce moment, je pense plus à ce qui me fait plaisir qu’à mon meilleur ami car je repère une sacoche qui irait trop bien avec une tenue que j’ai confectionné il n’y a pas longtemps. Je montre le nouvel objet de mes désirs à Shun pour qu’il me l’offre. Je sautille sur place et lui fais des yeux du chat botté. Mon meilleur ami ne me refuse rien et cette sacoche l’a de nouveau prouvé. «   C’est trop mignon ! Et moi, pour te faire plaisir, je te laisse me faire plaisir !  »  Je ris à ma petite plaisanterie, qui n’est pas totalement fausse non plus. En réalité, si Shun est content, je le suis aussi. Mais ce n’est pas de ma faute si je suis faible devant tous ces vêtements et sacs. C’est comme si on mettait un enfant dans un magasin de jouets, il ne tient plus en place. Et bien, moi c’est pareil, sauf que mes magasins de jouets ce sont les boutiques de vêtements. Après avoir fait le tour de la boutique Louis Vuitton, je décide de passer à Channel qui est, apparemment, juste à côté de cette boutique. J’emmène Shun à la caisse pour en conclure avec ce lieu. Sur les quelques mètres, je m’amuse avec le bras de mon meilleur ami pour éviter qu’il ne change d’avis. Mais je le connais, il tient toujours à ses engagements. Pendant qu’il sort sa carte, je ne peux m’empêcher d’arrêter de sourire. Voilà ! La transaction est terminée ! Tel un chevalier servant, Shun prend les sacs que la vendeuse nous tend. Je fais un rapide signe de la main pour saluer la vendeuse et mon best m’emmène vers la sortie.

«   Parfait !  » Je continue à m’agripper au bras de mon best, mais le contact se rompt lorsque j’aperçois la pancarte de la rue. «   Shun, prends moi en photo stp !  » Je lui donne mon portable déverrouillé, affichant mon fond d’écran. Je le change souvent, mais celui du moment est une vieille photo que j’ai prise avec Shun. Il s’agit une photo issu d’un polaroid que j’ai retrouvé lorsque je préparai ma valise. Je l’ai trouvé tellement mignonne que je l’ai reprise en photo avec mon portable afin de pouvoir le mettre en tant qu’image de fond. Cependant, ce n’est pas pour montrer la photo à Shun que je lui tends le portable mais pour qu’il me photographie avec cette fameuse pancarte. Je m’éloigne de lui. Tête légèrement relevée et penchée sur le côté, petit sourire en coin, je désigne avec mes deux index le nom de cette fameuse rue.


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 28 Jan - 1:16



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ Le shopping, ça n'a jamais été mon truc. Même enfant, ma mère devait limite me traîner dans les magasins pour acheter des vêtements. En grandissant, j'ai bien été forcé d'accompagner Eri dans ses virer shopping et maintenant, c'est mon meilleurs ami que j'accompagne. A croire que ma vie est liée aux boutiques de fringues malgré ma légère aversion pour celles-ci. Néanmoins, je fais preuve de bonne volonté cette fois, après tout, c'est moi qui aie proposé à Miyuki une virée shopping, peut-être parce que j'ai eu peur qu'il refuse de venir voir Eri avec moi. A moins que se soit juste pour pouvoir passer du temps avec lui, j'avoue que maintenant je ne sais plus vraiment, tout ce qui compte réellement c'est de lui faire plaisir, de le voir sourire. Ça joie n'a pas de prix, même si ça signifie passer des heures au beau milieu des vêtements, courir d'une boutique à l'autre, céder au moindre de ses caprices et porter ses achats, qui risque fort d'être nombreux.

Sautillant dans tous les sens comme un gamin devant une montagne de cadeaux au pied du sapin le matin du 25 décembre, mon meilleur ami me montre une sacoche noire sur laquelle il a flashé, me demandant innocemment de la lui offrir, n'ayant de toute évidence pas encore comprit que je lui offrirais le ciel s'il me le demandait. Mine de rien, je fais semblant de lui céder, juste pour la forme, parce que je ne peux absolument rien lui refuser. Je sais qu'au final c'est moi le perdant dans l'histoire mais le cœur à ses raisons que la raison elle-même ignore. Je ne fais pas ça pour qu'il m'apprécie plus encore ou pour prendre une place dans son cœur qu'il n'est pas près ou pas apte à m'offrir, même si je la désir ardemment. Non. Si je fais ça c'est uniquement pour voir son visage illuminer par la joie. C'est au final très égoïste de ma part. Je souris à sa petite plaisanterie, même si ça résume plutôt bien la situation. Rapidement, Miyu m’entraîne vers la caisse où je règle tout d'un coup de carte bleue, sans vraiment me soucier du montant de la dépense. Ce n'est que le début, alors nuls doutes qu'à la fin de la journée le montant sera bien supérieur. Attrapant les sacs que la vendeuse me tend, je la salue brièvement avant d’entraîner à mon tour mon meilleur ami vers la sortie. Channel n'est vraiment pas loin, c'est là notre nouvelle destination.

Le bras de Miyuki autour du mien, je le guide le cœur battant vers le luxueux magasin quand je sens soudainement ses doigts se détacher. Interrogateur, je pose sur lui un regard intrigué alors qu'il sort son téléphone en me demandant de le prendre en photo. Il me faut quelques secondes pour comprendre sa demande, remarquant le panneau "5th avenue" derrière lui. Lui laissant juste le temps de déverrouiller son téléphone, je l'attrape dès qu'il me le tend, marquant un temps d'arrêt devant son fond d'écran. « Wow. » C'est une vieille photo qui doit avoir pas loin de trois ans, qu'on a pris quelques mois après les débuts officiels du groupe. On ne s'entendait pas encore aussi bien qu'aujourd'hui mais mieux déjà qu'après notre rencontre. Je suis étonné qu'il l'ait gardé tout ce temps. Je laisse mon pouce passer sur le visage de celui qui est aujourd'hui mon meilleur ami et qui fait battre mon cœur un peu plus vite à chaque fois que je suis prêt de lui. A l'époque, je n'étais pas amoureux de lui, je pensais même ne jamais réussir à être aussi proche de lui que le souhaitait l'agence. D'un côte je regrette un peu cette époque où le seul dilemme était de savoir ce que j'allais bien pouvoir inventer pour faire chier mon père ou comment aller rejoindre Eri. Pas de question existentielle sur un amour à sens unique.

Délaissant la photo, mes yeux se posent sur mon meilleur ami qui prend la pose comme un vrai touriste. J'attends qu'il soit parfaitement placer avant de lui lancer un « Ne bouge plus. », insensible aux quelques regards mi-surpris mi-indifférent qui se pose sur nous et je fini par prendre la photo, observant en souriant le cliché sur le téléphone. « C'est bon, tu peux bouger. » Avant de lui rendre son téléphone, je m'envoie vite une copie de la photo et lui tend l'appareil, comme s'il ne s'était rien passé. On reprend doucement notre chemin au milieu des passants qui ne font pas du tout attention à nous. Une chose qui me change beaucoup de Tokyo où l'on doit sans cesse se couvrir pour ne pas être reconnu. On arrive rapidement devant l'entrée, tirant sur la porte, je fais signe à mon meilleur ami d'entrer. Je murmure un vague « Et c'est parti. » comme pour me donner du courage et j'entre à sa suite.
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Sam 30 Jan - 3:27

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Achats faits, il est temps d’aller ailleurs. Je ne compte pas faire que quelques boutiques mais bien toute la rue ! Bon j’exagère un peu mais la réalité n’est pas si loin que ça. Mon pauvre Shun qui va devoir endurer cette après midi shopping. Mais comme je l’ai dis plus tôt dans l’avion, il n’a pas le droit de se plaindre parce que c’est lui qui l’as proposé. D’habitude, je ne le traine pas avec moi dans mes journées shopping car je n’ai pas envie qu’il se force à venir mais là, je profite simplement. Sauf qu’avant d’aller à la prochaine destination, je remarque le panneau de cette fameuse rue. Ce serait dommage de louper cette occasion de frimer de mon voyage à New York.

Je compose le code qui permet de déverrouiller mon portable et le temps à Shun. Tous ceux qui me connaissent bien et qui me côtoient savent que c’est une habitude chez moi de leur demander de me prendre en photos. Il m’arrive de poster ces photos sur les réseaux sociaux pour les partager avec mes fans, ou tout simplement les garder pour moi. C’est le cas de la vieille photo de mon fond d’écran. Il me semble qu’à la base elle devait être utilisé pour un photobook mais finalement on en avait choisi une autre pour x raison. J’avais décidé de garder la photo car je l’aimais bien. A l’époque, je devrai être plus honnête avec moi que je ne le suis aujourd’hui. Mais c’était parce que j’étais plus insouciant et plus jeune. Pas de responsabilités à porter, et surtout, je n’étais pas aussi proches de Shun que je ne le suis, donc même si je brisais cette relation, je pourrais « m’en remettre ». Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Je tiens trop à Shun pour pouvoir me passer de lui.

Poser naturellement devant autant de personnes ne me dérange pas. J’aime attirer le regard alors ce n’est pas un problème. Et puis, nous sommes des touristes alors il est normal de vouloir immortaliser ce moment. Dans mon cas, j’aime juste me prendre en photo, que se soit dans un pays étranger ou dans mon pays natal. Je suis photogénique, et je sais comment faire en sorte de rendre bien sur les photos. De plus grâce à mon métier et à mon cursus scolaire, j’ai appris à ne pas bouger pendant longtemps pour avoir des photo bien nettes. Aux mots de Shun, je ne bouge plus, voire ne respire plus pendant quelques secondes. Bien sur, j’ai tellement l’habitude que c’est plus du réflexe qu’autre chose, je ne me rends pas tellement compte sur le moment. Photo prise, je me rapproche de Shun pour récupérer mon téléphone. Je regarde la photo avant de sourire. «  Parfait ! Merci Shun. » Je la partagerai surement ce soir à nos fans, le temps qu’on puisse se balader tranquillement cette après midi. Notre marche reprend et on se retrouve rapidement devant la boutique Chanel. Il m’ouvre la porte et je souris pour le remercier. Contrairement à la précédente boutique, celle ci parait plus lumineuse et plus moderne. Les deux sont des grandes marques mais le style complètement différent. Mais comme à l’autre boutique, on nous salue poliment. Je ne m’arrête pas sur ces détails et commence à regarder les rayons.

Après avoir passé plus de trois quart d’heure à enfiler des tenues, je réussi à faire mon choix. Au final, j’ai craqué pour 1 chemises, 2 blazers et un autre sac à main. Ce n’est rien comparé aux nombres d’essais que j’ai fais mais il n’y a que ceux là qui me plaisent réellement. «  Tu es sur qu’il n’y a rien qui te plait ? »


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Ce message a été posté Dim 31 Jan - 11:07



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ J'ai l'air d'un collégien à lui piquer ses photos comme ça, en plus je me rends compte que c'est pas la première fois que ça arrive. Faut croire qu'au fond je suis un vilain stalkeur, ce qui n'est pas vraiment chose difficile vu qu'on vie ensemble et que je passe le plus clair de mon temps avec lui. Un stalkeur… ou juste un mec amoureux qui n'a d'yeux que pour l'objet de tous ses désirs. Je jette un dernier coup d'œil à la photo avant de rendre son téléphone à mon meilleur ami, l'air de rien. Je lui offre un sourire alors qu'il me remercie, comme s'il y avait vraiment besoin de ça entre nous. On a dépassé le stade des "s'il te plait", "merci", depuis un moment déjà et quand je lui rends service, je n'attends rien. Je sais que c'est juste de la politesse, parce qu'il a mine de rien été bien élevé, mais il n'est pas toujours obligé de me remercier. Ce que j'accepte de faire, je le fais avec plaisir, sans vil arrières pensées, si ce n'est celle de le rendre heureux et de le faire sourire. Son sourire, c'est la plus belle des récompenses et ça vaut mille mercis. « Je t'en prie, y a pas de quoi. » Nos précédents achats à la main, j'avance doucement à ses côtés vers la boutique suivante, donc la vitrine ne laisse aucuns doutes quant au luxe certain qu'on y trouvera. Tirant sur la porte, je laisse galamment Miyuki entrer le premier, me préparant mentalement à la suite. Je sais que c'est moi qui l'ai invité et qui lui ai parlé de shopping, que je n'ai pas le droit de me plaindre, mais ça ne rends pas les choses plus agréables. Malgré tout, je me concentre sur lui et non sur ce qu'on est en train de faire. Je souffle une dernière fois et pénètre dans la boutique après lui. L'ambiance est totalement différente du premier magasin. Ici tout est chic et lumineux, il y a aussi bien plus de vêtements.

