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feat. beifang

TENUE ••• Un autre coup de crayon et voilà que le tout était parfait. Aujourd’hui, elle enfin « lui », devait promouvoir le single d’un nouvel anime. Heureusement qu’il pouvait compter sur ses sœurs pour l’aider dans son pari afin de gagner sa liberté. Ce qui, malheureusement était loin d’être gagné. Ashleen se faisait passer pour une fille aux yeux de tous. C’était un pari pactisé avec son paternel. Si il arrivait à prétendre être une femme sans qu’il n’y ait personne qui le découvre, alors ce sera la preuve qu’il est fait pour être acteur. Au fond de lui, il a cela dans le sang. Jouer même un rôle de quelques secondes, ne le dérangeait pas. Il mettrait autant d’efforts pour qu’on le remarque.

Il ne remercierait jamais assez sa mère pour l’avoir inscrit dans des cours de chant lyrics. Au moins, il arrivait à moduler sa voix comme il le voulait. Il pouvait reproduire la voix de pas mal d’artistes même internationaux. Il était un artiste à part entière. Il savait danser, mais il savait surtout se battre. Toutefois, aujourd’hui il était juste question de promouvoir sa chanson. Une chanson qu’il adorait, car elle mettait en lumière le style qu’il aimait, mais aussi la puissance vocale qu’il possédait en utilisant sa voix de « femme ». Se regardant une dernière fois dans la glace. Il sourit à sa sœur aînée à travers le reflet :

« Tu as vraiment des doigts de fée Nee San ! »

Oui, elle en avait même pour sa coiffure. Sa tenue correspondait parfaitement au style, qu’il souhaitait développer et peut-être garder à l’avenir. Qui sait ? Il verra bien. En tout cas, personne dans le parc d’attraction n’était au courant de sa présence. Le but, était de savoir s’il arrivait à attirer du monde. Au moins, il n’y aurait pas de caméras, c’était déjà ça. Il y avait déjà les musiciens avec qui, il enfin, « elle » pour eux, avait noué un lien d’amitié assez fort. C’est grâce à leur musique que sa voix pouvait être portée aussi loin. Maintenant, qu’elle s’était sortie de sa loge, éclairée par les rayons du soleil, elle agit avec avec une voix féminine.

« Hey ! Les gars vous êtes prêts ? Amusons – nous d’accord ? »

Dit-elle en levant le poing en l’air et offrant un mignon clin d’oeil et sautillant. En même temps, il fallait bien qu’il joue son rôle à fond.

Finalement, elle décida de se placer vers l’énorme fontaine, où il/elle décide de monter dessus. Attendant que tout soit prêt, c’était en face de l’entrée et devant une attraction à grande vitesse. Son micro branché elle finit par crier :

« OHAYOOOOOOOO MINNA !! J’ESPERE QUE VOUS ETES EN FORME ! Je suis Luna et voici Jirou, Daiki et Hizaki ! On va vous chanter un single de l’anime Kill la Kill : Ambigous ! Amusons nous tous ensemble !l »

Elle fit un petit coeur à l’aide de ses deux mains et elle commence à chanter tout en tapant du pied. Oui, Il n’était plus « il ». Désormais, il était devenu « elle ».

Song

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TENUE ••• Les yeux rivés sur l'écran de mon portable, je regarde le message de l'un de mes camarades de classe avec un air perplexe. C'était écrit en japonais. C'est toujours le problème avec les messages ou l'écriture, je ne parviens pas à lire, ni à comprendre. Quand quelqu'un me parle, j'ai toujours mon traducteur sur moi pour me sauver la mise... Mais c'est plus compliqué avec mon portable. Je devrais me télécharger une application pour traduire directement à l'écrit, mais je doute que ce soit exact et compréhensible. Normalement, j'avais rendez-vous avec quelques élèves de ma classe au parc d'attraction, pour une après-midi à s'amuser et à apprendre à se connaître. J'étais content, vraiment content. Mais désormais je ne sais plus quoi en penser, surtout après un quart d'heure à poireauter devant le parc sans voir les autres garçons arriver. Et s'ils ne venaient pas ? Et si c'était ça dans le message ? Devrais-je rentrer ? Sauf que... Je ne sais pas où je suis par rapport à chez Tsubasa et je vais devoir l'appeler pour qu'il m'aide. Lâchant un gros soupir, je me décide finalement à rester sur place et à ne pas gâcher mon après-midi.

Passant l'entrée du parc, je m'infiltre à l'intérieur et observe les lieux. Chaque fois que mes yeux se posent sur quelque chose, je me remémore le mot en Japonais dans ma tête, ainsi qu'une phrase où il est inclut. Comme pour un banc, où les gens se reposent dessus. Un arbre, avec des feuilles et des branches. Le soleil qui chauffe et brille. Des petits trucs dans ce genre pour ne pas oublier mon vocabulaire. Hélas, sans Tsubasa, l'apprentissage n'est pas le même. De ce fait, je laisse tomber mon petit jeu pour m'aventurer dans le parc, observant le manège, les gens, la foule qui se déplace... et une voix. Celle-ci qui interpelle les passants pour captiver leur attention, dont la mienne.

Par réflexe, je m'approche du groupe proche de la fontaine et examine les quatre personnes attentivement, avant de porter mon attention sur la jeune fille qui chante. Sa voix est superbe ! Malheureusement je ne comprends qu'un mot sur cent. Pire encore, je ne comprends rien avec la musique et le fait qu'elle chante à un rythme différent d'une leçon. Les sourcils froncés, je me sens comme un touriste qui cherche à capter un mot qu'il connait dans ce flot de parole. En vain. Même mon traducteur n'a pas le temps de traiter une phrase qu'il doit déjà passer à une autre. J'abandonne pour la compréhension, me concentrant sur la voix et la chanson.

Quand elle se termine, j'applaudis avec entrain, félicitant la chanteuse et les musiciens à travers mes claquement de main énergique. Même si je n'ai pas compris grand chose, voire rien du tout à la chanson, j'ai trouvé celle-ci vraiment cool et sympathique. La musique de ce pays est vraiment amusante ! Chez moi, ma mère voulait surtout que je sache jouer du piano ou du violon, comme un petit prince héritier. Mon père m'a appris plutôt la défense et l'attaque, au cas où un incident malheureux devait se passer et que personne ne soit là pour me protéger. Ici, au Japon, je n'ai rien à craindre des rapaces qui en veulent à la fortune de ma famille. Ici, je ne suis qu'un chinois. Et c'est avec cette idée en tête que je me sens capable d'aborder les gens ou d'interagir simplement avec eux.

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TENUE ••• Pour être honnête, elle adorait cette chanson. C’était la première originale qu’elle chantait, enfin qu’il chantait, mais il préférait penser comme une fille. Surtout quand il était devant ce public. C’était un jeu dangereux, mais au moins, il souhaitait montrer à son père qu’il était vraiment doué en tant qu’acteur et chanteur. Il s’amuse, mais il sait que ce n’est pas avec ces musiciens qu’il allait durer. D’ailleurs, ces derniers dès la fin de la chanson partiraient rejoindre d’autres groupes. Ce n’était pas la première fois et, autant être honnête, c’était réellement pénible de chanter avec des musiciens différents. Il fallait répéter et encore répéter et faire d’autres arrangements parce que le jeu d’un musicien varie à un autre. Fort heureusement d’ailleurs, mais quand même.. Pénible est le mot qui lui venait à l’esprit pourtant, devant cette foule qui l’acclament, qui bouge au rythme de son chant et de la musique, cela lui donne une pêche d’enfer qu’il saute même à la fin de la chanson avant de s’incliner devant l’effusion d’applaudissements et de certains cris. Au moins, il avait assuré, de sa voix, le travesti qu’il était présenta les noms de ses musiciens pour que le public sachent que cette prestation était réussie pas seulement grâce à elle, mais aussi grâce à ces musiciens. Finalement, il chante une seconde chanson qui date des années 80 ans et voilà que le rythme était de nouveau donné. C’était pour l’anime City Hunter qu’il avait toujours adoré : Get Wild.

Il donnait ce qu’il avait et comme pour sa première chanson, il réussit à s’en sortir avec brio. Son but premier n’a pas changé : Il souhaite devenir acteur, mais créer un groupe est toujours d’actualité. Le show se termine au bout d’une troisième chanson, une autre reprise et il est obligé de tirer sa révérence comme on dit. Il remercia les gars avec qui il avait joué, en sortant toujours ces même paroles : « J’espère qu’on pourra travailler à nouveau ensemble ». Seulement, au fond, il sait que ce ne sera pas demain avant la veille. Un sourire, un signe d’aurevoir de la main comme son public, il décida d’aller s’acheter à boire dans un distributeur pour s’hydrater sa gorge en feu. Certes, il pouvait moduler sa voix à sa convenance, mais cela le pousser à forcer un peu plus sur ses cordes. Il s’interdit de boire quelque chose de froid. Alors, il prit un chocolat chaud. Le froid, il n’y avait rien de pire pour les cordes. Sa voix, était pour le moment son seul matériel de travail. Il ne sait pas jouer d’un instrument. Il sait danser toutefois, il aimait ça, mais un seiyu a besoin de sa voix tout comme un chanteur. Son regard fut attiré par un jeune garçon, sa canette de chocolat en main, il s’avance prudemment vers lui et lui offrit son beau sourire tout en utilisant sa voix la plus douce et avenante d’une jeune fille.

« Bonjour, tu es perdu mon garçon ? »

En même temps, il semblait totalement perdu, ou peut-être qu’il avait simplement perdu ses amis de vue ? C’était fort possible ? Il portait toujours sa tenue de scène, mais cela ne le dérangeait pas. Son travail était terminé, il avait désormais le reste de l’après-midi de libre. En effet, il avait déjà signé ses cds, c’était maintenant aux vendeurs et autres membres du personnel de jouer. Ce n’est pas comme si il était chanteur d’un groupe et sortait des chansons originales..

