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Ce message a été posté Dim 13 Mai - 20:47

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momiji & kellian

TENUE ••• C’était un jour parfait pour sortir, je voulais profiter du weekend pour aller m’acheter un animal, comme nous en avions parlé lors de notre premier rendez-vous avec Momiji. J’étais vraiment impatient, entre ça et les vacances qui approchés, j’étais aux anges, tout semblait trop parfait et pourtant je n’étais pas de ceux qui trouvé ça étrange. Mon bonheur était justifié, j’avais enfin une vie libre et en bonne santé. J’étais heureux avec mon petit ami et chaque journée me semblait encore meilleure que la précédente. Je savais que Momiji n’était pas dans son dortoir, mais chez lui. Du coup je me suis levé plus tôt pour le rejoindre là-bas, je ne l’ai pas appelé, ni même envoyé de message pour dire que j’arrivais, je l’avais déjà prévenu qu’on irait ensemble à l’animalerie s’il était toujours partant donc je savais qu’il m’attendrait quoi qu'il arrive. Le cœur léger, j’ai pris la route vers le quartier de Bunkyo où il vit pour arrivée bientôt dans sa rue, lorsque je fus soudainement retenu en arrière, je n’avais pas le temps de réaliser ce qui ce passé que mon dos avait cogné contre le mur, m’écroulant au sol, assailli par quelques types qui n’avais semble-t-il pas l’intention d’y aller mollo. Je ne compris absolument rien, la douleur apparaissait subitement dans les endroits touchés, tentant de me protéger au mieux, je sentais le gout du sang dans ma bouche, j’avais beau essayer de parler pour demander à ces gars d’arrêter ou encore de vouloir savoir ce que j’avais fait pour être ainsi tabassé. Le silence, je n'obtenais rien de leur part, juste des insultes, des grognements, des phrases du genre « tu l’as mérité » alors que je ne saisissais pas le sens, commençant surtout à fatiguer... Puis un des gars prononça enfin quelques mots me mettant sur la piste. « C’est ta faute, pour être avec lui. » « Lui » Momo ? Est-ce que tout cela avait réellement un sens ? J’avais mal et pourtant je savais que je n’avais aucune chance de les battre, de toute façon je n’en avais pas l’intention. Si ces types s’en prennent à moi parce que je suis proche de Momiji alors qu’ils continuent, parce que je ne m’en séparerais pas pour quelques coups ou cicatrices. Mon corps était blindé depuis longtemps à la douleur et aux marques.

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Ce message a été posté Lun 14 Mai - 20:56

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momiji & kellian

TENUE ••• Kellian doit passer aujourd'hui, je le sais. Il m'a prévenu qu'il voulait sortir ce week-end, se rendre à l'animalerie pour se trouver un compagnon de vie. Je n'ai rien contre ça, puisque je lui ai moi-même proposé la dernière fois où nous sommes sortie ensemble au centre commercial. Je l'attends donc depuis le réveil, comme si c'était peu probable qu'il se pointe avant huit heure du matin. Ma mère s'est levé après moi, se préparant à filer pour une journée avec son copain, un gars plutôt sympathique dans le genre médecin urgentiste qui raconte la moindre de ses interventions durant un repas. Je suis content pour elle, pouvoir se relever après la perte de son mari, c'est un miracle. J'ai eu du mal au début aussi, mais maintenant je l'accepte et apprécie les choses comme elles viennent, avec le coeur léger. Le temps que mon petit ami arrive, je décide de me préparer, prendre une douche et m'habiller, avant de sortir faire un tour à la supérette, histoire d'avoir de quoi grignoter. Ce n'est qu'à cinq minutes de chez moi, montre en main. D'un bon pas, je me dirige dans la rue quand des éclats de voix me détournent de mon but initial. Des insultes, des bruits de coup, de la violence. Cette violence que j'ai connu et propagé par le passé. Cette aura sombre m'arrête et je jette un coup d'oeil vers la scène, indécis. Devrais-je aider la personne ? Je pourrais faire comme si de rien n'était et tracer ma route, juste penser à mon copain qui va m'attendre et ... mes yeux se posent sur la victime et mon sang ne fait qu'un tour. Kellian ?! Ces types le roue de coup sans hésitation, se fichant de ses plaintes. Je ne perds pas une seconde de plus à les observer, me rapprochant vivement pour saisir le col d'un des gars et le tirer brusquement en arrière. Celui-ci perd l'équilibre et tombe au sol dans un râle. Le second se prend mon pied dans l'estomac. Le troisième mon poids dans la figure. Quant au dernier qui frappe encore kellian, je le choppe par son vêtement et attrape sa gorge sans pitié. Si les autres ont eu de la chance, ça ne sera pas le cas de celui-là si jamais personne ne m'arrête. Faut savoir prendre des risques quand on s'attaque à quelqu'un que j'aime.

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Ce message a été posté Mar 15 Mai - 12:22

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TENUE ••• C’était tellement soudain, le genre de chose auxquels on ne s’attend pas et qui arrive sans trop savoir pourquoi, je n’ai aucune idée de ce que j’ai faits pour prendre autant de coups, si la douleur est d’abord très forte, au fur et à mesure j’en ai du mal à respirer, mon visage est tabassé malgré que je tente de le protéger avec mes mains elles aussi blessées. Mon corps au sol est attaqué de tous les côtés et je n’arrive bientôt plus à garder conscience sous les coups brutaux. Après un moment qui semble avoir duré des heures, je suis finalement sauvé, je n’ai as encore ouvert les yeux pour voir qui c’est, le sang coulant de mes plaies. Quand la dernière personne à me frapper est tiré en arrière je relève la tête lentement, ouvrant une paupière difficilement pour remarque que Momiji est là. Le voir me rassure, mais je peux voir sa rage inscrite sur son visage, sentant qu’il est porté par la colère, je tente d’articuler pour le stopper. « Mo...Mo. » Couinais-je en me faisant basculer en avant pour tenter de me relever, mais c’est beaucoup plus difficile que je ne pensais. Grimaçant, la douleur m’est familière, pourtant cette fois ce n’est pas naturel, on m’a infligé ça juste par vengeance envers mon petit ami. Soufflant, je me hisse contre le mur, je n’ai jamais abandonné ni baissé les bras, je ne vais pas commencer aujourd’hui. Mes jambes tremblent, mon corps entier en réalité, mais une fois debout j’ouvre les deux paupières pour fixer Momo, il ne doit pas laisser sa colère le dominer, sinon ce sera un cycle sans fin et il y aura toujours quelqu’un à venger, encore et encore. Il les a arrêté et c’est tout ce qui compte. « Laisse-le Momiji... » Je tente un sourire comme je le fais toujours. « Je vais bien. » J’aurais plutôt dû dire « je suis en vie » mais ce n’est pas grave. Pour l’instant je crois que je vais surtout avoir besoin de son aide, mes jambes commencent déjà à me lâcher, glissant à nouveau vers le sol malgré mes efforts pour me relever.

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Ce message a été posté Mar 15 Mai - 21:20

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TENUE ••• Peu de chose me font réagir, peu de chose me rende humain. La plus part des gens ne m'intéresse pas, en dehors de ceux présent dans mon cercle restreint. Ma mère, mes meilleurs amis, kellian. Ce sont les seuls pour qui je pourrais changer, fermer les yeux ou soulever des montagnes. Alors quand je vois mon copain au milieu d'un groupe de type qui le tabasse sans arrêt, sans souffler, sans interruption. Je vois rouge. Le sang me monte à la tête et je ne réponds plus de rien. Il m'en faut beaucoup pour être violent, depuis que je suis en couple avec le jeune malade, je n'ai plus frappé personne, mais là ... Ça ne compte plus. Je ne retiens pas ma haine, ni mes coups. Un par un, je les éloigne de leur victime et les met à terre sans douceur. Je voudrais leur faire vraiment mal, mais dans l'immédiat je pense surtout à dégager kellian de ce merdier, m'attardant sur le dernier gars. Mes doigts plantés dans sa gorge, je suis prêt à l'étranger si l'envie me submerge et me fait perdre pied. Une seconde de plus et il y aura forcément un mort. Sauf que kellian s'interpose entre ce connard et moi, m'obligeant à le lâcher. À contre coeur. Il a osé s'en prendre à mon petit ami, le mettant à sang. Je suis bien pire qu'en colère. Mes doigts se détachent de son cou et je le laisse s'effondrer en toussant. Encore un peu et il aurait perdu connaissance. Aux mots de kellian, je porte mon regard noir sur lui. Ça ne dure que deux secondes, le temps de voir son état et la haine s'envole aussitôt. « kellian. » soufflais-je, abandonnant l'enfoiré que je voulais buter. Celui-ci parvient à se redresser, toujours en toussant. « dégage. Recommence et je vous tue. » ma colère a diminué mais pas assez pour les laisser filer sans un avertissement. Si kellian n'était pas là pour me retenir, je n'aurai pas attendu pour les envoyer à l'hôpital. « monte sur mon dos. » fis-je en me tournant, accroupi. Je vais l'emmener à l'hôpital. Il ne tient plus debout et je ne suis pas médecin. Il a beau dire qu'il va bien, j'ai du mal à le croire avec un corps si abîmé. A-t-il oublié sa condition avant que mon père ne décède et lui donne son coeur ? Il ne doit pas gâcher cette chance et dire que ça va, sans faire ce qu'il doit faire dans ces moments là.

