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 Naughty patient | Minh Hien ♥

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 7 Juin - 23:58
NAUGHTY PATIENT
J'avais eu beaucoup de mal à retourner en cours. Minh Hien allait bien, oui, mais j'avais promis de rester avec lui. Quand j'étais à l'école, j'étais loin de l'hôpital, de sa chambre, de ses bras. Il me manquait et j'avais du mal à me concentrer. Pour couronner le tout, j'avais observé pendant deux jours une demoiselle transie d'amour récupérer tous les cours dans le but de lui rendre visite.
Avant, cela ne me posait pas de problème d'être loin de lui. En fait, je n'étais jamais loin. Nous étions dans le même bâtiment, parfois dans la même classe même. Il était toujours plus ou moins près de moi. A présent, c'était différent. Il fallait qu'il sortît en vitesse de cet hôpital, sinon j'allais recommencer à sécher les cours, comme lorsqu'il s'était fait opérer.

J'avais intercepté la fille dans un couloir et lui avais pris ce qu'elle comptait apporter à mon petit ami sans trop la ménager. J'étais certes maladroit, mais je n'allais pas la laisser approcher Minh Hien avec ses beaux cheveux ondulés et ses jupes courtes. Hors de question. C'était à moi de lui faire rattraper ce qu'il manquait. Sur le chemin de l'hôpital, je repensais à ce qui m'était apparu, sans que j'en fusse certain, comme une plaisanterie. Il avait parlé d'arrêter le lycée. S'il faisait ça, alors nous ne serions plus ensemble… Je n'avais rien dit, mais il me paraissait impossible qu'il me quittât maintenant. J'avais fait, sans le vouloir, le vide autour de moi. Il était la seule personne à laquelle je me raccrochais. S'il partait, alors je serais vraiment tout seul. Oui, oui et encore oui, j'étais un parfait égoïste.

Ce trajet était toujours une torture. Je mis un bon moment à arriver jusqu'à l'hôpital et, quand j'y fus, il me fallut encore plus de temps pour rejoindre la chambre de Minh Hien. La foule était un vrai calvaire. La négociation avec l'infirmière en charge l'était encore plus. Elle savait bien que je passais mes nuits ici, en dehors des heures de visite. A chaque fois, elle en venait à me mettre les larmes aux yeux. Mais au fond, je l'aimais bien. Elle cédait toujours. Personne ne résistait à mes grands yeux débordant de larmes. Elle cédait mais me sermonnait et repartait en râlant, me laissant enfin accéder à la porte que je refermai derrière moi. J'esquissai un petit sourire en voyant Minh Hien, me remettant doucement de mes émotions. Je m'approchai du lit et m'assis sur le fauteuil, comme d'habitude. « J'ai du nettoyer la classe, désolé du retard. » Je trouvais toujours une excuse. Je ne voulais pas qu'il sût que venir jusque là me demandait un effort surhumain. « Tu vas bien ? » Je posai mon cartable sur mes genoux et en sortis une petite pile de feuilles que je posai devant lui. Il ne devait pas non plus savoir que l'une de nos camarades était folle amoureuse de lui. Maintenant que nous étions ensemble, je ne voulais pas courir le risque de le perdre. Je ne me sentais pas coupable. Je n'avais pas fait de mal à cette fille, j'avais juste repris ce qui me revenait de droit.

Je m'approchai un peu plus pour jeter un œil aux notes et aux devoirs sur lesquels Minh Hien allait se pencher. « C'est ce que tu as manqué ces deux derniers jours. On doit lire un livre pour la semaine prochaine, je te l'ai emprunté à la bibliothèque. » Je posai ledit livre sur sa table de chevet et puis je plongeai mon regard dans le sien, attendant qu'il se mît au travail. J'avais mes propres devoirs à faire, mais s'il avait des questions, je pourrais sûrement l'aider. J'avais vraiment hâte qu'il sortît d'ici. Mais en même temps, je perdrai ces moments privilégiés. A l'école, il retrouverait ses amis et ses habitudes. Il aurait moins de temps pour moi. Je m'étais vite habitué à ce nouveau rythme. Il n'y avait qu'ici que je me sentais à l'aise, normal, aimé.
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Ce message a été posté Lun 8 Juin - 1:45

Naughty patient
 
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Minh Hien avait dû resté encore quelques jours à l'hôpital, histoire de voir si l'opération s'était bien déroulé, s'il n'y avait aucune infection pour ce qui avait été pratiqué. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Minh savait déjà qu'il sortirait demain mais il n'avait pas encore pu le dire à Suhwan. Ils s'étaient quitté la veille et pourtant, Minh avait l'impression que ça faisait des semaines. Il aurait aimé qu'il reste toujours avec lui mais Suhwan n'était pas dispensé de ces cours alors il fallait qu'il s'y rende. Et Minh était bien apte à le laisser y aller, il n'était pas à ce point idiot. Il avait hâte de le revoir, de le retrouver, de pouvoir profiter de sa présence pour l'embrasser, le serrer contre lui et j'en passe. Son corps lui manquait, ses mots lui manquait, tout de Suhwan lui manquait. Mais une chose avait changé entre eux : ils étaient devenus un couple. Un vrai. Ça avait été soudain mais maintenant c'était fait et il faisait avec, s'habituant peu à peu à la chose. C'était étrange mais pas déplaisant. Au contraire, Minh y avait prit goût très vite.

Ses journées, il les passait à regarder la télévision et à pianoter sur son téléphone portable. Il s'ennuyait la plupart du temps. A sa disposition avait été mis des béquilles, de sorte à ce qu'il puisse se mouvoir. Il avait interdiction de poser le pied par terre. Il fallait qu'il se déplace avec ce moyen sans poser une seule fois le pied au sol. Autant dire que, pour quelqu'un qui n'en a pas l'habitude, c'est plutôt dur de s'y faire et il avait faillit s'étaler à de nombreuses reprise mais jamais il ne posa son pied par terre. Il souhaitait guérir au plus vite. La porte de la chambre s'ouvrit et il s'attendait à voir un infirmier. C'est pour ça qu'il ne leva pas tout de suite son regard. Mais quand la porte se referma, il fut curieux et leva la tête, quittant l'écran de son smartphone des yeux. Suhwan. Son visage s'illumina. « Ho, je ne t'attendais pas si tôt. » Mais ça lui faisait plaisir de le voir aussi tôt, justement. Il lui adressa un large sourire et jeta un rapide coup d'oeil à ce qu'il lui avait apporté. Des devoirs ? Il perdit son sourire et fit une moue en repoussant les affaires. « Je vais devoir travailler ça veut dire ? Suhwan, tu viens pour m'encombrer de travail. » Il tourna la tête vers lui et lui agrippa le bras pour le tirer à lui, le faire tomber sur lui même, en sachant que son pied plâtré était en sécurité. « Tu mériterais que je te punisse pour ça... » Il sourit en coin, avant d'approcher ses lèvres des siennes, les frôlant, pendant que ses doigts courraient le long de sa cuisse, remontant jusqu'à ses fesses. Il était trop tôt, les infirmiers pouvaient rentrer d'un instant à l'autre alors ça n'était pas forcément une bonne idée de faire ça comme ça, ici.

Minh inclina la tête et le maintient ainsi, contre lui, sans avoir envie de le lâcher. « Ah, au fait, je sors demain. Je pourrais être en cours rapidement, il va falloir que quelqu'un m'aide pour porter mon sac... » Il le fixa, son sourire en coin bien gardé. C'était juste une excuse. Il pouvait très bien porté son sac seul, même avec des béquilles mais il avait juste trouvé cette excuse pour l'avoir à ses côtés sans qu'il ne puisse le lâcher d'une semelle. Avouez que c'était bien pensée quand même...Ses doigts glissèrent dans les cheveux du lycéen, s’imprégnant de son odeur en venant nicher son nez dans son cou, le chatouillant ensuite de quelques baisers. Il avait besoin de rattraper les heures qu'il avait passé ici, sans lui.

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Ce message a été posté Lun 8 Juin - 16:59
NAUGHTY PATIENT
Voir Minh Hien sourire me faisait toujours quelque chose. J'avais envie de croire que c'était moi qui étirais ses lèvres. C'était encore étrange pour moi d'avoir ce genre de pensées. Grâce à lui, je me faisais peu à peu à l'idée que quelqu'un pouvait être content de me voir et le montrer. J'avais déballé les cours qu'il devait étudier, ainsi que les devoirs à faire, ce qui sembla lui déplaire. Pour ma part, j'adorais le travail. Cela me permettait de me concentrer sur quelque chose, d'arrêter pour un temps de penser. C'était agréable de se plonger dans quelque chose et d'apprendre en prime. Il fallait dire que j'étais doué, alors les difficultés scolaires m'étaient totalement inconnues. Je ne bloquais jamais sur un exercice et mes cours étaient appris en quelques minutes. J'avais toujours beaucoup de temps libre pour écrire ainsi. J'avais du mal à me figurer qu'on pût rechigner à étudier ou même avoir du mal à le faire. Mais Minh Hien semblait être de ceux qui n'étaient pas passionnés par leurs devoirs.

Surpris, je me retrouvai soudain contre lui. J'avais instinctivement posé mes mains sur son torse, plongeant mes yeux écarquillés dans les siens. Je n'avais même pas eu le temps de sortir mon propre travail que déjà il râlait. Et parlait de punition… Voilà, j'étais totalement perdu et je n'avais rien compris. « Me punir ? » Mes mots moururent sur ses lèvres tandis qu'un frisson remontait le long de ma colonne vertébrale. Ma position était étrange ; un pied dans le vide, l'autre à terre ; je devais l'écraser en plus comme ça. Mais ça ne semblait pas du tout le déranger. Mes joues avaient pris un peu de couleur alors qu'il changeait de sujet tout naturellement.

La bonne nouvelle m'arracha un léger sourire. Il sortait, enfin. Cela voulait dire qu'il allait mieux. Quelqu'un pour porter son sac ? Comme… la fille transie d'amour ? Elle était dans sa classe, alors ça semblait logique. Mais il était hors de question qu'elle passât son temps à le suivre de partout. « Je vais le faire ! » J'avais dit ça précipitamment, de peur qu'il ne considérât d'autres options. « Il faudra juste s'organiser un peu. » Je me mordis l'intérieur de la joue, assez déconcerté par les prunelles sombres qui détaillaient les miennes. Les couloirs bondés n'étaient pas mon truc. Je restais toujours un peu plus longtemps dans les salles de classe pour éviter le chassé-croisé entre les cours. Heureusement, nous ne changions pas beaucoup de salle dans la journée. Mais comme Minh Hien et moi n'étions pas forcément ensemble, oui, il allait falloir s'organiser.

Mais pour l'instant, j'avais bien du mal à y penser. Il s'occupait si doucement de moi que je commençais à avoir chaud. J'avais le choix de regarder l'oreiller ou la porte pendant qu'il déposait ses lèvres dans mon cou. La porte, c'était bien ce qui m'inquiétait le plus. Dormir avec lui ne me posait pas de problème, mais si quelqu'un ouvrait la porte maintenant, il serait évident, de par ma position et mes joues rosies, que nous ne faisions rien d'innocent. J'étais le seul à le savoir, heureusement, mais j'étais persuadé qu'on verrait au premier coup d'oeil que j'étais… excité. Alors, assez gêné, je tentai de me libérer de l'étreinte de mon petit ami. « Tes devoirs, Minh Hien... » Je me redressai sans trop le brusquer et repris place sur le fauteuil, n'osant plus le regarder. Si je le faisais, j'allais penser à la douche. Je préférai ouvrir l'un de mes classeurs et potasser le cours de sciences que j'avais vu ce matin. C'était bête, j'avais follement envie de l'embrasser maintenant...
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Ce message a été posté Lun 8 Juin - 20:43

Naughty patient
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Ce n'est pas que Minh Hien n'aimait pas travailler, mais il souhaitait profiter de la présence de Suhwan avant tout. Il n'était pas particulièrement travailleur, c'est vrai, mais il n'était pas non plus un élève indiscipliné. Il travaille et à de bonnes notes, c'est tout ce qui compte. Il ne révise pas ses leçons à toute heure de la journée mais il les apprends tout de même au moins une fois. Assez pour retenir. Qu'il accepte si rapidement d'être celui qui l'aiderait à porter son sac entre les cours, n'était pas une surprise. Mais le ton de Suhwan l'avait amusé et il n'avait pas pu s'empêcher de sourire de manière amusée. On aurait presque cru que Suhwan avait été pressé que ça soit lui, comme s'il avait peur que Minh ne trouve quelqu'un d'autre. Imaginer Suhwan jaloux était vraiment plaisant. Ça voulait dire qu'il tenait à lui, qu'il ne voulait pas le partager, qu'il le voulait en exclusivité. C'était, pour Minh, très plaisant. Agréable. Jamais il n'avait pu penser que son petit ami serait jaloux. Il n'aurait presque jamais pensé que Suhwan puisse également être son petit ami. Depuis le temps qu'il lui avait couru après, il s'était presque dit que c'était une histoire perdu d'avance, qu'il n'y aurait pas de relation concrète. Pourtant, là, c'était vrai... Ils étaient ensemble. « Je préfère que ça soit toi qui t'en charge... » Il aurait l'occasion de l'avoir pour lui pendant toute la journée. Et puis, d'un côté, ça permettrait à Suhwan de braver sa peur. Il n'avait pas oublié que son amant avait une phobie, celle de la foule. Tout ce que désirait Minh Hien, c'était de lui prouver qu'il ne devrait pas avoir peur, que rien ne pouvait lui arriver. Près de lui maintenant, jamais personne ne pourra le toucher. Qu'il ai la jambe dans le plâtre, qu'il soit en fauteuil roulant peu importe, il ne laissera personne le frôler ou lui toucher le moindre cheveu.

Mais comme il l'avait précisé, là, il souhaitait profiter de la présence de Suhwan, c'est pourquoi il l'attira à lui. Son cou était si délicieux, il sentait bon et il était doux. Sa peau était douce en fait, que ça soit son cou ou ailleurs. Il allait profiter de lui, tout simplement. Ses doigts glissèrent jusqu'à ses fesses mais Suhwan en décida autrement et préféra s'extirper pour retourner à son fauteuil. Une moue boudeuse apparut sur le visage de Minh Hien. Les devoirs, oui... « J'aurais préféré ton corps. » Non, Minh Hien n'avait rien perdu de sa perversion quand il était en sa présence. Il fallait l'avouer, c'était son péché mignon. Et puis, il ne pouvait pas rater une occasion de le voir rougir. Comme d'habitude, rien n'avait changé. Rien, sauf leur relation.
Minh consentit à ouvrir les livres de cours. Il jeta un rapide coup d'oeil aux devoirs et attrapa un stylo sur sa table de nuit. Il griffonna quelques mots, entoura quelques réponses et referma le tout, dans un claquement sec. « Voilà, le principal est fait. Est-ce que tu as bientôt terminé toi ? » Bon, d'accord, il n'avait pas vraiment travaillé ses devoirs. Mais c'était cruel de lui demander de travailler alors que Suhwan se trouvait juste à côté de lui. Déjà qu'il arrivait à peine à penser de façon rationnelle, lui demander de se concentrer sur des sujets de science ou de mathématique, c'était un peu abusé. Il repoussa la tablette qui lui servait de table d'apoint et glissa ses jambes hors du lit. Il se saisit de ses béquilles et entreprit d'apprendre un peu à marcher avec. C'était dur, quand on ne l'avait jamais fait. Un peu rocambolesque mais ça pouvait le faire. Ainsi, il se dirigea jusqu'au fauteuil et chercha un bon équilibre sur son unique pied posé au sol. Il attrapa le classeur de Suhwan et le posa sur sa table de nuit. « Maintenant que j'ai toute ton attention. J'ai un truc à te dire. » Il se mordit la lèvre et chercha ses mots. « Uhm. J'ai envie que tu restes cette nuit. Mais pour ça, va falloir que tu te caches. A chaque fois qu'on va frapper à ma porte, je compte sur toi, pour te glisser sous le lit, ok ? » Non parce que ça faisait combien de temps qu'il ne l'avait pas touché ? Il regarda l'heure et plissa les yeux. « Mais avant ça, je vais te demander d'aller nous prendre deux bons repas. » Il se rendit de nouveau à sa table de chevet et attrapa son porte-feuille pour lui donner. « Tout ce qui te fais plaisir. Mais prends assez pour deux. Et fais en sorte que les infirmiers ne te vois pas revenir. Ils penseront que tu es partis et ils ne chercheront pas à te mettre la main dessus. Je veux qu'on soit tranquille ce soir. » Son regard en disait long en fait...