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TENUE ••• D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai rarement écouté ce genre de musique en étant en chine. Mes parents, des chinois pur souche, ne juraient que par l'héritage d'une longue lignée et c'est sûrement ce qu'ils voulaient pour moi aussi. Sauf que nous sommes au vingt-et-unième siècle, et que les choses changent forcément. Les jeunes n'aiment pas forcément le classique ou le traditionnel, la plus part écoute de la pop, du rock, du rap, ce genre de musique qui fait notre époque actuelle. Ce n'est pas parce que les Liu sont là depuis des décennies, que je ne dois pas m'intéresser aux modes des autres jeunes. Le piano, le violon, ou tout autres instruments vieux de plusieurs centaines d'années me plaisent beaucoup, mais j'aimerai découvrir du nouveau. En étant chez Tsubasa, j'ai déjà pu découvrir ce qu'était une télévision ou une radio, chaîne hi-fi, ce style de machine que mes parents refusent dans leur palais royal. à l'école, j'ai élargis mes connaissances avec le club de musique ou juste en traînant du côté de l'aile des arts. C'est magique, rien à voir avec ce que j'ai toujours vu à travers mon éducation. Pourtant je voudrais en voir plus, en apprendre plus, et voir ces jeunes chanter dans un endroit publique me fascine. Ils jouent avec le coeur, la jeune fille chante avec émotion, dynamisme, et ça me fait rêver. Ce n'est pas le même thème musical que les chansons que j'ai déjà entendu chez moi, mais plus de ce que j'ai pu écouter ici, au Japon.

à la fin des prestations, j'ai applaudis si fort que mes mains ont rougies. C'était sublime ! Je n'ai pas les mots nécessaires pour complimenter les musiciens ou la chanteuse, alors je me contente de les acclamer de loin. Si je devais m'approcher d'eux, je doute qu'ils sachent quoi faire avec moi. De toute façon, l'équipe de la jeune fille n'est pas resté longtemps. C'est curieux que je suis resté là, proche de la fontaine, pour ne pas perdre de cet instant magique. La mélodie se rejoue dans ma tête, comme un disque en boucle. Je me remémorais la dernière chanson, quand quelqu'un m'adresse la parole. Sur le coup, j'ai regardé autour de moi comme pour chercher une tierce personne, mais j'étais seul dans un certains périmètre. Elle s'adresse à moi ? La chanteuse de tout à l'heure. Un sourire aux lèvres, j'incline ma tête pour la saluer. Que vient-elle de dire ? Il me faut plusieurs secondes pour analyser et décortiquer ses mots, sans confondre avec une autre traduction possible. « Je vais bien, merci. » Répondis-je, de la seule façon dont je suis capable avec mon vocabulaire. Avec mon sens de l'orientation quasiment nul, je suis tout le temps perdu, où que j'aille. « Tu es la ... » Commençais-je, avant de me rappeler que je ne sais pas dire « chanteuse ». Pour palier à ce manque, je fais un faux micro avec mon poing et faire genre de chanter. ça devrait le faire pour qu'elle sache de quoi je veux parler.

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TENUE ••• Que faisait un si mignon garçon ? Ashleen se le demandait, mais le « petit » semblait vraiment perdu. De plus, même si c’était difficile de reconnaître un asiatique d’un asiatique, il y avait quand même des signes qui mettaient la puce à l’oreille sur le fait qu’il soit japonais ou non. Par rapport au teint, à l’accent aussi.. Les traits aussi au niveau des yeux, du nez.. Pour le travesti, il était tout sauf japonais. Peut-être aussi à cause du fait qu’il semblait complètement esseulé y jouait aussi. Il ne saurait dire, mais une chose était certaine, il se devait de tenir le rôle d’une fille aux yeux de tous. Que cela l’amuse ou non, il y tenait à remporter son pari. Son but étant de devenir acteur avant tout. Finalement, il est soulagé quand son cadet lui répond, le voit chercher, nourrit une ébauche sur son facies. L’accent était fort et il semblait hésitant sur son japonais. Articulant donc doucement, Ash reprend la parole :

« Tant mieux alors… Tu semblais perdu. »

Il avait été lent pour que le jeune inconnu puisse comprendre ses paroles. Il écarquille les yeux après les avoir froncés ne sachant pas où il souhaitait en venir, mais finalement, quand il mima un micro, ses prunelles s’étaient illuminées et, son esquisse s’élargit un peu plus.

« Oui. C’est bien moi… Tu… »

De sa voix la plus doucereuse et féminine, il finit par parler anglais. Peut-être qu’il comprenait mieux cette langue ? Ou alors, peut-être le coréen ? Il ne sait pas. Toutefois, l’anglais était normalement l’une des premières langue que les asiatiques apprenaient malgré que les japonais détestaient en grande majorité cette langue à cause des américains.

« Parles-tu anglais ? Tu es coréen ? Chinois ? Ou une toute autre nationalité ? »

Il répéta aussi cette phrase en coréen ? Qui sait, avec peut-être de chance, il l’était, mais étrangement, au fond de lui, Ashleen se doutait que la réponse était négative. En attendant, il allait être patient et essayer de trouver un moyen pour qu’ils puissent converser tous les deux. Finalement, il aurait du mettre à apprendre le mandarin, c’était une idée à ne pas mettre de côté.

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TENUE ••• Parler Japonais quand on ne connait qu'un vingtième de la langue, rend la conversation compliqué. Je ne m'arrête pas à ça, sinon je ne progresserais pas dans mon apprentissage. Tsubasa m'a déjà appris pas mal en l'espace de quelques semaines, presque des mois. Je comprends les formulations basiques, les expressions courantes, celles que j'entends quasiment tous les jours. Comme son « tant mieux », par exemple. Perdu, aussi. Avec mon sens de l'orientation, je le suis souvent et du coup, je connais les mots pour exprimer cette situation embarrassante et parfois affolante. La jeune fille semble inquiète pour moi, à cause de mon expression égarée ou ma manière de ne pas savoir où aller, quoi faire, comment le faire. Son aide pourrait m'être précieuse, puisque je ne connais personne dans ce parc. Les mots m'échappent, mais pas les gestes. C'est le meilleur moyen de se faire comprendre quand la différence de langue est là. Ainsi, elle peut comprendre ce que je cherche à raconter, confirmant que c'est bien la chanteuse du petit groupe. Je m'en doutais, puisque je l'ai écouté.

La jeune fille se mise à parler anglais et je ne m'attendais pas du tout à ça. Normalement, les gens ne cherchent pas à utiliser une autre langue que la leur, ou alors ils ne savent juste pas parler anglais. Je l'ai apprise très jeune par les exigences de mon père, mais n'ai jamais rien dit à personne ici. Si je commence à parler anglais, j'ai l'impression que je n'apprendrais jamais le japonais. « Chinois. » Répondis-je, évitant la question sur l'anglais. Je ne comprends rien au Coréen, par contre. C'est comme le Japonais pour moi, pire encore puisque je  ne tente pas de l'apprendre. Tirant mon appareil traducteur de ma poche, je le montre à la jeune fille avec un sourire. C'est une sorte de boîtier pas plus gros que la paume de ma main, capable de capter la langue et de la traduire par celle sélectionné. Je l'ai réglé pour qu'elle traduise surtout le japonais en chinois et le chinois en japonais.

« C'est un traducteur. » Je parle à la machine, en chinois, et celle-ci répond d'une voix féminine en Japonais. Je n'ai pas pu régler la voix, malheureusement. à la longue, ce n'est pas gênant. « C'était vraiment superbe votre performance ! » Continuais-je, me servant toujours du boîtier pour plus de facilité.

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TENUE ••• Donc il était chinois ? Il en avait les traits, mais malheureusement pour lui, il ne possédait aucune notion en chinois. Enfin, déjà il fallait dire cantonnais et mandarin. C’était le même pays, mais avec l’occupation des anglais à Hong Kong, ils possédaient deux langues et même des nationalités et des politiques différentes. Il n’y a pas à dire.. Les Anglais et les américains ont et font toujours plus de mal aux autres pays. La division de la Corée, c’est aux américains et aux russes aussi qu’on le doit en 53. Le Boom de la Guerre Froide. Ce pays était dingue, ce n’était pas une première.. Ashleen arque un sourcil en même temps qu’il revient sur la planète terre quand, il le voit sortit un gadget. Ce n’est que lorsqu’il reprit la parole dans sa langue natale avant qu’une voix de femme sort de cet outil en japonais. La surprise doit se lire sur le visage, mais il se reprit et acquiesce. Son ébauche se peaufine sur son facies de poupée à son compliment. En japonais, mais lentement pour qu’il comprenne un maximum sans l’aide de de son traducteur :

« Merci beaucoup. Je suis contente que le mini concert t’ait plu. »

De là, il croise doucement les jambes pour les plier légèrement. De là, pinçant de la pulpe de son pouce et index chaque côté du pan de sa jupe, il s’incline respectueusement pour le remercier de son compliment. Compliment, qui lui allait droit au coeur. Se relevant, Ash’ laisser son regard voyageait de droite à gauche, derrière et sur les côtés du jeune chinois. Ne voyant rien, il le pose sur lui, interrogatif :

« Tu es tout seul ? Il n’y a personne avec toi ? »

Cela expliquerait cette expression perdue sur son facies. Un parc d’attractions, c’était immense et cela doit l’être d’autant plus quand on ne parle pas correctement la langue du pays. Si, son « mauvais » pressentiment s’avérait juste alors, il n’y avait qu’une solution :

« Si c’est le cas, pourquoi ne passer l’après-midi ensemble ? »

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TENUE ••• Cantonais ou Mandarin, mon père m'a fait apprendre les deux. Il ne voulait pas que je me contente de la facilité et que je sois à l'aise dans chaque endroit de mon pays. Cela valait pour le reste du monde aussi, avec les cours d'anglais. Oh, je ne suis pas à plaindre, j'aime apprendre et connaître de nouvelle chose. Grâce à ça, je suis ici au Japon, dans l'une des plus grande ville du pays. Sortant mon traducteur de ma poche, je l'indique à la jeune fille pour être capable de discuter avec elle sans problème. Malheureusement, je ne connais qu'un dixième de la langue, alors je bute sur la moitié de sa phrase. Merci, ça je comprends. Le terme « content » ou « heureux » passe, mais le reste est confus. Du moment où je me dis qu'elle est contente et qu'elle me remercie, c'est que ça ne peut être que positif ! Du coup, je souris pleinement à son commentaire, sans rien ajouter de plus.