Dans notre dos la porte se referme alors que les vendeuses nous saluent avec un sourire, aussi charmantes que les précédentes. On a à peine répondu que mon meilleur ami part se perdre dans les nombreux rayons, farfouillant parmi la tonne de fringue présente. Je m'attarde un peu à l'entrée de la boutique, m'attirant le regard sympathique d'une vendeuse qui emballe des vêtements pour une cliente à la caisse. A son air, je suis certain qu'elle a comprit que je ne suis pas de ses hommes qui aiment le shopping et que je suis aussi à l'aise ici qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Oui, ça doit sans doute ce voir comme le nez au milieu du visage, mais que ne ferait-on pas pour rendre les gens qu'on aime heureux ? Je prends mon courage à deux mains et rejoins Miyu qui a déjà sélectionné quelques tenues. Son précieux butin à la main, il se dirige vers les cabines d'essayage. Et comme tout mâle qui se respecte, c'est là que je trouve ma place, m'installant dans l'un des petits fauteuils plutôt confortables. J'assiste dès lors à un balai incessant, donnant parfois mon avis lorsqu'il est sollicité, l'observant de longues minutes faire des allers-retours entre les rayons, la cabine et le grand miroir. Pour moi, ça semble durer une éternité, mais je suis certain que pour lui ce n'est qu'une fraction de seconde. Malgré tout, c'est toujours très intéressant de le voir évoluer dans son milieu. La mode ça a toujours été son domaine et pas seulement à cause de ses études.

Finalement, il choisit quelques vêtements parmi tout ceux qu'il à essayer, ainsi qu'un nouveau sac, avant de revenir vers moi. Il semble satisfait de son choix et c'est tout ce qui compte pour moi. « Certain. » J'ai déjà la seule chose qui me plait sous les yeux. À côté, tous ces vêtements sont ternes et sans attraits. Je lui adresse un sourire sincère en me levant pour qu'on puisse rejoindre la caisse. « Tu as tout ce qu'il te faut où tu veux encore faire un tour ? »
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Mar 2 Fév - 0:29

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Si j’utilise des « s’il te plait » ou des « merci », c’est, certes parce que je suis bien élevé - bien qu’il m’arrive de m’emporter facilement mais la raison est différente lorsque je suis avec Shun. Il ne s’agit pas de la politesse mais d’une forme d’aegyo. Les mots sont les mêmes mais la signification différente. La subtilité vient de là. J’agis parfaitement normalement avec lui, mais en réalité, je ne le suis pas. Je n’ai pas conscience de mes actes, mais je tente délibérément de l’attirer à chacun de mes gestes, ou du moins, de faire en sorte que je sois irremplaçable. J’ai beau à paraitre indépendant, je ne pense pas que je pourrai imaginer mon futur sans lui. A première vue, on pourrait penser que je me sers tout simplement de lui, ainsi que de sa gentillesse, mais ce n’est pas ça. J’avoue que je suis matérialiste et que je peux paraitre superficiel à plusieurs reprises. Mais contrairement à ce que Natsu dit - même si c’est pour plaisanter, je ne considère pas Shun comme mon « esclave », ni comme mon larbin. Des larbins, j’en ai pleins, mais Shun, il n’y a qu’un seul et il est irremplaçable. Il est celui qui me dit me fais comprendre que je vais trop loin dans mes mots, celui qui s’inquiète pour moi lorsque je m’entraine jusqu'à pas d’heure, celui qui me tient fermement dans ses bras pendant que je dors… Mais même s’il est celui qui me connait le plus, il ne doit pas être au courant de mes vraies ressentiments pour lui, puisque je les refoule sans cesse.

Nous entrons dans la nouvelle boutique. Le style est différent, mais la méthode de repérage reste la même. Je me perds immédiatement dans les rayons pour passer en revue les vêtements affichés. Je n’oublie pas le rayon femme car il m’arrive de trouver ce qu’il me plait alors que la tenue est destiné pour les femmes. Par exemple, une robe pull devient un long pull lorsque je mets un jean par dessous. Etudiant le stylisme et de par mon intérêt, ce n’est pas bien difficile de réarranger une tenue à mon avantage. Cependant, pour que cela soit possible, je dois d’abord voir comment ses vêtements me vont. Je me concocte diverse tenues et file à la cabine voir ce que ça fait en réalité. Shun trouve naturellement sa place sur les canapés destinés pour les fidèles compagnons des demoiselles en cabines. J’ai mes propres pensées sur ces tenues, mais j’aime aussi avoir un avis externe. Aujourd’hui, c’est mon meilleur ami qui tient ce rôle. Je défile pendant plusieurs dizaines de minutes avant de décider de mes achats finaux.

Je n’aime pas me presser lorsque je fais du shopping, mais comme je ne veux pas perdre Shun en chemin. J’ai fais relativement vite. Oui, relativement parce que le shopping reste quelque chose de sacré et que je ne dois rien négliger. Je me dirige vers mon meilleur ami pour lui indiquer que j’ai pris ce qu’il me fallait. Je bouge ma tête de droite à gauche. «  C’est bon, j’ai tout ce qu’il me faut.  » On marche quelques pas vers la caisse. Je lui souris faiblement. «  Shun, tu t’ennuies n’est ce pas ?  » Je sais qu’il veut tout faire pour me rendre heureux, mais je ne veux pas que ce soit à sens unique. Certes, je lui ai interdis de se plaindre, mais il peut tout de même me dire s’il s’ennuie. Après tout, nous sommes des personnes avec des centres d’intérêts totalement différents. Nous sommes extrêmement proches, mais différents avant tout.


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Ce message a été posté Dim 7 Fév - 19:47



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ Je ne suis pas plus normal et sincère avec lui qu'il ne l'est avec moi. Même si j'ai l'impression d'agir spontanément avec lui ou de le faire sans le moindre intérêt, ce n'est pas totalement vrai. Bien sûr quand je veille sur lui lorsqu'il s’entraîne sans faire attention à sa santé, c'est avant tout pour son bien, mais lorsque je me glisse dans son lit pour le serrer contre moi jusqu'au petit matin, c'est avant tout pour moi que je le fais. Il n'a pas forcément besoin que je me colle à lui pour rejoindre les bras de Morphée, mais j'ai besoin de le sentir contre moi pour m'abandonner au sommeil. Ce n'est pas faute d'avoir tenté de résister, mais à force de nuits presque blanches, j'ai fini par céder. Même si j'en souffre autant au final. L'amour à sens unique, ce n'est jamais évident. Je sais qu'il est bi alors qu'à ses yeux je ne suis qu'un hétéro de plus, son meilleur ami de surcroît, comment pourrait-il imaginer un instant que je nourris à son égard bien plus de sentiments que ce que je laisse paraître. Non, plus que ce que je ressens, parce que je suis plus tendre, câlin et conciliant avec lui que ne devrait l'être un meilleur ami, même s'il doit juste prendre ça pour du fanservice. C'est juste qu'il n'y fait pas attention. Ou si, mais pas de la manière que je voudrais. Autour de nous les gens s'en rendent compte eux. Il n'y a qu'à voir le regard du bagagiste dans l'ascenseur de l'hôtel, ou le regard du chauffeur de taxi quand j'ai laissé mes doigts courir sur sa joue, … Non, je ne suis absolument pas normal avec lui, mais je me contre fiche du regard qu'on peut poser sur moi, même s'il y a quelques année mon avis était totalement à l'opposé.

Chez Chanel, je le suis sans discuter après avoir salué les vendeuses aussi chaleureusement que possible. Il y a quelques mois d'ici, six ou sept peut-être, je serais resté hypnotiser par leurs courbes divines, j'aurais peut-être même tenté ma chance avec l'une d'entre-elles pendant que mon meilleur ami fouinait dans les rayons, mais ça ne me fait plus vraiment envie, même si je suis toujours attiré par les femmes, je n'ai plus cette envie de leur plaire. Non, je préfère me glisser entre les rayons, observer Miyuki dans sa recherche du vêtement parfait. Et dès qu'il se dirige vers les cabines, je prends place sur un des fauteuils, place de prédilection des petit-amis qui accompagnent généralement leurs copines. Je le suis des yeux alors qui fait des allers-retours entre la cabine et le grand miroir, je profite de la vue, lui donnant parfois mon avis, notant intérieurement ce qui lui va, ce qui le met en valeur… Pour de futurs cadeaux, peut-être. J'ai un bug quand il revient avec un pantalon que je trouve un rien trop moulant. Bien sûr ça le met totalement en valeur, mais je pense que je ferais un massacre s'il sortait comme ça dans la rue. Au final, je suis content parce qu'il décide de ne pas le prendre, optant juste pour une chemise, deux blazers et un nouveau sac. Ce qui, comparé à la pile de vêtements qu'il a essayé, n'est vraiment rien du tout. Patient, je le regarde revenir vers moi, heureux de son choix et si l'espace d'un instant cette journée shopping me pèse un peu, je suis moi aussi heureux en une seconde.

Après m'être assuré qu'il n'avait besoin de rien d'autre, je l'accompagne vers la caisse quand sa voix m'interpelle, me questionne. Est-ce que je m'ennuie? Oui et non. Mes yeux se posent sur lui, sur le petit sourire qu'il m'offre si volontiers et qui me réchauffe le cœur. « Hum… Le shopping n'est pas forcément ce que je préfère. » Sauf quand il s'agit de téléphone et de jeux pour ma console, mais en fait je fais assez peu de shopping. Ça n'arrive que lorsque je suis vraiment obliger de le faire. Alors non, ça ne fait pas vraiment partie de mes centres d'intérêts. « Mais aussi étrange que ça puisse te paraître, je ne m'ennuie pas vraiment. » Je lui rends son sourire, un peu étonné moi-même par cette constatation. « Je trouve ça… instructif. » Bah oui, le regarder défiler devant moi me donne un large aperçu de ce qu'il aime porter, ça me donne des idées de cadeaux et en plus, ça me donne l'impression d'être plus proche de lui. Après tout combien de petits am… de meilleurs amis accompagnent leur "moitié" dans leur virée shopping ? Je suis un meilleur ami multi-fonction et c'est agréable.

On arrive à la caisse, où on patiente deux minutes que la vendeuse termine avec le client précédent avant de lui tendre les vêtements de Miyu. « Je suis même plutôt content d'être là… » Même si je ne saute pas dans tous les sens comme un enfant surexcité. Non, mais d'une certaine façon je profite de lui moi aussi. Même s'il ne se rend compte de rien, même si ça n'a pas la moindre importance pour lui, c'est le genre d'après midi qu'on pourrai passer ensemble si on était plus que des amis, plus que des meilleurs amis. Même si les gestes tendres ne sont pas là, c'est l'impression que cette journée me donne et ça vaut bien quelques heures passées dans les boutiques, au milieu des fringues.
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Sam 13 Fév - 19:38

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


TENUE  ✘C’est dur de vivre avec une idée préconçue. Je ne sais pas si c’est moi ou Shun qui avons imposé des limites à notre relation mais je ne vois pas une évolution possible de celle ci. Notre amitié est vraiment formidable, et je dirais même parfaite. Mais est ce vraiment de l’amitié ? J’ai tendance à faire ce je veux, mais si je ne connais même pas ce que je souhaite, il est difficile pour moi d’agir.