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Ce message a été posté Lun 8 Juin - 21:42
NAUGHTY PATIENT
Pendant un temps, je n'avais pas pris Minh Hien au sérieux. Il me poursuivait en me disant des choses insensées, c'était déjà une raison pour douter de son équilibre mental, ou au moins pour avoir peur de lui. Mais, en plus de ça, il y avait des rumeurs à l'école. Il était séduisant et séducteur. J'avais pendant quelques temps pensé qu'il cherchait juste à jouer avec mes nerfs et à tester ma résistance. Et puis je l'avais vu accompagné aussi. Je ne savais pas s'il était juste ami avec ces personnes, mais pour moi qui ne me montrais jamais avec quiconque, le doute était permis. A présent que je savais ce que notre relation signifiait, je n'avais pas envie de le voir avec quelqu'un d'autre. S'il savait comment s'y prendre avec moi, il devait avoir de l'expérience dans ce domaine. Bien que cela me rassurât dans l'intimité, ça me faisait mal aussi. Minh Hien était le premier à me toucher mais surtout le premier que je laissais approcher.
Quand j'imaginais des amourettes pour mes romans, mes personnages étaient tous vierges de toute relation. Ils se découvraient et découvraient ensemble ce qui les attendait. J'aurais aimé que ce fût également le cas de Minh Hien et moi. Malheureusement, on ne pouvait pas remonter le temps, alors je préférais me concentrer sur le présent et éviter qu'il fût tenté de retrouver des personnes plus attirantes et passionnantes que moi.

L'entendre me forcer à rougir un peu plus eut l'effet escompté. Sauf que je me plongeai aussitôt dans mon travail, me rendant imperméable à ce qui m'entourait. J'avançais vite dans ma lecture et faisais en parallèle mes exercices de mathématiques. Tout ça n'était pas très compliqué mais je devais obtenir mon diplôme si je voulais pouvoir continuer de percevoir ma bourse. Mes parents avaient beaucoup sacrifié pour m'envoyer à Royal et moi aussi au fond. Je n'avais pas le droit de les décevoir. Bien sûr, ce ne serait pas le cas. Pourtant, je ne pouvais faire autrement que me mettre la pression. « Déjà ? » Je relevai des yeux surpris vers Minh Hien, qui était en train de se mettre debout. « Euh… je crois. » Non, il me restait encore le japonais et la philosophie. Cette dernière matière me prenait toujours un temps fou. Je n'arrivais pas à me contenter de ce que nous voyions en cours, je potassais toujours à côté. Mais aujourd'hui, j'avais fait l'effort de ne pas prendre de livres superflus. J'étais venu pour passer du temps avec mon petit ami et même si le travail passait avant, je ne voulais pas qu'il prît trop de place en ce moment.

Interloqué, je vis mon classeur atterrir sur la table de chevet. Je le regardai un instant avant de reporter mon attention sur Minh Hien, qui semblait vouloir faire toute autre chose que nos devoirs. D'ailleurs, ce qu'il me demanda me laissa perplexe. Enfin… J'étais content. Cela faisait quelques nuits que je dormais dans la salle dans laquelle j'avais attendu qu'il revînt du bloc opératoire. L'infirmière n'en pouvait plus. Surtout que je ne dormais pas vraiment. Cette pièce était toujours pleine de monde en train de mourir d'inquiétude, alors c'était loin d'être rassurant pour moi. La perspective de dormir avec Minh Hien m'enchantait au plus haut point. Celle de me cacher sous le lit, beaucoup moins bizarrement. Ne pouvait-on pas simplement trouver un moyen pour que la porte restât fermée ?
Il ne me laissait pas en placer une. Je me retrouvai avec son portefeuille entre les mains, ainsi que des consignes assez vagues. Qu'est-ce qu'il aimait manger ? J'aurais aimé le savoir… J'étais un peu hébété, à regarder le portefeuille, hésitant à m'en servir. Je détestais prendre l'argent des autres. Mais là, ça profitait aussi au propriétaire, non ? Je me levai mais, en croisant son regard, je m'arrêtai net. On aurait dit qu'il allait me dévorer tout cru. « Repose-toi en attendant, d'accord ? » Je pris soin de ranger mes affaires et de les planquer entre le lit et la table de nuit. Ce serait moins louche si quelqu'un venait en mon absence. Je sortis de la chambre assez rapidement et me mis à courir jusqu'à la cafétéria. C'était la seule façon que j'avais trouvée de faire les trajets ici. Quand je courais, j'avais la sensation que personne ne pouvait m'attraper. Je me sentais un peu mieux, je paniquais moins. Le personnel soignant, en revanche, ne manquait jamais de me rappeler à l'ordre.

Le sac serré contre moi, je longeais les murs pour le retour. Si je courrais encore, alors les infirmiers me verraient revenir dans la chambre de Minh Hien. J'avais une idée. J'entrai dans le placard à balais et me mis à compter dans ma tête. J'avais vu l'heure juste avant d'y entrer, je n'avais qu'à attendre dix minutes. Six cent secondes à compter dans ma tête, patiemment. Dans six cent secondes, les infirmiers seraient en réunion. Ceux de la nuit venaient relever ceux de la journée. C'était le moment idéal pour retourner auprès de mon petit ami sans me faire voir. C'est d'ailleurs ce que je fis sans la moindre difficulté. C'était bête de penser que j'avais enfin trouvé la solution lors du dernier jour d'hospitalisation de Minh Hien. Je déposai le sac sur la tablette, ainsi que son portefeuille, et déballai deux sandwichs, deux parts de brownies et deux cafés glacés, à la mangue. Ma boisson préférée. « On dîne à l'américaine aujourd'hui. » Je lui adressai un sourire amusé en m'asseyant au bord du lit. Je pris mon sandwich et le déballai avant de parler plus doucement. « On ne pourrait pas trouver un moyen de fermer la porte ? Pour que personne ne vienne... » Je n'avais vraiment pas envie de dormir une nuit de plus tout seul. « Ou on pourrait demander gentiment ? Je crois que l'une des infirmières m'aime bien... »

Panique totale ! On venait de frapper à la porte. Mon sang s'était glacé dans mes veines et j'avais écarquillé les yeux avant de me faufiler sous le lit le plus rapidement possible. Totalement recroquevillé, j'avais plaqué une main sur ma bouche et fermé les yeux pour oublier qu'on pouvait me mettre dehors si on me trouvait encore ici. Si on oubliait le sandwich que j'avais pris avec moi sous le lit, tout était en double près de Minh Hien. Oh la la… Oui, je prenais tout ça très au sérieux, comme d'habitude.
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Ce message a été posté Dim 14 Juin - 12:55

Naughty patient
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Bien entendu que Minh Hien avait dragué à tout va il fut un temps. Bien entendu qu'il avait eut plusieurs prétendantes mais jamais vraiment sérieux. Jamais depuis qu'il avait croisé Suhwan. Comme tout adolescent, il avait rapidement compris que son cœur n'avait jamais battu pour personne. Pas depuis qu'il l'avait croisé. Pas depuis qu'il avait fait sa rencontre. La première fois, il s'en souvenait comme si c'était hier. Alors qu'ils ne se connaissaient pas et qu'il le voyait pour la first time, il l'avait attrapé par le bras au détour d'un couloir et lui avait fait tout un tas de compliment comme « tu es beau » ou encore « t'es célibataire ? » ou bien « Tu sais, on peut sortir ensemble si tu veux. » Une approche tout à fait direct qui n'avait pas vraiment plu à Suhwan qui avait détalé comme un lapin. Première approche catastrophique mais ça n'avait que renforcer le coup de foudre. Minh Hien l'avait suivit, l'avait espionné, lui avait crié tout son amour dans les couloirs, faisant souvent rire ceux qui en était spectateur. Il était tout à fait logique que Suhwan n'y croit pas, pensant qu'il se moquait de lui mais en vérité, ce n'était pas du tout le cas. Il avait mit du temps à le comprendre le petit lapin ! Maintenant c'était, semblerait-il, rentré dans son petit cerveau et Minh Hien ne lui laisserait plus l'occasion de détaler, de fuir, de partir. Il le garderait fièrement enfermé dans sa cage doré, petit oiseau rare des îles.

Autant dire que, là, maintenant, il comptait en profiter. Profiter de la présence de ce petit lapin perdu pour lui faire des tas de choses toutes plus ou moins non catholique. Mais ça, c'était un secret que Minh se gardait, si on occultait son sourire pervers face à ses pensées toutes aussi perverses. Hors de question qu'il ne travail plus sur ses devoirs, il en avait fait les plus prioritaires, maintenant c'était au tour de Suhwan de lâcher ses courts et de n'être plus qu'à lui. Il pourrait réviser, avec Minh, d'une matière tout aussi passionnante mais plus secrète... Il fit alors disparaître son classeur, ses bouquins de sa vue. Fermer la porte serait trop suspect et n'oublions pas qu'il n'y a pas de verrou. La coincer serait encore plus suspect si un infirmier cherchait à entrer alors, forcément, il n'était pas aisé de vraiment garder la porte close. Mais la nuit, les infirmiers ne rentraient pas ici. Il n'y avait plus de danger, il sortait demain, alors il ne passait plus prioritaire dans les visites nocturnes. On le laissait en paix. Voilà pourquoi il avait proposé à Suhwan de dormir ici. La dernière visite serait celle pour le repas, mais comme d'habitude, Minh Hien refusait les plateaux offert ici, parce que la nourriture était loin d'être très bonne. Il s'en était plains le premier jour et, depuis, c'est Suhwan qui lui servait de porte-manger. Il fallait donc qu'il prévoit le repas, pour être sûr d'être parfaitement tranquille une fois qu'ils auront dégusté. Suhwan disparut bien vite. Minh aurait juré qu'il avait encore rougit en croisant son regard. Manger tout cru ? S'il savait que ça serait la vérité...

Il patienta calmement, retournant sur son lit tout en maudissant les béquilles qu'il avait comme seul moyen d'aide pour se mouvoir. Quelle idée d'avoir un plâtre aussi ? Il se rendait compte combien c'était gênant et agaçant. Il aurait préféré se casser un bras ou autre chose mais là, c'était vraiment embêtant pour se déplacer convenablement. S'il ne se cassait pas l'autre pied en tombant avec ses béquilles, ça serait un exploit. Quoi que, ne parlons pas de malheur, qui sait si ça pourrait lui arriver. Il posa ses béquilles dans un coin et patienta. Il patienta jusqu'à trouver le temps trop long. Que fichait-il ? Il l'achetait où le repas ? Au japon ? Il se sentit agacé de ne pas le voir revenir plus vite, Minh Hien ne changerait pas, il voulait tout, tout de suite. Il ne voulait pas spécialement le repas tout de suite mais plutôt Suhwan. Quand il revint, il ne pu s'empêcher de lui en faire la remarque. « Ah, enfin ! Tu t'étais perdu dans les couloirs ou quoi ? » On ne changera sûrement jamais Minh en fin de compte. Il attrapa le sandwich et observa tout ce qu'il déposa. Ça semblait bien partit pour qu'il se régale. Suhwan était pardonné. « Tu crois vraiment qu'ils te laisseront rester ici ? C'est pas permis, tu le sais. Ne disons rien, le danger, c'est plus amusant. » Et excitant aussi, mais ça, il se garda bien de lui dire, il pourrait encore détaler en courant le petit lapin. Il sourit en coin, son regard passant de l'amusement à la perversion et croqua dans son sandwich d'une manière affamé. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas touché ? Frôlé ? Caressé ? Trop longtemps à son goût, il fallait qu'il rattrape le temps perdu dans cet hôpital.

Un coup frappé à la porte et déjà, Suhwan disparaissait. Il avait parfaitement compris le jeu qu'il avait mit en place on dirait. Il ne pu s'empêcher de rire quand il le vit si paniqué et l'infirmière entra, le surprenant dans son fou-rire. Minh Hien balaya l'air de sa main, mordant à nouveau dans son sandwich. L'infirmière lui demanda si tout se passait bien, et s'il avait faim au vu de tout ce qui se trouvait, en double, sur sa tablette. « Mmh, j'en profite, vu que je pars demain... Je veux tout pouvoir manger deux fois avant mon départ. A ce propos, laissez moi ma dernière nuit tranquille, si j'ai besoin, je vous appellerais avec la petite télécommande. » Il sourit d'une façon charmeuse à l'infirmière qui rougit instantanément en acquiesçant de la tête. Et voilà, ce n'était pas si compliqué finalement. Elle repartit après un rapide contrôle de l'état de Minh et enfin, ils furent de nouveau seuls et tranquille. Minh se pencha sur le côté du lit pour apercevoir Suhwan. « Et voilà le travail petit lapin... » Il sourit et le laissa revenir sur le lit. Il termina son sandwich complètement et lui tendit son café, histoire qu'il puisse goûter. « Je ne veux pas être empoisonné, goûte d'abord. » Bon, il était sûrement idiot de croire que le café était empoisonné mais c'est plutôt s'il était bon ou mauvais. Minh Hien ne se risquerait pas d'être malade, alors autant qu'il utilise Suhwan. Le vilain. Un sourire amusé se lu sur ses lèvres alors qu'il attendait le verdict. Il était noté sur l'étiquette (mangue) et Minh Hien semblait craindre de le goûter. Les fruits, il n'aimait pas particulièrement ça, encore moins dans une boisson. Quelque chose que ne pouvait pas savoir Suhwan. En fait, ils ne savaient pas grand chose sur l'un ou sur l'autre à part leur manière d'agir. Qu'aimait-il ? Que faisait-il de leurs temps libres ? Et toutes ses choses qu'on ne peut pas savoir d'un coup d'oeil. Minh hien se mordit la lèvre et observa longuement son petit ami, s'interrogeant. « Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de toi ? » Sûrement parce qu'il ne lui avait jamais demandé de parler de lui. Soit. Il posa son dos contre son oreiller, restant en position assise, ayant redressé le lit et observa longuement Suhwan, en attente d'une réponse alors qu'il croquait dans sa part de brownie.

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Ce message a été posté Dim 14 Juin - 14:21
NAUGHTY PATIENT
J'avais été surpris de la façon dont Minh Hien m'avait accueilli. N'était-ce pas lui qui m'avait demandé de faire attention à ce que personne ne me vît sur le chemin du retour ? J'avais fait de mon mieux… « J'ai attendu qu'ils commencent la réunion... » Heureusement, il changea de ton en voyant ce que je lui avais amené. Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas le droit de rester. Je ne demandais pas grand-chose. Je me serais assis sur le fauteuil, dans mon coin, et n'aurais pas empêché Minh Hien de dormir, ni le personnel soignant de faire son travail. Je n'arrivais pas à dormir à l'école, pas depuis que je n'avais plus le droit de trouver refuge dans une autre chambre que la mienne. Alors je revenais à l'hôpital et passais la nuit dans la salle d'attente du service. Cela changeait-il quelque chose que je fusse dans la chambre de Minh Hien ? J'avais du mal à comprendre cette règle, encore plus à me décider à l'enfreindre. J'avais bien compris que mon camarade voulait que je restasse cette nuit, mais j'aurais préféré que quelqu'un m'y autorisât.

Sous son lit, je remettais en question les paroles de Minh Hien. En quoi le danger était-il amusant ? Mon coeur battait à cent à l'heure et je me demandais comment il pouvait mentir aussi facilement. A sa place, je serais resté tétanisé devant l'infirmière. On aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie. Je ne savais pas mentir, ni plaisanter, ni être détendu dans une situation pareille. Je voyais les pieds de la demoiselle s'éloigner vers la porte mais ça ne me rassurait pas vraiment. Elle allait vraiment le laisser tranquille toute la nuit ? Vu l'heure, elle aurait pu considérer que c'était étrange.

Je sortis prudemment le bout de mon nez quand Minh Hien s'adressa à moi. Je revins sur le lit en jetant des coups d'oeil perplexes à la porte. Nous étions vraiment tranquilles jusqu'au lendemain matin ? Pendant que j'y réfléchissais, je grignotais mon sandwich. Je ne mangeais pas vite, contrairement à d'habitude. A l'école, c'était différent. Je devais faire vite pour éviter la foule, j'étais toujours stressé, dans l'urgence. Ici, je prenais mon temps et me sentais plus calme. Je regrettais un peu que Minh Hien revînt demain. Il m'avait appelé petit lapin. A cette pensée, je reposai mon regard sur lui. Petit lapin ? Je ressemblais à un lapin ? Je n'eus pas le temps de le lui demander ; il me tendait un café, ce qui me rendit aussitôt gourmand. « Empoisonné ? » Je pris le café, délaissant mon sandwich un instant. Mes yeux tombèrent sur la canette. J'en buvais de temps en temps, quand mes parents m'envoyaient un peu d'argent de poche. J'aimais tellement ça que je pouvais garder la boisson une semaine entière dans ma chambre pour en boire un petit peu tous les jours. Alors je bus une gorgée, rougissant légèrement de me retenir de sourire. Minh Hien trouverait sûrement ça étrange que je fusse si content de boire du café. Mais j'aimais vraiment beaucoup le café à la mangue. Surtout quand il était glacé, comme celui-là. Je le lui rendis, reprenant mon sandwich. « Il est vraiment très bon. Et je crois qu'il n'est pas empoisonné... » Cela ne m'était jamais venu à l'idée de vérifier de telles choses. Mais si ça inquiétait Minh Hien, je pouvais bien tout goûter pour lui.