La petite courbette de la chanteuse me rappelle cette façon qu'on les serveuses de s'incliner devant la clientèle. Ou le genre de révérence d'une princesse durant un bal, le truc complètement cliché que j'ai aperçu dans des vieux films. Seul ? Je l'imite, regardant autour de moi. Oh, Si je suis seul ? J'hoche doucement ma tête, loin d'être déçu ou triste. « Ils ne sont pas là. » Un contre-temps de dernière minute, une annulation improvisée. « Ce n'est pas grave. » Repris-je pour ne pas qu'elle s'inquiète. Ce n'est pas grave s'ils ne sont pas venus ou quoi, je n'ai pas perdu mon temps et je ne le perds toujours pas avec cette rencontre.

Mon gadget me traduit sa phrase avec plus de netteté, pour ne pas donner une réponse maladroite ou fausse. Un nouvel hochement de tête et ce souris qui ne veut pas partir. « Oui ! Avec plaisir ! » Je n'avais rien prévu de plus à l'évidence, donc je suis content ! « Tu fais souvent ça ? Chanter. » Demandais-je, de manière simple et hésitante, avec les meilleurs mots possible. Je ne sais pas si c'est compréhensible, ni si je vais pouvoir communiquer longtemps avec elle sans passer pour un imbécile de chinois.

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TENUE ••• Ce n’était pas très sympathique que ses amis ne soient pas venus. Fort heureusement, cela ne semblait pas affecter l’humeur du « petit ». Ashleen comprit ce qu’il essayait de lui dire, et lui-même en tant que jeune fille décide d’être « douce » et surtout bien éduquée comme ses sœurs aînées et lui-même l’ont été. Il laisse son traducteur traduire pour « lui ». Finalement, il devrait peut-être penser à en acheter un afin de pouvoir s’en sortir plus facilement avec les « étrangers » qui ont des difficultés avec la langue japonaise. Ce n’était pas simple de l’apprendre. Il était natif de ce pays, mais s’il ne l’avait pas été étonné, le jeune homme aurait sûrement lui aussi beaucoup de difficultés avec cette langue. Puisqu’il était tout seul, qu’il n’avait rien d’autre à faire, il proposa à ce jeune homme de passer le reste de l’après-midi à ses côtés. Ne se départissant pas de son sourire, Ashleen tapa entre ses mains pour montrer son contentement.

« Super alors ! Tu veux commencer par quoi ? C’est grande sœur qui paie ! On peut faire les attractions que tu veux ! »

Cela lui faisait bizarre de jouer la grande sœur, alors qu’en vérité il était le petit frère, le petit dernier d’une fratrie de 7 enfants. Toutefois, cela ne le dérange pas de jouer le rôle de l’ainée, même si là, il l’impose un peu à son cadet. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, il ne connaissait pas son prénom, comme il ne connaissait pas le sien. Mais, il lui coupa l’herbe sous le pied agréablement. Chanter, n’était pas sa passion première. Sa première passion, restait la comédie même si, il appréciait vraiment chanter, son rêve était de tourner des films sans doublures.

« Non, pas tout le temps. Je prête plus ma voix pour doubler des personnages des animes. Mais, il m’est arrivé de chanter comme là, quelques opening ou endings pour films et séries d’animations. C’est amusant ! »

Il le pensait vraiment bien qu’au fond, il préférerait de loin prêter sa voix pour des comédies musicales. Le jeune homme, avec ses lippes étirées, finit par poser sa question :

« Mais, sinon, dis-moi c’est quoi ton petit nom ? Moi, c’est Ashleen, tu peux me surnommer Ash ! »

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TENUE ••• Ami est un grand mot, ce n'était que des camarades de classe sur qui je ne connais absolument rien. C'est d'ailleurs dans ce genre de sortie que l'on apprend plus les uns sur les autres, mais on dirait que ce sera pour la prochaine fois. Je suis quand même tombé sur quelqu'un d'autre qui me laisse l'opportunité d'apprendre à le connaitre ou juste de passer du temps avec elle. Un rien me réjouit ! Je suis content de sa proposition, de son invitation et jubile à l'idée de faire des attractions. « Merci, onee-chan ! » Dis-je, content d'avoir une grande soeur. Fils unique, c'est difficile de savoir ce que ressente les frères et les soeurs, et j'ai déjà l'impression de le vivre depuis que je vis chez Tsubasa. Quant aux manèges, c'est bizarre à dire, mais je n'en connais aucun. C'est la première fois que je viens dans un parc d'attraction, première fois que je vais monter sur une attraction.

Ce n'est pas la première fois que je vois des gens faire du spectacle dans la rue. J'ai beau être un enfant un peu trop couvé par ses parents, j'ai déjà mis les pieds plusieurs fois en dehors de chez moi, sans compter les nombreuses sorties depuis que je suis ici, à Tokyo. Du coup, je m'intéresse à cette jeune fille et à sa passion pour le chant. Sans savoir que ce n'est pas réellement une passion, plus un passe-temps. Une chance que j'ai mon traducteur sur moi, parce que dès qu'une personne fait plus d'une phrase, je me perds. L'appareil me traduit dans ma langue natale et c'est plus facile pour moi. « Oh, je vois ! C'est amusant ! » Répétais-je, levant mes pouces. C'est le meilleur moyen d'exprimer mon admiration ou juste de dire « bravo » ou « cool ». Tout dépend du contexte.

Ashleen. Je l'enregistre quelque part dans ma mémoire, avec son visage. « Bei Fang ! » Mais elle peut me surnommer Bei ou Fang, ou comme elle souhaite. Je n'ai jamais eu de préférence sur les surnoms et je ne les refuse pas non plus. « Attraction ? » Je pointe l'une d'elle du doigt, un truc qui semble monter en hauteur. Elle m'a proposé de faire les attractions que je veux, autant commencer par quelque chose. Ah, je ne suis jamais monté si haut ! ça me fait penser à cette tour dans la ville, mais j'ignore si nous pouvons grimper dedans.

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TENUE ••• « Il n’y a pas de quoi ! Si tu veux goûter quelque chose aussi, Outoto, Onee chan te l’achètera ! »

Ashleen s’amusait vraiment à jouer le rôle de la grande. Certes, il mentait sur son sexe, mais c’était tout. Ce qu’il propose ou dit, il le pensait vraiment. Il comptait vraiment profiter de son après-midi avec ce petit bonhomme. Il semblait vraiment plus jeune que lui. Peut-être un lycéen ? En tout cas, il possédait une bouille des plus adorables qui le fît craquer. Il assumait qu’il était attiré par les garçons, mais il n’en dirait pas plus. A ses questions, il lui répond et pouffe doucement quand il voit son pouce en l’air. Ash ne peut s’empêcher de lui ébouriffer ses épis charbons pour le remercier de son commentaire :

« Tu es vraiment trop mignon ! Tes amis devraient faire plus attention, quelqu’un d’aussi mignon pourrait se faire kidnapper. »

L’adolescent, parce qu’il en était toujours un, lui offre un clin d’oeil. Il blague, mais en même temps, il le pensait sincèrement. Il n’allait pas mentir. Ce gamin était vraiment trop mignon pour son propre bien. Ce serait vraiment un exploit, qu’il n’ait pas reçu des demandes louches de vieux pervers. L’aîné allait veiller aujourd’hui au grain, qu’il ne lui arriverait rien. Cependant, il décide de se présenter, car ce serait plus simple ainsi de se tutoyer entre-eux. Et puis, il voulait vraiment connaître l’identité de ce petit bout.

« Bei fang ? C’est vraiment joli à la prononciation. Je vais te surnommer Fan ! »

Pourquoi enlever le « g » ? Car pour Ashleen, c’était plus mignon sans le « g » justement. Il se retourne pour suivre du regard ce que le plus jeune pointa comme attraction. Ses lippes s’étirent un peu, quand il voit qu’il s’agit de la grande roue.

« Très bon choix pour débuter. Suis-moi on y va ! »

Sans lui demander son avis. Il lui prit la main pour ne pas le perdre, mais surtout pour le tirer avec lui dans une petite course folle jusqu’à la grande roue. Il y avait toujours du monde. Raison pour laquelle, il était préférable de se dépêcher. De là, le jeune nippon les fit s’arrêter, mais ne lâche pas sa main pour autant. Car, comme il le pensait il y avait foule. Alors, en attendant de pouvoir monter dans une des cabines, Ashleen finit par lui demander en essayant de reprendre son souffle avec un joli sourire :

« Ca va ? Pas trop épuisé ? Et sinon, Fan tu as des passions ? Tu as une activité particulière que tu pratiques ? »

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TENUE ••• Je n'aurai pas cru en venant ici, même après que mes camarades aient annulés, que je sois tombé sur une personne aussi gentille et douce que cette Ashleen. Si tout le monde pouvait être comme elle, ce serait beaucoup plus simple ! Être chinois et ne pas parler Japonais est une contrainte pour moi, parce que je ne peux pas communiquer facilement avec les gens sans devoir utiliser un appareil qui les dissuade de m'écouter. Ce n'est pas le cas avec la chanteuse, une chance. Elle est vraiment attentionnée envers moi alors qu'elle ne me connait même pas. à l'entendre, on pourrait croire que certaines personnes sont pleines de mauvaises intentions face à une bouille comme la mienne. Pas besoin d'être mignon pour vouloir me kidnapper, quand on connait la richesse de ma famille. « Je ferais attention à moi ! » Dis-je avec assurance, tout sourire. Je sais me battre, après tout. J'ai appris plusieurs arts martiaux pour ne pas dépendre d'un garde du corps ou quoi.