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Ce message a été posté Jeu 17 Mai - 21:59

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TENUE ••• Je ne m’attendais pas à ce que mon petit ami arrive soudainement, pourtant c’est bien son intervention qui me sauve la vie à cet instant. J’ignore ce que ces hommes étaient prêts à me faire, mais vu l’ampleur des coups je ne sais pas si j’aurais pu supporter plus longtemps cette insistance, cette violence. Momiji s’en est pris aux gars un après l’autre et je l’ai stoppé lorsque j’ai réalisé difficilement qu’il aurait pu en tuer un par rage. En même temps je ne peux pas lui en vouloir, mais je ne souhaite pas qu’il fasse une bêtise sous le coup de l’impulsion. Je ne réfléchis pas vraiment non plus, me redressant pour finalement dire une phrase qui sonne faux, je suis loin d’aller bien, mais je ne suis pas ceux qui se plaignent facilement. Glissant sur le mur, je me retrouve à nouveau au sol, n’ayant pas la force de tenir debout. Je grimace un peu, sentant mon corps me tirailler dans tous les sens, puis Momiji chasse les types en les mettant en garde. Je le regarde avec mon regard abimé abordant un léger sourire sous mon visage marqué et en sang. « merci. » De les avoir arrêtés et de m’avoir sauvé. Je regarde son dos, mettant du temps à réagir, je tente de me laisser tomber en avant pour l’agripper, passant mes bras autour de son cou et me tenant à lui aussi fortement que je le peux dans cet instant de faiblesse. « Désolé. » Murmurais-je proche de son oreille en posant ma tête sur son épaule, je n’ai pas pu me défendre et je finis par l’inquiéter bêtement... « Je crois... qu’on va devoir remettre notre rendez-vous à plus tard. » Moi qui voulais aller à l’animalerie, je ne suis pas en état de faire cette sortie, c’est dommage.

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Ce message a été posté Ven 18 Mai - 23:04

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TENUE ••• Kellian me connait, il sait que je ne suis pas un tendre et que je n'aurai pas hésité à donner un coup mortel à l'un d'entre eux. Par inadvertance, sous le coup de la colère et dans le feu de l'action. Il m'a stoppé à temps. J'ignore pourquoi ils ont tabassés mon copain, ne me doutant nullement que c'est par rapport à moi et mon passé. Je ne me souviens même pas des têtes des gens que j'ai agressé, filmé ou malmené durant les années précédentes. Ces gars ont toute les raisons du monde de m'en vouloir, mais qu'ils portent leurs couilles et s'attaquent à moi ! L'autre type qui m'a poignardé a au moins eu la décence de me viser à moi, et non Kellian. Dans tout les cas, je m'inquiète pour son état, ne le laissant ni protester, ni tirer au flan. Si ces connards recommencent, je les bute sans hésitation. Je les menace, pour ne plus jamais les revoir. Si je sais qu'ils sont revenus vers lui, je ne réponds de rien. Merci ? Ramenant mon attention sur Kellian, je lui lance un regard qui veut sûrement dire « c'est normal » et en même temps « tu n'as pas à me remercier ». à lui de l'interpréter. Désormais seul, j'ordonne qu'il monte sur mon dos pour le transporter à l'hôpital. Une fois positionné sur mon dos, je glisse mes mains sous ses cuisses pour le retenir, au cas où il glisserait. « Merci, désolé. Peux-tu arrêter avec cette politesse ? » Fis-je, désespéré. Je m'en fiche qu'il soit désolé ou reconnaissant, il ne devrait pas l'être du tout à la base. ça me fout vraiment en pétard ce qu'ils ont fait. « On a toute la vie pour ce rendez-vous. » Tant pis si ce n'est pas aujourd'hui ou demain, je peux attendre ... Ce qui compte, c'est lui. « Je vais appeler un taxi. » Je le préviens, cherchant un point d'accès dans le quartier pour appeler un véhicule. Je n'ai pas le permis. J'ai beau avoir la voiture de mon père, sans papier pour la conduire, ça ne sert à rien. Et Kellian n'est pas en état de conduire. « Tu vas tenir ? » Demandais-je en voyant la voiture arriver, une main levée pour signaler notre position.

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Ce message a été posté Sam 19 Mai - 21:58

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momiji & kellian

TENUE ••• Voir Momiji se battre, même si ma vue n’est pas très claire me donne l’impression de revoir ce garçon plein de rage, de colère, loin de celui avec qui je passe mes journées depuis quelques mois. Sauf que je sais qu’il est ainsi à cause de moi et je suis bien placé pour comprendre qu’il veut leur faire regretter de m’avoir touché, cette simple pensée me rend heureux, seulement je ne veux pas qu’il aille trop loin en se laissant submerger par ses sentiments. Je l’arrête pour éviter qu’il tue l’un de ces hommes, je suis vivant ce n’est rien de grave. Il fait fuir les gars en les mettant en garde, je ne peux pas m’empêcher de le remercier, me débrouillant pour monter sur son dos malgré les douleurs éveillées dans tous mes membres. M’accrochant à son cou. Je m’excuse et Momiji me demande d’arrêter ce qui me fait sourire, mais grimacer aussi, mon visage ayant pris cher malgré ma tentative de protection avec mes bras qui me font d’ailleurs mal, tremblant même en se tenant aussi fort que possible à mon copain pour ne pas lâcher. Je voulais vraiment aller à l’animalerie, c’est une déception, mais comme le dit Momo nous avons toute la vie pour y aller. « Tu as raison. » Lâchant un « hum » quand il annonce qu’il va appeler un taxi, posant ma tête un peu plus sur son épaule, j’ai mes yeux fermés. « J’ai connu pire. » Soufflais-je. « Ne t'inquiète pas, ça va. » Je vais survivre, ce serait le comble que ce genre d’altercation me mette à mal alors que j’ai pu défier la mort toutes ces années. Le laissant m’installer dans la voiture de taxi, j’attends qu’il entre pour me poser sur lui, le laissant gérer tout avec le conducteur, je profite surtout du trajet pour me reposer. Je me sens tellement épuisé.

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Ce message a été posté Dim 20 Mai - 18:36

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momiji & kellian

TENUE ••• Kellian n'a pas idée a quel point je pourrais agir pour lui. Si à une époque je me fichais qu'il respire ou non, ce n'est plus le cas depuis des mois. Je pourrais tuer pour lui. Ces gars ont de la chance que mon copain soit encore conscient et qu'il m'arrête, sinon ça aurait bien pire qu'un coup ou un avertissement. Ça m'énerve de les laisser filer à si bon compte, mais ma priorité est kellian. Celui-ci est mal en point, je ne peux perdre mon temps à me battre avec des petits cons. Entre excuse et remerciement, je le stoppe aussitôt. Il n'a pas besoin de ça. Il doit d'abord penser à lui, plutôt que se confondre en parole de politesse. Je suis un peu rude, mais je viens de voir mon petit ami se faire frapper par une bande de gars, ça a le don de me foutre en rogne. Surtout quand le petit ami en question ne possède aucune rancune envers ses agresseurs. Je connais kellian, ce n'est pas le genre à voir le mal chez les gens... sinon nous ne serions pas en couple. Le faisant grimper sur mon dos, je l'informe qu'on a la vie devant nous pour ce rendez-vous à l'animalerie ou partout ailleurs. Dans l'immédiat, j'aimerai qu'il aille bien. Je le préviens pour le taxi, arrêtant l'un d'eux pour l'installer à l'arrière et venir me placer à côté de lui. Le chauffeur n'a pas besoin que j'en dise beaucoup pour comprendre, il appuie même sur le champignon pour se rendre aux urgences. Heureusement qu'il existe encore des gens comme ça, avec du bon sens et de la déduction. « arrête de dire que tout va bien. Tu es plein de marque. » fis-je en venant caresser ses cheveux, jusqu'à sa joue. Il veut me rassurer, je le sais bien, mais je ne suis pas stupide au point de fermer les yeux sur son état. Le taxi termine sa course en quelques minutes chrono et je règle la note sans me préoccupé de l'argent en trop. Quittant le véhicule en premier, je viens ouvrir la portière de kellian et l'aide à sortir, le tenant avec un bras autour de sa taille, et l'un des siens sur mon épaule. « grimpe. » ça serait plus simple que le traîner vers l'intérieur à bout de bras. À genoux devant lui, j'attends qu'il monte à nouveau sur mon dos pour reprendre ma route jusqu'au comptoir des urgences.