Le silence était revenu et moi j'en profitais pour venir à bout de mon sandwich. Je n'aurais sûrement pas assez faim pour le dessert. Mon café serait mon dessert. Je donnerais ma part de gâteau au jeune homme. Je fus tellement surpris quand il me posa cette question, que je manquai de m'étouffer. J'avais voulu parler avec la fin de mon repas dans la bouche, ce qui n'était apparemment pas une bonne idée. Je me saisis de mon café et en bus une gorgée pour faire passer tout ça. Quand je fus remis, je tournai la tête, assez mal à l'aise. « Euh… Je… Je ne sais pas. Tu sais déjà plein de choses, non ? » J'avais toujours cette étrange sensation, ou plutôt cette contradiction. Minh Hien m'avait couru après sans rien savoir de moi, pourtant j'avais l'impression qu'il lisait en moi comme dans un livre ouvert. Du coup, j'avais du mal à m'y retrouver. Devais-je considérer qu'il ne savait rien, comme c'était le cas pour moi ? Parce que j'avais beau y réfléchir, je ne connaissais pas mon petit ami. J'avais appris qu'il comptait faire de la danse son métier quand cela n'avait plus été possible. « Il n'y a pas grand-chose à dire… » Devais-je parler de moi maintenant ? Je n'en avais pas très envie. Je détournai le regard et portai de nouveau la canette à mes lèvres. Pensif, je réalisai que la plupart des choses me concernant ne regardaient pas Minh Hien. Je ne voulais pas être celui que les autres connaissaient avec lui. J'avais l'étrange impression qu'il était une nouvelle chance, comme une opportunité d'être quelqu'un de plus intéressant et de plus agréable à vivre. Timidement, je reposai mon café et vins m'asseoir près de lui. Le lit n'était pas fait pour deux personnes mais je ne me plaignis pas du peu de place que j'avais. Cela me suffisait. Ma main était un peu hésitante quand elle se posa sur la sienne. Ces gestes n'étaient pas tout à fait naturels pour moi, mais je faisais de mon mieux pour écouter mes envies. « Tu peux me parler de toi plutôt ? »
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Ce message a été posté Jeu 18 Juin - 1:14

Naughty patient
Love me like you do.
Minh Hien était possessif envers le jeune homme. Il ne pouvait pas se résoudre à le voir disparaître trop longtemps de sa vision. Il ne pouvait pas non plus apprécié qu'il soit proche d'autres personnes mais il savait que jamais il ne pourrait lui demander de ne plus avoir d'amis. Il ne pouvait pas, simplement l'enfermer, même si c'est ce qu'il aurait voulu. Il ne pouvait pas lui demander de se sacrifier juste pour faire taire sa possessivité. Il en était parfaitement conscient. Quand il le regardait, Suhwan était si resplendissant. Il pouvait voir toute son aura. Il pouvait juste le regarder et devenir fou de lui à chaque instant. Il pouvait rêver de le toucher, de l'embrasser, de l'avoir tout contre lui. Comme ce fut le cas dans les douches. Il ne pouvait faire que ça... Pour être certains qu'il ne le verrait pas s'enfuir comme il l'avait fait plusieurs fois.

Une fois l'infirmière partie, il nota aisément l'air effrayé de Suhwan, ce qui l'amusa davantage. Il aurait très bien pu lui sauter dessus, profitant que le petit ai baissé la garde. Minh Hien n'avait pas vraiment à demander l'avis du jeune homme, il aurait très bien pu abuser de lui. Comme au premier jour. C'est atroce comme ça devenait si dur de se retenir d'agir... Il attrapa la boisson et le lui donna, de sorte à ce qu'il goûte. Changer de sujet avant que ça ne devienne trop dangereux. Est-ce qu'une boisson pouvait autant lui plaire ? Lui plaire plus que lui-même ? Il inclina la tête, reprenant la cannette qu'il lui redonnait, qualifiant la boisson comme étant très bonne. Minh porta son regard là où Suhwan avait posé ses lèvres. S'il disait que c'était bon, ça allait alors. Il posa à son tour ses lèvres et en pris une grande gorgée... qu'il recracha bien vite. « C'est. ah. » Décidément, il n'aimait vraiment pas les fruits, même si ceux-ci se trouvait dans une cannette. Il attrapa rapidement la bouteille d'eau qui se trouvait sur sa table de nuit et en but de longue gorgée, histoire de faire passer le goût infâme. Il s'essuya les lèvres, repoussant le drap taché et porta son regard sur Suhwan. « Une chose que tu dois savoir : je déteste les fruits. Même dans une boisson. » Il ne le réprimandait pas, il lui faisait juste état de ce qui se passait.

Il soupira et reposa sa bouteille d'eau. Il reporta son attention sur son petit ami, détaillant chaque trait de son visage comme il l'avait déjà fait de nombreuses fois. Pourquoi ne jamais parler de lui ? Pourquoi ne pouvait-il pas savoir tout ce qu'il aimait ? Sa curiosité était maintenant piquée à vive. Il voulait tout savoir de lui, sur le champ. Mais il fut rapidement déçu quand Suhwan évita expressément ça. Avait-il des choses à cacher ? Si oui, quoi ? Minh plissa les yeux, soupirant. Suhwan venait de s'installer à ses côtés mais Minh se sentait assez irrité. Pourquoi Suhwan ne voulait pas lui parler de lui ? Pourquoi est-ce que ça pouvait autant l'affecter ? Il retira sa main dès qu'il la lui toucha. Son visage s'était renfermé et son ton avait reprit de sa froideur. « Ce n'est pas important, pour toi, de tout savoir de l'autre ? Comment pourrais-je sortir avec un inconnu ? » C'était peut-être fort mais il pensait le moindre mot.

Minh hien avait simplement peur. Peur que Suhwan ne s’intéresse pas à lui autant que lui s’intéressait à sa personne. C'est un peu comme s'il croyait que Suhwan ne voulait pas s'investir pleinement dans une relation. Minh aurait très bien pu ne pas le prendre avec autant de colère, mais il avait besoin de tout connaître. Être le seul qui le connaîtrait. Être le premier et le dernier, ne pas être au même stade que les autres. Ceux qui ne le connaissais pas assez. Il soupira et se redressa. « Ce n'est pas permis, pour moi, de tout connaître de toi ? Suis-je au même pied d'égalité que tous les autres autour de toi ? Je ne suis pas l'exclusif ? Je ne suis pas le seul à tes yeux ? » Il avait planté ses yeux dans les siens. Ses lèvres se pincèrent. Il était plus facile pour lui d'être irrité du fait qu'il était à fleur de peau. Parce qu'il ne pourrait plus rien laisser passer après tout ce qu'il avait vécut et ce qu'il vivait. Il fit claquer sa langue sur son palais. Pourquoi ça l'inquiétait autant de ne rien savoir ? Pourquoi ça l'effrayait qu'il ne lui dise rien ? Pourquoi il se sentait tellement en colère maintenant ? « Tu as le don de me faire sortir de mes gongs à chaque fois. » C'était pas faux. Avec lui, il pouvait être tellement enjoué à un moment donné et sombrer dans l'irritabilité l'instant d'après. Comme les montagnes russes. Il recula la tablette contenant les desserts, il n'avait plus faim. En fait, c'est un peu comme si Minh s'était transformé à un parfait gamin et qu'il boudait à chaque fois qu'on lui refusait quelque chose.

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Ce message a été posté Dim 21 Juin - 0:23
NAUGHTY PATIENT
Je me raidis en voyant Minh Hien recracher le café. D'abord surpris, je me sentis vite misérable. Voilà, je ne le connaissais absolument pas. Si ça avait été le cas, j'aurais su qu'il n'aimerait pas cette boisson. Je jetai un coup d'oeil embarrassé à ma propre cannette. J'avais mis longtemps à choisir ce que nous allions manger. J'avais pesé le pour et le contre et j'avais même demandé son avis à la caissière. Au niveau de la nourriture, j'avais fait les choix les moins risqués. Quand j'avais vu les boissons que proposait la boutique, j'avais sauté sur l'occasion sans hésiter. J'aimais tellement le café glacé que je n'avais pas pensé que la mangue poserait problème. En fait, j'avais été content à l'idée de partager ça avec mon petit ami. A présent, je me sentais nul. Mais je notais surtout que je ne devais plus lui proposer de fruits. « Désolé… Tu peux manger mon dessert, je n'ai pas assez faim pour ça. » Je parlai d'une petite voix, osant un regard penaud vers lui. C'était vrai, je n'avais plus faim et j'allais juste savourer le café qu'il m'avait laissé.

Mais avant cela, il m'avait fallu du courage pour venir près de lui, pour toucher sa main. Ce qui n'était rien pour lui certainement, puisqu'il se débarrassa de mes doigts presque aussitôt.J'avais demandé à en savoir un peu plus sur lui, esquivant du même temps des sujets inintéressants. Seulement Minh Hien n'était pas d'accord. Cela me faisait mal de le voir ainsi. J'étais tétanisé et je n'osais plus le regarder. J'avais du mal à comprendre son brusque changement d'humeur. Lui avait du mal à comprendre les raisons qui me poussaient à garder le secret sur ce qui me concernait. Les questions qu'il me posait ne semblaient pas appeler de réponses ; il ne me laisserait de toute façon pas parler. Et puis j'étais dans une position bien inconfortable soudainement, ce qui me poussa à me relever. Je jouais nerveusement avec mes doigts pour calmer les tremblements naissants. Et je lui coupai la parole, parlant sans même reprendre mon souffle. « Il n'y a pas grand-chose à dire, répétai-je. Je viens de Corée, ma famille me manque, je n'ai plus d'amis, alors si, tu es bien le seul. Je ne sais pas si c'est important de tout savoir parce qu'à mon propos, c'est plutôt inintéressant. J'aimerais te connaître et j'aimerais que tu ne sois pas énervé contre moi, sinon je… je vais m'énerver aussi. » Je relevai des yeux déterminés sur lui. En réalité, j'allais surtout fondre en larmes. Avec lui, j'étais différent. Alors pourquoi lui parler d'un Su Hwan qu'il ne connaîtrait de toute façon jamais ? Je ne savais rien de celui que j'étais avec lui, je le découvrais au fur et à mesure. Mon souffle était irrégulier à cause de la frustration. Je trouvais Minh Hien injuste, je ne comprenais pas pourquoi il ne pouvait pas contenir son irritation. J'avais eu envie qu'il me prît dans ses bras et maintenant il me repoussait sans état d'âme.

« Mes parents ne sont pas riches, alors j'ai une bourse. C'est pour ça que je m'applique à faire mes devoirs ; je dois avoir mon diplôme. J'ai réussi à entrer à l'école parce que j'ai eu un prix littéraire. Depuis, je n'arrive plus à écrire quelque chose de potable, mais mon éditeur va quand même publier l'une de mes histoires. Et puis j'aime le café glacé à la mangue, c'est même ce que je préfère... » Voilà, c'était tout ce que je trouvais à dire. Je baissai les yeux, m'approchant de nouveau un peu du lit. Il savait déjà que la foule m'effrayait, que je n'étais pas à l'aise avec les relations humaines, que j'écrivais et que régulièrement en proie à des angoisses incontrôlables. Ces choses, j'aurais aimé qu'il les oubliât. J'étais loin d'en être fier. Mais je ne pouvais pas lui expliquer que j'étais nul et faible ; je ne voulais pas qu'il n'eût que cette image de moi. Timidement, je relevai les yeux vers Minh Hien. « Tu veux bien me parler de toi maintenant ? » C'était lui le mystère, pas moi. Il avait raison dans un sens, je ne pouvais pas sortir avec un inconnu. Mais il ne pouvait pas me reprocher de le faire. Si j'étais avec lui, c'était parce que j'avais dans l'idée que ce qu'il était, plus que ce qu'il avait été, me plaisait, non ? J'avais déjà du mal à accepter l'idée qu'il fût un garçon, amoureux de moi… Plus nous avancions, plus je doutais de ses sentiments. Avait-il été vraiment sincère ? Peut-être que me côtoyer l'avait déçu finalement...
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Ce message a été posté Mer 24 Juin - 22:26

Naughty patient
 

Autant tout ce qu'avait pu choisir Suhwan lui avait plu, autant la boisson avait été un désastre complet. Mais c'était pardonnable, que savait Suhwan de lui, de ses goûts ? À part le fait qu'il l'aimait lui, que pouvait-il citer d'autre qu'il pouvait adorer ? Mais il était amusant de voir la réaction de Suhwan. Comme un enfant prit en faute. Comme un enfant déçu d'avoir fait une bêtise dont il n'en était pas vraiment le coupable. C'était amusant et touchant. Assez pour que Minh Hien n'esquisse un sourire en coin, chassant le drap qu'il venait de tacher de café glacé. Ce que Minh Hien pouvait préféré, était le thé glacé. On dit que les opposés s'attirent, c'était sûrement leur cas. Ce que Minh détestait était le bonheur de Suhwan et qui sait, peut-être l'inverse également ? « Je crois que j'ai déjà assez mangé... » à vrai dire il n'avait plus très faim. Il n'avait même pas envie de dessert, mais il pourrait réserver ça pour plus tard. Qui sait s'ils venaient à avoir un petit creux dans la soirée ?

Mais ce petit changement d'attitude devint très vite désastreuse. Ne rien savoir de Suhwan commençait à l'inquiéter. Quel cadeau pourrait-il lui faire s'il ne connaissait pas ses goûts ? Quelle famille avait-il ? Toutes ses choses là étaient un véritable point d'interrogation et Minh Hien aurait bien aimé tout savoir. Non, il voulait tout savoir, peu importe la position, le malaise dans lequel il pouvait le mettre. C'était comme d'habitude. Minh agissait toujours avec égoïsme, mais ça cachait juste une envie profonde. Il l'aimait, c'était normal d'en apprendre plus, non ? Quand un couple se formait, c'est parce que l'un savait tout parfaitement sur l'autre, non ? Mais quand il parla, quand il sembla même s'énervé, Minh lui donna toute ton attention. Une menace n'allait pas dans la bouche de Suhwan, et son irritabilité s'envola pour laisser place à un sentiment étrange. Entre l'amusement et l'attendrissement. Comment pouvait-il lui faire connaître tout un tas de sensation en si peu de temps ? Comment parvenait-il à le sortir de ses gongs pour le ramener bien vite dans un état de niaiserie ? Là aussi c'était une capacité de Suhwan que Minh Hien ne parvenait pas à comprendre. Mais il l'écoutait, sans l'interrompre, gravant tout dans sa mémoire. La question s'inversa et il m'y un moment avant de réagir.

Il tendit son bras et sa main agrippa le col de Suhwan, le tirant soudainement, le faisant chuter sur lui. Son torse se cogna au sien et son visage ne se trouvait, maintenant, qu'à quelques centimètres du sien. « Peu importe que tu ne sois pas riche, je le suis, ça sera équitable.  Je suis un héritier. Je déteste les fruits mais j'aime vraiment beaucoup le goût de tes lèvres. Je suis très têtu, tu le sais, je ne lâche jamais mes envies, mes idées. J'ai toujours ce que je veux... » Il marqua une petite pause, tirant légèrement plus sur son col, le rapprochant davantage, leurs lèvres se collant presque. « Et là, maintenant, c'est toi que je veux. » Le coin de ses lèvres s'étirèrent dans un rictus sournois. Ce rictus dont Suhwan pouvait parfaitement en décrypter le sens. Sa main libre se posa sur son dos, l'empêchant de vouloir se relever, l'obligeant à rester allongé sur lui. « Pourrais-tu écrire notre histoire ? » Sa main remonta sous son haut, caressant la peau de son dos du bout de ses doigts. Ses lèvres frôlèrent les siennes, puis sa joue, s'approchant de son oreille. « Est-ce que je pourrais t'inspirer assez pour que tu écrives une histoire romantique ? Mets-y nos noms, des sentiments, mets-y aussi tout ce que nous faisons... même les sujets les plus intimes comme cette fois-là... dans la douche... » C'est bien la première fois qu'il lui en parlait ouvertement. « Que crois-tu que tes lecteurs ressentiraient en lisant toutes l'excitation ressentie à ce moment-là ? Tu pourrais finir par leur plaire. » Ses doigts se stoppèrent au niveau de ses omoplates. Il sourit et attrapa le lobe de l'oreille de Suhwan entre ses lèvres non sans avoir échapper un petit soupire significatif. Le faire rougir, c'était aussi ce qu'aimait Minh Hien. Ce n'était plus un secret qu'il devrait lui avouer à présent. Mais qu'il avait aimé ses soupirs à lui. Assez pour vouloir les entendre, encore une fois.

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Ce message a été posté Jeu 25 Juin - 21:02
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Je l'avais confié à Minh Hien, je ne savais pas comment me comporter avec lui. Rester moi-même, comme il me l'avait conseillé, me faisait peur et me déplaisait. Jusque là, je n'avais pas pensé à ses sentiments et je n'avais cessé de le blesser. Alors, maintenant que j'avais trouvé refuge dans ses bras, je voulais que tout se passât pour le mieux. Peut-être m'étais-je précipité… Il m'était apparu très clairement que puisqu'il m'avait fait sien, nous étions ensemble. D'ailleurs, quand j'avais découvert qu'il en était arrivé à une autre conclusion que celle-ci, ça m'avait inquiété. J'avais été déçu et à présent je n'étais plus sûr de rien. Je faisais juste de mon mieux pour qu'il ne souffrît pas.