Comment pourrais-je recevoir des demandes douteuses en sachant que j'ai quasiment toujours vécu chez moi, tel un petit prince. Cours à domicile, jardin digne d'un parc, maison immense avec des employés, de l'argent à ne plus savoir quoi en faire et très peu d'ami, malheureusement. Je ne me suis jamais plains de ma vie, ni de ma famille, et ce n'est toujours pas le cas même si j'ai décidé de partir étudier et vivre ma propre vie à Tokyo. Et pour l'instant, aucun monsieur n'a voulu m'entraîner dans sa camionnette. Aucun pervers à l'horizon. Et de nous deux, c'est lui qui craindrait le plus.

Fan. Ce n'est peut-être pas la première fois que j'entends ce surnom, pourtant ça me fait toujours plaisir. Quand quelqu'un use d'un surnom pour m'interpeller, cela veut dire qu'il me considère comme un ami ou un futur ami. Je m'en réjouis à chaque fois, hochant ma tête pour approuver. Puis je pointe une attraction du doigt. Le genre de manège que j'ai déjà aperçu mais dont je n'ai jamais eu la chance d'essayer. Aujourd'hui, c'est ma journée. Avec un sourire, j’emboîte le pas à la jeune fille et la suis vers la fameuse grande roue. Sa main tenant la mienne, comme pour ne pas me perdre en route. Un léger rire m'échappe dans la course, amusé par le comportement motivée de Ashleen.

Les questions de son interlocuteur ne sont pas difficile à comprendre. Certes, je me sers encore de ma petite machine pour ne pas faire de bêtise. « ça va, je suis en pleine forme ! J'aime les animaux ! Et le Japon ! Les animes et les mangas ! Et ... Hum ~ Le piano ! » Répondis-je, sentant ma voix montée parfois dans les aiguës sans faire attention. Secouant ensuite ma tête, je me contente d'ajouter. « Je ne fais qu'apprendre le Japonais. » Dans l'immédiat, je n'ai rien fait de plus que ça depuis mon arrivée. Il y a un piano au lycée, mais je n'ai pas encore eu la chance de jouer. Quant aux arts martiaux, je ne suis pas venu au Japon pour les pratiquer, même si j'aimerai connaître ceux de ce pays. « Et toi ? »

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TENUE ••• Au moins, il était rassuré de savoir que ce petit ferait attention à lui ! Autant le prévenir, mais en tout cas, tant qu’il sera prêt de lui, il le protégera. C’est le rôle d’un aîné de le faire. Il est content qu’il semble apprécier et accepter le surnom qu’il lui donne. Il était content de cette journée. Evidemment, il se demandait comment ses aînées se débrouillaient. Evidemment, pour Tomoyo c’était plus simple puisque, elle était maquilleuse professionnelle à son propre compte. Elle était vraiment incroyable. Par contre, pour ses 5 autres aînées, on ne peut pas dire qu’il a l’occasion de les voir. Il y en avait une c’était une globetrotteuse. Elle adorait voyageait, elle disait que c’était pour enrichir sa culture et à côté de cela, elle faisait plusieurs petits boulots. Au moins, elle était heureuse avec ça et puis, il ne fallait pas croire, mais elle possédait son doctorat d’histoire ancienne et de langues aussi.. Elle pouvait devenir archéologue à tous moments.. En même temps, elle était aussi l’aînée de la famille, raison supplémentaire qui faisait qu’elle était aussi indépendante. Karin représentait un peu le modèle parfait de toutes cette fratrie. Il aimerait être un peu plus comme elle, et en voulant l’être, voilà qu’il était obligé de se faire passer pour une fille tant que ses études n’étaient pas terminées sinon, il ne deviendrait jamais acteur de sa vie. C’était parfois difficile d’incarner une fille, mais ayant vécu principalement qu’avec des femmes et aimant jouer la comédie, ce n’était pas très difficile. Son physique androgyne l’y aidant. Il laisse aussi son rire s’extirper de ses lippes quand, il entraine son cadet jusqu’à la grande après qu’il lui ait montré. Autant que tous les deux s’amusent en essayant plusieurs attractions. Ashleen voulait qu’il se créait de bons souvenirs au Japon. En attendant de monter dans une nacelle, il lui pose des questions et l’écoute attentivement. Une information piquant son attention.

« Whaou ! On a pleins de points communs, mais plus important.. Tu aimes le piano ? Tu en joues donc ? La chance ! Moi à part jouer du triangle et encore je ne suis pas du tout douée dans ce domaine ! Tu es vraiment encore plus mignon et craquant que j’ai peur qu’on te vole vraiment ! »

Il n’exagérait pas. Il était impressionné qu’il puisse jouer du piano et qu’il aime ça.. Peut-être qu’il pourrait lui apprendre les bases ? Ce ne serait pas une mauvaise idée même si, la musique ce n’est pas toute sa vie. Finalement, ils n’eurent pas longtemps à attendre et Ash s’assit en face de son cadet tout en continuant la conversation :

« Ne t’en fais pas, cela va lentement ! Profite de la vue.. Tu vas voir comme c’est magnifique et puis au moins de là, tu peux avoir un aperçut de ce qu’il y a ! »

Ash se rappelle que la question lui a été retournée et il répond doucement, ayant remarqué quelque chose d’autre aussi..

« C’est bien que tu apprennes que le japonais, mais tu sembles triste non ? Tu ne pratiques pas des activités avec tes camarades de classe ? Moi, je suis dans le club de baseball, comme tu le sais je suis seiyuu et je chante occasionnellement pour des openings ou endings, mais je rêve de devenir actrice ! Seulement, je ne le peux pas encore. Mais, j’y travaille ! J’aime aussi les animaux, les mangas.. Les comédies musicales aussi ! »

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TENUE ••• Parler avec les gens me plait, c'est un comble quand on vit dans un pays qui n'est pas le nôtre et que l'on connait à peine la langue. J'ai fais des progrès depuis mon arrivée, mais ce n'est pas encore parfait. Je comprends quelques phrases, plusieurs mots, mais quand ça devient trop long.. Je perds le fil. Une chance que mon traducteur puisse m'aider et que cela ne me permet de ne pas bloquer avec mes interlocuteurs. Ainsi, je peux comprendre les questions de Ashleen et lui répondre du mieux possible, en essayant de ne pas trop user mon appareil. Je pourrais aussi parler Anglais, mais ce serait une facilité encore plus déconcertante, voire peu instructif, que ma machine parlante. Elle, au moins, elle parle Japonais. Ma capacité à jouer du piano semble attirer l'attention de la jeune fille et je ris, n'ayant pas touché à cet instrument depuis mon arrivée à Tokyo. ça me manque, après tant d'année à apprendre. « J'ai déjà fait des ... Récitals ? » Le mot m'est venu en anglais, n'ayant pas tellement de traduction en Japonais. « Je n'ai jamais essayé le triangle ! C'est bien ? » Oui, du triangle. Le truc qui ne demande pas beaucoup de connaissance ou de talent. Pourtant ce sont les petites choses simples qui me fascinent davantage, que le compliqué, l'élaboré.

« Personne ne pourra me voler. » Lui assurais-je, sûr de moi. Ou alors, il s'en mordrait les doigts. Enfin, sauf si c'est un sumo ... Là, je doute de faire le poids contre une personne pesant dix fois mon poids. Montant dans la cabine de la grande roue, je suis tout excité à l'idée de monter très haut ! Lentement ? La machine n'a pas encore bougé, ceci-dit. « C'est superbe ! » Autant pour la vue que pour l'aperçu de la ville. Même si ça ne va pas m'aider à me repérer, mais c'est chouette de voir à quoi ressemble Tokyo de là-haut.

Triste ? Je ne saisis pas de suite le sens de sa question, penchant ma tête sur le côté avec une mine de chiot perdu. Oh, une activité de groupe. Secouant doucement ma tête, je réponds à la négative tout en gardant mon esquisse. « Je ne sais pas quoi faire. Quoi choisir. » Expliquais-je, mais j'avoue que ça me permettrait d'élargir mon vocabulaire et de me faire davantage d'amis. « Seiyu ? C'est quoi ? » Le terme m'échappe, peut-être parce que je ne connais pas le nom de ceux qui doublent les animes ? Voilà encore un truc qui m'aide à apprendre ! « Actrice, c'est cool ! Pourquoi ? » C'est triste qu'il ne puisse pas le devenir. Finalement, elle a raison ! Nous avons pleins de point commun ! Je m'en réjouis, quand je remarque les autres attractions à hauteur de notre nacelle. ça grimpe ! Collé à la vitre, j'observe le paysage avec des étoiles dans les yeux. « Oh ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Et ça ? Oh c'est haaaut ! » Je pointe plusieurs attractions immenses, le grand huit, une sorte de bateau ou un carrousel dont je ne vois que le toit coloré. C'est surtout les longues rails qui m'attire, les voyant s'aventurer un peu partout dans le parc, même au centre de la grande roue. J'aurai dû le remarquer plus tôt.