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Ce message a été posté Dim 20 Mai - 20:19

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TENUE ••• Je peux sembler naïf à voir le bien chez les gens ou à ne pas avoir de rancœur, mais je suis aussi doté de bon sens. Je ne veux pas que Momiji ait de problème en frappant trop ces gars ou en tuant l’un d’eux par rage ou mégarde, je pense surtout à mon petit ami. Je me dis simplement que la roue tourne et que ceux qui font du mal à un innocent se verront retourner la monnaie de leurs pièces un jour ou l’autre. Ce n’est pas à nous de juger quand, où ou comment, mais je veux croire qu’il y a une justice. Ces types s’en sont pris à moi pour atteindre Momo, sauf que ce dernier l’ignore... Je ne veux pas qu’il s’en veuille par ma faute et préfère ne rien dire sur le sujet, je ne comprends pas vraiment ce que cela à apporté à mes agresseurs de me blesser, ils ont été des victimes un jour eux aussi et pourtant, ils agressent quelqu’un qui ne leur a rien fait plutôt que de dire ce qu’il ressente au concerné. Oui, je suis rassuré que Momo n’a pas à nouveau été attaqué, mais non, je n’arrive pas à comprendre cette façon de raisonner. Installé sur le dos de Momo, je le laisse me mettre dans le taxi, je tente de le rassurer sur mes blessures en disant que je vais bien, mais ça sonne faux j’imagine. Même pour lui. « À ce point ? » J’ai les yeux fermés, la tête sur son épaule, je n’ai pas pu voir mon visage ou les marques qui se dessinent un peu plus sur ma peau, mais avec la douleur je peux comprendre que ça fasse peur. « J’ai un petit air de Frankenstein hum ? » Je tente une plaisanterie, riant avant de geindre à cause de la douleur, ce n'est pas la joie. Arrivé à l’hôpital je le sens toujours plus épuisé, je sens déjà les examens arriver, ici je suis un habitué, je connais chaque recoin des hôpitaux pour les avoir fréquentés des mois durant. Grimpant à nouveau sur le dos de Momo, je respire un peu plus vite, rapidement essoufflé par un petit geste, à peine arrivé au comptoir, les infirmières me reconnaissent et viennent aux nouvelles en interrogeant mon copain, voyant que je ne suis pas vraiment en état de faire la conversation. « Que s’est-il passé ? Préviens le docteur Ueno ! » Dit-elle à une autre infirmière. Je suppose qu’elle doit faire signe à Momiji de la suivre, je peux sentir les mouvements alors que je perds lentement conscience, la fatigue et la douleur commencent à prendre le dessus sur mon esprit. Ueno Sensei est le docteur qui s’occupe de moi, je sens qu’il va me passer un savon...haha.

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Ce message a été posté Dim 20 Mai - 22:08

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momiji & kellian

TENUE ••• La roue tourne, je connais ce proverbe, mais je ne suis pas du genre à le croire. Le destin, faut le provoquer. Si ces types reviennent, cette fois-ci je ne laisserai pas une fichue roue me dicter ma conduite. Kellian le sait, il se doute que je ne suis pas tendre avec mes ennemis. Ces gars ont eu de la chance pour cette fois, ils s'en tirent trop bien à mon goût. Dans l'immédiat, c'est Kellian qui m'inquiète avec ces nombreuses blessures et ce sang sur son visage, sur les parties visible de son corps. J'aurai préféré un nouveau coup de couteau, plutôt que le voir dans cet état. C'est toujours plus simple quand je suis touché, et pas lui. Il doit penser pareil, c'est comme ça quand on aime. On pense à l'autre avant soi, quitte à se faire souffrir pour le bonheur de son partenaire. kellian ne méritait pas ça, je ne comprends pas pourquoi ils l'ont attaqué et je verrais ça plus tard. Dans le véhicule, je le sermonne à nouveau sur son comportement. Il ne peut pas voir ses blessures, pourtant elles sont visibles. Prenant mon téléphone portable, je le photographie et tente de lui montrer. « Tu vois ? » Fis-je, alors qu'il est appuyé contre mon épaule. N'a-t-il pas mal avec tout ça ? Rien qu'à le voir, je souffre à sa place. « Hm, en moins moche. » Je réponds plus légèrement, pour ne pas dramatiser jusqu'à en devenir lourd. « Idiot. » Il se fait rire et après il a mal. Le taxi arrêté devant les urgences, je sors en premier pour venir l'aider et le soulever jusqu'à l'intérieur du bâtiment où nous sommes aussitôt pris en charge par des infirmières. Kellian doit les connaître, puisqu'il était un patient habitué. Celles-ci m'interrogent et je tente de répondre au mieux. « Un bagarre. » C'est le mieux que je puisse dire, y a rien de plus à confirmer. Suivant les instructions des infirmières, je les suis jusqu'à une pièce où devrait venir le fameux docteur. Je sens mon copain perdre connaissance, la panique me prenant directement au ventre. Je le dépose sur une sorte de table d'examen avec précaution. « Où est ce Ueno ?! » M'agaçais-je sur l'une des pauvres femmes dans la salle. Elle me dit de patienter quelques secondes, qu'il va venir mais ... Je n'aime pas voir Kellian comme ça. « Hey, garde les yeux ouverts. » J'ai gardé sa main dans la mienne après l'avoir installé sur la table, poquant sa joue par moment pour le tenir éveillé. J'ai peur que, si il s'endort, qu'il n'ouvre plus les yeux.

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Ce message a été posté Lun 21 Mai - 12:52

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TENUE ••• Lorsqu’il prend une photo des dégâts je peine à regarder l’image, ayant du mal à ouvrir entièrement les yeux, ils sont gonflés n’ayant pas été épargné par les coups. Je me moque de moi-même en faisant de l’autodérision, riant de mes conneries, mais ça ne fait qu’éveiller la douleur qui s’exprime à travers quelques gémissements. Je souris comme je peux lorsqu’il me traite d’idiot, restant calme le reste du trajet. Arrivé sur place, je savais que je ne resterais pas des heures en salle d’attente si on me voyait, ayant été opéré du cœur, je suis un patient prioritaire d’une certaine façon. Ici on me connaît très bien et l’affecte inquiète toujours un peu plus les gens. Momiji répond, je commence à entendre un peu moins, comme si en perdant connaissance le son devins de plus en plus éloigne. Je perds mes forces, seuls les bras de Momo me retiennent contre lui, mes mains ont un peu lâché prise, bien que je reste en position. Je suis encore conscient, assez pour sentir qu’il m’a posé sur une table d’auscultation, la voix paniquée de Momo me ramène vers lui, serrant sa main. « Je ne vais pas mourir. » susurrais-je en venant difficilement choper son doigt qui me poquent la joue avec ma main libre, ouvrant lentement les yeux pour le regarder. « Le grand Momiji aurait-il peur ? » Ma voix est faible, mais je veux qu’il soit rassuré. Il n’a pas besoin de s’inquiéter autant. Mes paupières se referment, incapable de les garder ouvertes plus longtemps. Le docteur arrive enfin surement choqué de me voir dans cet état, je ne suis pas un bagarreur... « Kellian. » Je confirme sa présence grâce à sa voix, connaissant assez mon médecin pour avoir suivi mon cas depuis mon arrivée au Japon. « On va faire des examens pour voir si tu n’as rien de cassé, les infirmières vont s’occuper de tes blessures superficielles. » Je ne dis rien, mais bouge à peine la tête pour faire comprendre que j’ai bien entendu. « Vous êtes un ami ? Vous pouvez attendre dehors si vous voulez. » Je n’ai pas lâché sa main, bien qu’avec ma force actuelle il pût retirer la sienne sans problème.