Quand j'eus fini de parler, je remarquai bien que son expression avait changé. Une fois de plus, il me déstabilisait. Comment faisait-il pour s'énerver si vite puis se calmer aussitôt ? J'allais devoir m'y faire, mais mes capacités d'adaptation étaient plutôt limitées ; le passé l'avait prouvé. Quand je revins près de lui, mes pas étaient hésitants. Malgré l'air plus détendu qu'il affichait, j'avais peur qu'il me repoussât de nouveau. Savait-il seulement combien chaque effort me coûtait ?
Un hoquet de surprise m'échappa. J'étais soudain penché sur Minh Hien, à quelques millimètres de son visage. Mes mains s'étaient instinctivement posées sur son torse. Ma première pensée fut pour sa jambe. J'étais quasiment sûr de risquer de lui faire mal, aussi je terminai ce qu'il avait commencé en grimpant sur le lit. Tandis qu'il parlait, je cherchais comment placer mes jambes pour ne pas empirer les choses.
Les mots de mon petit ami ne m'en apprenaient pas beaucoup plus sur lui. Est-ce qu'il s'amusait ? Se jouait-il de moi ? Si c'était le cas, le résultat devait le satisfaire car mes joues s'étaient empourprées. Savoir qu'il était riche ne me surprit pas vraiment ; la plupart de ceux qui fréquentaient Royal en avaient largement les moyens. Mais, au fond, j'aurais aimé ne pas être encore le boursier fauché. De toute façon, il ne me laissa pas y penser plus longtemps.

Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. Plus Minh Hien parlait, plus je me sentais embarrassé. « Et là, maintenant, c'est toi que je veux. » Je détournai aussitôt le regard, cherchant pendant quelques secondes la signification de cette phrase. Il m'avait déjà puisque j'étais là, contre – même sur – lui. Alors pourquoi… Oh ! Je n'en rougis qu'un peu plus.
Mais déjà il retrouvait toute mon attention – ou presque. Alors que sa main s'insinuait entre ma peau et ma chemise, il me demandait d'écrire. J'entrouvris les lèvres, frissonnant au chemin des siennes. « Je... » Pas le temps de répondre, il se lançait déjà dans la synthèse de la quatrième de couverture. Là, juste sous mes yeux, pendant qu'il me chuchotait des choses toutes plus gênantes les unes que les autres, la ligne de sa mâchoire me captivait.
J'avais chaud. Près de son oreille, mon souffle court se heurtait à sa peau hâlée. « Non… Je… Je ne peux pas écrire… ça. C'est... » A nous, rien qu'à nous. Personnel, intime ; oui, intime, c'était le mot qu'il avait employé parce que c'était le mot le plus juste. Jamais je ne pourrais écrire ça, encore moins le faire lire à qui que ce fût. Et puis je ne plairais à personne. Minh Hien, en revanche… Mais il ne me laissait pas réfléchir. Je ne pouvais pas donner une vraie réponse, rationnelle, cohérente, s'il n'arrêtait pas de me faire frémir de la sorte. Mon regard essayait de fuir la vision troublante de cette légère ombre sur sa peau, en vain. Mais si je persistais à contempler ce détail, les choses allaient encore déraper, j'en étais quasiment persuadé. Alors je redressai mon visage. Mauvaise idée.

Mes joues étaient cramoisies et je ne savais vraiment plus comment échapper à cette embarrassante proximité. Alors je glissai maladroitement mes lèvres sur les siennes, espérant qu'il m'imitât lorsque je fermai les yeux. Mes doigts se crispèrent légèrement sur son torse. Cet endroit n'était vraiment pas approprié pour ce que Minh Hien avait en tête. Nous risquions d'être dérangés à tout moment, même s'il avait demandé à ce qu'on le laissât tranquille. Et puis je n'étais pas sûr de savoir comment m'y prendre… Non, ce n'était pas du tout du tout du tout une bonne idée.
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Ce message a été posté Ven 26 Juin - 0:11

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Minh pensait, au fond, qu'il pourrait très bien demander à ses parents de payer pour lui ? De faire en sorte que Suhwan n'ai plus à s'occuper des frais de scolarité ? Il pourrait pleinement se concentrer sur ses études. C'est une idée que Minh Hien mit dans un coin de son crâne. Si les frais de scolarité était déjà toutes payées, alors Suhwan n'aurait plus à aller contre vents et marées. Il pourrait juste être considéré comme un nouveau riche, ainsi il cesserait de se faire taquiner par tout le monde. On sait que, dans l'école, ceux qui étaient boursier finissaient par être les esclaves des plus riches. Ils étaient pris à partis et finissait par souffrir. D'ailleurs, la plupart se faisait transférer dans une autre école pour éviter tous ces maux. Mais si Minh offrait cette chance à Suhwan, il serait inscrit comme quelqu'un n'ayant plus besoin de bourse. Qui dit ne plus avoir besoin de bourse dit forcément beaucoup de moyen financier. Et puis si les derniers sceptique osent s'en prendre à Suhwan, Minh serait là pour le protéger et les faire payer au prix fort. C'était la solution mais il savait que Suhwan n'accepterait peut-être pas... alors il le fera certainement dans son dos, sans l'avertir au préalable. C'était tout à fait correct selon lui. N'était-il pas un couple ? Personne n'avait à savoir ça mais tout le monde pouvait penser autre chose...

Pour l'heure, Minh Hien avait d'autre préoccupation, notamment celle de pouvoir profiter de la présence de Suhwan. Il en avait trop longtemps été privé. Depuis tout ce temps où il lui avait tourné autour. Tout ce temps passé à le regarder de loin, à rêver de toucher à ses lèvres, de battre ceux qui lui faisait du mal et de pousser ceux qui semblait lui vouloir beaucoup trop de bien. Le garder rien que pour lui, quitte à l'enfermer dans une prison de fer. Faire ce qu'il fallait pour qu'il le regarde enfin. Enfin. C'était maintenant. Tout contre lui, prisonnier de ses bras, de ses caresses sur sa peau délicieuse à souhait. Un rêve qu'il avait bien faillit ne plus espéré un jour. « C'est quoi, Suhwan ? Ça te rendrait jaloux que tout le monde sache ce que j'ose te faire ? » Il aimait tellement voir ses joues s'empourprer, il aurait tout donné pour le faire rougir davantage. Mais il n'avait qu'une chose à faire pour ça. Qu'une chose à dire pour le faire s'abandonner. Ses yeux se fermèrent et il participa au baiser, s'oubliant un peu, errant dans ses sentiments qui semblait faire gonfler son cœur au point de l'éclater. Suhwan avait ce pouvoir que personne n'avait eu jusque là. Il était bien le seul à le pouvoir. Le seul qui était parvenu à faire frémir son cœur d'ailleurs. Ses lèvres relâchèrent les siennes et il plongea son regard dans le sien une fois qu'il eut ouvert les yeux.

« Je t'aime. » C'était aussi simple que ça, et c'était sortit si naturellement que Minh Hien en fut surpris lui aussi. Il détourna le regard sur la mâchoire de Suhwan et ses mains se posèrent sur sa chemise. Chemise qu'il défit doucement, au moins les quelques premiers boutons, asser pour passer sa main et toucher sa peau. Son regard se perdit à nouveau dans le sien, son expression était à la fois sereine et pleine d'excitation. Il le voulait, non ? Et il ferait tout pour l'avoir, c'est bien ce qu'il lui avait dit un peu plus tôt. Les derniers boutons de sa chemise se retrouvèrent défaient et il put faire glisser ses deux mains sur son torse, agrippant ses hanches pour le remonter un peu contre lui, l'obliger à le coller encore plus. Quand leurs hanches se rencontrèrent, Minh ferma les yeux, posant son front contre le torse de son amant. C'était toujours un vrai délice ce contact. Un vrai délice et une vraie luxure. Il déposa un baiser sur la clavicule de Suhwan, sa langue traçant un sillon jusqu'à sa jumelle qu'il embrassa également. Le silence était retombé dans la chambre et une tension s'était installé. Pas la même que plutôt, celle-ci n'avait rien d'électrique. Elle semblait être douce. Elle transportait un flot de désir. L'envie était clairement palpable. Minh Hien referma sa bouche sur l'un des tétons de Suhwan, parcelle de son corps qu'il n'avait pas encore touché. Pas comme cette fois là dans la douche. Ses mains, sur ses hanches, se posèrent dans le creux de ses reins, augmentant la pression qui s'exerçait entre leur hanche. Peu importe que ça ne soit ni le lieu, ni le moment, Minh Hien en avait envie. Peu importe qu'on les dérange, il n'y pensait même pas. Il le voulait, point barre. Pour Minh, c'était une très très bonne idée.

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Ce message a été posté Dim 28 Juin - 18:26
NAUGHTY PATIENT
« Je crois… et... » Non, je n'arrivais décidément pas à faire de phrase correcte. Au lieu de ça, je capturai ses lèvres pour le faire taire, pour fuir cette discussion embarrassante. Non, ce n'était pas seulement pour ça. Je ne voulais pas qu'il me vît rougir mais je voulais surtout sentir de nouveau cette douce chaleur m'envahir. Il avait ce drôle d'effet sur moi. Je me sentais si mal et si bien à la fois dans ses bras… Comme si mon coeur allait exploser, comme si mon ventre était en feu ; mes muscles se raidissaient et mes membres tremblaient légèrement. Pourtant, cela n'avait rien à voir avec l'angoisse. J'avais peur, je ne pouvais pas le nier. J'étais mort de trouille à l'idée que ma nature reprît le dessus quand j'essayais si fort de changer. Je me concentrais sur sa bouche et me laissais surprendre par les pensées confuses qui se bousculaient dans ma tête. C'était comme si, malgré que je fusse de moins en moins apte à réfléchir, mon cerveau s'obstinait à me freiner.

« Je t'aime. » Ces mots, je les avais écrits des centaines de fois. Dans mes carnets, griffonnés à la hâte, ils me servaient de mémo. Entre les guillemets, tout le monde pouvait les lire. Mais une fois que je reprenais l'idée au propre, ces trois petits mots se retrouvaient noyés dans un monologue sans fin. Moi qui ne connaissais pas le sens véritable de cette phrase, j'expérimentais, au fil de mes textes, tout ce qu'ils m'inspiraient. Comme un peintre ajoute une tige et des feuilles à une fleur, je les parais d'atours afin qu'ils prissent tout leur sens. S'il m'avait demandé de l'écrire, je ne l'aurais pas fait autrement. Le dire, en revanche, s'avérait bien plus compliqué. Alors j'étais resté silencieux, enfin… pas vraiment. Mon coeur s'était emballé, provoquant l'accélération du rythme de ma respiration. C'était tout ce que je pouvais lui faire entendre pour le moment. Son regard me troublait au plus haut point. Il attendait une réponse, c'était évident. On ne disait pas ce genre de choses pour trouver un air bête face à soi. Comment le rassurer si je ne pouvais pas articuler le moindre mot ? J'étais comme tétanisé, mon souffle était court et je cherchais désespérément un peu d'aide avant de céder à la panique.

Je ne remarquai même pas, perdu par ces tout petits mots, malgré tout si forts, que Minh Hien ouvrait ma chemise. Je ne compris ce qui se passait que lorsque ses mains furent sur ma peau. Un frisson remonta jusque dans ma nuque. Pour la première fois, plongé dans ses prunelles sombres, je me surpris à penser que Minh Hien était beau. C'était même bien plus que ça. Je n'arrivais pas à l'exprimer, pas même dans ma tête. J'avais le sentiment que le temps s'était suspendu et qu'on me laissait voler un peu de la beauté de ce moment pour l'enfermer dans mes souvenirs.

Un gémissement, tout doux, plein de surprise, passa mes lèvres alors que nos bassins se rencontraient. Je perdais pied. Il n'était plus question de savoir si c'était ou non une bonne idée ; je devais trouver le moyen de laisser mon petit ami se reposer. Malgré moi, je le forçais toujours à prendre les devants. Peut-être que je pourrais me faire violence pour une fois. Mais avant que j'eusse pu esquisser le moindre geste, je sentis sa langue sur ma peau, puis dans ma bouche. J'avais du mal à reprendre le contrôle de la situation ; je ne l'avais jamais eu de toute façon. C'était sûrement ça le problème. Si je voulais entendre encore Minh Hien me dire qu'il m'aimait, j'allais devoir faire des efforts. Et commencer dès maintenant. Non. Dans quelques secondes. Parce que maintenant… J'avais fermé les yeux et m'étais cambré malgré moi. Je ne savais même pas que je pouvais avoir de nouveau aussi chaud que sous la douche. Le moindre geste qu'esquissait mon amant provoquait tout un tas de sensations que je ne pouvais nommer en moi. Non, c'était maintenant ou jamais. Il m'avait donné un peu de courage, à moi de m'en servir.

Alors je me redressai lentement, effleurant les bras musclés de Minh Hien. Je m'agenouillai avant de m'asseoir prudemment sur ses cuisses, presque sur son bassin. Son regard m'intimidait, alors je concentrai mon attention sur mes mains qui remontaient son haut. Je ne savais rien d'autre que ce qu'il m'avait montré. Je n'étais pas assez perspicace pour deviner quoi faire d'autre et visiblement mon imagination soit disant sans limite n'allait pas assez loin pour toucher à ce genre de choses. La peau de mon camarade était chaude et douce. Je sentais ses muscles sous mes doigts. Sans hésiter, mais tout de même timidement, je me penchai et déposai quelques baisers sur son buste. J'avais envie qu'il me laissât faire, mais je n'avais pas assez confiance en moi malgré tout ; alors j'espérais aussi qu'il guiderait mes gestes s'il en ressentait le besoin. Ma langue savait bien moins où elle voulait aller que la sienne. Mais elle finit par goûter à l'un de ses tétons. Mes gestes étaient doux. Je ne savais pas aller vite, je ne connaissais pas la passion, la fougue. Pour l'instant, je voulais juste un peu de tendresse et un plaisir que je pourrais supporter. Je fus vite embarrassé par le goût salé de sa peau. C'était la première fois que j'essayais de caresser quelqu'un avec ma bouche et c'était loin de me déplaire ; mais j'étais gêné, c'était certain.

Alors je me redressai de nouveau, les joues plus roses qu'avant. Comme si je cherchais son approbation, mes yeux s'accaparèrent ceux de Minh Hien. Maladroitement, j'étais en train de défaire son pantalon de mes doigts tremblants. « Je dois… je peux… te caresser moi aussi ? » Il allait finir par se ficher de moi si ça continuait. Il ne m'avait jamais demandé mon avis, alors pourquoi le faisais-je ? J'étais mort de honte...
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Ce message a été posté Dim 28 Juin - 22:13

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Suhwan était vraiment trop amusant. La façon qu'il avait de rougir, de bégayer ne pouvait que l'amuser. C'était incroyable comme Minh Hien pouvait être fou de lui, totalement. Il avait l'impression que ce garçon arrivait à totalement le charmer – et c'était le cas. Ça serait un mensonge de dire qu'il n'avait pas eu des déclarations d'autres personnes, notamment des filles mais il les avait toujours rejeté. Il ne sortait pas avec une fille juste histoire d'être en couple. Bien qu'il aimait beaucoup charmer, plaire, quitte à se trimballer torse-nu, faire rager les professeurs mais faire baver les filles, ça ne lui était jamais passé par la tête de sortir avec quelqu'un sans avoir de sentiments. Il n'était pas un sans cœur mais jamais il n'avait eu de sentiments amoureux pour quelqu'un. Il y avait cru, peut-être une ou deux fois, mais ça n'avait pas tenu quand il s'était aperçut que ça n'était pas vraiment de l'amour. Plutôt une forte amitié ou une simple attirance sexuelle qui ne durait pas. Mais quand il avait croisé Suhwan, il y a des mois de cela, ça avait été une évidence.

Dès que ses yeux étaient tombé sur son visage il s'était dit « ce mec est vraiment beau. » Plus que son physique avantageux, c'était aussi son regard, sa mine, sa fragilité qui l'avait attiré comme un aimant. Il se sentait comme un papillon attiré par la lumière. Il ne pouvait pas faire autrement, il se devait de l'approcher, de lui parler. Leur première conversation avait été lamentable. Minh Hien lui avait presque sauté dessus en lui disant qu'il était beau. Superbe approche qui avait fait fuir instantanément le jeune homme. Alors, il avait osé une autre approche, plus subtile et il avait pu savoir, ce jour-là, son prénom. Suhwan. Suhwan. Il s'était si longuement répété son prénom. Ça sonnait bien. C'était beau... La troisième rencontre, il lui criait qu'il l'aimait et le faisait fuir de nouveau. La suite, tout le monde la connais. Minh Hien l'avait poursuivit, pourchassé et attrapé.