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TENUE ••• « Sérieux ? Whaou tu m’impressionnes ! »

Ashleen était vraiment émerveillé par les personnes qui pouvaient faire du piano. Lui, c’était le triangle et il sourit un peu nerveux quand son cadet lui demande si c’était bien.. Il n’y avait pas grand-chose à dire.. Si ce n’est taper une fois de temps en temps quand on le sonnait de le faire. En même temps, ce n’est pas jouer d’un instrument qui primait.. On l’a obligé à faire de multiples arts martiaux pour reprendre la firme familiale qu’il ne souhaitait pas du tout et puis, son rêve, c’était d’être acteur, pas chanteur, ni même musicien. Il souhaitait jouer tous types de rôles, même les secondaires, il donnerait toujours 120 % de son énergie, mais pour le moment, tant que son pari n’était pas terminé, il devait se contenter de jouer les travestis. C’était marrant, mais vivre en tant que femme, c’était épuisant.. Vraiment.. Pour sûr qu’il n’avait aucune virilité et qu’on le considérerait comme une petite chose fragile, qu’il n’était pas forcément.

« C’est.. Simplet ? Enfantin peut-être ? C’est surtout marrant quand tu veux embêter les autres ! »

Pour accentuer le tout, il lui offrit un clin d’oeil. Pour réveiller quelqu’un, il n’y avait rien de mieux que taper dedans pour éveiller qui que ce soit. C’était surtout amusant dans ce sens-là. En attendant, il acquiesce, rassuré de savoir qu’on ne pourrait pas voler cette chose adorable. Bien que si on en essaie en sa compagnie, elle le défendra coûte que coûte. Ben quoi ? Il ne permettra pas qu’on pose un doigt sur ses cheveux. Il ne manquerait plus que ça. Ils montèrent dans la grande roue et il fut attendit par la petite flamme qui brillait dans ces magnifiques prunelles sombres. Lui-même adorait la vue. D’ailleurs, il ne perdit pas de temps pour lui demander :

« C’est vraiment la première fois que tu montes dans ce manège ? Si tu veux, on pourra revenir quand tu le souhaites ! »

Ce n’était pas comme s’il avait beaucoup à faire. Cependant, il fut légèrement attristé par le fait que son petit frère de la journée ne sache pas quoi faire comme activités extra scolaires. Il prenait toujours son temps pour lui parler doucement, afin que sa machine ou lui-même puisse comprendre ses paroles.

« Je vois.. Tu étudies où ? Je suis en première année à la faculté de Royal Private School. »

En effet, peut-être que son établissement ne proposait pas vraiment de choix au niveau des clubs. Lui, s’était inscrit au baseball, car il adorait ça. Cela lui permettait de continuer à faire du sport et entretenir ainsi son corps. Un sourire apparut à sa question et, il lui répondit :

« C’est doubler des personnages d’animes.. Toutefois, je ne perds pas espoir et un jour je deviendrais une grande actrice, je t’inviterais même à ma première ! Sinon, on va dire que mon père n’accepte pas que sa dernière fille devienne actrice, mais je compte bien lui prouver le contraire ! »

Il lui fit un clin d’oeil. Il rigolait, mais il comptait bien réussir. L’échec pour lui, était envisageable, qu’importe si, actuellement il trompait son monde. Il ne mentait pas spécialement excepter en ce qui concerne son sexe. Ash, pouffe doucement de rire pour répondre à ses questions :

« La première est un grand huit avec des loopings, on aura qu’à le faire. Celle-ci est une sorte de bâteau qui tangue rapidement.. Genre comme les aiguilles d’un métronome.. On tangue vraiment d’un côté à l’autre haut.. Puis, là on a un caroussel ! Ne t’inquiètes, Onee chan te protégera, tu pourras t’accrocher à mon bras ! »

Finalement, cette journée était vraiment agréable. Quand ils finirent par redescendre, elle lui prit la main pour qu’ils fassent la queue tous les deux devant le grand huit. Ashleen finit quand même par lui poser la question :

« J’espère que tu as l’estomac bien accroché et que tu n’as rien mangé, car cela va décoiffer ! C’est une expression ! »

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TENUE ••• Le piano est un instrument impressionnant et mélodieux, le son qu'il produit est fantastique et je mentirai si je disais que je n'aimais pas en jouer. Mais, quand j'en jouais, ce n'était pas seulement pour moi. C'était pour faire plaisir à papa ou à maman, pour des gens, un publique. Ce n'était pas pour des amis ou des gamins de mon âge qui me féliciteraient et voudraient apprendre. Alors quand il parle de triangle, ça m'intrigue. Ce n'est pas un truc fabuleux, ni grandiose et pourtant, je suis sûr que je pourrais aimer ! Simplet et enfantin, voilà des mots que j'aime. « Je veux essayer ! » Dis-je, tapant mes mains l'une contre l'autre comme pour doubler mon enthousiasme. Si jamais je me trouve un triangle, je pourrais embêter les autres et en rire ! C'est une idée amusante, même je ne veux pas réveiller Tsubasa quand il dort.

La grande roue me fascine tout autant que le triangle, sauf que je vais pouvoir monter dedans et grimper aussi haut que les nuages ! Je ne suis jamais allé plus haut que dans un avion, et je doute d'avoir les moyens pour voyager dans l'espace. Mais la grande roue, ça me va parfaitement. Hochant doucement ma tête, j'acquiesce à sa question. « Papa et maman détestent ça. » Les manèges et attractions à sensation forte, ils ont toujours peur d'un accident, que je me blesse, ce genre de surprotection comme si j'étais le fils héritier d'un grand roi de chine. « Oui ! C'est gentil ! » Bien sûr que je voudrais revenir plus tard, même aussi souvent que possible.

Les activités extrascolaires l'intéressaient beaucoup, mais je ne sais que choisir. L'école propose énormément de club, mais un seul choix. J'aime trop de chose à la fois, et en même temps, j'aimerai en apprendre d'autres. La cuisine, le chant, le foot, le théâtre, les mangas ou même la musique ! Je pourrais passer des journées à faire ces trucs-là sans me lasser d'en découvrir davantage. « Moi aussi ! Je suis en première année de lycée à Royal. » Répondis-je, vraiment content de la savoir là-bas elle aussi.

Mon intérêt est grandissant, quand elle emploie des mots que je ne connais pas. Seiyu. Doubler des personnages d'animes. « C'est cool ! Tu vas y arriver, je crois en toi ! » Fis-je, le poing levé dans un signe d'encouragement, avec ce grand sourire aux lèvres. Si elle veut, elle peut. Après tout, j'ai bien réussi à venir jusqu'ici. « Mes parents ne voulaient pas non plus que je vienne ici. Ils ne voulaient pas que je quitte la maison plutôt. » Traduisais-je de ma machine.

Ashleen me décrit les attractions, mes yeux se portant d'un bout à l'autre du parc comme la fois précédente. je voudrais tous les essayer ! La grand roue touche à sa fin et déjà nous sommes dans la file d'attente du grand huit. Tout est grand ici ! Le grand bateau, le grand carrousel, le grand stand de nourriture ! « Ah bon ? » Je fais genre, mais j'ai bien remarqué à quelle allure filait les wagons sur les rails... Et ça me fait rire. Je n'ai pas peur de la vitesse, ni du vide. En fait, j'agis vraiment comme un enfant insouciant qui ne sait pas encore ce qu'est le danger. « ça va décoiffer ! » Répétais-je, à quelques pas du guichet où prendre nos places. L'homme du stand doit me prendre pour un imbécile à sourire et écorché les mots, mais tant pis, je m'amuse comme un gosse ! « C'est notre tour ! » Attrapant la main de Ashleen, je la tire vers le wagon qui nous attend, trépignant d'impatience.

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TENUE ••• « Si tu veux je te prêterais le mien pour la peine ! »

Comment refuser quelque chose à ce petit bout de chou ? Il était vraiment trop adorable. Si Ashleen pensait qu’il ne pourrait pas trouver quelqu’un d’aussi mignon, il s’était fortement trompé. Cependant, maintenant qu’il voyait cet adorable lycéen, il doutait fortement qu’il puisse rencontrer un autre garçon aussi cute. A cette pensée, il se gifla mentalement. Franchement, à quoi il pense hein ? C’était peut-être à force de jouer les filles ? Sûrement, mais en même temps, les filles pouvaient se révéler être de véritables monstres au point que l’envie de meurtre est très souvent au rendez-vous. Il n’avait pas appris les arts martiaux pour tuer ou autres, il y avait une philosophie derrière chaque art, c’était la raison d’être de ces derniers. Malgré que les préceptes soient tous « sages », il ne va pas sans dire que certains méritent des corrections. Après on se demande pourquoi il n’est pas attiré par les filles. D’un autre côté, il était bien trop androgyne de son côté pour qu’une fille, puisse se retourner sur son passage. Il fut attristé et même interdit quand il apprit que les parents de son petit frère de coeur qu’il venait d’adopter, n’avait jamais se rendre dans un tel lieu jusqu’à aujourd’hui, tout simplement à cause de ses parents… Ah les adultes… Il fallait toujours qu’il gâchent plus ou moins le plaisir de leur progéniture. Sans sa mère, ou même encore sans ses sœurs, sa vie à « lui », aurait été bien morne. Raison pour laquelle, sans vouloir aller trop loin dans la désobéissance, il comptait bien essayer de faire profiter Fan de son adolescence.

« Alors, on fait comme ça. Tu as un portable ? Si c’est le cas, passes le moi. »

Ash attendit qu’il lui tende son portable pour pianoter dessus et enregistrer son numéro de téléphone sous le pseudo : Onee chan ! Il espérait qu’ainsi il se souviendrait d’elle. Il le lui rend et finit par lui dire doucereusement :

« Et voilà, tu as mon tel. De cette façon, à chaque fois que tu voudras t’amuser ou même essayer mon triangle tu n’auras qu’à m’envoyer un texto ! »

Il lui fit un clin d’oeil et répond à ses questions. Il sourit et le remercie de ses encouragements en faveur de son rêve. Est-ce qu’il allait arriver à devenir un acteur ? Ou bien reprendre la firme familiale ? Il ne sait pas, mais s’il échouait, il ne pourra pas contredire son père. Déjà que, quelque part, il avait échoué à cause de son meilleur ami… Le pire, c’est que ce dernier faisait toujours des boulettes. Puis, le savoir à Royal le réjouissant. En tant qu’aîné il..