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Ce message a été posté Lun 21 Mai - 20:38

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TENUE ••• Avant de le voir dans cette situation, jamais je n'aurai cru que ce serait aussi difficile. Pourquoi maintenant que je l'aime, mon attention est totalement différente ? À une époque, je men fichais qu'il aille bien ou pas, mais désormais c'est une grande source d'inquiétude. Kellian souffre, je vois à sa tête ou à ses réactions qu'il me lâche progressivement. S'il perd connaissance, ça pourrait être un problème. J'ai réellement peur pour lui, qu'il n'ouvre plus les yeux après les avoir fermé. Les infirmières s'activent autour de nous mais ce ne sont pas elles qui m'importe, mais ce médecin qui doit venir examiner mon copain. Ma patience a beaucoup de limite, je m'agace un peu trop rapidement contre ces filles qui n'ont rien demandé et qui font leur boulot. En même temps, j'empêche l'autre de tomber dans les pommes, lui tapotant la joue de mon doigt. À force, il va tenir debout. Kellian attrape mon doigt de sa main tremblante et je remarque déjà que c'est un gros effort de sa part. « tu as l'air si sûr de toi ... prouve le moi. » qu'il ne va pas mourir. C'est stupide, il n'y a aucune façon de le faire, si ce n'est attendre que son état s'améliore. Moi ? Peur ? Évidement. Si je suis capable de l'aimer, je suis aussi capable d'avoir peur pour lui. Donc oui, le grand momo a peur. « tu tiens à le savoir ? » souriais-je, pour canaliser cette crainte subite et incontrôlable. Ses paupières se referment et je panique a nouveau. Ce n'est pas visible comme pour une personne normale, mais je m'affole intérieurement. Entre temps, le docteur débarque et je m'écarte pour qu'il puisse s'occuper de mon copain. Un ami ? « son copain. » je le reprend comme si ça avait une quelconque importance. Je ne suis pas un pote, ni un ami. Aux paroles du médecin, je lâche doucement la main de kellian et le laisse tranquille. Je ne peux pas rester avec lui, apparemment. Et la seule chose qui m'importe, c'est qu'on le soigne. « je reste dans le couloir. » je le préviens, qu'il se rassure. « Meurs pas. » c'est mon unique requête. Aussi absurde soit-elle. S'il venait à mourir, je ne saurais plus quoi faire. Je perdrais non seulement kellian, mais mon père pour la seconde fois. Et je n'ai aucune envie de perdre deux êtres cher à mon coeur.

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Ce message a été posté Mar 22 Mai - 18:27

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TENUE ••• J’ai failli mourir tellement de fois, ma vie n’a jamais été certaine et j’ai dû me battre contre cette maladie, contre ce cœur si faible qu’il me menacer de s’arrêter à chaque instant. Je croyais à l’époque que je n’avais pas peur de la mort, c’était en tout cas ce dont je m’étais convaincu durant des années avant de réaliser que malgré cette force, cette énergie que je mettais à le croire, j’étais vraiment effrayé. J’avais tellement peur de mourir à la fin que j’ai pleuré, ne voulant pas mourir seul, à ce moment-là c’est Momiji qui m’a trouvé et m’a accompagné. Il se fichait totalement de ce qui pouvait m’arriver, il ne ressentait rien et si je devais clamser subitement alors il n’aurait pas été touché et ça m’allait très bien. Désormais c’est différent, il est inquiet, je peux le sentir et même si cela ne se voit pas, Momiji ne le cache pas à travers ses mots qui me font sourire légèrement. Je rirais si cela ne me faisait pas aussi mal, mais je laisse cette esquisse trôner pour le rassurer. « N’oublie pas... J’ai défié la mort plus d’une fois. » N’est-ce pas une preuve ? Contrairement à aujourd’hui, ce ne sont que des blessures, des coups superficiels, en tout cas c’est ce que je crois. « Hm, je pense que je le sais déjà. » Il n’a pas besoin de me le dire, je ressens ses craintes et je m’en veux d’être ainsi et de l’inquiéter autant. Ueno sensei arrive et à l’entente de sa voix je peux juger qu’il est très sérieux, d’habitude on est tout le temps entrain de plaisanter, c’est un médecin cool avec qui j’arrive à parler de tout, avant mon opération il me remettait souvent en place quand j’en faisais trop, il me faisait penser à un grand frère, j’ai confiance en lui et je sais qu’il ne laissera rien passé jusqu’à avoir tous les résultats de mes examens, même ceux qui ne sont pas nécessaires. Quand il parle à Momo, j’allais lui répondre aussi, mais mon copain a été plus rapide pour dire qui il est. Ueno a déjà entendu parler de Momiji, j’en ai parlé lors de mes dernières visites, mais je suis heureux que Momo rectifie ainsi sans hésiter. Je tiens sa main, mais il la retire pour pouvoir sortir. « Promis. » Articulais-je avant de le laisser s’éloigner, les paupières à peine ouvertes pour l’observer une seconde. Une fois qu’il est sortie je grimace à cause de la douleur à nouveau, refermant les yeux, les infirmières retirent mes vêtements pour voir les dégâts et pouvoir passer des radios, je risque de passer un bon moment ici... « Qu’est-ce qui s’est passé Kellian ? » Ueno m’interroge, mais je mets un certain temps avant de répondre. « Je ne suis pas très doué pour la bagarre. » je plaisante, mais c’est la vérité malheureusement. « Tu sais qu’on va devoir faire pas mal d’examens, tu saignes beaucoup » Je n’ai pas vu tous les dégâts, mais je hoche la tête doucement. « Alors ce gars c’est ton Momiji ? » Je souris et ouvre un œil. « Hum ! » Il sourit et tâte mon corps, je pousse des gémissements, plus fort, surement qu’on doit m’entendre à travers la porte, mais ça fait mal. « On va passer la radio, vérifier si tu as des côtes cassées » Je suffoque un peu, mais les examens s’enchainent pendant un bon moment, j’ai même droits à des prises de sangs complètes, et tout ce qu’on me fait généralement lors de mes visites de contrôles. Je me retrouve avec des pansements sur mes plaies, sur le visage aussi, j’ai dû m’endormir vers la fin, quand j’ouvre les yeux je suis dans un lit hors de la chambre d’auscultation et Momiji est à côté de moi. « Un instant j’ai cru que j’étais dans le couloir blanc. » Plaisantais-je en parlant du plafond blanc et à cause des lumières, je ne m’attendais pas à m’endormir... « Tu vois, je suis vivant ~ » Je serre sa main à nouveau, me sentant un peu mieux grâce aux antidouleurs et aux soins. « Désolé de t’avoir inquiété. »

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Ce message a été posté Mar 22 Mai - 22:40