Finalement, entre eux c'était installé un jeu du chat de la souris qui semblait autant leur faire peur que les amuser. Personne ne semblait vraiment comprendre, beaucoup n'y croyait même pas. Beaucoup semblait se dire que Minh Hien était fou, qu'il était juste incapable d'être sérieux une seule seconde. Pourtant, le jeune homme était vraiment sérieux. Ça avait été une évidence, il était vraiment ivre de lui. Le voir était devenu vitale et il venait en court principalement pour être sûr de le croiser, de le voir et peut-être de lui parler. Personne n'y avait cru ou n'y croyait et pourtant, il était fou de lui. Maintenant que c'était officiel, et qu'ils avaient décidé de se cacher, pouvait-il rester comme il était avec lui ? Son comportement changerait, forcément, alors est-ce que les gens poseront des questions quitte à croire qu'ils n'étaient plus intéressé l'un par l'autre ? Il espérait juste que personne ne l'approche pour lui demander tout ça. Il espérait juste que personne ne viendrait pour lui demander « alors, tu n'aimes plus Suhwan ? On dirait que tu ne lui cours plus après... » S'il disait qu'il l'aimait encore, ça serait suspicieux puisqu'ils semblaient ne plus se cotoyer en publique de manière extravertie. S'il disait non, ça serait mentir et Suhwan pourrait mal le prendre... Mais il n'avait vraiment pas envie de se prendre la tête avec ça. Non, actuellement, il y avait quelque chose de plus important. De beaucoup plus agréable. Quelque chose qui l'empêchait même de raisonner convenablement. Les lèvres de Suhwan qui se baladaient contre les siennes. Leurs langues s'approchant et s'évitant, parfois timidement. C'était presque maladroit et ça faisait littéralement perdre la tête à Minh Hien qui peinait à freiner ses ardeurs. Il était décidé à ne pas le faire fuir. En béquille, il serait très difficile de le rattraper...

Leurs lèvres se séparèrent et leur regard ne se quitta plus. Comment pouvait-il être si beau ? Si expressif. Minh Hien le dévisagea également, se posant les mêmes questions que lui. Pas étonnant qu'il est eu le coup de foudre. Pas étonnant qu'il soit le seul qui ai réussi à faire battre son cœur. Il était tout ce qu'il lui fallait. Mais une chose était inévitable : Suhwan était timide, pas Minh. Suhwan était fragile, pas Minh. Alors peut-être qu'il sera un peu trop direct, un peu trop brute avec lui dans l'avenir, que ça soit par des mots ou des gestes mais il ferait tout son possible pour ne pas le blesser, pour ne pas lui faire de mal, pour ne pas qu'il se sente mal aimé. Parce que Minh l'aimait vraiment. Atrocement. C'était devenu son oxygène, son rempart, sa folie, sa faiblesse. Lui ôter tout ça serait bien trop dangereux pour sa survie. Le gémissement qui parvint à ses oreilles le fit frémir. Mon dieu... s'il continuait de cette façon, est-ce que Minh pourrait se retenir de ne pas le violer sur le champ ? Encore heureux que sa jambe soit forcée d'être immobile, sinon il l'aurait déjà plaqué contre le lit, aurait déjà arraché ses vêtements et l'aurait déjà pris contre ses hanches. Mais ne nous emballons pas, comme dit précédemment, il ne pourrait pas le rattraper s'il venait à fuir, alors autant se tenir à carreau, avancer à son rythme, histoire de ne pas le voir détaler. Les lèvres de Minh Hien se posèrent sur sa peau, goûtant à son parfum exquis. C'était bien la première fois qu'il osait franchir cette barrière et poser ses lèvres sur son torse, chatouillant son téton, son buste, désirant le dévorer tout entier. C'était comme vouloir connaître chaque parcelle de son corps, tout pouvoir tout connaître de lui. Mais il semblerait que Suhwan ai changé d'avis et d'idée...

Minh hien paniqua un instant quand Suhwan se redressa. Il allait même le retenir mais il n'eut pas à le faire quand il sentit son propre haut être remonté. Instantanément, il posa son regard sur celui de Suhwan, le questionnant. Avait-il, dans l'idée, d'inverser les rôles et d'agir comme il l'avait fait ? C'était une agréable surprise. Agréable de sentir combien Suhwan pouvait le désirer, combien il voulait le toucher lui aussi. Même de simples caresses lui faisaient plaisir, Minh se contentait de peu, pourvu que ça soit Suhwan qui agisse... Ses yeux se fermèrent et, dès que les lèvres de Suhwan le touchèrent, il se cambra, essayant d'avoir encore plus de contact avec ses lèvres. Il aurait tant aimé recevoir encore des baisers, sentir sa langue le toucher, le caresser, il aurait aimé en recevoir encore plus, insatiable. Un râle lui échappa, se mordant la lèvre inférieure. Bon sang, il le désirait tellement, rien que son entre-jambe pouvait le prouver... Quand il se redressa il fut frustré. Profondément. Il n'allait pas s'arrêter, hein ? Non... il lui demandait juste son accord. Minh Hien afficha un sourire et porta sa main à sa joue rose pour la lui caresser. « Suhwan, tu peux me faire tout ce que tu veux... j'aime tellement ça quand c'est toi qui le fait... » plus que tout, il n'avait jamais autant aimé de telles caresses que les siennes. C'était incroyable l'effet qu'il lui faisait. Il se mordit l'intérieure de la joue, glissant sa main sur son torse par sa chemise ouverte. « Je suis rien qu'à toi et tout à toi... ne retiens aucun de tes gestes. Tu es parfait... » et c'était peu de le dire. À peine son pantalon ouvert, il laissa échapper un soupire de satisfaction. Il se sentait bien moins à l'étroit au moins... Son pantalon était plutôt un faux jeans. C'était comme une sorte de jogging. La seul matière qu'il pouvait mettre puisqu'ils s'élargissait par un élastique, de sorte à pouvoir l'enlever et l'enfiler sans être bloqué par son plâtre. Il vérifia un coup d'oeil vers la porte et tendit son bras derrière lui pour appuyer sur l’interrupteur de sorte à ce qu'ils soient presque plongé dans le noir. Seul les lumières de la ville et le jour baissant, passant par la fenêtre, les éclairait. C'était à la fois si érotique et si romantique. Dans un hôpital, ça c'était un lieu culte quand même.

Minh ne pouvait quand même pas rester sans rien faire et, à son tour, il posa ses doigts sur le pantalon de Suhwan qu'il ouvrit également. Il baissa doucement sa fermeture et glissa ses doigts sur le tissu de son sous-vêtement. Toute fois, il se contorsionna un peu. Il fit en sorte de tirer le drap du lit pour les recouvrir de sorte à ce que quand ils seront nus, ils pourront être caché. Sait-on jamais que quelqu'un rentre... il refusait qu'on les voit nu l'un et l'autre. Il lui sourit et se redressa en position assise pour au moins venir s'accaparer de ses lèvres, son soupire d'excitation mourant sur ses lèvres. Il en avait tellement envie. Mais pas comme dans la douche. Là, il avait presque envie de prendre tout son temps. De pouvoir le toucher et dévorer absolument chaque parcelle de sa peau... absolument toute... il sourit et vint lui murmurer à l'oreille. « déshabille-toi Suhwan... complètement... mais surtout après, reste à genoux... » il se recula et l'observa. Ça pouvait faire un peu voyeur mais il ne voulait rien perdre de son déshabillé. Il voulait le voir, le découvrir, étape par étape...

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Ce message a été posté Dim 28 Juin - 23:50
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Je me posais tout un tas de question. Minh Hien était-il vexé ou blessé que je n'eusse été en mesure de répondre à ses jolis mots ? Aimait-il ce que j'avais entrepris ? Avait-il mal ? Il ne devait surtout pas bouger sa jambe… Est-ce que nous pouvions faire… ce que nous avions en tête… sans être debout ? Oh oui, ça c'était une vraie question. Je n'avais pas menti en disant ne rien connaître à tout ça. Minh Hien était, à lui seul, une accumulation incroyable de nouveautés quand on y pensait. Avant lui, personne ne m'avait jamais couru après, personne n'était venu dans ma chambre la nuit pour m'embrasser, personne ne m'avait embrassé, personne ne m'avait touché, personne ne m'avait fait l'amour, personne ne m'avait dit qu'il m'aimait. Il y avait encore d'autres choses, mais j'avais du mal à faire l'inventaire dans ma posture.

Bien sûr, mon petit ami ne s'attendait pas à ce que prisse les choses en main. Je le lus sur son visage pendant que je découvrais son torse. Il était hors de question que je lui donnasse une explication maintenant. Je n'arrivais pas à parler. Il m'intimidait, me retournait le ventre et la tête. C'était comme si le Su Hwan que je connaissais s'effaçait un peu face à lui. La preuve : j'avais trouvé du courage, allez savoir d'où ça me venait. J'imitais maladroitement les gestes de Minh Hien. A défaut de suivre mon instinct et mes envies, je mettais en application ce qui m'avait semblé bon. Très bon même. J'étais content de voir que ça plaisait au jeune homme. Son corps réagissait sous mes baisers. Il semblait en demander plus, mais je ne m'en sentais pas capable. Je venais déjà de faire une folie, je ne savais absolument pas ce que j'aurais pu faire de plus. Sur certains points, j'enviais l'expérience et la spontanéité de mon camarade. Tout avait l'air si simple pour lui… Il était séduisant, musclé, riche, il aurait pu choisir n'importe qui. Alors pourquoi moi ? Oui, je me posais encore la question. Je me poserai toujours la question.

Me sentant assez penaud de ne pas réussir à être inventif, je m'étais redressé pour passer à quelque chose d'encore plus gênant. Même si je prenais les devants, j'avais besoin d'entendre de la bouche de Minh Hien que j'y étais autorisé. Devais-je lui dire que je n'avais jamais fait ça ou étai-ce évident ?
Sa grande main, sur ma joue, me donna le sentiment de pouvoir m'y reposer. Je n'osai pas, bien sûr, mais j'en avais envie. S'il ne m'avait pas regardé, j'aurais fermé les yeux et j'aurais appuyé légèrement ma joue contre sa paume. Je savais déjà que c'était quelque chose qui me rassurerait et m'apaiserait. J'en aurais d'ailleurs eu bien besoin tandis qu'il parlait. Encore une fois, il avait l'art de la formule. Devais-je lui avouer que je n'avais absolument aucune idée de la façon d'obtenir ce que je voulais ? Non, j'étais parfait, il me trouvait parfait. Alors là, j'étais carrément déstabilisé. Je détournai le regard, ne sachant absolument pas quoi répondre. J'étais prêt à le faire pourtant, mais il venait de me couper l'herbe sous le pied. Alors au lieu de le fixer, je suivais mes doigts qui achevaient d'ouvrir son pantalon. Ce que j'apercevais dessous n'était pas vraiment rassurant. A vrai dire, cela provoquait des émotions contradictoires en moi. J'avais envie de le faire, j'avais envie de lui prouver que je pouvais lui faire du bien moi aussi. Mais cela m'effrayait. Si je n'y arrivais pas, il ne me trouverait plus si parfait que ça. Sans compter que j'allais forcément être maladroit… Je savais que sauter le pas me terrifiait plus que le reste ; une fois que j'aurais commencé, ce serait différent, du moins je l'espérais.

Au moment où j'approchais mes doigts de la bosse que formait le boxer de Minh Hien, la lumière s'éteignit soudain. Je relevai les yeux et regardai machinalement autour de moi. J'avais oublié où nous étions. A présent… Je ne devais pas penser à ce qui pourrait se passer. Je devais arrêter d'envisager toutes les possibilités, je devais écarter les scénarios catastrophe si je voulais avancer un jour. Je devais tourner les choses de façon positive. Cet éclairage était bien mieux quand on y réfléchissait. Je voyais toujours Minh Hien, mais lui devait moins bien me voir, j'étais presque à contre-jour. Oui, je me persuadais de ça, pour oublier que quelqu'un pouvait entrer à tout moment.

Un frisson me tira de ma réflexion. Surpris, un petit gémissement passa mes lèvres. Je ne m'étais pas rendu compte que le jeune homme m'avait imité. Mon pantalon était ouvert aussi mais lui était allé au bout en me caressant. Je me laissais distraire par un rien et n'allais pas au bout des choses… Je devais me concentrer. J'avais envie de l'embrasser encore. Au moment où je me faisais la réflexion, comme s'il m'avait entendu, Minh Hien vint chercher mes lèvres. Comme pour lui demander de continuer, je passai une main dans sa nuque, appuyant légèrement ce baiser enivrant. Etrangement, j'avais encore à l'esprit le souvenir de sa peau contre la mienne, sous la douche. Ces images me ramenaient au moment présent, me donnaient envie de plus. Ses lèvres m'échappèrent pour me souffler des mots qui me firent cligner des paupières à plusieurs reprises. Le temps que j'intégrasse ce qu'il m'avait demandé, il était déjà en train de me regarder. Un brin hésitant, je portai mes doigts aux quelques boutons qui restaient encore accrochés à ma chemise. Je baissai les yeux pour suivre mes gestes, essayant de ne pas trembler outre mesure. J'y allais lentement et au dernier bouton, je relevai les yeux sur Minh Hien. « Je pourrai faire pareil après ? Pour toi.. ? » Je ne voulais pas être le seul à me dévêtir. Je ne voulais pas non plus qu'il le fît de lui-même.

Ma chemise glissa sur mes bras fins et je la récupérai pour la poser soigneusement sur la table de chevet. Je devais me lever pour achever de me déshabiller. Alors je descendis du lit, évitant le regard de mon petit ami. Je me sentais ridicule. A côté de lui, je faisais bien pâle figure. Un de ces jours, j'allais me réveiller et réaliser qu'il ne faisait tout ça que pour se moquer de moi. Quand mon pantalon quitta mes jambes, je soufflai un peu pour me détendre. Je devais faire vite. Oui, me dépêcher de retirer mon sous-vêtement et d'aller me cacher sous le draps qu'il avait tiré. Je fus d'ailleurs bientôt de nouveau à califourchon sur lui. J'avais fait attention à sa jambe et avais remis le draps en place sur mes épaules. Mes joues étaient écarlates et je frissonnais de sentir l'air frais sur ma peau étrangement brûlante. Ce n'était pas la première fois que j'avais si chaud avec lui.

Maladroitement, je tirai sur son t-shirt pour qu'il se rapprochât de nouveau de moi. Je voulais simplement décoller son dos du matelas. Une fois que ce fut fait, j'ôtai doucement son haut, plongeant mon regard dans le sien. Peut-être que si je faisais ça, il ne regarderait pas mon corps…

« Ne bouge pas. » J'avais chuchoté ça en poussant sur son torse pour qu'il se rallongeât. Ainsi, je pus reculer et tirer doucement sur son boxer, qui entraîna avec lui son pantalon. Tandis que je le mettais à nu, totalement, je sentais la panique me gagner. La virilité de Minh Hien… était… impressionnante. Le pire était que j'ignorais totalement ce que j'avais le droit ou la possibilité de faire. Savait-il seulement que j'avais encore besoin qu'il me parlât ? Qu'il me dît ce que je devais faire… Car au moment où je revins à ma place, mon geste, sur son entrejambe, était mal assuré. De mes grands yeux perdus, je cherchais un peu d'aide de son côté, sans oser le demander à voix haute. Pourrait-il me remontrer ?
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Ce message a été posté Lun 29 Juin - 14:10

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Minh ne pouvait pas s'attendre à ce qu'il lui réponde. Il ne pouvait pas non plus s'attendre à le voir lui sortir tout les sentiments amoureux qu'il pourrait ressentir. Il ne l'obligeait à rien. Il faisait en sorte de ne pas le brusquer encore une fois, bien que ça soit sûrement ce qu'il sache faire de mieux d'un côté... C'était à la fois frustrant et inquiétant. Est-ce que Suhwan appréciait qu'il lui dise qu'il l'aimait ou bien... est-ce qu'il aurait préféré ne pas l'entendre ? Pourtant il devait en avoir l'habitude. Combien de fois lui avait-il dit avant qu'ils ne sortent ensemble ? Il lui avait crier dans tous les couloirs, face à tout le monde, faisant rire certains et alarmant d'autre. Comment Minh Hien pouvait aimer ce garçon qui était un boursier et qui, en plus, servait de défouloir à beaucoup ? Ça, Minh ne pouvait pas l'expliquer. Il l'aimait, c'est tout et il empêcherait quiconque de le toucher maintenant. Sa cheville en avait fait les frais, il subissait son rôle de chevalier... Si c'était à refaire, il le ferait, sans aucune hésitation. Déjà, Suhwan avait un ennemi en moins sur le dos... Il l'avait évincé. Il l'avait éliminé. C'était le plus important. Oui, Suhwan était plus important que sa cheville ou même la danse.