Je pourrais passer mon après midi à essayer des vêtements, sans forcément les acheter. Bien sur, c’est mieux lorsqu’on trouve la chaussure à son pied, mais essayer juste pour essayer est vraiment amusant et instructif. C’est en mettant plusieurs types de vêtements qu’on arrive à trouver son propre style. De plus, ces essayages m’ont permis d’avoir des idées sur nos tenues de prochains concerts. Par exemple, lorsque j’ai essayé le pantalon moulant, ça m’a donné envie de faire des tenues avec ce concept. Ce n’est pas la première fois qu’on va aborder ce concept, mais j’aimerai en faire un plus « mature ». Après tout, nous étions jeunes à l’époque et montrer à quel point on peut être sexy est un bon tournant. Je n’ai pas de corps musclés comme Natsu ou Shun. Et contrairement à Ryo’, je n’ai ni la foi, ni l’envie de de sculpter mon corps jusqu’à avoir des abdos. Alors si je ne peux dévoiler mes muscles, je ferais en sorte de faire chavirer les coeurs de nos fans avec nos tenues. Après plusieurs allers retours, je décide de ne prendre que quelques articles. Je reviens vers Shun qui n’a pas changé de place pendant tout ce temps.

Ce n’est qu’à ce moment là que je me « souviens » de lui. Bien sur, j’ai sollicité son avis pendant que je m’habillais mais je n’avais pas pensé à ses sentiments. Ce n’est que maintenant que je ressens un peu de peine pour lui. Je sais qu’il n’aime pas le shopping mais je l’ai tout de même forcer à venir avec moi. Je connais la réponse à ma question, mais je veux qu’il me dise réellement ce qu’il pense. S’il me dit qu’il en a marre, je peux arrêter cette journée shopping. Je n’aurai pas acheté grand chose mais c’est déjà un bon début. Même si je serai un peu déçu, mais si c’est pour Shun, ce n’est pas grave. A sa première réponse, mon sourire faiblit. De toute façon, je m’y attendais. Je m’apprêtais à dire quelque chose mais je remarque qu’il n’a pas fini de parler. Je souris. Il est comme ça, à toujours voir le bon côté de la chose, à me laisser dans mes caprices. Des personnes comme lui, on n’en trouve pas dans tous les coins de la rue et j’ai la chance de l’avoir à mes côtés. «  Je ne le répèterai jamais assez, mais tu es définitivement le meilleur ! » Et je ne dis pas ça parce que c’est lui qui paye mes vêtements. Achats faits, on sort de la boutique. «  Ne t’en fais pas, j’aurai bientôt fini. »

Ou pas. Ce n’est qu’après trois heures de shopping que je pense enfin à m’arrêter. «  On dépose les sacs à l’hôtel puis on sort manger ?  » Le ciel est déjà plus sombre qu’à notre arrivée et le temps s’est légèrement rafraichis. Comme il était impossible pour Shun de tout porter, je l’aide à porter quelques sacs - Non, je n’oublie pas qu’en principe c’est lui qui m’aide à prendre mes achats. Je suis content de cet après midi. Nous venons de sortir de la boutique Prada et longeons une « petite » rue. J’ai pu trouver tout ce qu’il me fallait ainsi que les souvenirs pour nos membres restés au pays. «  Y’a un taxi ! » Je quitte le trottoir pour appeler la voiture, ne remarquant pas la voiture qui recule en ma direction.



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Ce message a été posté Sam 20 Fév - 2:33



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ Le pire dans tout ça, c'est qu'il y a longtemps que nous avons passé le stade de l'amitié, même si on se cache tout deux derrière ce terme pour ne pas avoir à affronter la vérité en face. Mais notre comportement l'un envers l'autre n'a rien de celui de deux amis, aussi meilleurs amis soyons nous. Tous ces petits gestes de tendresses, ce besoin constant qu'on a de passer du temps l'un avec l'autre, ces regards qu'on échange, ses nuits lové l'un contre l'autre, ça n'a rien de normal entre deux simples amis. Et même si la bromance est chose courante en Asie, ça ne rends pas les choses plus normales pour autant, pas plus que le fanservice demandé par notre agence ne l'explique réellement. On pourrait parfaitement s'en tenir juste aux concerts, aux performances et juste devant les fans, mais c'est chose impossible pour moi. Du moins, ça l'est maintenant. J'ai besoin de tous ces gestes, de tous ces moments, pour vivre. Ça l'est peut-être aussi pour Miyuki. Ou pas. Je ne sais pas vraiment quoi penser, j'ai peur de me faire des films, de m'imaginer qu'il y a quelques choses de dissimulé derrière sa tendresse et de me rendre finalement compte que ce n'était que mon imagination. Je ne veux pas me bercer d'illusions. Alors oui, sans doute qu'en gardant pour moi mes sentiments, j'ai contribué à ce que notre relation n'évolue pas plus qu'elle ne l'a fait jusqu'à maintenant. Mais peut-être que je me suis aussi éviter des souffrances… Quoi que non. Je souffre de la situation, il ne faut pas se leurrer. Nourrir des sentiments pour quelqu'un dont on est aussi proche sans savoir à quoi s'en tenir réellement, ça n'aide pas. C'est pour ça que j'ai pris la décision de lui parler ce soir, quand on sera tranquillement à l'hôtel. Ça va être une grande première pour moi. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours été celui après qui on court, je n'ai jamais eu à faire le premier pas. Avec Miyuki, c'est différent, c'est moi et uniquement moi qui vais lui confier ce qui pèse sur mon cœur depuis un moment déjà. C'est comme marcher sur un file au dessus du vide, sans la moindre corde de secoure. Soit je reste sur le file, soit je tombe et je m'écrase. Rien qu'à cette idée, je sens mon cœur battre d'angoisse. Quoi qu'il en soit, je serai fixé ce soir. Soit nous rentrerons à Tokyo côtes à côtes, soit notre amitié sera brisé, parce que s'il me repousse, je ne suis pas certain d'avoir la force de faire comme s'il ne s'était rien passé et reprendre notre vie à Tokyo, comme nous l'avons laissé avant de partir. Serais-je seulement capable de continuer à le croiser jours après jours? C'est un jeu dangereux, j'en ai conscience, mais je ne peux plus continuer comme ça, à mentir jour après jour, à nier ce que je ressens, à faire la gueule dès que Ryoma ou Shojiro s'approchent trop de lui, à vouloir casser la gueule de tous ceux qui le côtoient.

« Le meilleur? J'irais pas jusque là, mais après si tu veux flatter mon ego ne te gène surtout pas. » Je lui adresse un sourire narquois en sortant ma carte, que je tends négligemment à la vendeuse pour régler les différents achats. Encore une fois je suis bien content qu'il ait renoncé à son pantalon moulant, je lui en suis mille fois reconnaissant, même si je ne le dirai jamais à voix haute. Ça devrait être interdit de porter des choses pareilles. C'est un truc à se faire violer à chaque coin de rue. Non mais. Ma tranquillité d'esprit le remercie, tout comme mes hormones. Dieu seul sait ce que j'aurais été capable de lui faire avec un pantalon tel que celui là. « Prends ton temps, on a tout l'après-midi pour ça. Et ne t'inquiète pas pour moi. »

Aussitôt dit, aussitôt fait. On à passer les heures suivante à écumer les différentes boutiques de vêtements du luxe et on a même réussi à trouver des cadeaux pour le restant des membres du groupe toujours à Tokyo. Si Miyuki a acheté une quantité impressionnante de vêtements, j'en ai acheté quelqu'un aussi. Il m'a même trouvé une nouvelle paire de lunette de soleil. Non je n'aime pas le shopping, mais je dois avouer que l'après-midi était sympa malgré tout. « Ok, ça marche. T'as envie de manger quelques choses en particulier? » Sauf du japonais bien sûr. Ce serait stupide de quitter Tokyo pour New-York et finalement manger dans un resto japonais. Il y a un tel regroupement de nationalité ici, qu'on peut pratiquement trouver un restaurant typique de chaque pays du monde. Les mains pleines de sacs, je marche tranquillement avant que Miyuki ne quitte le trottoir pour héler un taxi qui passe justement par là. Mais comme un enfant, il n'a pas fait attention. Du bord du trottoir je vois déjà le drame arrivé. « HONEY!! » Ni une, ni deux, j'abandonne mes sacs pour attraper mon meilleur ami et l'attirer vers moi, dans la protection de mes bras, le cœur battant si vite que j'ai presque l'impression qu'il ne bat plus.  J'attends le choc qui ne vient pas, le chauffeur de la voiture ayant soudainement freiné. Ce sont ses cris furieux de l'homme qui nous traite de danger public, d'inconscient et de bien d'autres choses moins glorieuses encore qui me ramène à la réalité. Je ne lui prêtre aucune attention, les yeux poser sur Miyuki. « Ça va? » Je murmurer la question plus que je ne la pose, autant pour lui que pour moi. Je viens d'avoir la peur de ma vie. J'ai une soudaine envie de lui hurler dessus, de lui dire qu'il est idiot, qu'il doit faire plus attention, mais tout ce que j'arrive à faire, c'est le serrer un peu plus contre moi. Baka! On a pas idée de se précipiter comme ça sans même regarder.
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Ce message a été posté Lun 22 Fév - 23:21

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Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Je ne me suis jamais demandé si je soufrais ou pas de cette situation. Peut être bien que oui, peut être bien que non. Inconsciemment, c’est mon choix de ne pas faire le premier pas alors je n’ai pas envie de regretter quelque chose que j’ai choisi. Je sais que cette situation est beaucoup plus supportable que celle d’être séparé de Shun. J’ai toujours agis ainsi. Il n’y a rien de quoi être fier, mais je gère bien la chose. Cependant, ces derniers temps, mon « meilleur ami » ne m’aide pas vraiment à laisser mes sentiments tranquilles. Il est devenu plus tactile et me donne soudainement des gestes d’affections. Pour lui, ce ne sont que du fan service, ou simplement de l’amitié, alors je me dis que ça doit être pareil pour moi. J’ai beau à être fort à ignorer mes sentiments, je reste humain, il y a des moments où je faiblis. Et ce sont dans ces moments là que je vais voir Ryo’ ou Shojiro. Si Shun n’était pas mon meilleur ami, j’aurai surement été capable de faire le premier pas. S’il y a quelque chose que je veux, je fonce sans hésiter. Mais avec Shun, c’est différent. C’est assez paradoxal puisqu’il est la seule chose que je veux réellement.

Pour moi, c’est lui le meilleur. Si c’est moi qui le dis, c’est que j’ai raison. «  Si à chaque fois que je te flatte, j’ai droit à de beaux cadeaux, je ne m’en priverai pas.  » Je lui lance un sourire malicieux. Je suis matérialiste et je l’ai toujours été. Il suffit d’un sac en édition limitée pour que j’arrête d’être fâché ou de me rendre heureux. Ce trait de caractère s’est, relativement, atténué lorsque j’ai rencontré les Colorful, mes premiers vrais amis. Shun ne le sait surement pas, mais j’ai été pire que ça dans le temps. Je lui souris chaleureusement avant de reprendre notre après midi shopping.