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TENUE ••• Kellian est passé par tellement d'épreuve par le passé, une époque où je me fichais qu'il vive ou meurt. Je m'inquiète vraiment pour lui, aujourd'hui. La simple idée qu'il puisse disparaître et ne plus être à mes côtés me fait peur. Il a changé beaucoup chose en moi, et il m'en a apporté tout autant. Je sais qu'il a rencontré la mort à plusieurs reprises, à cause de son coeur malade, mais je suis persuadé qu'avec celui-ci, il ne risque rien. Pourtant, une petite voix dans ma tête me prévient de me méfier sur la véracité de mes certitudes, comme si je pouvais avoir tort et me tromper. « Oui, mais je m'en fichais avant. » Fis-je remarquer, pour ne pas qu'il oublie non plus ce détail-là. Il aurait pu mourir à cause de ces imbéciles, suffit d'un mauvais coup et c'est terminé. Je sais de quoi je parle, si mes meilleurs amis ne me contrôlaient pas un minimum, j'en aurais buté plus d'un. Désormais, c'est Kellian qui me retient d'affliger cette destiné à mes ennemies. a-t-il besoin d'une réponse franche pour savoir ? J'ai peur pour lui, ça se ressent dans ma voix, ça se voit dans mes yeux. Je n'ai pas l'utilité de le prononcer pour qu'il sache. Et il n'a pas non plus à s'en vouloir pour l'inquiétude qu'il m'apporte, je l'ai déjà fait comprendre tout à l'heure en lui disant d'arrêter de s'excuser ou de me remercie quand ce n'est pas nécessaire. Quand le médecin arrive et nous interroge, je réponds aussitôt pour mon copain. Je ne suis pas son ami, je suis bien plus que ça. Si j'ai été nul au départ avec mes sentiments, aujourd'hui je suis plutôt possessif. Avant de l'abandonner à cet homme et de lâcher sa main, je lui fais promettre de tenir le coup. Puis je quitte la pièce à regret et m'en vais dans le couloir. C'est terrible d'attendre là, à ne rien faire, si ce n'est espéré que rien de grave ne se déroule en mon absence. Rien de grave, tout court. Je ne sais pas ce qu'ils font à l'intérieur, ni ce qu'ils se disent, et ça qui me dérange. Je voudrais savoir où ça en est, où il en est. La voix de Kellian me parvient pas moment, étouffée, mais je peux l'entendre se plaindre. Prenant sur moi, je récupère mon portable dans ma poche et téléphone à Tora. Il n'y a que lui pour m'empêcher d'entrer dans cette pièce. Les deux frères sont ensemble, du coup je peux converser avec eux en même temps. Ils me rassurent, me calment et parfois me reprennent pour ne pas que je fasse n'importe quoi. Après Kellian, ce sont les seuls à me comprendre et à savoir comment agir avec moi. Au bout d'un moment, je raccroche et me mets à faire les cents pas dans le couloir, jusqu'à ce qu'une infirmière vienne à ma rencontre et me guide vers une chambre où a été installé Kellian. Des heures d'attente ! J'ai eu le temps de me prendre à boire à l'une des machines. Un truc sucré pour tenir en place et m'occuper, le temps que Kellain ouvre les yeux. « J'aurai éteint la lumière pour te ramener ici. » Il n'y a que les insectes pour être attiré par la lumière. « Pour l'instant. » Je ronchonne un peu, mais me calme à l'emprise sur mes doigts. « Ce n'est rien, tu n'as pas besoin de t'excuser à chaque fois. » Je l'ai déjà dit, tant qu'il va bien, je vais bien. « Alors ? Qu'est-ce qu'ils ont dit ? » Il doit sûrement attendre le docteur, et moi aussi. J'aimerai savoir si tout va bien, si Kellian s'en sort juste avec quelques ecchymoses.

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Ce message a été posté Ven 25 Mai - 21:33

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TENUE ••• L’entendre me dire qu’il s’en fichait que je puisse mourir par le passé pourrait me blesser si j’étais autrement, mais ce n’est pas le cas vu que je le savais déjà et sa phrase n’est plus d’actualité. À l'heure d’aujourd’hui il ne s’en fiche pas, c’est ce qu’il veut dire à travers ces mots et c’est tout ce qui m’importe. Je vais bien, ce ne sont que des coups, des blessures visibles et pas très jolies, mais je vais m’en sortir, j’en suis certain. Momiji est obligé de me laisse aux mains de mon médecin et de ses infirmières le voyant sortir, je passe par plusieurs étapes dans cette pièce, la souffrance lorsqu’on malmène les endroits touchés, puis l’impatience que ce soit terminé et finalement je me suis juste endormi après les examens, ignorant ce qui s’est passé entre-temps jusqu’à me réveiller dans la chambre où on m’a installé, tombant sur Momiji, ce qui me ravit et me fais sourire naturellement en lançant une blague sur la lumière blanche. « Quelle détermination » Je ris en posant ma main sur mon ventre, sentant qu’on a bandé mes blessures. « Ne me porte pas la poisse~ » Je suis vivant, c’est un fait. « Je vais croire que tu m’en veux de m’être fait tabassé » Je le taquine avant de m’excuser de l’avoir inquiété, même s’il m’a dit de ne pas le faire ça me semble normal, après tout je ne veux pas qu’il soit inquiet par ma faute, toute ma vie j’ai inquiété mes proches... Désormais que je suis en couple j’ai conscience que c’est un sentiment naturel de se sentir concerné l’un par l’autre et de protéger la personne aimée, sauf que si je peux éviter de lui rappeler que je suis un « malade » ça m’arrangerait aussi, bien que cela fasse partie de moi et cela je crois que ça ne changera jamais. Je me contente de sourire à ses mots et face à sa question je lance un regard vers la porte, tenant toujours sa main j’espère voir apparaitre le docteur Ueno pour qu’il m’explique et nous rassure, bien que je ne sois pas inquiet. « Je suis sûr que tout va bien. Je dois attendre les résultats, mais je m’en sors pas trop mal non ? » Bon, si on oublie que j’ai une sale tête avec toutes ses marques. « Ils ne m’ont pas loupé » ça c’est évident, mais je suis content malgré tout que Momo n’est pas été leurs cibles, s’ils ont pu me faire ça, à moi qui suis innocent, je n’ose imaginer ce qu’ils auraient pu lui faire. « J’ai l’impression de faire un retour en arrière avec les antidouleurs. » Je regarde les poches, ils ne prennent pas de pincette avec moi, mais je ne peux pas leurs e vouloir, au contraire. « Et toi, ça va ? » Je n’ai même pas pu lui poser la question après tout ça.

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Ce message a été posté Sam 26 Mai - 22:22

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TENUE ••• Je n'aurai pas cru qu'aimer quelqu'un soit une telle source d'angoisse. Savoir qu'il va mal, qu'il souffre, qu'il a été blessé pour une raison qui m'échappe ... C'est énervant et frustrant à la fois. Pourquoi Kellian ? Qu'a-t-il fait pour mériter ce passage à tabac ? C'est un garçon trop sage pour être la cible de qui que ce soit. Forcé de quitter la pièce, je laisse mon copain aux mains des professionnels et m'en vais patienter dans le couloir. Difficile de s'occuper l'esprit quand on ne peut rien faire pour l'autre. Je me suis rassuré au près de mes meilleurs amis, le temps qu'on m'indique que les examens sont terminés et que le patient dort dans une chambre. J'attends depuis des heures et lui, il pionce. La chambre ressemble à celle où j'ai séjourné durant mon hospitalisation, je suppose qu'elles se ressemblent toutes. Pendant que Kellian roupille, j'ai de quoi observer. Des murs blancs, vides, ennuyant. J'ai dû faire le tour des lieux en deux secondes et souffler le reste du temps, jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux et se réveille, plaisantant à peine dans ce monde. Il ne risque pas de voir la lumière avec moi. « Pourquoi t'en voudrais-je ? » Ce n'est pas de sa faute. Il n'a pas cherché la bagarre, ni souhaité être dans cet état. Je ne vois pas pourquoi il doit toujours s'excuser, il est une victime. Certes, je me suis senti inquiet pour lui mais ce n'est pas une raison pour passer son temps à demander pardon, surtout quand il n'est pas coupable. J'en reviens à son état, l'interrogeant sur sa santé. Est-ce qu'il va vraiment bien ? Kellian ne dit jamais les choses franchement, avec ses sourires et ses paroles réconfortantes. Je n'ai pas envie de savoir qu'il va bien juste pour me faire plaisir et me rassurer. Roulant des yeux, j'avais raison, il parle pour ne pas que je sois inquiet. Ce n'est pas ce que je veux. « Je n'ai pas de radio à la place des yeux pour savoir si tout va bien. » à l'extérieur, il a une sale gueule, mais comment savoir si ce n'est pas pire à l'intérieur ? Seul le médecin pourra m'apporter de bonnes réponses, ou des mauvaises. à ses remarques, je me contente d'hocher la tête et d'approuver. Effectivement, ils n'ont pas été de main morte avec lui. Les antidouleurs ? Mon regard se pose sur la poche puis la perfusion. Il était comme ça auparavant, c'est vrai. Ce n'est pas un souvenir que j'aime garder à l'esprit, donc ça ne m'a pas sauté aux yeux. « Moi ? Je vais bien. » à part l'inquiétude et la colère, je n'ai rien eu de plus. Le savoir ici me rassure, il est à l'abri dans cet endroit. « Pourquoi ils t'ont attaqué ? Ces gars ... Tu les connaissais ? » Y a forcément une raison. Je n'ai pas envie de tourner autour du pot durant des heures et ne pas avoir de réponse à mes questions. Kellian doit avoir des informations que je ne possède pas et je tiens à le découvrir.