Il était évident que Suhwan n'avait aucune expérience dans le domaine. Si certains auraient trouvé ça décevant, voir ennuyant, ça n'était pas le cas de Minh. Rien que de sentir les tremblements timide de Suhwan, l'excitait. Rien que de sentir ses doigts, sa bouche sur son torse, maladroitement, l'excitait. De plus, il appréciait être le premier. Le seul qui pourrait lui faire ça, il l'espérait. « Je suis heureux... d'être le premier... » Il ne mentait pas. Il était vraiment heureux d'être le premier qu'il touchait ainsi, le premier aussi à le toucher de cette façon. Parce que Suhwan était pur et que Minh serait celui qui allait le salir... le salir d'un amour inconditionnel. Sans lumière, Suhwan pourrait peut-être se sentir plus à l'aise. Dans la pénombre, on ose plus puisqu'on est moins observable, peut-être que Suhwan serait plus serein si Minh Hien le voyait moins ? C'est du moins ce qu'il pensait, même s'il avait éteins la lumière pour que les infirmiers le croit endormis, ne le dérange pas. Il soupira de bien être. C'était à croire qu'il arrivait à lire dans les pensées de Suhwan puisqu'il faisait tout ce qu'il avait envie et vice versa. Minh aurait même souhaité qu'il en subisse autant qu'il souhaitait en subir. S'il faisait ça, peut-être que Suhwan se sentirait plus à l'aise de l'imiter comme il en avait l'habitude ? Ses doigts frôlèrent son sous-vêtement, appuyant parfois un peu plus pour caresser ce qui se cachait en dessous. Sans pour autant braver l'interdit, il le touchait au travers du tissu de son sous-vêtement, il n'avait pas encore pris l'audace de le dévêtir... et pourtant c'est ce qu'il lui demanda rapidement.

Son regard suivait chacun des gestes de Suhwan, observant la chemise glisser sur ses épaules et rejoindre le sol. Quand il se releva, il eut une question qui amusa Minh qui hocha positivement la tête, sans quitter des yeux le regard de Suhwan qui se dénudait peu à peu. Il eut à peine le temps de bien le regarder, nu, qu'il était déjà contre lui, caché sous le drap. Il voulait l'observer, le voir, le sentir, le faire vibrer, observer chacune de ses réactions corporelles. Il se mordit la lèvre inférieure et se redressa, le temps pour Suhwan d'éliminer son haut. Puis bien vite son bas. Il était à nu. Comme lui. Entièrement. C'était si plaisant. Il se mordit la lèvre et posa ses doigts sur ses hanches, soupirant d'aise quand il s'installa contre son membre. C'était obscène comme scène mais c'était plaisant. Sentir son corps nu contre le sien ne pouvait pas plus l'excité qu'il ne l'était. « Suhwan... laisse-moi faire juste cette fois. » Il sourit et s'installa en position assise. Son bras droit s'enroula autour des hanches de Suhwan qu'il releva et approcha de lui. Son visage était contre son ventre, qu'il gratifia de baiser, laissant sa langue couler le long de son nombril, descendant dangereusement vers son bas-ventre. « N'ai pas peur... » Le soupir qui passa la barrière de ses lèvres s'étouffa contre sa peau. Il ferma les yeux et posa ses lèvres sur une autre partie de son corps qu'il n'avait encore jamais goûté chez lui. Qu'il n'avait fait que de toucher, de caresser mais jamais qu'il n'avait osé ou eu le temps de goûter. Il releva son regard vers le sien, pendant que ses lèvres prenaient possession de son membre. Suhwan ne connaîtrait peut-être pas cette nouvelle sensation mais Minh était là pour lui montrer, lui faire découvrir. Il quitta son regard pour clore ses yeux, ses doigts agrippèrent ses hanches pendant qu'il osait quelques mouvements de va et vient. Il le tenait de sorte à ce qu'il ne puisse pas s'échapper, à ce qu'il ne puisse pas se soustraire à ce nouveau traitement qu'il subissait. Est-ce que ça lui plaisait ? Est-ce que sentir la bouche chaude, humide de Minh sur cette partie-là était plaisant ? Est-ce que Suhwan appréciait ce traitement ? Le bout de ses doigts glissèrent le long de l'arrière de ses cuisses, puis sur ses fesses, jouant sur sa peau douce et blanche. Suhwan était si délicat à toucher, à caresser... Minh ne pouvait, bien entendu, qu'être totalement fou de lui.

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Ce message a été posté Lun 29 Juin - 19:29
NAUGHTY PATIENT
L'obscurité n'était pas totale alors je me dépêchai de revenir auprès de Minh Hien. Il m'avait regardé retirer mes vêtements, j'avais senti ses yeux courir sur mon corps. C'était comme des milliers de minuscules aiguilles qui couraient sur ma peau. Il n'avait pas besoin de me toucher pour me faire réagir et, ça encore, c'était une nouveauté. Pourquoi me sentais-je frissonner, pourquoi avais-je chaud alors que j'étais hors de sa portée ? Comment réussissait-il à créer des situations assez excitantes et embarrassantes pour me donner envie de revenir chercher ses attentions ? Il était un mystère à part entière pour moi.

Maintenant que j'étais nu, que je sentais sa peau contre la mienne, les sensations changeaient. Tout était plus intense. A mesure que les caresses s'échauffaient, j'avais le sentiment que mon corps ne me répondait de moins en moins. Je n'avais aucun contrôle sur les événements, bien que j'eusse essayé de décharger mon petit ami de ce poids. Tout doucement, je répondis à ses mots. « J'aurais aimé… être le premier... » Je baissai les yeux alors qu'il se redressait. Ma réponse était loin d'être appropriée, je le savais pertinemment. Je n'avais pas pu lui mentir, je ne savais pas faire. J'aurais aimé être le premier même si ça me rassurait d'être dans ses bras expérimentés. J'aurais aimé trouver un écho à ma maladresse, découvrir autant qu'être découvert ; j'aurais aimé l'apprivoisé. Mais je n'étais pas magicien, je ne pouvais pas remonter le temps.

Non, je ne voulais pas le laisser faire. Je voulais qu'il me montrât, qu'il m'apprît. J'avais envie d'être à la hauteur et surtout de ne pas le décevoir. Alors quand je me sentis porté par son étreinte, une légère panique s'empara de moi. Je posai mes mains sur ses épaules et, tandis que sa bouche parcourait mon ventre, tandis que je me faisais violence pour ne pas céder au désir qui brûlait mes reins, je poussai faiblement, en vain, Minh Hien. « Non… Tu… » Il ne me laissa pas trouver les mots, me coupant même la parole. Pire encore, je ne pouvais absolument plus parler. J'avais étouffé le premier gémissement au creux de ma main que je tenais fermement contre ma bouche. Ce n'était pas à lui de faire ça ! Il aurait du me le demander s'il voulait que je lui donnasse ce genre de plaisir… Je ne pouvais plus penser. Le jeune homme venait de voir s'effondrer toutes les résolutions que j'avais prises. Je ne pouvais pas le regarder, c'était bien trop embarrassant. Au lieu de ça, je fermai les yeux en me laissant malgré moi noyer par un affolant ravissement. C'était chaud, humide, étroit… autant dire que je perdais déjà totalement la tête. Sûrement pas assez pour en devenir impudique. Mes mains recouvrirent tout mon visage cette fois. J'essayais de ne pas faire de bruit, ou en tout cas le moins possible. Je sentais mon corps frémir, se cambrer par moment. Je me sentais coupable de me montrer aussi vulnérable au toucher de Minh Hien. J'avais voulu lui faire du bien mais, cette fois encore, c'était moi qui tirais tout le bénéfice de la situation. Pourquoi ne me laissait-il pas l'approcher ? M'y prenais-je si mal que ça ? J'avais du mal à y réfléchir. Je n'apprenais rien non plus. Pour ça, il aurait fallu que je le regardasse faire, mais c'était au-dessus de mes forces. J'écartai mes mains pour les passer, tremblantes, dans ses cheveux. J'avais tourné la tête et je devais serrer les dents pour que les signes de mon plaisir ne fussent pas trop audibles. « Minh Hien... » Il devait arrêter. Je reconnaissais parfaitement ce qui menaçait d'exploser en moi. J'avais bien remarqué que lui ne se laissait pas aller aussi vite que moi. Cela m'incommodait… Je me sentais gonfler entre des lèvres que je désirais contre les miennes à présent. « Stop… S'il-te-plaît… A-Arrête... »

Le souffle court, je tentai un regard implorant à son attention. Il fallait qu'il m'écoute. J'aimais tellement ce qu'il faisait que j'avais envie de fuir cette situation que je n'avais pas voulue à la base. Les choses ne se passaient pas comme je l'avais souhaité, ce qui me déstabilisait. Pourquoi ne voulait-il pas me laisser prendre les choses en main ?
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Ce message a été posté Lun 29 Juin - 20:21

Naughty patient
 

Non, l'obscurité n'était pas totale et Minh pouvait parfaitement le voir, l'observer à sa guise, le dévisager et observer chaque parcelle de son corps, y compris sa nudité... Mais il n'en ferait aucun commentaire parce qu'il savait que Suhwan serait mal à l'aise au point de vouloir se cacher. Autant dire que Minh ne souhaitait pas le voir partir maintenant. Pas quand ça commençait à devenir vraiment brûlant. Il ne pourrait pas se retenir de lui sauter dessus pour que tout ceci ne s'arrête pas là. Mais si Suhwan avait voulu, dans la douche, peut-être qu'il le voulait ici aussi ? C'était forcément le cas, sinon pourquoi se serait-il déshabillé et serait-il venu jusqu'à lui encore ?

Il aurait voulu être le premier, ça n'était pas le cas, hélas. Si Minh s'était dit, qu'un jour, il rencontrerait Suhwan, il se serait sûrement tenu pur jusqu'à lui. Parce qu'il savait que tout ce qui s'était passé avant n'avait été que des erreurs. Aujourd'hui il le savait, il s'en doutait que c'était le bon, celui qu'on attends toute une vie. Il était devenu sa moitié, la personne qu'il aimait par dessus tout. Celui pour qui il avait une grande attirance et qui ne pouvait plus lui échapper maintenant qu'il lui avait offert son cœur. C'était impensable, d'ailleurs, de penser qu'un jour il pourrait ne plus l'aimer. C'était une évidence qu'ils soient ensemble, non ? Est-ce que Suhwan pensait comme lui ? Est-ce qu'il l'aimait autant que lui ? Des questions qui ne nécessitent pas de réponses dans l'immédiat. Pas encore. Pas maintenant. Au contraire de ce qu'il pouvait penser, Suhwan arrivait pleinement à le contenter. Il lui faisait ressentir des choses que personnes n'étaient parvenus à lui faire ressentir. Il arrivait à l'exciter comme personne ne l'avait fait... Alors pourquoi se posait-il des question aussi ennuyante ? Le fait est simple, Minh Hien ne pouvait pas se retenir. Il tirait profit au plaisir de Suhwan, il ne fallait pas croire ! En fait, le toucher, le goûter, lui faire toutes ses choses que personne ne lui avait jamais faites était grisant, plaisant. C'était tout simplement ça le plaisir de Minh Hien, c'était tout simplement de lui faire plaisir, ni plus ni moins. Pourquoi croyait-il toujours qu'il faisait mal alors qu'en fait il faisait tout bien ? Certes il était maladroit mais la maladresse était vraiment touchante, excitante. Il était hésitant et ça aussi ça l'était. Minh Hien aurait pu lui dire, mais il se contentait de profiter de son corps, juste un peu, parce qu'il le savait, il finirait par le stopper. Et c'est ce qui se passa justement. Il lui demandait ouvertement de s'arrêter, malgré qu'il le sente gonfler entre ses lèvres. Il savait que le plaisir n'était pas loin et, pourtant, il l'écouta sagement, le relâchant pour laisser l'arrière de son crâne retomber contre le lit légèrement surélevé.

Son regard se planta dans le sien par la pénombre que leur laissait les lueurs de la fenêtre. Il se mordit la lèvre, le désir devenant légèrement insupportable au niveau de son entre-jambe. Il fallait juste qu'il pense ou qu'il fasse quelque chose pour éviter de penser à sa propre envie. Il le regarda, ses doigts jouant sur ses cuisses, remontant jusqu'à son entre-jambe qu'il aurait tant aimé sentir vibrer de plaisir contre ses lèvres. Entre ses lèvres. « Suhwan... » C'était plaintif, une demande à ce qu'il l'achève. Foutu jambe plâtrée qui l'empêchait de prendre la situation en main, l'empêchant de le plaquer contre le matelas pour le posséder entièrement. Il se mordit la lèvre, abandonnant son membre pour remonter ses mains le long de son torse. Pourvu qu'il ne veuille pas tout arrêter complètement. Avait-il fait quelque chose qui le dérangeait en fin de compte ? Avait-il commis un geste qui avait complètement traumatisé Suhwan au point que ce dernier veuille tout stopper ? C'est à ça qu'il pensa soudainement. « Nous sommes capable de tout faire... parce qu'on est ensemble Suhwan... N'ai pas peur du moindre de mes gestes. Si c'est bon alors ça va... » Il agrippa sa nuque pour l'attirer à lui, posant ses lèvres sur les siennes, ne pouvant s'empêcher de l'embrasser juste pour le rassurer et se rassurer lui-même. Après tout, si ça se trouve, c'est lui qui avait fait quelque chose de mal... non ? Il lui mordilla la lèvre inférieure et il remonta légèrement ses hanches pour sentir les siennes contre. C'était si bon, si délicieux qu'il ne put empêcher un gémissement de remonter sa gorge. Rien que de donner ces coups de reins lui faisaient perdre la tête. Qu'est-ce que ça serait quand il le possédera à nouveau ?

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Ce message a été posté Lun 29 Juin - 21:16
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Minh Hien devait arrêter. J'avais besoin de me calmer, j'étais totalement perdu. Au plaisir s'ajoutaient l'inquiétude et la frustration. La frustration surtout. C'était de plus en plus fort. Je me posais trop de questions mais je n'arrivais plus à réfléchir de façon cohérente pour y apporter des réponses. Il fallait qu'il me laissât souffler. Je ne voulais pas être encore une fois trop rapide. Lui n'avait pas ce problème… Je voulais me retenir parce que je sentais que si je le faisais, la suite n'en serait que meilleure.

Un soupir de soulagement m'échappa quand je pus retrouver un peu de liberté. C'était du moins ce que je pensais.
Tout doucement, je me rassis sur ses cuisses. L'une de mes mains se posa à côté de sa tête, l'autre trouva sa place sur son torse. J'avais refermé les yeux et baissé la tête, désireux de prendre le temps de me calmer. Je n'avais besoin que d'un peu de répit. Il fallait que mes idées se remissent en place parce que je ne voulais pas dire de bêtise. Mais déjà la voix de Minh Hien me rappelait à l'ordre. Je comprenais sa précipitation, je comprenais qu'il eût envie de plus, mais il devait aussi essayer de me comprendre un peu. Il était déjà en train de faire ressurgir la frustration qu'il avait à peine commencé à calmer. Une minute, c'était tout ce que je lui demandais. Mais il n'avait pas l'air enclin à me l'accorder. D'ailleurs, ses mots me surprirent. Je redressai la tête, prêt à lui répondre, à lui expliquer. Je n'en eus pas le temps. Je fronçai légèrement les sourcils alors qu'il s'emparait de mes lèvres. Encore la frustration… Je savais pertinemment d'où elle me venait. J'avais besoin de lui en parler parce que ce n'était plus un problème isolé. C'était déjà la deuxième fois… Et lui essayait de nouveau de brouiller mon esprit. J'avais du mal à respirer contre sa bouche, j'étouffais de désir mais je m'obstinais. Si bien que j'échappai à ce baiser déroutant pour me réfugier dans son cou. « S'il-te-plaît… Minh Hien, écoute-moi. » La main qui était à côté de sa tête se posa sur sa hanche que je freinai du mieux que je pus. Je ne voulais pas qu'il arrêtât, seulement qu'il ralentît un peu le rythme pour me laisser parler.

« Je n'ai pas peur de tes gestes. Tu as dit que je pouvais faire tout ce que je voulais, que je ne devais pas me retenir, alors… Laisse-moi faire s'il-te-plaît. Je sais que je ne suis pas très doué mais si tu me laisses essayer, je suis sûr que je m'améliorerai... » Prudemment, je délaissai sa hanche pour passer une main douce dans ses cheveux. J'aurais préféré le regarder en parlant, j'aurais même voulu être tout proche de son visage. Mais je voulais aller jusqu'au bout, sans avoir à refuser ses lèvres ni même à être tenté de les embrasser encore. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. C'était ça que je voulais partager avec lui à cet instant précis, alors je fis glisser la main qui se trouvait sur son torse jusqu'à son flanc et collai doucement mon buste au sien. « Tout ça, c'est nouveau pour moi, déstabilisant, ça crée un peu d'appréhension, mais tout ce qui me fait peur c'est de ne pas être à la hauteur… Ce n'est pas la première fois que tu ne fais pas ce que tu dis… J'ai vraiment attendu que tu viennes devant ma chambre. J'avais pensé te faire entrer, peut-être même dormir dans tes bras… J'ai envie d'être avec toi, Minh Hien, j'ai confiance en toi. » Je fermai les yeux et m'ennivrai de son odeur. J'avais enfin exprimé ce qui me semblait essentiel. S'il me disait quelque chose qui ressemblait à une promesse, il devait le faire. Je ne savais jamais sur quel pied danser avec lui, je me sentais trop souvent perdu. Cela me frustrait de le voir me couper dans mon élan et balayer inconsciemment tous les efforts qui pourraient m'amener à prendre de l'assurance. Mais la chose la plus importante restait à dire. Pour ça, il me fallait beaucoup de courage. « Tu sens contre ton torse ? Je crois que quand on a le coeur qui bat aussi fort que le mien… c'est qu'on est amoureux. » J'avais chuchoté ces derniers mots, comme un secret à chérir, une phrase rare à savourer. Certes, je ne l'avais pas dit franchement, mais c'était déjà beaucoup pour moi qui n'étais jamais sûr de rien.