Je pourrai passer toutes mes après midi à aller de magasins en magasins. C’est comme la danse, je ne pourrai jamais en avoir marre. Nos récoltes ont été plutôt bonnes, j’ai trouvé de quoi remplir ma valise à moitié vide, et même celle de Shun. Les cadeaux pour les membres ont été achetés et on a bien rigolé. Bien que mon meilleur ami fait tout pour rester dans sa bonne humeur, je peux voir qu’il est fatigué. Il ne faut pas oublier qu’on sort tout juste d’un très long vol, même si c’était en première classe, ça reste épuisant. Je propose donc de retourner à l’hotel avant d’aller diner. «  Hum… Du japonais ?  » Je rigole. Pendant que je réfléchis, je touche inconsciemment ma lèvre inférieure. «  Une entrecôte !  » J’ai envie d’une bonne viande pour terminer cette belle journée. Pour une fois que Shoji n’est pas là, il faut en profiter pour manger autre chose que du poulet. Mais avant d’aller se régaler le ventre, il faut d’abord retourner à l’hôtel. Ce serait trop encombrant d’emmener ces sacs au restaurant, et je ne veux pas prendre de risque de les salir ou les perdre.  Je sais que Shun doit être fatigué, alors je ne pense qu’à une seule chose, rentrer le plus vite à l’hôtel. Lorsque je vois un taxi, je me jette sur la rue pour essayer de l’appeler. La suite des événements se passe très rapidement. Je n’entends que la voix de Shun qui m’appelle en criant, puis je me retrouve serré dans ses bras. Je ne comprends rien à la situation, et la seule chose que je réalise, c’est le coeur battant de mon meilleur ami contre moi. Mon coeur aussi, bat au même rythme que lui. Je n’entends pas les insultes, les bruits des gens autour de nous, rien. Seul le faible murmure de mon meilleur ami parvient à mes oreilles. J’aimerai parler mais mes mots ne sortent pas. Je me contente de hocher doucement la tête. Il me serre à nouveau dans ses bras. Mon coeur bat anormalement vite. Je suis sur que ce n’est pas du qu’à ce qu’il s’est passé. Je me libère de son étreinte avant de le regarder droit dans les yeux. Je suis confus, perdu. Mes pensées n’arrivent pas à être claires. Mon regard dévie jusqu’aux lèvres de Shun. Je n’ai qu’une seule envie, c’est d’y poser les miennes. Je ne dois pas avoir toute ma tête car le temps que je ne réalise ce qu’il se passe, je suis déjà en train de l’embrasser. Je ferme les yeux pour ne rien penser et ne laisser que mon corps agir. Je fais abstraction de mon coeur qui bat à cent à l’heure,  des mes muscles qui faiblissent. Un baiser tendre et non prémédité. Un simple contact entre nos lèvres. Mais pourtant, ça a beaucoup plus de sens que nos câlins affectueux. Des meilleurs amis se font des câlins mais ils ne s’embrassent pas.

Réalisant enfin, ce que je suis en train de faire, j’ouvre mes yeux et sépare mes lèvres de celles de Shun. Je me recule de lui. Une sensation désagréable envahit mon corps : la panique. Je viens de foutre en l’air tous les efforts que j’ai fais. J’évite de le regarder dans les yeux, je n’ose pas affronter son regard. Je n’ose pas l’affronter tout court. J’ai envie de fuir et de me cacher. «  Tu…Tu as lâché mes sacs par terre !  » Mais bien sur, changer de sujet, qu’est ce que je suis pitoyable. Mes joues sont rouges, et mon coeur bat toujours aussi vite. Je cours récupérer les sacs, en priant qu’il ne me demande rien, fuyant le moindre de ses regards.

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Ce message a été posté Mar 23 Fév - 1:49



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ « Tu peux essayer pour voir ce que ça donne. » Je ris, je m'amuse, je le provoque, mais le fait est qu'il n'a même pas besoin de flatter mon ego pour que je lui offre tout ce qu'il désir, parce que ça me fait juste plaisir de le faire. Je n'ai jamais eu à me forcer pour lui faire des cadeaux, comme il n'a jamais eu besoin de tenter de m'amadouer. Lui et ma sœur sont les deux seuls que je couvre volontiers de cadeaux sans la moindre raison, si ce n'est celle que je les aime. Eri est ma petite sœur, mon sang, ma chaire et Miyu, c'est mon meilleur ami, mon frère de cœur, mon âme sœur, mon amour même s'il n'en a pas conscience. Les voir heureux me rends simplement heureux moi aussi, alors même si je joue le jeu, il n'a pas besoin d'en arriver à de tel extrémité pour que je lui offre autant de vêtements et de sacs qu'il en a envie. Je sais que l'amour ne s'achète pas et de toutes façons, il ne lui viendrait jamais à l'idée de voir dans mes présents, plus que ce que je lui laisse voir.

Finalement sorti de chez Channel, on poursuit notre après midi shopping et pour lui faire plaisir, j'y mets un peu du miens, allant même jusqu'à acheter quelques vêtements pour moi aussi. Non sans lui demander son avis à chaque fois. Il faut dire que lui et Ryoma ont un goût inné pour la mode. C'est donc totalement confiant que je choisi quelques tenue parmi celles qu'il a approuvé. La journée continue légère alors qu'on va de boutiques en boutiques durant plusieurs heures. C'est épuiser mais pas moins content de notre journée qu'on sort de chez Prada, les bras chargés de sacs. Après avoir littéralement dévalisé les magasins en riant de tout et de rien, après avoir trouvé quelques présents pour nos amis, on décidément finalement de rentrer à l'hôtel déposer tout ça avant de sortir dîner. Désireux de laisser un agréable souvenir à mon meilleur ami, je me renseigne un minimum sur ce qu'il aimerait manger mais comme toujours, il a le mot pour rire. Je lui lance une moue faussement choqué quand il parle de manger Japonais, parce qu'il n'y a pas vingt quatre heures qu'on a quitté Tokyo et que c'est stupide de ne pas profité de la diversité culturelle qu'offre la capital américaine. Finalement, c'est sur quelques choque de beaucoup plus américain, que son choix se porte. A Rome on fait comme les Romains. C'est bien ce qu'il m'a sorti un peu plutôt non? A vrai dire le choix est loin de me déranger, bien au contraire, ça va nous changer un peu de Shoji et de son poulet à toutes les sauces. C'est vrai qu'une bonne pièce de bœuf est bien plus agréable. « Va pour une entrecôte. Je connais d'ailleurs un restaurant délicieux  sur la 10th avenue, tu m'en diras des nou… » J'ai même pas fini ma phrase que Miyuki se précipite pour héler un taxi qui passe par là, afin de nous ramener plus rapidement à l'hôtel. Mais comme toujours dans ces cas là, il ne fait attention à rien. J'ai juste le temps de hurler après lui, lâchant les sacs que j'ai dans les mains pour fonde sur lui d'un geste purement instinctif et protecteur. Mes bras l'entourent solidement après l'avoir attirer à moi dans l'attente d'un choc qui ne vient pas, la voiture ayant plié net. Alors que le conducteur nous houspille méchamment, comme deux touristes stupides, à la limite d'être raciste avant de repartir l'air de rien. Mais on en a que faire. Dans ma poitrine mon cœur bat à ton rompre, totalement terrifier à la pensée de ce qui aurait pu se produire. Je vérifie toute de même que Miyu va bien, qu'il n'a rien, même si je sais que la voiture ne l'a même pas touché, mais c'est juste la peur qui me guide. Et même s'il m'assure que ça va, je ne peux que le serrer un peu plus contre moi, incapable d'abandonner la peur soudaine qui m'a totalement envahi. Doucement, pourtant, je le sens s'éloigner un peu. Mes iris se posent sur son visage, son si beau visage et sans vraiment savoir comment, nos lèvres se rencontre tendrement malgré nos cœur qui battent la chamade. Il me faut quelques secondes pour prendre pleinement conscience de sa bouche contre la mienne et si des tonnes de questions m'assaillent soudainement, je ne peux m'empêcher de répondre, moi qui rêve de ce moment depuis trop longtemps déjà. Ma main droite glisse doucement sur sa joue pour approfondir un peu le baiser. Mais avant même avoir réellement pu goûter à la saveur de son baiser, il se dérobe, s'éloignant sans un regard.

Surpris, choqué, je reste sans bouger, totalement chambouler par ce qu'il vient de ce passer, par ce qui remue en moi. J'avoue que je suis un peu perdu, ne sachant par réellement ce que je dois comprendre. Est-ce qu'il m'a embrassé sous la peur? Est-ce qu'il en avait envie? Est-ce qu'il ressent quelques choses pour moi? Et en même temps, j'ai l'impression d'être comme une crème glacé qu'on aurait laissé trop longtemps au soleil. J'ai le cœur qui bat si vite dans ma poitrine et les jambes comme du coton… Sa voix me sort de ma torpeur alors qu'il semble s'inquiété pour les sacs, que j'ai laissé tomber sur le trottoir en me précipitant sur lui. « euh… Désolé. » C'est tout ce que je peux murmurer, tant sa réflexion me semble irrationnel après ce qu'il vient de ce passer. Et en même temps ça me fend le cœur autant que ça me fout les nerfs. Comment peut-il se préoccupé de ses fichus sac quand deux minutes plutôt ses lèvres étaient sur les miennes. Je passe une main dans mes cheveux, insensibles au monde qui nous entoure, ne compte que lui qui s'évertue à me fuir du regard depuis que nos bouches se sont séparée. « Honey? » Il faut absolument qu'on en parle. J'ai besoin de savoir… J'attrape son bras pour qu'il se tourne vers moi, je ne supporte pas qu'il me fuit comme il le fait.
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Ce message a été posté Mar 23 Fév - 18:19

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Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Je lui lance un regard amusé puis un sourire charmeur. Nous savons tous les deux qu’il n’y a pas besoin de flatterie ou de compliments pour que Shun m’offre des cadeaux, mais on s’amuse à faire comme si. Comme si, notre relation ne se basait que sur du matériel ou du superficiel. Ce qui n’est absolument pas le cas. Beaucoup pensent que j’abuse de la bonté de Shun et que je profite de son amitié pour me refaire mon dressing. Personnellement, je me fiche de ce que les autres pensent et le seul point de vue qui m’importe,  c’est celui de mon meilleur ami. Le plus important, c’est qu’il sache que je ne reste pas avec lui que pour ses cadeaux et je sais qu’il ne le pense pas. L’évolution de notre relation est la preuve de ce que j’avance. Nous sommes partis du négatif, et pourtant, nous sommes, maintenant, plus proches que jamais. Et s’il cède à mes caprices, c’est parce qu’il est trop gentil et qu’il m’aime beaucoup en tant que meilleur ami, frère de coeur. C’est ainsi que je vois la chose.

Shun a un style totalement différent du mien mais ce n’est pas pour autant que je n’arrive pas à trouver ce qui lui va le mieux. De tout façon, avec son corps bien taillé, ce n’est pas bien difficile. Je ne prends pas cette tâche à la légère non plus. Je veux que Shun profite lui aussi de cette après midi pour dénicher de bonnes affaires. Comme convenu, je trouve facilement de quoi offrir à notre maknae et Shun s’occupe des souvenirs des membres restants. Les heures filent à une grande vitesse car ce n’est qu’en sortant de la je-ne-sais-combientième boutique que je remarque le ciel sombre. Je regarde l’heure. Effectivement, il est temps de finir cette après-midi shopping pour aller diner. Nous décidons de passer à l’hôtel avant de nous remplir nos estomac. Je ris en voyant sa grimace. Je ne compte pas manger Japonais en dehors de notre pays, ce serait vraiment regrettable de ne pas gouter aux mets locaux. Et tant bien même on peut se trouver des entrecôtes au Japon, je propose ce plat pour nous changer du poulet qu’on a par habitude de manger. Cela va faire bien longtemps que je n’ai pas mangé dans un vrai restaurant occidental. Ça doit être la même chose pour Shun. A peine l’activité shopping finie, je m’impatiente déjà pour le diner. A la vue du premier taxi, je cours l’appeler sans prendre le soin de regarder autour de moi. Pendant les minutes qui suivent, je ne suis que spectateur de ce qu’il se passe. Ce n’est qu’en entendant Shun m’appeler que je remarque la voiture qui arrive, mais mes jambes refusent de bouger. Est ce que ma vie va se terminer ainsi ? Je ne veux pas, j’ai encore trop de choses à faire. Soudainement, je sens qu’on me tire par le bras avant de me retrouver enroulé dans l’étreinte de mon meilleur ami. Sommes nous sauvés ? Le bruit des klaxons et des insultes ne m’aident pas à me remettre de mon choc. Je n’entends que la voix de Shun, bien qu’elle soit faible. Je ne vois plus que lui, lui et ses attirantes lèvres. Je ne sais ni pourquoi, ni comment, mes lèvres se sont retrouvées sur les siennes. C’est comme être dans un rêve, on voit la chose, on le vit mais on ne sait pas pourquoi. Et si ça ne tenait qu’à moi, je ne voudrai jamais me réveiller. Mais ce n’est qu’au moment où je sens qu’il me touche la joue que la réalité reprend le dessus. Je ne cherche même pas pourquoi il ne m’a pas repoussé. Ou alors, je dois mettre ça sur le compte de sa bonté infinie. Je mets fin à ce contact. Je sens mes joues rougir et je pourrai presque entendre mon coeur qui bat.