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Ce message a été posté Lun 28 Mai - 11:43

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TENUE ••• Bonne question, je ne pensais pas qu’il m’en voulait à proprement parler, c’est simplement que lorsque la personne qu’on aime est blessé on aimerait comprendre pourquoi et je ne doute pas qu’au fond ce soit le cas de Momiji. Il ne doit pas savoir ni penser que cette altercation dont j’ai été victime puisse en réalité venir de ses actions passées, d’une nouvelle vengeance pour l’atteindre lui, quitte à s’en prendre à un innocent pour arriver à leurs fins. Je suis habitué à la douleur, c’est fou de dire ce genre de choses, mais mon corps en a connu des souffrances et même si j’ai mal je pense que je vais m’en sortir, ce n’est pas comme si je n’étais pas solide, oubliant parfois que je ne dois pas me négliger. Je souris quand il répond avec son air toujours sérieux, il est bien plus inquiet que je ne le suis et je peux le voir à sa façon de me regarder ou de parler. « Je crois que rien ne va te rassurer tant que le docteur ne l’aura pas confirmé ? » Je pense que c’est logique, mais je ne me sens pas trop mal, les antidouleurs me permettent de supporter mes blessures. Changeant de sujets, je lui demande s’il va bien et garde mon esquisse jusqu’à ce qu’il me demande pourquoi ces gars m’ont attaqué, le regardant en hésitant un peu. Je ne veux pas lui mentir, mais j’aimerais ne pas lui dire la vérité, c’est assez compliqué. Secouant la tête doucement. « Non, je ne sais pas qui ils sont. » C’est une vérité, mais... « Toi, ils te connaissent par contre. » Je décide de ne pas lui cacher, je n’en veux absolument pas à Momo, mais si je commence à dissimuler la vérité je ne serais pas fidèle à ce que je suis. « De ce que j’ai pu comprendre ils me reprochaient d’être proche de toi. » Je ris un peu pour qu'il ne prenne pas ça au sérieux. « Si c’est ça mon crime alors je prendrais autant de coup qu’il faudra. »

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Ce message a été posté Mer 30 Mai - 0:09

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TENUE ••• Comment pourrais-je me douter que c'est de ma faute si ces gars l'ont attaqué ? Ils en avaient après moi, mais plutôt que se venger directement sur la personne concerné, ils s'en prennent à l'un de ses proches. C'est lâche. Je n'ai jamais joué à ce petit jeu. D'accord, je faisais du mal à des innocents, à des gens qui n'ont rien demandé et sans raison, mais ... Je le faisais moi-même et aujourd'hui, j'en prends l'entière responsabilité. Ils ont quelque chose à dire ou à vouloir, qu'ils viennent me voir, qu'ils ne s'acharnent pas sur mon copain sous prétexte que c'est plus facile. Kellian aura beau dire ce qu'il veut, je ne serais pas convaincu sur son état de santé. à mes yeux, il va mal et ce qu'il raconte, c'est uniquement pour me tenir en place, pour me calmer. Je ne suis pas dupe, je veux être sûr qu'il n'a rien de grave. Ses paroles le confirment et je hoche de la tête. « Exact. » Seul les mots du docteur seront source de confiance, puisque Kellian ne sait rien sur lui-même. Il vient à peine de se réveiller et en plus, il est sous perfusion. Autant dire que c'est une source fausse. Quant à moi, je vais bien. Physiquement parlant, je vais très bien. Ils n'ont pas eu le temps de me toucher, ils ne l'auraient pas eu même en face à face. Par contre, j'aimerai savoir la raison de cet assaut. Kellian doit avoir des indices, quelque chose à me dire. Je l'interroge, par hasard. à sa première réponse, je suis incertain. Il ne les connais pas.... Alors pourquoi ? Quand il ajoute que je les connais, là c'est différent. Les sourcils froncés, je l'observe un court instant comme si son visage allait m'apporter plus d'information. « Moi ? » Mais je ne me souviens pas d'eux. « Pourquoi ? C'est stupide. » Qu'il soit proche de moi. Qui voudrait l'empêcher d'être à mes côtés ? « Ce n'est pas marrant. » Je sens la colère revenir me titiller, lentement. Ces connards ont osé toucher Kellian juste parce qu'il est avec moi ? J'aurai dû regarder leurs visages ... L'énervement grandit tellement que je respire plus vite et serre les poings. Je ne dois pas céder à ce genre de sentiment négatif et amer. Calme-toi Momo. « Donne-moi une seule et bonne raison de ne pas les retrouver. » Lâchais-je brusquement, en essayant de reprendre mon souffle qui déraille sous les pulsations de mon coeur. « Si quelque chose t'arrive, Kellian. Aucune de tes raisons ne suffiront. » Je le préviens, qu'il ne se fasse pas de fausses illusions.

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Ce message a été posté Jeu 31 Mai - 21:45

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TENUE ••• Je n’ai jamais fait de mal à personne, en tout cas je ne suis pas le genre de mec à m’énerver ou me battre sans raison, d’ailleurs je ne me suis jamais battu. Mon corps n’aurait pas supporter une telle action par le passé et évidemment je n’en ai pas ressenti le besoin non plus. Même lorsque je me retrouvais dans des altercations je préférais utiliser les mots, quitte à me laisser frapper, comme lors de notre première rencontre avec Momo, il était du genre mec au sang chaud et je devais donner une image d’idiot du village à tenter de le raisonner. Momiji m’avait déjà sauvé quand je m’étais fait agresser avant mon opération, mais là c’était bien plus sauvage, plus rude. Je clame que tout va bien, mais est-ce vraiment le cas ? C’est ce en quoi je veux croire en tout cas. Finalement mon petit ami m’interroge sur les types, je ne mens pas en disant que je ne les connais pas, seulement, même si j’aurais pu m’arrêter là et le laisser dans l’ignorance je pense que cela n’apporte rien de se cacher des choses, surtout que ça ne change rien pour moi. Je parle de façon légère comme d’habitude, comme si cela n’était rien et que je prenais pas ça au sérieux, mais c’est différent pour lui. « Ce n’est rien. » Dis-je simplement, essayant de lui faire voir les choses à ma façon, être en colère ne va pas aider. Mais c’est trop demander à Momiji, il semble bouillir sur place. « La vengeance ça n’attire que la vengeance. Si tu les retrouves tu vas leur faire payer pas vrai ? Et après ? » Ils trouveront un autre moyen de s’attaquer à lui, que ce soit en s’en prenant à nouveau à moi ou alors en usant de moyens radicaux envers lui. Je ne veux pas que ça aille aussi loin. « Calme toi et occupes-toi de ton petit ami blessé, c’est une bonne raison non ? » Je le taquine, souriant tendrement et sans aucune once de rancœur. « Il ne m’arrivera rien. » Je trouve que c’est vraiment touchant de le voir ainsi afficher son attachement envers moi, tapant le bord du lit pour qu’il s’assoit à côté de moi. « Bientôt on aura oublié tout ça~ » si on ne fait pas une fixation sur cette situation, mais j’ignore que c’est le début d’un cauchemar que je m’apprête surtout à vivre. Interrompu par l’entrée du médecin, il a mon dossier entre ses mains. « Tu n’as pas de côtes cassées, tes hématomes sont nombreux mais ça n’a pas provoqué de lésions internes. » Je souris en regardant Momo, secouant doucement sa main comme pour lui dire que j’avais raison et qu’il peut se rassurer, c’est une bonne nouvelle. « Cependant, tu n'as pas mal de blessures et avec ton opération on va devoir surveiller ça de près. » J’ai l’habitude qu’on me surveille, mais ça ira... « Je peux sortir alors ? » Il hoche la tête et regarde mon copain. « Il a tendance à ne pas écouter ce que je dis, donc j’espère que tu pourras faire en sorte qu’il se repose et ne tente pas le diable, il l’a déjà fait trop souvent. » Termina-t-il en me lançant un regard explicite. C’est vrai qu’il m’avait interdit de travailler et autres durant ma maladie, mais cela ne m’avait pas arrêté. Je prends un faux air coupable et il me rappelle de passer à l’accueil récupérer l’ordonnance avec les antidouleurs et mes médicaments habituels pour le cœur, ainsi que pour signer ma sortie. « Rassuré ? » Demandais-je à Momo.