Maintenant que j'avais dit ce que j'avais à dire, que mes joues étaient bien roses et que la brûlure, dans mon ventre, s'était un peu apaisée, je pouvais reprendre là où j'en étais. Parce qu'avant que Minh Hien ne décidât de me faire connaître de nouveaux plaisirs, j'avais décidé de lui en faire ressentir à mon tour. Alors je décollai mon torse du sien et laissai mes lèvres le parsemer de baisers. Ma bouche n'hésitait plus vraiment à se poser sur sa peau. Je l'avais déjà fait, tout à l'heure, et ça lui avait plu. Mes doigts effleurèrent sa hanche, légèrement tremblants, avant de s'enrouler autour de ce que je n'avais jamais vraiment touché. Mon souffle chaud heurtait son épiderme et je savourais chacun de ses frissons. J'avais envie de croire que moi seul pouvait le faire réagir, comme il était le seul à me faire vibrer de la sorte. Plus ma main le caressait, plus mon poignet gagnait en assurance. J'avais raison, il fallait juste que je sautasse le pas. Et même si je continuais de trembler, de frissonner, de sentir l'embarras me picoter l'estomac, j'étais content de dépasser mes limites. « Comme ça… C'est bon ? » Je n'osais pas le regarder, son point de vue était bien la seule chose qui me faisait peur à cet instant. Alors que je m'aventurais à imiter la douce torture qu'il avait infligé à mon téton tout à l'heure, j'avais seulement peur de mal m'y prendre.
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Ce message a été posté Lun 29 Juin - 23:35

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C'était franchement dur pour Minh de s'arrêter en plein élan. C'était dur pour lui de stopper tout ça, de le stopper tout court. Il ne s'imaginait pas combien de temps il en avait rêvé depuis la douche. Ça faisait trop longtemps et maintenant qu'il lui donnait son corps, il voulait qu'il s'arrête ? C'était pas un peu cruel ? Mais toute fois, il fit comme il le voulait, se stoppant bien malgré lui, contre son gré. Il lui avait juste demandé d'arrêter ce qu'il faisait, hein ? Il pouvait très bien entreprendre autre chose, non ? Visiblement non. À peine commençait-il quelque chose que Suhwan s'esquivait, le stoppait, l'immobilisait presque. Savait-il toute la frustration qu'il commençait à faire naître chez lui ? Cette bouffée d'envie qui commençait à lui faire mal. Il ouvrit les yeux, plantant son regard dans le sien. S'il avait pu, vraiment, il l'aurait violé sur le champ. Mais Minh diminua la cadence, il diminua doucement son empressement, il freina ses ardeurs tout ça parce que Suhwan lui demandait. Il souhaitait se prononcer, parler, mais Minh – même s'il avait envie de le faire taire – obtempéra et laissa le silence retomber, tout comme ses hanches sur le matelas.

S'améliorer ? Voulait-il à tout prix être irréprochable pour lui ? Ne lui avait-il pas dit d'être lui-même ? Pourquoi chercher à toujours faire mieux alors qu'il n'avait qu'à se laisser aller, faire ce que son cerveau lui dictait. Minh Hien ferma ses paupières, laissant le noir l'envelopper, ses doigts se serrant instantanément sur ses hanches. Suhwan n'était pas le seul à avoir de peur. Lui, avait peur du noir, de l'obscurité. Son torse se levait et descendait au rythme de sa respiration et le bout de ses doigts courraient sur la peau douce du dos de son amant. Ses lèvres s'entrouvrirent et il murmura, presque de façon inaudible « Prend ma main... et ne la lâche plus jamais... » Il n'aurait qu'à le rejoindre dans la nuit, dans sa chambre. Ils n'auraient qu'à se voir secrètement. Ils échangeraient un baiser au détour d'un couloir désert. Il mangerait l'un en face de l'autre sur des tables différentes. Ils ne se quitteraient pas du regard, marchant parallèlement à une distance raisonnable. Ils n'avaient qu'à faire tout ça pour être ensemble, pour ne jamais se lâcher malgré une certaine distance qui éloignerait les rumeurs et les on-dits. Amoureux ? Le regard de Minh Hien revint à la lumière, observant le plafond de la salle d'hôpital. Avait-il compris que Suhwan était amoureux de lui à l'instant ? L'avait-il enfin avoué d'une certaine manière ? Oui, à n'en pas douter. Ses yeux se fermèrent à nouveau tandis que sa tête s'inclinait vers l'arrière, se laissant faire sous ses baisers délicats. Une perle salée dévala au coin de ses yeux, sur sa peau. La joie qu'il ressentait était-elle. Il avait peut-être perdu la danse, mais il l'avait gagné lui. Il l'avait eu vraiment. Rien que pour lui. Et ça ne changerait plus jamais. Du moins, il l'espérait vraiment.

Un râle lui échappa, ses doigts agrippaient le drap du lit, s'y accrochant fermement comme s'il se tenait à une bouée de sauvetage qu'il ne valait mieux pas lâcher pour ne pas se noyer. Sa tête s'inclina sur le côté tandis que sa bouche cherchait hâtivement de l'oxygène. Si c'était bon ? Ne sentait-il pas combien il tremblait de plaisir ? Combien il avait du mal à respirer ? Combien il appelait encore plus de ses caresses, de ses baisers ? Ses dents se refermèrent sur sa lèvre et il souleva son torse dans sa direction, plaquant son téton contre ses lèvres. Il aurait pu lui faire n'importe quoi, il était déjà dans une extase proche du non retour. C'était lui. Rien que lui qui lui faisait autant de bien. Il détacha ses mains du drap et les porta aux cheveux de Suhwan qu'il tira légèrement vers l'arrière, sa bouche cherchant la sienne alors qu'il portait sa main à la sienne, l'arrêtant. S'il continuait, il ne pourrait pas se retenir et finirait par venir. Il entremêla ses doigts aux siens et le tira à lui, enroulant son bras libre autour de son buste pour le maintenir contre lui, pendant qu'il s'enivrait de son parfum en nichant son nez dans son cou. « Suhwan... tu me rend dingue. » C'était pas peu de le dire. Il relâcha la pression qu'il faisait sur son corps, plantant son regard dans le sien après avoir attrapé son menton entre ses doigts pour le forcer à soutenir son regard. « Faisons-le... je voudrais que tu le fasses... » Qu'il se place, qu'il puisse enfin le prendre, qu'il vienne de lui-même s'empaler sur son corps. Il lui donnait les commandes, il lui donnait malgré tout les directives pour qu'il ne soit pas gêné de ne pas savoir quoi faire. Le bout de ses doigts glissèrent le long de son épaule puis de son bras et ses lèvres, elles, visitèrent son cou puis son épaule, y laissant parfois une faible morsure.

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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 0:27
NAUGHTY PATIENT
La tâche avait été ardue, mais Minh Hien avait fini par se calmer. Je me sentais intimidé par ce silence que j'avais pourtant réclamé, qui n'était brisé que par nos souffles chaotiques. L'envie était loin de me manquer de ressentir encore et encore les magnifiques vagues de désir que son bassin m'infligeait. Mais j'avais besoin, avant toute chose, de parler. J'avais pris sa main, comme il me l'avait demandé. Mon geste était délicat. Il y avait tant de mots que je n'arrivais toujours pas à dire. Tant de choses que je n'arrivais pas à faire. Mais je ne voulais pas être faible, il était hors de question que je fusse le Su Hwan que tout le monde connaissait quand j'étais avec lui. D'ailleurs, j'allais devoir changer. Il devenait urgent que j'apprisse à maîtriser mes angoisses et à me défendre. L'entièreté de Minh Hien m'inquiétait, m'effrayait même parfois. Comme tout à l'heure, quand il s'était si soudainement énervé. Nous étions de parfaits opposés, pourtant nous étions là, l'un sur l'autre, l'un pour l'autre. Malgré notre nudité, malgré nos peaux brûlantes, j'avais réussi à immiscer un peu de la douceur dont j'avais besoin dans notre échange haletant.

Et maintenant je me laissais guider par les sensations que j'avais ressenties, par les images que j'avais capturées. J'essayais de reproduire les gestes de Minh Hien et plus je le faisais, plus je me les appropriais. J'avais eu besoin de ça pour comprendre ce que me caresser lui inspirait, ce qu'il éprouvait lorsqu'il faisait glisser sa langue sur ma peau. C'était bon, délicieux. Mon bas ventre fourmillait de plaisir alors qu'il ne touchait rien d'autre que mes cheveux. Timidement, j'avais même osé détailler son visage empreint de volupté. J'avais ce petit bout de lui entre mes lèvres et je ne le lâchais plus. Cela semblait bien trop lui plaire.
Si mes doigts avaient d'abord trouvé étrange de le caresser de la sorte, j'y avais vite pris goût. Pour la première fois, je n'avais pas l'impression d'être un garçon apeuré. Une sorte d'euphorie s'était emparée de moi. Je me sentais puissant et, pour cause, j'avais entre les mains le sort de mon amant. J'étais le seul à décider quelle partie de son corps subirait mes assauts, je pouvais soudain lui faire autant de bien que de mal. C'était étrange comme impression, mais c'était bien réel. Je me sentais vivant. Seuls mes joues rosies et mes yeux curieux trahissaient l'état dans lequel me plongeaient mes découvertes. Car oui, je n'en restais pas moins Su Hwan, impressionné par l'ampleur du plaisir que je donnais à mon petit ami.

Je ne mis pas longtemps à m'apercevoir que je devais arrêter. De toute façon, je n'aurais pas osé aller plus loin. Alors je revins tout contre Minh Hien et déposai quelques baisers sur son épaule. J'avais le droit et j'avais envie de l'embrasser. J'aimais sa peau, sa texture, son goût. Sans même que je m'en rendisse compte, mes hanches ondulaient seules contre les siennes. C'était plus fort que moi, comme si mon corps réclamait le sien, comme si le souvenir qu'il m'avait laissé, les caresses qu'il m'avait offertes et sa voix rauque au creux de mon oreille m'incitaient à agir sans réfléchir. Je n'étais plus en mesure de faire quoi que ce fût d'autre que suivre mon instinct. Ma main libre coulait sur son flanc, jusqu'à ses cuisses, allant et venant alors que je relevais lentement la tête. J'avais bien entendu et même – attention, exploit – compris ce que Minh Hien attendait de moi. Mes lèvres entrouvertes s'approchèrent des siennes. Je me sentais fébrile. J'avais voulu prendre les choses en main, alors je devais aller jusqu'au bout. Peut-être un peu maladroitement, je repris ses lèvres, m'accordant un petit instant de tendresse. Je serrais ses doigts entre les miens, je caressais ses lèvres charnues, je me laissais aller, je me détendais. J'en avais besoin. Et puis je me redressai sans le quitter des yeux. J'étais à genoux au-dessus de lui et j'essayais de trouver la bonne position. D'une main légèrement tremblante, j'avais saisi son membre que je dirigeais vers mon intimité. Le coeur battant, j'entrepris de laisser descendre mes hanches. Mais je me figeai et me crispai presque aussitôt. La grimace était venue d'elle-même. « C'est… Ça fait mal... » La dernière fois, ça glissait très bien pourtant. Non, décidément, j'avais beau essayer, je ne pouvais pas aller plus loin. Qu'avions-nous oublié ? L'équation se mit rapidement en place dans ma tête et fut résolue aussi sec – sans jeu de mots. Assez gêné par ce que je m'apprêtais à faire, je détournai le regard, la tête même, le temps de faire ce que je considérais être la solution. Je ne m'étais pas trompé d'ailleurs. Remplacer l'eau par de la salive n'était peut-être pas des plus glamours, mais au moins ça fonctionnait.

Lentement, je m'emplissais de mon amant. La douleur était toujours là mais bien plus supportable qu'avant. C'était même bon. Sauf que j'avais du mal à l'exprimer. Les dents serrées, je laissais à peine l'air passer. A vrai dire, j'étais tellement absorbé par cette délicieuse intrusion que je ne repris mon souffle que lorsqu'il fut totalement en moi. Mon dos se cambra légèrement alors que je posais le bout de mes doigts qui n'étaient pas accrochés à sa main sur son torse. Je ne pensais même pas à la suite. Rien que cette sensation, me sentir complet, était un ravissement à elle seule. Un bruit entre le râle et le gémissement m'échappa. Ma tête penchait vers mon épaule et mes yeux, derrière mes paupières mi-closes, ne se lassaient plus de contempler le jeune homme.
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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 19:37

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Minh Hien était calme mais son souffle s'était suspendu au moment même où il lui avait dit ses mots. C'était un rêve éveillé, presque aussi vivant que ce qu'il s'était imaginé. Il l'avait souvent imaginé se déclarer à lui. Parfois c'était très fleur bleue, parfois c'était surtout lamentable. Mais jamais il n'avait pensé qu'il le lui dirait de cette façon et, pour tout avouer, c'était encore mieux que ce qu'il avait pensé ou imaginé. C'était délicieux et ça lui avait donné une telle bouffée d'énergie qu'il se sentait tout puissant. Il était libre de tout, même de le crier par la fenêtre de l'hôpital s'il pouvait mais là, ça serait mal venu en sachant que, justement, il y avait Suhwan au-dessus de lui et qu'il ne voulait surtout pas tout gâcher, tout stopper là. Alors il s'abandonna à chacun de ses gestes, à chacun de ses baisers. Sa langue courrait sur sa peau comme la caresse d'une plume. C'était humide, c'était chaud, c'était vraiment délicieux. Il se mordit la lèvre, évitant de laisser échapper trop de bruit parasite, il allait surtout éviter d'alerter tout l'hôpital de leurs ébats. Il vaudrait mieux.

Ses caresses bienfaitrices faisaient naître en Minh, d'innombrables vagues de plaisir. Une multitudes de papillons virevoltaient dans son bas-ventre. Il avait l'impression qu'il allait exploser d'un instant à l'autre. Il tenta même d'écarter ses cuisses, légèrement pour qu'il ai plus d'aisance dans ses caresses mais il n'y parvint pas à cause de leur position. Il tenta d'aller à la rencontre de sa main en soulevant légèrement ses hanches mais même ça il n'y parvenait pas. C'était toutes ses émotions qui parlaient pour lui et le rendait vraiment faible. Mais il fallait qu'il l'arrête, sinon... il allait venir et ils devraient faire une pause le temps qu'il s'en remette. Non, il voulait venir avec lui. En même temps que lui si c'était possible... Minh Hien tenta alors d'implorer Suhwan et, au comble du bonheur, il comprit rapidement ce qu'il attendait de lui. Suhwan s'était-il renseigner sur internet savoir comment on pouvait faire plaisir à un homme ? Avait-il réussie à décrypter chaque message secret ? Imaginer Suhwan observer des vidéos ou des forums parlant de sexualité était vraiment excitant, si bien qu'il chassa bien vite ceci de son esprit pour se concentrer sur le moment présent. Il happa ses lèvres, ses doigts se nichant contre sa nuque qu'il caressa délicatement pendant qu'ils s'accordaient un baiser pour une pause dans leurs ébats. Courte pause bien entendu puisqu'à peine fait, qu'il s'arrêta.

Minh Hien le laissa faire mais se crispa légèrement quand il commença déjà à vouloir venir sur lui. S'il faisait ça, il allait avoir mal. Une chose que Suhwan ne pouvait peut-être pas savoir. Il ouvrit les lèvres pour lui dire mais s'interrompit soudainement. Alors là, Suhwan l'étonnait franchement... il avait tout compris. Un sourire amusé s'afficha sur ses lèvres. Il se redressa un peu, venant mordiller le cou de Suhwan quand ce dernier tourna la tête, le temps de faire son affaire. Il aurait vraiment aimé participer à la chose, pouvoir glisser ses doigts entre ses lèvres de sorte à ce qu'il les humidifie et... il chassa à nouveau ses pensées perverses et se rallongea. « Doucement... va doucement... » même si, franchement, ça faisait énormément de bien pour lui. Sentir l'étroitesse, la chaleur, tout ça à la fois... Et puis, il s'immobilisa une fois assit sur ses cuisses. Il posa ses mains sur ses hanches, son souffle devenu bruyant et un peu moins régulier. Minh caressa délicatement sa peau tout en le regardant, lui laissant un peu de temps pour s'habituer. Il aurait aimé le sentir bouger... un peu... c'était insupportable d'être juste immobile. Il palpitait, il avait chaud, il était en train de se consumer intérieurement. Sentir également son regard sur lui était vraiment le point de trop. Il était vraiment trop désireux là, maintenant. Ses reins se soulevèrent légèrement, engageant les premiers mouvements. Sa main qui se trouvait sur sa hanche glissa sur son torse, bien à plat, sa paume posé sur son sternum, sa dextre était dans la sienne, serrant ses doigts contre les siens. Un râle rauque, un soupire bruyant, un gémissement faible, il n'arrivait plus à savoir quel son il avait pu sortir quand il donna un second coup de reins léger, fluide, délicat, pour ne pas lui faire mal, pour ne pas le brusquer et lui laisser le temps de réagir de lui-même. Il se redressa un peu, allant à la recherche de ses lèvres. C'est ça qui lui avait manqué la première fois : de ne pas pouvoir l'embrasser en même temps qu'ils étaient unis. Maintenant c'était possible et il n'allait pas s'en priver. Ses lèvres se mouvaient contre les siennes, son corps ondulant lentement, et ses bruits parasites, traduisant son plaisir se confondant aux siens entre leurs lèvres entrouvertes, collées l'une à l'autre. C'était un réel rêve éveillé...