Gené, embarrassé, confus, je n’arrive pas à trouver le bon adjectif pour décrire mon état d’âme. Je voudrai me cacher dans un trou et ne plus jamais y ressortir. Je n’ose plus regarder Shun. J’ose encore moins imaginer ce qu’il est en train de penser. Tout est encore très fouillis dans ma tête. La seule chose que j’arrive à faire, c’est de parler de mes sacs. Je me suis jamais senti aussi pathétique de ma vie. Moi, Murasakibara Miyuki vient de changer de sujet comme un gros débutant. Le pire, c’est qu’il s’excuse. J’ai tellement honte de moi. Je ne suis pas sensé agir comme ça. Je panique quand je l’entends m’appeler. C’est la première fois que ce surnom me fait si peur. Je ne réponds pas. Mais il ne lache pas l’affaire et me tient par le bras. J’ai toujours été un froussard, mais bizarrement, je pense que je préférerai entrer dans une maison hantée que d’affronter cette réalité. J’ai tellement peur que je pourrai presque avoir les larmes aux yeux. Mais je garde une certaine dignité et me retiens de tout lâcher. Je suis face à lui, mais je ne le regarde pas. Et s’il me demande pourquoi j’ai fais ça, je lui réponds quoi ? Je ne veux pas admettre ce que je refuse de faire depuis longtemps. Si je le fais, il sera impossible de retourner en arrière. Je ne pourrai plus le regarder qu’en tant qu’ami, et il ne me verra plus pareil. «  Ne me demande rien. S’il te plait.  » Ma voix est faible. Ce n’est plus le Miyuki confiant qui parle, celui ci a disparu au moment où j’ai embrassé Shun.

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Ce message a été posté Mer 24 Fév - 15:23



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ J'agis sans même m'en rendre compte alors que je vois la voiture qui arrive droit sur mon meilleur ami. C'est comme un film au ralenti, je la vois reculer doucement alors qu'il s'apprête à faire signe au taxi qui est sur le point de passé sous notre nez. Et mon esprit anticipe ce qu'il va se passer avant de ça n'arrive, comme une scène vue et revue des centaines de fois, et la peur, sourde et profonde, m'envahi. Son surnom franchit mes lèvres instinctivement alors que mes doigts s'ouvrent pour laisser glisser les sacs contenant nos achats, du moins une partie, puisqu'il porte le reste. Le bruit mate qu'ils produisent en rencontrant le sol me semble à mille lieu de l'endroit où je me trouve, presque comme s'il provenait d'un autre monde. Et je me précipite vers lui, le cœur battant comme jamais encore, pour agripper sa main et l'attirer dans mes bras qui s'enroulent autour de lui, m'interposant entre lui et le véhicule dans une veine tentative de protection contre le drame qui ce dessine dans mon esprit. Et même si je sais que sans une intervention divine, je ne lui serai en réalité d'aucune véritable protection, réussissant juste à nous blesser tous deux… Je suis absolument incapable de rester là sans rien faire, parce que je l'aime.

Tenant fermement Miyuki contre moi, j'attends le choc et la douleur qui, contre toutes attentes, ne viennent pas, remplacer par le crissement des pneus et les insultes en tous genres qui ne pleuvent dessus alors qu'aucun de nous n'y fait réellement attention. J'ai failli perdre, en l'espace d'une fraction de seconde, la personne que j'aime le plus au monde. Oui, parce que même si j'aime ma sœur et qu'elle est tout pour moi, je suis profondément amoureux de mon meilleur ami, plus que je ne l'ai jamais été de mes quelques ex. Peut-être parce qu'au début on se détestait et que j'ai découvert, petit à petit, quel être extraordinaire il est en réalité. On a vraiment pris le temps de s'apprivoisé doucement. Il m'est à présent aussi vital que l'air que je respire et penser à ce qui aurait pu se produire me laisse le souffle coupé, des sueurs froides coulant le long de mon dos. Malgré les secondes qui s'égrainent inlassablement, mon cœur peine à retrouver  un rythme correct. Je pose les yeux sur Miyu, humidifiant mes lèvres avant de lui demander si tout va bien, s'il n'a rien, même si la voiture n'a pas eu le temps de nous toucher. Enfin, je murmure plus qu'autre chose. Ma voix me parait étrangement rauque et tremblante, comparé à d'habitude. Et s'il acquiesce, mes yeux scrutent son visage à la recherche du moindre signe qui pourrait induire le contraire. Un millième de seconde j'ai envie de le traiter d'idiot, de le secouer dans tous les sens pour lui faire comprendre combien j'ai eu peur et combien j'aurais pu être malheureux si la voiture ne s'était pas arrêtée, combien… De le faire culpabilisé un peu aussi, parce que je l'aime tellement et que j'aurai peut-être été privé de sa présence. Parce que je m'en serai voulu à vie de l'avoir entraîner à New-York, parce que sans lui ce serait la fin des Colorful, parce qu'en l'espace d'une seconde, nos vies auraient pu être totalement détruites. Mais l'envie s'envole presque aussi vite qu'elle est arrivée, même si la culpabilité reste un peu tout de même. Bien vite mise de côté quand je sens le touché délicate de ses lèvres contre les miennes. Il me faut un peu de temps avant de réellement me rendre compte de la position dans laquelle ont se trouve. Sa bouche sur la mienne est comme un fruit défendu qu'il m'offre, alors qu'on me l'a refusé si longtemps. Des tas de questions se bousculent dans ma tête et c'est soudainement Hiroshima dans mon esprit. Le cœur battant la chamade, mes lèvres répondent à la douceur des siennes, les bras toujours enroulé autour de lui. Et durant quelques secondes, bien trop courtes à mon goût, plus rien n'a d'importance si ce n'est lui et l'amour incommensurable que je lui porte. Il n'y a plus personnes, plus de 5th avenue, plus de New-York. Ce pourrait être la guerre ou nous pourrions encore être entouré de paparazzi, que ça me serait égale. Du haut de son dors, ma main glisse jusqu'à sa joue, que je caresse du pouce, cherchant plus de contact encore. Ma langue redessine sa lèvre inférieure en une demande muette pour approfondir notre échange, mais sans me laisser le temps de plus, il se dérobe comme un animal apeuré, me fuyant du regard.

Le vide qu'il laisse derrière lui me glace et toutes les questions que j'ai réussies à repousser, me reviennent en pleine face comme un coup de poing. Mes iris ne le quittent pas, cherchant à rencontrer les siennes comme cela arrive si souvent entre nous, mais il persiste à m'éviter. J'ai du mal à comprendre ce revirement de situation. Je sais qu'il est gêné, parce que je suis son meilleur ami et que je le comprends mieux que n'importe qui, mais jamais encore il ne m'a fuit de la sorte et ça me blesse. Un début de nausée me vient quand j'imagine qu'il regrette son geste, mais plus encore quand je pense aux conséquences que ça va avoir sur notre amitié. Mais en même temps c'est lui qui m'a embrassé. Je suis perdu, comme si un tsunami venait de tout balayer sur son passage. Et le fait qu'il s'inquiète plus pour les sacs que j'ai laissé tombé sur le trottoir que pour le reste me laisse totalement sur le cul. La seule chose que je trouve à faire, c'est de m'excuser. Une seconde j'ai envie de porter mes doigts à mes lèvres où je peux encore sentir la sensation des siennes, comme le ferait un adolescent après son premier baiser. Mais c'est en quelques sortes le premier… Le premier qui compte réellement pour moi. Parce que si j'ai déjà eu des crush, des petites histoires de cœur, c'est la première fois que je suis amoureux comme ça. J'ai soudainement besoin de parler avec lui de ce qu'il vient de se passer. J'ai besoin de savoir pourquoi, de savoir si mon cœur à raison de battre si vite dès qu'il est prêt de moi, besoin de lui dire que moi je l'aime vraiment, même si ce n'est pas son cas. Je comptais attendre le bon moment pour parler de ça avec lui, mais ce baiser à tout précipiter et je sais que si je n'en parle pas maintenant… Si ON ne parle pas de ça et si on s'enferme chacun dans notre silence, je n'aurais pas le courage de le lui avouer. Même si ce baiser me laisse l'infime espoir que nous puisse signifier plus encore que maintenant. Je l'interpelle, cherchant vraiment à  se qu'il m'accorde ne serait-ce qu'un regard. Mes doigts attrape son bras pour le forcer à me faire face, mais sa tête reste basse et ses yeux fuyants. Lui qui est d'ordinaire si franc, ça me fait mal, autant que sa voix suppliante qui me demande de ne pas poser de question. Le voir si vulnérable me donne envie de le protéger, de le prendre dans mes bras, mais j'ai besoin de lui parler, besoin de réponses. « Honey… Regarde-moi. » Je glisse un doigt sous son menton et lui relève la tête, pas franchement plus confiant que lui, mais déterminer à lui avouer le secret qui me hante. Je ne sais pas réellement comment tourner ça, ni à quelle réaction je dois m'attendre, mais je ne peux pas reculer, pas maintenant. J'inspire pour me donner autant de courage que possible. « Je t'aime… » Ma voix est plus sincère qu'elle ne l'a jamais été, même si elle n'est pas aussi assurée. « Je t'aime vraiment. » Je ne suis pas certain qu'il comprenne l'ampleur de ce que je lui avoue, ni s'il se rend compte que je ne joue pas ou que je ne suis pas entrain de lui dire que je le pardonne parce que je l'aime comme un meilleur ami le ferait. Non, je ne l'aime pas comme un frère, mais comme un homme. Et ça, je veux qu'il le comprenne.
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Ven 26 Fév - 23:59

Let me love you, Honey.
Shun & Miyuki


TENUE  ✘ J’ai peur, même très peur. Mais sur le coup, je ne réalise pas les futures conséquences qu’ils pourrait y avoir. C’est la peur d’être arrivé au bout de ma vie, la peur que tout s’arrête à ce moment là. Puis cette peur se transforme sous une certaine forme d’inquiétude. Comment les Colorful vont faire sans moi ? Et Shun ? C’est fou comment en l’espace d’un très court laps de temps, on peut se mettre à penser à tout pleins de choses. Mais l’image qui me reste à l’esprit, c’est celle de Shun. On dit souvent que l’on voit sa vie défiler lorsque la fin arrive, mais moi, j’ai en tête les moments passés avec mon meilleur ami. Mes yeux se ferment par réflexe, comme si ça allait pouvoir atténuer le choc. Et au lieu de subir un contact violent, je me retrouve bloqué contre une ferme étreinte. Bizarrement, je sens que rien ne peut m’arriver lorsque Shun me serre contre lui. J’ai toujours aussi peur, mais sa présence me donne un sentiment de sécurité. Son corps n’est pas celui de Superman. Si la voiture heurte son corps, il sera touché tout comme je le serai sans sa protection. Mais pourtant, il n’a pas hésité à se précipiter pour me protéger. Je pourrai le traiter d’idiot et d’imprudent mais ce serait mentir si je disais que je ne voulais pas de sa présence. On aurait pu avoir une fin malheureuse si la voiture ne s’était pas arrêté à temps. Pendant ces quelques minutes, mon monde ne se restreint qu’à Shun. Que ce soit les insultes, les bruits des voitures, les cris, plus rien ne peut m’arracher de mon univers. Par contre, les murmures de Shun parviennent facilement à mon cerveau. J’ai l’impression que tout ce que je perçois est multiplié par 1000 lorsque ça vient de lui.