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Ce message a été posté Ven 1 Juin - 22:00

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TENUE ••• Ce n'est rien ? Il ose me dire cela dans son état ? Il pense vraiment que je vais l'accepter et dire que, ouais, ce n'est rien qu'ils se soient fait tabasser par une bande entière. Ou genre, que ce n'est pas assez grave tant qu'il est toujours vivant ? Je n'attends pas un mort pour me foutre en rogne. J'ai toujours le sang chaud, il ne s'est pas refroidit entre temps. Kellian devrait le savoir, si lui le prend à la légère, ce n'est pas mon cas. Ces types voulaient m'atteindre, ils ont réussi. à savoir est-ce qu'ils vont s'en arrêter là ou continuer ? Si jamais ils décident de prendre la seconde option, là je serais incapable de me retenir ou de dire à amen à mon petit ami. Je suis gentil, je me contient un minimum pour ne pas filer les retrouver et leur rendre la monnaie de leur pièce. Kellian devrait s'estimer soulagé que je l'écoute et me retienne. « Je m'en moque. Tu crois que je suis à l'abri de leurs vengeances à eux parce que j'ai arrêté d'être un connard ? Non. » Si moi je me suis calmé depuis le temps, eux n'ont pas oublié le mal que j'ai fait. Ils veulent me le faire payer, et je déteste quand cela touche mes proches. Mon propre sort ne m'inquiète pas autant, que ce soit radical ou pas. Si Kellian pense que sa propre existence ne vaut pas le coup de m'énerver, alors j'estime que ma vie m'appartient et que je peux la mettre en jeu moi aussi. ça ne sert à rien de s'énerver, ces gars ne sont pas là et Kellian est alité. « Faudrait déjà que tu t'occupes de toi-même. » Fis-je un peu trop durement, sous le coup de l'agacement. « Comment tu peux dire ça ?! Ils l'ont fait une fois, pourquoi ne recommencerait-il pas ? » J'aimerai le secouer pour qu'il arrête d'avoir de la guimauve dans la tête. La vie n'est pas faite d'arc-en-ciel et de bonbon. Soufflant un bon coup, je tente de faire baisser la température intérieur qui me brûle les organes et viens m'asseoir sur un coin du lit. « Tu peux vraiment oublier ça ? Tu peux vraiment leur pardonner ? » Il est trop ... Trop. Si il parvient à oublier et donner son pardon, ça ne sera pas la même chose pour les autres. Je devrais intervenir, quoi qu'il en dise. Le médecin choisit le bon moment pour nous interrompre. Ses paroles sont réconfortantes, Kellian n'a rien de grave. Il me sourit, mais je me contente de lui rendre son regard avant de rouler des yeux. Pour cette fois, il s'en tire bien. Kellian est trop pressé, ce que confirme le docteur en s'adressant à moi. Un nouveau soupir m'échappe. « Il n'écoute personne de toute évidence. Rassurez-vous, il va se reposer. » Je ramène mon regard sur mon copain, comme une sorte de message. Le pauvre doit se sentir fusiller de tout les côtés. « Je serais plus rassuré si tu écoutais ton médecin. » Qu'il ne fasse pas de bêtise à courir partout, parce que je ne le suivrais pas. Pire encore, je le retiendrais.

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Ce message a été posté Sam 2 Juin - 21:44

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TENUE ••• Je suis différent de Momiji, je peux être en colère moi aussi ou inquiet bien sûr. Quand il a été poignardé j’ai eu peur, j’en ai voulu à ce type qui l’a attaqué par-derrière en lâche, je me suis senti impuissant et la peur qu’il meurt m’a fait ressentir des émotions que je ne pensais pas pouvoir ressentir, échangeant ma place avec la sienne, voyant ce qu’on peut ressentir quand on fréquente un blessé, un condamné, c’est horrible. Je tente surtout de rassurer mon petit ami en étant aussi flexible envers ces types. Je ne suis pas content d’avoir été frappé, ça fait mal et je ne suis pas maso... Seulement, je préfère que ce soit moi que Momo, c’est comme ça. Je veux croire que c’est terminé et que ces gars ne reviendront pas, tourner la page et aller de l’avant. J’ai le sentiment que je ne dois pas regarder en arrière et rester bloqué sur ce qui s’est passé. Momiji a de l’énergie à revendre, sa rage est palpable et même si je tente de le calmer je vois bien qu’il est sur les nerfs. « J’ose espérer que leurs vengeances se termineront là. » Momo leur a fait du mal et eux ont répondu en s’en prenant à moi. C’est lâche, pas logique, mais si les choses s’arrêtent sur cette agression alors ça me va. Il est agacé et je sais que je n’arrange rien avec ma façon de parler, je peux le remarquer un peu plus au ton de sa voix, mais je continue de sourire, au fond ça prouve qu’il tient à moi et je ne peux pas lui reprocher ce genre de chose n’est-ce pas ? « Tu as raison, je ferais attention. » Si je dois être plus prudent alors je le ferais, si ça peut le rassurer. Je pense que nous avons simplement tous les deux une vision qui nous est propre sur la situation. « Quand tu t’es fait poignarder, tu as dit que tu le méritais. Tu ne voulais pas te venger non plus. » J’aurais aimé le retrouver, mais pas lui. « Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ? » Est-ce parce que la victime c’est moi ? Je le regarde et l’incite à venir s’asseoir à mes côtés, secouant lentement la tête en serrant sa main doucement. « J’ai toujours pensé que la vie était trop courte pour se laisser porter par la haine ou la colère. C’est plus facile quand tu sais pardonner. » Même si je dois avoir l’air naïf à parler ainsi, je crois qu’il faut surmonter les épreuves comme elles viennent, j’ai été une victime aujourd’hui, demain ça pourrait être ceux qui m’ont agressé, on ne peut jamais savoir. Le docteur entre pour m’expliquer la situation, ce que je retiens c’est que je peux sortir et que je n’ai rien de cassé. Momo a un échange avec mon médecin et je souris un peu « coupable » à ses mots. « Je vais me reposer ? » Je le taquine. « Tu comptes vraiment me surveiller ? » Je le regarde et laisse le docteur repartir, je dois attendre que la perfusion termine, des infirmières vont venir me débrancher avant que je ne puisse quitter cette chambre. « Des fois je suis encore étonné de voir à quel point tu as changé~ » le rebelle qui envoyé boulet tout le monde a bien grandi, mais j’en suis ravi, qu’il prenne au sérieux mon état ou les recommandations du docteur.

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Ce message a été posté Dim 3 Juin - 22:51

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TENUE ••• Ce que j'ai fait par le passé ne justifie pas ce qu'ils ont fait à Kellian. C'est un coup en traitre, alors que j'ai toujours attaqué en face. Est-ce que la manière de se venger doit être différente de la façon dont ils ont été agressé ? Il devrait y avoir une loi pour cela. Que la victime s'en prenne uniquement à son bourreau, sans dépasser les bornes. Je n'ai tué personne, du moins pas de mes propres mains. J'ignore qui a osé mettre fin à ses jours à cause du harcèlement ou de l'humiliation, aucun écho n'est revenu à moi, aucune attaque d'une tierce personne. Pourquoi faut-il qu'ils se réveillent maintenant ? Quand je suis enfin calme et rangé. Kellian confirme ce que je pense, espérons qu'ils s'arrête là. Sinon ça n'aura plus de sens, ça sera le début de la fin pour tout le monde. La vengeance ne m'apporte rien du moment où je suis la cible, parce que je l'accepte, mais ce n'est pas le cas quand il s'agit de mon copain. J'aimerai qu'il le comprenne et l'accepte. Je veux bien fermer les yeux sur ce passage à tabac, seulement si ils ne cherchent pas à recommencer. J'ai prévenu Kellian, si ils le cherchent encore, c'est moi qui répondrait. Et là, il n'y aura aucune limite, aucune barrière. Faire attention, j'ai bien peur que ça ne soit pas suffisant dans le cas où ils lui sautent dessus par surprise, comme aujourd'hui. Faudrait que je sois h24 avec lui, mais je suis sûr qu'il trouverait cela stupide. Je n'arrive pas à croire qu'il puisse leur pardonner si facilement, après ce qu'ils ont fait. « Ce type m'a poignardé moi, seulement moi. Je le méritais, oui, mais ce n'est pas ton cas. » On va tourner en rond. kellian est trop gentil, quant à moi, je ne laisserai pas passer une seconde fois. « Y a rien qui a changé. Si ils m'avaient tabassé moi, je n'aurai rien dit. » Dans l'évidence où ils auraient expliqué pourquoi, parce que je ne me serais pas laissé faire si facilement. « J'aurai accepté un autre coup de couteau, mais pas qu'ils s'en prennent à toi, ni à personne d'autre à ma place. » C'est juste que j'ai beaucoup plus de haine quand ça le concerne. Je m'emporte, mais je ne peux rien changer à ce qui s'est déjà déroulé. M'asseyant sur le bord du lit, sa main liée à la mienne. « ça n'en finira jamais si tu les laisse faire. Ils ont eu leur vengeance, c'est tout ce que je retiens. » Que la vie soit courte ou non, je ne pardonnerai pas deux fois la même erreur. Kellian aura beau dire, je suis trop têtu pour l'écouter davantage. Le médecin intervient et nous explique la situation, réprimandant un peu son patient tandis que je suis d'accord avec lui. Il doit se reposer. « Si tu ne veux pas que je t'attache au lit, tu ferais mieux. » Je le menace, même devant son docteur. « évidement. » Le docteur s'en va après un échange de formalité et j'en reviens à mon copain. « Ce n'est pas étonnant avec ton influence. » Plaisantais-je, mais Kellian a raison, la vie est trop courte pour se prendre la tête. Malgré que je reste sur ma position par rapport à cette bande d'enfoiré. « Repose-toi et après on ira manger un morceau. » Si il a faim, sinon on fera tout autre chose.