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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 21:04
NAUGHTY PATIENT
Quelque chose s'était passé quand j'avais vu le plaisir déformer les traits de Minh Hien. Au début, je n'avais fait qu'imiter les gestes qu'il avait eu pour moi. Mais peu à peu je m'étais laissé aller. C'était bien ça, oui. J'avais laissé parler mes envies et le résultat avait été très positif. C'était sûrement ce qui m'avait poussé à me détendre. En sentant sa peau frissonner contre ma bouche, j'avais eu l'étrange impression de le connaître depuis toujours. Pourtant, notre relation était toute fraîche, elle commençait à peine et j'étais loin de pouvoir me vanter de tout savoir de lui. Bien au contraire. J'étais saturé de nouveauté, épuisé par le rythme de vie que je m'imposais depuis qu'il était à l'hôpital, fatigué de chercher ma place à ses côtés, alors je relâchais toute cette pression. Cela se traduisait par ma docilité. Il n'avait qu'à demander, j'exécutais. La preuve, j'étais en train de faire une chose qui me paraissait impensable. D'ailleurs, je m'y étais mal pris. Mon semblant d'assurance tout neuf n'effaçait pas mon inexpérience… Mais il n'avait rien dit, tant mieux.

Je me serais sûrement senti humilié s'il avait voulu me faire remarquer que j'étais sur la mauvaise voie. Surtout qu'il ne m'avait pas fallu longtemps pour trouver la solution à mon problème. C'était assez surprenant quand on y pensait. J'avais mis des mois à comprendre ce que Minh Hien me voulait mais il m'avait fallu moins d'une minute pour cerner le fonctionnement de mon corps. J'étais sûrement plus fait pour la biologie que pour les sentiments… C'était l'histoire de ma vie.

Plus il s'enfonçait en moi, plus je perdais la tête. Ça n'avait rien à voir avec la douche, c'était même totalement différent. J'étais le seul à donner le rythme, je pouvais arrêter quand je le souhaitais, découvrir ce que je voulais. Je le voyais. Ça changeait tout. Mais c'était beaucoup pour moi. J'avais besoin d'une nouvelle pause, juste pour savourer la sensation qui remontait jusque dans mon ventre. En plus de ça, j'avais droit aux douces caresses de mon petit ami. Au moment où j'allais me pencher pour l'embrasser, un gémissement m'échappa. Lui aussi s'exprimait et je dus respirer profondément pour ne pas amorcer aussitôt la suite logique de ses mouvements. J'avais forcément envie de plus. Lui aussi. Ma tête partit légèrement vers l'arrière alors que sa main glissait sur ma peau. Son toucher était franc et bien trop plaisant. Et puis il y avait ses hanches qui recommençaient à m'arracher d'incontrôlables frissons. J'allais avoir du mal à me contenir s'il persistait à me prendre par surprise. Heureusement, j'eus très vite ses lèvres pour étouffer les sons qui menaçaient de m'échapper. Minh Hien allait se faire mal à force de bouger ainsi. Alors je me ressaisis. Cela ne devait pas être sorcier… A vrai dire, le geste était même plutôt naturel. Après quelques ondulations hésitantes, mon corps semblait avoir compris ce qu'il devait faire. Les décharges de plaisir, plus que mon esprit, guidaient mes hanches. Je prenais de l'assurance. Non, je perdais la raison. J'avais ses lèvres contre les miennes, je ne manquais pas un seul des bruits qu'elles laissaient échapper, je m'en délectais, ne réalisant même pas que j'étais le plus bruyant de nous deux. Ma main libre avait trouvé sa place dans la nuque de Minh Hien, mon instinct me dictant de ne pas le laisser s'échapper. J'aimais cette proximité, j'adorais sentir mon torse se heurter au sien quand mon bassin basculait un peu trop en arrière. Il n'y avait rien de maladroit dans mes gestes. J'avais fermé les yeux et me laissais porter par le plaisir que nous nous infligions. J'aurais pu passer des heures ainsi, à seulement m'emplir de son odeur, de la texture de sa peau, de lui, tout entier. Je ne pensais plus, je n'avais plus peur. J'étais en sécurité et je me faisais l'effet de pouvoir tout affronter.

Plus le plaisir grandissait, plus je me sentais proche du point de non retour. Cela devenait douloureux de faire durer cet instant magique. Mes gémissements se changeaient en plainte. Je n'étais pas prêt à en supporter autant. Alors je rouvris les yeux et les plongeais dans les prunelles sombres de Minh Hien. Je n'arrivais pas à m'arrêter, je ne le pouvais pas, c'était au-dessus de mes forces. J'en voulais encore mais c'était impossible. J'étais agité de tremblements sur lesquels je n'avais aucune maîtrise. Il n'avait pas eu besoin de me toucher outre mesure ; j'étais en train de me libérer entre nos corps brûlants et je murmurais son prénom entre mes râles chaotiques. Mes chairs se resserraient autour de sa virilité, je le sentais, c'était tellement bon que je refusais que ce fût la fin. Alors je capturai ses lèvres encore une fois, le faisant prisonnier d'une fougue que personne ne me connaissait. Il n'y avait que lui qui pourrait me voir ainsi. Il était le seul...
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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 21:48

Naughty patient

Minh Hien était impressionné de l'avancée des choses. Déjà, Suhwan qui se déclare, c'était presque impensable il fut un temps. Mais qu'il agisse comme il le faisait c'était vraiment surprenant. Le voir et le savoir lui faire toutes ces choses était grisantes. Il aurait pu imaginer qu'il participe mais il n'aurait jamais pensé qu'il voudrait tout faire. Qu'il voudrait que Minh lui laisse le total contrôle de la situation. Minh Hien avait toujours été le dominant. Celui qui dirige. Il pensait que c'est aussi ce qu'il allait faire avec lui, le diriger, le contrôler, avoir toujours le dessus, devoir prendre ce qu'il veut, donner ce qu'il souhaite mais les rôles s'étaient inversés. C'est Suhwan qui avait le dessus, qui prenait ce qu'il voulait et donnait ce qu'il désirait. Alors en gros, Minh Hien n'avait qu'à se laisser faire et apprécier mais, franchement, il n'en avait pas l'habitude. D'un côté ça le perturbait et il avait l'impression d'être presque impuissant, de ne plus savoir ce qu'il devait faire ou non, lui laisser faire ou non. En même temps, comment pouvait-il réfléchir de façon rationnelle alors que Suhwan lui faisait avoir des tas de sensations qui empêchait son cerveau de fonctionner normalement ? Ses propres lèvres étaient franchement maltraitées par ses dents qui les mordaient parfois presque jusqu'au sang, histoire de faire taire ses gémissements ou ses râles de plaisir. Et puis sentir le corps, la bouche de Suhwan sur lui, c'était tellement enivrant qu'il n'arrivait même plus à penser à quoi que ce soit. Sa main agrippa ses cheveux, le poussa à continuer de sillonner sa peau, ses reins se mettaient en mouvement pour chercher encore plus de contact si seulement c'était possible.

En effet, ça n'avait vraiment rien à voir avec la douche. On dit toujours qu'une première fois est vraiment pitoyable. Minh ne pensait à aucun moment que leur première fois avait été pitoyable mais ça n'avait rien à voir avec ce moment précis. Sûrement parce que Suhwan avait moins peur ? Moins d'appréhensions ? Il semblait même confiant, assez pour vouloir faire les choses. En gros, Minh se sentait merveilleusement bien et pouvait pleinement profiter de toutes les sensations qui se présentaient à lui sans avoir besoin de se préoccuper de quoi que ce soit. Quant à savoir lequel des deux avaient le plus de voix, c'était sans doute presque équitable, sinon un peu plus du côté de Suhwan. Parfois, il devait même le faire taire sous ses baisers pour être sûr qu'il n'alerte personne aux alentours. Encore heureux qu'il ne partage pas sa chambre avec quelqu'un, sinon ils n'auraient pas pu se permettre de faire ça. Les hanches de Suhwan se mirent en mouvements d'elles-même et Minh resta immobile, appréciant de le sentir bouger sans que lui ai besoin de le faire. C'était fatiguant parce qu'il ne pouvait forcément pas prendre appuis sur ses jambes pour se mouvoir. Il n'avait qu'une jambe de valide pour le moment, et ça donnait vite des crampes ou des douleurs. Alors oui, il était soulagé de le sentir faire. Ses mains relâchèrent tout ce qu'elles tenaient pour se poser dans le creux des reins de Suhwan et suivre les ondulations qu'il faisait. Tout ça était tellement nouveau qu'il se demandait comment il allait faire pour tenir longtemps. Enfin, il n'eut pas besoin de s'en poser la question bien longtemps parce qu'il sentit le contact doux et chaud sur son ventre.

L'étroitesse soudaine et palpitante lui avait bien confirmé que Suhwan avait atteins le point de non retour, sans même qu'il n'est besoin de toucher à son entre-jambe. Le baiser fougueux le surpris mais ne lui déplut pas outre mesure, y répondant avec le même entrain, ses doigts se crispant sur ses hanches. Il n'en fallut pas plus à Minh pour le suivre dans la foulée, dans un râle qu'il du taire en plaquant sa bouche contre la sienne, son corps se raidissant sous le plaisir de la jouissance salvatrice. Il eut quelques soubresauts avant de laisser son crâne retomber contre le lit, ses ongles griffant légèrement la peau pâle de son petit ami. Il avait tellement aimé qu'il avait bien du mal à redescendre, les traits de son visage encore tiré par le plaisir. Peut-être une jouissance qu'il n'avait jamais vécut. Il le fit s'immobiliser, l'empêchant de bouger, peu à peu, histoire de pouvoir reprendre un peu ses esprits. Quand ce fut chose faites, il le tira contre lui, enroulant ses bras autour de son corps. Seul le bruit de sa respiration rapide venait se briser contre son oreille, ses doigts venant se perdre dans les mèches de ses cheveux. S'il avait eut des forces, il n'aurait pas arrêté et aurait été ravi pour un second round. Mais là. Là, c'était trop lui demander. « Bon dieu Suhwan... » Il le serra contre lui, son corps tremblant encore un peu. « Je n'en espérais pas autant... mais c'était vraiment bon. » Il ne pouvait pas être plus direct et clair et il avait eut besoin de lui dire, pour lui prouver combien il avait fait les choses parfaitement.

Il lui recula délicatement son visage pour plonger ses yeux dans les siens. Son regard était encore voilé du plaisir qu'il avait ressentit, ses lèvres gonflées appelait les siennes mais pourtant, il ne les pris pas. Il avait besoin de lui dire encore deux-trois petites choses. « Tu as raison... N'écris pas notre histoire. Je refuse de partager tout ce que tu me fais ressentir avec quelqu'un d'autre. Je ne supporterais pas que tout le monde sache à quel point tu es délicieux. » Il eut un petit sourire au coin de ses lèvres, avant qu'il ne s'empare des siennes pour un baiser aussi fougueux que celui qu'il lui avait donné juste avant, attrapant sa lèvre entre ses dents pour la lui mordiller un instant, déviant pou descendre le long de sa mâchoire et atteindre son cou qu'il parsema de baisers. « Tu m'as rendu plus fou que je ne l'étais... Tu vas finir par me tuer si tu continues à faire ce genre de chose. Tu sens mon cœur comme il est rapide ? Je suis tellement amoureux que je vais en faire une syncope. » Il remonta ses lèvres jusqu'au lobe de son oreille et y murmura quelques mots un peu obscène pour qualifier tout ce qu'il avait ressentit avec tout ce qu'il lui avait fait. Ah, il ne perdait pas son habitude de le faire rougir.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 22:48
NAUGHTY PATIENT
Je ne pouvais pas aller plus loin, pas plus longtemps. Mon dos se cambrait et mes muscles se raidissaient sous l'effet d'un plaisir qui me semblait démesuré. Que quelques caresses pussent me porter si loin restait un épais mystère. Et puis il y avait mieux encore que cette extase dont j'apprendrais bientôt le nom : sentir mon amant se libérer en moi s'avérait être un ravissement plus saisissant encore. Heureusement que nos lèvres étaient scellées, sinon le peu de discrétion qu'il me restait se serait évaporée. Même si je savais que c'était fini, je n'arrivais pas à stopper mon bassin. C'était mécanique. Mon corps cherchait encore quelques miettes de la félicité qui nous avait gagné. Mais mon petit ami m'aidait à calmer mes ardeurs, il maintenait mes hanches de plus en plus fermement jusqu'à les immobiliser totalement. Il avait lâché ma main alors j'avais posé la mienne sur son torse. Peu à peu, je basculais vers l'avant, apparemment trop lentement à son goût puisqu'il m'attira finalement contre lui. Instinctivement, j'enfouis mon visage dans son cou.

Nos souffles étaient courts, comme si nous avions parcouru des kilomètres. Je sentais déjà mes membres s'engourdir et le sang revenir à mon visage. Par moment, des spasmes descendaient le long de mes cuisses. Le contrecoup n'était pas rude pour autant, du moins pas physiquement. Car au moment où mon petit ami ouvrit la bouche, le rêve que je vivais se dissipa. « Ne jure pas. » Pas de blasphème, surtout pas ! Il ne manquait plus que ça… Qu'avais-je fait ? L'avais-je vraiment fait ? Etait-ce moi ? Non, je devais encore dormir. Je fermai les yeux et grimaçai légèrement contre sa peau. Je l'avais vraiment fait, oui, sinon je respirerais bien plus régulièrement. Qu'est-ce qui m'avait pris ? Et voilà que Minh Hien voulait me regarder. Ce qu'exprimaient mes yeux était déjà différent. Je craignais ses réactions, je ne voulais pas qu'il m'observât. Mon coeur battait à cent à l'heure ; impossible de savoir si c'était du à ce que nous avions fait, à la honte que je ressentais ou aux mots si beaux et embarrassants qu'il prononçait. Il m'embrassa si soudainement que mes lèvres étaient maladroites contre les siennes. Comme si tout ce que j'avais ressenti n'avait strictement servi à rien, j'étais brusquement revenu à la raison. Rien de ce que j'avais fait ne me ressemblait. A un moment, mon cerveau avait cessé de fonctionner et seul mon corps m'avait indiqué la marche à suivre. Je m'étais abandonné dans ses bras et maintenant je subissais ce baiser un peu trop passionné à mon goût. Minh Hien avait-il conscience de mon état ? Non, sûrement pas.

Quand ses lèvres quittèrent les miennes, prévoyant déjà que la suite ne me plairait pas, je soufflai, presque implorant : « Tais-toi... » Mais non, non. Il avait décidé d'en revenir à ses sentiments. Oh oui, ça aussi… J'avais dit bien des choses embarrassantes moi aussi. Je ne le regrettais pas, même si j'aurais voulu le lui confier autrement. Mais lui, ça lui plaisait de me déstabiliser.
La dernière fois, je m'étais enfui. J'avais eu envie qu'il me retînt, seulement il m'avait laissé filer et je n'avais pu qu'espérer qu'il tiendrait parole. A présent, j'avais une furieuse envie de disparaître. Je ne le ferais pas. Parce que, dans son état, il ne pourrait même pas envisager de me rattraper. J'avais décidé de ne plus fuir, seulement il malmenait mes résolutions. Il avait cette facilité déconcertante à parler d'amour avant de me glisser des mots que je n'oserais jamais répéter. De nouveau, mon visage trouva refuge au creux de son cou. Cet endroit qui m'avait longtemps fasciné était un véritable bonheur. Là, je me sentais en sécurité. Même lui ne pouvait pas m'atteindre. J'étais dans ses bras et, même s'il faisait tout pour me mettre mal à l'aise, je ne voulais pas en sortir. « S'il-te-plaît... » Je ne savais pas quoi dire ou faire pour qu'il se tût. Tout ce dont j'avais envie, c'était d'une nuit à l'abris. Je ne voulais pas retourner dans cette salle d'attente. Je préférais dormir ici. J'étais épuisé…

Le lendemain, nous aurions à affronter l'école entière. J'appréhendais cette journée qui me plongerait dans l'inconnu le plus total. J'allais être forcé de côtoyer Minh Hien devant les autres, alors j'espérais qu'il ne ferait rien de déplacé. « Je peux dormir… ici ? » J'avais demandé ça tout bas en glissant mes mains sur ce que je pouvais toucher de son torse. Le lit n'était pas assez grand pour que je dormisse ailleurs que dans ses bras. Mais je pouvais aussi prendre le fauteuil si ça le gênait. Je m'en fichais, tant que j'étais près de lui cette nuit.
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