Je lis facilement son regard horrifié. Il va m’engueuler, me traiter d’idiot, d’imprudent, de fou. Il va surement me faire culpabiliser de lui avoir fait subit ce genre d’expérience. Même s’il n’a encore rien dit, son regard parle pour lui. Et puis, tout le monde est sensé avoir ce genre de comportement après ce qu’il vient de se passer. Mais je ne pourrai jamais oublier son expression, l’intensité de son regard, qui est à la fois franc mais aussi, tellement doux. Il me regarde comme si j’étais la chose la plus précieuse au monde. Pendant qu’il vérifie que je n’ai rien, mon regard longe son visage inquiet, jusqu’à se poser sur ses lèvres. Ses délicieuses lèvres qui m’attirent particulièrement, surtout en ce moment. Comme un papillon qui est attiré par la lumière, mes lèvres s’approchent dangereusement des siennes. Pendant ces quelques secondes, ce sont mes désirs qui ont pris le dessus, profitant au maximum de ce moment. Je voulais approfondir ce baiser, continuer à laisser agir mes envies, mais je ne peux pas. La réalité me retombe violemment dessus, et elle fait plus mal qu’une claque. Je me traite de tous les noms pour avoir osé embrasser mon meilleur ami. Je rompt brusquement cet, inoubliable, contact.

Je n’ai jamais fuis le regard de Shun. Même quand je le détestais, je ne le lachai pas des yeux. Mais là, je ne peux faire autrement que d’esquiver son regard. Je sais qu’il est perdu, je le suis autant que lui, voire plus. Je suis celui qui a déclenché tout ça mais je n’ose pas l’affronter. Je ne me suis jamais senti aussi lâche de toute ma vie, ni aussi pitoyable car je me suis plus que enfoncer en évoquant mes sacs. Il aurait pu se mettre en colère mais il ne l’a pas fait, préférant s’excuser alors qu’il n’a rien fait de mal. J’aurai préféré qu’il s’énerve, comme ça, j’aurai pu m’excuser de m’être inquiété de mes sacs plus que de lui, puis, il me pardonnera comme si c’était une « petite bêtise », oubliant l’accident du baiser. Or, rien ne se passe comme prévu car Shun ne veut pas lâcher l’affaire. Il me force à me tenir devant lui. Tête baissée, regard plus fuyant que jamais, je finis par le supplier de ne rien me demander. Je ne veux pas en parlant. Je me mors ma lèvre inférieur. J’ai tellement peur. Non, je ne veux pas le regarder. Si je rencontre son regard, je ne sais pas si je serai capable de retenir mes larmes. Son doigt me relève doucement la tête, mais je n’ose toujours pas l’affronté du regard. Le « Je t’aime. » résonne dans ma tête et je pose enfin mes yeux sur Shun. Je reste statique pendant plusieurs secondes. J’ai cru mal entendre mais ses mots restent ancrés dans ma tête. Et comme s’il avait vu mes doutes, il le répète une seconde fois.  Mon coeur bat fort, mes joues rougissent. Je n’arrive pas à croire ce que j’ai entendu. Je n’ose pas interprété les mots de Shun. Et si je les interprétai mal ? Je secoue négativement la tête. «  Non Shun. Tu ne comprends pas l’effet que ces mots peuvent avoir.  » fini-je par dire. «  Ne me dis pas ça, pas quand tu n’es attiré que par les femmes.  » Je commence à voir flou à cause de mes larmes. Il l’aura voulu, je l’avais prévenu de ne rien me demander. Il sait très bien qu’une fois lancé, je ne peux plus m’arrêter. «   Tu ne sais pas à quel point j’espérai entendre ces mots depuis longtemps, ni combien de temps et d’effort il m’a fallut de me le persuader que je ne les entendrai jamais.  » Les larmes coulent mais je les ignore, continuant sur ma lancée. «  Shun, je t’aime tellement que je me suis menti à moi même pendant tout ce temps.  » La boite de pandore s’est ouverte. Le masque tombe, je n’arrive plus à me mentir davantage. Je commence à le frapper sur son torse.  « Je te déteste. Tu n’as pas le droit de me faire subir tout ça. Tu n’as pas le droit de dire ces mots à la légère. Je te déteste… » Putain Shun, je t’aime, je t’aime et je t’aime. «  Mais je t’aime tellement… » finis-je par lui avouer faiblement.

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Ce message a été posté Sam 19 Mar - 2:07



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Penser et même imaginer que je peux le perdre en une fraction de seconde est au dessus de mes forces, alors que je le serre contre moi comme si ma vie dépendait uniquement de lui. Peut-être justement parce que ma vie ne dépend que de lui, qu'il est la seule chose qui me soit réellement vitale. J'aime ma sœur, plus que tout et j'aime le reste du groupe, notre musique, mais je pourrais tout abandonner du jour au lendemain s'il me le demandait, si seulement il avait conscience, ne serait-ce qu'un instant de l'amour incommensurable que j'ai pour lui et qui me ronge un peu plus chaque jour. Même s'il ne le sait pas, il est maître de mon cœur et ma vie lui appartient, parce que je l'aime comme je n'ai jamais aimé et comme je n'aimerai plus jamais. S'il lui arrivait la moindre petite chose je serais effondré, totalement détruit. C'est sans aucun doute ce qui m'a poussé a me précipiter vers lui quand j'ai vu cette voiture, que lui n'avait pas remarqué semble t-il. Je me contre fiche du choc, de la douleur, de son intensité, tant qu'il va bien, rien d'autre ne compte à mes yeux… Rien d'autre n'a d'importance si ce n'est son corps contre le mien, son cœur qui bat à vive allure, à moins que ce ne soit le mien. Je me contre fiche du chauffeur qui vocifère, nous insultant, des gens qui surpris dardent leur regard sur nous, des sacs qui se sont lamentablement étaler au sol. Je me fiche de la 5th avenue, de New-York, du monde entier… Non, à l'instant, il n'y a que lui. Que son parfum entêtant qui me chatouille le nez, que ses cheveux ballotté par le vent qui s'est lentement levé et qui caressent mon menton. Le monde pourrait s'écrouler autour de nous que je ne le remarquerais même pas.

Je fini toutefois par poser les yeux sur mon meilleur ami, avant tout pour m'assurer qu'il va bien même si je sais pertinemment qu'il n'a rien, mais c'est plus fort que moi et doucement je prends pleinement conscience de ce qu'il vient de se produire. La peur, insidieuse, sourde et profonde, me glace le sang. L'espace d'un instant j'ai vraiment envie de lui passer le savon de sa vie pour s'être précipité sans prendre la peine de faire attention. J'ai presque envie de le haïr, de lui faire mal pour faire passer l'angoisse qui me noue les tripes, mais l'envie passe aussi vite qu'elle est apparue, laissant juste place à la détresse et a l'amour. Mon regard qui a du l'espace d'une seconde lui paraître dure, se fait plus doux et je meurs d'envie de le serrer à nouveau contre moi, parce qu'il est le seul remède à mon cœur douloureux. Ce serait sans nul doute l'occasion de lui parler sincèrement, de m'ouvrir pleine à lui mais après ce qu'on vient de vivre, je crois que le moment n'est pas le mieux choisi, même si après avoir manqué de le perdre, j'ai mille fois plus de raison de lui dire que je l'aime. Mais avant d'avoir pu faire ou dire quoique ce soit, ses lèvres, fines et douces se posent sur les miennes en un contact chaud et léger. Ce contact simple  et aimant, je l'attends depuis si longtemps que j'ai presque l'impression de le rêver. Sans m'en rendre compte, ou peut-être que si en fait, je réponds à la tendresse de sa bouche comme si s'était la chose la plus précieuse qu'on m'ait donné et ça l'est sans nul doute. Un baiser non prémédité, mais si ardemment désiré. Malgré les tonnes de questions qui fourmillent dans mon esprit, ajoutant un peu plus au chaos qui y règne déjà, ma main glisse jusqu'à sa joue que je caresse du pouce dans un geste amoureux que je ne peux taire. Du bout de la langue je redessine sa lèvre inférieure, lui quémandant plus encore, mais contre toutes attentes, il se dérobe et s'éloigne, comme s'il venait seulement de se rendre compte de ce qu'il faisait, comme si mon contact l'avait brûlé. Je pourrais accepter qu'il me repousse, après tout il ne devait pas ressentir la même chose que moi, même si après ce baiser je doute quelques peu, mais qu'il me fuit du regard, j'avoue avoir un peu plus de mal.

Que Miyuki s'inquiète soudainement plus pour les sacs que j'ai laissé tomber, me blesse plus que je ne veux bien l'admettre. Surtout que je suis totalement perdu et que j'ai sérieusement besoin qu'il m'explique ce qu'il vient de se passer. Cherchant à croiser ce regard qu'il me refuse toujours, j'ai cent fois le temps d'imaginer qu'il regrette et pire, que je le dégoutte. Après tout, je suis censé être hétéro. Peut-être que ça le rebute tout simplement. Mais si c'est le cas, j'aimerais au moins qu'il me le dise, qu'il me regarde, qu'il me parle. Tout ce que je peux faire, c'est m'excuser, à la fois pour ses sacs et pour le baiser… Quoi que non, pas pour le baiser, parce que si lui regrette, ce n'est absolument pas mon cas et si je pouvais, je n'hésiterai pas un instant à recommencer, parce que ses lèvres sont le plus divin des fruits défendu. Je voudrais sincèrement pouvoir le laisser fuir, mais je ne peux pas, j'ai besoin de savoir pourquoi il a fait ça, pourquoi il m'ignore soudainement et pourquoi mon cœur me fait si mal. Même sa voix me suppliant de ne rien demander me blesse. Je n'ai aucune envie de lui faire mal, pas plus que je n'ai envie de le forcé, mais je le fais, parce que je veux savoir, j'en ai besoin… J'ai besoin de savoir si j'ai la moindre chance, même infime avec lui, ou si je dois me résigner à l'aimer en silence. Attrapant son bras, je le force à me faire face et une nouvelle fois son regard fuyant me blesse, mais prenant sur moi, je glisse un doigt sous son menton pour lui relevé la tête. J'ai tellement besoin de me noyer dans ses iris, de voir que je n'invente rien, qu'il ressent la même chose que moi. Si je ne le montre pas, je suis mort de trouille quand je lui avoue finalement que je l'aime, par deux fois, pas certain qu'il comprenne réellement ce que je veux lui dire. Son regard qui jusque là m'évitait se pose directement dans le mien, plein de doute, presque apeuré avant qu'il ne secoue la tête, comme pour refuser ces mots que je lui offre et que je n'ai en réalité jamais offert à personne. Doucement je sens mon cœur se déchirer. « Et pourtant… Je t'aime Honey. Plus que n'importe qui. » C'est vrai que j'ai toujours été hétéro et c'est a vrai dire tout nouveau pour moi, je n'ai aucune idée de ce dans quoi je m'engage, mais je m'en fiche royalement parce que c'est lui. Je serais près à tout juste pour lui. Voir les larmes perlés dans ses beaux yeux me fend le cœur. Je n'avais pas l'intention de le faire pleurer, je n'avais même pas imaginé qu'il réagirait de la sorte. « Je t'en prie, ne pleure pas… » J'avais envisagé qu'il me rejette, qu'il soit dégoutter, mais pas qu'il pleure. Pour le coup, je m'en veux. Je suis sur le point de relâcher son bras et de baisser les yeux comme l'homme fautif que je suis, mais ses mots me font l'effet d'une bombe et mes yeux s'ancrent un peu plus dans les siens, pas certain d'avoir bien compris. Ses poings viennent soudainement heurter mon torse, encore et encore, alors qu'il répète inlassablement combien il me déteste, mais combien il m'aime également. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il n'en avait pas parlé plutôt. J'aurais pu comprendre. Et ça nous aurait évité de longues heures de souffrances silencieuses. Aussi stupéfait qu'il a du l'être, je ne sais pas vraiment quoi répondre. Relâchant son bras, les miens se glissent autour de lui pour l'attirer contre moi sans la moindre honte. « Je sais que tu m'en veux… Et je ne sais pas vraiment où ça va nous mener, c'est tout nouveau pour moi. Mais je t'aime. Je n'ai jamais été plus sur de moi qu'à cet instant et j'ai vraiment envie de voir de que ça pourrait donner… nous deux. Enfin... si tu en as envie toi aussi. »
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Mar 22 Mar - 11:01