« Je suis au club de baseball, mais cela n’empêche de former un club de musique amateur au sein des établissements.. Tu veux pas être mon pianiste ? Et puis, ce n’est pas dans un club, ainsi tu es libre d’aller dans le club que tu veux ! »

Maintenant, qu’il le regardait, il se rendait que le jeune Liu, devait venir d’une famille assez richissime. Sa tenue corporelle, tout.. Oui, une famille chinoise sûrement noble. Il comprenait mieux pourquoi, il était limité par ses parents. Ces derniers avaient dû avoir une éducation stricte et l’imposaient respectivement à leur enfant. Il comprenait, mais ne l’acceptait pas tout à fait. Il garda malgré tout son impression pour lui et le guida une fois la grande roue terminée, ce fut au tour du grand huit et Ash se mit à rire devant tant d’enthousiasme !

« Oui allons y et amusons-nous ! »

Fit-elle en lui offrant un énième clin d’oeil et de le rejoindre rapidement sur le siège d’à côté. Finalement il lui fait quand ils ont la sécurité contre leur buste et que le « train » commence à bouger lentement dans une longue montée en commençant à lever les bras en l’air :

« Lèves bien les bras en l’air. »

De là, ils commencèrent à descendre rapidement.. Ils étaient en plein milieu d’une forêt, que dans la vitesse, ils pouvaient voir rapidement des animaux comme des girafes et autres animaux, mais ils avaient aussi la pleine vue sur les autres attractions du parc, bien que ce soit impossible de tout voir à cause de la vitesse. Comme avec les autres jeunes, il se mit à crier les bras en l’air. L’attraction se termine. Il est mort de rire et finit par sortir tendant sa main à son petit frère de la journée pour l’aider à sortir. Quand ils s’éloignèrent un peu il se retourna vers lui :

« Whaou ! C’était vraiment fun !! Quel est le prochain maintenant ? Et surtout tu vas bien ? »

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TENUE ••• Ce n'est pas vraiment la faute de mes parents si ils ont reçu une éducation stricte, voire ennuyeuse. J'ai reçu la même d'eux, parce qu'ils ont toujours vécu ainsi de leur côté. Sauf que de nos jours, c'est difficile de formater un enfant à son image quand celui-ci voit le monde autour de lui. Petit, je croyais que mes camarades vivaient comme moi, avant de me rendre compte que c'était moi le gamin à part, différent. Ils sortaient s'amuser au parc avec leurs parents, ils avaient des frères et soeurs, ils faisaient leurs devoirs avec eux, mais moi ce n'était pas pareil. Des gens étaient payés pour m'aider dans mes devoirs, et je ne pouvais pas sortir librement sous prétexte d'un potentiel danger. Mes parents sont trop protecteur, je ne peux pas leur en vouloir pour ça. Du coup, je me rattrape maintenant que je suis ici à Tokyo, seul et libre.

Un portable ? Je fouille dans mes poches et sors un téléphone, que je tends à Ashleen. Normalement, à mon âge, je n'ai pas droit de posséder un tel appareil, mais au vue des circonstances, mes parents préfèrent que je l'ai toujours sur moi. Ainsi, ils peuvent me joindre à la moindre occasion, la moindre inquiétude, moindre contrariété. C'est sûrement le premier numéro que j'enregistre dans mon téléphone, avec ceux de mes parents, ceux de Tsubasa et celui de Tsubasa. Mon répertoire n'est pas long, mais je n'ai pas besoin d'avoir des tonnes de noms et de numéros dedans. « Merci Onee-chan ! » Fis-je, souriant au surnom sur mon écran.

Un rêve est une chose pour laquelle on devrait tous se donner à fond. La vie est trop courte pour se prendre la tête avec ce que les autres veulent pour nous, mais que ça nous plait pas. Je sais ce que je dis parce que, si j'avais écouté mes parents, je ne serais pas là. Je ne vivrais pas mon rêve d'adolescent au pays du soleil levant. Un club de musique amateur ? ça me tente carrément ! Même si le piano a été un instrument obligatoire par mes parents, j'adore en jouer et ne tiens aucune rancune envers ce style de musique. « Je veux ! » Répondis-je, tout content. Je pourrais apprendre à jouer du clavier, ça doit être à peu près la même chose qu'un piano. « Je sais chanter aussi. » Après quasiment sept ou huit ans à suivre des cours de chant, pour accompagner le piano et les représentations devant d'autres riches.

Ce n'est pas tant que mes parents m'interdissent les choses. Jusqu'à un certain âge, ils voulaient que je sois comme ça, « éduqué ». Piano, chant, art floral, arts martiaux, cours de tir, etc. Ils m'apprenaient à grandir dans une société où je ne dois pas me faire marcher dessus par les autres, sans savoir que peut-être je ne voudrais pas reprendre la firme. L'enseigne des Liù dans le domaine de la création, décoration et du bâtiment est énorme, c'est ce qui fait notre renommé dans le monde entier, mais ... Ce n'est pas tant un domaine qui m'attire, le commerce. De tout façon, je n'ai que seize ans et je veux juste être un gamin comme un autre. En traînant et m'amusant dans ce genre de parc d'attraction, avec des amis comme Ashleen. Rien de plus simple et banal.

Après la grande roue, nous filons aux montagnes russes, prenant place dans l'un des wagons du manège. La barrière de sécurité abaissée, je regarde le haut de la montée avec enthousiasme. Je me doute déjà que ça va redescendre, mais ça ne m'inquiète pas. Aux paroles de la jeune fille, je l'écoute et m'exécute quand le train prend enfin la descente, lâchant un rire mêlé dans un cri plutôt aiguë, loin d'être très discret. Quand l'attraction s'arrête, mon rire continue et résonne avec celui de ma camarade. Prenant sa main, je quitte le véhicule en manquant de perdre l'équilibre, toujours en m’esclaffant bruyamment. « J'adore ! » Si je m'écoutais, je referais le même jusqu'à être malade, mais me contente plutôt d'indiquer le carrousel. Un peu de calme avant de tenter autre chose de plus... Sensationnel. « Hm ! Je vais bien ! Pas toi ? » Demandais-je, plus par politesse que crainte. Elle n'a pas l'air mal en point après cette attraction, surtout après l'avoir entendu rire.

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TENUE ••• Ashleen lui offrit une belle esquisse et fit le V de la victoire. Ce n’était que son numéro, mais au moins, si ce petit bout de chou souhaitait sortir à nouveau ou s’il avait des problèmes, alors tel Superman enfin, dans ce « costume » ce serait plus Wonder Womand, il accourait. Il était vraiment adorable. Il fut heureux d’apprendre qu’il était au lycée de Rps.. Certes, lui se retrouvait en faculté, mais au moins les salles des clubs ou même la cour étaient reliés entre les deux établissements comme les dortoirs maintenant qu’il y pensait. Par conséquent, ils seront amenés à se revoir et encore plus simplement qu’il n’y pensait. Ashleen n’hésite pas à proposer à son cadet de former un groupe amateur. Evidemment, ce serait plus pour le fun et chanter quelques fois pour des animes ou autres, mais de toute façon, il n’a jamais souhaité faire carrière dans la musique alors bon. Son sourire devint plus lumineux quand il entendit l’accord de son jeune ami. Alors comme ça, il savait aussi chanter ? Mais, c’est qu’il allait vraiment craquer pour lui même s’il aurait l’impression de passer pour le grand méchant loup. En tout cas, une chose est certaine il..

« C’est génial ! On pourra s’entraîner comme ça et puis, il n’y a rien de mieux pour s’améliorer dans une langue que la chanter ou essayer de traduire les chansons. Je pourrais ainsi t’aider en Japonais et en échange, tu m’apprends le mandarin ! »

Au moins, il venait d’avoir un autre objectif. En effet, son rêve était quand même de devenir un grand acteur dans toute l’Asie, mais les meilleurs films d’action étaient chinois. Donc, autant qu’il se prépare tôt à pouvoir parler cette langue sans avoir besoin d’un interprète. Ce ne sera pas simple, il en est pleinement conscient, mais sans efforts, on arrive à rien. C’est ainsi qu’il fonctionnait et fonctionnerait probablement encore. Quand la grand roue se termina, l’aîné des garçons, attrapa la main de Fanny jusqu’au grand huit. Autant vous dire, qu’une fois confortablement installé sur le siège, il leva les bras pour montrer l’exemple avant de crier tout en pouffant de rire et, ce n’était pas encore terminé, quand le wagon revient à la case départ. Le plus âgé, était vraiment heureux de voir que le plus jeune semblait avoir adoré comme il le disait si bien. Le nippon s’autorisa malgré tout tout en se recoiffant de coiffer son jeune ami :

« Je vais très bien ! Hahaha regardes-moi ça ! Alors, dis – moi qu’est-ce que tu veux faire maintenant ? Tu es prêt à te tremper un peu ? Je vois bien cette attraction là-bas, le grand splash ! A moins, que tu aies peur de l’eau ? »

De là, il lui fit un clin d’oeil avant de pouffer de nouveau de rire, mais, ce n’était pas ce qui manquait. Et puis, ils étaient là pour s’amuser, il n’y avait pas que les attractions, mais Ashleen voulait en faire quelques uns pour faire découvrir au jeune chinois, la joie qu’on éprouve quand on s’amuse de la sorte. Il ne comptait pas le perdre. Une fois que les cheveux étaient remis, il y passa malgré tout une main pour les ébouriffer doucement.