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Ce message a été posté Mar 5 Juin - 22:04

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momiji & kellian

TENUE ••• Je savais qu’il allait dire ça. Le fait que Momiji accepte qu’on se venge sur lui pourrait sembler normal, logique même, sauf que même si ça serait surement le mieux pour quelqu’un réclamant vengeance, je suis en fait content qu’on ne s’en soit pas pris à lui et je ne le cache pas, je peux pardonner et passer à autre chose, souffrir ne m’empêche pas de sourire et d’être aussi léger que d’habitude, je suis comme ça. On pourrait penser que je suis naïf, idiot, mais ce n’est pas le cas, j’ai conscience que c’est mal bien entendu. C’est seulement que je suis doté d’une patience, d’un caractère qui me permet de positiver et de ne pas me laisser porter par la colère ou l’envie de me venger en retour. « S’ils ont pu me faire ça à moi qui suis innocent, tu crois qu’ils t’auraient fait quoi ? » Je tente de lui faire comprendre mon point de vue, même si je doute qu’on arrive à réellement accepter que l’autre soit tapé dans tous les cas. « Je n’ai pas envie de te perdre. » J’ai déjà cru que c’était le cas quand il a été poignardé et que je l’ai retrouvé avec tout ce sang allongé au sol, plus jamais... « Tu es idiot. » Je ne suis pas d’accord avec lui, qu’il dise pouvoir accepter un autre coup de couteau ne m’enchante pas, mais je doute pouvoir argumenter avec lui à part pour tourner en rond, lui comme moi resterons surement sur nos positions. Hochant la tête en tenant sa main, c’est exactement ça, ils ont eu leurs vengeances. Parce qu’en s’attaquant à moi ils se sont attaqué à Momiji et au fond, je suis fier que cela le touche autant. Mon docteur est venue nous parler et je taquine un peu Momo alors qu’il me menace de m’attacher au lit. « Je ne suis pas sur de vouloir me reposer si tu m’attaches~ » Je fais un sous-entendu évident, mon médecin pourrait être gêné, mais je pense plutôt qu’il est heureux de voir son « patient » vivre comme je vis, bien qu’aujourd’hui soit un mauvais jour et qu’il m’ait réprimandé. À nouveau seul, je souris quand il aborde mon « influence ». « Finalement j’aurais réussi à déteindre sur le petit caïd~ » Je lui tire la langue et souffle en posant ma tête sur son épaule. « tu m’invites bien sûr ? » J’en profite un peu, mais je suis blessé, faut bien que je trouve un peu de réconfort non ?

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Ce message a été posté Dim 10 Juin - 20:15

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TENUE ••• On ne ferait que tourner en rond à savoir qui aurait dû être blessé durant cette attaque, surtout qu'il se préfère en victime et moi, j'aurai voulu être à sa place. Kellian n'est pas prise de tête, il est têtu et c'est presque à moi de m'acclimater alors que je ne l'ai jamais fait auparavant. C'est triste à dire, mais je change beaucoup à son contact. « Ce que je mérite. » Y a pas plus bête à dire. Ils l'ont agressé alors qu'il n'avait rien fait, dans mon cas c'est différent. J'ai poussé à bout ces gens, sans me soucier de leurs sentiments. C'est normal que j'en pâtisse, que je sois attaqué en retour. Alors pourquoi les défend-t-il à ce point-là ? Ils ne sont rien, rien de plus que des victimes prenant le rôle du criminel. Au final, ils deviennent comme moi. « Moi non plus. » Je n'ai pas envie de le perdre. C'est évident, je ne veux pas qu'il soit blessé, encore moins par ma faute. De toute façon, quoi qu'on dise, Kellian restera sur sa position et moi, sur la mienne. Je ne peux pas accepter qu'il soit agressé à ma place et lui, il préfère que ce soit le cas plutôt qu'à moi. Bref, nous tournons en rond avec ce sujet. Autant passer à autre chose, comme il dit, on finira par oublier. Ces types ont réussi leur coup, puisque l'état de mon copain m'inquiète forcément. Je suis touché, dans ma fierté, dans mon égo, dans à peu près tout ce qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Le docteur est passé pour des nouvelles, plutôt bonne en soi. Il n'a rien d'alarmant, bien qu'ils doivent continuer à le surveiller, mais il peut sortir d'ici. Dès que sa perfusion sera terminée. « Et c'est moi l'idiot ? » On se traite mutuellement, mais ça doit être ça l'amour. C'est limite comme si le médecin n'existait pas, du moins pour moi c'est comme si il était déjà parti. Quand il s'en va, ça ne fait pas de grande différence. « Et tu es content ? Je vais finir stupide et trop gentil. » Raillais-je, frottant doucement le haut de son crâne avec mon poing, quand il pose sa tête sur mon épaule. « Ah ? Ce n'est pas toi qui paye pour te faire pardonner de m'inquiéter ? » Je le fais courir, j'ai proposé, alors j'invite. « Termine ça et on file. » Dis-je en pointant la perfusion du doigt. Encore quelques minutes et il pourra la retirer, ensuite on sortira manger. « Tu veux manger quoi ? »

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Ce message a été posté Mer 13 Juin - 13:07

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TENUE ••• « Ce que tu méritais. » Repris-je, après tout il n’a plus rien fait de mal depuis qu’il a arrêté ses histoires, est-ce que c’est normal d’être attaqué après tout ce temps ? Je ne peux pas contredire que les actions de Momiji furent idiotes par le passé, mais il en a payé le prix en étant poignardé à mes yeux et puis il a aussi souffert. Perdre son père ne fut pas facile et ça l’a changé, alors j’aimerais qu’on le laisse en paix désormais. Je me fiche qu’on me tape si cela permet qu’il soit indemne, mais je voudrais surtout que tout cela s’arrête. Cette haine, cette rage, que ce soit lui envers ces types ou ces gars envers Momo, il faut savoir pardonner, tourner la page et avancer, tout le monde devrait être capable de le faire et de ne pas rester emprisonné dans des coups durs de la vie, des bagarres ou autres qui auraient pu se passer il y a deux ans ou plus. Je ne veux pas le perdre, tout comme lui ne veut pas me perdre, c’est logique n’est-ce pas ? On se protégera toujours mutuellement, c’est ça aussi être en couple et tenir l’un à l’autre, mais si on pouvait éviter par la case hôpital ce sera cool, j’ai donné déjà beaucoup d’années entre ses murs il faut bien l’avouer. Le docteur a pu nous rassurer, ainsi on peut souffler et malgré la douleur et mes marques, ça finira par partir et guérir, donc ce n’est pas dramatique. Je tire la langue suite à sa réponse due à ma remarque, me fichant bien de m’afficher devant mon médecin. « Tu es déjà stupide et trop gentil. » Je le taquine, regardant ma perfusion, j’aimerais qu’elle soit déjà fini, mais ce n’est pas le cas et je dois attendre ici que cela se termine. Je secoue la tête en souriant, il paie pour mon bon rétablissement haha. « Tu m’as dit que je n’avais pas à m’excuser non ? » Je reste posé sur son épaule en fermant les yeux sans pour autant dormir. « Hum. » J’ai hâte de pouvoir sortir, mais j’ignore ce qu’on pourrait manger. « J’ai envie de pizza ! Et d’une glace aussi. » Je me sens comme un gosse, mais si j’ai le droit de choisir alors autant en profiter.

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» i'm going to fight
» You love pizza, i love pizza. So are we friends now ?
» born to fight.
» Hey ! It's time to fight ! • |
» When I tell your love has come here.

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