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Shun & Miyuki


TENUE  ✘ Même si, physiquement, je n’ai reçu aucun dommage, je reste en état de choc. Je ne suis plus maitre de mes actions, je ne suis que le pantin de mes désirs. Pourquoi il a fallu que la seule chose que je veuille en ce moment précis est les attirantes lèvres de Shun ? J’ai toujours été impulsif, mais après avoir vécu cette expérience effrayante, je n’ai plus aucun contrôle. Mes lèvres se plaquent sur celles de Shun. Ce contact est encore mieux que ce que je me l’étais imaginé. Il est encore plus doux et tendre. Je me sens précieux et chéri. J’ai envie de pleurer tellement ce moment me parait si magique. Mais ce moment ne représente pas la réalité. Tout est faux, si Shun répond à mon baiser c’est parce qu’il est trop gentil, il ne sait pas ce qu’il fait. Il a, de nouveau, céder à mon caprice. Un simple et égoïste caprice. Cette réalité m’effraie. Je ne veux pas qu’il regrette son acte, je ne veux pas qu’il soit dégouté par moi. Je ne veux pas détruire notre amitié. Il m’est tellement précieux. Je ne serai plus moi même si je le perdais pour de bon. Pourtant, c’est moi qui fuis son regard après avoir rompu ce tendre baiser. J’aimerai avoir le courage de faire semblant que ce contact ne représente rien. Ainsi, il ne se posera pas de question sur mes sentiments vis à vis de lui. Il me traitera d’idiot d’avoir osé l’embrasser et cette histoire s’arrêtera là. L’amitié entre un hétéro et son meilleur ami bi reprendra son cours normal. Mais je suis un lache. Si j’ai réussi à faire abstraction de mes sentiments durant tant d’années, le baiser est semblable à une claque qui me tire vers la réalité. Ça m’a permis de comprendre à quel point j’aime Shun. Non pas en tant que meilleur ami mais en tant qu’homme.

Lache et égoiste. Voilà ce que que je suis. Je suis celui qui a initié le baiser mais aussi celui qui veut faire taire la chose. Shun doit être perdu ou pire, déçu par moi. Cette pensée me fend le coeur mais je n’ai pas d’autres initiatives que de le fuir. Au moins, il ne saura pas que son meilleur ami éprouve plus que de l’amitié pour lui. Je sais qu’il ne me jugera pas, mais notre amitié changera. S’il sait, il ne pourra pas faire comme si de rien n’était, je ne pourrai faire comme si de rien n’était. Ce serait gênant pour lui, pour moi, pour le groupe. Je le supplie de ne rien me demander, s’il reste dans le flou, tout est encore jouable, tout n’est pas perdu. Shun ne m’écoute pas et m’attrape par le bras, l’obligeant à le faire face. Je baisse alors la tête pour ne pas croiser son regard mais il la relève délicatement. Je croyais qu’il allait me bombarder de questions mais c’est lui qui me donne les réponses. Est ce une déclaration ? Je ne comprends pas, je ne comprends rien. « Je t’aime » signifie tellement de choses mais en même temps rien. On peut dire « Je t’aime » à notre famille, à nos amis, à notre moitié. Je suis sensé faire parti de quelle classe ? Shun est un hétéro donc j’enlève automatiquement la dernière catégorie et ça me met hors de moi. Si je voulais éviter ce moment c’est aussi parce que je sais que je ne pourrai plus rien caché, mes craintes, mes désirs, ma « colère ». Il me répète à nouveaux ces mots qui ont le même effet qu’une bombe. Mon coeur prend cher en entendant ces mots, mes pensées partent dans tous les sens. Je sens que je commence à craquer. Je l’avais prévenu, maintenant, il est trop tard pour faire marche arrière. Je pleure ? Bravo Miyuki, tu es encore plus pitoyable maintenant que les larmes coulent contre ton gré ! D’habitude, je fais attention à mon apparence en public, mais là, c’est la dernière chose pour laquelle je me soucie. A ce moment précis, il n’y a que Shun et moi. Je le frappe à plusieurs reprises, lui reprochant d’être le fautif de l’histoire. Pourtant, au fond de moi, je sais qu’il n’a rien à se reprocher, qu’il n’a fait que son devoir de meilleur ami. Mais c’est tellement plus facile de mettre la faute sur le dos de l’autre personne. Je lui avoue enfin que je l’aime. Maintenant que je lui ai dis, je redoute sa réaction. C’est étrange mais je me sens beaucoup mieux d’avoir dis tout ce que j’avais sur le coeur. J’ai l’impression d’avoir enlevé une pierre qui me pesait dessus depuis si longtemps. J’espère juste que je n’ai pas à regretter. Le silence est gênant mais il y a des fois où il signifie beaucoup plus que des mots. Il me lâche le bras. J’ai l’impression d’avoir reçu un coup de couteau dans le coeur tellement ce simple geste me fait mal. Contre toutes attentes, il m’attire contre lui. Sous la surprise, j’écarquille les yeux et l’écoute parler. Ses mots qui auparavant étaient semblables à des bombes, sont maintenant comme une baume, cicatrisant mon coeur meurtri. Avec ses simples mots, il a réussi à me redonner de l’espoir et surtout du bonheur. Cette fois ci, ce sont des larmes de joies qui coulent tout au long de mes joues. Je me sens revivre, ressuscité. Je passe mes bras autour de son cou. «  Bien sur que j’en ai envie… Je t’aime Shun. » Je n’arrive pas à croire que ce qu’il se passe est la réalité. Je le pince à la nuque pour voir s’il a une réaction. «  Je ne rêve pas hein ? » lui demandai-je l’air déterminé mais enfantin.

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Ce message a été posté Ven 8 Avr - 17:07



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Miyuki & Shun

Tenue ✘ Il est ce que j'ai toujours désiré. Si je le savais déjà avant, sentir ses lèvres contre les miennes me fait réellement prendre conscience de la force des sentiments que j'ai pour lui, de leur intensité, mais aussi de la frayeur que j'ai eu de le perdre, quelques instants avant. S'il m'est déjà arrivé d'être amoureux par le passé, ce n'est rien comparer à l'amour qui coule littéralement dans mes veines à cet instant. Ses lèvres sont douces et caressantes, chaude et tellement agréable… Et pour une fois, je suis terriblement égoïste, je réponds à son baiser. Le premier d'une série que j'aimerais sans fin, mais sans aucun doute le dernier. Parce que c'est juste impossible qu'il soit pleinement conscient de ce qu'il fait. Pas plus qu'il ne doit avoir conscience de mon cœur qui bat à vive allure dans ma poitrine, prêt à se décrocher pour rejoindre le sien. Je voudrais que ce moment dur toujours, garder ses divines lèvres aussi proche des miennes que possible, qu'elles puissent s'épouser aussi souvent que l'envie m'en prend. Si mes yeux les ont embrassés si souvent qu'ils en connaissent la moindre nuance, je voudrais que mes lèvres en apprennent la forme, la texture, par cœur. Ma langue glisse sur sa lèvre inférieure, quémandant plus que ce qu'il ne m'offre déjà, alors que mes doigts courent sur sa joue dans un geste déjà fait des milliers de fois mais qui pourtant est totalement différent cette fois. Je me contre fiche de ce qui nous entoure, les gens, les voitures, les buildings, plus rien n'a d'importance… Seulement lui contre moi et nos bouches qui se découvrent aux rythmes de nos cœurs qui s'affolent.

Mais avant même d'avoir pu me rendre compte de ce qu'il se passe, Miyuki s'est déjà éloigné et c'est le vide. La chute est longue et douloureuse. Je peux sans peine comprendre ce qu'Icare à du ressentir lorsqu'en volant trop près du soleil, ses ailes on fondu et qu'il est tombé. Ce vide qu'il vient de créé est la pire chose que j'ai pu vivre jusqu'à aujourd'hui et si avoir l'impression d'être rejeté fait un mal de chien, j'ai toutefois besoin de réponses sincères, de savoir pourquoi il s'est jeté sur mes lèvres pour ensuite me repousser comme si je n'étais rien ni personne. Il me fuit et j'ai horreur de ça, ça me blesse encore plus. Fébrile, il me demande de ne pas poser de question. Peut-être n'a-t-il pas conscience du chaos totale dans lequel il vient de me plonger. Le voir si mal me donne envie de faire ce qu'il me dit, mais j'ai vraiment besoin de savoir. Besoin qu'il me dise textuellement qu'il ne ressent rien pour moi si ce n'est de l'amitié et qu'il n'y aura jamais rien de possible entre nous, sans quoi je serai incapable d'abandonner, de le laisser partir. Mais j'ai encore plus besoin de lui dire ce que j'ai sur le cœur, de lui faire comprendre qu'il est le seul que mes yeux voient, le seul que je désir ardemment, même si ça risque de le faire fuir plus encore. Mais contre toutes attentes c'est aux larmes, aux coups, à la colère et à l'incompréhension que je fais face, alors qu'il m'avoue qu'il n'est pas aussi indifférent que je pourrais le penser, loin de là même. Il me faut quelques seconde pour enregistrer correctement ce qu'il vient de m'avouer. Ma main sur son bras se relâche doucement, au fur et à mesure que je prends vraiment conscience de ce que ses mots signifient. En réalité, on est tout les deux amoureux et on se ment, on se fait du mal, alors qu'on a aucune raison de le faire. Mon cœur qui souffre depuis qu'il m'a repoussé, qu'il s'est éloigné, bat soudainement bien plus rapidement. Je relâche complètement son bras, mais je ne lui laisse pas le temps d'imaginer quoi que ce soit et l'attire à moi, dans l'étau de mes bras qui se nouent autour de lui comme pour ne plus jamais le lâcher et les mots me viennent, spontanément, sincèrement. Je savais qu'il faudrait que je lui parle mais je n'avais rien préparé, pas même mis mes idées aux clairs. Et pourtant, je n'ai jamais été plus sur de ce que je lui demande. J'avais vraiment envie de tenter quelques choses avec lui, même si pour une fois c'est moi qui me retrouve en position de faiblesse, parce que Miyuki est un homme et que je n'ai jamais eu ce genre de relation. C'est totalement nouveau pour moi, mais je sais que je l'aime et c'est aussi mon meilleur ami. J'ai confiance en lui plus qu'en n'importe qui d'autre. Je sais qu'il sera là pour me guider, même s'il y a naturellement des choses pour lesquelles je n'aurai pas besoin d'aide.

Les nouvelles larmes qui emplissent les yeux de Miyu me font légèrement froncer les sourcils, un peu inquiet malgré tout alors que ma belle assurance semble soudainement porter absente. L'espace d'un instant j'ai peur qu'il me repousse encore, qu'il ne m'aime pas assez que pour avoir envie de créer quelques chose ensemble, que ce soit trop pour lui et que le groupe mette un frein à tout, mais ses bras qui se nouent autour de mon cou me rassure un peu. C'est le genre de geste qu'on a avec la personne qu'on aime, pas avec celui qu'on envoi promener. Alors que sa voix résonne doucement à mon oreille, mon regard accroche le sien et j'ai presque envie de pleurer moi aussi. Je le ferais sans doute, en réalité, si je n'étais pas tant absorbé par ses iris chocolat qui me fixent intensément, brillante et pleine de larmes. « Aie! » Détourné de son regard par ses doigts qui m'ont pincé la nuque, je grimace légèrement, mais je lui pardonne aussitôt. « Non c'est pas un rêve, Honey. » Tendrement je lui souris, avant d'essuyer des pouces le restant de larmes qui rendent ses yeux mille fois trop brillants, bien qu'un peu rougit. « Je t'aime et ça n'a jamais été plus réel qu'à cet instant. » Même s'il a pleuré, je le trouve magnifique. Glissant mon index sous son menton, je lève son visage vers le mien, mon autre main de retour dans son dos le gardant contre moi. Dans un geste d'une infime douceur, je prends l'initiative et selle nos lèvres pour un premier véritable baiser, ne lui laissant pas le temps de douter plus longtemps de la véracité de tout ceci. Je sais que c'est normal de douter après toute la souffrance inutile qu'on s'est nous-mêmes infligée, mais je l'aime et je compte bien le lui prouver de mille et une façons… en commençant par celle-ci.
©TENNESSEE.