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TENUE ••• La musique rapproche, comme la nourriture. Je n'aurai jamais cru me faire une amie juste en parlant de piano ou de chant. Enfin, nous avons parlé d'autre chose, mais c'est surtout ce point commun qui est ressorti du lot. Mes longues heures d'apprentissage au piano ne me seront pas inutile, je pourrais me débrouiller avec un clavier aussi. Quant au chant, ma mère m'a toujours poussé à pratiquer, sans réel but. Juste comme ça, parce que j'avais une belle voix en étant gamin et que ce serait dommage de la perdre en grandissant. Je ne sais trop quoi en faire, que ce soit pour le piano, le violon ou le chant, autant que les techniques de combat et de défense, ou les séances de tir. En vérité, je ne sais même pas pourquoi j'ai autant appris durant mon enfance, jusqu'à récemment. Parce qu'au final, je ne vais pas me servir de tout ça. Sauf peut-être du côté musical, grâce à cette rencontre avec Ashleen. « Oui ! Je t'apprendrais le mandarin ! » En échange de son aide pour le japonais. je suis vraiment content de pouvoir apprendre en m'amusant, même si à la base, je ne suis pas venu ici pour me forcer ou m'obliger à quoi que ce soit. Apprendre du Japon et de sa langue est vraiment une partie de jeu à mes yeux. Et ça ne peut être que bénéfique pour moi, à l'avenir.

D'une attraction à une autre, je ne perds ni mon sourire, ni mon enthousiasme et encore moins ma joie de vivre ou mon rire. La grande roue était sympa, mais plutôt lente. Alors que le grand huit semble plein d'émotion forte ! Je suis comblé quand le wagon commence son parcours du tonnerre, levant les bras au ciel en riant. ça me décoiffe au passage, mais c'est la meilleure sensation au monde ! Quand ça se termine, je n'ai qu'une envie ... Recommencer ! Je devrais demander à Tsubasa de revenir avec moi, plus tard. Ma coupe de cheveux ne me dérange pas, ça me fait rire d'avoir des épis dû à la vitesse et au vent. J'en ris encore, assurant à ma nouvelle amie que je vais bien. Que tout va bien. « Hm na ! J'aime l'eau ! » M'écriais-je, encore bercé par l'excitation du grand huit. J'adore l'été, le soleil, la plage. J'aime nager, j'aime l'eau et les fonds marins, les animaux dans l'océan. Bref, ce grand splash est très loin de me faire peur.

« Allons-y ! » Je la presse un peu, sautillant sur place pour canaliser mon énergie de jeune enfant qui n'a pas encore bien grandi. Les gestes de Ashleen sont toujours amicaux, comme sa bourrade dans ma tignasse. Je lui souris et attrape sa main, pour la tirer doucement vers l'attraction en question. Je m'en fiche du regard des gens ou ce qu'ils pensent, ce n'est qu'un moyen de ne pas la perdre. Leurs commentaires ne m'ont jamais intéressé, ni perturbé. Depuis que je suis gosse, je suis différent des autres enfants. à vivre dans un cage doré, à être né avec une cuillère en argent dans la main ou à respirer ce parfum délicieux de la fortune dont mes parents ne peuvent se passer depuis qu'ils ont réussi dans le monde du business. Mais moi, je reste un gamin qui veut jouer et profiter, et ce parc est idéal pour cela, en compagnie d'une jeune fille qui reste avec moi plus parce que j'ai l'air d'un gamin paumé et joyeux, qu'un gosse de riche.

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TENUE ••• « Alors marché conclu ! »

Ce n’était pas à proprement parler un « marché », la preuve c’est que Ashleen se mit à pouffer de rire. Le jeune homme était en forme comme on dit malgré qu’il doive se faire passer pour une fille. Quand la Grande Roue finit de leur faire un tour, voilà que tous les deux commencent par faire les montagnes Russes. C’était vraiment amusant, surtout quand il y avait quelqu’un avec vous pour les faire. L’adolescent était vraiment une personne agréable, adorable même qu’on avait envie de mettre dans son sac pour le garder près de nous. Lui ? C’était un travesti, pas que cela lui plaise de jouer les jeunes demoiselles, mais il n’avait malheureusement pas trop le choix. C’était bête, il en avait parfaitement conscience qui plus est, mais il était hors de question qu’il revienne prendre l'héritage familial. Cela ne le concernait pas. Ses sœurs ou bien ses cousines le pouvaient tout autant que lui non ? Les arts martiaux ? C’était une passion, mais pas une vocation à proprement parlé. Disons, qu’il ne s’était pas toujours sentit en phase avec celui-ci. Pourquoi, est-ce qu’il devrait hein ? Parce que cela était un rôle endossait par chaque héritier mâle ? Pour le coup, il regrettait vraiment de ne pas être né dans un corps de femmes toutefois, pour aujourd’hui il ne pensait pas à ce la. Il était là à rire et à crier en même temps au point d’en avoir la tête complètement retournée comme on dit. Cela semblait aussi avoir plût à son cadet. Finalement, le plus âgé propose de faire une embarquée dans une autre attraction qui n’est rien d’autre que le Grand Splash. Cela semble pas effrayer le jeune homme, au contraire, il en même hâte. C’est ainsi, qu’étonné qu’il lui prenne la main, il le laisse l’entraîner pour faire la queue comme tout le monde et, l’étudiant ne fit rien pour ôter sa main. Au contraire, il resserra doucement sa prise sur celle-ci. Qu’importe, l’apparence qu’ils donnent tous les deux, Ash ne se calque pas sur l’avis qu’on lui donne et puis bon, c’était quelques part amusant de voir le lycéens la guider. Les deux petits passagers prirent place dans une des embarcations qui effectue une montée surplombant une zone plus ou moins montagneuses quand ce fut leur tour. Au sommet, le bateau se laisse emporter par le courant, traverse une grotte et effectue une descente assez petite suivie de petits effets aquatiques et l'embarcation continue son trajet assez long pour finir par une descente beaucoup plus rapide, plus grande et ayant une bosse. Pendant tout ce temps, Ash pouffe de rire quand il se fit arrosé, qu’il reçut même de l’eau qui tombait à la sortie de la grotte.. Finalement, lors de la grande descente rapide où ils reçurent plusieurs jets où Ash avait levé sa main qui était toujours liée Fan pour suivre le mouvement des bras en l’air. C’est dans un fou rire encore, qu’ils sortirent de l’attraction.

« C’était extra ! Oh j’ai une idée.. On va faire le carrousel, mais avant ça, on va entrer dans une boutique ! »

Son regard s’illumine et elle l’entraine dans une boutique, où le jeune homme prit deux chapeaux panama pliable, elle en mit même un sur la tête de son cadet. En effet, le but était de s’amuser et de faire des choses improbables aussi. Il acheta aussi quelques friandes et de là, en l’entrainant vers le grand carrousel sans le lâcher pourtant, il se retourne et lui demande :

« Tu connais le film Mary Poppin’s ? »

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TENUE ••• Ce parc d'attraction est vraiment grandiose ! Je n'aurai jamais cru m'amuser autant en venant ici, surtout pas après avoir été lâché seul par mes camarades de classe. Je sais qu'ils n'ont pas fait exprès ou alors que je me voile la face quant à leur plaisanterie, mais ce n'est pas grave. J'ai eu la chance de rencontrer Ashleen et de m'éclater avec elle dans différentes attractions ! Rien que ça, c'est déjà superbe et je ne regrette pas d'être venu. Après la grande roue et les montagnes russes, la jeune fille propose le grand splash. ça m'intrigue ! Je n'ai jamais rien fait de tel de ma vie ! Au point où je l'entraîne à ma suite vers le prochain manège, ma main tenant la sienne. C'est tellement excitant et intéressant à la fois, comme une nouvelle découverte. C'est un peu le cas pour moi, tout est nouveau ici. Il y a des gens avant nous mais je sais patienter, regardant la foule qui défile devant mes yeux sans perdre mon esquisse enfantine. Quand notre tour arrive, je ne perds pas de temps pour monter dans l'embarcation et me laisser emporter par les éclats de rire, les petits cris dû à l'eau froide ou les expressions changeantes en fonction du parcours. Je m'amuse vraiment comme un gosse, jusqu'au bout de l'attraction, quand celle-ci s'arrête et qu'il faut descendre. Tout paraît trop court et rapide ici, mais ça n'empêche que l'effet est toujours le même, délirant.

Le carrousel ? j'ai bien retenu que c'était le manège qui tournait sur lui-même, avec les personnages, les véhicules, etc. Je suis partant pour le carrousel ! Mais je suis toujours partant pour tout, donc bon. Ce n'est pas compliqué avec moi. « Une boutique ? » Fis-je, assez curieux et étonné. Il semble y avoir plusieurs genres de boutique, laquelle intéresse Ashleen ? Des chapeaux ? Quel étrange achat ! Pourtant je ne le retire pas de ma tête, lâchant un léger son proche d'un rire amusé. Elle a de drôle d'idée, mais ce n'est pas pour me déplaire. « Non, c'est quoi ? » Un film, certes elle vient de le préciser... J'aurai plutôt dû demander de quoi il parle. « Il n'y a pas de télé chez moi. » Mes parents n'ont jamais trouvé cela utile, puis ils ont des ordinateurs. Ce que je n'avais pas non plus, jugé d'inadapté pour un enfant. J'ai eu un portable uniquement en cas de besoin, quand je quittais la résidence familiale et aujourd'hui parce que je suis très loin de chez moi. La télé, j'en profite seulement depuis que je vis chez Tsubasa.