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Ce message a été posté Ven 15 Avr - 0:46

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Shun & Miyuki


TENUE  ✘Je n’aurai jamais pu imaginer que les choses tourneraient ainsi. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris de l’embrasser, je n’avais pas toute ma tête. Je ne voulais pas l’embrasser, enfin si, j’ai toujours voulu gouter ses attirantes lèvres mais pas comme ça. Pas sur un coup de tête, pas après avoir eu la peur de ma vie, pas après d’avoir cru le perdre pour toujours. Au final, c’est peut être parce que j’ai cru que j’allais mourir que je l’ai embrassé, parce que j’ai cru que ce serait mon dernier baiser. J’aurai aimé que ce soit mon dernier, je garderai un beau et doux souvenir avant de mourir. Or je ne suis pas mort, je suis toujours en vie et c’est pourquoi je regrette mon acte. Etant toujours vivant, je peux maintenant voir la réaction de Shun et j’ai peur d’y voir le dégout ou l’incompréhension. Il ne sait pas que je me retiens depuis si longtemps, tous les efforts que j’ai du faire pour me dire que cet amour ne me sera jamais rendu et d’avoir songé à l’abandonner. J’avais presque réussi, je me mentais constamment en disant qu’il n’était qu’un « meilleur ami », que ce que j’éprouve pour lui n’est qu’une forte amitié et que je n’ai pas besoin de son amour pour continuer à vivre, que seul son amitié me suffisait. C’est lâche mais au moins, je pouvais être à ses côtés. Mais il a fallu que je l’embrasse et ce ne sera plus jamais la même chose. Il voudra savoir ce qu’il m’a pris, me demander pourquoi j’ai fait ça. Et si j’ai réussi à me mentir tout le long, je ne pourrai pas nier la vérité en face de lui. Je sais que s’il me demande des explications, je finirai par admettre que je l’aime. Or c’est justement ce que je veux éviter. C’est pourquoi je le fuis de tout mon être, que ce soit par mon comportement ou du regard. Je n’ose pas imaginer ce que ressens Shun, tout est de ma faute.

J’espérais tellement qu’il considère ma demande comme un caprice qu’il me céderait, comme toujours. Mais non. Il me demande de le regarder, de lui faire face. Je n’ai pas le courage mais il m’empêche de fuir davantage en me remontant le menton. Puis ces trois mots tombent, me perdant plus que je ne l’étais déjà. J’ai peur que mal interpréter ces mots, lorsqu’un hétéro dit « je t’aime » à un bi, la nuance est différente mais je veux tellement y croire. Croire qu’il n’aime pas que les femmes et qu’il a songé à m’aimer de la même façon que moi je l’aime. Mais je suis persuadé que ce n’est pas vrai, et ça, ça m’énerve. Mes larmes coulent sans que je ne me contrôle. Je m’emporte en l’accusant que c’est de sa faute, je le tape à plusieurs reprise en disant ô combien je le déteste. C’est tellement plus facile de rejeter la faute sur le pauvre Shun. Je sais bien que ce n’est pas de sa faute, mais j’en peux plus, je n’arrive plus à me mentir. J’aime Shun, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours. Sa prise se desserre mais il me prend dans ses bras. Sa présence est rassurante, je voudrais rester à jamais dans son étau. Nous sommes tous les deux idiots à tourner autour de la vérité et pas assez courageux pour y croire. L’idiot. Il ose me demander si je souhaite être avec lui après tout ce que je lui ai dit. Mais ce sont grâce à ces paroles que les choses seront mises au claire et franchement, c’est ce dont nous avons le plus besoin.

Je passe mes bras autour de son cou, je veux me sentir au plus près de lui et ressentir sa chaleur et sa présence à mes côtés. Je ne pourrai jamais décrire ce sentiment de confort et de bien être qui parcoure tout mon être. Des larmes de joies glissent tout au long de ma joue. Je me sens tellement bien c’est comme si j’étais dans un rêve bien trop beau pour que ce soit la réalité. Je prends subitement peur, et si c’était un rêve ? Je pince le cou de mon amoureux pour voir une quelconque réaction de sa part. D’un côté, sa douleur me rassure mais je me sens un peu coupable de l’avoir fait mal. Pour me pardonner, je dépose un petit baiser là où je l’ai pincé avant de faire l’innocent devant lui. Rien vu, ni connu. Mes larmes ont cessés de couler, mais Shun m’enlève les dernières traces. Je voudrai me cacher pour ne pas lui montrer l’état de mes yeux. Je n’ose pas imaginer la tête que j’ai, je dois être tellement laid. Mais à cet instant, je ne veux plus fuir, je l’ai assez fait et pour la première fois, je fais abstraction de mon apparence. Sa déclaration me rassure. Mon cœur est apaisé malgré les battements rapides de celui-ci. Je ne me lasserai jamais d’entendre ces mots. Je me sens aimé pas comme un  « meilleur ami », mais comme étant la personne la plus précieuse de Shun. Et j’aime ce sentiment. Je voudrais lui dire que je l’aime aussi mais mes lèvres se retrouvent délicatement sur celles de mon copain. Je ferme lentement mes yeux pour ressentir encore plus la sensation d’être aimé. S’il continue à m’embrasser comme ça, je risque de devenir accro à ses pulpeuses et délicieuses lèvres. Je lui réponds en approfondissant le baiser. Je crois qu’il est trop tard, je suis bel et bien devenu addict à ses lèvres. Mes bras se serrent autour de son cou. Je colle mon front contre le sien avant d’ouvrir les yeux et d’afficher un sourire en mettant fin à notre inoubliable baiser amoureux. « Rentrons à l’hôtel, j’ai faim. » Je préfère m’arrêter avant que je perde complètement mes moyens. Je sais qu’il m’aime et c’est tout ce qui m’importe.

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Ce message a été posté Dim 24 Avr - 11:48



Let me love you, Honey.
Miyuki & Shun

Tenue ✘ C'est fou, je sais, mais ses larmes me font aussi peur qu'elles me font mal. Chaque goutte salée qui coule le long de ses joues est comme un coup de couteau en plein cœur. Je n'aurais jamais pu imaginer que notre amour mutuel lui face cet effet. Peut-être parce que, comme moi, ça fait longtemps qu'il réprime ses sentiments, TROP longtemps qu'il se force à faire comme si, à donner le change… devant moi, devant nos amis, devant ma sœur, devant nos fans. Non. Pas devant nos fans. A bien y réfléchir, c'est peut-être le seul moment ou nous avons été vraies, ou chaque geste, chaque mot, chaque regard étaient juste et spontanés. Même si inconsciemment j'ai du l'être plus d'une fois avec lui dans mes gestes. Une caresse sur sa joue. Un câlin au détour d'un couloir. Une tendre étreinte pour dormir. Une pression sur sa main. Tous ces petits moments que nous avons partagés n'étaient pas feints, même si nous étions trop bornés pour voir la vérité en face. Comme un millier de fois avant, mes iris cherchent les siennes embuées de larmes. Même si je suis terrifié à l'idée qu'il puisse me repousser, jugeant qu'il a assez donné et qu'il préfère arrêter là les souffrance inutiles, je sais… Mon cœur… sait ce qu'il a à faire. J'humidifie mes lèvres comme si ça pouvait une seconde m'aider à trouver les mots. A moins que ce ne soit le courage que je cherche. Et l'espace d'un instant j'ai peur de m'embrouiller, qu'il me prenne pour un idiot. Les mots finissent par sortir seuls, même si leur signification est aussi clair et lumineux qu'un néon devant mes yeux. Je veux plus. Plus que ce que nous avons déjà, même si ça me convient, mais je le veux entièrement.

Collé l'un à l'autre au beau milieu du trottoir, je peux sentir son cœur s'accélérer au même rythme que le mien quand il prend conscience de ce que je lui demande. Je n'ai qu'une vague idée de ce dans quoi je m'embraque et je sais que c'est risqué pour le groupe aussi, si l'agence l'apprends ou si ça tourne mal entre nous, les Colorful vont forcément en souffrir… Mais j'ai assez confiance en nous que pour avoir envie de tenter l'aventure avec lui, même s'il y a encore plein d'inconnue dans l'équation. Ses larmes redoublent et j'ai vraiment peur qu'il me laisse là, mais son sourire fait battre mon cœur un peu plus vite, si tant est que cela soit possible. Ce n'est plus la douleur qui se déverse sur ses joues humides mais la joie alors qu'il accepte, avant de me pincer pour être sur que ce n'est pas un rêve et que tout est réel. C'est un peu douloureux et surprenant mais je lui pardonne aussitôt quand je vois son air coupable et plus encore quand je sens ses lèvres se poser chastement à l'endroit même où il a cru bon de me pincer. La sensation est agréable et moins gênante que j'aurais pu le penser. A vrai dire, l'hétéro que j'ai toujours été ne trouve rien à y redire. Une nouvelle fois mon regard se plante dans le sien encore brillant des larmes qui ont coulés et d'une voix calme je lui assure qu'il ne rêve pas, que je n'ai jamais été plus sincère avec lui qu'à ce moment présent, que je l'aime. J'ai besoin de le lui dire, encore et encore, tant l'amour que j'ai pour lui est grand.

Du pouce, j'efface les traces de larmes sous ses yeux légèrement rougi. Même s'il doit penser le contraire, je le trouve magnifique mon Miyuki, sensible, aimant, caractériel, loin de l'image parfaite qu'il donne aux fans. Sans lui laisser le temps de quoi que ce soit, je capture ses lèvres avec douceur, elle qui me font tant envie depuis ce premier baiser mille fois trop rapide pour moi. Je veux qu'on échange un véritable baiser, passionné, amoureux, sans chichis et fioritures. Ses bras se noue plus étroitement autour de ma nuque alors que le baiser s'intensifie, s'approfondit, que nos langues se découvrent. Nos lèvres s'épousent et se repoussent pour mieux se retrouvée. Finalement le cœur battant, le souffle court, nos lèvres s'éloignent alors que nos fronts se collent l'un à l'autre. Je sens sur nous l'un ou l'autre regard, mal à l'aise pour la plus part… Les effusions sentimentales ont ce genre d'effet sur les gens, mais rien ne pourraient brisés la petite bulle qu'on a créé autour de nous. Rien, excepté l'estomac de Miyu. Je pouffe légèrement de rire en souriant. « Bien rentrons alors. Allons combler l'appétit de monsieur. » Je lui vole un rapide baiser avant de me détacher de lui à regret pour héler un taxi, veillant à ce que ma moitié reste en sécurité loin des voitures, j'ai eu assez de frayeurs pour aujourd'hui. Un taxi jaune fini par s'arrêter et j'aide aussitôt mon meilleur ami, parce qu'il l'est toujours, à grimper à l'arrière après avoir mis les sacs dans le coffre. Claquant la portière derrière moi, mes yeux se posent une nouvelle fois sur Miyuki alors que je donne l'adresse de l'hôtel au chauffeur qui démarre aussitôt. Comme bien souvent ma main cherche la sienne et je presse doucement ses doigts entre les miens. Je n'ai aucune idée de comment les choses vont se passer pour nous, mais je sais que tant qu'il est avec moi tout ira bien.
©TENNESSEE.

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