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TENUE ••• Ashleen voulait offrir le plus de plaisir possible à cet enfant qui semblait être un garçon qui a été élevé en serre comme on dit. La preuve, quand il lui demanda de sa voix la plus fluette et douce s’il connaissait le film Marry Popins, il découvrit que ce ne fut pas le cas à son grand dam, mais d’un autre côté, ce n’était pas grave. Qu’importe, il allait chanter pour deux. Et puis, il pouvait toujours l’accompagner. Tout à l’heure, il lui avait parlé d’essayer le triangle, du coup, il lui demande de l’attendre il acheta aussi deux tambourines, il lui en tendit un avec de se rendre vers le grand carrousel tout en répondant à sa question, un peu triste que les parents de l’adolescent soient si à cheval sur l’éducation. Il avait bien entendu parler de l’éducation stricte en Chine, déjà que lui-même n’avait pas été simple, il ne souhaitait pas imaginer celle du plus jeune.

« C’est un vieux film, qu’ils vont remettre au goût du jour cette année. Du coup, n’hésites pas à aller le voir au cinéma, mais, dans ce film, il ya un passage où ils chantent avec des cheveux en bois tout en jouant d’instruments. »

C’était cette fameuse scène où ils rentrent dans ce monde de courses de chevaux. C’était un film de son enfance qui lui avait donné goût d’être acteur, mais aussi comédien de comédie musicale en quelque sorte. Il prit les tickets. Lui prit la main, pour aller sur les petits chevaux en bois. La demoiselle d’apparence prit place dessus tout en commençant par secouer son tambourine. Au moins, ça ferait un bon souvenir et puis, ils allaient s’amuser. Le jeune homme propose à Bei fang de prendre celui d’à côté. Là, avec un grand sourire il finit par dire quand le manège s’apprête à tourner. 

«Je connais la chanson parfaite pour te remonter le moral ! C'est... 
Supercalifragilisticexpialidocious 
C'est vrai que ce mot trop long est parfaitement atroce !
Mais faut le dire et vous serez à la page et plus précoce 
Supercalifragilisticexpialidocious 
Um diddle diddle diddle um diddle ay 
Um diddle diddle diddle um diddle ay »

Et voilà qu’il se mit à taper dans son instrument comme un fou tout en le secouant pendant que le cheval monte et descend tout en le poussant à l’accompagner en anglais :
«Allez, chantes avec moi !!

Parce que j'avais, en étant petit, pas envie de parler 
Papa, en rage, m'a tordu le nez et se mit à m'blâmer 
Quand un jour, inspiré, j'ai pu faire la belle invention 
De ce très long mot recommandé pour la prononciation »

Comme dans le film, il se tordit un peu le nez pour tenter de le faire rire et surtout de l’entrainer dans sa folie nouvelle. Ils attiraient l’attention et après ? Les enfants, les parents qui en accompagnaient certains aussi, semblaient charmés et rire par leurs piètreries. Ils étaient en période plus ou moins hivernales alors, autant continuer sur la bonne voie.

Oh ! Supercalifragilisticexpialidocious ! 
C'est vrai que ce mot trop long est parfaitement atroce
Mais faut le dire et vous serez à la page et plus précoce 
Supercalifragilisticexpialidocious 
Um diddle diddle diddle um diddle ay 
Um diddle diddle diddle um diddle ay 

Il fait souvent le tour du monde et dans ce va-et-vient 
Il use d'un mot et l'on se dit : "C'est un grand magicien" 
Les ducs et maharadjahs prennent le temps de m'écouter 
À l'aide d'un simple mot je fais qu'ils m'invitent à déjeuner 

Oh ! Supercalifragilisticexpialidocious ! 
C'est vrai que ce mot trop long est parfaitement atroce 

Mais faut le dire et vous serez à la page et plus précoce 
Supercalifragilisticexpialidocious 
Um diddle diddle diddle um diddle ay 
Um diddle diddle diddle um diddle ay 

_ Et si vous le dites à l'envers 
Ça vous donne dociousalipristicfragicalisuper 
Mais c'est tout de même aller un peu loin 
_ Indubitablement 

Mais dès qu'au chat on donne sa langue 
Les beaux rêves sont permis 

C'est vrai ! 

Dites seulement ce petit mot et alors vous aurez tout dit

La tournée prit fin et laissant trainer la note planer un peu haut dans le ciel, il finit par dire de plus de belle. A la fin de la chanson. Comme quoi, on pouvait réellement s’amuser avec pas grand-chose. Le jeune homme ne perdit pas de temps pour sauter hors du manège et s’étirer. Au moins, ces quelques achats lui feront des souvenirs. Après avoir chanté de cette façon, Ash, avait la gorge qui lui gratta un peu. Du coup, il..

«Et si on se posait pour boire et manger un truc avant de faire un dernier truc pour terminer en beauté ?

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MACFLY

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TENUE ••• Ce sera toujours un problème avec moi, de ne pas connaître la même chose que les autres enfants de mon âge. Ashleen me parle d'un film dont je ne sais rien, comme la plus part des films. Ne pas avoir de télévision chez soi n'était pas un problème en étant gamin, parce que je voulais surtout jouer dehors. Mon jardin était suffisamment grand pour m'amuser, bien que je sois toujours seul. Et puis, avec mes différents cours, je n'avais pas le temps de m'ennuyer ou de penser à ce que faisait les autres. Pour moi, tout le monde vivait à ma façon, mais c'est faux. Certains enfants dans mon genre, ne connaissent rien à la vie du vingt-et-unième siècle et ils ne l'apprennent qu'à un certain âge seulement. Je ne suis pas déçu, ainsi chaque jour est une nouvelle découverte. Un vieux film ? Rien qu'au mot « cinéma » mon coeur s'emballe. évidement que j'aimerai le voir au cinéma ! Si elle m'en parle, c'est qu'il doit être superbe ! Je pourrais toujours lui demander de m'emmener le voir au cinéma, puisqu'elle en parle. Quant à ce fameux passage qu'elle énonce, je ne peux que l'imaginer. « C'est pour ça ... Les instruments ? » Questionnais-je, soulevant le tambourine qui émet un léger son à mon mouvement de bras. C'est chouette comme objet ! J'en ai jamais vu avant aujourd'hui.

Suivant Ashleen vers le manège, je le suis avec le sourire et m'installe sur le cheval à côté du sien. Elle agite le tambourine pour donner un rythme et je suis curieux quant à la suite de la scène. Les gens, surtout les enfants autour de nous, sont comme intrigué par la démarche de ma camarade. Quant à moi, je tente de l'imiter avec un regain de bonne humeur et de joie. Ashleen lance la chanson quand le carrousel démarre, et même si je ne connais ni la cadence, ni les paroles de la chanson, je la suis du mieux possible en faisant tinter l'instrument dans mes mains. Le refrain me rentre facilement dans la tête, parvenant à le répéter sans trop de difficulté, pour accompagner la demoiselle. Mon rire résonne par moment, dès que les paroles m'échappent ou qu'elle fait une grimace amusante. Notre petit spectacle improvisé emporte la foule dans un élan de folie, entre applaudissement et grand sourire.

Quand le manège s'arrêtera, la chanson prit fin et je pu souffler un bon coup après avoir repris mon souffle, les joues rouges et les lèvres étirées jusqu'aux oreilles. Quittant mon cheval, je m'étire à mon tour et salue les quelques enfants qui nous font signe. Ils ont bien aimés la performance enfantine de Ashleen. « C'était superbe ! » Je m'exclame d'une vive voix, presque trop haute. Boire et manger ? Excellente idée ! Ma tête se mouve rapidement de haute en bas, sans perdre mon esquisse rayonnante. « Oui oui oui ! » Il y a des bancs avec des tables en bois pas loin, proche d'un coin buvette, restauration. Enfin, là où ils vendent à manger et à boire. Je fais signe, toujours trop motivé, à Ashleen pour qu'elle me suive vers l'endroit repéré. Une bonne pause avant de reprendre et de terminer notre journée, ça ne fera pas de mal.

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MACFLY

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TENUE ••• Ashleen voulait réellement qu’il s’amuse et surtout qu’il ait un bon souvenir de cette première journée. A sa question sur la présence d’instruments, il finit par lui répondre doucement :

« Oui ! »

Avec son petit sourire. De là, il l’embarqua dans sa « folie ». Créer une ambiance « magique » c’était un peu son boulot en tant que « acteur ». C’est de jeter de la poudre aux yeux tout en invitant les autres à s’amuser avec eux. C’est la principale raison, pour laquelle, il souhaitait être acteur de comédie musicale. Au moins ainsi, il était capable d’allier deux de ses passions, de jouer et de chanter en même temps. Son rire cristallin se mélange à celui de son jeune compagnon de la journée quand le carrousel se met en marche, que les chevaux de bois montent et descendent. Les familles, les enfants autour d’eux, tapaient pour certains entre leurs mains pour accompagner ce duo. Ashleen découvrit par la même occasion la voix de son cadet qui sonna agréablement à ses oreilles. Il avait réellement, une très belle voix. Au moins, il agita avec plus d’entrain son tambourine pour continuer de plus belle jusqu’à la fin des paroles. Les applaudissement qui résonnent autour d’eux, forment une belle harmonie même si, les paroles ne suivent pas totalement, cela importe peu. La magie est terminée dès que le « manège enchanté » s’arrête. C’est aussi avec un grand sourire accroché sur le visage, que le petit lycéen et l’étudiant descendent, bien que le second s’incline un peu pour remercier tout ce public qu’ils avaient entraînés avec eux. Ils auraient pu danser ensemble s’il n’y avait pas eu toutes ces grandes « figurines » en bois où, ils étaient tous montés. De là, le jeune homme suite l’adolescent et pouffe doucement.

« Tu as vraiment une belle voix ! C’était vraiment amusant ! »

Tous les deux ensemble, c’était à refaire selon lui, mais là, il avait la voix déshydratée, du coup, il demande au lycéen s’il veut manger et boire quelque chose. Il suivit le jeune homme et toujours d’une voix féminine et finit par lui demander :

« Tu veux boire et manger quoi ? Je t’invite. »

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MACFLY